Titre : "Les Petites A" : organe de la Fédération régionale havraise des amicales laïques : journal mensuel / rédaction M. M. Pimon
Auteur : Fédération régionale havraise des amicales laïques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1928-03-15
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328381105
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 15 mars 1928 15 mars 1928
Description : 1928/03/15 (N16). 1928/03/15 (N16).
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k982654d
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-46425
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 08/06/2015
Deuxième Année. — N° 16
Ce Journal ne doit pas être vendu
Le réclamer au Siège de chaque Amicale
15 Mars 1928
de la
Publicité: M. G. LEFÈVRE
Ecole Rue Emile-Zola - LE HAVRE
Organe
S. A. G. N» 3762
Fédération Régionale Havraise des Amicales Laïques
Rédaction : M. M. PIMONT
JOURNAL, MENSUEL 109, rue Massillon - LE HAVRE
Parlons (Mure Physique
Dussé-je encourir l’içe de quelques
sportifs professionnels, je veux cou-
rageuseument écrire ici ce que tant
de bons esprits pensent et ce que cer
tains n’osent dire que tout bas !
Les sports qui depuis une vingtaine
d'années et surtout depuis la guerre
se sont énormément développés sont
bien loin de donner ce qu’on peut
en attendre. El la raison, c’est qu’il
se produit une étrange confusion
entre deux mots qui sont totalement
différents : compétition et culture.
Si les jeux du corps sont utiles, ils le
sont pour tous. Les réserver à une
sélection est une erreur. C’est même
une absurdité ; car les « poulains »
que l’on entraîne, loin de se déve
lopper personnellement hypertro-
phient une partie de leur muscula
ture, se « crèvent » littéralement. Ce
n’est un secret pour personne que les
conscrits, as du sport dans leur ado
lescence, fournissent un fort contin
gent d’ajournés et d’exemptés.
Ce nom « poulains » dont on les
désigne est significatif ; on les assi
mile à ces jeunes chevaux qui font la
joie des spectateurs en même temps
que la fortune des éleveurs, entraî
neurs, soigneurs, managers et autres
exploiteurs.
La manie des records et des exhi
bitions ruine ce que le sport a de
bon et de: sain. Le sport n’est pas un
but, mais un moyen de favoriser le
développement de nos membres, de
nos brganes, de nous fortifier, de
nous endurcür contrei la maladie, de
faire de la beauté et d’améliorer la
race que les conditions nouvelles de
la vie civilisée abâtardissent et font
dégénérer.
Les avez-vous vus passer au long
des routes de France ces jeunes hom
mes presque nus, couverts de sueur,
de boue, de pluie, de< poussière, de
sang parfois, l’œil fou, le cou tendu,
les reins brisés, enragés sous les ap
plaudissements ou les vociférations
des milliers de spectateurs venus bien
tranquillement entre leurs deux repas,
les uns à pied, les autres en auto,
quelquefois sur une bicyclette qu’ils
actionnent rapidement sur un kilo
mètre pour se donner l’illusion d’être
les émules des « géants de la route » ?
Avez-vous eu la curiosité d’entrer—
si votre bourse vous l’a permis ! —
dans une de ces salles où sur un ring,
qui m’a rappelé à moi l’arène du cir
que romain où nos sanguinaires an
cêtres venaient se repaître de l’agonie
des condamnés, — deux hommes se
martèlent la figure , le nez, les oreil
les, les yeux, les dents pour y acqué
rir une gloire qui ne sera qu’éphé
mère ou une. honte dont seule une
bourse importante pourra les conso
ler ?
Avez-vous eu l’occasion d’entrer
sur un stade où des milliers de braves
gens, — incapables d’ailleurs de fen
dre une souche, de scier une planche
ou de sauter par une fenêtre un jour
d’incendie, — mais portant une cas
quette, (celle des as), et baragouinant
des mots anglais, viennent pour leurs
4o sous couvrir d’ignominie un arbi
tre, siffler des maillots bicolores, cri
tiquer des pauvres diables qui ne
VÊTEMENTS
comptent plus les clavicules brisées,
les entorses, les coups de pied mal
placés... et les refroidissements ?
Vous a-t-il été donné d’assister aux
efforts héroïques de ces malheureux
gosses, aux joues creuses, aux poitri
nes étiques, aux cheveux flottants,
qui sur- les routes, dans les sentiers,
sous les couverts, dans des montées,
poursuivent sans se lasser les «ténors»
de la route (que vient faire ici cette
appellation musicale ?•), sachant d’a
vance qu’à l'arrivée, ils ne recueille
ront que des quolibets, sans avoir la
consolation de rapporter comme un
trophée la bouteille de vin, la pièce
de vaisselle ou de maroquinerie que
s’adjugent toujours les mêmes ?
Avez-vous vu, le lundi matin sur
tout, les figures tristes, consternées,
des « sportifs » du manteau de la che
minée, qUi viennent d’apprendre par
leur journal que l’Ecosse a battu la
France ? Ne croirait-on pas à leur
mine de vaincus que l’Ecosse exige
une nouvelle Alsace-Lorraine pour
prix de son triomphe ? — Oh ! la
suprême humiliation quand un blanc
a dû s’incliner devant un boxeur de
race noire !
Mais que Lacoste, Borotra ou Bru
gnon ait réussi quelques coups de
raquette ! Ah ! ah ! Ecoutez cette
jeunesse qui vient de passer la nuit
devant, un écran lumineux. Elle dis
court avec autorité, le verbe haut et
le geste décisif. La victoire d’une
équipe française prend les proportions
d’un succès national. Il semble
qu’une part de ce triomphe revienne
à chacun d’eux. Ils vont, s’en aller
fièrement dans la rue, avec l’air de
proclamer : « Nous sommes de la
race de ceux qu'i battent les Améri
cains ! ».
' Pourquoi cette déformation de l’es
prit public ? Parce que, en France,
on aime le panache, ce qui brille, ce
qui fait du bruit. Parce que, aussi,
des malins ont commercialisé le sport.
Parce que surtout l’éducation des
masses, qui n’est pas impossible, n’est
pas faite.
Personne n’y a donc pensé ? Que
si, et nous en reparlerons une autre
fois, car la question mérite qu’on
s’y intéresse.
LA VIE FÉDÉRALE
CONFÉRENCE DE M. PATR1MÙN10
Samedi 25 février, dans le local et
avec le concours dévoué du Patronage
laïque des Etoupières, M. G. Patri
monio, adjoint au maire, chargé de
l'instruction publique, parlait de ses
« Souvenirs et impressions d’un voya
ge en Corse ».
Nous avons noté la présume du bu
reau, du Conseil d’administration, de
la Commission des fêtes au grand
complet et de quelques membres ho
noraires. M. Lefèvre, vice-président,
Mmes Pimont et Boulingue, vice-pré
sidentes, Mmes Perrier, Bichard, Gé
rard, Chandelier, Basille, Candellier,
L. Saluce, I. Saluce, Maron, Serre,
Mlle Campon, directrice de l’E. P. S.,
MM. Candellier, secrétaire général, Le
Madec, trésorier, G. Longuet, Michel,
Beuzeboc, Pimont, Cauvin, Paumier,
Ilanin, Beaugeois, Normand, Rémy-
Meunier, Barel, vice-président du co
mité de défense das intérêts du 2'
canton, Jourdain, président du comi
té des fêtes du quartier Saint-François,
de nombreux Corses du Havre, venus
pour applaudir leur grand ami, et une
assistance choisie se pressaient dans
une salle superbement aménagée et
décorée.
Après la présentation chaleureuse
et spirituelle du conférencier par M.
Lefèvre, qui lui dit toute la gratitude
de la Fédération, et des amis venus
pour l’écouter, et la lecture de la liste
des nombreux excusés, M. Patrimonio
prit la parole.
Il tint littéralement son auditoire
sous le charme. Dans un style de for
me élégante, précise et colorée, il évo
qua les différents épisodes d’un voya
ge enchanteur dans F « Ile de beau
té ». Il dit la magie de la Méditer
ranée, décrivit les villes originales
Ajaccio, Sartène, Bonifacio, Porto-’
Vecchio, Corte, Bastia, les côtes, les
îles, les golfes, les falaises, les mon
tagnes et le maquis.
1! le fit en homme cultivé qui a su
voir et dont les sens ont vibré dans
l’harmonie des couleurs sous un ciel
radieusement. pur, un soleil printa
nier qui embellit toutes choses, dans
l’éblouissement d’une végétation
abondante, aux senteurs pénétrantes.
Les détails pittoresques, anecdotiques,
historiques ou légendaires lui permi
rent de soutenir l’attention d’un au
ditoire normand rendu pensif par l’é
vocation de paysages si différents des
nôtres.
Nous avons noté le souci de l’ora
teur de ne point donner à penser à
une admiration, trop méîidionale. Il
fut vrai, simple, complet et convain
cant.
Des vues fixes, aimablement prêtées
par M. Ïtémy-Meunier, et un film
splendide permirent à l’assistance de
fixer par les veux le souvenir d’un
voyage rapide, mais combien capt.i
vant.
M. Lefèvre, vice-président de la Fé
dération, remeîokï chaleureusement
le conférencier, M. Patrimonio. le
sympathique organisateur, M. Can
dellier, l’orchestre, le jazz, les habiles
opérateurs du cinéma populaire et le
dévoué M. Uhel, commissaire du Pa
tronage laïque des Etoupières.
*
* *
LE TROISIEME BAL
DE LA FEDERATION
La Fédération donnait, le 26 fé
vrier, le troisième bal de la saison.
Cette fête, qui avait pour cadre la
salle de la Lyre Havraise, obtint l'ha
bituel succès des manifestations qui
groupent les anciens et anciennes élè
ves de nos amicales..
Malgré un temps radieux qui invi
tait à la promenade, de nombreux
couples élégants et joyeux prirent
leurs ébats sous l’habile direction de
l'orchestre Maurice Dupré, prenant à
peine le temps de récupérer des forces
à la buvette de l’aimable M. Cahard.
La Municipalité vint, dans la per
sonne de M. C. Le Grand, adjoint,
apporter un témoignage de l’intérêt
et de la sollicitude qu’elle porte aux
<( Petites A » et de sa sympathie pour
les membres des sociétés post-scolai
res et leurs dirigeants.
Les honneurs de la salle étaient faits
par M. Lefèvre, Mmes Pimont et Bou
lingue, vice-présidents, et les actifs
membres de la Commission des fêtes,
MM. Michel, l'infatigable organisa
teur, MM. G. Longuet, Pimont, Mmes
Gérard, Bichard, Basille, Mlle Maron
et M. Beuzeboc, président de la Com
mission de tir.
De gracieuses jeunes filles, accom
pagnées d’aimables cavaliers, circu
lèrent avec les plateaux et firent une
quête au profit des œuvres de la Fé
dération.
*
* *
AUDITION MUSICALE
Nous avons l’avantage d’informer
les membres des Amicales, leurs fa
milles ainsi que leurs amis, que la
deuxième audition par la Société de
Propagande Musicale aura lieu dans
la salle de l’école rue Raspail, le di
manche 25 mars 1928, à i4 heures 3o.
*
* *
LA TACHE D’HUILE
Depuis le 25 février, date de notre
précédent numéro, nous avons reçu
les adhésions suivantes à la Fédéra
tion :
1. Assosiation Amicale des Ancien
nes Elèves de l’Ecole de Goderville ;
2. Amicale Laïque de Saint-Nicolas-
de-la-Taille ;
,3. Société de Tir des Trois Pierres
et de Mélamare.
Le total provisoire est à ce jour
de 72 Amicales affiliées ; le registre
des inscriptions est toujours ouvert...
et attend...
Nous apprenons avec satisfaction
que l’Amicale laïque des garçons
d’Epouville n’est pas dissoute comme
l’avait laissé supposer une pote parue
dans la presse’ locale, mais qu’elle
vit plus que jamais sous T active pré
sidence de M. Lebreton.
—♦
Grand Concert artistique
Au cours de la soirée du samedi 24
mars et de la matinée du dimanche 25
mars, le Groupe artistique du Patro
nage laïque des Etoupières donnera
la délicieuse opérette « Buse d’A-
mour » de Ch. Lecoq ainsi que le dra
me en 3 actes « Le Flibustier », de
Jean Richepin.
Le groupe choral exécutera deux scè
nes musicales du plus heureux effet
« Sous la Forêt » de Kunc. et « La
Chasse en Forêt » de Laurent de Rillé.
La plus cordiale invitation est faite
à tous les Amicalïstes. La location des
places pourra se faire à l’Ecole des
Etoupières chaque jour de i3 à i4
heures,, à partir du dimanche 18.
DANS LES AMICALES
Amicale des Garçons Massillon
Une belle initiative. — Audaces
fortuna juvat, affirme le dicton latin,
ce qui veut dire en français : La For
tune sourit aux audacieux. G’est vrai
ment l’cccacicn d’en faire l’applica
tion. L’Amicale Massillon dont Fac
tion visible ne remonte guère à plus
d’un an a surtout consacré depuis
sa fondation à la veille de la guerre
ses efforts aux sports. Elle a connu
des jours glorieux en foot-ball, en
athlétisme, en basket-ball, en cross
country. Mais cette fois elle, n’a pas
craint de s’attaquer au sport noble en
tre tous qu’on appelle l’escrime. Le
25 février .elle organisait une soirée
de gala qui lui fait le plus grand
honneur. Elle n’a pas créé ni rénové
l’escrime qui depuis plusieurs années
est pratiqué au Havre par d’excellents
groupements et qui est en honneur
même dans plusieurs amicales. Mais
après avoir organisé un Cercle bien
vivant sous la direction de trois moni
teurs de valeur : MM. Dubuc, Bizet
et Launay, elle a voulu eau dehors de
toute compétition, donner une séance
de démonstration à la fois complète,
intéressante et de propagande. Dans
un cadre approprié, la salle d’hon
neur de Massillon, un public élégant
et choisi, a pu ainsi jouir le samedi
25 févi’ier d’un spectacle d’une haute
tenue et d’une sélectivité inaccoutu
mée. Grâce au talent des orga
nisateurs, MM. Delporte, président,
Priera, vice-président, et des distin
gués professeurs, la réunion fut de
tous points réussie. Nous avons pu
apprécier la précision et l’adresse des
escrimeurs MM. Durandet, Bizet,
Goulier, Dauguet, Legros, Mignot,
Lucas, Bellanger, Launay, Dubuc,
Lecarpentier. Nous avons eu aussi le
spectacle rare, d’une exhibition fémi
nine. Mlle Durandet a prouvé au pu
blic qu’elle n’avait rien à envier aux
tireurs et son exhibition d’épée avec
Mlle Dubuc fut le clou de la soirée.
La partie concertante fut autant
goûtée que la partie sportive. On fit
fête à M. Auzou, ténor léger, dans les
Cloches de Corneville, \Mireillé, Le
Roy d’Ys. On applaudit M. Derrey
dans Les Trois Hussards et dans Se
mailles. Le succès de M. Chevalier
dans ses dictions dramatiques fut
complet.
Le lustre de cette réunion artisti
que était, rehaussé par la présence de
M. Buchard, adjoint, qui présidait,
entouré des champions de France
1923 et 1924, Docteur Buchard et Géo
Buchard, ce dernier champion d’Eu
rope de sabre dont nous saluâmes en
personne le triomphe à Vichy en août
dernier. Autour des membres du Bu
reau de l’Amicale Massillon, nous
avons noté la présence de MM. Cau
vin et Paumier, de l’Amicale Clovis,
Leprévost et Beaudouin de FU. A.
de la Pédale de Sanvic, M. Hanin,
Mirebeau, directeurs d’école, Dumont,
capitaine des pompiers, Radet, chro
nométreur, Pupin, LIieblot, Dufils,
de FU. F. N. N., Ducroq, Boob du
Cercle d’Escrime, Flambart, président
de l’Epée havraise, Chenay, Le Bour-
vellec, Lavaud, Bresse, etc. Mlle La
rocque, pianiste, ajouta la grâce, de
son talent, à un programme varié et
d’une haute tenue.
—»o«
Amicale des Acacias
L’Amicale des Anciens Elèves des
Acacias organisait, à la Salle Franklin,
en ce Mardi-Gras 1928, un grand bal
paré et travesti. Nous ne dirons rien
d’exagéré en soulignant tout le succès
que ce bal remporta. Les honneurs
étaient faits par MM. Robert Fermey,
le président ; Maurice Cotterel et Ed.
Dupré, les vice-présidents ; Kelner,
le trésorier, et Dottelondei, le tréso
rier-adjoint, accompagnés de leurs
administrateurs.
Ce fut une charmante fête, animée
tout au long de la soirée et... de la
nuit, par l’orchestre Apollo, qui dirige
si remarquablement M . Fornallaz, et
qui fut agrémentée de diverses attrac
tions du meilleur goût.
Ce bal dura fort avant dans la nuit
et eut l’honneur de recevoir de nom
breux travestis, et notamment un cor
tège qui, vers 23 heures, fit une sensa
tionnelle entrée. Le Duc de Montmo
rency et son escorte venant inaugurer
officiellement l’escalier roulant.
Succès sur toute la ligne qui mar
que bien l’activité de cette Amicale',
dont nous n’avons plus à vanter les
hauts faits.
Ajoutons qu’un concours de traves
tis eut lieu au cours de cette soirée.
Il fut très goûté et les concurrents
fort applaudis.
» O ((
Société Frédéric-Bellanger
. Cette, société a pris l’habitude d’or
ganiser chaque année de jolies mani
festations. Elle compte bien persévére r
dans cette heureuse voie et Fa bien
prouvé encore lie 4 mars, pour le
grand plaisir des nombreuses person
nes venues au Casino Marie-Christine.
Nous ne pouvons nous en étonner, les
dirigeants du groupement étant MM.
Beurrier, président ; Saraben et Ar-
naudtizon, vice-présidents ; Catherine,
secrétaire général ; R. Lavaud, tréso-
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LE HAVRE — 121, Rue de Paris — LE HAVRE
Ce Journal ne doit pas être vendu
Le réclamer au Siège de chaque Amicale
15 Mars 1928
de la
Publicité: M. G. LEFÈVRE
Ecole Rue Emile-Zola - LE HAVRE
Organe
S. A. G. N» 3762
Fédération Régionale Havraise des Amicales Laïques
Rédaction : M. M. PIMONT
JOURNAL, MENSUEL 109, rue Massillon - LE HAVRE
Parlons (Mure Physique
Dussé-je encourir l’içe de quelques
sportifs professionnels, je veux cou-
rageuseument écrire ici ce que tant
de bons esprits pensent et ce que cer
tains n’osent dire que tout bas !
Les sports qui depuis une vingtaine
d'années et surtout depuis la guerre
se sont énormément développés sont
bien loin de donner ce qu’on peut
en attendre. El la raison, c’est qu’il
se produit une étrange confusion
entre deux mots qui sont totalement
différents : compétition et culture.
Si les jeux du corps sont utiles, ils le
sont pour tous. Les réserver à une
sélection est une erreur. C’est même
une absurdité ; car les « poulains »
que l’on entraîne, loin de se déve
lopper personnellement hypertro-
phient une partie de leur muscula
ture, se « crèvent » littéralement. Ce
n’est un secret pour personne que les
conscrits, as du sport dans leur ado
lescence, fournissent un fort contin
gent d’ajournés et d’exemptés.
Ce nom « poulains » dont on les
désigne est significatif ; on les assi
mile à ces jeunes chevaux qui font la
joie des spectateurs en même temps
que la fortune des éleveurs, entraî
neurs, soigneurs, managers et autres
exploiteurs.
La manie des records et des exhi
bitions ruine ce que le sport a de
bon et de: sain. Le sport n’est pas un
but, mais un moyen de favoriser le
développement de nos membres, de
nos brganes, de nous fortifier, de
nous endurcür contrei la maladie, de
faire de la beauté et d’améliorer la
race que les conditions nouvelles de
la vie civilisée abâtardissent et font
dégénérer.
Les avez-vous vus passer au long
des routes de France ces jeunes hom
mes presque nus, couverts de sueur,
de boue, de pluie, de< poussière, de
sang parfois, l’œil fou, le cou tendu,
les reins brisés, enragés sous les ap
plaudissements ou les vociférations
des milliers de spectateurs venus bien
tranquillement entre leurs deux repas,
les uns à pied, les autres en auto,
quelquefois sur une bicyclette qu’ils
actionnent rapidement sur un kilo
mètre pour se donner l’illusion d’être
les émules des « géants de la route » ?
Avez-vous eu la curiosité d’entrer—
si votre bourse vous l’a permis ! —
dans une de ces salles où sur un ring,
qui m’a rappelé à moi l’arène du cir
que romain où nos sanguinaires an
cêtres venaient se repaître de l’agonie
des condamnés, — deux hommes se
martèlent la figure , le nez, les oreil
les, les yeux, les dents pour y acqué
rir une gloire qui ne sera qu’éphé
mère ou une. honte dont seule une
bourse importante pourra les conso
ler ?
Avez-vous eu l’occasion d’entrer
sur un stade où des milliers de braves
gens, — incapables d’ailleurs de fen
dre une souche, de scier une planche
ou de sauter par une fenêtre un jour
d’incendie, — mais portant une cas
quette, (celle des as), et baragouinant
des mots anglais, viennent pour leurs
4o sous couvrir d’ignominie un arbi
tre, siffler des maillots bicolores, cri
tiquer des pauvres diables qui ne
VÊTEMENTS
comptent plus les clavicules brisées,
les entorses, les coups de pied mal
placés... et les refroidissements ?
Vous a-t-il été donné d’assister aux
efforts héroïques de ces malheureux
gosses, aux joues creuses, aux poitri
nes étiques, aux cheveux flottants,
qui sur- les routes, dans les sentiers,
sous les couverts, dans des montées,
poursuivent sans se lasser les «ténors»
de la route (que vient faire ici cette
appellation musicale ?•), sachant d’a
vance qu’à l'arrivée, ils ne recueille
ront que des quolibets, sans avoir la
consolation de rapporter comme un
trophée la bouteille de vin, la pièce
de vaisselle ou de maroquinerie que
s’adjugent toujours les mêmes ?
Avez-vous vu, le lundi matin sur
tout, les figures tristes, consternées,
des « sportifs » du manteau de la che
minée, qUi viennent d’apprendre par
leur journal que l’Ecosse a battu la
France ? Ne croirait-on pas à leur
mine de vaincus que l’Ecosse exige
une nouvelle Alsace-Lorraine pour
prix de son triomphe ? — Oh ! la
suprême humiliation quand un blanc
a dû s’incliner devant un boxeur de
race noire !
Mais que Lacoste, Borotra ou Bru
gnon ait réussi quelques coups de
raquette ! Ah ! ah ! Ecoutez cette
jeunesse qui vient de passer la nuit
devant, un écran lumineux. Elle dis
court avec autorité, le verbe haut et
le geste décisif. La victoire d’une
équipe française prend les proportions
d’un succès national. Il semble
qu’une part de ce triomphe revienne
à chacun d’eux. Ils vont, s’en aller
fièrement dans la rue, avec l’air de
proclamer : « Nous sommes de la
race de ceux qu'i battent les Améri
cains ! ».
' Pourquoi cette déformation de l’es
prit public ? Parce que, en France,
on aime le panache, ce qui brille, ce
qui fait du bruit. Parce que, aussi,
des malins ont commercialisé le sport.
Parce que surtout l’éducation des
masses, qui n’est pas impossible, n’est
pas faite.
Personne n’y a donc pensé ? Que
si, et nous en reparlerons une autre
fois, car la question mérite qu’on
s’y intéresse.
LA VIE FÉDÉRALE
CONFÉRENCE DE M. PATR1MÙN10
Samedi 25 février, dans le local et
avec le concours dévoué du Patronage
laïque des Etoupières, M. G. Patri
monio, adjoint au maire, chargé de
l'instruction publique, parlait de ses
« Souvenirs et impressions d’un voya
ge en Corse ».
Nous avons noté la présume du bu
reau, du Conseil d’administration, de
la Commission des fêtes au grand
complet et de quelques membres ho
noraires. M. Lefèvre, vice-président,
Mmes Pimont et Boulingue, vice-pré
sidentes, Mmes Perrier, Bichard, Gé
rard, Chandelier, Basille, Candellier,
L. Saluce, I. Saluce, Maron, Serre,
Mlle Campon, directrice de l’E. P. S.,
MM. Candellier, secrétaire général, Le
Madec, trésorier, G. Longuet, Michel,
Beuzeboc, Pimont, Cauvin, Paumier,
Ilanin, Beaugeois, Normand, Rémy-
Meunier, Barel, vice-président du co
mité de défense das intérêts du 2'
canton, Jourdain, président du comi
té des fêtes du quartier Saint-François,
de nombreux Corses du Havre, venus
pour applaudir leur grand ami, et une
assistance choisie se pressaient dans
une salle superbement aménagée et
décorée.
Après la présentation chaleureuse
et spirituelle du conférencier par M.
Lefèvre, qui lui dit toute la gratitude
de la Fédération, et des amis venus
pour l’écouter, et la lecture de la liste
des nombreux excusés, M. Patrimonio
prit la parole.
Il tint littéralement son auditoire
sous le charme. Dans un style de for
me élégante, précise et colorée, il évo
qua les différents épisodes d’un voya
ge enchanteur dans F « Ile de beau
té ». Il dit la magie de la Méditer
ranée, décrivit les villes originales
Ajaccio, Sartène, Bonifacio, Porto-’
Vecchio, Corte, Bastia, les côtes, les
îles, les golfes, les falaises, les mon
tagnes et le maquis.
1! le fit en homme cultivé qui a su
voir et dont les sens ont vibré dans
l’harmonie des couleurs sous un ciel
radieusement. pur, un soleil printa
nier qui embellit toutes choses, dans
l’éblouissement d’une végétation
abondante, aux senteurs pénétrantes.
Les détails pittoresques, anecdotiques,
historiques ou légendaires lui permi
rent de soutenir l’attention d’un au
ditoire normand rendu pensif par l’é
vocation de paysages si différents des
nôtres.
Nous avons noté le souci de l’ora
teur de ne point donner à penser à
une admiration, trop méîidionale. Il
fut vrai, simple, complet et convain
cant.
Des vues fixes, aimablement prêtées
par M. Ïtémy-Meunier, et un film
splendide permirent à l’assistance de
fixer par les veux le souvenir d’un
voyage rapide, mais combien capt.i
vant.
M. Lefèvre, vice-président de la Fé
dération, remeîokï chaleureusement
le conférencier, M. Patrimonio. le
sympathique organisateur, M. Can
dellier, l’orchestre, le jazz, les habiles
opérateurs du cinéma populaire et le
dévoué M. Uhel, commissaire du Pa
tronage laïque des Etoupières.
*
* *
LE TROISIEME BAL
DE LA FEDERATION
La Fédération donnait, le 26 fé
vrier, le troisième bal de la saison.
Cette fête, qui avait pour cadre la
salle de la Lyre Havraise, obtint l'ha
bituel succès des manifestations qui
groupent les anciens et anciennes élè
ves de nos amicales..
Malgré un temps radieux qui invi
tait à la promenade, de nombreux
couples élégants et joyeux prirent
leurs ébats sous l’habile direction de
l'orchestre Maurice Dupré, prenant à
peine le temps de récupérer des forces
à la buvette de l’aimable M. Cahard.
La Municipalité vint, dans la per
sonne de M. C. Le Grand, adjoint,
apporter un témoignage de l’intérêt
et de la sollicitude qu’elle porte aux
<( Petites A » et de sa sympathie pour
les membres des sociétés post-scolai
res et leurs dirigeants.
Les honneurs de la salle étaient faits
par M. Lefèvre, Mmes Pimont et Bou
lingue, vice-présidents, et les actifs
membres de la Commission des fêtes,
MM. Michel, l'infatigable organisa
teur, MM. G. Longuet, Pimont, Mmes
Gérard, Bichard, Basille, Mlle Maron
et M. Beuzeboc, président de la Com
mission de tir.
De gracieuses jeunes filles, accom
pagnées d’aimables cavaliers, circu
lèrent avec les plateaux et firent une
quête au profit des œuvres de la Fé
dération.
*
* *
AUDITION MUSICALE
Nous avons l’avantage d’informer
les membres des Amicales, leurs fa
milles ainsi que leurs amis, que la
deuxième audition par la Société de
Propagande Musicale aura lieu dans
la salle de l’école rue Raspail, le di
manche 25 mars 1928, à i4 heures 3o.
*
* *
LA TACHE D’HUILE
Depuis le 25 février, date de notre
précédent numéro, nous avons reçu
les adhésions suivantes à la Fédéra
tion :
1. Assosiation Amicale des Ancien
nes Elèves de l’Ecole de Goderville ;
2. Amicale Laïque de Saint-Nicolas-
de-la-Taille ;
,3. Société de Tir des Trois Pierres
et de Mélamare.
Le total provisoire est à ce jour
de 72 Amicales affiliées ; le registre
des inscriptions est toujours ouvert...
et attend...
Nous apprenons avec satisfaction
que l’Amicale laïque des garçons
d’Epouville n’est pas dissoute comme
l’avait laissé supposer une pote parue
dans la presse’ locale, mais qu’elle
vit plus que jamais sous T active pré
sidence de M. Lebreton.
—♦
Grand Concert artistique
Au cours de la soirée du samedi 24
mars et de la matinée du dimanche 25
mars, le Groupe artistique du Patro
nage laïque des Etoupières donnera
la délicieuse opérette « Buse d’A-
mour » de Ch. Lecoq ainsi que le dra
me en 3 actes « Le Flibustier », de
Jean Richepin.
Le groupe choral exécutera deux scè
nes musicales du plus heureux effet
« Sous la Forêt » de Kunc. et « La
Chasse en Forêt » de Laurent de Rillé.
La plus cordiale invitation est faite
à tous les Amicalïstes. La location des
places pourra se faire à l’Ecole des
Etoupières chaque jour de i3 à i4
heures,, à partir du dimanche 18.
DANS LES AMICALES
Amicale des Garçons Massillon
Une belle initiative. — Audaces
fortuna juvat, affirme le dicton latin,
ce qui veut dire en français : La For
tune sourit aux audacieux. G’est vrai
ment l’cccacicn d’en faire l’applica
tion. L’Amicale Massillon dont Fac
tion visible ne remonte guère à plus
d’un an a surtout consacré depuis
sa fondation à la veille de la guerre
ses efforts aux sports. Elle a connu
des jours glorieux en foot-ball, en
athlétisme, en basket-ball, en cross
country. Mais cette fois elle, n’a pas
craint de s’attaquer au sport noble en
tre tous qu’on appelle l’escrime. Le
25 février .elle organisait une soirée
de gala qui lui fait le plus grand
honneur. Elle n’a pas créé ni rénové
l’escrime qui depuis plusieurs années
est pratiqué au Havre par d’excellents
groupements et qui est en honneur
même dans plusieurs amicales. Mais
après avoir organisé un Cercle bien
vivant sous la direction de trois moni
teurs de valeur : MM. Dubuc, Bizet
et Launay, elle a voulu eau dehors de
toute compétition, donner une séance
de démonstration à la fois complète,
intéressante et de propagande. Dans
un cadre approprié, la salle d’hon
neur de Massillon, un public élégant
et choisi, a pu ainsi jouir le samedi
25 févi’ier d’un spectacle d’une haute
tenue et d’une sélectivité inaccoutu
mée. Grâce au talent des orga
nisateurs, MM. Delporte, président,
Priera, vice-président, et des distin
gués professeurs, la réunion fut de
tous points réussie. Nous avons pu
apprécier la précision et l’adresse des
escrimeurs MM. Durandet, Bizet,
Goulier, Dauguet, Legros, Mignot,
Lucas, Bellanger, Launay, Dubuc,
Lecarpentier. Nous avons eu aussi le
spectacle rare, d’une exhibition fémi
nine. Mlle Durandet a prouvé au pu
blic qu’elle n’avait rien à envier aux
tireurs et son exhibition d’épée avec
Mlle Dubuc fut le clou de la soirée.
La partie concertante fut autant
goûtée que la partie sportive. On fit
fête à M. Auzou, ténor léger, dans les
Cloches de Corneville, \Mireillé, Le
Roy d’Ys. On applaudit M. Derrey
dans Les Trois Hussards et dans Se
mailles. Le succès de M. Chevalier
dans ses dictions dramatiques fut
complet.
Le lustre de cette réunion artisti
que était, rehaussé par la présence de
M. Buchard, adjoint, qui présidait,
entouré des champions de France
1923 et 1924, Docteur Buchard et Géo
Buchard, ce dernier champion d’Eu
rope de sabre dont nous saluâmes en
personne le triomphe à Vichy en août
dernier. Autour des membres du Bu
reau de l’Amicale Massillon, nous
avons noté la présence de MM. Cau
vin et Paumier, de l’Amicale Clovis,
Leprévost et Beaudouin de FU. A.
de la Pédale de Sanvic, M. Hanin,
Mirebeau, directeurs d’école, Dumont,
capitaine des pompiers, Radet, chro
nométreur, Pupin, LIieblot, Dufils,
de FU. F. N. N., Ducroq, Boob du
Cercle d’Escrime, Flambart, président
de l’Epée havraise, Chenay, Le Bour-
vellec, Lavaud, Bresse, etc. Mlle La
rocque, pianiste, ajouta la grâce, de
son talent, à un programme varié et
d’une haute tenue.
—»o«
Amicale des Acacias
L’Amicale des Anciens Elèves des
Acacias organisait, à la Salle Franklin,
en ce Mardi-Gras 1928, un grand bal
paré et travesti. Nous ne dirons rien
d’exagéré en soulignant tout le succès
que ce bal remporta. Les honneurs
étaient faits par MM. Robert Fermey,
le président ; Maurice Cotterel et Ed.
Dupré, les vice-présidents ; Kelner,
le trésorier, et Dottelondei, le tréso
rier-adjoint, accompagnés de leurs
administrateurs.
Ce fut une charmante fête, animée
tout au long de la soirée et... de la
nuit, par l’orchestre Apollo, qui dirige
si remarquablement M . Fornallaz, et
qui fut agrémentée de diverses attrac
tions du meilleur goût.
Ce bal dura fort avant dans la nuit
et eut l’honneur de recevoir de nom
breux travestis, et notamment un cor
tège qui, vers 23 heures, fit une sensa
tionnelle entrée. Le Duc de Montmo
rency et son escorte venant inaugurer
officiellement l’escalier roulant.
Succès sur toute la ligne qui mar
que bien l’activité de cette Amicale',
dont nous n’avons plus à vanter les
hauts faits.
Ajoutons qu’un concours de traves
tis eut lieu au cours de cette soirée.
Il fut très goûté et les concurrents
fort applaudis.
» O ((
Société Frédéric-Bellanger
. Cette, société a pris l’habitude d’or
ganiser chaque année de jolies mani
festations. Elle compte bien persévére r
dans cette heureuse voie et Fa bien
prouvé encore lie 4 mars, pour le
grand plaisir des nombreuses person
nes venues au Casino Marie-Christine.
Nous ne pouvons nous en étonner, les
dirigeants du groupement étant MM.
Beurrier, président ; Saraben et Ar-
naudtizon, vice-présidents ; Catherine,
secrétaire général ; R. Lavaud, tréso-
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