Titre : Le Miroir des sports : publication hebdomadaire illustrée
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1927-10-04
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb38728672j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 04 octobre 1927 04 octobre 1927
Description : 1927/10/04 (N394,A17). 1927/10/04 (N394,A17).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k97971772
Source : INSEP (Institut National du Sport de l'Expertise et de la Performance), 2013-54014
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/09/2017
258 LE MIROIR DES SPORTS ♦
NOBLESSE OBLIGE : LES MOUSQUETAIRES AYANT GAGNÉ LA COUPE DAVIS,
NOS ÉQUIPES DE RÉSERVE SE RENDENT, L'UNE EN ESPAGNE, L'AUTRE EN ITALIE,
POUR Y REMPORTER AISÉMENT DES VICTOIRES EN MATCH INTERNATIONAL
juanico et Moralès manquaient à l'Espagne, de Morpurgo et Gaslini à l'Italie.
PENDANT que nos quatre mousquetaires
faisaient merveille en Amérique et
que René Lacoste, Alligator, — comme
l'écrit M. Lucien Dubech, qui est
enchanté de lui adjoindre ce « cognomen fi, —
jetait définitivement à bas de son piédestal
le grand Tilden. nos joueurs de second plan
ne chômaient pas et achevaient la série des
matches internationaux annuels contre l'Es-
pagne et rItaiie d'une façon fort brillante.
Ces deux rencontres, qui- comportent
huit matches de simple et quatre de dou-
ble, ont été remportées par nos équipes à
Oviedo et à la villa d'Esté, par 9 à 3 et 12
à 0, marge considéra bte qui n'avait pas
encore été atteinte au cours des années
précédentes. La Fédération espagnole avait
désigné Flaquer, Tejada. Olano, Maïer et
Tarruella pour faire face à Couitéas de
Faucamberge. Samnzeuilh, Gouttenoire, Aron
et Ro(lel ; et la Commission de sélection
française, craignant la participation de Mor-
purgo, qui s'était montré si redoutable à
Rome contre Cochet et Lacoste, avait envoyé
une équipe sensiblement meilleure à la villa
d'Este, pour lutter contre les Italiens. Cette
équipe était composée de la manière sui-
vante: Landry, Boussus, Gentien, Géraud
et Danet.
^
L'équipe espagnole, malgré la présence de
Flaquer. le champion catalan, qui, depuis
le départ des Alonso et la maladie du comte
de Gomar, reste toujours le meilleur joueur
de la péninsule, aurait pu être plus homogène
et plus solide, si Morales, Sindreu et Jua-
1 1 1 COCO " GENTIEN
JEAN SAMAZEUILH
CHRISTIAN BOUSSUS
PIERRE LANDRY
mco avaient pu effectuer le déplacement.
Du côté français, au dernier moment,
Couitéas de Fauearnberge. retenu par la
maladie, dut rester à Saint-Gaudens, et
Gouttenoire, muni d'un passeport tunisien,
qui mit fort en colère le commissaire de la
gare d'Irun, faillit rester à la frontière...
mais il arriva heureusement in extremis, au
moment où Je capitaine de l'équipe fran-
çaise, Raymond Rôdel, s'abandonnait au
désespoir. Couitéas faisant défaut, Sama-
zeuilh passa no 1 et Rodel. qui était seule-
ment remplaçant, dut prendre part aux
rencontres à la quatrième place.
Il n'y a pas grand'chose à dire sur les
victoires très nettes d'Aron et de Rôdel
sur Maïer et Olano ; les deux joueurs de
Barcelone ont un style excellent, mais ils ne
sont pas de taille à inquiéter Rôdel et sur-
tout Aron, véritable machine à renvoyer la
balle et caïman de la pire espèce, qui vient
d'accomplir un exploit peu banal, en battant
successivement, à Deauville, les deux fina-
listes européens de la Coupe Davis. Petersen
et Worms. Samazeuilh et Gouttenoire firent,
tous les deux, une excellente partie contre
Tejada, le champion de Saint-Sébastien,
qu'ils dominèrent au bout de quatre man-
ches, annihilant, par des tactiques entière-
ment différentes, mais également efficaces,
le drive meurtrier du joueur espagnol.
Contre Flaquer, Gouttenoire et Samazeuilh
échouèrent l'un et l'autre; Gouttenoire eut
le, tort, je crois, de chercher à le battre en
lui donnant trop beau jeu. Il força la cadence
par des balles brillantes, mais trop franches.
Il est vrai que Flaquer, pendant les trois
manches de son match contre Gouttenoire,
joua avec une aisance remarquable, en
déployant toute la gamme de sa manière
élégante et variée; quant à Samazeuilh,
après un début d'excellent augure, il per-
dit, parce que ses nerfs le lâchèrent au bon
moment, alors qu'il avait le second set en
main, et parce qu'il a passé l'âge de faire
des progrès, comme le dit M. Dubech. En
double, Aron et Gouttenoire — association
hétérogène, s'il en fut — gagnèrent leurs
deux matches contre Tarruella-Tejada et
Maïer-Flaquer, tandis que Rôdel et Sama-
zeuilh perdaient contre Tarruella-Tejada,
en quatre manches, après un match disputé
avec opiniâtreté de part et d'autre et tout
à l'avantage des Espagnols.
O O
Je disais tout à l'heure que la Commis-
sion de sélection avait envoyé à la villa
d'Esté la meilleure équipe de réserve qu'elle
put former ; on avait d'abord dit que de
Morpurgo et Gaslini seraient les chefs da
file de l'équipe italienne ; mais, quelques
jours avant le match, de Morpurgo et Gaslini
furent remplacés par le comte Balbi et
Sabbadini. De Morpurgo voulait-il profiter
encore du crédit que lui valaient ses exhibi-
tions de Rome, qui peuvent sembler plus
valeureuses àprès les performances de nos
mousquetaires en Amérique? Je crois, cepen-
dant, qu'il est de taille à battre Boussus
et Landry, mais il estima peut-être que ces
deux hommes n'étaient pas des adversaires
à sa taille... Quant à Gaslini, qui est
considéré comme le deuxième joueur italien,
il est peu probable qu'il aurait gagné un
simple, car il fut battu tout dernièrement
par Géraud, le champion toulousain, aux
Jeux universitaires de Rome.
L'absence de Morpurgo et de Gaslini
devait donc permettre à l'équipe française
d'affirmer une supériorité écrasante sur
l'équipe italienne, Sabbadini et le comte
Balbi. qui ont cependant un jeu solide et
complet, étant déjà des vétérans qui ren-
dent une douzaine d'années à des jeunes
comme Boussus et Gentien. Quant à Bonzi,
d'Avalos et de Minerbi, ils ne pouvaient
avoir aucune prétention contre Boussus et
Géraud, qui n ont cessé de faire des progrès
depuis trois mois et gui étaient arrivés à
la villa d'Esté aguerris par de nombreux
tournois. En double, enfin, Landry-Boussus
et Danet-Gentien sont les meilleures équipes
françaises, après celles de nos quatre pre-
mières étoiles, et les Italiens avaient, là
encore, une tâche trop difficile pour leurs
forces. Ce match France-Italie revêtit donc,
dès la première journée, l'allure d'une pro-
menade agréable pour nos représentants,
qui mirent les sept premières rencontres a
leur actif ; Landry, Boussus et Géraud
gagnèrent leurs siniples contre Balbi, Bonzi
et d'Avalos, sans perdre une manche, et,
seul, Gentien dut aller à la limite des cinq
sets contre l'adroit et spirituel Sabbadini.
Le champion italien mit Gentien en diffi-
cultés, à maintes reprises, par ses revers
longs et rapides, déclenchés d'un brusque
mouvement du poignet, et ses smashes bien
appuyés dans le fond du court ; au cin-
quième set, cependant, Gentien, particu-
lièrement accrocheur et tenace, acneva la
déroute du champion de Milan en le fai-
sant courir dans tous les sens jusqu'à épui-
sement complet.
Le second jour, la promenade continua,
et, successivement, Boussus, Gentien et
Landry dominèrent d'Avalos, Balbi et Sab-
badini, en ne laissant que deux sets en
partage à leurs adversaires. Il en fut de
même en double, et, finalement, les Italiens
arrivaient à la fin du deuxième jour sans
avoir pu marquer un seul point ! Il est pro-
bable que leurs journaux n'ont pas dfl
donner beaucoup de détails sur le match
France-Italie de 1927.
En résumé, nos deux dernières victoires
internationales confirment ce que je disais
ici en 1926 et au mois d'août dernier : la
Fédération Française de Tennis possède
maintenant plusieurs équipes de joueurs de
première série, très allants et entraînés,
dont les progrès sont constants et qui ne
manquent pas d'affirmer chaque fois une
supériorité très nette sur toutes les équipes
étrangères. La vitalité de la première série
française est actuellement un spectacle très
réconfortant pour notre amour-propre. Si
nos mousquetaires partaient pour un long
voyage vers les antipodes et l'Afrique du
Sud, comme on l'a dit, quelle serait la valeur,
au point de vue international, de notre meil-
leure équipe n° 1 bis, appelée à prendre la
succession de nos quatre hommes de tête ?
Evidemment, l'Australie et l'Amérique
reprendraient leur supériorité de ces der-
nières années, mais avec Landry, Gentien,
Aron, Couitéas, Georges et des jeunes
comme Boussus. Barrelet de Rieou, Géraud,
nous supporterions v ictorieusement les
assauts des équipes européennes. Il y a
une marge encore entre Brugnon et le pre-
mier joueur de notre seconde équipe, surtout
parce que Landry et Gentien ne possèdent
pas le brio de « Toto » au filet, mais les
espoirs qui les suivent, tout en étant moins
expérimentés, doivent combler, dans l'ave-
nir, cette distance, parce qu'ils sont armés
physiquement et moralement pour y par-
venir.
JEAN SAMAZF.VTTI.H.
ADRIEN ARON
GEORGES GOUTTENOIRE
NOBLESSE OBLIGE : LES MOUSQUETAIRES AYANT GAGNÉ LA COUPE DAVIS,
NOS ÉQUIPES DE RÉSERVE SE RENDENT, L'UNE EN ESPAGNE, L'AUTRE EN ITALIE,
POUR Y REMPORTER AISÉMENT DES VICTOIRES EN MATCH INTERNATIONAL
juanico et Moralès manquaient à l'Espagne, de Morpurgo et Gaslini à l'Italie.
PENDANT que nos quatre mousquetaires
faisaient merveille en Amérique et
que René Lacoste, Alligator, — comme
l'écrit M. Lucien Dubech, qui est
enchanté de lui adjoindre ce « cognomen fi, —
jetait définitivement à bas de son piédestal
le grand Tilden. nos joueurs de second plan
ne chômaient pas et achevaient la série des
matches internationaux annuels contre l'Es-
pagne et rItaiie d'une façon fort brillante.
Ces deux rencontres, qui- comportent
huit matches de simple et quatre de dou-
ble, ont été remportées par nos équipes à
Oviedo et à la villa d'Esté, par 9 à 3 et 12
à 0, marge considéra bte qui n'avait pas
encore été atteinte au cours des années
précédentes. La Fédération espagnole avait
désigné Flaquer, Tejada. Olano, Maïer et
Tarruella pour faire face à Couitéas de
Faucamberge. Samnzeuilh, Gouttenoire, Aron
et Ro(lel ; et la Commission de sélection
française, craignant la participation de Mor-
purgo, qui s'était montré si redoutable à
Rome contre Cochet et Lacoste, avait envoyé
une équipe sensiblement meilleure à la villa
d'Este, pour lutter contre les Italiens. Cette
équipe était composée de la manière sui-
vante: Landry, Boussus, Gentien, Géraud
et Danet.
^
L'équipe espagnole, malgré la présence de
Flaquer. le champion catalan, qui, depuis
le départ des Alonso et la maladie du comte
de Gomar, reste toujours le meilleur joueur
de la péninsule, aurait pu être plus homogène
et plus solide, si Morales, Sindreu et Jua-
1 1 1 COCO " GENTIEN
JEAN SAMAZEUILH
CHRISTIAN BOUSSUS
PIERRE LANDRY
mco avaient pu effectuer le déplacement.
Du côté français, au dernier moment,
Couitéas de Fauearnberge. retenu par la
maladie, dut rester à Saint-Gaudens, et
Gouttenoire, muni d'un passeport tunisien,
qui mit fort en colère le commissaire de la
gare d'Irun, faillit rester à la frontière...
mais il arriva heureusement in extremis, au
moment où Je capitaine de l'équipe fran-
çaise, Raymond Rôdel, s'abandonnait au
désespoir. Couitéas faisant défaut, Sama-
zeuilh passa no 1 et Rodel. qui était seule-
ment remplaçant, dut prendre part aux
rencontres à la quatrième place.
Il n'y a pas grand'chose à dire sur les
victoires très nettes d'Aron et de Rôdel
sur Maïer et Olano ; les deux joueurs de
Barcelone ont un style excellent, mais ils ne
sont pas de taille à inquiéter Rôdel et sur-
tout Aron, véritable machine à renvoyer la
balle et caïman de la pire espèce, qui vient
d'accomplir un exploit peu banal, en battant
successivement, à Deauville, les deux fina-
listes européens de la Coupe Davis. Petersen
et Worms. Samazeuilh et Gouttenoire firent,
tous les deux, une excellente partie contre
Tejada, le champion de Saint-Sébastien,
qu'ils dominèrent au bout de quatre man-
ches, annihilant, par des tactiques entière-
ment différentes, mais également efficaces,
le drive meurtrier du joueur espagnol.
Contre Flaquer, Gouttenoire et Samazeuilh
échouèrent l'un et l'autre; Gouttenoire eut
le, tort, je crois, de chercher à le battre en
lui donnant trop beau jeu. Il força la cadence
par des balles brillantes, mais trop franches.
Il est vrai que Flaquer, pendant les trois
manches de son match contre Gouttenoire,
joua avec une aisance remarquable, en
déployant toute la gamme de sa manière
élégante et variée; quant à Samazeuilh,
après un début d'excellent augure, il per-
dit, parce que ses nerfs le lâchèrent au bon
moment, alors qu'il avait le second set en
main, et parce qu'il a passé l'âge de faire
des progrès, comme le dit M. Dubech. En
double, Aron et Gouttenoire — association
hétérogène, s'il en fut — gagnèrent leurs
deux matches contre Tarruella-Tejada et
Maïer-Flaquer, tandis que Rôdel et Sama-
zeuilh perdaient contre Tarruella-Tejada,
en quatre manches, après un match disputé
avec opiniâtreté de part et d'autre et tout
à l'avantage des Espagnols.
O O
Je disais tout à l'heure que la Commis-
sion de sélection avait envoyé à la villa
d'Esté la meilleure équipe de réserve qu'elle
put former ; on avait d'abord dit que de
Morpurgo et Gaslini seraient les chefs da
file de l'équipe italienne ; mais, quelques
jours avant le match, de Morpurgo et Gaslini
furent remplacés par le comte Balbi et
Sabbadini. De Morpurgo voulait-il profiter
encore du crédit que lui valaient ses exhibi-
tions de Rome, qui peuvent sembler plus
valeureuses àprès les performances de nos
mousquetaires en Amérique? Je crois, cepen-
dant, qu'il est de taille à battre Boussus
et Landry, mais il estima peut-être que ces
deux hommes n'étaient pas des adversaires
à sa taille... Quant à Gaslini, qui est
considéré comme le deuxième joueur italien,
il est peu probable qu'il aurait gagné un
simple, car il fut battu tout dernièrement
par Géraud, le champion toulousain, aux
Jeux universitaires de Rome.
L'absence de Morpurgo et de Gaslini
devait donc permettre à l'équipe française
d'affirmer une supériorité écrasante sur
l'équipe italienne, Sabbadini et le comte
Balbi. qui ont cependant un jeu solide et
complet, étant déjà des vétérans qui ren-
dent une douzaine d'années à des jeunes
comme Boussus et Gentien. Quant à Bonzi,
d'Avalos et de Minerbi, ils ne pouvaient
avoir aucune prétention contre Boussus et
Géraud, qui n ont cessé de faire des progrès
depuis trois mois et gui étaient arrivés à
la villa d'Esté aguerris par de nombreux
tournois. En double, enfin, Landry-Boussus
et Danet-Gentien sont les meilleures équipes
françaises, après celles de nos quatre pre-
mières étoiles, et les Italiens avaient, là
encore, une tâche trop difficile pour leurs
forces. Ce match France-Italie revêtit donc,
dès la première journée, l'allure d'une pro-
menade agréable pour nos représentants,
qui mirent les sept premières rencontres a
leur actif ; Landry, Boussus et Géraud
gagnèrent leurs siniples contre Balbi, Bonzi
et d'Avalos, sans perdre une manche, et,
seul, Gentien dut aller à la limite des cinq
sets contre l'adroit et spirituel Sabbadini.
Le champion italien mit Gentien en diffi-
cultés, à maintes reprises, par ses revers
longs et rapides, déclenchés d'un brusque
mouvement du poignet, et ses smashes bien
appuyés dans le fond du court ; au cin-
quième set, cependant, Gentien, particu-
lièrement accrocheur et tenace, acneva la
déroute du champion de Milan en le fai-
sant courir dans tous les sens jusqu'à épui-
sement complet.
Le second jour, la promenade continua,
et, successivement, Boussus, Gentien et
Landry dominèrent d'Avalos, Balbi et Sab-
badini, en ne laissant que deux sets en
partage à leurs adversaires. Il en fut de
même en double, et, finalement, les Italiens
arrivaient à la fin du deuxième jour sans
avoir pu marquer un seul point ! Il est pro-
bable que leurs journaux n'ont pas dfl
donner beaucoup de détails sur le match
France-Italie de 1927.
En résumé, nos deux dernières victoires
internationales confirment ce que je disais
ici en 1926 et au mois d'août dernier : la
Fédération Française de Tennis possède
maintenant plusieurs équipes de joueurs de
première série, très allants et entraînés,
dont les progrès sont constants et qui ne
manquent pas d'affirmer chaque fois une
supériorité très nette sur toutes les équipes
étrangères. La vitalité de la première série
française est actuellement un spectacle très
réconfortant pour notre amour-propre. Si
nos mousquetaires partaient pour un long
voyage vers les antipodes et l'Afrique du
Sud, comme on l'a dit, quelle serait la valeur,
au point de vue international, de notre meil-
leure équipe n° 1 bis, appelée à prendre la
succession de nos quatre hommes de tête ?
Evidemment, l'Australie et l'Amérique
reprendraient leur supériorité de ces der-
nières années, mais avec Landry, Gentien,
Aron, Couitéas, Georges et des jeunes
comme Boussus. Barrelet de Rieou, Géraud,
nous supporterions v ictorieusement les
assauts des équipes européennes. Il y a
une marge encore entre Brugnon et le pre-
mier joueur de notre seconde équipe, surtout
parce que Landry et Gentien ne possèdent
pas le brio de « Toto » au filet, mais les
espoirs qui les suivent, tout en étant moins
expérimentés, doivent combler, dans l'ave-
nir, cette distance, parce qu'ils sont armés
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venir.
JEAN SAMAZF.VTTI.H.
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