Titre : Le Fraterniste : organe de l'Institut général psychosique : revue générale de psychosie / dir. Jean Béziat
Auteur : Institut général psychosique (Aubervilliers, Seine-Saint-Denis). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Douai)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Arras)
Date d'édition : 1911-02-09
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32778440k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 09 février 1911 09 février 1911
Description : 1911/02/09 (N11). 1911/02/09 (N11).
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Nord-Pas-de-Calais
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k976440s
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-15323
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/01/2015
9 Février 1911
JOURNAL DE DÉFENSE IMMATÉRIALISTE
y LE NS
NUMÉRO
MÉDIANIMIQUES
Paul PILLAULT, Administrateur ©0® M ïiVÎJ GrMM E>JWÎ Ulÿ I»!** YAAJHOfiS 1OOO Jean BÉZIAT.ÇDirectenr-Gérant
**©{ ÉTUDES SCIENTIFIQUES, POLITIQUES. ÉCONOMIQUES & SOCIALES — PSYCHOLOGIE ]©*-
Irénée ROUMIEUX
Directeur-Administratif
ABONNEMENTS
UN AN .
6 Fr.
pour
la Franoe et les Colonies
6 MOIS .
•J Fr.
DIRECTION & ADMINISTRATION ;
4, Avenue Saint-Joseph - Faubourg de Valenciennes
——5+ DOUAI (Nord) «K-—
ABONNEMENTS
pour
l’Etranger
UN AN.
6 MOIS.
S Fr.
4 Fr.
PARAISSANT,; î
LE JEUDI
PSYCHOSIE
SG L'GSVCATION. TOUJOURS SB L'EBUSâTIOX
>3*—
Toute amélioration n'est réalisable que si elle parvient
à être adéquate à un degré correspondant d'évolution.
Tous les êtres de la Nature poursui
vent donc à des allures variables
l’Eternelle Voie de Bien. On est ir
résistiblement entraîné vers elle par
la Volonté Générale Cosmique, mais
on ne s’y maintient, on ne s’y compor
te normalement, qu’au prix des plus
grandes difficultés, de prodiges d’a
dresse et d’équilibre. C’est un tâtonne
ment continuel, une perpétuelle fluc
tuation. Faut-il, ne faut-il pas ? Ceci
est-il bien ? Cela est-il mal ? Et les
questions d’appréciation, toutes tn
rapport direct avec le degré d’évolu
tion de l’être qui médite ainsi, entrent
alors en jeu, faisant trouver normal
aux uns (les moins évolués, les moins
avancés dans la voie déchaotisante du
Bien) ce qui est jugé atroce et inqua
lifiable par les autres (les plus avan
cés).
Il y a là, partout, saturant lie régi
me de l’Universel, et par conséquent,
nous tenant, un Squelette Causal :
Force de l’Ensemble des choses, qui
nous entraîne sans cesse, bon gre mal
gré, vers un Mieux toujours grandis
sant et inaccessible. Et ce sentier spi
rituel qu’il nous faut suivre et qui,
petit à petit, nous achemine de l’Etoile
de souffrances que nous peuplons,
vers l’Etoile d’Amour que deviendra
un jour, sous nos efforts, notre planè
te, est raboteux, tout parsemé d’é
cueils, d’obstacles.
C’est donc en nous faufilant à tra
vers toutes ces embûches, que nous
gagnons le large, le mieux... Mais,
puisque la route est couverte d’obsta
cles, elle est, par ce fait même, modi
fiable, susceptible di’ aplanissement,
de rectification.
Or, n’y va-t-il pas de l’indolence et
de l’apathie humaines, si cette route
demeure aussi longtemps tortueuse ?
En s’en rapportant presque toujours
aux SI et aux PEUT-ETRE, l’huma
nité nui pourtant est si infatuée de ses
moyens et de ses pouvoirs, fait preu
ve d’une profonde cécité, fort blâma
ble. Elle attend presque tout du Dieu-
Hasard du Dieu-Chance, semblant
oublier que tout sans exception ayant
sa cause et sa raison, ces chances et
ces hasards desquels on espère tant,
répondent eux aussi d’une Cause,
d’un Vouloir. Il est possiblè que cet
te Cause soit occulte, inconnue et
qu’elle nous échappe,mais puisque nous
en constatons lies résultats et les effets,
n’oublions pais que le motif détermi
nant de ces dits effets, mérite d’être
recherché, découvert, et mis ainsi à
notre service. Tout gagne beaucoup
à être domestiqué, rendu plus docile
à nos exigences, y compris même,par
conséquent, les intentions.
A tout instant, dans oes grappes
humaines que l’on appelle familles,
on entend dire : Ah ! SI j'avais su ;
ah ! SI j’avais pu penser cela ! ah !
SI on me l’avait dit; S’IL n’avait
pas oublié ; S’IL avait fait ci ; S IL
avait fait là. Le dicton populaire qui
prétend qu’avec des SI on pourrait
mettre Parta dans une bouteille,
n’est pas menteur.
Pendant que cette expression
a trait au temps passé, une autre, non
moins caractéristique de la faiblesse
humaine, se rapporte aux choses de
l’avenir : PEUT-ETRE réussirai-je;
PEUT-ETRE qu’en faisant ceci ;
iinjwi iPEUT-ETRE qu’en faisant cela. Et
toujours, à une question que l’on se
pose sur les évènements futurs, on ne
peut répondre, pour être raisonnable,
que par un pauvre PEUT-ETRE.
Qu’est-ce à dire ? Que notre puissan
ce est chose fort limitée, notre volonté
chose bien fragile. Dans tous les pro
jets que l’on poursuit, pour toutes les
ambitions qui nous tenaillent, pour
toutes les situations que nous briguons
ou les honneurs que nous sollicitons,
le facteur le plus important de la réus
site, celui qui constamment empdt
notre âme, le seul avec qui familière
ment nous puissions parler, c’est ce
désir accompagné de cet espoir qui
nous répond toujours invariablement:
QUI SAIT ? PEUT-ETRE ? Et !
c’est ainsi que, malgré l’ardeur qu’il
déploie, le travail qu’il fournit, les dé
marches réitérés qu’il tente, l’humain
attend toujourd le dernier mot,
la conclusion du bonhomme ha
sard, qu’il dénomme chance, s’il lui
est favorable, infortune s’il n’a point
voulu lui sourire.
Et ce sont ainsi des influences qui
lui échappent et qui pourtant le maî
trisent puisque le ballotant, sans qu’il i
s’en doute, à leur gré, qui décident en
dernier ressort de sa ligne de vie. Ce
sont ces causes incoercibles qui se mê
lent à tous les instants de notre exis
tence, qui continuellement nous tien
nent, nous guident et dont nous som
mes les jouets, présidant à tous nos
bonheurs, à toutes nos défaites, que
nous dénommons : Causes psychiques
occultes, causes psychosiques ou plus
simplement psychoses.. Et dès lors,
véritable sorcellerie appliquée et rai
sonnée, pourquoi ne pas s’efforcer cre
désenténébrer le plus possible ces in
fluences psychiques de l’Espace ou
Psychoses, pour les connaître, les
comprendre, se rendre compte de leurs
exigences et faire un si bon ménage
avec elles que nous y trouverons-profit?
Elles peuvent tant ! Notre mot de ral
liement à nous, psychosistes, devient
donc : de hasard, de chances, de cir
constances, de coïncidences, point :
des causes déterminantes, des forces
psychosiques, rien d’autre...
N’ignorant plus cela et surtout
n’ayant garde de l’oublier, sachant
que tout ce qui nous arrive d’agréable
ou de pénible ne résulte, en fin de
compte, que de courants psychosiques
conscients préposés au respect des
lois de Nature desquelles nous n’avons
pas le pouvoir de sortir, nous pourrons
arriver plus vite à applanir les diffi
cultés de la vie, à nous glisser le plus
possible vers la réussite, à marcher
d’un pas plus rapide et plus assuré
dans le sentier de Bien... ,
Nous ne pouvons pour le moment
que traiter des généralités. Nous som
mes en effet en Psychosie Générale,
mais nous aurons l’occasion plus tard,
en Psychosie Appliquée, de montrer
toute l’importance pratique de notre
doctrine, qui satisfait et qui console.
Deux petits exemples, pris au milieu
de beaucoup d’autres, pourront néan
moins nous servir à appuyer d’ores et
déjà ce que nous avançons.
Constamment, s’ébattent, s’agitent,
circulent, écoutent dans l’espace am
biant, autour de nous, des courants
intelligents, car tout est Vie et Mouve
ment. Tout n’est que vibrations, vie,
déterminantes, et oes déterminantes,
saturantes de l’ambianoe ne peuvent
agir, influencer, que sous certaines
oonditijons ou ljois qui constitueni,
comme nous le disions au début,
le squelette, le gabarit de l’Uni
versel. Et flattons-nous par exemple
dt’être capables d’obtenir une certaine
chose ; prévalons-nous de quelque
précieux appui ; vantons-nous de sa
voir et de pouvoir arriver aux fins de
ce que nous cherchons ou convoitons :
neuf fois sur dix, noue échonaron-
là où nous eussions pu réussir avec
un peu plus de modération. Un désir
secrètement contenu se réalise, pen
dant que trop ouvertement livré aux
oreilles de la Psychose Universelle qui
nous épie, il risque d’échouer. Des
coïncidences fâcheuses, des circonstan
ces imprévues sont déterminées, agen
cées, par les intentions fluidiques ja
louses dont l’espace est tout parsemé,
et nous concluons, en -ignorants que
nous sommes : pas de chance !...
Mais toute malchance procède d’une
cause, d’un motif, d’une déterminante.
La voici donc brièvement expliquée.
Que l’on fasse la remarque de ce que
nous avançons et on ne tardera pas à
être édifié.
De même si, dans un ménage, la
chicane, la dispute se lèvent: misère
si l’un des deux conjoints ne sait y
résister. Les influences psychiques si
dérales, dont nous ne sommes et ne
pouvons être que l’exact reflet, puis
que nous auissi du Grand Tout, s’en
donnent alors à cœur joie parce que
peut être taquines, jalouses, d’évolu
tion inférieure... Et la chicane va son
train, s’exalte, s’exaspère et aboutit
au résultat qu’escompte la mauvaise
psychose : c’est-à-dire la désagréga
tion du ménage, et, finalement la pei
ne, la douleur. ,
Pensons toujours à ces observations
et nous deviendrons alors plus calmes,
plus patients. Nous glisserons plus
aisément sous les morsures spirituel
les du bain géant psychosique dans
lequel nous plongeons et dès lors,
aux malsaines pesées, aux poussées de
mauvaise allure, feront place des dé
terminations plus saines, plus pures
plus, réconfortantes, plus susceptibles
de vaincre l’erreur, en nous amenant
à pas de géants vers la rive fleurie
qui nous appelle...
Nous ne sommes que des jouets, ne
l’oublions pas. Les si et les peut-être,
nous dominent. A nous de devenir de
moins en moins jouets en captant les
causes ou en nous familiarisant avec
elles.
Pourquoi donc parler de hasard ?
Tout s’explique. Des développements
particuliers importants seront fournis
plus tard sur ce sujet, à cette même
place. Les preuves, les faits, les anec
dotes pour appuyer notre opinion, ne
nous manqueront pas.
Et tout ceci nous permet de démon
trer que la Ligne du Bien peut par
faitement être redressée, rendue plus
directe et moins longue à parcourir.
Dans un prochain numéro, nous al
lons étudier le fonctionnement inté
gral dans tout l'Universel de la loi des
affinités, véritab'e cheville ouvrière
de la philosophie que nous apportons.
Il n’y a vraiment que l’étude des cau
ses pour nous garer des erreurs et aller
plus vite vers le succès, vers le bon
heur... On s’en rendra aisément comp
te, un jour prochain, espérons-le du
moins.
Dans ce but, travaillons, cherchons
sans cesse, faisons de l’éducation noire
premier et plus impérieux besoin.
C’est elle et elle seule qui a pour fruit
une évolution plus rapide et par con
séquent, plus bienfaisante. La sanc
tion, au contraire, toujours accidentel
le et barbare, n’aboutit à rien, parce
qu’elle frappe des coupables qui, n’é
tant précisément coupables que par
manque d’éducation et défaut consé
cutif d’évolution, ne comprennent pas
toute la portée de la punition, en sont
marris, ne l’acceptant pas en leur es
prit et n’en tirant aucun profit. A plus
forte raison, cette sanction glisse-t-
elle et ne fait-elle aucun exemple, vis
à vis de ceux qui, insuffisamment évo
lués, non seulement ne comprennent,
mais même n’admettent pas que l’on
ait le droit de les sanctionner. C’est
donc toujours en état de révolte qu’ils
subissent le châtiment et jamais ils ne
l’acceptent comme une dette, qu’ils
c>iu à payer ou cela est si rare que
l’exception confirme l'a règle.
Alors pourquoi continuer a punir ?
Depuis notre âge de raison, nous od-
servons que, malgré la guillotine, les as
sassinats ne diminuent pas et et que,
malgré la prison, les vols deviennent
plus nombreux...
Si l’on appelle cela aboutir à un
résultat, on n’est pas difficile ! On
crée des douleurs, on fait couler des
larmes dans la famille des condamnés,
voilà tout ce que l’on obtient.On châ
tie donc des innocents, ont fait horri
blement souffrir ceux qui devraient
être consolés 1 II suffit d’aller au pa
lais pour juger de toute la misère mo
rale qui s’étale de par le monde et
pour sentir toute la pitié monter à nos
cœurs. C’est là surtout, où il y a à
faire. Que de mal inspirés qu’on nom
me des coupables, dont on fait des
parias, des méchants malgré eux, de
dangereux malfaiteurs futurs, car il
faut manger coûte que coûte et qui,
par plus de clémence, résultant d’une
plus juste compréhension des lois mé
taphysiques qui régissent le monde et
que nous analyserons, eussent pu être
ramenés sur la bonne voie pour le plus
grand bonheur de la société tout en
tière.
Et en tout et pour tout, l’éducation
seule est maîtresse. Voyez ce qui se
passe lorsqu’il s’agit d’appliquer une
réforme sociale importante. Bien que
de nature à implanter plus de bon
heur dans les masses, cette réforme
restant dans son application et son
fonctionnement, inséparable du degré
général actuel d’évolution, elle ne
pourra rendre les services qu’on en
attend. C’est ce qui a fait dire, que
tout ne peut venir qu’en son temps.
Que le Socialisme, à la réalisation
duquel forcément on aboutira, puis
qu’il dit : Tous pour Un, Un pour
Tous, veuille aller trop vite et instau
rer dès demain, avec une société com
me celle que nous avons, la socialisa
tion de tous les moyens de production.
Que se passera-t-il ? Il y a trop d’or
gueil, d’infatuation, de prétention,
d’égoïsme, de lucre et de séparativité
pour attendre un résultat fécond de la
mesure prise. Chacun a, dans son for
intérieur, la prétention de se croire
davantage qu’un autre. Moi par ci,
moi par là, moi, toujours MOI. Seu
le,la philosophie spiritualiste ou mieux
la philosophie psychosique, en nous
prouvant, qu’étant tous des effets
semblables, nous avons une cause
identique, et sommes vraiment des
frères, nous acheminera vers une cen-
ception plus exacte de nos devoirs
les uns envers les autres. La morale
fraterniste qui en sortira sera le com
plément évolutif de la mesure poli
tique.
Mais changer un système politique
ou économique, alors que seulement
quelques-uns en entrevoient toute la
beauté et ce pendant que la grande
masse insuffisamment évoluée,n’ayant
pas encore parcouru un chemin suffi
sant et toute chargée d’égoïsme ne
comprend pas encore tous ses devoirs
envers les autres, reste chose irréali
sable ou en tous cas non profitable et
plutôt désastreuse.
Il faut donc avant toute autre chose,
modifier les, sentiments de basse cupi
dité et de vil orgueil, changer le con
cept des foules avant de vouloir les
faire profiter d’une réforme. Et c’est
pourquoi Socialisme et Fraternisme
devront toujours se tenir par la main.
Le Socialisme est un système poli
tique ;
le Fraternisme, une morale philoso
phique. A eux deux, ils peuvent beau
coup.
Que demain,tout soit socialisé : que
des chefs de chantiers, élus par les ou
vriers, remplacent les patrons et il est
à prévoir que les chefs, jalousés, en
viés, alors même qu ils ne gagneraient
p is davantage que les ouvriers, crée
ront des foyers de discorde, d’intolé
rables dissensions et qu’il faudra sé
vir. Ce n’est pas le moyen de faire
plus de bonheur. Réformons, oui !
nous en sommes, mais pour cela, préa
lablement éduquons, afin de rendre
profitable la réforme envisagée...
Eduquons, éduquons toujours. Vive
le Fraternisme !..
Institut Général Psychosique.
SUR LE VIF
fiUUAMo CURIE at la CURIE
L’élection d’un membre à VAcadé
mie des Sciences a fait quelque bruit.
M. Branly, inventeur de la télégraphie
sans fil et Madame Curie, la femme
de l’illustre chercheur qüi apporta te
radium, étaient en présence. Comme
Madame Curie est protestante, tes
journaux cléricaux protestèrent contre
sa candidature. Aussi l’ « Eclair »,
la « Libre Parole », le « Soleil » et
toutes les « Croix » crient-ils leur
triomphe de l’élection de l’illustre
Branly, professeur de l’Université ca
tholique.
Pour eux, c’est le succès de la Curie,
'Des catholiques contre l'hérésie.
Danie Curie, née dans l’apostasie,
Vous êtes sans savoir, on vous le crie.
*
* *
D’inventer ne suffit donc pas,
Si l’on n’est pas un catholique ?
Faudrait-il pas apostolique i
Curie se moque de tout ça...
Jean VALJEAN.
m£ûW~5îïïjür?
. Dans le village de Kœrcesbanya, comlat
d’Arad, en Hongrie, une jeune Roumaine,
Catherine Vaieanu, au service du juge sup
pléant de Kœrœsoanya, aurait la faculté
d attirer à elle des oujets de petite dimen
sion, tels que cailloux, morceaux de bois
ôu de chaman, « exactement, dit un té
moin, comme l’aimant attire les parcelles
d acier ou de fer ». Le juge supp.eant, as
siste de son greffier et de i institutrice laï
que, a observé la jeune servante au mo
ment où elle entrait dans la 'Cuisine.
Sitôt qu’elle eut poussé la porte, des
morceaux de bois ont commencé à tomber
autour d’elle, et, parmi ces morceaux, une
bûche que le juge avait marquée et placée
dans un coin.
Les deux magistrats constatèrent ensuite
que les objets paraissant attirés par la
jeune fille quittaient la terre suivant un
angle de 45 degrés à peu près pour venir
tomber auprès d’elle, ce qui prouve que
ces objets ne pouvaient pas avoir été lan
cés du dehors.
Comme on se perd en conjectures sur les
causes de ce phénomène inouï, on se pro
pose de transporter la possédée 4 Buda
pest, afin de ta soumettre 4 un examen
médical.
Le père de la malheureuse la croit pos
sédée du « drakcu », ou démon, et les po
pes o-nt plusieurs fois tenté, mais en vain
de l’exorciser. Les paysans de son village
natal racontent que sa mère ayant fait un
PEUPLES I
La Guerre est le plus
grand des fléaux.
Le Fraternisme, est
la seule raison d’ê
tre des humains.
Plus de guerres.
De l’Arbitrage.
Concurrence?
Nous sommes et nous
serons toujours 1 < s atimi-
r .items pas ion nés de la
Seitmre e! par conséquent
de la Médecine.
f loire à tous les cher
cheurs, à tous les travail
leurs !...
‘.pendant, pnunait-oa
nous dise en quoi nous
concurrençons un quel
conque docteur, lorsque
nous soulageons ou g éris*
soi 1 s — les attestations
absolument indiscutables
ne nous manquent pas —
des paralytiques, aveugles,
sourds-muets, cancéreux,
coxaigiques, ataxiques, etc.
Oui ! En quoi faisons-
nous tort à la médecine des
médicaments ? puisque la
médecine ne traite pas ces
cas ou ne se porte pas
garante de les guérir ni
même de les soulager bien
souvent.
Les colonnes soin ouver
tes. Nous attendons les
réponses. Ensuite, si on y
tient, nous publierons plus
de 50o attestations se rap-
poitant aux cas dont nous
parlons, mais avant nous
attendons que l’on parle...
faux serment dans un procès, c’est le châ
timent du ciel qui frappe ainsi la fille.
Les popes ont tenté d’exorciser cette jeu
ne roumaine, 'ils ont beau faire. Si cette
personne est douée d’une médiumnité, elle
l’exercera tant qu’elle durera. Ce qui serait
intéressant 4 savoir c'est si elle desire que
ces manifestations se prouuisent ou si ehes
se produisent à son insu. C’est précisément
ce qui est le moins connu du public : que
tout possesseur d’une médiumnité quelcon
que ne peut s’en servir quand bon lui sem
ble, mais bien quand les esprits qui l’as
sistent le jugent utile. Le possesseur d'une
médiumnité n’en est point le maître, celle-
ci ne pouvant être mise en action que sous
l’influence de l’Au-delà. Que les popes aient
de suite songé au démon, cela n’a rien de
surprenant ; pour eux, tout phénomène
de ce genre ne peut provenir que du dia
ble, ils ne peuvent comprendre que des es-
prits agissent ainsi pour appeler 1 attention
de 1 humanité et lui démontrer leur exis
tence.
On va soumettre cette jeune roumaine
à l’examen de la Faculté de Médecine. Que
pourront bien trouver les docteurs ? Est-ce
JOURNAL DE DÉFENSE IMMATÉRIALISTE
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Toute amélioration n'est réalisable que si elle parvient
à être adéquate à un degré correspondant d'évolution.
Tous les êtres de la Nature poursui
vent donc à des allures variables
l’Eternelle Voie de Bien. On est ir
résistiblement entraîné vers elle par
la Volonté Générale Cosmique, mais
on ne s’y maintient, on ne s’y compor
te normalement, qu’au prix des plus
grandes difficultés, de prodiges d’a
dresse et d’équilibre. C’est un tâtonne
ment continuel, une perpétuelle fluc
tuation. Faut-il, ne faut-il pas ? Ceci
est-il bien ? Cela est-il mal ? Et les
questions d’appréciation, toutes tn
rapport direct avec le degré d’évolu
tion de l’être qui médite ainsi, entrent
alors en jeu, faisant trouver normal
aux uns (les moins évolués, les moins
avancés dans la voie déchaotisante du
Bien) ce qui est jugé atroce et inqua
lifiable par les autres (les plus avan
cés).
Il y a là, partout, saturant lie régi
me de l’Universel, et par conséquent,
nous tenant, un Squelette Causal :
Force de l’Ensemble des choses, qui
nous entraîne sans cesse, bon gre mal
gré, vers un Mieux toujours grandis
sant et inaccessible. Et ce sentier spi
rituel qu’il nous faut suivre et qui,
petit à petit, nous achemine de l’Etoile
de souffrances que nous peuplons,
vers l’Etoile d’Amour que deviendra
un jour, sous nos efforts, notre planè
te, est raboteux, tout parsemé d’é
cueils, d’obstacles.
C’est donc en nous faufilant à tra
vers toutes ces embûches, que nous
gagnons le large, le mieux... Mais,
puisque la route est couverte d’obsta
cles, elle est, par ce fait même, modi
fiable, susceptible di’ aplanissement,
de rectification.
Or, n’y va-t-il pas de l’indolence et
de l’apathie humaines, si cette route
demeure aussi longtemps tortueuse ?
En s’en rapportant presque toujours
aux SI et aux PEUT-ETRE, l’huma
nité nui pourtant est si infatuée de ses
moyens et de ses pouvoirs, fait preu
ve d’une profonde cécité, fort blâma
ble. Elle attend presque tout du Dieu-
Hasard du Dieu-Chance, semblant
oublier que tout sans exception ayant
sa cause et sa raison, ces chances et
ces hasards desquels on espère tant,
répondent eux aussi d’une Cause,
d’un Vouloir. Il est possiblè que cet
te Cause soit occulte, inconnue et
qu’elle nous échappe,mais puisque nous
en constatons lies résultats et les effets,
n’oublions pais que le motif détermi
nant de ces dits effets, mérite d’être
recherché, découvert, et mis ainsi à
notre service. Tout gagne beaucoup
à être domestiqué, rendu plus docile
à nos exigences, y compris même,par
conséquent, les intentions.
A tout instant, dans oes grappes
humaines que l’on appelle familles,
on entend dire : Ah ! SI j'avais su ;
ah ! SI j’avais pu penser cela ! ah !
SI on me l’avait dit; S’IL n’avait
pas oublié ; S’IL avait fait ci ; S IL
avait fait là. Le dicton populaire qui
prétend qu’avec des SI on pourrait
mettre Parta dans une bouteille,
n’est pas menteur.
Pendant que cette expression
a trait au temps passé, une autre, non
moins caractéristique de la faiblesse
humaine, se rapporte aux choses de
l’avenir : PEUT-ETRE réussirai-je;
PEUT-ETRE qu’en faisant ceci ;
iinjwi i
toujours, à une question que l’on se
pose sur les évènements futurs, on ne
peut répondre, pour être raisonnable,
que par un pauvre PEUT-ETRE.
Qu’est-ce à dire ? Que notre puissan
ce est chose fort limitée, notre volonté
chose bien fragile. Dans tous les pro
jets que l’on poursuit, pour toutes les
ambitions qui nous tenaillent, pour
toutes les situations que nous briguons
ou les honneurs que nous sollicitons,
le facteur le plus important de la réus
site, celui qui constamment empdt
notre âme, le seul avec qui familière
ment nous puissions parler, c’est ce
désir accompagné de cet espoir qui
nous répond toujours invariablement:
QUI SAIT ? PEUT-ETRE ? Et !
c’est ainsi que, malgré l’ardeur qu’il
déploie, le travail qu’il fournit, les dé
marches réitérés qu’il tente, l’humain
attend toujourd le dernier mot,
la conclusion du bonhomme ha
sard, qu’il dénomme chance, s’il lui
est favorable, infortune s’il n’a point
voulu lui sourire.
Et ce sont ainsi des influences qui
lui échappent et qui pourtant le maî
trisent puisque le ballotant, sans qu’il i
s’en doute, à leur gré, qui décident en
dernier ressort de sa ligne de vie. Ce
sont ces causes incoercibles qui se mê
lent à tous les instants de notre exis
tence, qui continuellement nous tien
nent, nous guident et dont nous som
mes les jouets, présidant à tous nos
bonheurs, à toutes nos défaites, que
nous dénommons : Causes psychiques
occultes, causes psychosiques ou plus
simplement psychoses.. Et dès lors,
véritable sorcellerie appliquée et rai
sonnée, pourquoi ne pas s’efforcer cre
désenténébrer le plus possible ces in
fluences psychiques de l’Espace ou
Psychoses, pour les connaître, les
comprendre, se rendre compte de leurs
exigences et faire un si bon ménage
avec elles que nous y trouverons-profit?
Elles peuvent tant ! Notre mot de ral
liement à nous, psychosistes, devient
donc : de hasard, de chances, de cir
constances, de coïncidences, point :
des causes déterminantes, des forces
psychosiques, rien d’autre...
N’ignorant plus cela et surtout
n’ayant garde de l’oublier, sachant
que tout ce qui nous arrive d’agréable
ou de pénible ne résulte, en fin de
compte, que de courants psychosiques
conscients préposés au respect des
lois de Nature desquelles nous n’avons
pas le pouvoir de sortir, nous pourrons
arriver plus vite à applanir les diffi
cultés de la vie, à nous glisser le plus
possible vers la réussite, à marcher
d’un pas plus rapide et plus assuré
dans le sentier de Bien... ,
Nous ne pouvons pour le moment
que traiter des généralités. Nous som
mes en effet en Psychosie Générale,
mais nous aurons l’occasion plus tard,
en Psychosie Appliquée, de montrer
toute l’importance pratique de notre
doctrine, qui satisfait et qui console.
Deux petits exemples, pris au milieu
de beaucoup d’autres, pourront néan
moins nous servir à appuyer d’ores et
déjà ce que nous avançons.
Constamment, s’ébattent, s’agitent,
circulent, écoutent dans l’espace am
biant, autour de nous, des courants
intelligents, car tout est Vie et Mouve
ment. Tout n’est que vibrations, vie,
déterminantes, et oes déterminantes,
saturantes de l’ambianoe ne peuvent
agir, influencer, que sous certaines
oonditijons ou ljois qui constitueni,
comme nous le disions au début,
le squelette, le gabarit de l’Uni
versel. Et flattons-nous par exemple
dt’être capables d’obtenir une certaine
chose ; prévalons-nous de quelque
précieux appui ; vantons-nous de sa
voir et de pouvoir arriver aux fins de
ce que nous cherchons ou convoitons :
neuf fois sur dix, noue échonaron-
là où nous eussions pu réussir avec
un peu plus de modération. Un désir
secrètement contenu se réalise, pen
dant que trop ouvertement livré aux
oreilles de la Psychose Universelle qui
nous épie, il risque d’échouer. Des
coïncidences fâcheuses, des circonstan
ces imprévues sont déterminées, agen
cées, par les intentions fluidiques ja
louses dont l’espace est tout parsemé,
et nous concluons, en -ignorants que
nous sommes : pas de chance !...
Mais toute malchance procède d’une
cause, d’un motif, d’une déterminante.
La voici donc brièvement expliquée.
Que l’on fasse la remarque de ce que
nous avançons et on ne tardera pas à
être édifié.
De même si, dans un ménage, la
chicane, la dispute se lèvent: misère
si l’un des deux conjoints ne sait y
résister. Les influences psychiques si
dérales, dont nous ne sommes et ne
pouvons être que l’exact reflet, puis
que nous auissi du Grand Tout, s’en
donnent alors à cœur joie parce que
peut être taquines, jalouses, d’évolu
tion inférieure... Et la chicane va son
train, s’exalte, s’exaspère et aboutit
au résultat qu’escompte la mauvaise
psychose : c’est-à-dire la désagréga
tion du ménage, et, finalement la pei
ne, la douleur. ,
Pensons toujours à ces observations
et nous deviendrons alors plus calmes,
plus patients. Nous glisserons plus
aisément sous les morsures spirituel
les du bain géant psychosique dans
lequel nous plongeons et dès lors,
aux malsaines pesées, aux poussées de
mauvaise allure, feront place des dé
terminations plus saines, plus pures
plus, réconfortantes, plus susceptibles
de vaincre l’erreur, en nous amenant
à pas de géants vers la rive fleurie
qui nous appelle...
Nous ne sommes que des jouets, ne
l’oublions pas. Les si et les peut-être,
nous dominent. A nous de devenir de
moins en moins jouets en captant les
causes ou en nous familiarisant avec
elles.
Pourquoi donc parler de hasard ?
Tout s’explique. Des développements
particuliers importants seront fournis
plus tard sur ce sujet, à cette même
place. Les preuves, les faits, les anec
dotes pour appuyer notre opinion, ne
nous manqueront pas.
Et tout ceci nous permet de démon
trer que la Ligne du Bien peut par
faitement être redressée, rendue plus
directe et moins longue à parcourir.
Dans un prochain numéro, nous al
lons étudier le fonctionnement inté
gral dans tout l'Universel de la loi des
affinités, véritab'e cheville ouvrière
de la philosophie que nous apportons.
Il n’y a vraiment que l’étude des cau
ses pour nous garer des erreurs et aller
plus vite vers le succès, vers le bon
heur... On s’en rendra aisément comp
te, un jour prochain, espérons-le du
moins.
Dans ce but, travaillons, cherchons
sans cesse, faisons de l’éducation noire
premier et plus impérieux besoin.
C’est elle et elle seule qui a pour fruit
une évolution plus rapide et par con
séquent, plus bienfaisante. La sanc
tion, au contraire, toujours accidentel
le et barbare, n’aboutit à rien, parce
qu’elle frappe des coupables qui, n’é
tant précisément coupables que par
manque d’éducation et défaut consé
cutif d’évolution, ne comprennent pas
toute la portée de la punition, en sont
marris, ne l’acceptant pas en leur es
prit et n’en tirant aucun profit. A plus
forte raison, cette sanction glisse-t-
elle et ne fait-elle aucun exemple, vis
à vis de ceux qui, insuffisamment évo
lués, non seulement ne comprennent,
mais même n’admettent pas que l’on
ait le droit de les sanctionner. C’est
donc toujours en état de révolte qu’ils
subissent le châtiment et jamais ils ne
l’acceptent comme une dette, qu’ils
c>iu à payer ou cela est si rare que
l’exception confirme l'a règle.
Alors pourquoi continuer a punir ?
Depuis notre âge de raison, nous od-
servons que, malgré la guillotine, les as
sassinats ne diminuent pas et et que,
malgré la prison, les vols deviennent
plus nombreux...
Si l’on appelle cela aboutir à un
résultat, on n’est pas difficile ! On
crée des douleurs, on fait couler des
larmes dans la famille des condamnés,
voilà tout ce que l’on obtient.On châ
tie donc des innocents, ont fait horri
blement souffrir ceux qui devraient
être consolés 1 II suffit d’aller au pa
lais pour juger de toute la misère mo
rale qui s’étale de par le monde et
pour sentir toute la pitié monter à nos
cœurs. C’est là surtout, où il y a à
faire. Que de mal inspirés qu’on nom
me des coupables, dont on fait des
parias, des méchants malgré eux, de
dangereux malfaiteurs futurs, car il
faut manger coûte que coûte et qui,
par plus de clémence, résultant d’une
plus juste compréhension des lois mé
taphysiques qui régissent le monde et
que nous analyserons, eussent pu être
ramenés sur la bonne voie pour le plus
grand bonheur de la société tout en
tière.
Et en tout et pour tout, l’éducation
seule est maîtresse. Voyez ce qui se
passe lorsqu’il s’agit d’appliquer une
réforme sociale importante. Bien que
de nature à implanter plus de bon
heur dans les masses, cette réforme
restant dans son application et son
fonctionnement, inséparable du degré
général actuel d’évolution, elle ne
pourra rendre les services qu’on en
attend. C’est ce qui a fait dire, que
tout ne peut venir qu’en son temps.
Que le Socialisme, à la réalisation
duquel forcément on aboutira, puis
qu’il dit : Tous pour Un, Un pour
Tous, veuille aller trop vite et instau
rer dès demain, avec une société com
me celle que nous avons, la socialisa
tion de tous les moyens de production.
Que se passera-t-il ? Il y a trop d’or
gueil, d’infatuation, de prétention,
d’égoïsme, de lucre et de séparativité
pour attendre un résultat fécond de la
mesure prise. Chacun a, dans son for
intérieur, la prétention de se croire
davantage qu’un autre. Moi par ci,
moi par là, moi, toujours MOI. Seu
le,la philosophie spiritualiste ou mieux
la philosophie psychosique, en nous
prouvant, qu’étant tous des effets
semblables, nous avons une cause
identique, et sommes vraiment des
frères, nous acheminera vers une cen-
ception plus exacte de nos devoirs
les uns envers les autres. La morale
fraterniste qui en sortira sera le com
plément évolutif de la mesure poli
tique.
Mais changer un système politique
ou économique, alors que seulement
quelques-uns en entrevoient toute la
beauté et ce pendant que la grande
masse insuffisamment évoluée,n’ayant
pas encore parcouru un chemin suffi
sant et toute chargée d’égoïsme ne
comprend pas encore tous ses devoirs
envers les autres, reste chose irréali
sable ou en tous cas non profitable et
plutôt désastreuse.
Il faut donc avant toute autre chose,
modifier les, sentiments de basse cupi
dité et de vil orgueil, changer le con
cept des foules avant de vouloir les
faire profiter d’une réforme. Et c’est
pourquoi Socialisme et Fraternisme
devront toujours se tenir par la main.
Le Socialisme est un système poli
tique ;
le Fraternisme, une morale philoso
phique. A eux deux, ils peuvent beau
coup.
Que demain,tout soit socialisé : que
des chefs de chantiers, élus par les ou
vriers, remplacent les patrons et il est
à prévoir que les chefs, jalousés, en
viés, alors même qu ils ne gagneraient
p is davantage que les ouvriers, crée
ront des foyers de discorde, d’intolé
rables dissensions et qu’il faudra sé
vir. Ce n’est pas le moyen de faire
plus de bonheur. Réformons, oui !
nous en sommes, mais pour cela, préa
lablement éduquons, afin de rendre
profitable la réforme envisagée...
Eduquons, éduquons toujours. Vive
le Fraternisme !..
Institut Général Psychosique.
SUR LE VIF
fiUUAMo CURIE at la CURIE
L’élection d’un membre à VAcadé
mie des Sciences a fait quelque bruit.
M. Branly, inventeur de la télégraphie
sans fil et Madame Curie, la femme
de l’illustre chercheur qüi apporta te
radium, étaient en présence. Comme
Madame Curie est protestante, tes
journaux cléricaux protestèrent contre
sa candidature. Aussi l’ « Eclair »,
la « Libre Parole », le « Soleil » et
toutes les « Croix » crient-ils leur
triomphe de l’élection de l’illustre
Branly, professeur de l’Université ca
tholique.
Pour eux, c’est le succès de la Curie,
'Des catholiques contre l'hérésie.
Danie Curie, née dans l’apostasie,
Vous êtes sans savoir, on vous le crie.
*
* *
D’inventer ne suffit donc pas,
Si l’on n’est pas un catholique ?
Faudrait-il pas apostolique i
Curie se moque de tout ça...
Jean VALJEAN.
m£ûW~5îïïjür?
. Dans le village de Kœrcesbanya, comlat
d’Arad, en Hongrie, une jeune Roumaine,
Catherine Vaieanu, au service du juge sup
pléant de Kœrœsoanya, aurait la faculté
d attirer à elle des oujets de petite dimen
sion, tels que cailloux, morceaux de bois
ôu de chaman, « exactement, dit un té
moin, comme l’aimant attire les parcelles
d acier ou de fer ». Le juge supp.eant, as
siste de son greffier et de i institutrice laï
que, a observé la jeune servante au mo
ment où elle entrait dans la 'Cuisine.
Sitôt qu’elle eut poussé la porte, des
morceaux de bois ont commencé à tomber
autour d’elle, et, parmi ces morceaux, une
bûche que le juge avait marquée et placée
dans un coin.
Les deux magistrats constatèrent ensuite
que les objets paraissant attirés par la
jeune fille quittaient la terre suivant un
angle de 45 degrés à peu près pour venir
tomber auprès d’elle, ce qui prouve que
ces objets ne pouvaient pas avoir été lan
cés du dehors.
Comme on se perd en conjectures sur les
causes de ce phénomène inouï, on se pro
pose de transporter la possédée 4 Buda
pest, afin de ta soumettre 4 un examen
médical.
Le père de la malheureuse la croit pos
sédée du « drakcu », ou démon, et les po
pes o-nt plusieurs fois tenté, mais en vain
de l’exorciser. Les paysans de son village
natal racontent que sa mère ayant fait un
PEUPLES I
La Guerre est le plus
grand des fléaux.
Le Fraternisme, est
la seule raison d’ê
tre des humains.
Plus de guerres.
De l’Arbitrage.
Concurrence?
Nous sommes et nous
serons toujours 1 < s atimi-
r .items pas ion nés de la
Seitmre e! par conséquent
de la Médecine.
f loire à tous les cher
cheurs, à tous les travail
leurs !...
‘.pendant, pnunait-oa
nous dise en quoi nous
concurrençons un quel
conque docteur, lorsque
nous soulageons ou g éris*
soi 1 s — les attestations
absolument indiscutables
ne nous manquent pas —
des paralytiques, aveugles,
sourds-muets, cancéreux,
coxaigiques, ataxiques, etc.
Oui ! En quoi faisons-
nous tort à la médecine des
médicaments ? puisque la
médecine ne traite pas ces
cas ou ne se porte pas
garante de les guérir ni
même de les soulager bien
souvent.
Les colonnes soin ouver
tes. Nous attendons les
réponses. Ensuite, si on y
tient, nous publierons plus
de 50o attestations se rap-
poitant aux cas dont nous
parlons, mais avant nous
attendons que l’on parle...
faux serment dans un procès, c’est le châ
timent du ciel qui frappe ainsi la fille.
Les popes ont tenté d’exorciser cette jeu
ne roumaine, 'ils ont beau faire. Si cette
personne est douée d’une médiumnité, elle
l’exercera tant qu’elle durera. Ce qui serait
intéressant 4 savoir c'est si elle desire que
ces manifestations se prouuisent ou si ehes
se produisent à son insu. C’est précisément
ce qui est le moins connu du public : que
tout possesseur d’une médiumnité quelcon
que ne peut s’en servir quand bon lui sem
ble, mais bien quand les esprits qui l’as
sistent le jugent utile. Le possesseur d'une
médiumnité n’en est point le maître, celle-
ci ne pouvant être mise en action que sous
l’influence de l’Au-delà. Que les popes aient
de suite songé au démon, cela n’a rien de
surprenant ; pour eux, tout phénomène
de ce genre ne peut provenir que du dia
ble, ils ne peuvent comprendre que des es-
prits agissent ainsi pour appeler 1 attention
de 1 humanité et lui démontrer leur exis
tence.
On va soumettre cette jeune roumaine
à l’examen de la Faculté de Médecine. Que
pourront bien trouver les docteurs ? Est-ce
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