Titre : Tunisie agricole
Éditeur : [s.n.] (Tunisie)
Date d'édition : 1954-05-26
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb345139424
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 26 mai 1954 26 mai 1954
Description : 1954/05/26 (A6,N1623,SER2). 1954/05/26 (A6,N1623,SER2).
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9566396g
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, GR FOL-JO-5705
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/01/2025
BRUSQUE RETOUR DE M. GEORGES BIDAULT fi PARIS
M. Pierre Voizard remet aujourd'hui à M. René Coty F æ « se 8 60 t 7 e 1 se Ba gh P
I Uniul t’inHiiut
les insignes de l'AHED EL AMAN
r
DIRECTION — REDACTION
PARIS. — (De nos services particuliers) :
M. Pierre Voizard a poursuivi hier ses visites aux
l'après-midi a revu différentes personnalités à l'Office
Guidon, Conseiller d'Etat honoraire, et M. Tasmamani,
Aujourd'hui, le Résident Général sera reçu par M.
membres du
Gouvernement
de Tunisie parmi lesquelles
Conseiller du Gouvernement
puis dans
M. Armand
a
Joseph
Pierre Voizard ira ensuite au Palais de l'Elysée où il remettra
Laniel, Président du
Conseil. M.
République, les insigne de l'A hed el Aman au nom de S. A. le Bey.
à M. René Coty, Président de la
Directeur-Fondateur : Maurice BAILLEUL
Mercredi 26 Mai 1954
PRIX : 15 FRANCS
Conférence
de presse à Hanoï en présence du Général Dechaux
vigoureuse
campagne
contre les
Fellaghas
fait
impression
à Paris
M-E DE GALARD EXALTE ‘HEROISME
DES DEFENSEURS
les assassins
sxosa
de O- Durand
HENRI
B E Z I E S
L'INDOCHINE
PARIS. — De
liculiers :
La vigoureuse
nos Services par-
campagne menée
contre les fellaghas a fait une for
te impression sur l'opinion publi
que métropolitaine et notamment
sur les éléments sains de la Cola-
pie tunisienne de Paris. Ceux-ci
comprennent, en effet, que c'est
la population autochtone qui souf
fre directement pour ne pas dire
exclusivement, des coups de main
habilement organisés pour entrete
nir la crainte dans les campagnes
et assurer ainsi la complicité du
silence qui, seule, peut permettre
eux bandits de disparaitre et de
s'assurer l'impunité.
De nombreux Tunisiens de Pa
ris, indignés du développement des
attentats terroristes qui portent le
plus grave préjudice a la Tunisie,
se déclarent prêts a s'enrôler pour
aller détruire les bandes de bri
gands qui infestent le Pays. Il
n'est cependant pas possible de
souscrire a leur désir. Il appartient
seulement
les forces
nettoyage
tunisien.
Disons
à la police soutenue par
armés de procéder au
indispensable du bled
aussi qu'un vif mouve-
ment de colère s est manifesté ici
à l’annonce que deux jeunes mili
taires du contingent métropolitain
avaient trouvé la mort au cours
des opérations engagées contre des
bandits de grands chemins, armés
et ravitaillés avec la complicité
certaine sinon à l’instigation de
partisans politiques incapables de
trouver des arguments ailleurs que
dans l’assassinat le plus lâche.
DE DIEN BIEN PHU
Où pendant 51 jours
sanitaires donnèrent
du courage et de I
HANOI. (Retardé en tronsmissi an),
que Mlle Geneviève de Gallard, v étue
l’aviation, répondit pendant plus d'une
-- C’est avec un calme parfait
de l’ensemble bleu marine de
heure aux innombrables cues-
tions lancées par les correspondan ts de la presse internationale Elle
manifestait cependant son émotion chaque fois qu'elle évoquait le
sort des blessés qu'elle soigna du rant deux longs mois et celui de
tous ses camarades qu'elle vit par tir en longues colonnes sur la rou
te de la captivité.
La edre de Mlle de Galord
à Ho Chi Minh est authentique
Assise sous les éclairs des flo-
shes, entourées de plus de 30 jour
nalistes, elle jetait parfois un re
gard vers le Général Dechaux,
commandant l’aviation du nord-
Vietnam et son chef direct, sem
blant lui demander son approba
tion. La tension fut surtout visi-
? quand lui furent lancées des
questions sur l’échange de lettres
entre elle et Ho Chi Minh.
« Ma lettre est authentique »,
se contenta-t-elle de dire, ajoutant
aussitôt « je ne veux pas faire de
déclaration à ce sujet car elle ris-
fes soldats
I 'exemple
abnégation
quercit a’être mat interprétée et
ainsi arrêter le retour des blessés
qui se trouvent encore à Dien Bien
Phu ou nuire à nos prisonniers. »
Le Général Dechaux souligna de
son côté que l'autorité militaire ne
lui avait pas donné l’ordre de ne
pas évoquer cet aspect de cette
aventure.
Mlle de Gallard affirma ensuite
avec chaleur que les viets avaient
été « très corrects vis à vis des
blessés » et avaient manifesté leur
sympathie vis à vis d'elle-même.
Elle évoqua à ce sujet un épiso-
Le Père de M. Francis Lacoste
parle de son fils
EORDEAUX. — « La IVème République » de Pau publie une bessa"
de Charles Lacoste, père du nouveau Résident Général du Maroc qui ha
bite dans le Bearn à Pardies-Monein.
* Une immense barbe blanche qui lui donne un air bonhomme et une
tenue à laquelle il n’attache plus depuis longtemps d importance, prêtent
d abord à confusion.
Mais quelques minutes de conversation remettent les choses en place.
Si Charles Lacoste vit comme un bohème dans ce petit village béarnais.
losophie C'est au surplus,
un artiste j vécurent côte à côte unis par les mê-
peintre dont de nombreuses exposi- |
tiong organisées à Paris on fait con- *
naître depuis longtemps le nom et le
de sa femme il
ait un véritable
ÇC
5 ans, Je n'ai jamais fait que
Peut-être n'étais-je pas bon à au-
V e chose.
La célébrité que vient d’un coup
d’acquérir son fils le laisse indiffè
rent. Dans sa profonde sagesse il
a une chose : que la ta
ché qui attend son fils ne soit pas
tron lourde pour ses épaules.
C'est qu’une profonde amitié les
unit : la fierté du père rejoint la
vénération du fils. C'est avec atten
drissement qu’il montre le télégram
me reçu avant-hier de Paris Fran-
ci" Lacoste ne parle pas de sa no
ir nation. Il lui câble simplement .
mo première pensée reconnaissante
e: tendre est pour toi ».
Et cela plus que les honneurs sa
tisfait le philosophe de Pardies-Mo-
nein.
Né à F’.oirac, banlieue de Bordeaux
Charles Lacoste n'est Béarnais que
d'adoption. Toute sa vie le vieillard
l'a consacrée à l’art : la littérature et
surtout la peinture. Les hasards de
EC carrière artistique l’ont tour à tour
caractère familial. Francis Jammes
caractèr efamilial. Francis Jammes
fut d’ailleurs le parrain du jeune Ré
sident Général.
Mme Charles Lacoste ne dépara?
pas ce cénacle artistique. C c'ait une
cantatrice de grande renommée. E
le eut à maintes reprises 1 occosiO’
d? donner des concerts à Paris ave •
Vincent Dindy.
C’est dans ce milieu raffiné, ta |
imprégné de sérénité que se dérou »
l'enfance de Francis Lacoste.
Francis Lacoste s’était marié très
jeune à Mile Garat, fille d un doc
teur de Bayonne et nièce de i ancien
député. Le ménage a actuellement
de amusant : une jeune
tante des « femmes vi
près la chute
Phu ». La
qu’elle avait
livre sur Die
des chapitre
2
qui l'avait
paravant, e
part.r en r
l'ange de
■une fen
Dien I
ne lui
Bien Phu dont l'un
C'est tout dut
corda cl
res de s
A
des
.es officiers d
lui firent une
il lui offrirent
terrain pour
ximité de « ses blés
étaient en temps ncri
d une quarantaine d<
ne, mais le «temps n
a la sui
vietminh,
Bien Pl
? des 1
les blés
ons pratigt
nt Gauvin
de
ille de Galard travailla jusqu
ibération.
Les médicaments
r dj
ne manquèrent jamais
Les médicame
firmière, no r
Par contre, sr
parfois défaut
rent souvent
indi:
ené galais.
•lare la |i
plutôt. ils n
côté, tandis
en Bearn. C’est très jeune à Bordeaux
qu'il épousa Mlle Veillée 'a Vallée,
petite fille d'un Anglais professeur
une fille aujourd'hui mariée à Paris
or vicomte de Mont-Joie.
Du Lycée de Bordeaux où il fit ses
études, il conserva un ami, devenu
célèbre lui aussi : l’écrivain Francis
Jammes.
L'amitié qui lia ces deux hommes
fut une des raisons de l'installation
en Bearn de la famille Lacoste. Ils
q;:at re filles. Deux.
et 20 ans sont marié
Mais là n’est pas
ées de 22 ans
dit-il, servit j
is la France
sentie' de la
personnalité du nouveau Résident.
C'est son père qui nous livre encore
un trait de son caractère . « C est
un garçon très adroit, dit-il. Rien j'en
suis sûr ne le fera dévier de sa
route ».
Et le vieillard très heureux de
pays du
Un gardien de la Paix de Nobeu
b essé par un inconnu
NAEEUL. --Le gardien de la Paix
Ferrary de Nabeul a été assailli par
un individu roue de Grombalia,
loin du domicile d'un médecin.
bras
pital.
droit.
victime a
non
tué un coup de pistolet
qui a été blessé au
été transportée à l’hô-
Coups de feu
FOUCHANA.
soir
heures, de s coups de feu ont été tirés
à la ferme Meunière située sur la
route G P 3 à la limit. de la circons-
cripion de Fouchana.
Il s'agit d'un inconi
de violet une Tunisie
dans la ferme
sa fuite, a tiré
u qui a tenté
nne demeurant
et qui, pour faciliter
des coups de feu.
il n'y a eu aucun blessé.
Défaut de permis
TUNIS.
surpris
Un gardien de la
Paix
conducteur
d'un scooter Hamadi ben Mustapha, 13
ans, cultivateur, circulant avenue [ules-
Ferry en sens interdit et démuni de
toute pièce d identité et de papiers a!
CIll ÉIÉ
ÉxÉ(ulés (P
malin à Tunis
TUNIS. — Salah ben Ali ben
Abdallah Saad. dit Bézouich et
alem ben Younès ben Salah Djer-
bi .condamaés à la peine capitale
par le Tribunal des Forces Ar
mées de Tunis le 22 janvier 1954.
pour avoir assassiné le Colonel
Durand. Commandant la Subdi
par les armes ce matin à l'aube
au champ de tir de SedioumI.
M. Georges Bidault
assistera aujourd’hui
au Conseil des Ministres
PARIS. _ M. C.
Bidanlt e-
Affaire
II n'est pas encore sûr que M.
dault assistera à la réunion de
ptès-midi du comité de défense
tonale.
I e Ministre doit repartir à la
I" la journée pour Genève par
voie de- airs. Il a. en effet, pris
mann. hier
conseil des
La venue
I’a
e M. Mauric
que M. Ceo
rapport avec la décision «le I' ssem-
blée «l’engager mardi prochain un 3e
débat sur les problèmes d’Indochi-
ne. comme certains iournaux l'a
vaient souligné ce matin.
M. Bidault est venu seulement,
offirme-t-on ce matin dans son
entourage, pour mettre le Gouver-
onférence de Genèv
arquer en effet que
dernier week-end
dault passa à Paris,
seil n avait été conv
de rendre
On fait
Gouverne-
de cette Conférence à se
MRP, dimanche prochain
Vol à main armée
VILLE ACQUES.
à main armée c
judice de Mustar
alah Ayar
L héroïne déroule ’e film
de ses souvenirs
Tranquillement, posément. MIL
t< nie- amen
nirs. Eli
matin
auque! elle
-a nl-
reconnurent l'impossibilité de conti-
nuer la résistance. Dans l'antenne
régnait ce jour-là ure atmosphère
ent des troupes régulie-
h. 45, un premier offi-
était
ta tout ir personnel sanitaire sor
tir. mais après quelques minuté- de
marche avec les prisonniers, un con-
tre-ordre arriva. Les médecins, les
infirmiers et elle-même purent im
médiatement regagner l’antenne.
Ce même jour, on transporta «lé ¬
vaient dans la boue et dans l’obs-
curité presaue totale. Ils furent pla-
un journaliste lui
que
«-Ile ajouta :
leurs à parti
pûmes ressor
ou une ou
148 BLESSES
EVACUES HIER
DE DIEN BIEN PHU
LOUANG
ssés ont ét
PRABANG.
Bien Phu. C’est i
non
148
ué hier de Dien
chiffre le plus
élevé atteint jusqu’à ce jour.
Le total des blessés évacués de
puis le 14 Mai. date du début des
opérations de rapatriement, atteint
maintenant 710. Cent quarante
huit blessés doivent encore être
évacués.
DOMINE TOUJOURS
LA SITUATION POLITIQUE
Le débat au fond s'engagera
e connaître h
e à la nilhatio
Heancoun i
Malh
M. I
II
1“ on pour-
Deux notes françaises
remises aux délégués
Viels à Dien Bien Phu
HANOI.
Le
Dien Dien Phu. Il
Professeur Huord s'est rendu à nouveau hier a
o remis aux de lègues du Vietminh deux messo-
ges du Commandement français.
L'un repond a une protestation du Vietminh. selon laquelle un
B-26 aurait, dans la nuit du 23 au 24. effectue un mitraillage à
1 kilomètres de Dien Bien Phu. soit à ( intérieur de la zone neu
tralise? d un rayon de 10 kilomètres autour de l’ancien camp re-
tranche. La note française indique qu'une enquête était en cours
et que seraient roppelées oux équipages les consignes strictes de ne
Le secor
e la rem
ge fait
par
français évacué
de Dien Bien Phu
est Lillois
LILLE — On apprend,
que le lieutenant Jacques
âgé de 23 ans. blesse le
à Dien Bien Phu, est le
à Lille.
Defline.
Le passage de M. Branger
à Tunis
TUNIS -- M. Branger, Direc
teur Général te la Caisse Natio-
nale des
lement d<
UN NOUVEAU CER
VEAU ELECTRONIQUE
GEANT AUX U.S.A.
NEW.PORK. — Un nouvel, maehi
gist
TUNIS. — M. Antoi-
ne Colonna, Sénateur,
itepresenian. les Fran
çais de Tunisie au Con
seil de la République et
M Jean Casansva, al-
joint au Premier Vice-
Président de la Muni-
cipalité ce Tunis, arri
vèrent ce soir mercredi
à 20 heures par l’avien
régulier d’Air France.
SAUVEUR CHIOCCA
TRIOMPHE AVANT
LA LIMITE
A GALVESTON
Accident
AUJOURD’HUI AU
TREMBLAY
Nos pronostics
M. Pierre Voizard remet aujourd'hui à M. René Coty F æ « se 8 60 t 7 e 1 se Ba gh P
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les insignes de l'AHED EL AMAN
r
DIRECTION — REDACTION
PARIS. — (De nos services particuliers) :
M. Pierre Voizard a poursuivi hier ses visites aux
l'après-midi a revu différentes personnalités à l'Office
Guidon, Conseiller d'Etat honoraire, et M. Tasmamani,
Aujourd'hui, le Résident Général sera reçu par M.
membres du
Gouvernement
de Tunisie parmi lesquelles
Conseiller du Gouvernement
puis dans
M. Armand
a
Joseph
Pierre Voizard ira ensuite au Palais de l'Elysée où il remettra
Laniel, Président du
Conseil. M.
République, les insigne de l'A hed el Aman au nom de S. A. le Bey.
à M. René Coty, Président de la
Directeur-Fondateur : Maurice BAILLEUL
Mercredi 26 Mai 1954
PRIX : 15 FRANCS
Conférence
de presse à Hanoï en présence du Général Dechaux
vigoureuse
campagne
contre les
Fellaghas
fait
impression
à Paris
M-E DE GALARD EXALTE ‘HEROISME
DES DEFENSEURS
les assassins
sxosa
de O- Durand
HENRI
B E Z I E S
L'INDOCHINE
PARIS. — De
liculiers :
La vigoureuse
nos Services par-
campagne menée
contre les fellaghas a fait une for
te impression sur l'opinion publi
que métropolitaine et notamment
sur les éléments sains de la Cola-
pie tunisienne de Paris. Ceux-ci
comprennent, en effet, que c'est
la population autochtone qui souf
fre directement pour ne pas dire
exclusivement, des coups de main
habilement organisés pour entrete
nir la crainte dans les campagnes
et assurer ainsi la complicité du
silence qui, seule, peut permettre
eux bandits de disparaitre et de
s'assurer l'impunité.
De nombreux Tunisiens de Pa
ris, indignés du développement des
attentats terroristes qui portent le
plus grave préjudice a la Tunisie,
se déclarent prêts a s'enrôler pour
aller détruire les bandes de bri
gands qui infestent le Pays. Il
n'est cependant pas possible de
souscrire a leur désir. Il appartient
seulement
les forces
nettoyage
tunisien.
Disons
à la police soutenue par
armés de procéder au
indispensable du bled
aussi qu'un vif mouve-
ment de colère s est manifesté ici
à l’annonce que deux jeunes mili
taires du contingent métropolitain
avaient trouvé la mort au cours
des opérations engagées contre des
bandits de grands chemins, armés
et ravitaillés avec la complicité
certaine sinon à l’instigation de
partisans politiques incapables de
trouver des arguments ailleurs que
dans l’assassinat le plus lâche.
DE DIEN BIEN PHU
Où pendant 51 jours
sanitaires donnèrent
du courage et de I
HANOI. (Retardé en tronsmissi an),
que Mlle Geneviève de Gallard, v étue
l’aviation, répondit pendant plus d'une
-- C’est avec un calme parfait
de l’ensemble bleu marine de
heure aux innombrables cues-
tions lancées par les correspondan ts de la presse internationale Elle
manifestait cependant son émotion chaque fois qu'elle évoquait le
sort des blessés qu'elle soigna du rant deux longs mois et celui de
tous ses camarades qu'elle vit par tir en longues colonnes sur la rou
te de la captivité.
La edre de Mlle de Galord
à Ho Chi Minh est authentique
Assise sous les éclairs des flo-
shes, entourées de plus de 30 jour
nalistes, elle jetait parfois un re
gard vers le Général Dechaux,
commandant l’aviation du nord-
Vietnam et son chef direct, sem
blant lui demander son approba
tion. La tension fut surtout visi-
? quand lui furent lancées des
questions sur l’échange de lettres
entre elle et Ho Chi Minh.
« Ma lettre est authentique »,
se contenta-t-elle de dire, ajoutant
aussitôt « je ne veux pas faire de
déclaration à ce sujet car elle ris-
fes soldats
I 'exemple
abnégation
quercit a’être mat interprétée et
ainsi arrêter le retour des blessés
qui se trouvent encore à Dien Bien
Phu ou nuire à nos prisonniers. »
Le Général Dechaux souligna de
son côté que l'autorité militaire ne
lui avait pas donné l’ordre de ne
pas évoquer cet aspect de cette
aventure.
Mlle de Gallard affirma ensuite
avec chaleur que les viets avaient
été « très corrects vis à vis des
blessés » et avaient manifesté leur
sympathie vis à vis d'elle-même.
Elle évoqua à ce sujet un épiso-
Le Père de M. Francis Lacoste
parle de son fils
EORDEAUX. — « La IVème République » de Pau publie une bessa"
de Charles Lacoste, père du nouveau Résident Général du Maroc qui ha
bite dans le Bearn à Pardies-Monein.
* Une immense barbe blanche qui lui donne un air bonhomme et une
tenue à laquelle il n’attache plus depuis longtemps d importance, prêtent
d abord à confusion.
Mais quelques minutes de conversation remettent les choses en place.
Si Charles Lacoste vit comme un bohème dans ce petit village béarnais.
losophie C'est au surplus,
un artiste j vécurent côte à côte unis par les mê-
peintre dont de nombreuses exposi- |
tiong organisées à Paris on fait con- *
naître depuis longtemps le nom et le
de sa femme il
ait un véritable
ÇC
5 ans, Je n'ai jamais fait que
Peut-être n'étais-je pas bon à au-
V e chose.
La célébrité que vient d’un coup
d’acquérir son fils le laisse indiffè
rent. Dans sa profonde sagesse il
a une chose : que la ta
ché qui attend son fils ne soit pas
tron lourde pour ses épaules.
C'est qu’une profonde amitié les
unit : la fierté du père rejoint la
vénération du fils. C'est avec atten
drissement qu’il montre le télégram
me reçu avant-hier de Paris Fran-
ci" Lacoste ne parle pas de sa no
ir nation. Il lui câble simplement .
mo première pensée reconnaissante
e: tendre est pour toi ».
Et cela plus que les honneurs sa
tisfait le philosophe de Pardies-Mo-
nein.
Né à F’.oirac, banlieue de Bordeaux
Charles Lacoste n'est Béarnais que
d'adoption. Toute sa vie le vieillard
l'a consacrée à l’art : la littérature et
surtout la peinture. Les hasards de
EC carrière artistique l’ont tour à tour
caractère familial. Francis Jammes
caractèr efamilial. Francis Jammes
fut d’ailleurs le parrain du jeune Ré
sident Général.
Mme Charles Lacoste ne dépara?
pas ce cénacle artistique. C c'ait une
cantatrice de grande renommée. E
le eut à maintes reprises 1 occosiO’
d? donner des concerts à Paris ave •
Vincent Dindy.
C’est dans ce milieu raffiné, ta |
imprégné de sérénité que se dérou »
l'enfance de Francis Lacoste.
Francis Lacoste s’était marié très
jeune à Mile Garat, fille d un doc
teur de Bayonne et nièce de i ancien
député. Le ménage a actuellement
de amusant : une jeune
tante des « femmes vi
près la chute
Phu ». La
qu’elle avait
livre sur Die
des chapitre
2
qui l'avait
paravant, e
part.r en r
l'ange de
■une fen
Dien I
ne lui
Bien Phu dont l'un
C'est tout dut
corda cl
res de s
A
des
.es officiers d
lui firent une
il lui offrirent
terrain pour
ximité de « ses blés
étaient en temps ncri
d une quarantaine d<
ne, mais le «temps n
a la sui
vietminh,
Bien Pl
? des 1
les blés
ons pratigt
nt Gauvin
de
ille de Galard travailla jusqu
ibération.
Les médicaments
r dj
ne manquèrent jamais
Les médicame
firmière, no r
Par contre, sr
parfois défaut
rent souvent
indi:
ené galais.
•lare la |i
plutôt. ils n
côté, tandis
en Bearn. C’est très jeune à Bordeaux
qu'il épousa Mlle Veillée 'a Vallée,
petite fille d'un Anglais professeur
une fille aujourd'hui mariée à Paris
or vicomte de Mont-Joie.
Du Lycée de Bordeaux où il fit ses
études, il conserva un ami, devenu
célèbre lui aussi : l’écrivain Francis
Jammes.
L'amitié qui lia ces deux hommes
fut une des raisons de l'installation
en Bearn de la famille Lacoste. Ils
q;:at re filles. Deux.
et 20 ans sont marié
Mais là n’est pas
ées de 22 ans
dit-il, servit j
is la France
sentie' de la
personnalité du nouveau Résident.
C'est son père qui nous livre encore
un trait de son caractère . « C est
un garçon très adroit, dit-il. Rien j'en
suis sûr ne le fera dévier de sa
route ».
Et le vieillard très heureux de
pays du
Un gardien de la Paix de Nobeu
b essé par un inconnu
NAEEUL. --Le gardien de la Paix
Ferrary de Nabeul a été assailli par
un individu roue de Grombalia,
loin du domicile d'un médecin.
bras
pital.
droit.
victime a
non
tué un coup de pistolet
qui a été blessé au
été transportée à l’hô-
Coups de feu
FOUCHANA.
soir
heures, de s coups de feu ont été tirés
à la ferme Meunière située sur la
route G P 3 à la limit. de la circons-
cripion de Fouchana.
Il s'agit d'un inconi
de violet une Tunisie
dans la ferme
sa fuite, a tiré
u qui a tenté
nne demeurant
et qui, pour faciliter
des coups de feu.
il n'y a eu aucun blessé.
Défaut de permis
TUNIS.
surpris
Un gardien de la
Paix
conducteur
d'un scooter Hamadi ben Mustapha, 13
ans, cultivateur, circulant avenue [ules-
Ferry en sens interdit et démuni de
toute pièce d identité et de papiers a!
CIll ÉIÉ
ÉxÉ(ulés (P
malin à Tunis
TUNIS. — Salah ben Ali ben
Abdallah Saad. dit Bézouich et
alem ben Younès ben Salah Djer-
bi .condamaés à la peine capitale
par le Tribunal des Forces Ar
mées de Tunis le 22 janvier 1954.
pour avoir assassiné le Colonel
Durand. Commandant la Subdi
par les armes ce matin à l'aube
au champ de tir de SedioumI.
M. Georges Bidault
assistera aujourd’hui
au Conseil des Ministres
PARIS. _ M. C.
Bidanlt e-
Affaire
II n'est pas encore sûr que M.
dault assistera à la réunion de
ptès-midi du comité de défense
tonale.
I e Ministre doit repartir à la
I" la journée pour Genève par
voie de- airs. Il a. en effet, pris
mann. hier
conseil des
La venue
I’a
e M. Mauric
que M. Ceo
rapport avec la décision «le I' ssem-
blée «l’engager mardi prochain un 3e
débat sur les problèmes d’Indochi-
ne. comme certains iournaux l'a
vaient souligné ce matin.
M. Bidault est venu seulement,
offirme-t-on ce matin dans son
entourage, pour mettre le Gouver-
onférence de Genèv
arquer en effet que
dernier week-end
dault passa à Paris,
seil n avait été conv
de rendre
On fait
Gouverne-
de cette Conférence à se
MRP, dimanche prochain
Vol à main armée
VILLE ACQUES.
à main armée c
judice de Mustar
alah Ayar
L héroïne déroule ’e film
de ses souvenirs
Tranquillement, posément. MIL
t< nie- amen
nirs. Eli
matin
auque! elle
-a nl-
reconnurent l'impossibilité de conti-
nuer la résistance. Dans l'antenne
régnait ce jour-là ure atmosphère
ent des troupes régulie-
h. 45, un premier offi-
était
ta tout ir personnel sanitaire sor
tir. mais après quelques minuté- de
marche avec les prisonniers, un con-
tre-ordre arriva. Les médecins, les
infirmiers et elle-même purent im
médiatement regagner l’antenne.
Ce même jour, on transporta «lé ¬
vaient dans la boue et dans l’obs-
curité presaue totale. Ils furent pla-
un journaliste lui
que
«-Ile ajouta :
leurs à parti
pûmes ressor
ou une ou
148 BLESSES
EVACUES HIER
DE DIEN BIEN PHU
LOUANG
ssés ont ét
PRABANG.
Bien Phu. C’est i
non
148
ué hier de Dien
chiffre le plus
élevé atteint jusqu’à ce jour.
Le total des blessés évacués de
puis le 14 Mai. date du début des
opérations de rapatriement, atteint
maintenant 710. Cent quarante
huit blessés doivent encore être
évacués.
DOMINE TOUJOURS
LA SITUATION POLITIQUE
Le débat au fond s'engagera
e connaître h
e à la nilhatio
Heancoun i
Malh
M. I
II
1“ on pour-
Deux notes françaises
remises aux délégués
Viels à Dien Bien Phu
HANOI.
Le
Dien Dien Phu. Il
Professeur Huord s'est rendu à nouveau hier a
o remis aux de lègues du Vietminh deux messo-
ges du Commandement français.
L'un repond a une protestation du Vietminh. selon laquelle un
B-26 aurait, dans la nuit du 23 au 24. effectue un mitraillage à
1 kilomètres de Dien Bien Phu. soit à ( intérieur de la zone neu
tralise? d un rayon de 10 kilomètres autour de l’ancien camp re-
tranche. La note française indique qu'une enquête était en cours
et que seraient roppelées oux équipages les consignes strictes de ne
Le secor
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ge fait
par
français évacué
de Dien Bien Phu
est Lillois
LILLE — On apprend,
que le lieutenant Jacques
âgé de 23 ans. blesse le
à Dien Bien Phu, est le
à Lille.
Defline.
Le passage de M. Branger
à Tunis
TUNIS -- M. Branger, Direc
teur Général te la Caisse Natio-
nale des
lement d<
UN NOUVEAU CER
VEAU ELECTRONIQUE
GEANT AUX U.S.A.
NEW.PORK. — Un nouvel, maehi
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TUNIS. — M. Antoi-
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çais de Tunisie au Con
seil de la République et
M Jean Casansva, al-
joint au Premier Vice-
Président de la Muni-
cipalité ce Tunis, arri
vèrent ce soir mercredi
à 20 heures par l’avien
régulier d’Air France.
SAUVEUR CHIOCCA
TRIOMPHE AVANT
LA LIMITE
A GALVESTON
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