Titre : L'Écho d'Alger : journal républicain du matin
Éditeur : [s.n.] (Alger)
Date d'édition : 1939-01-22
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327596899
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 67558 Nombre total de vues : 67558
Description : 22 janvier 1939 22 janvier 1939
Description : 1939/01/22 (A28,N10396). 1939/01/22 (A28,N10396).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Collection numérique : Zone géographique :... Collection numérique : Zone géographique : Afrique du Nord et Moyen-Orient
Description : Collection numérique : Thème : Les droits de... Collection numérique : Thème : Les droits de l'homme
Description : Collection numérique : Littérature Collection numérique : Littérature
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k7585363x
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-10396
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 04/11/2013
L'ÉCHO D'ALGER
22 - 1 - 39 - Page 3
La disgrâce
du docteur Schacht
Berlin, 21 janvier. - Le docteur
Schacht fêtera demain son soixante-
deuxième anniversaire.
La décision le relevant de ses fonc-
tions parait avoir été prise très rapi-
dement et lui a été communiquée le
20 janvier à 9 heures du matin.
Les raisons officieuses
de la retraite du Dr Schacht
Berlin, 21 janvier. — D'après'certains
bruits qu'il faut enregistrer sous toutes
réserves, la retraite du docteur Schacht
aurait été prévue primitivement pour
février et aurait été avancée de quel-
ques semaines à la suite d'une explica-
tion qu'il aurait eue hier matin avec le
chancelier au cours d'un entretien. Des
divergences avec les dirigeants natio-
naux-socialistes et spécialement avec le
maréchal Gœring se seraient révélées
telles qu'il n'y avait plus d'autre issue
Pour M. Schacht que le départ immé-
diat.
Les divergences auraient porté notam-
ment sur les demandes de financement,
la trésorerie du Reich étant assez gê-
née. Faut-il croire, comme on l'entend
dire de différents côtés, qu'il serait
question de recourir à la planche à
billets, procédé qui a toujours répugné
à M. Schacht ? Cela serait incompati-
ble avec le dogme de stabilité monétaire
que l'on continue à proclamer.
D'autre part, le ministre des Finan-
ces, M. Schwerin von Krosigk, a félicité
le nouveau président de la Reichsbank
le docteur Funck.
Ce geste est, semble-t-il, destiné à
démentir les bruits qui ont couru sur
la solidarité du mii-istre des Finances
avec le docteur Schacht à l'égard de
certaines mesures envisagées par le doc-
teur Funck.
Le docteur Schacht préférait
l'augmentation des impôts
9 à l'emprunt
croit le « Petit Parisien »
Paris, 21 janvier. — Le correspon-
dant du « Petit Parisien » à Berlin, té-
légraphie :
« Depuis longtemps déjà on savait
que le docteur Schacht se trouvait en
opposition avec les activistes ou parti
en raison des dépenses qui croissent sur
un rythme accéléré. Le docteur Schacht
secondé par le ministre aés Finances,
von Krosigk, préconisait un recours à
de nouveaux impôts, car l'appel répété
à l'emprunt épuise peu à peu le mar-
ché des capitaux (depuis 1935 le troi-
sième empire a émis 15,2 milliards
d'emprunts plus ou moins forcés dont
8 milliards au cours de la seule an-
née écoulée).
» Devant les représentations de MM.
Schacht et von Krosigk, les dirigeants
du parti semblent avoir hésité, puis fi-
nalement renoncé à envisager une aug-
mentation sensible des impôts, la po-
pulation commençant à murmurer de-
vant les lourdes taxes qu'elle subit dé-
jà. »
Consternation à Londres
Londres, 21 janvier. — L'éviction du
docteur Schacht a causé la conter-
nation.
Les commentaires de la presse qui
annonce la nouvelle sous une forme
sensationnelle reflètent les vives inquié-
tudes de tous les milieux politiques
et financiers.
Le « Times » déclare : « Les mi-
lieux officiels allemands reconnaissent
que les divergences de vues qui exis-
tent depuis longtemps sur la question
politique financière sont probablement
- à la source du renvoi du docteur Schacht
qui n'est qu'une phase de la réorga-
nisation technique.
Le Reich devra-t-il fabriquer
moins de canons ?
A noter, toutefois, que le renvoi du
docteur Schacht arrive à un moment
où l'on discute âprement les futures
méthodes de financement de l'Etat, car
ce n'est un secret pour personne que
la trésorerie est gênée en même temps
que des échanges commerciaux avec
l'étranger traversent une crise sérieuse.
Certains observateurs se demandent
si le moment n'est pas venu pour le
gouvernement du Reich de décider de
fabriquer moins de canons.
n semblè enfin que les changements
apportés constituent pour le moins une
victoire des partisans de l'expansion
du crédit, de la mobilisation du crédit
et de la mobilisation totale du com-
merce et de l'industrie, sur les éléments
les plus conservateurs représentés par
le docteur Schacht.
Le ministre des Finances
sera le prochain « limogé »
Pour le « Daily Express », le minis-
tre des Finances du Reich est le pro-
chain à partir.
Mais l'opinion du journal impérialiste
est que, quoique la situation économi-
que allemande soit gravement tendue,
on n'a pas encore à craindre de diver-
sions étrangères ni d'effondrement in-
térieur.
« Les fonds de l'Eglise catholique ro-
maine et la perception des impôts sur
le capital, par exemple, sont encore à
récupérer. »
L'influence des extrémistes
croît tous les jours
Le c Manchester Guardian » estime
que la démission du docteur Schacht
est une nouvelle preuve que l'influence
des extrémistes croit tous les jours.
La subordination complète
de la Reichsbank à l'Etat
sera une réalité
Berlin, 21 janvier. — La presse alle-
mande interprète la nomination du Dr
Funk à la présidence de la Reichsbank
comme un pas en avant dans la voie
du « totalitarisme » économique.
L'union personnelle realisée entre le
Ministère ce l'économie et linstitut al-
lemand d'émission permettra estiment
les journaux, de conserver à la mon-
naie, aux prix et aux salaires leur sta-
bilité. Ce sont du reste les instructions
précises du Führer.
La « National Zeitung », d'Essen
écrit :
< Le Führer, devant la nécessite
d'augmenter l'investissement a donné
mission à la direction de la Reichsbank
d'ouvrir le marcha des capitaux dans
une plus large mesure aux entreprises
privées. Il ne faut pas, pour cela, sat-
tendre à une inondation d'emprunts
privés.
» L'appui sans réserve de la Reichs-
bank est désormais assuré aux Lâches
économiques du pays.
» L'économie politique nationale-so-
cialiste ne reconnait au capital que le
tôle de serviteur de l'économie. Ce prin-
cipe national-socialiste sera désormais
celui de la. Reichsbank. La subordina-
tion conditionnelle de la Reichsbank à
la souveraineté de l'Etat sera bientôt
Une réalité. »
La presse américaine
redoute un exploit nazi
sur la scène mondiale
New-York, 21 janvier. — Le « New-
York Times », considère les événe-
ments comme la rupture des derniers
liens qui rattachaient le Reich à la po-
litique d'économie libre. -il, peut être
< Une seule chose, dit-il, peut être
dite sur cette situation : quel que soit
le but vers lequel s'achemine le Reich,
ces événements accéléreront sa course ».
Le « New-York Herald Tribune » voit
dans le fait, l'affirmation de la politi-
que mondiale du chancelier :
« Le départ du docteur Schacht n'in-
diquerait-il pas la préparation d'un nou-
vel exploit nazi sur la scène mondiale ?
dit-il. On ne peut guère deviner ce qui
se passe, mais il est certain que tous les
bruits venant de Berlin n'apporteront
pas des nouvelles réjouissantes ».
Le capitaine Wiedemann
est nommé consul général
à San Francisco
Berlin, 21 janvier. — Le capitaine
Wiedemann, aide de camp du führer, a
été nommé consul général du Reich
à San-Francisco, en remplacement de
von Killinger.
Le capitaine Wiedemann parle cou-
ramment l'anglais ; on se souvient qu'il
s'est rendu plusieurs fois en Angle-
terre, en mission spéciale, comme en
voyé du führer.
Pendant la guerre, il avait été le
chef d'Hitler à la tête d'une compa-
gnie.
Explication officieuse
Berlin, 21 janvier. — Une informa-
tion allemande destinée à l'étranger an-
nonce que la nomination du capitaine
Wiedemann comme consul général en
Californie a eu lieu sur son désir per-
sonnel.
Dans les milieux politiques allemands
on croit que le chancelier a désiré que
pour quelque temps le capitaine Wiede-
mann soit soustrait à l'agitation poli-
tique qui risquait de se développer au-
tour de sa personnalité. Oh ne croit pas
qu'il faille voir dans cette nomination
une disgrâce. On a plutôt tendance à
y voir le signe que le capitaine est mis
en réserve pour quelque temps.
La disgrâce
du docteur Gœbbels
serait décidée
On reproche au ministre
les écarts de sa vie privée
Londres, 21 janvier. — Selon des in-
formations de Berlin, la disgrâce du
docteur Joseph Gœbbels serait décidée
en haut lieu.
On reproche au ministre de la Pro-
pagande du Reich les écarts de sa vie
privée.
Le docteur Gœbbels serait traduit
devant le tribunal d'honneur du parti
nazi et jugé par ses pairs.
Le Reich intensifie
la préparation militaire
Berlin, 21 janvier. — D'importantes
mesures viennent d'être décidées par le
Reich pour intensifier la préparation
militaire en établissant une étroite liai-
son entre l'armée et les S.A.
Le Führer a décrété que l'insigne
sportif des S.A. aura désormais la va-
leur de l'insigne militaire des milices
brunes et constituera une base d'édu-
cation pré et post-militaire dans les
S.A. sont le pilier.
La « Correspondance du parti natio-
nal-socialiste » déclare que la formation
militaire préparatoire des S.A., entrepri-
se il y a un an, vient d'être ainsi con-
solidée dans le cadre de la politique
militaire générale du troisième Reich
et témoigne de la bonne entente entre
l'armée et « les soldats politiques du
Führer. »
D'importants changements
suivent le départ
de M. Schacht
de l'institut bancaire
Berlin, 21 janvier. — De nouveaux
et importants changements suivent le
départ du docteur Schacht -de la Reichs-
bank.
Le vice-président de l'institut cen-
tral d'émission du Reich, le docteur
Fritz Dreyse, et le directeur de la
Reichsbank, M. Huelse, sont libérés de
leurs fonctions.
Le Führer a nommé M. Rudolf Brink-
mann, secrétaire d'Etat au Ministère
de l'économie, comme membre du di-
rectoire de la Reichsbank. Le prési-
dent de la Reichsbank a nommé M.
Brinkmann vice-président de la Reichs-
bank en remplacement du docteur
Dreyse.
Hitler a reçu
M. Chvalkowsky
ministre des Affaires étrangères
de Tchécoslovaquie
Berlin, 21 janvier. — M. Chvalkowsky
a été reçu, à 11 h. 30, à la Wilhelms-
trasse, par M. von Ribbentrop.
L'entretien a duré jusqu'à 13 h. 45
et a été suivi d'un déjeuner donné par
le ministre des Affaires étrangères en
l'honneur du ministre tchécoslovaque.
A 17 heures, M. Chvalkowsky a été
reçu à la chancellerie par M. Adoli
Hitler.
M. Chvalkowsky, ministre de Tché-
voslovaquie des Affaires étrangères, a
quitté Berlin à 23 h. 30.
Berlin et Burgos
vont signer
un accord culturel
Berlin, 21 janvier. — Un accord cul-
turel sera conclu entre l'Allemagne et
l'Espagne nationaliste. Il instituera une
maison allemande en Espagne et une
maison espagnole en Allemagne. On
prévoit l'échange d'étudiants, de pro-
fesseurs et d'assistants.
Les deux pays s'engagent à interdire
les œuvres littéraires de leurs émi-
grants ainsi que tous écrits nuisibles
à l'Etat. On envisage l'échange d'é-
missions radiophoniques.
On annonce en même temps la for-
mation d'une commission culturelle
germano-espagnole.
A LONDRES -'
Des chômeurs manifestent
au cours d'un match
de football
Londres, 21 janvier. — A Londres, une
douzaine de membres du « Mouvement
national des chômeurs » ont fait irrup-
tion, à la mi-temps, sur le terrain de
football de l'Arsenal, au cours d'un
match opposant cette équipe à celle de
Charlton, en brandissant des écriteaux
sur-lesquels se lisaient ces mots: « Mar-
chez avec nous pour le travail ou le
pain »,
Les manifestants ont été immédiate-
ment expulsés par les policiers.
D'autres chômeurs ont manifesté sur
le terrain d'Upton-Park.
DERNIÈRES NOUVELLES
(PAR TELEGRAPHE ET TELEPHONE)
LES visEES FASCISTES
La presse italienne
poursuit sa campagne
de menaces
à l'égard de la France
Rome, 21 janvier. — La revue « Re-
lazioni internationale » consacre une
fois de plus un article de ton mena-
çant à la question des « aspirations
naturelles » du peuple italien. L'article
affirme qu'après la visite à Rome des
ministres britanniques les directives de
la politique italienne à cet égard res-
tent inchangées. Il n'y a rien dans ces
directives contre l'Angleterre, mais la
Méditerranée étant d'un intérêt vital
pour lès deux pays « l'Italie a le droit
et le devoir de demander, surtout à
ceux qui tiennent à se proclamer ses
amis, que soient reconnus les droits qui
lui reviennent suivant la justice ».
La diplomatie européenne, conclut la
revue, a en face de soi une seule tâ-
che : faciliter le développement et la
réalisation de ce mouvement du peu-
ple italien. Dans le cas contraire le
destin de la France et de son empire
est marqué en même temps que celui
de l'Europe tout entière.
La Turquie
ne tolérerait pas
l'installation
de l'Italie en Syrie
Ankara, 21 janvier. — M. Hussein Ca-
hit Yalcin, rédacteur en chef du « Yeni
Sabah », qui vient d'être élu député
prend prétexte d'un article de la « Deut-
sche Allgemeine Zeitung », qui suggé-
rait que la France cède son mandat sur
la Syrie à l'Italie, pour définir la posi-
tion de la Turquie.
— Je crois que ceux qui se font l'illu-
sion d'évincer la France de la Syrie et
de placer celle-ci sous l'autorité italien-
ne vendent en quelque sorte la peau de
l'ours avant de l'avoir tué. Un change-
ment ne peut survenir en Syrie qu'à la
suite d'une victoire.
» Nous ne doutons pas que les Syriens
ne vont pas se laisser faire. Dans tous
les cas, nous Turcs, nous ne manque-
rons pas d'élever des protestations con-
tre l'envahisseur. La sécurité de la pa-
trie turque s'accommoderait mal du voi-
sinage d'une grande puissance installée
fortement en Syrie. Il n'y a plus dans le
Proche-Orient de peuples qui se laisse-
raient subjuguer par les Etats impéria-
listes. Une telle entreprise pourrait met-
tre le feu à tout le Proche-Orient ».
L'Amérique accélère
ses livraisons
d'avions de chasse
à la France ,
Paris, 21 janvier. — Bonne opération
pour le renforcement de notre poten-
tiel aérien réalisée par le ministre de
l'Air, M. Guy La Chambre : la cons-
truction des 103 avions de, chasse amé-
ricains Curtiss P. 36 Pratt et Whitney
« Twin Wasp », va en s'accélérant et
les livraisons sont en avance sur les
délais fixés dans le marché signé le 14
mai 1938.
Six Curtiss P. 35 sont à bord du
« Paris », arrivé aujourd'hui.
Seize appareils sont en France sur
une commande de 100 exemplaires li-
vrables à Buffalo. Deux pilotes de Cur-
tiss sont à Paris, les -chefs-pilotes Cros-
swell et Clarck. Ils feront voler les P.
36 à Bourges, où ils seront pris en
charge ensuite par l'arrdée de l'air.
EN U.R.S.S.
De nombreux fonctionnaires
de la Guépéau sont suspendus
A ,
ou arrêtés
Moscou, 21 janvier. — Le nouveau
chef de la Guépéou, M. Beria, a or-
donné l'arrestation de nombreux fonc-
tionnaires de la Guépéou de Moscou,
dont plusieurs juges d'instruction, pour
retard ou manquement à la discipline
du travail.
A Moscou, 42 fonctionnaires de la
Guépéou ont été suspendus de leurs
fonctions pour les mêmes motifs.
Parmi eux se trouve le juge d'instruc-
tion principal de la Guépéou, Kovcharov
Sakosvki, ancien adjoint d'Iagoda, puis
d'Iejov, qui était à la tête de la Gué-
péou de Leningrad. Il a tenté de se
suicider. Il était arrêté depuis un an.
Le comte Ignatief a été arrêté
Moscou, 21 janvier. — Le bruit court
que le ctueore comte Ignaief aurait ete
arrêté. Ancien attache militaire à lam-
oassaue enp-riaie ae itussie à Paris
avant la guerre, puis émigré après la
révolution, il se rallia au régime sovié-
tique et occupa diverses fonctions à la
représentation commerciale des soviets
en France avant de rentrer définitive-
ment en U.R.S.S., où il occupait d im-
portantes fonctions dans l'armée rouge.
Le journaliste sovietique bien onàiu
Michel Kolsov, rédacteur en chef de la
« Pravda » auairt été arrêté également,
sa femiîie Maria 01sen en serait la cau-
se. Kolsov l'avait eminenee avec lui, lan
dernier lors du voyage qu'il fit en Es-
pagne républicaine, Maria est accusée
de s'être livrée à l'espionnage pour le
compte de l'Allemagne, son pays d'ori-
gme, elle est actuellement à l'etranger.
Enfin, Iejov, ancien commissaire à
l'intérieur qui, après une maladie de
quelques semaines, a été mis à la tête
du commissariat des transports, a offert
à Staline sa démission.
Félix Kaspar
champion du monde
de patinage artistique
a disparu
Vienne, 21 janvier. — Le champion
du monde de patinage artistique, Félix
Kaspar, a disparu. Il était allé en Aus-
tralie, mais depuis personne n'a eu
de ses nouvelles. Kaspar devait ren-
trer à Vienne en automne afin de
disputer de grandes compétitions en Eu-
rope.
Mais il ne s'est pas occupé des cham-
pionnats d'Allemagne et maintenant il
est plus qu'improbable que Kaspar dé-
fendra ses titres de champion d'Eu-
rope et du monde à Davos et à Bu-
dapest.
D'après des informations non confir-
mées, Kaspar se serait marié en Aus-
tralie et n'aurait plus l'intention de ve-
nir en Europe. On ne sait si le chan-
gement du régime de l'Autriche n'y
est pas pour quelque chose.
La clé du mystère
de la chambre 13
N se trouve-t-elle fi ?
à bord du Paris" ?
(Suite de la première page)
Un nouv témoin
Un jeune ouvrier pâtissier, Maxime
Foussiguières, s'est présenté hier à la
police judiciaire.
Ce témoin a déclaré qu'il avait tra-
vaillé pendant plusieurs mois avec Vic-
tor Juguet chez un pâtissier de la rue
du Havre.
— Le 5 décembre, a-t-il ajouté, Ju-
guet et moi fûmes engagés comme ai-
des-cuisiniers à bord du « Paris » par
la Compagnie transatlantique ; à notre
retour au Havre, le 24 décembre, nous
avons touché chacun 1.300 francs.
» J'ai quitté Juguet le 27 décembre
pour rentrer chez ma mère, à Velizy,
tandis que mon camarade me faisait
savoir — mais sans m'en donner la
raison — qu'il resterait encore au Havre
deux ou trois jours. Depuis, je n'ai eu
aucune nouvelle de lui.
» C'était un brave garçon, un travail-
leur ; on ne lui connaissait aucun en-
nemi > 1
Hector avait manifesté
son désir d'aller voir son frère
à -Vanes
Des vérifications ont permis d'établir
que la victime avait bien, en effet,
voyagé sur le « Paris » pendant les
greves maritimes du mois de décembre.
Il avait été recruté en compagnie de
plusieurs jeunes gens et embarqué à
Cherbourg, où le paquebot fit escale,
le 7, pour prendre des passagers et des
employés de supplément.
Le voyage avait été pénible pour ceux
qui n'avaient poin\l'habitude de la
mer et beaucoup d'entre eux n'avaient
pu assurer complètement leur service.
Victor manifesta au retour son in-
tention de ne plus naviguer ; il fut
débarqué le 27 décembre.
Il semble résulter des renseignements
recueillis à Paris par les enquêteurs
que la victime arriva à Paris le 28 dé-
cembre pour aller voir son frère à Van-
ves.
Marcel Juguet a quitté
libre le Quai des Orfèvres
Marcel Juguet ayant fourni à la po-
lice judiciaire tous les éclaircissements
demandés, ce témoin a quitté les bu-
reaux du Quai des Orfèvres, ce matin,
à 11 heures 30.
Les déclarations d'un camarade
de travail d'Hector Juguet
Le Havre, 21 janvier. — Le mystèie de
la malle de l'hôtel Marengo va-t-il être
complètement éclairci à l'arrivée au Ha-
vre du transatlantique « Paris », en
retard d'une heure sur l'horaire.
C'est ce que croit le navigateur Ro-
bert Lamarque, demeurant au Havre,
qui a fait l'avant-dernier voyage comme
aide de cuisine en compagnie d'Hector
Juguet.
Lamarque, qui n'a pas participé au
dernier voyage du « Paris » car il était
souffrant, a déclaré ce matin au Havre
à l'un de nos confrères :*
— J'ai bien connu à bord Hectoi Ju-
guet, connu sur le c Paris » sous le nom
duc Petit Totor ». C'était un camarade
charmant.
» A partir du moment où nous avons
connu l'identité de la victime de l'hôtel
Marengo, moi-même et mon ami « Pa-
nama le tatoué », également membre du
personnel civil du « Paris », et dont
j'ignore la véritable identité, nous avons
dit : « C'est le « Petit Totor ».
» Nous avons remarqué tous les deux
à ce moment-là qu'au départ du paque-
bot, le 4 janvier, deux membres du per-
sonnel civil manquaient à l'appel, Hec-
tor Juguet et un certain Moreau, dont
j'ignore l'adresse ».
La police enquête
à bord du « Paris »
A 16 heures, au départ du bateau-
pilote qui va en rade du Havre au de-
vant du transatlantique « Paris », MM.
Lefille et Couade, inspecteurs de la bri-
gade spéciale de la police judiciaire de
Paris, sont montés à bord pour interro-
ger sans désemparer les membres du
personnel civil.
Nouveau témoignage
Paris, 21 janvier. — Mme Moreau,
mère d'un jeune homme qui s'était
embarqué sur le « Paris !. avec Victor
Juguet, a été entendue à la police ju-
diciaire.
Elle a déclaré qu'au départ de Cher-
bourg des grévistes "avaient relevé le
nom de son fils en lui promettant qu'ils
se retrouveraient et lui feraient son
affaire.
Il est possible que les mêmes mena-
ces aient été faites à Victor Juguet.
Des vérifications sont en cours. -
Après l'épineuse question
du représentant à Burgos
Le cabinet
belge ,
est remanié
après de laborieuses
négociations
Bruxelles, 21 janvier. — Peu avant
minuit, M. Spaak avait mis au point
le remaniement ministériel qu'il pré-
parait depuis plusieurs jours au prix
de laborieuses négociations. Son équipe
est composée comme suit :
Premier ministre sans portefeuille :
M. Spaak (socialiste).
Travaux publics : M. Balthazar (so-
cialiste). 'ô
Travail et Prévoyance sociale : M.
Delattre (socialiste ).
Intérieur : M. Merlot (socialiste).
Affaires économiques : M. Barnich
(socialiste).
Affaires étrangères : M. P. Janson,
extra-parlementaire (libéral).
Instruction publique : M. Dierckx
(libéral).
Santé publique : M. Jennissen (li-
béral).
Transports : M. Marck (démocrate
chrétien).
Colonies : M. de Vleeschauwer (ca-
tholique).
Finances : M. Janssen, extra-parle-
mentaire (catholique).
Défense nationale : lieutenant-géne-
ral Denis, extra-parlementaire
Justice : M. d'Aspremont (catholi-
que).
Agriculture : M. van Dievolt Lynden
(catholique).
--- LA GUERRE DE -- CHINE
La guerre peut durer
vingt ans
déclare le ministre de la Guerre
-- nippon
Berlin, 21 janvier. - « En raison du
caractère particulier du conflit sino-
japonais sur le continent, la guerre
peut durer dix ans et même vingt ans »
a déclaré le général Itagaki, ministre
de la Guerre au correspondant de
l'« Angriff ».
Le général a ajouté que Tchang Kai
Chek a toujours une grande armée,
mais que celle-ci commence à manquer
d'armes.
Le général a déclaré que le Japon
examinait la question de savoir si au
cours des procnains mois, les troupes
nippones opéreront dans le nord de la
Chine, c'est-à-dire en passant par Kal-
gan et Pao-Tou ou si elles avanceront
vers l'ouest pour bloquer la Russie, ou
enfin si les buts japonais des prochains
mois concernent le sud de la Chine.
Le ministre a souligné que la Chine
a suffisamment de ressources minières
et peut fournir des quantités considéra-
bles de vivres.
« Etant donné l'esprit d'entreprise des
Japonais, a dit le général Itagaki, on
ne voit pas pourquoi ceux-ci devraient
dépendre de l'aide financière des pays
anglo-saxons. »
L'Angleterre soutiendrait
la devise chinoise
Londres, 21 janvier. - Bien que les
milieux officiels ne puissent ni démentir
ni confirmer les informations selon les-
quelles l'Angleterre se préparerait à oc-
troyer au gouvernement chinois un cré-
dit de trois millions de livres afin de
soutenir la devise chinoise, on croit sa-
voir que la question est à l'étude.
A la demande de la France
Tokio interdit un film
injurieux pour notre pays
Tokio, 21 janvier. — L'« Asahi Shim-
bun » anncnce que les autorités com-
prtentes cnt été saisies d'une requête
du gouvernement français tendant à
l'interdiction du filnw allemand intitulé
« Verwehte spurer » (Traces effacées)
produit par une société allemande.
La demande française arguait que le
film était injurieux pour la France.
Le ministre des Affaires étrangères
a décidé de censurer le film en considé-
ration des relations franco-nippones..
- La rivière des Perles
va être rouverte
à la navigation britannique
Hong Kong, 21 janvier. — On ap-
prend de bonne source- que les autori-
tés anglaises de Hong- Kong et les au-
torités japonaises en Chine du sud se
sont mises d'accord sur la question de
la réouverture de la rivière des Perles
(accès du port de Canton) à la naviga-
tion britannique. Douze vapeurs flu-
viaux britanniques, qui avaient été sai-
sis par les japonais après l'occupation
de Canton, seraient également relâchés
prochainement.
LA GUERRE
D'ESP ACNE ---
Prise de Villanueva y Geltru
Burgos, 21 janvier. — Radio-Nacional
annonce officiellement l'occupation de
Villanueva y Geltru, important nœud
de communications sur la côte.
Communiqué de Barcelone
Barcelone, 21 janvier. - Barcelone
communique :
Front de Catalogne. - L'action of-
fensive des forces de l'invasion et des
troupes espagnoles à leur service s'est
poursuivie toute la journée.
A l'heure de la rédaction de ce com-
muniqué une lutte acharnée a lieu
dans le secteur d'Igualda et de Villa-
franca-del-Panades.
Les ministres délibèrent
Barcelone, 21 janvier. — Les minis-
tres se sont réunis à 21 heures. Il a
été procédé à un large échange d'im-
pressions.
Aucune communication n'a été don-
née sur la réunion.
Le problème palestinien
Les délégués égyptiens
s'embarqueront mardi
pour Londres
Le Caire, 21 janvier. — Les délégués
égyptiens à la conférence de la Table
ronde seront le prince Abdel Moneim,
Ali Maher Pacha, Hassan Nachat Pa-
cha, ambassadeur d'Egypte à Londres.
Ce matin, à l'issue de la dernière
réunion de la conférence préliminaire
un communiqué a été publié déclarant
que les délégués se sont mis complète-
ment d'accord pour suivre une ligne
politique commune à la conférence de
Londres.
Les délégués s'embarqueront mardi à
Port-Saïd.
M. Georges Bonnet a reçu
M. Noël,
ambassadeur à Varsovie
Paris, 21 janvier. — M. Georges Bon-
net, ministre des Affaires étrangères, a
reçu, ce matin, au Quai d'Orsay, M.
Noël, ambassadeur de France en Polo-
gne.
Cette réception, venant à la suite de
l'entretien que M. Georges Bonnet avait
eu la veille avec M. Lukasiewicz, ambas-
sadeur de Pologne en France, et de la
nette déclaration que le ministre des
Affaires étrangères a faite à la Cham-
bre sur les relations franco-polonaises,
souligne l'étroit contact des deux pays à
la veille du voyage de M. von Ribben-
trop à Varsovie.
Des semences de blé
de printemps sont mises
à la disposition
des agriculteurs
Paris, 21 janvier. — Devant les dé-
gâts considérables causés aux embia-
vures de blés d'automne par les gelées
du mois de décembre, le comité d'ad-
ministration de l'Office du blé vient de
décider de prendre toutes les mesures
utiles pour mettre à la disposition des
agriculteurs et des coopératives les se-
mences de blé de printemps qui leur
sont nécessaires.
TRANSPORTEURS
publics ou privés
utilisez les véhicules
GAZO-BOIS
E mr"" t~ n M N~* ~N~a~t
B E R BL M ! B ET
BERLIET
exempts de tous
impôts et taxes
Consommation ;
100 kgs de bois aux IOO kms
CHASSIS DE 2 T. 7 A 7 T. UTILES
U'i"*' Essais sur demande ALGER
VÉNISSIEUX 23 R M' h 1 23
(Rhône) Vente. par men.uallté. ue IC e et, 23
1--- -- - -
DERNIERS ÉCHOS - DES SPORTS
LA BOXE A ALGER
Cerdan a battu
l'Italien Buratti
et Belkeir met K.O.
l'Algérois A youn
Jamais jusqu'ici même à l'occasion
des plus importantes réunions nous n'a-
vions vu les fauteuils de ring entière-
ment envahis par les spectateurs dès
le premier coup de gong. Pourtant, c'est
le réconfortant spectacle qui nous fut
offert hier soir lorsque Roman et Ibach
montèrent sur le ring pour disputer le
premier combat de la soirée. Par la sui-
te dans le parterre déjà touffu des en-
virons des cordes on dut placer des
chaises supplémentaires. Par ailleurs,
toutes les autres enceintes étaient plei-
nes à craquer. Partout, sur les gradins
et jusqu'en haut des fermes du Hall
Automobile la foule s'étageait en rangs
serrés.
Dans cette ambiance particulière-
ment favorable les amateurs se mitrail-
lèrent sans répit dans le but d'obtenir
leur qualification aux « Ceintures de
la ville d'Alger ». Dans leur frénésie,
des boxeurs vont à terre, se relèvent
aussitôt. Le public applaudit, s'enthou-
siasme devant les uppercuts de Boua-
na, la belle défense de Garcia. Il règne,
sous la nef du Champ de Manœuvre
un bruit assourdissant. Des vendeurs
en profitent pour réclamer 1 fr. 50 des
programmes marqués vingt sous. A cha-
que instant, le service d'ordre menace
d'être débordé. Mais une vigilante or-
ganisation veille et fait avorter les in-
cidents qui couvent et toujours prêts
à éclater dans cette atmosphère satu-
rée d'électricité. Par un beau combat
Licatesi et Jordan clôturent le prolo-
gue des éliminatoires des « Ceintures de
la ville d'Alger » qui se poursuivront
aujourd'hui à partir de 9 heures, dans
la salle de l'A.S.M.A. située sous les
voûtes de la Pêcherie.
Débuts victorieux de Gabaro
dans les professionnels
Son adversaire Labidi boxe dans le
style de son camarade d'écurie, Omar
Kouidri, la garde haute et en marchant
continuellement sur l'homme. Les mus-
cles noueux, :L.abidi parait très puissant.
Mais le poulain d'Areski se fait dure-
ment contrer à plusieurs reprises par
l'élève de Cloquel qui remporte la dé-
cision.
Abad et Omar le Noir
deux styles
qui ne peuvent s'accorder
Avant le combat Omar le Noir-Abad,
le manager Roupp est présenté au pu-
blic qui applaudit chaleureusement le
détenteur du challenge de l' « Auto ».
D'entrée, Abad cherche le combat de
près, tandis qu'Omar cherche à main-
tenir à distance son adversaire dont
il essaie de percer la garde. Mais, en
vieux routier du ring, Abad se pro-
tège et rentre constamment en corps
à corps où il domine. Par contre, de
loin, Omar, très calme, lui est supé-
rieur.
L'un et l'autre n'acceptant pas de
modifier son jeu, le match est heurté,
les accrochages sont nombreux.
Jusqu'à la fin la rencontre se pour-
suivit entre un boxeur, Omar le Noir,
qui voulait faire de l'escrime, et l'au-
tre. Abad, qui ne cessait de se jeter
sur son adversaire pour lui marteler
les flancs.
Dans ces conditions, il était difficile
de donner une décision. Néanmoins, les
juges accordèrent la victoire à Omar
bien que le noir ait été quelque peu
débordé au cours de la dernière reprise,
durant laquelle les deux hommes se li-
vrèrent plus complètement.
Cerdan vainqueur
« Fermez le jeu », telle semble être
la tactique adoptée ce soir par le team
Roupp. En effet, Marcel Cerdan est
loin de faire preuve au début de son
dynamisme habituel.
Toutefois, au fil des rounds, les deux
hommes s'échauffent et si la rencon-
tre ne comporte pas de situations émou-
vantes, elle connut quelques phases in-
téressantes mais qui auraient eu davan-
tage de relief si la droite, blessée au
premier round, de Cerdan était partie
plus souvent.
Belkeir gagne par K.O.
En dernier combat, Belkeir triompha
par k.-o. au* second round.
Ainsi se termina cette soirée très réus-
sie au point de vue populaire, ce qui est
peut-être la répercussion des très belles
performances réalisées en ce moment
par les boxeurs nord-africains à Paris.
E. B.
Potvain a battu Temer
Paris, 21 janvier. — Ce soir au Cen-
tral, Potvain a battu Temer aux point?
et Insuzo a battu Courtois aux points.
L'assemblée générale
de la Fédération de natation
M. Baroli, d'Alger, est réélu
au comité directeur
Paris, 21 janvier. — L'assemblée gé-
nérale de la Fédération française de
natation, présidée par M. Jean de Cas-
tellane, s'est déroulée cet après-midi
en présence de nombreux délégués ve-
nus de province et d'Afrique du Nord.
Aucun incident ni dissentiment n'est
venu troubler cette réunion qui se ter-
mina à la satisfaction générale.
Diverses questions concernant notam-
ment l'organisation du match France-
Afrique du Nord-Tunis furent seulement
soulevées, mais non approfondies. Ces
questions seront, en effet, examinées
demain par le comité directeur.
Les élections des quatre membres de
ce comité directeur donnèrent, par
ailleurs, les résultats suivants :
M. Le Gall, Paris, 300 voix, élu.
M. Baroli, Alger, 275 voix, élu.
M. Ollier, Paris, 259 voix, élu. *
M. Ducamp, Paris, 256 voix, élu.
RUGBY
L'Angletèrre
bat le Pays de Galles
par 3 points à 0
Londres, 21 janvier. — Dans un match
de rugby, qui s'est disputé cette après-
midi à Twickenham, 'l'Angleterre a
battu le Pays de Galles par 3 points
à 0.
A la mi-temps rien n'était marqué
de part et d'autre.
FOOTBALL ASSOCIATION
France B bat Luxembourg
par 4 à 2
Paris, 21 janvier. — Dans un match
international de football disputé cet
après-midi au stade de Paris, à Saint-
Ouen, la France B a battu le Luxem-
oourg par 4 buts à Z.
Petites nouvelles -
de tous les sports
Tony Galento a battu l'Argentin
Brescia par knock-out en 1' 25".
— Tommy Farr rencontrerait bien-
tôt Galento, mais Mike Jacobs a refusé
de confirmer ce bruit.
— Le 24 février 1932, il y eut un
match de football qui opposait, à Saint-
Ouen, le Red-Star et le « Victoria Zis-
kow ». L'Administration des contribu-
tions réclama la taxe de 5 sur les
spectacles, taxe instituée par les lois
du 30 décembre 1928 et du 16 avril
1930.
Le Red Star olympique refusa de
payer, disant qu'une exception à la
taxe était édictée en faveur des équipes
sportives. Il y eut procès.
La deuxième chambre a déclaré au
contraire qu'il fallait examiner le cas
de tous les joueurs sur le terrain. Et
comme les Tchécoslovaques étaient des
professionnels, la taxe, qui s'élève à
823 francs, devra être payée par le Red
Star.
A TOULOUSE
Uu automobiliste
tire huit coups de revolver
sur un indigène algérien
Toulouse, 21 janvier. — La nuit der-
nière, vers minuit, trois indigènes algé-
riens passaient rue de Constantine, lors-
qu'une automobile arriva à leur hauteur.
Un occupant de la voiture tira huit
coups de revolver sur le groupe, attei-
gnant l'un d'eux, Gafri Amar, 22 ans,
soldat au 117e régiment d'artillerie lour-
de, qui, grièvement blessé, fut transpor-
té à l'Hôtel-Dieu
Violent incendie à Casablanca
dans un entrepôt de fourrages
Oran, 21 janvier (de notre correspon-
dant particulier). — Un violent incen-
die s'est déclaré à 15 heures dans les
entrepôts Sola et Cie. Le feu a commen-
cé dans une meule de 6.000 balles de
fourrage.
Les sapeurs-pompiers et les piquets
de la garnison, faisant la part du feu,
ont réussi à sauver de nombreuses mar-
chandises.
Neuf hydravions
venant (FArzew
amérissent à Port-Lyautey
Port-Lyautey, 21 janvier (de notre
correspondant particulier). — Venant
d'Arzew (département d'Oran) d'où el-
les étaient parties ce matin, trois es-
cadrilles d'hydravions comprenant cha-
cune trois appareils sont arrivées à
Port-Lyautey entre 15 et 17 heures et
se sont posées sur le plan d'eau du
Sebou.
22 - 1 - 39 - Page 3
La disgrâce
du docteur Schacht
Berlin, 21 janvier. - Le docteur
Schacht fêtera demain son soixante-
deuxième anniversaire.
La décision le relevant de ses fonc-
tions parait avoir été prise très rapi-
dement et lui a été communiquée le
20 janvier à 9 heures du matin.
Les raisons officieuses
de la retraite du Dr Schacht
Berlin, 21 janvier. — D'après'certains
bruits qu'il faut enregistrer sous toutes
réserves, la retraite du docteur Schacht
aurait été prévue primitivement pour
février et aurait été avancée de quel-
ques semaines à la suite d'une explica-
tion qu'il aurait eue hier matin avec le
chancelier au cours d'un entretien. Des
divergences avec les dirigeants natio-
naux-socialistes et spécialement avec le
maréchal Gœring se seraient révélées
telles qu'il n'y avait plus d'autre issue
Pour M. Schacht que le départ immé-
diat.
Les divergences auraient porté notam-
ment sur les demandes de financement,
la trésorerie du Reich étant assez gê-
née. Faut-il croire, comme on l'entend
dire de différents côtés, qu'il serait
question de recourir à la planche à
billets, procédé qui a toujours répugné
à M. Schacht ? Cela serait incompati-
ble avec le dogme de stabilité monétaire
que l'on continue à proclamer.
D'autre part, le ministre des Finan-
ces, M. Schwerin von Krosigk, a félicité
le nouveau président de la Reichsbank
le docteur Funck.
Ce geste est, semble-t-il, destiné à
démentir les bruits qui ont couru sur
la solidarité du mii-istre des Finances
avec le docteur Schacht à l'égard de
certaines mesures envisagées par le doc-
teur Funck.
Le docteur Schacht préférait
l'augmentation des impôts
9 à l'emprunt
croit le « Petit Parisien »
Paris, 21 janvier. — Le correspon-
dant du « Petit Parisien » à Berlin, té-
légraphie :
« Depuis longtemps déjà on savait
que le docteur Schacht se trouvait en
opposition avec les activistes ou parti
en raison des dépenses qui croissent sur
un rythme accéléré. Le docteur Schacht
secondé par le ministre aés Finances,
von Krosigk, préconisait un recours à
de nouveaux impôts, car l'appel répété
à l'emprunt épuise peu à peu le mar-
ché des capitaux (depuis 1935 le troi-
sième empire a émis 15,2 milliards
d'emprunts plus ou moins forcés dont
8 milliards au cours de la seule an-
née écoulée).
» Devant les représentations de MM.
Schacht et von Krosigk, les dirigeants
du parti semblent avoir hésité, puis fi-
nalement renoncé à envisager une aug-
mentation sensible des impôts, la po-
pulation commençant à murmurer de-
vant les lourdes taxes qu'elle subit dé-
jà. »
Consternation à Londres
Londres, 21 janvier. — L'éviction du
docteur Schacht a causé la conter-
nation.
Les commentaires de la presse qui
annonce la nouvelle sous une forme
sensationnelle reflètent les vives inquié-
tudes de tous les milieux politiques
et financiers.
Le « Times » déclare : « Les mi-
lieux officiels allemands reconnaissent
que les divergences de vues qui exis-
tent depuis longtemps sur la question
politique financière sont probablement
- à la source du renvoi du docteur Schacht
qui n'est qu'une phase de la réorga-
nisation technique.
Le Reich devra-t-il fabriquer
moins de canons ?
A noter, toutefois, que le renvoi du
docteur Schacht arrive à un moment
où l'on discute âprement les futures
méthodes de financement de l'Etat, car
ce n'est un secret pour personne que
la trésorerie est gênée en même temps
que des échanges commerciaux avec
l'étranger traversent une crise sérieuse.
Certains observateurs se demandent
si le moment n'est pas venu pour le
gouvernement du Reich de décider de
fabriquer moins de canons.
n semblè enfin que les changements
apportés constituent pour le moins une
victoire des partisans de l'expansion
du crédit, de la mobilisation du crédit
et de la mobilisation totale du com-
merce et de l'industrie, sur les éléments
les plus conservateurs représentés par
le docteur Schacht.
Le ministre des Finances
sera le prochain « limogé »
Pour le « Daily Express », le minis-
tre des Finances du Reich est le pro-
chain à partir.
Mais l'opinion du journal impérialiste
est que, quoique la situation économi-
que allemande soit gravement tendue,
on n'a pas encore à craindre de diver-
sions étrangères ni d'effondrement in-
térieur.
« Les fonds de l'Eglise catholique ro-
maine et la perception des impôts sur
le capital, par exemple, sont encore à
récupérer. »
L'influence des extrémistes
croît tous les jours
Le c Manchester Guardian » estime
que la démission du docteur Schacht
est une nouvelle preuve que l'influence
des extrémistes croit tous les jours.
La subordination complète
de la Reichsbank à l'Etat
sera une réalité
Berlin, 21 janvier. — La presse alle-
mande interprète la nomination du Dr
Funk à la présidence de la Reichsbank
comme un pas en avant dans la voie
du « totalitarisme » économique.
L'union personnelle realisée entre le
Ministère ce l'économie et linstitut al-
lemand d'émission permettra estiment
les journaux, de conserver à la mon-
naie, aux prix et aux salaires leur sta-
bilité. Ce sont du reste les instructions
précises du Führer.
La « National Zeitung », d'Essen
écrit :
< Le Führer, devant la nécessite
d'augmenter l'investissement a donné
mission à la direction de la Reichsbank
d'ouvrir le marcha des capitaux dans
une plus large mesure aux entreprises
privées. Il ne faut pas, pour cela, sat-
tendre à une inondation d'emprunts
privés.
» L'appui sans réserve de la Reichs-
bank est désormais assuré aux Lâches
économiques du pays.
» L'économie politique nationale-so-
cialiste ne reconnait au capital que le
tôle de serviteur de l'économie. Ce prin-
cipe national-socialiste sera désormais
celui de la. Reichsbank. La subordina-
tion conditionnelle de la Reichsbank à
la souveraineté de l'Etat sera bientôt
Une réalité. »
La presse américaine
redoute un exploit nazi
sur la scène mondiale
New-York, 21 janvier. — Le « New-
York Times », considère les événe-
ments comme la rupture des derniers
liens qui rattachaient le Reich à la po-
litique d'économie libre. -il, peut être
< Une seule chose, dit-il, peut être
dite sur cette situation : quel que soit
le but vers lequel s'achemine le Reich,
ces événements accéléreront sa course ».
Le « New-York Herald Tribune » voit
dans le fait, l'affirmation de la politi-
que mondiale du chancelier :
« Le départ du docteur Schacht n'in-
diquerait-il pas la préparation d'un nou-
vel exploit nazi sur la scène mondiale ?
dit-il. On ne peut guère deviner ce qui
se passe, mais il est certain que tous les
bruits venant de Berlin n'apporteront
pas des nouvelles réjouissantes ».
Le capitaine Wiedemann
est nommé consul général
à San Francisco
Berlin, 21 janvier. — Le capitaine
Wiedemann, aide de camp du führer, a
été nommé consul général du Reich
à San-Francisco, en remplacement de
von Killinger.
Le capitaine Wiedemann parle cou-
ramment l'anglais ; on se souvient qu'il
s'est rendu plusieurs fois en Angle-
terre, en mission spéciale, comme en
voyé du führer.
Pendant la guerre, il avait été le
chef d'Hitler à la tête d'une compa-
gnie.
Explication officieuse
Berlin, 21 janvier. — Une informa-
tion allemande destinée à l'étranger an-
nonce que la nomination du capitaine
Wiedemann comme consul général en
Californie a eu lieu sur son désir per-
sonnel.
Dans les milieux politiques allemands
on croit que le chancelier a désiré que
pour quelque temps le capitaine Wiede-
mann soit soustrait à l'agitation poli-
tique qui risquait de se développer au-
tour de sa personnalité. Oh ne croit pas
qu'il faille voir dans cette nomination
une disgrâce. On a plutôt tendance à
y voir le signe que le capitaine est mis
en réserve pour quelque temps.
La disgrâce
du docteur Gœbbels
serait décidée
On reproche au ministre
les écarts de sa vie privée
Londres, 21 janvier. — Selon des in-
formations de Berlin, la disgrâce du
docteur Joseph Gœbbels serait décidée
en haut lieu.
On reproche au ministre de la Pro-
pagande du Reich les écarts de sa vie
privée.
Le docteur Gœbbels serait traduit
devant le tribunal d'honneur du parti
nazi et jugé par ses pairs.
Le Reich intensifie
la préparation militaire
Berlin, 21 janvier. — D'importantes
mesures viennent d'être décidées par le
Reich pour intensifier la préparation
militaire en établissant une étroite liai-
son entre l'armée et les S.A.
Le Führer a décrété que l'insigne
sportif des S.A. aura désormais la va-
leur de l'insigne militaire des milices
brunes et constituera une base d'édu-
cation pré et post-militaire dans les
S.A. sont le pilier.
La « Correspondance du parti natio-
nal-socialiste » déclare que la formation
militaire préparatoire des S.A., entrepri-
se il y a un an, vient d'être ainsi con-
solidée dans le cadre de la politique
militaire générale du troisième Reich
et témoigne de la bonne entente entre
l'armée et « les soldats politiques du
Führer. »
D'importants changements
suivent le départ
de M. Schacht
de l'institut bancaire
Berlin, 21 janvier. — De nouveaux
et importants changements suivent le
départ du docteur Schacht -de la Reichs-
bank.
Le vice-président de l'institut cen-
tral d'émission du Reich, le docteur
Fritz Dreyse, et le directeur de la
Reichsbank, M. Huelse, sont libérés de
leurs fonctions.
Le Führer a nommé M. Rudolf Brink-
mann, secrétaire d'Etat au Ministère
de l'économie, comme membre du di-
rectoire de la Reichsbank. Le prési-
dent de la Reichsbank a nommé M.
Brinkmann vice-président de la Reichs-
bank en remplacement du docteur
Dreyse.
Hitler a reçu
M. Chvalkowsky
ministre des Affaires étrangères
de Tchécoslovaquie
Berlin, 21 janvier. — M. Chvalkowsky
a été reçu, à 11 h. 30, à la Wilhelms-
trasse, par M. von Ribbentrop.
L'entretien a duré jusqu'à 13 h. 45
et a été suivi d'un déjeuner donné par
le ministre des Affaires étrangères en
l'honneur du ministre tchécoslovaque.
A 17 heures, M. Chvalkowsky a été
reçu à la chancellerie par M. Adoli
Hitler.
M. Chvalkowsky, ministre de Tché-
voslovaquie des Affaires étrangères, a
quitté Berlin à 23 h. 30.
Berlin et Burgos
vont signer
un accord culturel
Berlin, 21 janvier. — Un accord cul-
turel sera conclu entre l'Allemagne et
l'Espagne nationaliste. Il instituera une
maison allemande en Espagne et une
maison espagnole en Allemagne. On
prévoit l'échange d'étudiants, de pro-
fesseurs et d'assistants.
Les deux pays s'engagent à interdire
les œuvres littéraires de leurs émi-
grants ainsi que tous écrits nuisibles
à l'Etat. On envisage l'échange d'é-
missions radiophoniques.
On annonce en même temps la for-
mation d'une commission culturelle
germano-espagnole.
A LONDRES -'
Des chômeurs manifestent
au cours d'un match
de football
Londres, 21 janvier. — A Londres, une
douzaine de membres du « Mouvement
national des chômeurs » ont fait irrup-
tion, à la mi-temps, sur le terrain de
football de l'Arsenal, au cours d'un
match opposant cette équipe à celle de
Charlton, en brandissant des écriteaux
sur-lesquels se lisaient ces mots: « Mar-
chez avec nous pour le travail ou le
pain »,
Les manifestants ont été immédiate-
ment expulsés par les policiers.
D'autres chômeurs ont manifesté sur
le terrain d'Upton-Park.
DERNIÈRES NOUVELLES
(PAR TELEGRAPHE ET TELEPHONE)
LES visEES FASCISTES
La presse italienne
poursuit sa campagne
de menaces
à l'égard de la France
Rome, 21 janvier. — La revue « Re-
lazioni internationale » consacre une
fois de plus un article de ton mena-
çant à la question des « aspirations
naturelles » du peuple italien. L'article
affirme qu'après la visite à Rome des
ministres britanniques les directives de
la politique italienne à cet égard res-
tent inchangées. Il n'y a rien dans ces
directives contre l'Angleterre, mais la
Méditerranée étant d'un intérêt vital
pour lès deux pays « l'Italie a le droit
et le devoir de demander, surtout à
ceux qui tiennent à se proclamer ses
amis, que soient reconnus les droits qui
lui reviennent suivant la justice ».
La diplomatie européenne, conclut la
revue, a en face de soi une seule tâ-
che : faciliter le développement et la
réalisation de ce mouvement du peu-
ple italien. Dans le cas contraire le
destin de la France et de son empire
est marqué en même temps que celui
de l'Europe tout entière.
La Turquie
ne tolérerait pas
l'installation
de l'Italie en Syrie
Ankara, 21 janvier. — M. Hussein Ca-
hit Yalcin, rédacteur en chef du « Yeni
Sabah », qui vient d'être élu député
prend prétexte d'un article de la « Deut-
sche Allgemeine Zeitung », qui suggé-
rait que la France cède son mandat sur
la Syrie à l'Italie, pour définir la posi-
tion de la Turquie.
— Je crois que ceux qui se font l'illu-
sion d'évincer la France de la Syrie et
de placer celle-ci sous l'autorité italien-
ne vendent en quelque sorte la peau de
l'ours avant de l'avoir tué. Un change-
ment ne peut survenir en Syrie qu'à la
suite d'une victoire.
» Nous ne doutons pas que les Syriens
ne vont pas se laisser faire. Dans tous
les cas, nous Turcs, nous ne manque-
rons pas d'élever des protestations con-
tre l'envahisseur. La sécurité de la pa-
trie turque s'accommoderait mal du voi-
sinage d'une grande puissance installée
fortement en Syrie. Il n'y a plus dans le
Proche-Orient de peuples qui se laisse-
raient subjuguer par les Etats impéria-
listes. Une telle entreprise pourrait met-
tre le feu à tout le Proche-Orient ».
L'Amérique accélère
ses livraisons
d'avions de chasse
à la France ,
Paris, 21 janvier. — Bonne opération
pour le renforcement de notre poten-
tiel aérien réalisée par le ministre de
l'Air, M. Guy La Chambre : la cons-
truction des 103 avions de, chasse amé-
ricains Curtiss P. 36 Pratt et Whitney
« Twin Wasp », va en s'accélérant et
les livraisons sont en avance sur les
délais fixés dans le marché signé le 14
mai 1938.
Six Curtiss P. 35 sont à bord du
« Paris », arrivé aujourd'hui.
Seize appareils sont en France sur
une commande de 100 exemplaires li-
vrables à Buffalo. Deux pilotes de Cur-
tiss sont à Paris, les -chefs-pilotes Cros-
swell et Clarck. Ils feront voler les P.
36 à Bourges, où ils seront pris en
charge ensuite par l'arrdée de l'air.
EN U.R.S.S.
De nombreux fonctionnaires
de la Guépéau sont suspendus
A ,
ou arrêtés
Moscou, 21 janvier. — Le nouveau
chef de la Guépéou, M. Beria, a or-
donné l'arrestation de nombreux fonc-
tionnaires de la Guépéou de Moscou,
dont plusieurs juges d'instruction, pour
retard ou manquement à la discipline
du travail.
A Moscou, 42 fonctionnaires de la
Guépéou ont été suspendus de leurs
fonctions pour les mêmes motifs.
Parmi eux se trouve le juge d'instruc-
tion principal de la Guépéou, Kovcharov
Sakosvki, ancien adjoint d'Iagoda, puis
d'Iejov, qui était à la tête de la Gué-
péou de Leningrad. Il a tenté de se
suicider. Il était arrêté depuis un an.
Le comte Ignatief a été arrêté
Moscou, 21 janvier. — Le bruit court
que le ctueore comte Ignaief aurait ete
arrêté. Ancien attache militaire à lam-
oassaue enp-riaie ae itussie à Paris
avant la guerre, puis émigré après la
révolution, il se rallia au régime sovié-
tique et occupa diverses fonctions à la
représentation commerciale des soviets
en France avant de rentrer définitive-
ment en U.R.S.S., où il occupait d im-
portantes fonctions dans l'armée rouge.
Le journaliste sovietique bien onàiu
Michel Kolsov, rédacteur en chef de la
« Pravda » auairt été arrêté également,
sa femiîie Maria 01sen en serait la cau-
se. Kolsov l'avait eminenee avec lui, lan
dernier lors du voyage qu'il fit en Es-
pagne républicaine, Maria est accusée
de s'être livrée à l'espionnage pour le
compte de l'Allemagne, son pays d'ori-
gme, elle est actuellement à l'etranger.
Enfin, Iejov, ancien commissaire à
l'intérieur qui, après une maladie de
quelques semaines, a été mis à la tête
du commissariat des transports, a offert
à Staline sa démission.
Félix Kaspar
champion du monde
de patinage artistique
a disparu
Vienne, 21 janvier. — Le champion
du monde de patinage artistique, Félix
Kaspar, a disparu. Il était allé en Aus-
tralie, mais depuis personne n'a eu
de ses nouvelles. Kaspar devait ren-
trer à Vienne en automne afin de
disputer de grandes compétitions en Eu-
rope.
Mais il ne s'est pas occupé des cham-
pionnats d'Allemagne et maintenant il
est plus qu'improbable que Kaspar dé-
fendra ses titres de champion d'Eu-
rope et du monde à Davos et à Bu-
dapest.
D'après des informations non confir-
mées, Kaspar se serait marié en Aus-
tralie et n'aurait plus l'intention de ve-
nir en Europe. On ne sait si le chan-
gement du régime de l'Autriche n'y
est pas pour quelque chose.
La clé du mystère
de la chambre 13
N se trouve-t-elle fi ?
à bord du Paris" ?
(Suite de la première page)
Un nouv témoin
Un jeune ouvrier pâtissier, Maxime
Foussiguières, s'est présenté hier à la
police judiciaire.
Ce témoin a déclaré qu'il avait tra-
vaillé pendant plusieurs mois avec Vic-
tor Juguet chez un pâtissier de la rue
du Havre.
— Le 5 décembre, a-t-il ajouté, Ju-
guet et moi fûmes engagés comme ai-
des-cuisiniers à bord du « Paris » par
la Compagnie transatlantique ; à notre
retour au Havre, le 24 décembre, nous
avons touché chacun 1.300 francs.
» J'ai quitté Juguet le 27 décembre
pour rentrer chez ma mère, à Velizy,
tandis que mon camarade me faisait
savoir — mais sans m'en donner la
raison — qu'il resterait encore au Havre
deux ou trois jours. Depuis, je n'ai eu
aucune nouvelle de lui.
» C'était un brave garçon, un travail-
leur ; on ne lui connaissait aucun en-
nemi > 1
Hector avait manifesté
son désir d'aller voir son frère
à -Vanes
Des vérifications ont permis d'établir
que la victime avait bien, en effet,
voyagé sur le « Paris » pendant les
greves maritimes du mois de décembre.
Il avait été recruté en compagnie de
plusieurs jeunes gens et embarqué à
Cherbourg, où le paquebot fit escale,
le 7, pour prendre des passagers et des
employés de supplément.
Le voyage avait été pénible pour ceux
qui n'avaient poin\l'habitude de la
mer et beaucoup d'entre eux n'avaient
pu assurer complètement leur service.
Victor manifesta au retour son in-
tention de ne plus naviguer ; il fut
débarqué le 27 décembre.
Il semble résulter des renseignements
recueillis à Paris par les enquêteurs
que la victime arriva à Paris le 28 dé-
cembre pour aller voir son frère à Van-
ves.
Marcel Juguet a quitté
libre le Quai des Orfèvres
Marcel Juguet ayant fourni à la po-
lice judiciaire tous les éclaircissements
demandés, ce témoin a quitté les bu-
reaux du Quai des Orfèvres, ce matin,
à 11 heures 30.
Les déclarations d'un camarade
de travail d'Hector Juguet
Le Havre, 21 janvier. — Le mystèie de
la malle de l'hôtel Marengo va-t-il être
complètement éclairci à l'arrivée au Ha-
vre du transatlantique « Paris », en
retard d'une heure sur l'horaire.
C'est ce que croit le navigateur Ro-
bert Lamarque, demeurant au Havre,
qui a fait l'avant-dernier voyage comme
aide de cuisine en compagnie d'Hector
Juguet.
Lamarque, qui n'a pas participé au
dernier voyage du « Paris » car il était
souffrant, a déclaré ce matin au Havre
à l'un de nos confrères :*
— J'ai bien connu à bord Hectoi Ju-
guet, connu sur le c Paris » sous le nom
duc Petit Totor ». C'était un camarade
charmant.
» A partir du moment où nous avons
connu l'identité de la victime de l'hôtel
Marengo, moi-même et mon ami « Pa-
nama le tatoué », également membre du
personnel civil du « Paris », et dont
j'ignore la véritable identité, nous avons
dit : « C'est le « Petit Totor ».
» Nous avons remarqué tous les deux
à ce moment-là qu'au départ du paque-
bot, le 4 janvier, deux membres du per-
sonnel civil manquaient à l'appel, Hec-
tor Juguet et un certain Moreau, dont
j'ignore l'adresse ».
La police enquête
à bord du « Paris »
A 16 heures, au départ du bateau-
pilote qui va en rade du Havre au de-
vant du transatlantique « Paris », MM.
Lefille et Couade, inspecteurs de la bri-
gade spéciale de la police judiciaire de
Paris, sont montés à bord pour interro-
ger sans désemparer les membres du
personnel civil.
Nouveau témoignage
Paris, 21 janvier. — Mme Moreau,
mère d'un jeune homme qui s'était
embarqué sur le « Paris !. avec Victor
Juguet, a été entendue à la police ju-
diciaire.
Elle a déclaré qu'au départ de Cher-
bourg des grévistes "avaient relevé le
nom de son fils en lui promettant qu'ils
se retrouveraient et lui feraient son
affaire.
Il est possible que les mêmes mena-
ces aient été faites à Victor Juguet.
Des vérifications sont en cours. -
Après l'épineuse question
du représentant à Burgos
Le cabinet
belge ,
est remanié
après de laborieuses
négociations
Bruxelles, 21 janvier. — Peu avant
minuit, M. Spaak avait mis au point
le remaniement ministériel qu'il pré-
parait depuis plusieurs jours au prix
de laborieuses négociations. Son équipe
est composée comme suit :
Premier ministre sans portefeuille :
M. Spaak (socialiste).
Travaux publics : M. Balthazar (so-
cialiste). 'ô
Travail et Prévoyance sociale : M.
Delattre (socialiste ).
Intérieur : M. Merlot (socialiste).
Affaires économiques : M. Barnich
(socialiste).
Affaires étrangères : M. P. Janson,
extra-parlementaire (libéral).
Instruction publique : M. Dierckx
(libéral).
Santé publique : M. Jennissen (li-
béral).
Transports : M. Marck (démocrate
chrétien).
Colonies : M. de Vleeschauwer (ca-
tholique).
Finances : M. Janssen, extra-parle-
mentaire (catholique).
Défense nationale : lieutenant-géne-
ral Denis, extra-parlementaire
Justice : M. d'Aspremont (catholi-
que).
Agriculture : M. van Dievolt Lynden
(catholique).
--- LA GUERRE DE -- CHINE
La guerre peut durer
vingt ans
déclare le ministre de la Guerre
-- nippon
Berlin, 21 janvier. - « En raison du
caractère particulier du conflit sino-
japonais sur le continent, la guerre
peut durer dix ans et même vingt ans »
a déclaré le général Itagaki, ministre
de la Guerre au correspondant de
l'« Angriff ».
Le général a ajouté que Tchang Kai
Chek a toujours une grande armée,
mais que celle-ci commence à manquer
d'armes.
Le général a déclaré que le Japon
examinait la question de savoir si au
cours des procnains mois, les troupes
nippones opéreront dans le nord de la
Chine, c'est-à-dire en passant par Kal-
gan et Pao-Tou ou si elles avanceront
vers l'ouest pour bloquer la Russie, ou
enfin si les buts japonais des prochains
mois concernent le sud de la Chine.
Le ministre a souligné que la Chine
a suffisamment de ressources minières
et peut fournir des quantités considéra-
bles de vivres.
« Etant donné l'esprit d'entreprise des
Japonais, a dit le général Itagaki, on
ne voit pas pourquoi ceux-ci devraient
dépendre de l'aide financière des pays
anglo-saxons. »
L'Angleterre soutiendrait
la devise chinoise
Londres, 21 janvier. - Bien que les
milieux officiels ne puissent ni démentir
ni confirmer les informations selon les-
quelles l'Angleterre se préparerait à oc-
troyer au gouvernement chinois un cré-
dit de trois millions de livres afin de
soutenir la devise chinoise, on croit sa-
voir que la question est à l'étude.
A la demande de la France
Tokio interdit un film
injurieux pour notre pays
Tokio, 21 janvier. — L'« Asahi Shim-
bun » anncnce que les autorités com-
prtentes cnt été saisies d'une requête
du gouvernement français tendant à
l'interdiction du filnw allemand intitulé
« Verwehte spurer » (Traces effacées)
produit par une société allemande.
La demande française arguait que le
film était injurieux pour la France.
Le ministre des Affaires étrangères
a décidé de censurer le film en considé-
ration des relations franco-nippones..
- La rivière des Perles
va être rouverte
à la navigation britannique
Hong Kong, 21 janvier. — On ap-
prend de bonne source- que les autori-
tés anglaises de Hong- Kong et les au-
torités japonaises en Chine du sud se
sont mises d'accord sur la question de
la réouverture de la rivière des Perles
(accès du port de Canton) à la naviga-
tion britannique. Douze vapeurs flu-
viaux britanniques, qui avaient été sai-
sis par les japonais après l'occupation
de Canton, seraient également relâchés
prochainement.
LA GUERRE
D'ESP ACNE ---
Prise de Villanueva y Geltru
Burgos, 21 janvier. — Radio-Nacional
annonce officiellement l'occupation de
Villanueva y Geltru, important nœud
de communications sur la côte.
Communiqué de Barcelone
Barcelone, 21 janvier. - Barcelone
communique :
Front de Catalogne. - L'action of-
fensive des forces de l'invasion et des
troupes espagnoles à leur service s'est
poursuivie toute la journée.
A l'heure de la rédaction de ce com-
muniqué une lutte acharnée a lieu
dans le secteur d'Igualda et de Villa-
franca-del-Panades.
Les ministres délibèrent
Barcelone, 21 janvier. — Les minis-
tres se sont réunis à 21 heures. Il a
été procédé à un large échange d'im-
pressions.
Aucune communication n'a été don-
née sur la réunion.
Le problème palestinien
Les délégués égyptiens
s'embarqueront mardi
pour Londres
Le Caire, 21 janvier. — Les délégués
égyptiens à la conférence de la Table
ronde seront le prince Abdel Moneim,
Ali Maher Pacha, Hassan Nachat Pa-
cha, ambassadeur d'Egypte à Londres.
Ce matin, à l'issue de la dernière
réunion de la conférence préliminaire
un communiqué a été publié déclarant
que les délégués se sont mis complète-
ment d'accord pour suivre une ligne
politique commune à la conférence de
Londres.
Les délégués s'embarqueront mardi à
Port-Saïd.
M. Georges Bonnet a reçu
M. Noël,
ambassadeur à Varsovie
Paris, 21 janvier. — M. Georges Bon-
net, ministre des Affaires étrangères, a
reçu, ce matin, au Quai d'Orsay, M.
Noël, ambassadeur de France en Polo-
gne.
Cette réception, venant à la suite de
l'entretien que M. Georges Bonnet avait
eu la veille avec M. Lukasiewicz, ambas-
sadeur de Pologne en France, et de la
nette déclaration que le ministre des
Affaires étrangères a faite à la Cham-
bre sur les relations franco-polonaises,
souligne l'étroit contact des deux pays à
la veille du voyage de M. von Ribben-
trop à Varsovie.
Des semences de blé
de printemps sont mises
à la disposition
des agriculteurs
Paris, 21 janvier. — Devant les dé-
gâts considérables causés aux embia-
vures de blés d'automne par les gelées
du mois de décembre, le comité d'ad-
ministration de l'Office du blé vient de
décider de prendre toutes les mesures
utiles pour mettre à la disposition des
agriculteurs et des coopératives les se-
mences de blé de printemps qui leur
sont nécessaires.
TRANSPORTEURS
publics ou privés
utilisez les véhicules
GAZO-BOIS
E mr"" t~ n M N~* ~N~a~t
B E R BL M ! B ET
BERLIET
exempts de tous
impôts et taxes
Consommation ;
100 kgs de bois aux IOO kms
CHASSIS DE 2 T. 7 A 7 T. UTILES
U'i"*' Essais sur demande ALGER
VÉNISSIEUX 23 R M' h 1 23
(Rhône) Vente. par men.uallté. ue IC e et, 23
1--- -- - -
DERNIERS ÉCHOS - DES SPORTS
LA BOXE A ALGER
Cerdan a battu
l'Italien Buratti
et Belkeir met K.O.
l'Algérois A youn
Jamais jusqu'ici même à l'occasion
des plus importantes réunions nous n'a-
vions vu les fauteuils de ring entière-
ment envahis par les spectateurs dès
le premier coup de gong. Pourtant, c'est
le réconfortant spectacle qui nous fut
offert hier soir lorsque Roman et Ibach
montèrent sur le ring pour disputer le
premier combat de la soirée. Par la sui-
te dans le parterre déjà touffu des en-
virons des cordes on dut placer des
chaises supplémentaires. Par ailleurs,
toutes les autres enceintes étaient plei-
nes à craquer. Partout, sur les gradins
et jusqu'en haut des fermes du Hall
Automobile la foule s'étageait en rangs
serrés.
Dans cette ambiance particulière-
ment favorable les amateurs se mitrail-
lèrent sans répit dans le but d'obtenir
leur qualification aux « Ceintures de
la ville d'Alger ». Dans leur frénésie,
des boxeurs vont à terre, se relèvent
aussitôt. Le public applaudit, s'enthou-
siasme devant les uppercuts de Boua-
na, la belle défense de Garcia. Il règne,
sous la nef du Champ de Manœuvre
un bruit assourdissant. Des vendeurs
en profitent pour réclamer 1 fr. 50 des
programmes marqués vingt sous. A cha-
que instant, le service d'ordre menace
d'être débordé. Mais une vigilante or-
ganisation veille et fait avorter les in-
cidents qui couvent et toujours prêts
à éclater dans cette atmosphère satu-
rée d'électricité. Par un beau combat
Licatesi et Jordan clôturent le prolo-
gue des éliminatoires des « Ceintures de
la ville d'Alger » qui se poursuivront
aujourd'hui à partir de 9 heures, dans
la salle de l'A.S.M.A. située sous les
voûtes de la Pêcherie.
Débuts victorieux de Gabaro
dans les professionnels
Son adversaire Labidi boxe dans le
style de son camarade d'écurie, Omar
Kouidri, la garde haute et en marchant
continuellement sur l'homme. Les mus-
cles noueux, :L.abidi parait très puissant.
Mais le poulain d'Areski se fait dure-
ment contrer à plusieurs reprises par
l'élève de Cloquel qui remporte la dé-
cision.
Abad et Omar le Noir
deux styles
qui ne peuvent s'accorder
Avant le combat Omar le Noir-Abad,
le manager Roupp est présenté au pu-
blic qui applaudit chaleureusement le
détenteur du challenge de l' « Auto ».
D'entrée, Abad cherche le combat de
près, tandis qu'Omar cherche à main-
tenir à distance son adversaire dont
il essaie de percer la garde. Mais, en
vieux routier du ring, Abad se pro-
tège et rentre constamment en corps
à corps où il domine. Par contre, de
loin, Omar, très calme, lui est supé-
rieur.
L'un et l'autre n'acceptant pas de
modifier son jeu, le match est heurté,
les accrochages sont nombreux.
Jusqu'à la fin la rencontre se pour-
suivit entre un boxeur, Omar le Noir,
qui voulait faire de l'escrime, et l'au-
tre. Abad, qui ne cessait de se jeter
sur son adversaire pour lui marteler
les flancs.
Dans ces conditions, il était difficile
de donner une décision. Néanmoins, les
juges accordèrent la victoire à Omar
bien que le noir ait été quelque peu
débordé au cours de la dernière reprise,
durant laquelle les deux hommes se li-
vrèrent plus complètement.
Cerdan vainqueur
« Fermez le jeu », telle semble être
la tactique adoptée ce soir par le team
Roupp. En effet, Marcel Cerdan est
loin de faire preuve au début de son
dynamisme habituel.
Toutefois, au fil des rounds, les deux
hommes s'échauffent et si la rencon-
tre ne comporte pas de situations émou-
vantes, elle connut quelques phases in-
téressantes mais qui auraient eu davan-
tage de relief si la droite, blessée au
premier round, de Cerdan était partie
plus souvent.
Belkeir gagne par K.O.
En dernier combat, Belkeir triompha
par k.-o. au* second round.
Ainsi se termina cette soirée très réus-
sie au point de vue populaire, ce qui est
peut-être la répercussion des très belles
performances réalisées en ce moment
par les boxeurs nord-africains à Paris.
E. B.
Potvain a battu Temer
Paris, 21 janvier. — Ce soir au Cen-
tral, Potvain a battu Temer aux point?
et Insuzo a battu Courtois aux points.
L'assemblée générale
de la Fédération de natation
M. Baroli, d'Alger, est réélu
au comité directeur
Paris, 21 janvier. — L'assemblée gé-
nérale de la Fédération française de
natation, présidée par M. Jean de Cas-
tellane, s'est déroulée cet après-midi
en présence de nombreux délégués ve-
nus de province et d'Afrique du Nord.
Aucun incident ni dissentiment n'est
venu troubler cette réunion qui se ter-
mina à la satisfaction générale.
Diverses questions concernant notam-
ment l'organisation du match France-
Afrique du Nord-Tunis furent seulement
soulevées, mais non approfondies. Ces
questions seront, en effet, examinées
demain par le comité directeur.
Les élections des quatre membres de
ce comité directeur donnèrent, par
ailleurs, les résultats suivants :
M. Le Gall, Paris, 300 voix, élu.
M. Baroli, Alger, 275 voix, élu.
M. Ollier, Paris, 259 voix, élu. *
M. Ducamp, Paris, 256 voix, élu.
RUGBY
L'Angletèrre
bat le Pays de Galles
par 3 points à 0
Londres, 21 janvier. — Dans un match
de rugby, qui s'est disputé cette après-
midi à Twickenham, 'l'Angleterre a
battu le Pays de Galles par 3 points
à 0.
A la mi-temps rien n'était marqué
de part et d'autre.
FOOTBALL ASSOCIATION
France B bat Luxembourg
par 4 à 2
Paris, 21 janvier. — Dans un match
international de football disputé cet
après-midi au stade de Paris, à Saint-
Ouen, la France B a battu le Luxem-
oourg par 4 buts à Z.
Petites nouvelles -
de tous les sports
Tony Galento a battu l'Argentin
Brescia par knock-out en 1' 25".
— Tommy Farr rencontrerait bien-
tôt Galento, mais Mike Jacobs a refusé
de confirmer ce bruit.
— Le 24 février 1932, il y eut un
match de football qui opposait, à Saint-
Ouen, le Red-Star et le « Victoria Zis-
kow ». L'Administration des contribu-
tions réclama la taxe de 5 sur les
spectacles, taxe instituée par les lois
du 30 décembre 1928 et du 16 avril
1930.
Le Red Star olympique refusa de
payer, disant qu'une exception à la
taxe était édictée en faveur des équipes
sportives. Il y eut procès.
La deuxième chambre a déclaré au
contraire qu'il fallait examiner le cas
de tous les joueurs sur le terrain. Et
comme les Tchécoslovaques étaient des
professionnels, la taxe, qui s'élève à
823 francs, devra être payée par le Red
Star.
A TOULOUSE
Uu automobiliste
tire huit coups de revolver
sur un indigène algérien
Toulouse, 21 janvier. — La nuit der-
nière, vers minuit, trois indigènes algé-
riens passaient rue de Constantine, lors-
qu'une automobile arriva à leur hauteur.
Un occupant de la voiture tira huit
coups de revolver sur le groupe, attei-
gnant l'un d'eux, Gafri Amar, 22 ans,
soldat au 117e régiment d'artillerie lour-
de, qui, grièvement blessé, fut transpor-
té à l'Hôtel-Dieu
Violent incendie à Casablanca
dans un entrepôt de fourrages
Oran, 21 janvier (de notre correspon-
dant particulier). — Un violent incen-
die s'est déclaré à 15 heures dans les
entrepôts Sola et Cie. Le feu a commen-
cé dans une meule de 6.000 balles de
fourrage.
Les sapeurs-pompiers et les piquets
de la garnison, faisant la part du feu,
ont réussi à sauver de nombreuses mar-
chandises.
Neuf hydravions
venant (FArzew
amérissent à Port-Lyautey
Port-Lyautey, 21 janvier (de notre
correspondant particulier). — Venant
d'Arzew (département d'Oran) d'où el-
les étaient parties ce matin, trois es-
cadrilles d'hydravions comprenant cha-
cune trois appareils sont arrivées à
Port-Lyautey entre 15 et 17 heures et
se sont posées sur le plan d'eau du
Sebou.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
- Collections numériques similaires Bibliothèque Francophone Numérique Bibliothèque Francophone Numérique /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "RfnEns0"
-
-
Page
chiffre de pagination vue 3/8
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k7585363x/f3.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k7585363x/f3.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k7585363x/f3.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k7585363x/f3.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k7585363x
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k7585363x
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k7585363x/f3.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest