Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir
Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)
Date d'édition : 1935-11-07
Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 07 novembre 1935 07 novembre 1935
Description : 1935/11/07 (Numéro 21436). 1935/11/07 (Numéro 21436).
Description : Note : Dernière éd.. Note : Dernière éd..
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k663642g
Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/12/2010
TEMPS PROBABLE:
REGION PAUISIJSNNK. *™, rn1t on
»yb« éol*.iFcl«i) et un peu d* pinte. Vent fil~
EN FKANOE. MMtlS Sud .t renie!
Centre, leste amélioration. Erlaircl» et n-
rea ondéfla. Température rn T»ibie baiaae,
Antres réflonB, comme a Parla.
parisien, -•
te-aa, nul; cengbien, paris do»),
HIll.
JEUDI
7
NOVEMBRE 1935
Saint Erneit.
Le Parisien
PUBLICITE CHAMPS -ÉLTSÉEO
LE JEU
A QUATRE
EN ETHIOPIE
Comment en cinquante ans
a évolué la politique étran-
gère de l'empire du Négus
et comment, aussi, a évolué
l'attitude des trois puissan-
ces limitrophes Angleterre,
Italie et France
ET CE QUE FUT
LA LIGNE DE CONDUITE
DU NÉGUS MÉNÉLIK
Un coup d'oeil sur la carte, mieux
qu'un long discours, explique la poli-
tique étrangère de l'Ethiopie depuis
une cinquantaine d/unnées.
On peut dire que ce pays, déchiré
par d'incessantes rivalités intestines,
peuplé de tribus ennemies entre elles,
n'a probablement maintenu son indé-
pendance et son apparente unité qu'en
d'une menace étrangère cons-
tante.
Les Français sont sur un vingtième
peine de ses frontières, les Italiens
;sur un sixième et les Anglais. sur
tout le reste.
Ce n'était pas là situation de tout
repos.
La France, elle, n'a Jamais inquiété
l'EOiiôpie usa d«$ premières, sinon la
pramière, elle a Conclu, en 1843, un
traité de commerce et d'amitié avec le
souverain d'une région de ce pays.
Sahlé Sellassié, roi du Cfcoa. Ce trait.
porte la signature de Rochet d'Héri-
court au nom de 3, M- Louis-Philippe,
a roi de France et protecteur de
Jérusalem On y lit que le roi du Choa
ose espérer qu'en cas de guerre avec
les musulmans ou autres étrangers, la
France considérera ses ennemis cT>nnne
les siens propres, En revanche, le roi
du Choa donnait aux Français un
certain nombre de petits avantage,
entre autres celui de pouvoir acheter
des maisons et des terres, Cet accord
est évidemment depuis longtemps
périmé, puisque seulement passé avec
un roi du Choa, qui n'était ni en fait
ni en droit le maître de l'Ethiopie.
Cette «antienne amitié excluait toute
idée de c&ngu&îe ou de protectorat.
Quant à l'Italie, elle n'apparaissait
pas, au début, comme une nation dan-
gereuse.
Seule Pouvait être un
sujet d'inquiétude. Elle avait persuadé
au monde entier que la route des Indes
et celle du Cap,au Caire lui étaient
indispensables et que, d'allleun, pour
être confortables, ces routes ne pou-
valent avoir moins. de mille kilomé-
tees de large.
L'écho de cette nécessité anglaise
n'était peut-être jamais parvenu aux
oreilles des Ethiopiens, mais ai peu
renseignés qu'ils fussent, il. n'étaient
pas sans se rendre compte dé l'appàt
que représentait leur pays pour des
puissances colonisatrices.
Leur inquiétude était cependant un
peu atténuée du fait de la présence sur
une partie de leurs frontières de deux
autres nations européennes.
IL L1NANT DE BELLEFONDS
{La suite à la cinquième page.)
A la quatrième page
LA VIE DOUBLE
DE CHARLES PEACE
'LE ROI DES VOLEURS
pur Joue DO «S EN NE
'Demain la «uïfe de
La vie prodigieuse
et dramatique «« j
de Léonora et Concino Concini
par lonfi LÉON-MARTIN
Mariage royal
en Angleterre
Le duc de Gîoucester et lady Alice Scott
ont été unis dans une cérémonie religieuse
de caractère intime au palais de Buckingham
paré de roses, de lis et de bruyères
.Lady y Alice Scott hier malin dau* son eostyme nuptial
L« jeunes Spoûx saluent U foule d'an balcon du Palet. de ButklnjfhaHi
{Voir à la troisième page,}
Une exposition d'art français
est inaugurée à New- York
par M. de Laboulaye
New-York. 6 novembre.
De NOTEE COllllfBt'OrJDANT PAR TlCtJ LIER
M.-André de LabouîayeT ambassadeur
de France aux Etata Unis, inauguré
aujourd'hui, au Metropoîitan Museum
de New-York, une remarquable exposi-
tion de l'art français du.xvtîF siècle,
Qiverg musées et collée tlonnaura du
monde entier ont prêté des «uvres
d'art leur appartenant. Pariùi les plus
joliea toile3 prêtées par le musée du
figure Jupiter et Antt&pe, de
Watteau.
M. Mellon a prêté la célêbre peinture
de Lancret, Mademoiselle Camargo
dansant, qui avait autrefois appartenu'
l'empereur d'Aile magne.
Pierre DENOYER
Le colonel Beck est rentré à Variùvie
Vareovie, 6 nov. (dép. Sud-Est)
i Aujourd'hui est rentré à à à
l'expiration de sa convalucence à
Rabka, M. Beck, ministre des Affai-
Ires étrangères, qui reprendra ses fonc-
< tioîia demain.
LA RONDE DES SIX TOURS
En haut, tt gauche, et de gauche il. droit? Le JUgaux et Arthnirmaud; à droue;
PAlittoF, lft fliujft baudet. En bas, è. gaucba .Mail; h droite Archmibpinl, d^.Liw.
eu comp»jïile de Bif»ux *t I-*iliic«i iVoir jriif/e S.)
Londres et Rome
s'efforcent de rétablir
l'équilibre des forces
en Méditerranée
M Pierre Laval a conféré hier
avec les ambassadeurs d'Angle-
terre et d'Itadie
Après deux jours de repos en Au-
vergne M. Pierre Laval a repris dès
hier matin son activité diplomatique
au Quai d'Orsay.
Le président du Conseil a reçu suc-
cessivement air George Clerk et
M. Cemiti, Ces deux couve raationa fai-
saient suite aux récents entretiens de
Genève et à l'effort d'apaisement dé-
ployé à cette occasion par Je raprésen-
tant de la France.
La franche expIication que sir Sa-
muel Hoare avait eue samedi dernier
avec le baron AlolAi et l'important en-
tretien de mardi entre M. Mussolini et
air Prie Drummond ont certainement
contribue, ainsi qu'en témoignent les
informationa concordantes de Rome et
de Londres, à accentuer la détente en-
tre la Grande-Bretagne et l'Itallfl ezt
ce qui concerne la Méditerranée.
C'est de cette détente, et notamment
des moyens de la réaliser, que les am-
bassadeurs d'Angleterre et d'Italie
sont venus vraisemblablement entre-
tenir hier M- Pierre Laval,
Il s'agit toujours de rétablir l'équi-
libre rompu par la concentration des
troupes italiennes en Cyrénaïque, aux
Érontièrea de l'Egypte, et par l'entrée
en scène de la Home Fteet.
Le g-Qiiverneïnent anglais estime que
le rappel d'une des divisions italiennes
stationnées en Libye n'est pas suffisant
pour motiver le départ des grosses
unités navales que l'Amirauté britan-
nique avait envoyées en J&éditerrannêe,
et il attend, pour s'y résoudre, un geste
plus complet et plus convaincant du
Duce.
On espère, tant à Londres qu'à
Rome, qu'un accord finira par inter-
venir gur cet échange de bons procédés.
Il semble d'ailleurs qu'entre ces deux
capitales le problème méditerranéen se
pose'maintenant sous un aspect plus
général, s'étendant non seulement à la
situation présente, mais l'avenir.
De nouvelles conversations sont pré-
vues entre M. Mussolini et l'ambassa-
deur d'Angleterre ces jours prochains.
Si elle. produisent Les résultats atten-
dus, si l'équilibre en Méditerranée,
auquel le gouvernement britannique
attache la plus haute importance. se
trouve reconstitué, la aolutinn du con-
flit Halo éthiopien qui. pour le moment,
reste en dehors des pourparlers en
cours, deviendra sans doute plus aisée.
SASIA
LE TUEUR
DE BERGERS
CONDAMNÉ
A MORT
Dra^uignan, «S nov. {<îép. Petit Paris.'
Le procès de Saaia, le tueur de ber-
gers, s'est terminé ce matin par la
condamnatiim de Taaaâssin i la peine
capitale.
M. Roanne, procureur de la Républi-
que, dans son réquisitoire, avatt
demandé sux jurés de se montrer
inflexibles.
Après une émouvante, mais vaine
plaidoirie de M- Berruty, le jury se
retirait pour .délibérer. Il rapportait,
vingt minutes plus tard, un verdict
affirmatif.
En conséquence, la cour a condamné
Joseph Sasia à la peine de mort. L '-ar-
rêt spécifie que l^asassin aura la tête
tranchée sur une place publique de
Dragalgaas,
Près de Lyon, Ja maison
d'un entrepreneur saute
la suite d'une explosion!
L'accident s'est produit alors que le
propriétaire mettait non auto en marche
Un bîdoft d*ei»eiiEç ayant pria feu. 1.
liquide en flammé «e communiqua à de.
DEUX FEMMES TUÉES
UN MOURANT
Lyon, 9 nov, (dtp. Petit Parisien)
Une terrible explosion dont on ignore
encore le. causes s'est pro-
duite ce matin, vers 8 h. 30, près de la
gare de Cheasy-les-Mines, au lieudit les
Gravières. A cet endroit s'élevait une
maison d'un étage appartenant à M. F.
Baladan, âgé de quaraate-huit ana, en-
trepreneur dp maçonnerie, et habitée
par le propriétaire et sa famille. Le
rez-de-chaussée était aménagé en en-
trepôt et garage pour 1a voiture de
M. Baladan,
Ce matin, vers 8 h. 30, 1" entrepreneur
préparait près de sa maison son auto-
mobile pour partir. Il tenait h la main
un bidon d'essence .sa femme, à quel-
ques paa, réclai rait avec une bougie.
Soudain, le bidon prit Peu. M. Bafodan
le jtta alors loin de lui et de la voiture;
Li'essence répandue .s'enflamma.
Soudain, une explosion se produisît
et ât sawter la maison. îe bidon en-
flammé était tombé sur un petit dapôt
d'eîcploBtfa que l'entrepreneur gardait
pour ses chantiers.
De toutes parts on accourut et en
trouva, au milieu des décombres, Mme
Rosine Ba.lada.rt, quarante-six ans, qui
avait été tuée sur le coup sa fille, Ma-
deleine. vingt-deuK ans, sage-femme,
avait également été tuée. On releva en
même temps M. Pierre Baladan qui por-
tait de profonâ&a blessures et on le
transporta à l'hôtel de Val-ii'Azergues
les médecins désespèrent de le sauver.
Il ne reste de La famille que les deux
plua Jeunes filles âgées de dix et treize
ans, qui se trouvaient à l'école au mo-
ment de l'explosion, et une jeune ftlle
de vingt ans, qui habite Ma.rsei.Le.
La maison de deux étages, qui Appar-
tenait à M. Pierre Bq.]&d&n, n'est plu
qu'un monceau de décombres. il n'en
reste plus que des pans de mur d'un
mètre de haut.
On a fêté en Sorbonne
le jubilé de M. Louis Lumière
MM, I*bmn et Louii Lumière
(Voir A îa cinquième page.)
Le nouvel ambassadeur de Belgique
au tombeau du Soldat inconnu
TROISIEME AUDIENCE DU PROCES STAVISKY
M. Barnaud mène rondement
les interrogatoires
et l'on sort de la grisaille
Les trois accusés interrogés
BARD! DE FOURTOU
HATOT ET HAYOTTE
se.sont efforcés de diminuer leurs
responsabilités
Bardi de Fourtou s'étant indigné
d'être seul d'entre les adminis-
trateurs des sociétés Stavisky
sur les bancs de la cour d'assises,
le procureur général a répondu
que, pour ne pas retarder indéfi-
niment le procès, en avait dù
laisser de côté certaines enquêtes
en cours concernant des inculpés
qui seront renvoyés plus tard en
correctionnelle
ET LE NEGUS SURGIT DANS LE DEBAT
Au cours de ces interrogatoires, on a été étonné de se vair trans-
vorté en Ëthiopie avec les émeraudes du temple d'Axoum et
celles, plus fabuleuses encore, de la reine de Saba
Hatot
Quel dommage que Georges Hatot
sb soit mie dans un mauvais cas en
servant de prête-nom d Stavisky pour
engager de y a
de classique rondeur (avec dana ea
voix d la fois un timbre chaleureux et
un rien de tfoitflilte) qu'on imagine
l'excellent type populaire qu'il eût
incarné sur la- acène ou & l'écran.
Lorsqu'ils ae perdent dam la mnu-
vaine société, les beloteurs pansus que
chérissait' la muse de George. Courte*
Une doivent être à l'image, physique et
morale^ de ce second rôle l'organe
de futaille.
II est soucieux de beau langage,
maàa trébuche délibérément parmi les
mille et un pièges de la langue, n arti-
culs dngénumenf Mais voui »
Comme ce prête-nom se défend, avec
des arguments de di&cussion au billard,
d'avofr jamaia joué des rôles de pre-
mier plan, d'avoir jamais été témoin
dérect des opérations les plus louches
de Btavisky, le président Barnaud lui
Mais alors voua passes votre
vie dans l'antichambre f
Je n'ai jamais eu beaucoup d'am-
bition, monsieur le président.
Ainsi répondrn cet accusé pittores-
que, û'aspect bon enfant, pas très
intelligent, mais qui n'eât certes point
sans ruse mi incapable de violence
calculée. Acteur trop modeste ou qui
s'est décrié parce que c'était son
intérêt d'un ixstant, ne posaède-t-U
pas jusqu'd l'art de s'empourprer à
d'indignation 1
si tout le monde avait lait aon
devoir, nous ne serions paa ici i
Hayotte aussi est homme de théâtre.
Cet ancien directeur a den façana de
jaune premier. Mais quelle vulgarité,
en aépid d'une élégance qui, aux beaux
joura de atavisky, justifiait chez le
faiseur nn compte de 93.000 francs I
Et la pemoitftp, rondouillarde de Hatot
évoque le petit café aux senteurs de
cigare froid, celle du frétiUant Hayotte
appelle le décor de ces petits bnra mo-
dernes juaqu'd l'imprudence et dont la
vogue survit mal a la crier. Haut per-
chée, sa voix ferait merveillû au thért-
tre comique. Malheureusement, ce
n'est qu'un don de la nature, déplo-
rable sons les voûtes de la cour d'assi-
ans. Exaspérant phraseur, le produc-
teur de Katinka ne comprendra jamais
que son maniérisme n'a d'autre effet
qimi celui d'accentuer sa vulgarité.
Certes, Vez-général Bardi de Fourtou
a plus d'allure, en dépit d'une drôle de
têts. Ce n'e.st point celle, d'ailleurs, du
brave officier qu'il lut au front
d'Orient C'est la Me qu'il se fabriqua
pour Ie or dvH Une tête d'homme de
paiîîe. En outre, depuis sa dernière
condamnation, il s'est Jaàt teindre, d'un
noir excessif.
A la place qu'il occupait hier nous
n'avons entendu s'élever que des pro-
testations d'innocence. M. Bardi de
Porto,. y voulut des
ces au parquet. Alors se dressa le pro-
cureur général, prompt à vertement
rabattre la superbe de ce2ui qui, subis-
sant trop aisément le t don do pervwf-
nom naguère « porté dûment s-, selon
champion d'un. justice exemplaire.
André SALMON.
Mme Stavisky, au début de cette
troisième audience, s'est gjisaée &&es
bruit Jusqu'à as place. Elle: ne rit plus.
Elle n'écrit plus. Comprend-elle e&fin
qu'eUe n'est pas ici pour présenter à
l'assistance son petit ensemble p
cour d'assises ? Que de maladresses
déjà, peut-être inconscientes, n'a-t-eile
pas
On entend demander un peu paf-
tout « Que fait-il aujourd'hui ? Il,
c'est Je président Barnaud dont la
forte personnalité domine si bien le
débat qu'il n'est même plus urne de
prononcer aon nom pour qu'on saehe
de qui il s'agit Un appariteur fait
rapidement l'appel des accusés libres,
puis M- Paul Appteton la cour
ayant fait son entrée annonce une
nouvelle constitution de partie civile
celle d'une caisse primaire des assu-
rances sociales.
Moiwiour Hatot, veuillea vous
lever
M. Hatot a été acteur aux Bouffes-
Hn.yotto consulte son dmele* que tient
M. PUllipp* I^ntour
du-Nord, au théâtre Moncey, au
théâtre Antoine. Puis il a dirigé un
contentieux, le Central Omnium.
Les renseignements qui voua con-
cernant ne sont pas très bons. vous
auriez abrité un escroc fameux du nom
l/e£-jr£Bétal BJtrdl de fonrtiin
de Pétri, mais que je ne connais pas.
Moi non plus
Bon! M. Hatot, par la suite, s'est
placé au service du prince Antoine de
Bourbon et, en 1918, il a fait connais-
Banco de Stavisky.
Faut-il dire Stavisky ou faut-il
dire Alexandre ? rallie M. Barnaud.
Pour moi, c'était Sacha. Par la
suite, il a francisé son nom et s'eat
fait appeler Alexandre, car Alexandra
est la traduction du prénom russe
Sacha.
En 1928, Hatot se trouvait dans le
bureau de Hayotte lorsque Alexandre
parut et déclara, .de façon ambiguë,
< que le client ne m&rçhaEt pas > et
qu'il fallait classer la marchandise
dans des bottes scellées. c Je ne de-
manderai pas ça à Farault déclara
Hayotte. Alors, après une conversa-
tion à laquelle Hatot n'assistait pas,
Alexandre demanda à l'ancien acteur
de lui rendre un service en prêtant le
cachet à ses initiales. C'est ainsi que
Hatot devlnt, en fait, le mandataire
du propriétaire des émeraudes
Qui était-il, ce propriétaire ? Inter-
roge le président
C'était un grand monsieur, distin-
gué, décoré,
petite moustache, pardeiHjw
noir. lï y en de. on Frac»
Et voua n'avez pas eu 1a curiosité de
connaître ls noni de l'homme dont vous
alliez devenir le répondant ?
Non' i M. Hatot n'a pas eu cette
curiosité, et M. Barnaud s'étonne
Vous avez joué là, -moralement on
immûraiément, un rôle pour le moins
équivoque
L'accusé a ainsi participé aux cinq
engagements successifs, et il ne s'est
pas occupé de la valeur des pierres:
il faisait confiance à l'appréciateur
Farault. Par la suite, M, Hatot a par-
ticipé à une petite, comédie fort bien
Le Négua Était (CKchyeur d'une société de dévelappgm**? en EtJilopie
(Interragratolre à'HxYom.-}
SUSPENSION D'AUDIENCE
CatarUumHKiHiM dit Négut offrirait de Vintêrit, m<àt quelle! comptitaiioiu!
REGION PAUISIJSNNK. *™, rn1t on
»yb« éol*.iFcl«i) et un peu d* pinte. Vent fil~
EN FKANOE. MMtlS Sud .t renie!
Centre, leste amélioration. Erlaircl» et n-
rea ondéfla. Température rn T»ibie baiaae,
Antres réflonB, comme a Parla.
parisien, -•
te-aa, nul; cengbien, paris do»),
HIll.
JEUDI
7
NOVEMBRE 1935
Saint Erneit.
Le Parisien
PUBLICITE CHAMPS -ÉLTSÉEO
LE JEU
A QUATRE
EN ETHIOPIE
Comment en cinquante ans
a évolué la politique étran-
gère de l'empire du Négus
et comment, aussi, a évolué
l'attitude des trois puissan-
ces limitrophes Angleterre,
Italie et France
ET CE QUE FUT
LA LIGNE DE CONDUITE
DU NÉGUS MÉNÉLIK
Un coup d'oeil sur la carte, mieux
qu'un long discours, explique la poli-
tique étrangère de l'Ethiopie depuis
une cinquantaine d/unnées.
On peut dire que ce pays, déchiré
par d'incessantes rivalités intestines,
peuplé de tribus ennemies entre elles,
n'a probablement maintenu son indé-
pendance et son apparente unité qu'en
d'une menace étrangère cons-
tante.
Les Français sont sur un vingtième
peine de ses frontières, les Italiens
;sur un sixième et les Anglais. sur
tout le reste.
Ce n'était pas là situation de tout
repos.
La France, elle, n'a Jamais inquiété
l'EOiiôpie usa d«$ premières, sinon la
pramière, elle a Conclu, en 1843, un
traité de commerce et d'amitié avec le
souverain d'une région de ce pays.
Sahlé Sellassié, roi du Cfcoa. Ce trait.
porte la signature de Rochet d'Héri-
court au nom de 3, M- Louis-Philippe,
a roi de France et protecteur de
Jérusalem On y lit que le roi du Choa
ose espérer qu'en cas de guerre avec
les musulmans ou autres étrangers, la
France considérera ses ennemis cT>nnne
les siens propres, En revanche, le roi
du Choa donnait aux Français un
certain nombre de petits avantage,
entre autres celui de pouvoir acheter
des maisons et des terres, Cet accord
est évidemment depuis longtemps
périmé, puisque seulement passé avec
un roi du Choa, qui n'était ni en fait
ni en droit le maître de l'Ethiopie.
Cette «antienne amitié excluait toute
idée de c&ngu&îe ou de protectorat.
Quant à l'Italie, elle n'apparaissait
pas, au début, comme une nation dan-
gereuse.
Seule Pouvait être un
sujet d'inquiétude. Elle avait persuadé
au monde entier que la route des Indes
et celle du Cap,au Caire lui étaient
indispensables et que, d'allleun, pour
être confortables, ces routes ne pou-
valent avoir moins. de mille kilomé-
tees de large.
L'écho de cette nécessité anglaise
n'était peut-être jamais parvenu aux
oreilles des Ethiopiens, mais ai peu
renseignés qu'ils fussent, il. n'étaient
pas sans se rendre compte dé l'appàt
que représentait leur pays pour des
puissances colonisatrices.
Leur inquiétude était cependant un
peu atténuée du fait de la présence sur
une partie de leurs frontières de deux
autres nations européennes.
IL L1NANT DE BELLEFONDS
{La suite à la cinquième page.)
A la quatrième page
LA VIE DOUBLE
DE CHARLES PEACE
'LE ROI DES VOLEURS
pur Joue DO «S EN NE
'Demain la «uïfe de
La vie prodigieuse
et dramatique «« j
de Léonora et Concino Concini
par lonfi LÉON-MARTIN
Mariage royal
en Angleterre
Le duc de Gîoucester et lady Alice Scott
ont été unis dans une cérémonie religieuse
de caractère intime au palais de Buckingham
paré de roses, de lis et de bruyères
.Lady y Alice Scott hier malin dau* son eostyme nuptial
L« jeunes Spoûx saluent U foule d'an balcon du Palet. de ButklnjfhaHi
{Voir à la troisième page,}
Une exposition d'art français
est inaugurée à New- York
par M. de Laboulaye
New-York. 6 novembre.
De NOTEE COllllfBt'OrJDANT PAR TlCtJ LIER
M.-André de LabouîayeT ambassadeur
de France aux Etata Unis, inauguré
aujourd'hui, au Metropoîitan Museum
de New-York, une remarquable exposi-
tion de l'art français du.xvtîF siècle,
Qiverg musées et collée tlonnaura du
monde entier ont prêté des «uvres
d'art leur appartenant. Pariùi les plus
joliea toile3 prêtées par le musée du
figure Jupiter et Antt&pe, de
Watteau.
M. Mellon a prêté la célêbre peinture
de Lancret, Mademoiselle Camargo
dansant, qui avait autrefois appartenu'
l'empereur d'Aile magne.
Pierre DENOYER
Le colonel Beck est rentré à Variùvie
Vareovie, 6 nov. (dép. Sud-Est)
i Aujourd'hui est rentré à à à
l'expiration de sa convalucence à
Rabka, M. Beck, ministre des Affai-
Ires étrangères, qui reprendra ses fonc-
< tioîia demain.
LA RONDE DES SIX TOURS
En haut, tt gauche, et de gauche il. droit? Le JUgaux et Arthnirmaud; à droue;
PAlittoF, lft fliujft baudet. En bas, è. gaucba .Mail; h droite Archmibpinl, d^.Liw.
eu comp»jïile de Bif»ux *t I-*iliic«i iVoir jriif/e S.)
Londres et Rome
s'efforcent de rétablir
l'équilibre des forces
en Méditerranée
M Pierre Laval a conféré hier
avec les ambassadeurs d'Angle-
terre et d'Itadie
Après deux jours de repos en Au-
vergne M. Pierre Laval a repris dès
hier matin son activité diplomatique
au Quai d'Orsay.
Le président du Conseil a reçu suc-
cessivement air George Clerk et
M. Cemiti, Ces deux couve raationa fai-
saient suite aux récents entretiens de
Genève et à l'effort d'apaisement dé-
ployé à cette occasion par Je raprésen-
tant de la France.
La franche expIication que sir Sa-
muel Hoare avait eue samedi dernier
avec le baron AlolAi et l'important en-
tretien de mardi entre M. Mussolini et
air Prie Drummond ont certainement
contribue, ainsi qu'en témoignent les
informationa concordantes de Rome et
de Londres, à accentuer la détente en-
tre la Grande-Bretagne et l'Itallfl ezt
ce qui concerne la Méditerranée.
C'est de cette détente, et notamment
des moyens de la réaliser, que les am-
bassadeurs d'Angleterre et d'Italie
sont venus vraisemblablement entre-
tenir hier M- Pierre Laval,
Il s'agit toujours de rétablir l'équi-
libre rompu par la concentration des
troupes italiennes en Cyrénaïque, aux
Érontièrea de l'Egypte, et par l'entrée
en scène de la Home Fteet.
Le g-Qiiverneïnent anglais estime que
le rappel d'une des divisions italiennes
stationnées en Libye n'est pas suffisant
pour motiver le départ des grosses
unités navales que l'Amirauté britan-
nique avait envoyées en J&éditerrannêe,
et il attend, pour s'y résoudre, un geste
plus complet et plus convaincant du
Duce.
On espère, tant à Londres qu'à
Rome, qu'un accord finira par inter-
venir gur cet échange de bons procédés.
Il semble d'ailleurs qu'entre ces deux
capitales le problème méditerranéen se
pose'maintenant sous un aspect plus
général, s'étendant non seulement à la
situation présente, mais l'avenir.
De nouvelles conversations sont pré-
vues entre M. Mussolini et l'ambassa-
deur d'Angleterre ces jours prochains.
Si elle. produisent Les résultats atten-
dus, si l'équilibre en Méditerranée,
auquel le gouvernement britannique
attache la plus haute importance. se
trouve reconstitué, la aolutinn du con-
flit Halo éthiopien qui. pour le moment,
reste en dehors des pourparlers en
cours, deviendra sans doute plus aisée.
SASIA
LE TUEUR
DE BERGERS
CONDAMNÉ
A MORT
Dra^uignan, «S nov. {<îép. Petit Paris.'
Le procès de Saaia, le tueur de ber-
gers, s'est terminé ce matin par la
condamnatiim de Taaaâssin i la peine
capitale.
M. Roanne, procureur de la Républi-
que, dans son réquisitoire, avatt
demandé sux jurés de se montrer
inflexibles.
Après une émouvante, mais vaine
plaidoirie de M- Berruty, le jury se
retirait pour .délibérer. Il rapportait,
vingt minutes plus tard, un verdict
affirmatif.
En conséquence, la cour a condamné
Joseph Sasia à la peine de mort. L '-ar-
rêt spécifie que l^asassin aura la tête
tranchée sur une place publique de
Dragalgaas,
Près de Lyon, Ja maison
d'un entrepreneur saute
la suite d'une explosion!
L'accident s'est produit alors que le
propriétaire mettait non auto en marche
Un bîdoft d*ei»eiiEç ayant pria feu. 1.
liquide en flammé «e communiqua à de.
DEUX FEMMES TUÉES
UN MOURANT
Lyon, 9 nov, (dtp. Petit Parisien)
Une terrible explosion dont on ignore
encore le. causes s'est pro-
duite ce matin, vers 8 h. 30, près de la
gare de Cheasy-les-Mines, au lieudit les
Gravières. A cet endroit s'élevait une
maison d'un étage appartenant à M. F.
Baladan, âgé de quaraate-huit ana, en-
trepreneur dp maçonnerie, et habitée
par le propriétaire et sa famille. Le
rez-de-chaussée était aménagé en en-
trepôt et garage pour 1a voiture de
M. Baladan,
Ce matin, vers 8 h. 30, 1" entrepreneur
préparait près de sa maison son auto-
mobile pour partir. Il tenait h la main
un bidon d'essence .sa femme, à quel-
ques paa, réclai rait avec une bougie.
Soudain, le bidon prit Peu. M. Bafodan
le jtta alors loin de lui et de la voiture;
Li'essence répandue .s'enflamma.
Soudain, une explosion se produisît
et ât sawter la maison. îe bidon en-
flammé était tombé sur un petit dapôt
d'eîcploBtfa que l'entrepreneur gardait
pour ses chantiers.
De toutes parts on accourut et en
trouva, au milieu des décombres, Mme
Rosine Ba.lada.rt, quarante-six ans, qui
avait été tuée sur le coup sa fille, Ma-
deleine. vingt-deuK ans, sage-femme,
avait également été tuée. On releva en
même temps M. Pierre Baladan qui por-
tait de profonâ&a blessures et on le
transporta à l'hôtel de Val-ii'Azergues
les médecins désespèrent de le sauver.
Il ne reste de La famille que les deux
plua Jeunes filles âgées de dix et treize
ans, qui se trouvaient à l'école au mo-
ment de l'explosion, et une jeune ftlle
de vingt ans, qui habite Ma.rsei.Le.
La maison de deux étages, qui Appar-
tenait à M. Pierre Bq.]&d&n, n'est plu
qu'un monceau de décombres. il n'en
reste plus que des pans de mur d'un
mètre de haut.
On a fêté en Sorbonne
le jubilé de M. Louis Lumière
MM, I*bmn et Louii Lumière
(Voir A îa cinquième page.)
Le nouvel ambassadeur de Belgique
au tombeau du Soldat inconnu
TROISIEME AUDIENCE DU PROCES STAVISKY
M. Barnaud mène rondement
les interrogatoires
et l'on sort de la grisaille
Les trois accusés interrogés
BARD! DE FOURTOU
HATOT ET HAYOTTE
se.sont efforcés de diminuer leurs
responsabilités
Bardi de Fourtou s'étant indigné
d'être seul d'entre les adminis-
trateurs des sociétés Stavisky
sur les bancs de la cour d'assises,
le procureur général a répondu
que, pour ne pas retarder indéfi-
niment le procès, en avait dù
laisser de côté certaines enquêtes
en cours concernant des inculpés
qui seront renvoyés plus tard en
correctionnelle
ET LE NEGUS SURGIT DANS LE DEBAT
Au cours de ces interrogatoires, on a été étonné de se vair trans-
vorté en Ëthiopie avec les émeraudes du temple d'Axoum et
celles, plus fabuleuses encore, de la reine de Saba
Hatot
Quel dommage que Georges Hatot
sb soit mie dans un mauvais cas en
servant de prête-nom d Stavisky pour
engager de y a
de classique rondeur (avec dana ea
voix d la fois un timbre chaleureux et
un rien de tfoitflilte) qu'on imagine
l'excellent type populaire qu'il eût
incarné sur la- acène ou & l'écran.
Lorsqu'ils ae perdent dam la mnu-
vaine société, les beloteurs pansus que
chérissait' la muse de George. Courte*
Une doivent être à l'image, physique et
morale^ de ce second rôle l'organe
de futaille.
II est soucieux de beau langage,
maàa trébuche délibérément parmi les
mille et un pièges de la langue, n arti-
culs dngénumenf Mais voui »
Comme ce prête-nom se défend, avec
des arguments de di&cussion au billard,
d'avofr jamaia joué des rôles de pre-
mier plan, d'avoir jamais été témoin
dérect des opérations les plus louches
de Btavisky, le président Barnaud lui
Mais alors voua passes votre
vie dans l'antichambre f
Je n'ai jamais eu beaucoup d'am-
bition, monsieur le président.
Ainsi répondrn cet accusé pittores-
que, û'aspect bon enfant, pas très
intelligent, mais qui n'eât certes point
sans ruse mi incapable de violence
calculée. Acteur trop modeste ou qui
s'est décrié parce que c'était son
intérêt d'un ixstant, ne posaède-t-U
pas jusqu'd l'art de s'empourprer à
d'indignation 1
si tout le monde avait lait aon
devoir, nous ne serions paa ici i
Hayotte aussi est homme de théâtre.
Cet ancien directeur a den façana de
jaune premier. Mais quelle vulgarité,
en aépid d'une élégance qui, aux beaux
joura de atavisky, justifiait chez le
faiseur nn compte de 93.000 francs I
Et la pemoitftp, rondouillarde de Hatot
évoque le petit café aux senteurs de
cigare froid, celle du frétiUant Hayotte
appelle le décor de ces petits bnra mo-
dernes juaqu'd l'imprudence et dont la
vogue survit mal a la crier. Haut per-
chée, sa voix ferait merveillû au thért-
tre comique. Malheureusement, ce
n'est qu'un don de la nature, déplo-
rable sons les voûtes de la cour d'assi-
ans. Exaspérant phraseur, le produc-
teur de Katinka ne comprendra jamais
que son maniérisme n'a d'autre effet
qimi celui d'accentuer sa vulgarité.
Certes, Vez-général Bardi de Fourtou
a plus d'allure, en dépit d'une drôle de
têts. Ce n'e.st point celle, d'ailleurs, du
brave officier qu'il lut au front
d'Orient C'est la Me qu'il se fabriqua
pour Ie or dvH Une tête d'homme de
paiîîe. En outre, depuis sa dernière
condamnation, il s'est Jaàt teindre, d'un
noir excessif.
A la place qu'il occupait hier nous
n'avons entendu s'élever que des pro-
testations d'innocence. M. Bardi de
Porto,. y voulut des
ces au parquet. Alors se dressa le pro-
cureur général, prompt à vertement
rabattre la superbe de ce2ui qui, subis-
sant trop aisément le t don do pervwf-
nom naguère « porté dûment s-, selon
champion d'un. justice exemplaire.
André SALMON.
Mme Stavisky, au début de cette
troisième audience, s'est gjisaée &&es
bruit Jusqu'à as place. Elle: ne rit plus.
Elle n'écrit plus. Comprend-elle e&fin
qu'eUe n'est pas ici pour présenter à
l'assistance son petit ensemble p
cour d'assises ? Que de maladresses
déjà, peut-être inconscientes, n'a-t-eile
pas
On entend demander un peu paf-
tout « Que fait-il aujourd'hui ? Il,
c'est Je président Barnaud dont la
forte personnalité domine si bien le
débat qu'il n'est même plus urne de
prononcer aon nom pour qu'on saehe
de qui il s'agit Un appariteur fait
rapidement l'appel des accusés libres,
puis M- Paul Appteton la cour
ayant fait son entrée annonce une
nouvelle constitution de partie civile
celle d'une caisse primaire des assu-
rances sociales.
Moiwiour Hatot, veuillea vous
lever
M. Hatot a été acteur aux Bouffes-
Hn.yotto consulte son dmele* que tient
M. PUllipp* I^ntour
du-Nord, au théâtre Moncey, au
théâtre Antoine. Puis il a dirigé un
contentieux, le Central Omnium.
Les renseignements qui voua con-
cernant ne sont pas très bons. vous
auriez abrité un escroc fameux du nom
l/e£-jr£Bétal BJtrdl de fonrtiin
de Pétri, mais que je ne connais pas.
Moi non plus
Bon! M. Hatot, par la suite, s'est
placé au service du prince Antoine de
Bourbon et, en 1918, il a fait connais-
Banco de Stavisky.
Faut-il dire Stavisky ou faut-il
dire Alexandre ? rallie M. Barnaud.
Pour moi, c'était Sacha. Par la
suite, il a francisé son nom et s'eat
fait appeler Alexandre, car Alexandra
est la traduction du prénom russe
Sacha.
En 1928, Hatot se trouvait dans le
bureau de Hayotte lorsque Alexandre
parut et déclara, .de façon ambiguë,
< que le client ne m&rçhaEt pas > et
qu'il fallait classer la marchandise
dans des bottes scellées. c Je ne de-
manderai pas ça à Farault déclara
Hayotte. Alors, après une conversa-
tion à laquelle Hatot n'assistait pas,
Alexandre demanda à l'ancien acteur
de lui rendre un service en prêtant le
cachet à ses initiales. C'est ainsi que
Hatot devlnt, en fait, le mandataire
du propriétaire des émeraudes
Qui était-il, ce propriétaire ? Inter-
roge le président
C'était un grand monsieur, distin-
gué, décoré,
petite moustache, pardeiHjw
noir. lï y en de. on Frac»
Et voua n'avez pas eu 1a curiosité de
connaître ls noni de l'homme dont vous
alliez devenir le répondant ?
Non' i M. Hatot n'a pas eu cette
curiosité, et M. Barnaud s'étonne
Vous avez joué là, -moralement on
immûraiément, un rôle pour le moins
équivoque
L'accusé a ainsi participé aux cinq
engagements successifs, et il ne s'est
pas occupé de la valeur des pierres:
il faisait confiance à l'appréciateur
Farault. Par la suite, M, Hatot a par-
ticipé à une petite, comédie fort bien
Le Négua Était (CKchyeur d'une société de dévelappgm**? en EtJilopie
(Interragratolre à'HxYom.-}
SUSPENSION D'AUDIENCE
CatarUumHKiHiM dit Négut offrirait de Vintêrit, m<àt quelle! comptitaiioiu!
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