Titre : Journal officiel de la République française. Lois et décrets
Éditeur : Journaux officiels (Paris)
Date d'édition : 1891-12-14
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34378481r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 640344 Nombre total de vues : 640344
Description : 14 décembre 1891 14 décembre 1891
Description : 1891/12/14 (A23,N339). 1891/12/14 (A23,N339).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Ministères des Affaires... Collection numérique : Ministères des Affaires étrangères
Description : Collection numérique : Traités, accords et... Collection numérique : Traités, accords et conventions
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IVe République (1946-1958)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6451869m
Source : DILA, 2009-100524
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/10/2013
- Aller à la page de la table des matières6009
- SOMMAIRE DU 14 DÉCEMBRE
- PARTIE OFFICIELLE
- PARTIE NON OFFICIELLE
- .......... Page(s) .......... 6012
- .......... Page(s) .......... 6014
- .......... Page(s) .......... 6015
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w,iS^trM8lèm9 annê6- ^39 JÔUftNAL OFFICIEL DE LA ËÊPUBLÎQUÈ FRANÇAISE 14 Décembre 6011
t \1.. te slèm9 année, - No 339 JÚUfiNAL OFFtClL DE LA RPUBLIQUE FIlANCAtS! [iS91J !4 néeembre 60H
toute^^) à bSi V on donnée par ces insti-
utq estPeu de ctlose près, la même par-
lion 13renne le ..programme de l'école
I ^afn|n^iatiori r?^n Ur ^es ingénieurs et les êtrchi-
ri «s ? d® Pa!pv
beau alarIne, ou celui de l'Institut royal
j ale 0^1a1 PPlicati^e Naples, ou celui de l'école
Igne pplication pour les ingénieurs de Bo-
PéNeur elUI de l'Institut royal technique
atières e Milan on y trouve les mêmes
^aiies enspiÇ^^A es et il n'y a guère de diffé-
Çi'0 da.
ïen»„ ® lue dan\ ? plus ou moins de temps
qu'on consacre à leur étude. Il suffit donc de
lie idée un de ces proorammes pour donner
ssept A 6 très acte do ce qui existe dans les
idét très exacte de ce qui existe dans les
,a^011' celui de l'Institut des
6ndp ies' par exemple, que M. le
censul gérléral France m'a procuré.
une observation prélim m'a procuré..
d^on des û+ Préliminaire : En Italie, la
toi Sa tlestinpnt a ies existe, et les jeunes gens
di SUIVent ln.ent à la carrière de l'architecture
ï.esni, t point les COurs de gymnase, c'est-à-
S h ri'
ql'fent lessses d hUrnanitês et de rhétorique, lis
5Ues ?! ks
nniec^n^es où les mathématI-
~~Ht~n place prépondérante. Ils se
be COUrs ainsi ? recevoir avec fruit les leçons
e4 cour 8 inféTiû,spécial de l'Institut des
i ts- spécial de l'Institut des
olei-
1;l'O¡S allOl Consistent ces leçons, auxquel-
es sont consacrées : ,
éSiemûée. ^ométrie plane. - Algèbre
%t0 > e, lte
Histoire Universelle - Lettres italiennes. -
l Êturi diversJif*f ®* —Eléments d'architecture.
^86 et | 4e la a nont, mode,-
ll¡ett deSSina fiure et de l'ornement, mode-
2e s de per,' -:- \lastiquè ornementale. - Elé-
dans l'espace. - Al-
lettres italiennes. — His-
Ore: YIlIverselle. - Lettres italiennes. - HiS-
lie l' 'le T6rselîp Physique générale. — Or-
Vin chiteô-t» Etude de la figure et
3e ents de P. - Plastique ornementale. et
-î;&y?P»sp6c^n,fll« ornementale. -
descriptive, lro partie.
plé entaire. - Trigonométrie.
QPratio d. l'ale. - Histoire universelle. -
d'après ifl dus fw, Figure
CO\}}p s natures ordres d'architecture. — Figure
ornementale. -
Perspective. - Histoire des
complémént de la ective. - [listoire des
élieur succède à ce cours infé-
^W?c&uPeana+re années ; en voici le pro-
s Gê anVég.
v>îiUérî^e ^naK,^rie descriptive, 2e partie.
',Elé éralÓgie analyt¡qU. - Calcul graphique.
Mindees t sfv?i°® - Chimie appliquée.
KsV» Pe&t?a architecture. — Ap-
■Te aux détails d'archi-
l Tu^HAd' 6corati^nn lûtérieure des édifices.
ftéorn .-
DhlqUéorle de l OInétrle descriptive appliquée.
Wlijfe. ^d®,la lïiécaK^i SU®- — Statique gra-
liQttCOPlet lqUe te,chnique, — Développe-
d'un nn°-e d'architecture. - Ap-
K«Wtij,! N él'ien-? a PersiwfJ-
^il« i'a esdes édfr aux vues extérieures
- Esthétique et Ms-
°
descriptive appliquée. -
tique ee,- C qUée. - Statique grJplllqne
O légrl tPograruction. - Géométrie, pra-
: et atrOtt.: e. '-7 Questions,de droit et
-- EXerCIces de composition et
0ri de mMonuments. - Exercices de
K• v
- Constrile-
>tsl0 3 ?ilitecture technique.-
^Uin e'cC0o^PodSriotgit de législation. - mer-
11 e 1), -- E¡e:ln et de restauration de mo-
Oit t hn Clces de Perspective.
d s f llossibl
tr tlq" | Un architecte français ne
IjQCite telllps la lcture de ce programme,
8 e tlà que Ion consacre à l'étude de
J'Qi es" ecoles d x.. exerCices de composition,
dans ces écoles destinées Jtls Crx es écn'ieef? t desti? n®3 à former des arc hI-
tecte vet de la Par considérable, exagérée,
-te eals 11 est intéressant de voir
vSS lifaleus (tuX-rnêmes en pensent.
îe tev^eliejneTl+ d'un homme
cii" lift {ce
lK ^P?atîèV- ^aroies d Lin ^0îrirne
011 \111 illlPIicatioti) (préarant J'admission à
, trois ans dans le cours
le COUl'S supérIeur,
m," l^h Wôtiio ^vaiix • uu jeune homme
Ui e' e1"a Pctiltecte.
qt¡eiil1s prtIe d.'arhX Spéciaux pour lui confé-
viue °l1t uavar, ltecte.
\¡ l1t, ùn. rÔle ll'X SPéc,ianx, les mathémati-
li4~ ~Ut, til l 0 il irigéui
114 aetilit eetd Dlldérant. On a créé, c'est
CWÏ V gén mais a-t on formé
14ps • Les faIts répondent à cette
!I 1ll nds a.rch
^^ne^tectes de l'antiquité et des
Ont été des artistes et non
des calculateurs. Ictinus et Chersiphron sem-
blent avoir débuté dans l'art par la statuaire.
Michel-Ange et le Bernin ont certainement
développé en eux-mêmes le sentiment du beau
par la pratique de la sculpture. Des peintres
ont su élever d'admirables uyonmnents, et un
homme d'un goût pur comme Perrault s'est ré-
vélé habile constructeur.
« Les ingénieurs italiens, les Napolitains en
particulier, ont une renommée justifiée. On a
vu des sociétés françaises : la société des che-
mins de fer du Brésil, la société des chemins
de fer de l'Etat serbe, venir enrôler à Naples
l'état-major presque' entier de leurs employés.
Mais, d'autre part, les nouveaux édifices élevés
en Italie, à Naples surtout, sont absolument
laids et prouvent l'insuffisance complète des
architectes locaux contemporains.
cc Une instruction où le côté artiste de l'étude
semble reléguée au second rang ne peut for-
merdes artistes.. Une instruction où l'enseigne-
ment littéraire est nul ne saurait agrandir
l'âme, l'imagination, le sentiment. Or, sans l'i-
magination, sans le sentiment, est-il donné de
produire une œuvre d'art? »
Est-ce là une opinion isolée? Il s'An faut de
beaucoup. Une brochure publiée par le profes-
seur Carnillo Boito sur les conditions présentes
de l'architecture en Italie débute ainsi :
« Les conditions présentes de l'architecture
en Italie ne sont pas brillantes, on le sait; mais,
pour les améliorer, quel moyen prendre ? Fai-
tes, répond-on, que l'architecte redevienne ar-
tiste, retirez-le des écoles d'application pour les
ingénieurs, élevez-le dans des instituts de
beaux-arts; nourrissez-le d'autant de science
qu'il en faut pour construire, ne l'étouffez pas
sous un amas de connaissances indigestes qui
lui brident l'imagination. Ictinus et Apollodore,
Giotto et Orcagna, Bramante et les Lombardi,
Sansovino, Palladio, Longhera, Bernini et cent
autres architectes étaient des artistes pleins
d'indépendance. Michel-Ange, l'auteur de la
coupole de Saint-Pierre, ne savait rien des ma-
thématiques supérieures. »
L'auteur de la brochure prend le soin d'infor-
mer son lecteur qu'il n'est, en la circonstance,
qu'un écho, car il ajoute :
'« Tel est, au fond, malgré toutes les précau-
tions oratoires bonnes pour les oreilles des lé-
gislateurs, malgré toutes les logomachies des-
tinées à tranquilliser les esprits ombrageux des
mathématiciens, tel est, pour parler sincère-
ment, le résumé du très long rapport qui pré-
cède le court projet de loi présenté, le 14 juin
dernier, au Sénat du royaume par S. Exc.
le ministre Boselli, et représenté à la nou-
velle législature, tin effet, les congrès d'ar-
tistes, quelques collèges d'ingénieurs, certaines
académies, plusieurs journaux et des interpel-
lations dans les Chambres ont, depuis un cer-
tain nombre d'années, poussé les ministres de
l'instruction publique à chercher le moyen de
procurer à l'Italie un art architectonique digne
de son passé. M. Coppino n'est point resté sourd
à ces appels, et les dispositions prises par lui
par voie de décret rendent maintenant indis-
pensable une délibération législative qui les
confirme, les modifie ou les abolisse. De là l'm-'
sistance de l'honorable Boseili. Une commis-
sion d'une grande autorité, composée de séna-
teurs, devra sous peu soumettre à ses collègues
du Sénat le résultat de ses propres études et
leur communiquer ses conclusions. »
J ai poussé cette citation jusquau hout, pour
montrer quel intérêt les pouvoirs publics, en
Italie, portent à ces questions; et quelles idées
de réforme les dirigent. Dans les considérants
du projet de loi dont il est question, il est dit
que, exception faite pour Milan, où l'instruc-
tion artistique est donnée avec des développe-
ments raisonnés dans toutes les écoles, c'est
l'élément scientifique qui a la prépondérance ;
de telle sorte qu'il n'y a, pour ainsi dire, au-
cune différence entre l'instruction donnée aux
architectes et celle donnée aux ingénieurs. On
peut même dire que celle-ci absorbe la pre-
mière. IL en résulte cette grave conséquence
que les jeunes, gens, devant supporter presque
le même poids d'études scientifiques, choisis-
sent,. à très peu d'exceptions * prés, la carrière
du génie, qui leur ouvre, outre l'accès aux em-
plois du génie civil, beaucoup d'autres débou-
chés où la profession d'architecte n'apparaît
que pour faire nombre.
On se rend parfaitement compte par delà
les Alpes, de la différence qui existe entre le
système suivi en France et celui pratiqué en
liaie. On en apprécie bs résultats. En France,
dit-on, les architectes sortent de l'école des
beaux-arts, tandis que les ingénieurs de l'Etat
sont formés par l'école polytechnique et 1 -pôle
des ponts et chaussées, et les ingénieurs cmu-J
par l'école centrale, La différence d! origine
amène ainsi à établir une précieuse distinction
entre les uns et les autres dans la carrière, dans
les idées, dans les goûts et même dans le ca-
rctèrè.
« On a beau dire », — j'emprun^ , encore 189
lignes qui suivent à M.Boito, — CI on a beau dire
que toute autre chose est d'être ingénieur et
toute autre architecte, en Italie, où la distinc-
tion ne se fait pas, où dans quelques provinces,
la Lombardie, par exemple, et le Piémont, c'est
le premier qui est le plus recherché. Beaucoup
de riches propriétaires croiraient offenser leur
ingénieur, qui s'occupe de différents travaux
agricoles et même d'administration, si, voulant
construire une villa ou édifier une chapelle
dans un cimetière, ils s'adressaient à d'autres
que lui. Souvent même ils n'hésitent pas à lui
confier la direction d'œuvres décoratives et
l'ordonnancement de leurs propres habitations.
Et l'ingénieur s'y prête gracieusement. D'ail-
lèurs, combien y a-t-il d'ingénieurs qui avouent
à d'autres et à eux-mêmes ne rien connaître
de l'architecture ? Et qui pourrait les empê-
cher d'élever temples et palais, s'ils trouvent
qui leur offre subventions et argent? »
Ces façons d'agir choquent le bon sens, mais
elles ont une excuse. Le peu d'architectes
qui fréquentent les écoles d'application s'y
voient dédaignés et raillés. La section d'archi-
tecture est qualifiée d'hôpital par l'esprit mo-
queur des élèves ingénieurs, et ce n'est pas -
toujours sans raison, car les élèves qui réus-
sissent peu ou mal dans leurs examens cher-
chent un refuge dans cette section où ils sont
attirés, non par la séduction de l'art, mais par
l'espérance que, se présentant comme artistes,
les professeurs de sciences seront plus indul-
gents pour eux.
Une certaine défaveur s'attache donc, dès le
début dans la carrière, dès le temps des études,
à ces jeunes gens, et il n'y a rien d'étonnant à
ce qu'elle les suive dans l'exercice de leur pro-
fession. On reconnaît généralement que l'insti-
tut technique supérieur de Milan fait excep-
tion à la règle, qu il donne un large développe-
ment à l'étude du dessin architectonique et du.
dessin ornemental, qu'il distribue l'enseigne-
ment scientifique de façon différente aux ingé-
nieurs et aux architectes, et cela dès le début
de leurs études; mais, de l'aveu même de celui
qui dirige cet établissement, il -reste encore
beaucoup à faire pour séparer plus complète-
ment les ingénieurs des architectes, restrein-
dre les programmes scientifiques pour ceux-ci
et, au contraire, augmenter l'importance des
études d'art et de pratique.
Quoi qu'il en soit, et toute exception mise de
côté, il résuite de l'opinion des gens compé-
tents en ces matières que le diplôme donné
aux architectes italiens est un certificat d'étu-
des presque exclusivement scientifiques, que
ceux qui l'obtiennent et se disent artistes ont
reçu un enseignement où l'art n'occupe qu'un
rang infime et que, pour dire l'exacte vérité,
les meilleurs architectes, n'ont pas été jusqu'à
présent ceux auxquels les écoles d'application
ont accordé le diplôme.
Cependant, de ce que les résultats obtenus
sont regardés comme mauvais, il ne faudrait
pas inférer que le principe soit repoussé. Le
diplôme est estimé et recnerché. On l'a vu bri-
gué par des architectes qui avaient acquis une
grande reuommèe par la production d'œ¡wres
remarquables ; et, ces œuvres ayant été recon-
nues excellentes par le conseil supérieur de
l'instruction publique, il leur a été accordé.
Cinq ou six architectes au plus, dans toute
l'Italie, ont pu bénéficier de cette exception _à
la règle; mais, si peu nombreux - qu'ils soient,
le fait est à signaler. IL prouve qu'il n'est pas
de barrière que les hommes supérieurs, ne
puissent franchir et que, pour eux, il n'est pas
d'entraves. , ., - , -, T-
j'ai dit en commençant ce qu est ia 101. La
loi est précise et très sévère. Dans la pratique,
les choses sont quelque peu différentes. La
pratique est diverse et, en certains lieux, in-
dulgente. 11 est des communes, comme celle
de Borne, qui veulent le diplôme régulier d'ar-
chitecte ou d'ingénieur pour accorder la liberté
de construire même pour les particuliers. D'au-
tres, comme celle de Milan, sont moins exi-
geantes et acceptent des architectes sortis
d'écoles de beaux-arts qui ne sont ni supé-
rieures ni scientifiques.
Dans ces écoles ou instituts de beaux-arts, les
t \1.. te slèm9 année, - No 339 JÚUfiNAL OFFtClL DE LA RPUBLIQUE FIlANCAtS! [iS91J !4 néeembre 60H
toute^^) à bSi V on donnée par ces insti-
utq estPeu de ctlose près, la même par-
lion 13renne le ..programme de l'école
I ^afn|n^iatiori r?^n Ur ^es ingénieurs et les êtrchi-
ri «s ? d® Pa!pv
beau alarIne, ou celui de l'Institut royal
j ale 0^1a1 PPlicati^e Naples, ou celui de l'école
Igne pplication pour les ingénieurs de Bo-
PéNeur elUI de l'Institut royal technique
atières e Milan on y trouve les mêmes
^aiies enspiÇ^^A es et il n'y a guère de diffé-
Çi'0 da.
ïen»„ ® lue dan\ ? plus ou moins de temps
qu'on consacre à leur étude. Il suffit donc de
lie idée un de ces proorammes pour donner
ssept A 6 très acte do ce qui existe dans les
idét très exacte de ce qui existe dans les
,a^011' celui de l'Institut des
6ndp ies' par exemple, que M. le
censul gérléral France m'a procuré.
une observation prélim m'a procuré..
d^on des û+ Préliminaire : En Italie, la
toi Sa tlestinpnt a ies existe, et les jeunes gens
di SUIVent ln.ent à la carrière de l'architecture
ï.esni, t point les COurs de gymnase, c'est-à-
S h ri'
ql'fent lessses d hUrnanitês et de rhétorique, lis
5Ues ?! ks
nniec^n^es où les mathématI-
~~Ht~n place prépondérante. Ils se
be COUrs ainsi ? recevoir avec fruit les leçons
e4 cour 8 inféTiû,spécial de l'Institut des
i ts- spécial de l'Institut des
olei-
1;l'O¡S allOl Consistent ces leçons, auxquel-
es sont consacrées : ,
éSiemûée. ^ométrie plane. - Algèbre
%t0 > e, lte
Histoire Universelle - Lettres italiennes. -
l Êturi diversJif*f ®* —Eléments d'architecture.
^86 et | 4e la a nont, mode,-
ll¡ett deSSina fiure et de l'ornement, mode-
2e s de per,' -:- \lastiquè ornementale. - Elé-
dans l'espace. - Al-
lettres italiennes. — His-
Ore: YIlIverselle. - Lettres italiennes. - HiS-
lie l' 'le T6rselîp Physique générale. — Or-
Vin chiteô-t» Etude de la figure et
3e ents de P. - Plastique ornementale. et
-î;&y?P»sp6c^n,fll« ornementale. -
descriptive, lro partie.
plé entaire. - Trigonométrie.
QPratio d. l'ale. - Histoire universelle. -
d'après ifl dus fw, Figure
CO\}}p s natures ordres d'architecture. — Figure
ornementale. -
Perspective. - Histoire des
complémént de la ective. - [listoire des
élieur succède à ce cours infé-
^W?c&uPeana+re années ; en voici le pro-
s Gê anVég.
v>îiUérî^e ^naK,^rie descriptive, 2e partie.
',Elé éralÓgie analyt¡qU. - Calcul graphique.
Mindees t sfv?i°® - Chimie appliquée.
KsV» Pe&t?a architecture. — Ap-
■Te aux détails d'archi-
l Tu^HAd' 6corati^nn lûtérieure des édifices.
ftéorn .-
DhlqUéorle de l OInétrle descriptive appliquée.
Wlijfe. ^d®,la lïiécaK^i SU®- — Statique gra-
liQttCOPlet lqUe te,chnique, — Développe-
d'un nn°-e d'architecture. - Ap-
K«Wtij,! N él'ien-? a PersiwfJ-
^il« i'a esdes édfr aux vues extérieures
- Esthétique et Ms-
°
descriptive appliquée. -
tique ee,- C qUée. - Statique grJplllqne
O légrl tPograruction. - Géométrie, pra-
: et atrOtt.: e. '-7 Questions,de droit et
-- EXerCIces de composition et
0ri de mMonuments. - Exercices de
K• v
- Constrile-
>tsl0 3 ?ilitecture technique.-
^Uin e'cC0o^PodSriotgit de législation. - mer-
11 e 1), -- E¡e:ln et de restauration de mo-
Oit t hn Clces de Perspective.
d s f llossibl
tr tlq" | Un architecte français ne
IjQCite telllps la lcture de ce programme,
8 e tlà que Ion consacre à l'étude de
J'Qi es" ecoles d x.. exerCices de composition,
dans ces écoles destinées Jtls Crx es écn'ieef? t desti? n®3 à former des arc hI-
tecte vet de la Par considérable, exagérée,
-te eals 11 est intéressant de voir
vSS lifaleus (tuX-rnêmes en pensent.
îe tev^eliejneTl+ d'un homme
cii" lift {ce
lK ^P?atîèV- ^aroies d Lin ^0îrirne
011 \111 illlPIicatioti) (préarant J'admission à
, trois ans dans le cours
le COUl'S supérIeur,
m," l^h Wôtiio ^vaiix • uu jeune homme
Ui e' e1"a Pctiltecte.
qt¡eiil1s prtIe d.'arhX Spéciaux pour lui confé-
viue °l1t uavar, ltecte.
\¡ l1t, ùn. rÔle ll'X SPéc,ianx, les mathémati-
li4~ ~Ut, til l 0 il irigéui
114 aetilit eetd Dlldérant. On a créé, c'est
CWÏ V gén mais a-t on formé
14ps • Les faIts répondent à cette
!I 1ll nds a.rch
^^ne^tectes de l'antiquité et des
Ont été des artistes et non
des calculateurs. Ictinus et Chersiphron sem-
blent avoir débuté dans l'art par la statuaire.
Michel-Ange et le Bernin ont certainement
développé en eux-mêmes le sentiment du beau
par la pratique de la sculpture. Des peintres
ont su élever d'admirables uyonmnents, et un
homme d'un goût pur comme Perrault s'est ré-
vélé habile constructeur.
« Les ingénieurs italiens, les Napolitains en
particulier, ont une renommée justifiée. On a
vu des sociétés françaises : la société des che-
mins de fer du Brésil, la société des chemins
de fer de l'Etat serbe, venir enrôler à Naples
l'état-major presque' entier de leurs employés.
Mais, d'autre part, les nouveaux édifices élevés
en Italie, à Naples surtout, sont absolument
laids et prouvent l'insuffisance complète des
architectes locaux contemporains.
cc Une instruction où le côté artiste de l'étude
semble reléguée au second rang ne peut for-
merdes artistes.. Une instruction où l'enseigne-
ment littéraire est nul ne saurait agrandir
l'âme, l'imagination, le sentiment. Or, sans l'i-
magination, sans le sentiment, est-il donné de
produire une œuvre d'art? »
Est-ce là une opinion isolée? Il s'An faut de
beaucoup. Une brochure publiée par le profes-
seur Carnillo Boito sur les conditions présentes
de l'architecture en Italie débute ainsi :
« Les conditions présentes de l'architecture
en Italie ne sont pas brillantes, on le sait; mais,
pour les améliorer, quel moyen prendre ? Fai-
tes, répond-on, que l'architecte redevienne ar-
tiste, retirez-le des écoles d'application pour les
ingénieurs, élevez-le dans des instituts de
beaux-arts; nourrissez-le d'autant de science
qu'il en faut pour construire, ne l'étouffez pas
sous un amas de connaissances indigestes qui
lui brident l'imagination. Ictinus et Apollodore,
Giotto et Orcagna, Bramante et les Lombardi,
Sansovino, Palladio, Longhera, Bernini et cent
autres architectes étaient des artistes pleins
d'indépendance. Michel-Ange, l'auteur de la
coupole de Saint-Pierre, ne savait rien des ma-
thématiques supérieures. »
L'auteur de la brochure prend le soin d'infor-
mer son lecteur qu'il n'est, en la circonstance,
qu'un écho, car il ajoute :
'« Tel est, au fond, malgré toutes les précau-
tions oratoires bonnes pour les oreilles des lé-
gislateurs, malgré toutes les logomachies des-
tinées à tranquilliser les esprits ombrageux des
mathématiciens, tel est, pour parler sincère-
ment, le résumé du très long rapport qui pré-
cède le court projet de loi présenté, le 14 juin
dernier, au Sénat du royaume par S. Exc.
le ministre Boselli, et représenté à la nou-
velle législature, tin effet, les congrès d'ar-
tistes, quelques collèges d'ingénieurs, certaines
académies, plusieurs journaux et des interpel-
lations dans les Chambres ont, depuis un cer-
tain nombre d'années, poussé les ministres de
l'instruction publique à chercher le moyen de
procurer à l'Italie un art architectonique digne
de son passé. M. Coppino n'est point resté sourd
à ces appels, et les dispositions prises par lui
par voie de décret rendent maintenant indis-
pensable une délibération législative qui les
confirme, les modifie ou les abolisse. De là l'm-'
sistance de l'honorable Boseili. Une commis-
sion d'une grande autorité, composée de séna-
teurs, devra sous peu soumettre à ses collègues
du Sénat le résultat de ses propres études et
leur communiquer ses conclusions. »
J ai poussé cette citation jusquau hout, pour
montrer quel intérêt les pouvoirs publics, en
Italie, portent à ces questions; et quelles idées
de réforme les dirigent. Dans les considérants
du projet de loi dont il est question, il est dit
que, exception faite pour Milan, où l'instruc-
tion artistique est donnée avec des développe-
ments raisonnés dans toutes les écoles, c'est
l'élément scientifique qui a la prépondérance ;
de telle sorte qu'il n'y a, pour ainsi dire, au-
cune différence entre l'instruction donnée aux
architectes et celle donnée aux ingénieurs. On
peut même dire que celle-ci absorbe la pre-
mière. IL en résulte cette grave conséquence
que les jeunes, gens, devant supporter presque
le même poids d'études scientifiques, choisis-
sent,. à très peu d'exceptions * prés, la carrière
du génie, qui leur ouvre, outre l'accès aux em-
plois du génie civil, beaucoup d'autres débou-
chés où la profession d'architecte n'apparaît
que pour faire nombre.
On se rend parfaitement compte par delà
les Alpes, de la différence qui existe entre le
système suivi en France et celui pratiqué en
liaie. On en apprécie bs résultats. En France,
dit-on, les architectes sortent de l'école des
beaux-arts, tandis que les ingénieurs de l'Etat
sont formés par l'école polytechnique et 1 -pôle
des ponts et chaussées, et les ingénieurs cmu-J
par l'école centrale, La différence d! origine
amène ainsi à établir une précieuse distinction
entre les uns et les autres dans la carrière, dans
les idées, dans les goûts et même dans le ca-
rctèrè.
« On a beau dire », — j'emprun^ , encore 189
lignes qui suivent à M.Boito, — CI on a beau dire
que toute autre chose est d'être ingénieur et
toute autre architecte, en Italie, où la distinc-
tion ne se fait pas, où dans quelques provinces,
la Lombardie, par exemple, et le Piémont, c'est
le premier qui est le plus recherché. Beaucoup
de riches propriétaires croiraient offenser leur
ingénieur, qui s'occupe de différents travaux
agricoles et même d'administration, si, voulant
construire une villa ou édifier une chapelle
dans un cimetière, ils s'adressaient à d'autres
que lui. Souvent même ils n'hésitent pas à lui
confier la direction d'œuvres décoratives et
l'ordonnancement de leurs propres habitations.
Et l'ingénieur s'y prête gracieusement. D'ail-
lèurs, combien y a-t-il d'ingénieurs qui avouent
à d'autres et à eux-mêmes ne rien connaître
de l'architecture ? Et qui pourrait les empê-
cher d'élever temples et palais, s'ils trouvent
qui leur offre subventions et argent? »
Ces façons d'agir choquent le bon sens, mais
elles ont une excuse. Le peu d'architectes
qui fréquentent les écoles d'application s'y
voient dédaignés et raillés. La section d'archi-
tecture est qualifiée d'hôpital par l'esprit mo-
queur des élèves ingénieurs, et ce n'est pas -
toujours sans raison, car les élèves qui réus-
sissent peu ou mal dans leurs examens cher-
chent un refuge dans cette section où ils sont
attirés, non par la séduction de l'art, mais par
l'espérance que, se présentant comme artistes,
les professeurs de sciences seront plus indul-
gents pour eux.
Une certaine défaveur s'attache donc, dès le
début dans la carrière, dès le temps des études,
à ces jeunes gens, et il n'y a rien d'étonnant à
ce qu'elle les suive dans l'exercice de leur pro-
fession. On reconnaît généralement que l'insti-
tut technique supérieur de Milan fait excep-
tion à la règle, qu il donne un large développe-
ment à l'étude du dessin architectonique et du.
dessin ornemental, qu'il distribue l'enseigne-
ment scientifique de façon différente aux ingé-
nieurs et aux architectes, et cela dès le début
de leurs études; mais, de l'aveu même de celui
qui dirige cet établissement, il -reste encore
beaucoup à faire pour séparer plus complète-
ment les ingénieurs des architectes, restrein-
dre les programmes scientifiques pour ceux-ci
et, au contraire, augmenter l'importance des
études d'art et de pratique.
Quoi qu'il en soit, et toute exception mise de
côté, il résuite de l'opinion des gens compé-
tents en ces matières que le diplôme donné
aux architectes italiens est un certificat d'étu-
des presque exclusivement scientifiques, que
ceux qui l'obtiennent et se disent artistes ont
reçu un enseignement où l'art n'occupe qu'un
rang infime et que, pour dire l'exacte vérité,
les meilleurs architectes, n'ont pas été jusqu'à
présent ceux auxquels les écoles d'application
ont accordé le diplôme.
Cependant, de ce que les résultats obtenus
sont regardés comme mauvais, il ne faudrait
pas inférer que le principe soit repoussé. Le
diplôme est estimé et recnerché. On l'a vu bri-
gué par des architectes qui avaient acquis une
grande reuommèe par la production d'œ¡wres
remarquables ; et, ces œuvres ayant été recon-
nues excellentes par le conseil supérieur de
l'instruction publique, il leur a été accordé.
Cinq ou six architectes au plus, dans toute
l'Italie, ont pu bénéficier de cette exception _à
la règle; mais, si peu nombreux - qu'ils soient,
le fait est à signaler. IL prouve qu'il n'est pas
de barrière que les hommes supérieurs, ne
puissent franchir et que, pour eux, il n'est pas
d'entraves. , ., - , -, T-
j'ai dit en commençant ce qu est ia 101. La
loi est précise et très sévère. Dans la pratique,
les choses sont quelque peu différentes. La
pratique est diverse et, en certains lieux, in-
dulgente. 11 est des communes, comme celle
de Borne, qui veulent le diplôme régulier d'ar-
chitecte ou d'ingénieur pour accorder la liberté
de construire même pour les particuliers. D'au-
tres, comme celle de Milan, sont moins exi-
geantes et acceptent des architectes sortis
d'écoles de beaux-arts qui ne sont ni supé-
rieures ni scientifiques.
Dans ces écoles ou instituts de beaux-arts, les
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