Titre : Le Travailleur normand havrais : paraissant le dimanche
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Rouen)
Date d'édition : 1909-04-04
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32880313v
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 04 avril 1909 04 avril 1909
Description : 1909/04/04 (A18,N950). 1909/04/04 (A18,N950).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG14 Collection numérique : BIPFPIG14
Description : Collection numérique : BIPFPIG27 Collection numérique : BIPFPIG27
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6388819g
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-90656, JO-90677
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/12/2012
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Dimanche. 1 Avril 11K.Î)
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INS S :
Annonces *^yK &^ l]f nc *r*
A via d'IttlmniaUok. Jl fr. »
R é clames Cr. «
Rklamea. -- -Z fr. »
Rédaction & Administration :
70, Rue Malpnlu, KOI'KK
Bureaux au Havre :
liwe Jean-Baptiste Ejriès
Dépôt : VACHER, 6, place Gambetta
Les abonnements se paient à
l'avance et se font à partir du
ter et 16 de chaque mois.
ORGANE RÉPUBLICAIN" ̃ *
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de la. Seine-Inférieure, de l'Eure et du Calvados
PARAISSANT LE DIMANCHE
A BONNKMKNTS
Sel lie- liblés-ieit i-c, Eure et
départements limitrophes.. 4 fr. »
Autres d'p¡)rlts,..,. 5 fr. »
SIX MblS
Seine-Inférieure, Eure et
départements limitrophes.. 2 fr. 50
Autres départements. 2 fr. 7
Toute la correspondance concer-
nant le journal doit ctre adressée
à M. le Directeur du Travailleur
Normand.
Un discours
de M. Briand
M. Briand. ministre île la
Justice, a prononcé, dimanche
dernier, au Ncubourg, au ban-
quet des (c Bleus de Norman-
die », un éloquent discours.
Au lendemain desévènements
qui viennent de jeter le trouble
dans notre pays, il éiait diffi-
cile que l'oratcur n'en fit pas le
point de départ de ses déclara-
tions.
Il faut lui rendre celle jus-
tice, qu'il n'a pas un seul ins-
tant essayé de se dérober.
M. Briand a donne son senti-
ment sur les problèmes délicats
de l'heure prrscn le. I() is la note
prédominante de son langage
est l'optimisme, et il ne se dissi-
mule pas la gravité des conflits
sociaux ucluels. SculClnent, il
estime qu'il serait excessive-
ment dangereux de s'en affo-
ler.
Pour éviter qu'ils ne loin lient
au liagique et ne plongent le
pays dans l'abîme de la réac-
tion ou de l'anarchie, il su Mira
de conserver son sang-froid et
de cherc her In solution des ques-
tions posées dans un esprit de
liberté et de justice sociale.
C'est bien notre avis que cer-
taines formules gouvernemen-
tales sont périmées.
Et qui pourrait contester que
le moment soit venu d'aborder
l'examen du nouvel ordre de
choses créé par le développe-
ment de « rassociation » sous
toutes ses formes dans une pen-
sée dégagée de tout préjugé
d'autoritarisme? Mais le désir,
qui doit - être naturel à tout es-
prit libéral, de laisser les grou-
pements d'initiatives indivi-
duelles s'efforcer librement de
conquérir une meilleure place
dans le jeu des organismes so-
ciaux, pour la sauvegarde de
leurs intérêts, ne peut tout de
même faire perdre de vue les
règles essentielles qui sont de
tous les temps et de tous les
lieux, auxquelles nul gouverne-
ment ne saurait se sous-
traire.
Qu'on suppose donc qu'une
loi, débattue sous l'empire des
conceptions les plus larges, ait
précisé les rapports de lEtat
avec ses fonctionnaires et des
employeurs avec leurs em-
ployés.
- 11 faudra bien pourtant, si le
contrat est violé, que cette vio-
lation ne reste pas sans sanction,
et cette sanction légale, il fau-
dra bien aussi que L gouverne-
ment en assure l'application;
Sans cela, où serait la garantie
de l'ordre public?
L'ordre public n'est pas seule
ment troublé par de passagères
bagarres de la rue ; il l'est en-
core, il l'est même peut-être
davantage par l'impuni lé des
infractions à la loi. Car le spec-
tacle de cette impunité engen-
dre fatalement des in tractions
nouvelles, et dont la gravité va
5ans cesse croissant, jusqu'au
jour où une convulsion géné-
rale contraint la société à re-
trouver, dans une lutte su-
prême, l'équilibre perdu.
Quelle que soit la loi, si
douce, si humaine qu'on l'ima-
gine, il est impossible que le
dernier mot ne lui appartienne
pas. Que serait la République,
sans cette règle absolue : le ré-
gne de la loi ?
M. Briand, dans son discours
n'a point dit quelle part
immense revenait dans les évé-
nements présents à l'affaiblisse-
ment progressif du respect du
à la loi - tant qu'elle n'a pas
été abrogée ou réformée. « Il n'y
a pas d'homme, s'est-il borné à
affirmer, qui par son effort per-
sonnel puisse déchaîner un pa-
reil mouvement 1 » en p niant
de l'uction associalionnelle. Il a
raison. Mais qui ne dit que. si
ce mouvement a dévié, s'il, a
pris une forme inquiétante, la
faille en est aux gouverne-
ments? Ils n'ont pas eu le cou-
rage ou la force, alors que la loi
en réglait le cours, de rappeler
cette loi à ceux qui en mécon-
naissaient l'existence.
Mais s'il n'a pas cru devoir
évoquer ce passe, le ministre de
la justice eût du, semblc-t-ll,
avoir du moins it cœur de dire
comment il comprenait pour
l'avenir le rôle gouvernemen-
tal. Malheureusement sur ce
point, ses déclarations n'appor-
tent aucune clarté.
Nous voyons bien qu'il met
« au-dessus des individus le
groupement, au-dessus encore,
seule garantie des individus et
des groupements, l'associalion
générale de tous les citoyens
dans la nation ». Et cette for-
mule ne sou lèvera, certaine-
ment, aucune objection chez au-
cun républicain sincère.
Mais c'est là d'abord l'expres-
sion d'une idée générale qui
n'est pas nouvelle. Et ce qu'il
eut été intéressant de savoir,
c'est comment M. Briand en en-
tend l'application. II ne suffit
pas de proclamer qu'il faut aux
associations la possession des
cLoses, leur administration, la
gestion des grands intérêts ma-
tériels.
Il ne suffit pas de rappeler
les parlementaires à la notion
de 1 intérêt général qu'un trop
grand nombre d'entre eux a
perdue.
Tout cela constitue de forts
bons et excellenlsconseils; mais
M. Briand ne se doit-il pas à
lui-même et au gouvernement
dont il est un des membres
les plus influents - d'en appli-
quer le principe.
Jean MESNIL
La Semaine politique
La Question d'Orient
Les difficultés paraissent actuelle-
ment applanies.
Aprl's la Bussie qui a cédé à la
pression de l'Allemagne et a cessé
toute opposition à la thèse autri-
chienne, l'Angleterre a laissé tomber
à son tour ses objections et se rallie
à la formule du baron dVEnrental
à laquelle la Serbie a définitivement
adhéré.
Le prince héritier de Serbie abdi-
que pour des raisons d'ordre privé.
Mais c'est le motif apparéiït ; il re-
présentait la résistance serbe et cette
résistance a succombé. L'état des
esprits reste telle, d'ailltnrs, en son
pays, que le roi lui même est prêt à
renoncer au pouvoir.
Une autre politique a été condam-
née encore par les puissances euro-
péennes- : c'est celle de la Russie,
protectrice née de la Serbie.
L'échec est aussi sensible à St-Pé-
tersbourg qu'à Belgrade et le minis-
tre des amures étrangères de Nico-
las II, M. Isvolskv, s'en va à son tour.
Contrairement à ce qu'on a pré-
tendu le gouvernement Français,
pendant la durée de la crise, n'a
cessé un seul instant d'appuyé la
Hussic, et d'être d'tccord avec l'An-
gleterre.
»
* ta
A présent que l'horizon diploma-
tique est éclaici, on parle de dépla-
cements des souverains ; Le Tsar
irait en Italie ; les souverains danois
et norvégiens se rendraient en Rus-
sie ; Guillaume II doit entreprendre
une croisière dans le Nord, et le roi
Edouard VII s'embarquerait à Mar-
seille, où viendrait le rejoindre la
reine Alexandre, pour une croisière
dans l'Adriatique.
La Commission d'enquête sur la Marine
Les bureaux de la Chambre ont
élu samedi l'après-midi la commis-
sion d'enquête sur la Marine dont la
Chambre a déeidé la constitution.
Chaque bureau avait trois membres
à nommer. If
M. Camille Pelletan et M. Joseph
Reinach, qui se présentaient, ont été
battus dans leurs bureaux respectifs.
Dans le sixième bureau, M. Paul
Bignon, député de Dieppe, a été
élu par 1U voix contre Il à M. Brin-
deau.
La commission qui comprend
4 membres de droite et 21) membres
de gauche, dont un socialiste unifié
- s'est ensuite réunie et a constitué
son bureau.
M. Delcassé a été nommé prési-
dent.
Cinq vice-présidents ont été élus,
et parmi eux M. Paul Bignon.
M. Aristide Briand au Neubourg
Le ministre de la Justice, accom-
pagné de M. Chéron, sous-secrétaire
d'Etat à la Guerre, s'est rendu di-
manche au Neubourg, pour présider
la cérémonie d'inauguration de la
section des « Bleus de Normandie »
de l'arrondissement de Louviers.
A l'arrêt du train à Evreux, les mi-
nistres ont été salués par le préfet
et les autorités locales. Une foule
assez nombreuse les a acclamés.
A l'arrivée en gare du Neuhourg.
la population a fait une réception
chaleureuse à M. Briand et à M, Ché-
ron.
Répondant aux souhaits de bien-
venue formulés par M. Ferrand,
maire du Ncuhonrg, le ministre de
la Justice a dit qu'il ne doutait pas de
l'accueil que les Bleus de Normandie
feraient à un Bleude Bretagne; mais
la réception qui lui est faite dépasse
en cordialité tout ce qu'il pouvait
espérer.
Une fanfare joue la Marseillaise, et
le cortège se forme pour se rendre
à l'Hôtel-de-villc où a lieu un grand
banquet.
A l'issue du banquet, M. Aristide
Briand a prononcé un discours lon-
guement applaudi.
Avertissements sans Irais
Sous ce LUre, l'administration des
conlributionsindirectesy adresse, exac-
tement le premier jour de chaque tri-
mestre ci échoir, un (lvis invitant les
commerçants à venir payer sous un
jour au bureau du receveur un droit
de licence variant suivant la natuicet
[importance du comaierce.
Régulièrement cette somme devrait-
être versée à la Régie avant la fin de
l'exercice en cours.
La plupart des commerçants ne se
conformant pas à celle règle - oh
bien administrative et quelque peu
bizarre - de là est venue la néces-
sité du papier en question.
Or ce papier expédié par la poste
est plié de telle façon, que le texte qu'il
renferlne, apparaît ostensiblement
aux yeux de tous, y compris du fac-
teur.
Que pour une raison où pour une
autre, M. Un tel, ne soit pas en règle
avec son percepteur. ceM une chose
qui ne regarde que lui et sur laquelle
personne n'a besoin d'être renseigné.
Et ce serait si simple de plier l'avis
à l'envers.
l(lis si l'administration se mettait
à faire la plus petite réforllle, elle ne
serait plus l'ad-mi-nis-tra-tion.
0 1 routine 1/1
GEO
Ni fleurs ni couronnes
Ce cri de guerre anticommercial
semble pour le moment résonner
avec moins de force et d'ioclut ; ceux
qui font lancé naguère du haut dî la
chaire de vérité, paraissent d'ailleurs
avoir été les premiers à mettre une
sourdine à leur enthousiasme de
l'origine ; c'est qu'en effet ce mouve-
ment qu'on aurait pu croire au dé-
but le résultat d'une pieuse croisade
contre un abus mondain, est vite
devenu nu contraire pour certains
une excellente mode d'après laquelle,
sous prétexté de grand chic. les gens
comme il faut et. économes conser-
vent religieusement fermés les cor-
dons de leur bourse.
C'esl que, voyez-vous, ma chère,
c'est bien plus agréable de se payer
un vaste et somptueux chapeau, ou
vous, mon cher, une superbe 24-
chevaux, que d'accrocher aux flancs
d'un char funèbre quelques belles
couronnes ou quelques jolis bouquets
qui s'en iront tout à l'heure se rouil-
ler ou se faner au fond du cimetière,
Ces fleurs et ces couronnes repré-
sentent sans doute une idée tendre et
respectueuse pour les défunts, c'est
l'expression d'un juste souvenir ;
mais bast ! une fois l'enterrement
passé on ne les regarde plus. - et c'est
de 1 argent dépensé inutilement.
N'est-ce pas le raisonnement de
certain disciple du Christ, connu
d'ailleurs par son avarice, qui vou-
lait faire vendre un parfum, soi-di-
sant, pour en donner l'argent aux
pauvres ? Hélas 1 les personnes ri-
ches ou aisées qui ont suivi le
conseil « ni fleurs ni couronnes »
ont rarement compensé cette écono-
mie par de charitables aumônes ou
de philanthropiques donations.
Nous partons des classes riches et
aisées, parce qu'en réalité, c'est
parmi celles-ci que sévissait plus
particulièrement cette mode si pré-
judiciable non seulement au com-
merce mais encore et surtout au nom-
breux ouvriers et ouvrières qui
élèvent les fleurs ou tressent les
couronnes.
Le bon populo, lui, dont les ins-
tincts sont toujours généreux et
dont le cœur conserve malgré tout
et malgré sa rude écorce, le sens et
le goût de ce qui est sincère et bien,
le bon populo, disons-nous, n'a ja-
mais abandonné, lui, l'habitude d'ho-
norer ses morts et de couvrir, pour
le prouver, leur cerceuil de fleurs
et de couronnes.
Au surplus nous sommes heureux
de constater que dans la classe bour-
geoise, elle-même, tout le monde
n'est pas tombé dans le fameux piège
de l'exclusion des témoignages de
tangible sympathie, à rendre à ceux
qui ne sont plus.
Les sociétés patriotiques et huma-
nitaires par exemple dirigées pour la
plupart, plutôt par des gens du
monde, n'ont jamais abandonné le
pieux usage des llreurs et des cou-
ronnes.
Voyez autour de nous : Il y a huit
jours encore : l'excellente société du
Souvenir Français portait, comme
elle le fait depuis de longues années,
une couronne sur la tombe de nos
jetitssoldatsau cimetière de iOmst;
a ligue Patriotique Bouennaise en
fuit autant nu mois de juin à la Mai-
son-Brulée, et en novembre au cime-
tière monumental ; la Croix-Bouge,
le 50* mobiles et autres associations
ne manquent jamais dans leurs cé-
rémonies, d'user des mêmes attr -
buts funéraires. C'est d'un bon ex-
emple et nous sommes heureux
dans l'intérêt de noire commerce, de
le citer à ceux que séduit encore la
fameuse formule « ni Heurs ni cou-
ronnes. »
Jetons-les au contraire, à pleines
mains, sur les cerceuils et sur les
termbes; le travail national en profi-
tera.
l'n Snob
Carnet d'un Flâneur
Les « poissons d'Avril » sont par-
fois fort drôles quand ils consistent,
à faire chercher au patient une chose
invraisemblable ; ils peuvent même
dans ce genre d'idée être très lllllll-
sont. Illais en rtvanehe, renvoi postal
d'un chrolllo quelconque Illltlu/ue to-
talement de sel el d'esprit (lie pas lire
esprit de sel).
Les pauvres postiers pour se remet-
tre de leur grève on! dû cette, fois en-
core subir la corvée du î*r avril comme
les années précédentes. C-rluinc caté-
gorie de gens trouve intelligent d'en-
voyer par la poste, en cette occasion
une carte insultante et stupide ; d'au-
tres profitant de l'anonymat trouve,
ce procédé commode pour satisfaire
hypocritement leurs pelilm vengeances.
Quel est le plus dupe de celui qui
reçoit seul un message de ce genre ou
de celui qui fait la dépense d'une gra-
vure et d'un timbre pour en envoyer
un ? Ce dernier ne profite pas de sa
farce et de plus, rien ne lui prouve
quelle soit parvenue au destinataire
car l'afllllellc de ce genre de plis est
telle à celle date qu'un grand nombre
des envois reste en l'ollie.
Peu inlporle, c'est une vieille cou-
tume qui passera comme le reste ; au
fond cela ne fait de tort (i personne et
ceux que ces stupidités ont te don da-
muser peuvent se récréera bon complu,
personne n'y verra d'inconvienf.
BERAIU) BASTIDE
L'AUTO HOMICIDE
Un horrible accident a consterné
dimanche dernier les habitants du
boulevard Jeanne-Darc:
Une voilure automobile, conduite
à une allure excessive par M. Catois
renversait brutalement un jeune en-
fant qui jouait sur la chaussée.
Quelques heures après la malheu-
reuse victime succombait, à la suite
d'une blessure atroce.
Le conduceut' eo.r, able scia
poursuivi pour homicide par impru-
dence.
Avoubns qu'il est un peu tard pour
mettre cet altéré de vitesse, hors
d'état de nuire à ses concitoyens.
Déjà poursuivi par le tribunal
correctionnel d'Amiens, il y a quatre
ans pour un fait analogue, n'yavait-
t-il pas lieu, à cette époque d'em-
ployer une mesure de sécurité utile
et bien simple ?
La suppression radicale du permis
de conduire s'imposait.
Ceci aurait évité à M. Catois bien
des ennuis et aujourd'hui il n'aurait
pas à regretter l'accident fatal dont
son imprudence où sa maladresse est
la cause initiale.
Ou le jette en prison, la foule ap-
plaudit, justement outrée. Mais à
quoi bon ?
Pourquoi incarcérer un individu
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Dimanche. 1 Avril 11K.Î)
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Annonces *^yK &^ l]f nc *r*
A via d'IttlmniaUok. Jl fr. »
R é clames Cr. «
Rklamea. -- -Z fr. »
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70, Rue Malpnlu, KOI'KK
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Dépôt : VACHER, 6, place Gambetta
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l'avance et se font à partir du
ter et 16 de chaque mois.
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., ; r, (
de la. Seine-Inférieure, de l'Eure et du Calvados
PARAISSANT LE DIMANCHE
A BONNKMKNTS
Sel lie- liblés-ieit i-c, Eure et
départements limitrophes.. 4 fr. »
Autres d'p¡)rlts,..,. 5 fr. »
SIX MblS
Seine-Inférieure, Eure et
départements limitrophes.. 2 fr. 50
Autres départements. 2 fr. 7
Toute la correspondance concer-
nant le journal doit ctre adressée
à M. le Directeur du Travailleur
Normand.
Un discours
de M. Briand
M. Briand. ministre île la
Justice, a prononcé, dimanche
dernier, au Ncubourg, au ban-
quet des (c Bleus de Norman-
die », un éloquent discours.
Au lendemain desévènements
qui viennent de jeter le trouble
dans notre pays, il éiait diffi-
cile que l'oratcur n'en fit pas le
point de départ de ses déclara-
tions.
Il faut lui rendre celle jus-
tice, qu'il n'a pas un seul ins-
tant essayé de se dérober.
M. Briand a donne son senti-
ment sur les problèmes délicats
de l'heure prrscn le. I() is la note
prédominante de son langage
est l'optimisme, et il ne se dissi-
mule pas la gravité des conflits
sociaux ucluels. SculClnent, il
estime qu'il serait excessive-
ment dangereux de s'en affo-
ler.
Pour éviter qu'ils ne loin lient
au liagique et ne plongent le
pays dans l'abîme de la réac-
tion ou de l'anarchie, il su Mira
de conserver son sang-froid et
de cherc her In solution des ques-
tions posées dans un esprit de
liberté et de justice sociale.
C'est bien notre avis que cer-
taines formules gouvernemen-
tales sont périmées.
Et qui pourrait contester que
le moment soit venu d'aborder
l'examen du nouvel ordre de
choses créé par le développe-
ment de « rassociation » sous
toutes ses formes dans une pen-
sée dégagée de tout préjugé
d'autoritarisme? Mais le désir,
qui doit - être naturel à tout es-
prit libéral, de laisser les grou-
pements d'initiatives indivi-
duelles s'efforcer librement de
conquérir une meilleure place
dans le jeu des organismes so-
ciaux, pour la sauvegarde de
leurs intérêts, ne peut tout de
même faire perdre de vue les
règles essentielles qui sont de
tous les temps et de tous les
lieux, auxquelles nul gouverne-
ment ne saurait se sous-
traire.
Qu'on suppose donc qu'une
loi, débattue sous l'empire des
conceptions les plus larges, ait
précisé les rapports de lEtat
avec ses fonctionnaires et des
employeurs avec leurs em-
ployés.
- 11 faudra bien pourtant, si le
contrat est violé, que cette vio-
lation ne reste pas sans sanction,
et cette sanction légale, il fau-
dra bien aussi que L gouverne-
ment en assure l'application;
Sans cela, où serait la garantie
de l'ordre public?
L'ordre public n'est pas seule
ment troublé par de passagères
bagarres de la rue ; il l'est en-
core, il l'est même peut-être
davantage par l'impuni lé des
infractions à la loi. Car le spec-
tacle de cette impunité engen-
dre fatalement des in tractions
nouvelles, et dont la gravité va
5ans cesse croissant, jusqu'au
jour où une convulsion géné-
rale contraint la société à re-
trouver, dans une lutte su-
prême, l'équilibre perdu.
Quelle que soit la loi, si
douce, si humaine qu'on l'ima-
gine, il est impossible que le
dernier mot ne lui appartienne
pas. Que serait la République,
sans cette règle absolue : le ré-
gne de la loi ?
M. Briand, dans son discours
n'a point dit quelle part
immense revenait dans les évé-
nements présents à l'affaiblisse-
ment progressif du respect du
à la loi - tant qu'elle n'a pas
été abrogée ou réformée. « Il n'y
a pas d'homme, s'est-il borné à
affirmer, qui par son effort per-
sonnel puisse déchaîner un pa-
reil mouvement 1 » en p niant
de l'uction associalionnelle. Il a
raison. Mais qui ne dit que. si
ce mouvement a dévié, s'il, a
pris une forme inquiétante, la
faille en est aux gouverne-
ments? Ils n'ont pas eu le cou-
rage ou la force, alors que la loi
en réglait le cours, de rappeler
cette loi à ceux qui en mécon-
naissaient l'existence.
Mais s'il n'a pas cru devoir
évoquer ce passe, le ministre de
la justice eût du, semblc-t-ll,
avoir du moins it cœur de dire
comment il comprenait pour
l'avenir le rôle gouvernemen-
tal. Malheureusement sur ce
point, ses déclarations n'appor-
tent aucune clarté.
Nous voyons bien qu'il met
« au-dessus des individus le
groupement, au-dessus encore,
seule garantie des individus et
des groupements, l'associalion
générale de tous les citoyens
dans la nation ». Et cette for-
mule ne sou lèvera, certaine-
ment, aucune objection chez au-
cun républicain sincère.
Mais c'est là d'abord l'expres-
sion d'une idée générale qui
n'est pas nouvelle. Et ce qu'il
eut été intéressant de savoir,
c'est comment M. Briand en en-
tend l'application. II ne suffit
pas de proclamer qu'il faut aux
associations la possession des
cLoses, leur administration, la
gestion des grands intérêts ma-
tériels.
Il ne suffit pas de rappeler
les parlementaires à la notion
de 1 intérêt général qu'un trop
grand nombre d'entre eux a
perdue.
Tout cela constitue de forts
bons et excellenlsconseils; mais
M. Briand ne se doit-il pas à
lui-même et au gouvernement
dont il est un des membres
les plus influents - d'en appli-
quer le principe.
Jean MESNIL
La Semaine politique
La Question d'Orient
Les difficultés paraissent actuelle-
ment applanies.
Aprl's la Bussie qui a cédé à la
pression de l'Allemagne et a cessé
toute opposition à la thèse autri-
chienne, l'Angleterre a laissé tomber
à son tour ses objections et se rallie
à la formule du baron dVEnrental
à laquelle la Serbie a définitivement
adhéré.
Le prince héritier de Serbie abdi-
que pour des raisons d'ordre privé.
Mais c'est le motif apparéiït ; il re-
présentait la résistance serbe et cette
résistance a succombé. L'état des
esprits reste telle, d'ailltnrs, en son
pays, que le roi lui même est prêt à
renoncer au pouvoir.
Une autre politique a été condam-
née encore par les puissances euro-
péennes- : c'est celle de la Russie,
protectrice née de la Serbie.
L'échec est aussi sensible à St-Pé-
tersbourg qu'à Belgrade et le minis-
tre des amures étrangères de Nico-
las II, M. Isvolskv, s'en va à son tour.
Contrairement à ce qu'on a pré-
tendu le gouvernement Français,
pendant la durée de la crise, n'a
cessé un seul instant d'appuyé la
Hussic, et d'être d'tccord avec l'An-
gleterre.
»
* ta
A présent que l'horizon diploma-
tique est éclaici, on parle de dépla-
cements des souverains ; Le Tsar
irait en Italie ; les souverains danois
et norvégiens se rendraient en Rus-
sie ; Guillaume II doit entreprendre
une croisière dans le Nord, et le roi
Edouard VII s'embarquerait à Mar-
seille, où viendrait le rejoindre la
reine Alexandre, pour une croisière
dans l'Adriatique.
La Commission d'enquête sur la Marine
Les bureaux de la Chambre ont
élu samedi l'après-midi la commis-
sion d'enquête sur la Marine dont la
Chambre a déeidé la constitution.
Chaque bureau avait trois membres
à nommer. If
M. Camille Pelletan et M. Joseph
Reinach, qui se présentaient, ont été
battus dans leurs bureaux respectifs.
Dans le sixième bureau, M. Paul
Bignon, député de Dieppe, a été
élu par 1U voix contre Il à M. Brin-
deau.
La commission qui comprend
4 membres de droite et 21) membres
de gauche, dont un socialiste unifié
- s'est ensuite réunie et a constitué
son bureau.
M. Delcassé a été nommé prési-
dent.
Cinq vice-présidents ont été élus,
et parmi eux M. Paul Bignon.
M. Aristide Briand au Neubourg
Le ministre de la Justice, accom-
pagné de M. Chéron, sous-secrétaire
d'Etat à la Guerre, s'est rendu di-
manche au Neubourg, pour présider
la cérémonie d'inauguration de la
section des « Bleus de Normandie »
de l'arrondissement de Louviers.
A l'arrêt du train à Evreux, les mi-
nistres ont été salués par le préfet
et les autorités locales. Une foule
assez nombreuse les a acclamés.
A l'arrivée en gare du Neuhourg.
la population a fait une réception
chaleureuse à M. Briand et à M, Ché-
ron.
Répondant aux souhaits de bien-
venue formulés par M. Ferrand,
maire du Ncuhonrg, le ministre de
la Justice a dit qu'il ne doutait pas de
l'accueil que les Bleus de Normandie
feraient à un Bleude Bretagne; mais
la réception qui lui est faite dépasse
en cordialité tout ce qu'il pouvait
espérer.
Une fanfare joue la Marseillaise, et
le cortège se forme pour se rendre
à l'Hôtel-de-villc où a lieu un grand
banquet.
A l'issue du banquet, M. Aristide
Briand a prononcé un discours lon-
guement applaudi.
Avertissements sans Irais
Sous ce LUre, l'administration des
conlributionsindirectesy adresse, exac-
tement le premier jour de chaque tri-
mestre ci échoir, un (lvis invitant les
commerçants à venir payer sous un
jour au bureau du receveur un droit
de licence variant suivant la natuicet
[importance du comaierce.
Régulièrement cette somme devrait-
être versée à la Régie avant la fin de
l'exercice en cours.
La plupart des commerçants ne se
conformant pas à celle règle - oh
bien administrative et quelque peu
bizarre - de là est venue la néces-
sité du papier en question.
Or ce papier expédié par la poste
est plié de telle façon, que le texte qu'il
renferlne, apparaît ostensiblement
aux yeux de tous, y compris du fac-
teur.
Que pour une raison où pour une
autre, M. Un tel, ne soit pas en règle
avec son percepteur. ceM une chose
qui ne regarde que lui et sur laquelle
personne n'a besoin d'être renseigné.
Et ce serait si simple de plier l'avis
à l'envers.
l(lis si l'administration se mettait
à faire la plus petite réforllle, elle ne
serait plus l'ad-mi-nis-tra-tion.
0 1 routine 1/1
GEO
Ni fleurs ni couronnes
Ce cri de guerre anticommercial
semble pour le moment résonner
avec moins de force et d'ioclut ; ceux
qui font lancé naguère du haut dî la
chaire de vérité, paraissent d'ailleurs
avoir été les premiers à mettre une
sourdine à leur enthousiasme de
l'origine ; c'est qu'en effet ce mouve-
ment qu'on aurait pu croire au dé-
but le résultat d'une pieuse croisade
contre un abus mondain, est vite
devenu nu contraire pour certains
une excellente mode d'après laquelle,
sous prétexté de grand chic. les gens
comme il faut et. économes conser-
vent religieusement fermés les cor-
dons de leur bourse.
C'esl que, voyez-vous, ma chère,
c'est bien plus agréable de se payer
un vaste et somptueux chapeau, ou
vous, mon cher, une superbe 24-
chevaux, que d'accrocher aux flancs
d'un char funèbre quelques belles
couronnes ou quelques jolis bouquets
qui s'en iront tout à l'heure se rouil-
ler ou se faner au fond du cimetière,
Ces fleurs et ces couronnes repré-
sentent sans doute une idée tendre et
respectueuse pour les défunts, c'est
l'expression d'un juste souvenir ;
mais bast ! une fois l'enterrement
passé on ne les regarde plus. - et c'est
de 1 argent dépensé inutilement.
N'est-ce pas le raisonnement de
certain disciple du Christ, connu
d'ailleurs par son avarice, qui vou-
lait faire vendre un parfum, soi-di-
sant, pour en donner l'argent aux
pauvres ? Hélas 1 les personnes ri-
ches ou aisées qui ont suivi le
conseil « ni fleurs ni couronnes »
ont rarement compensé cette écono-
mie par de charitables aumônes ou
de philanthropiques donations.
Nous partons des classes riches et
aisées, parce qu'en réalité, c'est
parmi celles-ci que sévissait plus
particulièrement cette mode si pré-
judiciable non seulement au com-
merce mais encore et surtout au nom-
breux ouvriers et ouvrières qui
élèvent les fleurs ou tressent les
couronnes.
Le bon populo, lui, dont les ins-
tincts sont toujours généreux et
dont le cœur conserve malgré tout
et malgré sa rude écorce, le sens et
le goût de ce qui est sincère et bien,
le bon populo, disons-nous, n'a ja-
mais abandonné, lui, l'habitude d'ho-
norer ses morts et de couvrir, pour
le prouver, leur cerceuil de fleurs
et de couronnes.
Au surplus nous sommes heureux
de constater que dans la classe bour-
geoise, elle-même, tout le monde
n'est pas tombé dans le fameux piège
de l'exclusion des témoignages de
tangible sympathie, à rendre à ceux
qui ne sont plus.
Les sociétés patriotiques et huma-
nitaires par exemple dirigées pour la
plupart, plutôt par des gens du
monde, n'ont jamais abandonné le
pieux usage des llreurs et des cou-
ronnes.
Voyez autour de nous : Il y a huit
jours encore : l'excellente société du
Souvenir Français portait, comme
elle le fait depuis de longues années,
une couronne sur la tombe de nos
jetitssoldatsau cimetière de iOmst;
a ligue Patriotique Bouennaise en
fuit autant nu mois de juin à la Mai-
son-Brulée, et en novembre au cime-
tière monumental ; la Croix-Bouge,
le 50* mobiles et autres associations
ne manquent jamais dans leurs cé-
rémonies, d'user des mêmes attr -
buts funéraires. C'est d'un bon ex-
emple et nous sommes heureux
dans l'intérêt de noire commerce, de
le citer à ceux que séduit encore la
fameuse formule « ni Heurs ni cou-
ronnes. »
Jetons-les au contraire, à pleines
mains, sur les cerceuils et sur les
termbes; le travail national en profi-
tera.
l'n Snob
Carnet d'un Flâneur
Les « poissons d'Avril » sont par-
fois fort drôles quand ils consistent,
à faire chercher au patient une chose
invraisemblable ; ils peuvent même
dans ce genre d'idée être très lllllll-
sont. Illais en rtvanehe, renvoi postal
d'un chrolllo quelconque Illltlu/ue to-
talement de sel el d'esprit (lie pas lire
esprit de sel).
Les pauvres postiers pour se remet-
tre de leur grève on! dû cette, fois en-
core subir la corvée du î*r avril comme
les années précédentes. C-rluinc caté-
gorie de gens trouve intelligent d'en-
voyer par la poste, en cette occasion
une carte insultante et stupide ; d'au-
tres profitant de l'anonymat trouve,
ce procédé commode pour satisfaire
hypocritement leurs pelilm vengeances.
Quel est le plus dupe de celui qui
reçoit seul un message de ce genre ou
de celui qui fait la dépense d'une gra-
vure et d'un timbre pour en envoyer
un ? Ce dernier ne profite pas de sa
farce et de plus, rien ne lui prouve
quelle soit parvenue au destinataire
car l'afllllellc de ce genre de plis est
telle à celle date qu'un grand nombre
des envois reste en l'ollie.
Peu inlporle, c'est une vieille cou-
tume qui passera comme le reste ; au
fond cela ne fait de tort (i personne et
ceux que ces stupidités ont te don da-
muser peuvent se récréera bon complu,
personne n'y verra d'inconvienf.
BERAIU) BASTIDE
L'AUTO HOMICIDE
Un horrible accident a consterné
dimanche dernier les habitants du
boulevard Jeanne-Darc:
Une voilure automobile, conduite
à une allure excessive par M. Catois
renversait brutalement un jeune en-
fant qui jouait sur la chaussée.
Quelques heures après la malheu-
reuse victime succombait, à la suite
d'une blessure atroce.
Le conduceut' eo.r, able scia
poursuivi pour homicide par impru-
dence.
Avoubns qu'il est un peu tard pour
mettre cet altéré de vitesse, hors
d'état de nuire à ses concitoyens.
Déjà poursuivi par le tribunal
correctionnel d'Amiens, il y a quatre
ans pour un fait analogue, n'yavait-
t-il pas lieu, à cette époque d'em-
ployer une mesure de sécurité utile
et bien simple ?
La suppression radicale du permis
de conduire s'imposait.
Ceci aurait évité à M. Catois bien
des ennuis et aujourd'hui il n'aurait
pas à regretter l'accident fatal dont
son imprudence où sa maladresse est
la cause initiale.
Ou le jette en prison, la foule ap-
plaudit, justement outrée. Mais à
quoi bon ?
Pourquoi incarcérer un individu
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