Titre : Le Petit journal
Auteur : Parti social français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Clermont-Ferrand)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1938-07-27
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32895690j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 146118 Nombre total de vues : 146118
Description : 27 juillet 1938 27 juillet 1938
Description : 1938/07/27 (Numéro 27585). 1938/07/27 (Numéro 27585).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune
Description : Collection numérique : La Commune de Paris Collection numérique : La Commune de Paris
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6365865
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 18/01/2011
•*» Choîx Immense de Meubles
RUSTIQUES
MODERNES
SANYAS t POPOT
EBENISTES DE PERE EN FILS "^Condition.
[ 810. Fg. S* Antoine-Mètroi Faldbcrbe , Spéciales au«P.3.F.
S HEURES DU MATIN - ÉDITION DE PARIS
0«n O.
nu TlUO. 02-03 — INTEt TRUO. 44
Directeur : la ROCQUE
ri
A0RE5SI mCCRAPH. PETIJOUREP PARIS. CH. POST. 32-5S
TEMPS PROBABLE I MERCREDI
REGION PARISIENNE. — Légères
brumes mat., suivies d'assez belles
éclaircies; vent d'ouest à sud-
ouest. Température max. : -H 31.
AUTRES REGIONS. — Dans lest
et le sud-est : quelques pluies et
orages amél. progrès. en fin de
iournee; dam l'extr. ' nord-ouest:
assez belles êclaircien le matin.
SOLEIL: lev. 5 h. 18; Couc. 20 h. 35.
LUNE: Nouvelle lune à 3 h. 64.
27
| Juillet 193-i
| SAINTE NATHALIE
50 cent.
75* ANNEE. — N° 27.585
58 ET SI. RUE LAFAYETTE, PARIS, IX»
Les accidents du travail Les eflorIS du CŒbiliet
'qiiiiiiii iii ii ii i ii iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiuiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiijiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiuiiii»
doivent être assimilés
aux risques
'•iiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiimiiiiiiiiimiiiiiiiiiiiiiiiiiii'
par
Pierre
FOREST
&Ki£mmïEm-miïï
pour le maintien
et la défense de la paix
journa.
Mlllllliliililllllllllllllllillllllilllllilllilllllllillli'
IL a fallu attendre le premier
juillet 1938 pour qu'une loi
nouvelle vienne modifier la
vieille loi de 1898 sur les acci
s dents du travail. Les progrès de
l'industrie, la dépréciation dé la
monnaie comme l'évolution de
■la vie sociale elle-même, ren
daient cette modification ur-
gente. ...
Cependant le législateur
s 'est tenu qu'aux mesures
détail et n'a pas examiné à fond
le problème.
Les améliorations apportées à
la loi de 1898 consistent en
avantages pécuniaires pour.les
accidentés du travail, en une
simplification du calcul de la
rente ou de l'indemnité j<
lière.
Pour une incapacité tempo,
raire partielle, la loi du 17 juil
let 1938 accorde à l'accidenté
une indemnité journalière égale
à 50 % du salaire journalier t0U'
ché au moment de l'accident, et
à partir du premier jour qui
suit l'accident.
A partir du trente-troisième
jour après celui de l'accident, le
taux de cette indemnité est porté
de 50 % à 66,66 % du salaire.
Ce cas d'incapacité temporai
re partielle est le plus courant,
Mais la règle du forfait s'appli
que également au cas de l'inca
pacité permanente partielle. Et
il en est de même pour I'inca-
Ïiacité permanente et totale, pour
aquelle l'accidenté aura droit à
une rente égale à 75 % du sa
laire annuel.
Dans tous les cas d'incapacité,
la loi du premier juillet 1938.
tout en simplifiant le calcul et
en élevant le taux de la rente et
de l'indemnité journalière, con
serve le principe du forfait,
c'est-à-dire que l'accidenté ne.
reçoit" jamais une* indemnité"
journalière ou une rente égale à
a réduction réelle que l'accident
a fait subir & son salaire. 1
Le législateur sémble donc ad
mettre que l'accidenté doit sup
porter une part de responsabi
lité dans l'accident. C'était déjà
le principe sur lequel la loi de
1898 avait été conçue. La loi du
1er juillet 1938 n'a donc pas in
nové en matière d'accident du
travail.
LES syndicats ouvriers pro
testent contre une telle con
ception. L'accident du tra
vail, disent-ils, doit faire partie
des risques professionnels de
l'entreprise et, à ce titre, doit
être supporté intégralement par
elle.
Et que disent les employeurs ?
Supportant principalement la
charge des accidents du travail,
ils doivent se couvrir pour ces
risques, auprès des compagnies
d'assurances. Lies primes per
çues par ces compagnies sont
fonction des salaires versés par
l'entreprise. Si' les salaires aug
mentent, les primes augmentent.
- par la loi du 1er juillet 1938
vont également avoir pour con
séquence une augmentation de
ces primes, "d'où augmentation
des frais généraux pour les en
treprises ainsi que des prix de
revient...
On le voit, nous sommes en
trés dans le cercle vicieux.
CELA démontre une chose.
C'est le manque d'enver
gure de notre législation
sociale. On vote une loi pour
modifier tel ou tel point particu
lier sans penser à l'interdépen
dance qui lie étroitement les di
vers domaines de l'économie.
Pour user d'une image connue,
on soigne la migraine en détra
quant l'estomac...
Quoi de plus, juste que la re
vendication syndicale voulant
assimiler intégralement l'acci
dent du travail aux risques pro
fessionnels ? Quoi de plus vrai
que les observations des em
ployeurs que nous avons repro
duites ci-dessus ?
Mais ce dilemme ne doit pas
encourager à la paresse. Il_ est
un principe en matière^ sociale,
qu'il ne faut jamais trahir : aller
toujours dans le sens du progrès,
mais en* pliant la technique à
l'humanité et non l'humanité à
la technique.
(,SUITE EN QUATRIEME PAGE)
Sans prendre de nouveaux enga
gements, l'Angleterre s'offre
à rapprocher les points de
vue dans tous les conflits
et
Lord Runciman entreprendra
sous peu sa mission de
" conciliation et d'obser
vation" en Tchécoslovaquie
LORD WALTER RUNCIMAN
GRACE AU VOYAGE DE LEURS SOUVERAINS !
UNE LONDONIENNE
DE 76 ANS RETROUVE
à l'hôpital de LeCallois
SON FRÈRE
qu'elle croyait mort depuis longtemps
L'accolade fraternelle après 36 ans de
séparation
Nous avons publié, nos
lecteurs s'en souviennent, un
cliché représentant S. M. la
Reine Elizabeth bavardant
gentiment avec un malade
lors de sa visite à l'bôpital
britannique de Levallois. Les
journaux de Londres publiè
rent aussi cette photo. Et
quelle ne fut-pas la. jtfie et
la stupéfaction d'une vieille
Londonienne de 76 ans, Mrs
Amelia Hawtorne, de recon
naître dans le malade son
propre frère, dont, depuis
trente-six ans, elle n'avait
plus en de nouvelles... Elle le
croyait mort depnis ' fort
longtemps.
Le malade, John Stone,
an ancien clown, est âgé 'de
80 ans. Pendant des années
il se dépensa en joyenses
pitreries sur les pistes des cir
ques internationaux.
Notre confrère londonien
offrit I sa lectrice le voyage
de Paris, et, ainsi, après
trente-six années de sépara
tion, le frère et la sœur purent
tomber dans les bras l'un de
l'antre.
M.
NEV1LLE Chamberlain n'a
jamais dit, ne dit pas et
ne dira vraisemblable
ment jamais que s'il y avait « ba
garre » en Europe à propos des
conflits internas de la Tchécoslova
quie, Etat mosaïque, l'Angleterre
INTERVIENDRAIT. Le premier minis
tre de S. M. George VI n'a jamais
dit, ne dit pas et ne dira vraisem
blablement jamais que le gouver
nement britannique N'INTERVIEN
DRAIT PAS en cas de troubles
graves.
La onzième heure !
Nos amis d'outre-Manche sont des
gens sur lesquels on peut compter,
mais à qui il ne iaut pas demander
de se décider, avant La CINQUAN
TE-NEUVIEME MINUTE DE LA ON
ZIEME HEURE.
C'est prScisément parce que le
gouvernement du Royaume-Uni ne
veut pas avoir à intervenir, tant
qu'il n'aura pas constitué la famea
se s Jorce terrifiante «.-^quo M^Ne.
ville Chamberlain et Lord Halifax
ont décidé d'envoyer & Prague un
« conseiller », un « observateur »,
dont la principale tâche >sst de per
mettre àu gouvernement de White-
hall de GAGNER DU TEMPS.
Les pontifes de chez nous, jeunes
ou vieux, qui, décidément, ne com
prendront jamais rien à la politique
anglaise, mais qui sont encore tout
frémissants d'enthousiasme au ' len
demain de la visite du roi Geèr-
ge VI et de la reine Elisabeth, per
dent lew sang-froid et s'écrient :
— Ça y est. Cette fois-ci, l'Angle
terre intervient sur le continent:
Elle rejette à jamais tous les prin
cipes de sa politique traditionnelle.
Elle dépêche en Europe Centrale
un arbitre et un médiateur...
Quelle sottise 1 La politique du
« wait and see » continue et Lord
Runciman, qui n'est pas, comme on
l'a dit, germanophile ou germano
phobe, mais qui est certainement
anglophile et libéral, a pour mis
sion essentielle d'empêcher un coup
de force qu'on peut toujours redou
ter en tâchant à CONCILIER LES
INCONCILIABLES. Le noble Lord
qui, par parenthèses, est surtout
connu en Angleterre pour son in
transigeance, ne sera ni un arbitre,
ni un médiateur, mais un conseiller
et un observateur.
L-éon Boussard.
(SUITE EN TROISIEME PAGE)
TOUS LES FRANÇAIS
DOIVENT SAVOIR
CE QUI SE PASSE
EN EUROPE CENTRALE
Demain nous commençons :
te grand reportage
de Max CORRE et
Georges ROTYAND
envoyés spéciaux
du Petit Journal
en Tchécoslovaquie
Hongrie, Roumanie
Yougoslavie
TOURBILLON BARIOLE
BATAILLE SILENCIEUSE
VOICI
L'EUROPE DANUBIENNE
LA SEMAINE SOCIALE DE ROUEN
" Le monde et leur pays
attendent des catholiques français
un effort
et un exemple
dans un message
aux congressistès
CORRIGAN REGAGNERA NEW-YORK... PAR BATEAU
L'aviateur américain, qui traversa l'Atlantique seul à bord d'an
vieil avion, visite Londres où le gardien de la célèbre Tour lui- a
demandé an autographe (ci-dessus). Corrigan repartira dans quel
ques jours pour les Etats-Unis, mais cette fols par vole maritime
|| (De notre envoyé spécial François
, Veuillot, par téléphone)
Rouen, 26 Juil. — La manière et
,, , . .. . ......, l'esprit d'une Semaine Sociale ont
déclare 16 cardinal PACELLI quelque chose de très particulier,
j'allais dire de très personnel.
Aucun apparat spectaculaire, et
je pourrais ajouter même aucun
souci de la beauté extérieure, si la
cérémonie d'ouverture ne s'était te
nue hier soir dans la nef presti
gieuse de la cathédrale de Rouen.
C'est uniquement un congrès
d'études.
Encore n'est-ce pas un congrès
comme les autres. On n'y discute
pas. Bien surtout qui ressemble à
certains congrès politiques, où l'on
â vu des partis plus ou moins uni
fiés, mais adversaires de l'union,
même chez eux, se quereller avec
violence et se casser en morceaux.
Le surnom, d'Université itinérante,
attribué aux Semaines Sociales,
n'est pas une boutade, il ex
prime une vérité. Les « étu
diants > de tout âge, qui sont ve
nus cette fois au nojnbre de deux
mille, se rassemblent ici pour
écouter des maîtres ; et Us sui
vent leurs leçons avec une atten
tion tendue et passionnée.
Dame, ils se rattrappent en « ré
création », comme autour des ta
bles du « réfectoire », où les repas
se prennent en commun. Entre
les cours, on échange impressions
et réflexions, en toute liberté de
jugement et toute franchise de pa
role. Mais, alors, ce qui est remar
quable et même émouvant; c'est la
communauté d'esprit presque fra
ternelle, dont sont animés ces
Hommes ■ de toutes îesr'.provlnces
françaises f fehtre lesquels pombre
d'étrangers)* de toutes les; condi
tions so"iales," de toutes ' les; cultu-.
res intellectuelles, ; ajoutons -aussi
de. la. plùpaxt* des nuaiicês politi
ques, • hormis; les extrémistes de
droite -et Jes' révolutionnairesde
gauche.
(SUITE EN CINQUIEME PAGE)
Les
partent
.malaises
AU GRAND PARDON
DE SAINTE-ANNE
' D'APRAY -
20.000 pèlerins
célèbrent la patronne
de la Bretagne
(De notre envoyé spécial
ÀMEDEE D'YVIGNAC)
Vif engagement
-nippon
à la frontière
mandchoue
* *
A
K
t./*
'•A
- !
|ii,
mÊÊlÊmÊlt ÊÊÊM
x
- */' ' s '* ' - T- ( .i-. ''"H \ ■; ' '
h " fy^ ' H ;
AUX AMIS
DU PETIT JOURNAL
Nous vous demandons de redou
bler d'activité, de générosité.
Il s'agit, ' restant maîtres de nous-
mêmes, indépendants da toutes les
combinaisons politiciennes ou affai
ristes, non seulement de maintenir
notre quotidien, mais de l'améliorer.
Nous avons l'audace 1 nous ren
versons les vieilles idoles, nous ré
novons la France malgré ses faux
maîtres.
Apôtres de la Réconciliation,
travaillez, ~ peinex avec nous. Don
nez la nouvelle et magnifique preu
ve du 'prodige de la Croix de Feu.
Mandats : 59 rue Lafayette.
Chèque-post.: Anxlonnat l;134-47
La procession se déroule devant la vénérable basilique
Sainte-Anne-d'Auray, 26 Juil. —
Sous un ciel pommelé de gros nuar
ges gris à reflets blancs, véritable
ciel de Bretagne, 20.000 pèlerins
accourus à son sanctuaire de , tous
les points de la province, célè
brent aujourd'hui la fête votive de.
Sainte-Anne, patronne principale
de; ia^presquHe armoricaine^ -~-
Une immense foule recueillie
Tandis que je vous écris ces U-.
gnes, leurs chants' religieux vien
nent jusqu'à moi, portés par le
vent, et il me suffit de fermer. les
yeux pour revoir l'Immense foule
recueillie qui assiste en ce moment
à la messe pontificale célébrée; en
plein air dans i'enceinte de la
Scala Sancta. ,
J'entends les Kyrie, les Gloria,
les' Credo monter vers les hauteurs,
bruissement millénaire de toute
une race, chant national des vieil
les Gaules chrétiennes, filles des
vieux évêques, des vieux moines et
des vieux rois.
Je vois le monument de granit
pareil, à un pont surélevé porté
comme une oflran.de au-dessus de
la foule, la terrasse où se célèbre
le sacrifice parmi l'or des dalmati-
ques et des chasubles.
Je vois l'estrade de pourpre et
d'or qui présente aux regards des
fidèles un parterre de pontifes im
mobiles : le cardinal Gerller, en
cappa magna écarlate, les arche
vêques de Rennes et de Tours, les
évêques de Vannes, de Saint-Brieuc,
de Quimper et de Bayeux, les Ré
vérends Pères abbés de Thymadeuc,
de Kergodan, et les chanoines de
boutes les cathédrales de la pro
vince.
La leçon d'une province
Je vols la statue de Sainte-Anne
sous son dais étlncelant, les ors et
les bleus , des bannières, la multi
tude des col&es blanches et le cha
toiement des costumes. Mais, plus
encore, je vois une province fran
çaise dans l'exercice dè la plus
haute activité, qui soit permise à
l'homme : celle de la conversation
avec le ciel.
La i-elne Elisabeth d'Angleterre et les denx petites princesses, Elisa
beth et Margaret-Rose, se sont embarquées à bord du yacht royal
« Victoria and Albert », pour effec tuer une croisière
Ybarnegaray
à Clermont-Ferrand
et à Mauriac
(VOIR EN QUATRIEME PAGE)
LÀ MONTAGNE
QUI TUE...
Beme, 26 Juil. — Trolls alpinistes
qui effectuaient l'ascension du
Gross Windgaelle, dans la région
du Saint-Gothard, ont été pris par
le mauvais temps.
Les trois hommes sont morts.
Avions
et patrouilles
surveillent
Haïfa
en état de siège
(VOIR EN TROISIEME PAGE)
(SUITE EN QUATRIEME PAGE)
immmmmmmmÊ m
LES TROUPES RUSSES
occupent et incendient
deux villages ,
qu'une contre-attaque
japonaise les oblige
à évacuer
Tokio, 26 Juillet. — Le « Ni-
chi-Nicbi » apprend de Mutan-
kiang (Mandcboukouo) que
trois cents soldats soviétiques,
sous la protection de quatre ca
nonnières, ont traversé la riviè
re Ussuri, marquant la fron
tière da Manàchonkouo, le
22 juillet, à 15 h. 30, et occupé
les villages de ïaolingtze et de
Hsinhsingtoung, mettant le feu
aux habitations mandchones.
Les forces japonaises, contre-
attaquant de trois directions,
ont repoussé les troupes soviéti
ques après un engagement qui
a duré cinq heures.
(SUITE EN TROISIEME PAGE)
M. ALBERT LEBRUN
retour de Mercy-le-Naut
présidera vendredi
le Conseil des Ministres
Les membres du gouvernement se
réuniront demain à 17 heures, au mi
nistère de la Guerre, en conseil de
cabinet sous la présidence de M. Da-
ladter. '
Ce conseil aura pour, but de pré
parer la réunion gouvernementale
qui se tiendra le lendemain matin *
-l'Elysée «mê la présidence du Chef
de l'Etat. M. Albert Lebrun, qui -se
repose actuellement & Mercy-le-Haut.
doit en effet quitter Paris samedi ma
tin pour se rendre à Vienne, Orange;e(
Avignon où 11 présidera la tête des
Vins de France. Ce voyage terminé,
le président de la République se
fixera & Vlzille où il passera une
partie de ses vacances. Ce sera donc
vendredi, le dernier conseil ; que fcl.
Lebrun présidera à Paris avant la fin
des vacances.
La séance, vendredi, sera vraisem
blablement consacrée à l'examen de
la situation extérieure, .aux réper
cussions heureuses du voyage «les
souverains Anglais et enfin aux ré
sultats des conversations qui vien
nent de se dérouler entre M. Dala-
dler et Sir Hore Bellsha d'une part,
et MM. Marcbandeau et Morgenthau,
d'autre part. : .
NOTES N ature n ' est P as marx,sle
/L est sage, assurément, de cé
lébrer l'agrément d'une' con
valescence nationale Qui
nous a surpris, et, déjà, risque
de nous enchanter. Sans rien
Abandonner 'de nos raisons d'es
pérer, toutefois ne nous laissons
pas glisser aux illusions faciles.
LE TOUR DE FRANCE
Prêchant
premier
à STRASBOURG, mais
Masson
vainqueur à BELFORT
s'adjuge l 'étape
(DETAILS EN PAGE SPORTIVE)
:wweweee<««<.
L'arrivée de Fréchaut Sans la capitale alsacienne
Nous sommes encore bien loin,
sur une route dure, sinon du
bonheur total, gui n'est pas de
ce monde, du. moins ' de no»
souhaits.
La première tâche sera de re
piquer beaucoup de bon sens
aux champs de France. Com
mençons cette œuvre 'utile par
un voyage à Marseille. Nous dé
couvrons là une de ces scanda
le/uses querelles qui nous oppo
sent les ' uns aux autres, et sub
tilement entretenues par les
managers de la guerre civile,
menacent, en dernier, de nous
ruiner tous, hormis ces mana
gers-là.
Pour cette raison simple que
les dockers du port refusent de
travailler le dimanche et de
faire des heures supplémentaires
aux quarante.
Ne chicanons, pas sur la mo
rale du moindre effort et sur le
respect des jours non ouvrables,
mais admirons cette rigueur de
la doctrine, spéciale aux seuls
démagogues de notre patrie, et
qui organise la vie au cordeau,
sans se soucier des fantaisies de
la nature. Car lés oranges, les
pommes d'amour et cent autres
primeurs venues de notre em
pire africain, ne connaissent ni
le souci dominical, ni les consi
gnes marxistes quand elles s'oc
cupent de mûrir et de pourrir.
C'est ce que comprennent nos
concurrents de tous les autres
pavillons. Ils délaissent donc, et
délaisseront chaque jour davan
tage une escale où il faut se ré
signer à flotter sur l'eau en at
tendant que des impératifs scru
puleux permettent de coltiner
les malles des voyageurs et les
colis périssables du ravitaille
ment. Car ils n'ont pas de
/ grands principes comme noua,
et ils ont découvert qu'il faut se
plier aux nécessités de la vie, et
non pas entreprendre cette folie
de plier la vie à nos exigences.
Que les dockers et les marins
aient le repos qui leur est néces
saire et les justes loisirs qu'Us
méritent, c'est ce que tout le
monde exige. Mais qu'ils orga
nisent leur travail pour satis
faire aux désirs du commerce,
c'est ce que tout le mande de
mande.
TESTIS.
4
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SANYAS t POPOT
EBENISTES DE PERE EN FILS "^Condition.
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Directeur : la ROCQUE
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A0RE5SI mCCRAPH. PETIJOUREP PARIS. CH. POST. 32-5S
TEMPS PROBABLE I MERCREDI
REGION PARISIENNE. — Légères
brumes mat., suivies d'assez belles
éclaircies; vent d'ouest à sud-
ouest. Température max. : -H 31.
AUTRES REGIONS. — Dans lest
et le sud-est : quelques pluies et
orages amél. progrès. en fin de
iournee; dam l'extr. ' nord-ouest:
assez belles êclaircien le matin.
SOLEIL: lev. 5 h. 18; Couc. 20 h. 35.
LUNE: Nouvelle lune à 3 h. 64.
27
| Juillet 193-i
| SAINTE NATHALIE
50 cent.
75* ANNEE. — N° 27.585
58 ET SI. RUE LAFAYETTE, PARIS, IX»
Les accidents du travail Les eflorIS du CŒbiliet
'qiiiiiiii iii ii ii i ii iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiuiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiijiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiuiiii»
doivent être assimilés
aux risques
'•iiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiimiiiiiiiiimiiiiiiiiiiiiiiiiiii'
par
Pierre
FOREST
&Ki£mmïEm-miïï
pour le maintien
et la défense de la paix
journa.
Mlllllliliililllllllllllllllillllllilllllilllilllllllillli'
IL a fallu attendre le premier
juillet 1938 pour qu'une loi
nouvelle vienne modifier la
vieille loi de 1898 sur les acci
s dents du travail. Les progrès de
l'industrie, la dépréciation dé la
monnaie comme l'évolution de
■la vie sociale elle-même, ren
daient cette modification ur-
gente. ...
Cependant le législateur
s 'est tenu qu'aux mesures
détail et n'a pas examiné à fond
le problème.
Les améliorations apportées à
la loi de 1898 consistent en
avantages pécuniaires pour.les
accidentés du travail, en une
simplification du calcul de la
rente ou de l'indemnité j<
lière.
Pour une incapacité tempo,
raire partielle, la loi du 17 juil
let 1938 accorde à l'accidenté
une indemnité journalière égale
à 50 % du salaire journalier t0U'
ché au moment de l'accident, et
à partir du premier jour qui
suit l'accident.
A partir du trente-troisième
jour après celui de l'accident, le
taux de cette indemnité est porté
de 50 % à 66,66 % du salaire.
Ce cas d'incapacité temporai
re partielle est le plus courant,
Mais la règle du forfait s'appli
que également au cas de l'inca
pacité permanente partielle. Et
il en est de même pour I'inca-
Ïiacité permanente et totale, pour
aquelle l'accidenté aura droit à
une rente égale à 75 % du sa
laire annuel.
Dans tous les cas d'incapacité,
la loi du premier juillet 1938.
tout en simplifiant le calcul et
en élevant le taux de la rente et
de l'indemnité journalière, con
serve le principe du forfait,
c'est-à-dire que l'accidenté ne.
reçoit" jamais une* indemnité"
journalière ou une rente égale à
a réduction réelle que l'accident
a fait subir & son salaire. 1
Le législateur sémble donc ad
mettre que l'accidenté doit sup
porter une part de responsabi
lité dans l'accident. C'était déjà
le principe sur lequel la loi de
1898 avait été conçue. La loi du
1er juillet 1938 n'a donc pas in
nové en matière d'accident du
travail.
LES syndicats ouvriers pro
testent contre une telle con
ception. L'accident du tra
vail, disent-ils, doit faire partie
des risques professionnels de
l'entreprise et, à ce titre, doit
être supporté intégralement par
elle.
Et que disent les employeurs ?
Supportant principalement la
charge des accidents du travail,
ils doivent se couvrir pour ces
risques, auprès des compagnies
d'assurances. Lies primes per
çues par ces compagnies sont
fonction des salaires versés par
l'entreprise. Si' les salaires aug
mentent, les primes augmentent.
-
vont également avoir pour con
séquence une augmentation de
ces primes, "d'où augmentation
des frais généraux pour les en
treprises ainsi que des prix de
revient...
On le voit, nous sommes en
trés dans le cercle vicieux.
CELA démontre une chose.
C'est le manque d'enver
gure de notre législation
sociale. On vote une loi pour
modifier tel ou tel point particu
lier sans penser à l'interdépen
dance qui lie étroitement les di
vers domaines de l'économie.
Pour user d'une image connue,
on soigne la migraine en détra
quant l'estomac...
Quoi de plus, juste que la re
vendication syndicale voulant
assimiler intégralement l'acci
dent du travail aux risques pro
fessionnels ? Quoi de plus vrai
que les observations des em
ployeurs que nous avons repro
duites ci-dessus ?
Mais ce dilemme ne doit pas
encourager à la paresse. Il_ est
un principe en matière^ sociale,
qu'il ne faut jamais trahir : aller
toujours dans le sens du progrès,
mais en* pliant la technique à
l'humanité et non l'humanité à
la technique.
(,SUITE EN QUATRIEME PAGE)
Sans prendre de nouveaux enga
gements, l'Angleterre s'offre
à rapprocher les points de
vue dans tous les conflits
et
Lord Runciman entreprendra
sous peu sa mission de
" conciliation et d'obser
vation" en Tchécoslovaquie
LORD WALTER RUNCIMAN
GRACE AU VOYAGE DE LEURS SOUVERAINS !
UNE LONDONIENNE
DE 76 ANS RETROUVE
à l'hôpital de LeCallois
SON FRÈRE
qu'elle croyait mort depuis longtemps
L'accolade fraternelle après 36 ans de
séparation
Nous avons publié, nos
lecteurs s'en souviennent, un
cliché représentant S. M. la
Reine Elizabeth bavardant
gentiment avec un malade
lors de sa visite à l'bôpital
britannique de Levallois. Les
journaux de Londres publiè
rent aussi cette photo. Et
quelle ne fut-pas la. jtfie et
la stupéfaction d'une vieille
Londonienne de 76 ans, Mrs
Amelia Hawtorne, de recon
naître dans le malade son
propre frère, dont, depuis
trente-six ans, elle n'avait
plus en de nouvelles... Elle le
croyait mort depnis ' fort
longtemps.
Le malade, John Stone,
an ancien clown, est âgé 'de
80 ans. Pendant des années
il se dépensa en joyenses
pitreries sur les pistes des cir
ques internationaux.
Notre confrère londonien
offrit I sa lectrice le voyage
de Paris, et, ainsi, après
trente-six années de sépara
tion, le frère et la sœur purent
tomber dans les bras l'un de
l'antre.
M.
NEV1LLE Chamberlain n'a
jamais dit, ne dit pas et
ne dira vraisemblable
ment jamais que s'il y avait « ba
garre » en Europe à propos des
conflits internas de la Tchécoslova
quie, Etat mosaïque, l'Angleterre
INTERVIENDRAIT. Le premier minis
tre de S. M. George VI n'a jamais
dit, ne dit pas et ne dira vraisem
blablement jamais que le gouver
nement britannique N'INTERVIEN
DRAIT PAS en cas de troubles
graves.
La onzième heure !
Nos amis d'outre-Manche sont des
gens sur lesquels on peut compter,
mais à qui il ne iaut pas demander
de se décider, avant La CINQUAN
TE-NEUVIEME MINUTE DE LA ON
ZIEME HEURE.
C'est prScisément parce que le
gouvernement du Royaume-Uni ne
veut pas avoir à intervenir, tant
qu'il n'aura pas constitué la famea
se s Jorce terrifiante «.-^quo M^Ne.
ville Chamberlain et Lord Halifax
ont décidé d'envoyer & Prague un
« conseiller », un « observateur »,
dont la principale tâche >sst de per
mettre àu gouvernement de White-
hall de GAGNER DU TEMPS.
Les pontifes de chez nous, jeunes
ou vieux, qui, décidément, ne com
prendront jamais rien à la politique
anglaise, mais qui sont encore tout
frémissants d'enthousiasme au ' len
demain de la visite du roi Geèr-
ge VI et de la reine Elisabeth, per
dent lew sang-froid et s'écrient :
— Ça y est. Cette fois-ci, l'Angle
terre intervient sur le continent:
Elle rejette à jamais tous les prin
cipes de sa politique traditionnelle.
Elle dépêche en Europe Centrale
un arbitre et un médiateur...
Quelle sottise 1 La politique du
« wait and see » continue et Lord
Runciman, qui n'est pas, comme on
l'a dit, germanophile ou germano
phobe, mais qui est certainement
anglophile et libéral, a pour mis
sion essentielle d'empêcher un coup
de force qu'on peut toujours redou
ter en tâchant à CONCILIER LES
INCONCILIABLES. Le noble Lord
qui, par parenthèses, est surtout
connu en Angleterre pour son in
transigeance, ne sera ni un arbitre,
ni un médiateur, mais un conseiller
et un observateur.
L-éon Boussard.
(SUITE EN TROISIEME PAGE)
TOUS LES FRANÇAIS
DOIVENT SAVOIR
CE QUI SE PASSE
EN EUROPE CENTRALE
Demain nous commençons :
te grand reportage
de Max CORRE et
Georges ROTYAND
envoyés spéciaux
du Petit Journal
en Tchécoslovaquie
Hongrie, Roumanie
Yougoslavie
TOURBILLON BARIOLE
BATAILLE SILENCIEUSE
VOICI
L'EUROPE DANUBIENNE
LA SEMAINE SOCIALE DE ROUEN
" Le monde et leur pays
attendent des catholiques français
un effort
et un exemple
dans un message
aux congressistès
CORRIGAN REGAGNERA NEW-YORK... PAR BATEAU
L'aviateur américain, qui traversa l'Atlantique seul à bord d'an
vieil avion, visite Londres où le gardien de la célèbre Tour lui- a
demandé an autographe (ci-dessus). Corrigan repartira dans quel
ques jours pour les Etats-Unis, mais cette fols par vole maritime
|| (De notre envoyé spécial François
, Veuillot, par téléphone)
Rouen, 26 Juil. — La manière et
,, , . .. . ......, l'esprit d'une Semaine Sociale ont
déclare 16 cardinal PACELLI quelque chose de très particulier,
j'allais dire de très personnel.
Aucun apparat spectaculaire, et
je pourrais ajouter même aucun
souci de la beauté extérieure, si la
cérémonie d'ouverture ne s'était te
nue hier soir dans la nef presti
gieuse de la cathédrale de Rouen.
C'est uniquement un congrès
d'études.
Encore n'est-ce pas un congrès
comme les autres. On n'y discute
pas. Bien surtout qui ressemble à
certains congrès politiques, où l'on
â vu des partis plus ou moins uni
fiés, mais adversaires de l'union,
même chez eux, se quereller avec
violence et se casser en morceaux.
Le surnom, d'Université itinérante,
attribué aux Semaines Sociales,
n'est pas une boutade, il ex
prime une vérité. Les « étu
diants > de tout âge, qui sont ve
nus cette fois au nojnbre de deux
mille, se rassemblent ici pour
écouter des maîtres ; et Us sui
vent leurs leçons avec une atten
tion tendue et passionnée.
Dame, ils se rattrappent en « ré
création », comme autour des ta
bles du « réfectoire », où les repas
se prennent en commun. Entre
les cours, on échange impressions
et réflexions, en toute liberté de
jugement et toute franchise de pa
role. Mais, alors, ce qui est remar
quable et même émouvant; c'est la
communauté d'esprit presque fra
ternelle, dont sont animés ces
Hommes ■ de toutes îesr'.provlnces
françaises f fehtre lesquels pombre
d'étrangers)* de toutes les; condi
tions so"iales," de toutes ' les; cultu-.
res intellectuelles, ; ajoutons -aussi
de. la. plùpaxt* des nuaiicês politi
ques, • hormis; les extrémistes de
droite -et Jes' révolutionnairesde
gauche.
(SUITE EN CINQUIEME PAGE)
Les
partent
.malaises
AU GRAND PARDON
DE SAINTE-ANNE
' D'APRAY -
20.000 pèlerins
célèbrent la patronne
de la Bretagne
(De notre envoyé spécial
ÀMEDEE D'YVIGNAC)
Vif engagement
-nippon
à la frontière
mandchoue
* *
A
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mÊÊlÊmÊlt ÊÊÊM
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- */' ' s '* ' - T- ( .i-. ''"H \ ■; ' '
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AUX AMIS
DU PETIT JOURNAL
Nous vous demandons de redou
bler d'activité, de générosité.
Il s'agit, ' restant maîtres de nous-
mêmes, indépendants da toutes les
combinaisons politiciennes ou affai
ristes, non seulement de maintenir
notre quotidien, mais de l'améliorer.
Nous avons l'audace 1 nous ren
versons les vieilles idoles, nous ré
novons la France malgré ses faux
maîtres.
Apôtres de la Réconciliation,
travaillez, ~ peinex avec nous. Don
nez la nouvelle et magnifique preu
ve du 'prodige de la Croix de Feu.
Mandats : 59 rue Lafayette.
Chèque-post.: Anxlonnat l;134-47
La procession se déroule devant la vénérable basilique
Sainte-Anne-d'Auray, 26 Juil. —
Sous un ciel pommelé de gros nuar
ges gris à reflets blancs, véritable
ciel de Bretagne, 20.000 pèlerins
accourus à son sanctuaire de , tous
les points de la province, célè
brent aujourd'hui la fête votive de.
Sainte-Anne, patronne principale
de; ia^presquHe armoricaine^ -~-
Une immense foule recueillie
Tandis que je vous écris ces U-.
gnes, leurs chants' religieux vien
nent jusqu'à moi, portés par le
vent, et il me suffit de fermer. les
yeux pour revoir l'Immense foule
recueillie qui assiste en ce moment
à la messe pontificale célébrée; en
plein air dans i'enceinte de la
Scala Sancta. ,
J'entends les Kyrie, les Gloria,
les' Credo monter vers les hauteurs,
bruissement millénaire de toute
une race, chant national des vieil
les Gaules chrétiennes, filles des
vieux évêques, des vieux moines et
des vieux rois.
Je vois le monument de granit
pareil, à un pont surélevé porté
comme une oflran.de au-dessus de
la foule, la terrasse où se célèbre
le sacrifice parmi l'or des dalmati-
ques et des chasubles.
Je vois l'estrade de pourpre et
d'or qui présente aux regards des
fidèles un parterre de pontifes im
mobiles : le cardinal Gerller, en
cappa magna écarlate, les arche
vêques de Rennes et de Tours, les
évêques de Vannes, de Saint-Brieuc,
de Quimper et de Bayeux, les Ré
vérends Pères abbés de Thymadeuc,
de Kergodan, et les chanoines de
boutes les cathédrales de la pro
vince.
La leçon d'une province
Je vols la statue de Sainte-Anne
sous son dais étlncelant, les ors et
les bleus , des bannières, la multi
tude des col&es blanches et le cha
toiement des costumes. Mais, plus
encore, je vois une province fran
çaise dans l'exercice dè la plus
haute activité, qui soit permise à
l'homme : celle de la conversation
avec le ciel.
La i-elne Elisabeth d'Angleterre et les denx petites princesses, Elisa
beth et Margaret-Rose, se sont embarquées à bord du yacht royal
« Victoria and Albert », pour effec tuer une croisière
Ybarnegaray
à Clermont-Ferrand
et à Mauriac
(VOIR EN QUATRIEME PAGE)
LÀ MONTAGNE
QUI TUE...
Beme, 26 Juil. — Trolls alpinistes
qui effectuaient l'ascension du
Gross Windgaelle, dans la région
du Saint-Gothard, ont été pris par
le mauvais temps.
Les trois hommes sont morts.
Avions
et patrouilles
surveillent
Haïfa
en état de siège
(VOIR EN TROISIEME PAGE)
(SUITE EN QUATRIEME PAGE)
immmmmmmmÊ m
LES TROUPES RUSSES
occupent et incendient
deux villages ,
qu'une contre-attaque
japonaise les oblige
à évacuer
Tokio, 26 Juillet. — Le « Ni-
chi-Nicbi » apprend de Mutan-
kiang (Mandcboukouo) que
trois cents soldats soviétiques,
sous la protection de quatre ca
nonnières, ont traversé la riviè
re Ussuri, marquant la fron
tière da Manàchonkouo, le
22 juillet, à 15 h. 30, et occupé
les villages de ïaolingtze et de
Hsinhsingtoung, mettant le feu
aux habitations mandchones.
Les forces japonaises, contre-
attaquant de trois directions,
ont repoussé les troupes soviéti
ques après un engagement qui
a duré cinq heures.
(SUITE EN TROISIEME PAGE)
M. ALBERT LEBRUN
retour de Mercy-le-Naut
présidera vendredi
le Conseil des Ministres
Les membres du gouvernement se
réuniront demain à 17 heures, au mi
nistère de la Guerre, en conseil de
cabinet sous la présidence de M. Da-
ladter. '
Ce conseil aura pour, but de pré
parer la réunion gouvernementale
qui se tiendra le lendemain matin *
-l'Elysée «mê la présidence du Chef
de l'Etat. M. Albert Lebrun, qui -se
repose actuellement & Mercy-le-Haut.
doit en effet quitter Paris samedi ma
tin pour se rendre à Vienne, Orange;e(
Avignon où 11 présidera la tête des
Vins de France. Ce voyage terminé,
le président de la République se
fixera & Vlzille où il passera une
partie de ses vacances. Ce sera donc
vendredi, le dernier conseil ; que fcl.
Lebrun présidera à Paris avant la fin
des vacances.
La séance, vendredi, sera vraisem
blablement consacrée à l'examen de
la situation extérieure, .aux réper
cussions heureuses du voyage «les
souverains Anglais et enfin aux ré
sultats des conversations qui vien
nent de se dérouler entre M. Dala-
dler et Sir Hore Bellsha d'une part,
et MM. Marcbandeau et Morgenthau,
d'autre part. : .
NOTES N ature n ' est P as marx,sle
/L est sage, assurément, de cé
lébrer l'agrément d'une' con
valescence nationale Qui
nous a surpris, et, déjà, risque
de nous enchanter. Sans rien
Abandonner 'de nos raisons d'es
pérer, toutefois ne nous laissons
pas glisser aux illusions faciles.
LE TOUR DE FRANCE
Prêchant
premier
à STRASBOURG, mais
Masson
vainqueur à BELFORT
s'adjuge l 'étape
(DETAILS EN PAGE SPORTIVE)
:wweweee<««<.
L'arrivée de Fréchaut Sans la capitale alsacienne
Nous sommes encore bien loin,
sur une route dure, sinon du
bonheur total, gui n'est pas de
ce monde, du. moins ' de no»
souhaits.
La première tâche sera de re
piquer beaucoup de bon sens
aux champs de France. Com
mençons cette œuvre 'utile par
un voyage à Marseille. Nous dé
couvrons là une de ces scanda
le/uses querelles qui nous oppo
sent les ' uns aux autres, et sub
tilement entretenues par les
managers de la guerre civile,
menacent, en dernier, de nous
ruiner tous, hormis ces mana
gers-là.
Pour cette raison simple que
les dockers du port refusent de
travailler le dimanche et de
faire des heures supplémentaires
aux quarante.
Ne chicanons, pas sur la mo
rale du moindre effort et sur le
respect des jours non ouvrables,
mais admirons cette rigueur de
la doctrine, spéciale aux seuls
démagogues de notre patrie, et
qui organise la vie au cordeau,
sans se soucier des fantaisies de
la nature. Car lés oranges, les
pommes d'amour et cent autres
primeurs venues de notre em
pire africain, ne connaissent ni
le souci dominical, ni les consi
gnes marxistes quand elles s'oc
cupent de mûrir et de pourrir.
C'est ce que comprennent nos
concurrents de tous les autres
pavillons. Ils délaissent donc, et
délaisseront chaque jour davan
tage une escale où il faut se ré
signer à flotter sur l'eau en at
tendant que des impératifs scru
puleux permettent de coltiner
les malles des voyageurs et les
colis périssables du ravitaille
ment. Car ils n'ont pas de
/ grands principes comme noua,
et ils ont découvert qu'il faut se
plier aux nécessités de la vie, et
non pas entreprendre cette folie
de plier la vie à nos exigences.
Que les dockers et les marins
aient le repos qui leur est néces
saire et les justes loisirs qu'Us
méritent, c'est ce que tout le
monde exige. Mais qu'ils orga
nisent leur travail pour satis
faire aux désirs du commerce,
c'est ce que tout le mande de
mande.
TESTIS.
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