Titre : Le Petit journal
Auteur : Parti social français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Clermont-Ferrand)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1938-07-28
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32895690j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 146118 Nombre total de vues : 146118
Description : 28 juillet 1938 28 juillet 1938
Description : 1938/07/28 (Numéro 27586). 1938/07/28 (Numéro 27586).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune
Description : Collection numérique : La Commune de Paris Collection numérique : La Commune de Paris
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k636587j
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 18/01/2011
Le Petit Journal
est votre meilleur instrument de
PROPAGANDE
Votre contribution mensuelle de 10 fr.
hâtera la victoire de nos idées
SI VOUS NE NOUS AIDEZ PAS
PERSONNE NE NOUS AIDERA
Mandat : 59, rue Lafayette.
Chèque postal : ânxionnat 1134-47 Paris
S HEURES DU MATIN - ÉDITION DE PARIS
*
*
*
kLJI
TEL TRUD. 02-63 — INTER TRUD. 44
ADRESSE TELEGRAPH. PETIJOUREP PARIS. CH. POST. 32-69
D irecteur î fea ROCQUE
TEMPS PROBA B LE
JEUDI
28
Juillet 1938
REGION PARISIENNE : 'Pluie*
aveo éclaircies de plus en plus
belles. Température maxima :
+ 23 degrés.
AUTRES REGIONS : Au Word
d'une ligne Bordeaux-Mézières,
pluies matinales. Dans le quart
Sud-Est, beau temps. Ailleurs,
aggravation, nouvelles pluies.
SOLEIL : Lev. 5 A.19; coue. 20 h.34
LUNE : KL le 27 ; PQ le 8
SAINT SAMSON
SO cent.
75» ANNEE. — N° 27.686
69 ET 61, RUE LAFAYETTE, PARIS, IX»
Messe
par
LA ROCQUE
€
ERTAINS pédagogues récu-
en
matière journalistique. Po
seront ma compétence en
sieurs années à la tête de notre
ancien et cher « Flambeau »,
l'hebdomadaire français au plus
fort tirage et au plus grand
nombre d'abonnés, un contrôle
permanent des 28 organes de la
presse P. S. F. régionale repré
sentent cependant un dressage
parfois sévère. On voudra? bien,
de toute façon, reconnaître l'am
pleur de mes charges, exclusives
de sanctions, de compensations
autres que celles des responsa-
- bilités professionnelles et juridi
ques personnellement encourues :
la direction et la présidence du
teonseil d'administration bénévoles
Idu « Petit-Journal » formeraient
pour un personnage sans fortune
un cumul des moins enviables, si
l 'idéal P. S. F. ne justifiait pas
lous les risques.
■A
IL n'est pas de quotidien - qui
ne connaisse un redoutable
déficit budgétaire. A ce mal,
ton applique d'habitude le pallia
tif de la subvention. Si cette der
rière est obtenue par doses im
-portantes, grâce à l'intervention
«'un ou plusieurs « bienfaiteurs »
étrangers à l'entreprise elle-même,
fe'est la servitude ; on peut de la
Sorte réaliser des opérations sen
sationnelles, écraser quelques
{concurrents, s'annexer leurs dé
pouilles ; on est à chaque instant
soumis au bon plaisir d'influences
{diverses, on est sans cesse exposé
à des « veto » et à des ordres
injurieux pour une pensée, pour
Une œuvre se prétendant libres.
Si la subvention est accordée par
la multitude sincère des usagers
Cotisant à titre individuel, c'est
feu contraire une obligation impé
rieuse de maintenir honnêtement,
(constamment son orientation,
isomme ses buts ; on retrouvera
Ici le procédé auquel, par les
Amis du « Petit Journal », nous
javons eu recours.
Ce palliatif de la subvention est
Inévitable pour un quotidien non
garanti d'une clientèle stable; il
est nécessaire, temporairement,
pour un quotidien dont la clien
tèle, numériquement stabilisée,
n'est pas encore pourvue d'une
organisation précise.
Dans l'un et l'autre cas, il évite
fine mort prématurée. Mais ce
n'est qu'un palliatif; son carac
tère ne saurait être que provi
soire.
A
SEUL un parti de masses
peut donner au journal une
base d'acheteurs et d'abon
nés substantielle et solide. Les
fractions d'extrême-gauche ont
résolu la question par le secours
des capitaux étrangers doublé
d'une contrainte disciplinaire, d'un
régime de délation mutuelle dont
nous avons horreur.
Les Comités de diffusion du
«c Petit Journal », maintenant
centralisés au Siège, se sont enfin
consacrés à une prospection logi
que, souple ; nous apercevons les
premiers résultats de leur labeur.
Ce que les cadres du P. S. F.
n'ont pas compris avec assez de
clairvoyance ni de rapidité, ce
sont les cadres du P. S. F. eux-
mêmes, aujourd'hui responsables
d'une diffusion logique et précise,
qui sont amenés à le découvrir
pt à l'appliquer. Vieux procédé
homéopathique dont l'expérience
et la psychologie enseignent la
valeur souveraine.
Déjà, on veut bien, de toutes
parts, louer l'amélioration de no
tre quotidien, due à nos splendi-
des collaborateurs, à une rédac
tion et un personnel ouvrier ad-^
mirables de conscience et de
mêtierT "
La nouvelle campagne d'orga
nisation, s'ajoutant à ces magni
fiques résultats, nous annonce, dès
"a rentrée des vacances, de tan
gibles répercussions sur la ges
tion du « Petit Journal ».
Ce nouveau stade atteint, nous
aborderons le tirage de suppléa
ments destinés aux agriculteurs,
aux familles, etc...
En vue d'y parvenir sans nou
veau retard, que chaque section,
comjté local, fédération P. S. F.
aident à plein cœur, à pleins bras
nos « diffuseurs » dans leur beso
gne infatigable.
En attendant, que les cotisa
tions des Amis du « Petit Jour
nal », inépuisable richesse faite de
nos innombrables pauvretés, nous
apportent avec un empressement
grandi l'aliment de notre indé
pendance, le ravitaillement de
l'étape décisive.
Amis du « Petit Journal »
59, rue Lafayette
Chèque post. t Ânxionnat 1.134-47
il y a 4 ans
mourait
iYADTEY
A TOULON
Un matelot
est tué
par une explosion
à bord
du sous-marin
« p •
fc,spoir
Toulon, 27 Juil. — A bond du
sous-marin Espoir, amarré dans
une darse de l'arsenal du Mouril-
lon, deux marins badigeonnaient
d'une couche de composition iso
lante, les parois du compartiment
des accumulateurs, i quand soudain
se produisit une explosion violente
et la matière Isolante prit feu.
(.SUITE EN CINQUIEME PAGE)
De nombreuses cérémonies se sont déroulées au Maroc, en mémoire',
de 1' « Africain ». A Aïn-Sefra, ce monument, élevé par les services
du génie va être inauguré (Voir nos dépêches en cinquième page)
Parti pour New-York
le Normandie interrompt
son voyagera Southampton
Pour la première fois dans les
annales de la marine marchande,
un paquebot interrompt sa traver
sée. Le « Normandie », parti dn
Havre hier, à 13 heures 30, et fai
sant escale à Southampton, est re
venu vers son point de départ à
19 heures 45. Au port d'attache, on
nous informait que la présence d'un
blessé grave à bord avait nécessité
ce changement d'itinéraire.
EN PALESTINE
L'iman de la Grande Mosquée
de Saint-Jean d'Acre
a été assassiné
Beyrouth, ZI Juil. — On mande
de Saint-Jean-d'Acre que le cheikh
Bussi Abdu Bahlm, tman de la gran
de mosquée de Saint-Jean-d'Acre, a
été assassiné à coups de feu dans la
soirée.
C'est le deuxième grave attentat
contre des chefs religieux-musulmans
en Palestine. On se rappelle que
l'lm«n de .la mosguée d'Omar, à Jé
rusalem, a trouvé récemment'la mort
dans les mêmes .conditions.
M. Serge Gas
remplace M. Mourier
comme directeur
le l'Assistance publique
M. Serge Gas, conseiller d'Etat,
en service.-extraordinaire, et direc
teur général" au . ministère de la
Santé Publique, -est nommé direc
teur général de l'Assistance publi
que, & Paris, en remplacement du
docteur Louis Mourier, admis, sur
sa demande, à faire valoir ses
droits à la retraite, à dater, .du 1er
octobre.
Pareille nomination avait été
faite l'an dernier, mais n'avait pas
été suivie d'effet, la mise à la
retraite de M. Mourier ayant été
annulée par le Conseil d'Etat. Au
jourd'hui, c'est volontairement que
ce haut fonctionnaire quitte son
poste avec le titre de directeur
général honoraire.
Son remplaçant, préfet hors
classe, est depuis huit ans à la
tête des services d'Hygiène et d'As
sistance " au' ministère. Il est, en
outre, commandeur de la Légion
d'honneur, conseiller général et
maire en Hle-et-Vilaine.
DEPUIS
UNE SEMAINE
Sans nouvelles
du Père Jacquinot
providence, des réfugiés chinois de Changhaï
Revenant des U.S.A., où il avait recueilli d'impor
tants subsides, il a,été vu, pour la dernière fois,
le 20 Juillet à Yokohama. On veut espérer
. ""' qu'il së reposé datfs une^ mission* isolée.
Premier départ
pour le grand air
De» millier» d'enfant»
sont partis nier
par toutes les grandes gares de Paris
pour les colonies de vacances du P.S.F.
Le religieux français an milien des Chinois qu'il a préservés du
massacre, de là famine et de la maladie (Voir en 3* page)
NOTES
L'éloquence à pleins bords
Quelques groupes Joyeux anx portières d'un
Y* EUT-ETRE. ne savez-vous
.1*' pas qu'il vient de 'se tenir
une conférence internatio
nale des écrivains à. Parts ?
N'allez pas croire que ce fut là
une réunion d'amateurs, de vo-
lapïïk ou d'espéranto. Non pasi
C'était une . assemblée de ces
hommes de lettres qui parlent
chacun dans leur -langue, et Jxrns
pensent à l'ombre de Babel. Et
donc Os se réunissaient pour
« maintenir " les liens culturels
entre les peuples *.
Simplement: ' Et pour rendre
service à- la planète.
Vous avez ' depMè déjà que
l'On salua « particulièrement »
les délégués de Barcelone. Cela
va sans dire. Mais qui donc
était cet t On > ? Quelques po
lémistes ' qui souhaitaient eux-
mêmes d'être les « . annoncia
teurs d'un monde meilleur dont
les semences < sont réunies dans
leur AssociatUm ». Pourquoi
pas? ■
' Peut-être croyez-tous, tout
bonnement, qu'A y avait là de
ces grands Français qui sont
l'honneur de notre temps ? Sans'
vouloir pratiquer un• fétichisme
du respect pour les titres et les
honneurs, il semblerait, qu'une
compagnie déjà vieille, ' qui vit
de Richelieu ■ à 11. Lebrun, et
d'autres sociétés aussi, assez cé
lèbres, pouvaient être représen
tées, si l'on voulait parler des
influences françaises dans le
monde. Mais l'on peut imaginer
que les « ingénieurs des nou
velles âmes », comme ils disent,
ne se trouvent pas à l'Académie
française.
La ' liberté « mondiale » des
idées,. -tout au contraire, est
LE TOUR DE FRANCE "
Le belge Kl NT
premier à Metz|
(VOIR EN PAGE SPORTIVE).
mieux assurée par la collabora
tion d'esprits éminents, dont
quelques-uns ont cette autre
vertu d'être des fonctionnaires
très puissants. Tous les chemins
mènent à l'Assiette au Beurre,
comme on voit, par l'artifice des
« liens culturels ». ■
. Enfin, le clou de cette belle
fête, si l'on ose dire, fut la dé
claration sans fard de l'écrivain
espagnol Quiroga, qui vint pro
clamer le secret de sa pensée à
la tribune, en déclarant solen
nellement que « tout ce qui va
lait quelque chose était dans le
peuple'».
Le peuple a sa gloire, son
honneur et sa vertu : les mêmes
que tous les Français en France,
chacun à sa place et selon son
mérite. Mais sifflons, si des
étrangers profitent de la bonho
mie de notre hospitalité pour
l'assommer d'éloges qui ne sau
raient quele trahir.
TESTIS.
"7 *
*'v % %
*l'
il
URBILLON bariolé : la première image
que l'Europe centrale offre à l'appareil
photographique du touriste classique est
peut-être la plus significative. Valse de
costumes pittoresques, mouchoirs aux teintes
vives noués autour des têtes, fleurs multicolo
res sur les •corsages et les vestes, rubans flot
tant autour des tailles, jupes ballonnantes :
tout cela tournoie, se secoue, bondit sur des
rythmes lunatiques où la frénésie la plus endia
blée succède à Vabandon et les cris sauvages
à des accords apaisés, plaintifs et doux. - ~
Tchécoslovaquie, Hongrie, Roumanie, Yougo
slavie : tourbillon bariolé de
races —• latine, germaine,
slaver magyare, tatare, tur
que — qui se . frôlent, se
fuient■; sé croisent; se combat
tent, s'attirent, s'excluent.
Tourbillon bariolé des idéo
logies. Aucune nuance de
Farc-en-ciel politique n'en est
absente. Des ■ constitutions
nouvelles se forment, des sys
tèmes législatifs nouveaux s'élaborent.
Tourbillon bariolé, clearing cPinfluences con
traires : Rome, Byzance, la Grèce, la Républi
que vénitienne, la Port.e, Y Autriche-Hongrie, la
Russie des tsars, la Révolution française, le
fascisme, le bolchevisme, le racisme.
Enchevêtrement géographique de fleuves, de
rails, de routes commercialesi de montagnes, de
forêts jetés entre FOrient et l'Occident, entre
les mers du Nord et les mers du Sud. * ■ ■
Cest l'Europe danubienne, contrée aux cent
aspects, éprouvette aux cent mélanges, — dont
plusieurs explosifs — plaque tournante du
vieux monde.
C'est la réserve de l'Europe. Réserve en hom
mes avec sa natalité pullulante, — dans trente
ans, il y aura plus de Polonais et de Roumains
que de Français et. cFAnglais — sa jeunesse
exubérante, son jaillissement de sang nouveau.
Réserve en richesses avec ses mines, ses puits,
ses bois," ses champs, ses plaines ■ immenses où,
après cent villages moyenâgeux, la hmite che-
Par
nos envoyés spéciaux
Max Corre
et
Georges Rotvand
minée d'une usine apparue soudain semble per
cer un décor artificiel.
Autour de cette réserve, une, compétition
sans merci, une bataille silencieuse est engagée.
Et, en première ligne, se frayant une route vert
l'Orient, couvant des yeux le Danube, plantant
ses drapeaux sur toute la cartel de FEurope
centrale, de FEurope orientale et des Balkans,
le III e Reich, qui veut que cette réserve soit sa
réserve et que ces peuples soient ses vassaux.
La lutte, tantôt sournoise, tantôt.-violente,
utilise toutes les armes : la diplomatie et le
crime, le commerce et les sentiments,. la cor»
ruption et l'amitié, la'peur, le
chantage et jusqu'à un certàin
romantisme de < justice.»','et
de € générosité ^ i ,
On trouve aussi là-bas là
présence de la France, une
présence un peu distràite,
mais vivante -,— car elle a la
vie dure. Cest d'abord la
culture française et son pretf
tige uniqueclarté, de richesse. C'est aussi ce fonds cFidéo
logie et de science, cette philosophie devenug,
populaire de liberté, de progrès et de justice*
que la Révolution française a présentée aii;
monde et qui maintenant, chez nous, est méi*
nacée de désaffection pour avoir couvert —f
et récemment encore — trop de lâchetés ■«*»
d'inaction. Mais, là-bas, cet idéal reste efficace;-
car il est -chargé — « -chargé » comme on dit,,
qu'un accumulateur est chargé — de forcé«
humaine et de vérité sociale et nationale. £
Il y a quelques semaines, la lutte cFEurope-
centrale avait failli se transformer en combat;
li tourbillon bariolé-avait failli devenir mêlée.
Puis les armes sont retombées. Les canons sont
restés muets. Les fusils se sont reformés en*
faisceaux. . ■
Qu'y a-t-ïl derrière cette guerre évitée de r
justesse, cet armistice encore provisoire ? Cest
ce que nous avons cherché en Europe centraley
où la lutte, acharnée et silencieuse, continue***
Moins de 6 heures poar accomplir la mobilisation
MAIS plus de 20minutes pour servir un demi de bière
Nous
vous
La Tchécoslovaquie
présentons ( lieu géométrique de toas les contrastes
L
ES < Sokols » défilent de
vant M. Bénès, président
de la République. Ils sont
peut être cent mille, venu de tous
Le Congrès des Français à l'étranger
o
Au ministère du Commerce, la seance d'ouverture z été présidée
par M. Henry Bérenger .(Voir en cinquième page)
lés hameaux de Tchécoslovaquie et
de certains pays étrangers. Sokols
yougoslaves, athlètes racés, au pas
souple et ferme, sokols bulgares,
roumains, sokolettes tchèques d'A
mérique, vêtus de blanc, blondes et
roses, identiques et gracieuses com
me une parade de girlt... L'en
thousiasme est indescriptible, (on
excusera ce cliché : il est, ' ici, ir
remplaçable) .
Les Sokols répondent aux ac
clamations. Ce n-esf pas un défilé
de revue, impeccable et silencieux.
C'est un peuple qui se rencontre,
un peuple qui s'aime e* qui se le
dit de la façon la plus spontanée,
la plus naïve, la plus touchante.
C'est comme un grand cantique, sla
ve, qui rend un son tout ensemble
patriotique, religieux. et presque
sensuel. Et cependant l'allure reste
ordonnée,. Jisciplinée, rythmée, car
ce peuple, marche au pas comme il
danse, naturellement
La croix gammée
M ÎLES aux étendards tchè
ques, aux fanions régio
naux, les drapeaux étran
gers (car les tchèques de l'exté
rieur défilent sous les couleun dij"
pays où ils vivent) passent.
Nous nous frottons les yetoU,
Avons-nous bien vù >*
Encadré çle quatre gendarmes,
le drapeau Touge à croix gammée-
de l'Allemagne précède les Sokoléf
tchèques d'Autriche. A la tribunej
des journalistes étrangers, c'est' un. 1
moment de stupeur. Çela paraîtrai' ,
une provocation. Un incident est';
inévitable. Et le service d'ordre,':,
sur une seule ligne, paraît si fra-'î
gile à côté de la foule chauffée à; .
blanc-
Mais les acclamations ne faiblis-,
sent pas une seconde. On dirait'
que personne n'a vu le drapeau à
croix gammée. Et l'ovation à la
petite cohorte des Soko's tchèques
d'Autriche éclate. Nous avons vai- (
nement prêté. l'oreille, il n'y a pas
eu un cri discordant, pas même une
absence de cri.
Ce sang-froid populaire au mi
lieu de l'enthousiasme le plus fou.
est un trait caractéristique de la-
Tchécoslovaquie actuelle.
(SUITE EN DEUXIEME PAGEJ
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TEMPS PROBA B LE
JEUDI
28
Juillet 1938
REGION PARISIENNE : 'Pluie*
aveo éclaircies de plus en plus
belles. Température maxima :
+ 23 degrés.
AUTRES REGIONS : Au Word
d'une ligne Bordeaux-Mézières,
pluies matinales. Dans le quart
Sud-Est, beau temps. Ailleurs,
aggravation, nouvelles pluies.
SOLEIL : Lev. 5 A.19; coue. 20 h.34
LUNE : KL le 27 ; PQ le 8
SAINT SAMSON
SO cent.
75» ANNEE. — N° 27.686
69 ET 61, RUE LAFAYETTE, PARIS, IX»
Messe
par
LA ROCQUE
€
ERTAINS pédagogues récu-
en
matière journalistique. Po
seront ma compétence en
sieurs années à la tête de notre
ancien et cher « Flambeau »,
l'hebdomadaire français au plus
fort tirage et au plus grand
nombre d'abonnés, un contrôle
permanent des 28 organes de la
presse P. S. F. régionale repré
sentent cependant un dressage
parfois sévère. On voudra? bien,
de toute façon, reconnaître l'am
pleur de mes charges, exclusives
de sanctions, de compensations
autres que celles des responsa-
- bilités professionnelles et juridi
ques personnellement encourues :
la direction et la présidence du
teonseil d'administration bénévoles
Idu « Petit-Journal » formeraient
pour un personnage sans fortune
un cumul des moins enviables, si
l 'idéal P. S. F. ne justifiait pas
lous les risques.
■A
IL n'est pas de quotidien - qui
ne connaisse un redoutable
déficit budgétaire. A ce mal,
ton applique d'habitude le pallia
tif de la subvention. Si cette der
rière est obtenue par doses im
-portantes, grâce à l'intervention
«'un ou plusieurs « bienfaiteurs »
étrangers à l'entreprise elle-même,
fe'est la servitude ; on peut de la
Sorte réaliser des opérations sen
sationnelles, écraser quelques
{concurrents, s'annexer leurs dé
pouilles ; on est à chaque instant
soumis au bon plaisir d'influences
{diverses, on est sans cesse exposé
à des « veto » et à des ordres
injurieux pour une pensée, pour
Une œuvre se prétendant libres.
Si la subvention est accordée par
la multitude sincère des usagers
Cotisant à titre individuel, c'est
feu contraire une obligation impé
rieuse de maintenir honnêtement,
(constamment son orientation,
isomme ses buts ; on retrouvera
Ici le procédé auquel, par les
Amis du « Petit Journal », nous
javons eu recours.
Ce palliatif de la subvention est
Inévitable pour un quotidien non
garanti d'une clientèle stable; il
est nécessaire, temporairement,
pour un quotidien dont la clien
tèle, numériquement stabilisée,
n'est pas encore pourvue d'une
organisation précise.
Dans l'un et l'autre cas, il évite
fine mort prématurée. Mais ce
n'est qu'un palliatif; son carac
tère ne saurait être que provi
soire.
A
SEUL un parti de masses
peut donner au journal une
base d'acheteurs et d'abon
nés substantielle et solide. Les
fractions d'extrême-gauche ont
résolu la question par le secours
des capitaux étrangers doublé
d'une contrainte disciplinaire, d'un
régime de délation mutuelle dont
nous avons horreur.
Les Comités de diffusion du
«c Petit Journal », maintenant
centralisés au Siège, se sont enfin
consacrés à une prospection logi
que, souple ; nous apercevons les
premiers résultats de leur labeur.
Ce que les cadres du P. S. F.
n'ont pas compris avec assez de
clairvoyance ni de rapidité, ce
sont les cadres du P. S. F. eux-
mêmes, aujourd'hui responsables
d'une diffusion logique et précise,
qui sont amenés à le découvrir
pt à l'appliquer. Vieux procédé
homéopathique dont l'expérience
et la psychologie enseignent la
valeur souveraine.
Déjà, on veut bien, de toutes
parts, louer l'amélioration de no
tre quotidien, due à nos splendi-
des collaborateurs, à une rédac
tion et un personnel ouvrier ad-^
mirables de conscience et de
mêtierT "
La nouvelle campagne d'orga
nisation, s'ajoutant à ces magni
fiques résultats, nous annonce, dès
"a rentrée des vacances, de tan
gibles répercussions sur la ges
tion du « Petit Journal ».
Ce nouveau stade atteint, nous
aborderons le tirage de suppléa
ments destinés aux agriculteurs,
aux familles, etc...
En vue d'y parvenir sans nou
veau retard, que chaque section,
comjté local, fédération P. S. F.
aident à plein cœur, à pleins bras
nos « diffuseurs » dans leur beso
gne infatigable.
En attendant, que les cotisa
tions des Amis du « Petit Jour
nal », inépuisable richesse faite de
nos innombrables pauvretés, nous
apportent avec un empressement
grandi l'aliment de notre indé
pendance, le ravitaillement de
l'étape décisive.
Amis du « Petit Journal »
59, rue Lafayette
Chèque post. t Ânxionnat 1.134-47
il y a 4 ans
mourait
iYADTEY
A TOULON
Un matelot
est tué
par une explosion
à bord
du sous-marin
« p •
fc,spoir
Toulon, 27 Juil. — A bond du
sous-marin Espoir, amarré dans
une darse de l'arsenal du Mouril-
lon, deux marins badigeonnaient
d'une couche de composition iso
lante, les parois du compartiment
des accumulateurs, i quand soudain
se produisit une explosion violente
et la matière Isolante prit feu.
(.SUITE EN CINQUIEME PAGE)
De nombreuses cérémonies se sont déroulées au Maroc, en mémoire',
de 1' « Africain ». A Aïn-Sefra, ce monument, élevé par les services
du génie va être inauguré (Voir nos dépêches en cinquième page)
Parti pour New-York
le Normandie interrompt
son voyagera Southampton
Pour la première fois dans les
annales de la marine marchande,
un paquebot interrompt sa traver
sée. Le « Normandie », parti dn
Havre hier, à 13 heures 30, et fai
sant escale à Southampton, est re
venu vers son point de départ à
19 heures 45. Au port d'attache, on
nous informait que la présence d'un
blessé grave à bord avait nécessité
ce changement d'itinéraire.
EN PALESTINE
L'iman de la Grande Mosquée
de Saint-Jean d'Acre
a été assassiné
Beyrouth, ZI Juil. — On mande
de Saint-Jean-d'Acre que le cheikh
Bussi Abdu Bahlm, tman de la gran
de mosquée de Saint-Jean-d'Acre, a
été assassiné à coups de feu dans la
soirée.
C'est le deuxième grave attentat
contre des chefs religieux-musulmans
en Palestine. On se rappelle que
l'lm«n de .la mosguée d'Omar, à Jé
rusalem, a trouvé récemment'la mort
dans les mêmes .conditions.
M. Serge Gas
remplace M. Mourier
comme directeur
le l'Assistance publique
M. Serge Gas, conseiller d'Etat,
en service.-extraordinaire, et direc
teur général" au . ministère de la
Santé Publique, -est nommé direc
teur général de l'Assistance publi
que, & Paris, en remplacement du
docteur Louis Mourier, admis, sur
sa demande, à faire valoir ses
droits à la retraite, à dater, .du 1er
octobre.
Pareille nomination avait été
faite l'an dernier, mais n'avait pas
été suivie d'effet, la mise à la
retraite de M. Mourier ayant été
annulée par le Conseil d'Etat. Au
jourd'hui, c'est volontairement que
ce haut fonctionnaire quitte son
poste avec le titre de directeur
général honoraire.
Son remplaçant, préfet hors
classe, est depuis huit ans à la
tête des services d'Hygiène et d'As
sistance " au' ministère. Il est, en
outre, commandeur de la Légion
d'honneur, conseiller général et
maire en Hle-et-Vilaine.
DEPUIS
UNE SEMAINE
Sans nouvelles
du Père Jacquinot
providence, des réfugiés chinois de Changhaï
Revenant des U.S.A., où il avait recueilli d'impor
tants subsides, il a,été vu, pour la dernière fois,
le 20 Juillet à Yokohama. On veut espérer
. ""' qu'il së reposé datfs une^ mission* isolée.
Premier départ
pour le grand air
De» millier» d'enfant»
sont partis nier
par toutes les grandes gares de Paris
pour les colonies de vacances du P.S.F.
Le religieux français an milien des Chinois qu'il a préservés du
massacre, de là famine et de la maladie (Voir en 3* page)
NOTES
L'éloquence à pleins bords
Quelques groupes Joyeux anx portières d'un
Y* EUT-ETRE. ne savez-vous
.1*' pas qu'il vient de 'se tenir
une conférence internatio
nale des écrivains à. Parts ?
N'allez pas croire que ce fut là
une réunion d'amateurs, de vo-
lapïïk ou d'espéranto. Non pasi
C'était une . assemblée de ces
hommes de lettres qui parlent
chacun dans leur -langue, et Jxrns
pensent à l'ombre de Babel. Et
donc Os se réunissaient pour
« maintenir " les liens culturels
entre les peuples *.
Simplement: ' Et pour rendre
service à- la planète.
Vous avez ' depMè déjà que
l'On salua « particulièrement »
les délégués de Barcelone. Cela
va sans dire. Mais qui donc
était cet t On > ? Quelques po
lémistes ' qui souhaitaient eux-
mêmes d'être les « . annoncia
teurs d'un monde meilleur dont
les semences < sont réunies dans
leur AssociatUm ». Pourquoi
pas? ■
' Peut-être croyez-tous, tout
bonnement, qu'A y avait là de
ces grands Français qui sont
l'honneur de notre temps ? Sans'
vouloir pratiquer un• fétichisme
du respect pour les titres et les
honneurs, il semblerait, qu'une
compagnie déjà vieille, ' qui vit
de Richelieu ■ à 11. Lebrun, et
d'autres sociétés aussi, assez cé
lèbres, pouvaient être représen
tées, si l'on voulait parler des
influences françaises dans le
monde. Mais l'on peut imaginer
que les « ingénieurs des nou
velles âmes », comme ils disent,
ne se trouvent pas à l'Académie
française.
La ' liberté « mondiale » des
idées,. -tout au contraire, est
LE TOUR DE FRANCE "
Le belge Kl NT
premier à Metz|
(VOIR EN PAGE SPORTIVE).
mieux assurée par la collabora
tion d'esprits éminents, dont
quelques-uns ont cette autre
vertu d'être des fonctionnaires
très puissants. Tous les chemins
mènent à l'Assiette au Beurre,
comme on voit, par l'artifice des
« liens culturels ». ■
. Enfin, le clou de cette belle
fête, si l'on ose dire, fut la dé
claration sans fard de l'écrivain
espagnol Quiroga, qui vint pro
clamer le secret de sa pensée à
la tribune, en déclarant solen
nellement que « tout ce qui va
lait quelque chose était dans le
peuple'».
Le peuple a sa gloire, son
honneur et sa vertu : les mêmes
que tous les Français en France,
chacun à sa place et selon son
mérite. Mais sifflons, si des
étrangers profitent de la bonho
mie de notre hospitalité pour
l'assommer d'éloges qui ne sau
raient quele trahir.
TESTIS.
"7 *
*'v % %
*l'
il
URBILLON bariolé : la première image
que l'Europe centrale offre à l'appareil
photographique du touriste classique est
peut-être la plus significative. Valse de
costumes pittoresques, mouchoirs aux teintes
vives noués autour des têtes, fleurs multicolo
res sur les •corsages et les vestes, rubans flot
tant autour des tailles, jupes ballonnantes :
tout cela tournoie, se secoue, bondit sur des
rythmes lunatiques où la frénésie la plus endia
blée succède à Vabandon et les cris sauvages
à des accords apaisés, plaintifs et doux. - ~
Tchécoslovaquie, Hongrie, Roumanie, Yougo
slavie : tourbillon bariolé de
races —• latine, germaine,
slaver magyare, tatare, tur
que — qui se . frôlent, se
fuient■; sé croisent; se combat
tent, s'attirent, s'excluent.
Tourbillon bariolé des idéo
logies. Aucune nuance de
Farc-en-ciel politique n'en est
absente. Des ■ constitutions
nouvelles se forment, des sys
tèmes législatifs nouveaux s'élaborent.
Tourbillon bariolé, clearing cPinfluences con
traires : Rome, Byzance, la Grèce, la Républi
que vénitienne, la Port.e, Y Autriche-Hongrie, la
Russie des tsars, la Révolution française, le
fascisme, le bolchevisme, le racisme.
Enchevêtrement géographique de fleuves, de
rails, de routes commercialesi de montagnes, de
forêts jetés entre FOrient et l'Occident, entre
les mers du Nord et les mers du Sud. * ■ ■
Cest l'Europe danubienne, contrée aux cent
aspects, éprouvette aux cent mélanges, — dont
plusieurs explosifs — plaque tournante du
vieux monde.
C'est la réserve de l'Europe. Réserve en hom
mes avec sa natalité pullulante, — dans trente
ans, il y aura plus de Polonais et de Roumains
que de Français et. cFAnglais — sa jeunesse
exubérante, son jaillissement de sang nouveau.
Réserve en richesses avec ses mines, ses puits,
ses bois," ses champs, ses plaines ■ immenses où,
après cent villages moyenâgeux, la hmite che-
Par
nos envoyés spéciaux
Max Corre
et
Georges Rotvand
minée d'une usine apparue soudain semble per
cer un décor artificiel.
Autour de cette réserve, une, compétition
sans merci, une bataille silencieuse est engagée.
Et, en première ligne, se frayant une route vert
l'Orient, couvant des yeux le Danube, plantant
ses drapeaux sur toute la cartel de FEurope
centrale, de FEurope orientale et des Balkans,
le III e Reich, qui veut que cette réserve soit sa
réserve et que ces peuples soient ses vassaux.
La lutte, tantôt sournoise, tantôt.-violente,
utilise toutes les armes : la diplomatie et le
crime, le commerce et les sentiments,. la cor»
ruption et l'amitié, la'peur, le
chantage et jusqu'à un certàin
romantisme de < justice.»','et
de € générosité ^ i ,
On trouve aussi là-bas là
présence de la France, une
présence un peu distràite,
mais vivante -,— car elle a la
vie dure. Cest d'abord la
culture française et son pretf
tige unique
logie et de science, cette philosophie devenug,
populaire de liberté, de progrès et de justice*
que la Révolution française a présentée aii;
monde et qui maintenant, chez nous, est méi*
nacée de désaffection pour avoir couvert —f
et récemment encore — trop de lâchetés ■«*»
d'inaction. Mais, là-bas, cet idéal reste efficace;-
car il est -chargé — « -chargé » comme on dit,,
qu'un accumulateur est chargé — de forcé«
humaine et de vérité sociale et nationale. £
Il y a quelques semaines, la lutte cFEurope-
centrale avait failli se transformer en combat;
li tourbillon bariolé-avait failli devenir mêlée.
Puis les armes sont retombées. Les canons sont
restés muets. Les fusils se sont reformés en*
faisceaux. . ■
Qu'y a-t-ïl derrière cette guerre évitée de r
justesse, cet armistice encore provisoire ? Cest
ce que nous avons cherché en Europe centraley
où la lutte, acharnée et silencieuse, continue***
Moins de 6 heures poar accomplir la mobilisation
MAIS plus de 20minutes pour servir un demi de bière
Nous
vous
La Tchécoslovaquie
présentons ( lieu géométrique de toas les contrastes
L
ES < Sokols » défilent de
vant M. Bénès, président
de la République. Ils sont
peut être cent mille, venu de tous
Le Congrès des Français à l'étranger
o
Au ministère du Commerce, la seance d'ouverture z été présidée
par M. Henry Bérenger .(Voir en cinquième page)
lés hameaux de Tchécoslovaquie et
de certains pays étrangers. Sokols
yougoslaves, athlètes racés, au pas
souple et ferme, sokols bulgares,
roumains, sokolettes tchèques d'A
mérique, vêtus de blanc, blondes et
roses, identiques et gracieuses com
me une parade de girlt... L'en
thousiasme est indescriptible, (on
excusera ce cliché : il est, ' ici, ir
remplaçable) .
Les Sokols répondent aux ac
clamations. Ce n-esf pas un défilé
de revue, impeccable et silencieux.
C'est un peuple qui se rencontre,
un peuple qui s'aime e* qui se le
dit de la façon la plus spontanée,
la plus naïve, la plus touchante.
C'est comme un grand cantique, sla
ve, qui rend un son tout ensemble
patriotique, religieux. et presque
sensuel. Et cependant l'allure reste
ordonnée,. Jisciplinée, rythmée, car
ce peuple, marche au pas comme il
danse, naturellement
La croix gammée
M ÎLES aux étendards tchè
ques, aux fanions régio
naux, les drapeaux étran
gers (car les tchèques de l'exté
rieur défilent sous les couleun dij"
pays où ils vivent) passent.
Nous nous frottons les yetoU,
Avons-nous bien vù >*
Encadré çle quatre gendarmes,
le drapeau Touge à croix gammée-
de l'Allemagne précède les Sokoléf
tchèques d'Autriche. A la tribunej
des journalistes étrangers, c'est' un. 1
moment de stupeur. Çela paraîtrai' ,
une provocation. Un incident est';
inévitable. Et le service d'ordre,':,
sur une seule ligne, paraît si fra-'î
gile à côté de la foule chauffée à; .
blanc-
Mais les acclamations ne faiblis-,
sent pas une seconde. On dirait'
que personne n'a vu le drapeau à
croix gammée. Et l'ovation à la
petite cohorte des Soko's tchèques
d'Autriche éclate. Nous avons vai- (
nement prêté. l'oreille, il n'y a pas
eu un cri discordant, pas même une
absence de cri.
Ce sang-froid populaire au mi
lieu de l'enthousiasme le plus fou.
est un trait caractéristique de la-
Tchécoslovaquie actuelle.
(SUITE EN DEUXIEME PAGEJ
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