Titre : Le Petit journal
Auteur : Parti social français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Clermont-Ferrand)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1935-11-07
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32895690j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 146118 Nombre total de vues : 146118
Description : 07 novembre 1935 07 novembre 1935
Description : 1935/11/07 (Numéro 26593). 1935/11/07 (Numéro 26593).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6341502
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 18/01/2011
Uneténacité bien auver
gnate : •;
Vingt fois sur le métier
[M. Laval remet l'ouvrage
de la conciliation.
«. ;
*
* ...
S HEURES OU MATIN
O:'
7* —
- ÉDITION DE PARIS
r* 1 !
s
59 et 61, r:e Lafayette, Paris (9*) • Adresse téL : Petijourep Paris
■« :
*
*
*
N* 26.593 • St Ernest - Le n* 0,25
TéL< : Trcd. 02-63 et la suî'e - Inter. Trud. 44
'-•! , - .1,
. JEUDI 7 NOVEMBRE 1935
HISTOIRE TROP
FRANÇAISE ;! : '
Le Cinéma a été inventé
par nous,, mais il est
exploité par les autres.
jt
QUE SERA LE SCRUTIN DU 14 NOVEMBRE ?
gagneront des sièges
.«mais pas le pouvoir
' WORK*
Ces Jeunes propagandistes montrent aux passants des affiches du parti conservateur
(DE NOTRE ENVOYE SPECIAL, STANISLAS DE LA ROCHEFOUCAULD)
Londres, 6 Nov. — L'échec des tra
vaillistes aux dernières élections muni
cipales marque leur premier recul de
puis 1931. Depuis cette date mémorable,
où moins de cinquante députés du La
bour Party furent- désignés,; les» con
sultations partielles, législatives' ou
municipales,. avaient souligné la montée
croissante du parti ouvrier. A la fin de
cette législature, ils étaient soixante au
Parlement. Combien seront-ils dans Ja
nouvelle Chambre des Communes ? De.
l'avis des conservateurs eux-mêmes, sur
les. 182 sièges qu'ils enlevèrent en ,1931
aux travaillistes,. i00 doivent normale^]
ment revenir à ces derniers. , ; . :
' lé problème dti chômage
C'est quel ^malgré l'amélioraiJôn. éco-
■ nomiqué, l'Angleterre compté encore près
de, deux milllon? de chômeurs* Et sur
tout, il subsiste des zones permanentes
dej "dépression idepressed arèas), car
l'ouvrier anglais est ainsi .fait qu'il aime
infeux souffrir <- at home » que s'ex
patrier. ,
lin membre des Trade-Unlons me dér
clarait récemment avec hauteur L'ou
vrier anglais ' est patriote, il n'a pas
fSnMe de quitter son pays. »
pans ces conditions, on" comprend
combien il est difficile de mettre fin au
chômage dans des réglons, comme le
6ud du Pays de Galles, qui souffrent
d'un mal permanent : la diminution de»]
■ la vente du charbon dans le monde.;
Par une série de réglementations, les
conservateurs se sont efforcés de remé
dier "aux inconvénients de l'assurance-
chèmage. Malheureusement, Us en ont
lété les premières victimes., Le fameux
« Means Text » qui tient compte des
ressources réelle^ des familles de chô
meurs en faisant Intervenir les salaires
des membres qui travaillent est un des
-chevaux de bataille de la campagne tra
vailliste.
Ou le Labour « gagnera »
Dans les' industries qui ont peu par
ticipé à la reprise générale des af
faires : charbon, constructions mari
times, coton, etc..., là où l'œuvre de
. restauration du gouvernement natio
nal s'est pas ' visible, les - travaillistes
sont assurés de gains substantiels.
Le» dirigeants du parti, qui - se
font peu d'illusions sur leurs chances
d'arriver au pouyoir, ont . multiplié les.
promesses. Qu'il s'agisse des pensions de
vieillesse, de l'élévation des années sco
laires, de la construction .des habita.-:
tions à bon marché, ou de la national-,
lisatlon des banques et des industries
clef, le parti travailliste s'en est-donné
à cœur Joie.
(Voir la suite en troisième page)'
ttttnxnzzstitKitzttitiFXin ùt&sttatt&i.
Londres
rappellefa-t-il
la Home-FIeet
en échange
du retrait des troupes
de Libye ?
Après l'échange dé vues, entre
M. Mussolini et Sir Eric Drummond
M. Pierre Laval poursuit la négo
ciation avec les ambassadeurs de
Grànde-Bretagne et d'Italie -
Tandis qu'on• commentait t encore avec
un vif intérêt les mjorniatians pervenues
de-Rome et relatives au nouvel entretien
qui a eu lieu mardi après-midi-entre
M. Mussolini et sir Eric Drummond, .on
apprenait hier qu'à Paris aussi les né
gociations reprenaient avec activité.
En effet. M.. Pierre Laval, qui était
rentré la veille, au soir, recevait succes
sivement dans la matinée,..au Quai
d'Orsay, str George Clerk et -M. Cerru-
ti, avec lesquels U s? entretenait longue
ment. -- \ ' . , '
Comme, on pouvait le prévoir, lesmt-
lieux officiels ont gardé la discrétion là
plus absolue sur ces conférences. D'aïl-
leurs t toute information trop précise sur>
le contenu des conversations semblerait
singulièrement prématurée. Il convient
de ne pas oublier'que les travaux des
experts n'otit pas, jusqu'à, présent, éta
bli un projet positif de règlement paci
fique en Afrique Orientale qui ait ral
lié simultanément toutes les adhésions
nécessaires.
Cependant, si l'on se reporte aux der
niers débats de Genève,, on ,notéra qu'à
côté des nettes déclarations dé sir Sa
muel Hoare sur les difficultés encore
très grandes d'une solution éxèwtweile K il
y a eu le mandat .proposé par M. Van
Zeéland et approuvé par le. Comité de
coordination. Par ce'mandat la Fran
ce comme. la Grande-Bretagne ont re-.
çu la mission internationale de poursui
vre les efforts pour la conciliation dont-
certains ne laissaient pas de faire: prie/
spécialement:à M. Pierre Laval et à
notte pays. (Suite en 3* page) .
. Claad« Jeantei.-
,e ^*hiop^n^gZU t6 ' ién ^
mmmg '
pp
mmémi
Le ras Guxa, passé aux Italiens, marche avec ceux-ci sur 'sa capitale, Makalé
Addis-Abeba, 6 Nov. — Le gouverne
ment publie un communiqué annonçant
que dans la soirée du.5 novembre, une
forte, reconnaissance italienne, sous les
ordres du commandant ' erythréen Ze-
gouye, a pénétré dans la ville de Makallé
■.complètement dégarnie de troupes éthio
piennes. Dans la nuit, les Ethiopiens ont
contre-attciquè énergiquement et ont.
obligé les Italiens à évacuer la ville en
laissant six morts sur le terrain et quatre
prisonniers, les pertes éthiopiennes ont
été de deux tués et de deux blessés. Les
troupes éthiopiennes continuent à occu
per la ville.
Une rencontre très rude a eu lieu à"
Ouëbi Chebeli. A une attaque italienne,■
les Ethiopiens ont résisté jusqu'à épui-
I sement de leurs munitions, puis se sont
I retirés.
Lacly Alice Scott est devenue
^/duchesse "derGloucestèr :
Le mariage du troisième fils du roi George V
s'est déroulé dans l'intimité, au palais de Bucfaingham
Et parmi les Invités figurait un npuveau roi :
Georges ll.de Grèce
, s .. ' ? T ( ) .... ? ... % " j^S
., i **•
nouveaux
époux saluent la foule qui les acclame
,. r . (Lire notre dépêche en troisième pageX
L'impératrice Makonen a manifesté
le désir de se rendre sur le front
pour soigner les blessés 1
135 millions
dans la caverne
d'Addis-Abebal.
Une nouvelle assez curieuse et. imprévue:
nous vient d'AddistAbeba. On: f procédéi
hier matin, à l'ouverture du caveau qui
contient: le .fameux trésor de l'empereur
Ménélik. ,-
L'opération de mise à jour du trésor «
.été difficile. II »• fallu faire sauter à la
dynamite les deUX' portes bardées de fct et
épaisses de 40 centimètres chacune qui don
nent accès an réduit." '
Et c'est une .immense fortune qui a été
déconverte.
Si l'on s'en tient._en effet, aux informa-
tions officielles, lé trésor de l'empereur com-.
prend 8 millions de thalers — ce qui équi
vaut .à 4Q.000.e0q. de francs, ainsi que
des lingots d'or. ô'»zy*Bt^et de-platine, éva
lués approximativement ii3&>mr de-
francs. ' . , _• !
TROISIÈME ÉTAPE : D'ORLÉANS A BAYONNE
déclare le procureur général Fernand Roux
en laissant prévoir de nouvelles inculpations :
L'ancien acteur Georges Halot :
— Je jouais mon rôle moralemènu
Hayolfe, le « fidèle lieutenant » :
— Tout m'a paru très régulier:
L'ex-général BarJî de Fourtou :
— Je suis un bouc émissaire.
ont seulement iritStêf r^&oùi ptfflotâ itfttà-
itttïrt^àifièmi'
audiance. le pràcet Sta J:
? moipfàief. [jftfçtif jèri ;
sommes'aux premiers
. incidents w sérieux ».
?Est-ce à'Mtteïi.épisodes frênétiqiieç at
tendus pat certains, qui
/d'une esplci: au malheur u
% à-': Hit» qœ |e:- scandale
ïpkfMniîite''M- : sefdfvë-
lopper ? Est-ce à 'd'ire
que , l'eff royablf crise
morale .reçommen-
"Ifi'-'ffafcsiJ*.
à souhaiter, certes, ni,
j sëmfiliiTt-iil, 'i^r'fWoir.
•yéaiid^iA''xpnpaU'P^r-:
'.iaitem/ent; -.iit son
itffâifytig'fiirgty; <.ét-
j dcçïtséii: leur
lcdàutàbles2"àu§ilf-':f^erl-'
ferment r rfoôZotireusf-
HATOT. — Jamais je ne me serais prêté à. une N ma- 'tst^pe/mm^pou^^-,
chlnatlon ^ « • <.V- : y j rafteristr.-,,son 1 -, impôt*
' ' . , . î y ; 'i\> , ■ -, ' tialUé,~, il .lès (insu
■r di'oetoppti &'Aeui guut' ituri moytni it tifenst. &tst. ah* méthode qui podrraif être
-dangereus» et, dans cetlt affairt. tl y avait encore vraiment » quelqueC« n'*st pat tût. Et,'tn tout tas, il n'est tas .certain qut -les accusés aient intérêt ,dj
poutser très.loin Vesptit de d.kouVette. llt r—*■—.....„ ..H
ment dt ceux qui sont.
indubitablement coilpe*
•blet"2— faite *eai».
blant.
Ot. il .nous, est.. ap
paru que ceux q\xî 'fu
rent interrogés hier*
ont < fait semblant u.
' Desbrosses, la treille^
açait évoqué -—.sans
' nomme( _ personne -—•
jtes députés, ■ sénateurs
et ministres qui, dit-il, '
entouraient Stavisky :
était-ce une raison pout
Desbtosses de. fabriquer
des. faux f Hitt. Ha-
tôt a - , cité ' quelques
•noms d'ailleurs _ déjà
connus/ parmi : les
« grands , personne- ^
ges n : cet noms, auto-
risaient-ils cet histrion *
à jouer, au naturel, des
rôles dt : composition
■destinés " à - favoriser
les escroqueries de Sta- .
visky f fuit Haqotte
•a évoqué,- à son tour,-
le fameux, ((. entou
rage » , : mais la con
viction lai manquait
visiblement.
Enfin Batdi. de
Fourtou vint, dont le
brillant passé . militaire
et Us rancœurs d'hom-
me déchu colorent \
la ■ voix r d'un ac
cent de sincérité presque .4mouvant' lorsqu'il
>e_ proclame up < bouc émissaire », L'ex-
général fut^ le premier qui < insista, qui se
complut S énumèret des, noms et des titres,
qui réclama de nouvelles inculpations et <7ui/|
enfin, provoqua ape réaction du procureur
général, suivie de ripostes d'avocats. ..
Qu'en résultera-t-il finalement ? Nous
avons apptis que l'instruction des affaires
Stavisky n'était pas terminée et que des
procès correctionnels çomplémentaites au
raient lieu entre igi6 et 1942.
Mais nous l» savions bien, après tout,
que Jes contre-coups d'un pareil scandale
ne s'épuisent pas en deux ans. En attendant,
lit justice populaire, celle- du jury, est sai
sie du cas de vingt accusés parmi lesquels
il se ttouve,certainement des coupablesi '
Elit ne se laissera pas distraire pat. des
diversions de Ja . tâche qui consiste à -■ les
châtier... et à libérer les innocents. ;
Georges Martin.
(Lire l'audience en cinquième "page) '
AWL VÉRITÉS
JA BCUSSE
On peut craindre que 'l'escroquerie" au
dixième perpétrée par l'officine Lecalon
et Adamian 'né se reproduise malgré les
mesures de contrôlé ordonnée; par on
récent décret-loi. '
(« législateur,' en-^xant le billet, à un
certain prix, avait voulu écarter de la
Loterie les' petites .bourses. Des coupures
ont étéi créée» par l'initiative privée. El
les ont été, tolérées, tl semble bien qu'el
les répondent au désir dn public si elles
ne répondent-pas;à l'intention du. légis
lateur. En tout cas, elle» ont rendu vaine
sa précaution. : • - - ; . ,
Au regard de là morale^ le. mieux se
rait dè les interdire. Mats' elles contri
buent très largement àu succès d'une
entreprise qui alimente les besoins: de
l'Etat. Il- ne s'agit plus de peser les
avantages et le® dangers de la Loterie
h Jet continu- Hélas 1 elle est entrée
dans no$ moeurs. Il s'agit d'fempécher la
fraude. le vol, l'abus de «onfiance. Je
ne vois pas- d'autre moyen que d'insti
tuer la çoppuré officielle..
' Monsieur dç La Palisse^
HAYOTTE. — Alexandre Iui-meme avait fini par ou
blier qu'il était Stavisky 1
jnjîatmuîîiasatjuttttiusjtunsttsun»
AUX SIX-JOURS
Assis, comme Archambaua, qui dévore
-une cuisse de poulet, ou en piste' comme
Giorgietti, qui déguste une orangeade
• (Voir notre page sportive)
-■ .'v»
' îe
DD y a quiarsiinta an
: Louis Lymièm
d@nmalit au mdndé
B@ ©fiimôma
. 1 -*■ - • , * , - - • V
, »* x v . - < " •s **r
CE JUBILÉ EST. CÉLÉBRÉ EN SORBQNNE '
EN PRÉSENCE DE- M. ALBERT LEBRUN ;
ET DES REPRÉSENTANTS DE VINGT-SEPT;NATIONS
Le père du cinéma dans son laboratoire
« Le "Petit Journal" a signalé mes efforts
dans le début. C'était l'époque où (e luttais
d'arrache-pied », nous dit le génial inventeur
tions-de savants français,, de toutes'les
sociétés ,de^pohtcCT à P&^ ^ d «ï^ é 'W'5 ;
togr gable) et ua ^public ï noipbreùii, V ex- ;
pression'"Véritable devrêlite &pamëanë-..:
L'hommage était considérable et ne,;p&»-
raissait i^tofccepen.dtàit îàors.dê propor-
u';;-:
Paul Guttard.'
(Voir la suitè en ; quatrième pagej
Pendant que courent
les directeurs
de la " Banque Financière "...
' ...Deux précurseurs malheureux '
CQtnparaissent en correctionnelle
..Quandla ' Sorbonnç, ' hier soir,- les
ovations se lurent, tues, qui avalent fait
^ne atmosphère de ; chaud ; enthousiasme,
autour ' du- jubilé de Louis Lumière, sa-
.vant irançaiSj. ]^s félicitations, particu
lières succédèrent normalement, en toute
simplicité, à l'expression de la recon
naissance de la foule choisie, qui se pres
sait sur les gradins.
. Le visage auréolé de cheveux blancs,
simple,' modeste, 1 M. Louis Lumière ré
pondait à ses amis les plus proches.
j^Ô^ut à notre tour de nous présenter.
■ Petit Journal ?... nous répondit
l'inventeur du cinéma, il a signalé mes
effaits dans mes débuts. C'était l'époque
opie luttais d'arracherpied.
\X}ùe vous dire, plus particulièrement de
çëtte^oirée ? Je suis ému jusqu'au plus:
prôfond de moi-même. J'ai peur de ne
point mériter cet excès d'honneurs. ^
—Maître, votre invention a fait le tour
du monde. Hors de nos frontières,. vous
a-t-on toujours, rendu justice ?
, Un Instant, le regard de M. Lumière
semble se voiler de. mélancolie.
Puis,, avec un'sourire :
— Mais oui. Vous voyez tous, les am
bassadeurs des" puisances étrangères
étaient là. J'ai peur, je le répète, que
ma personnalité-soit inférieure à la for
ce de cette manifestation.
Mais le .jubilé de JM. Louis Lumière
avait eu un caractère d'émouvante gran
deur. Qu'on en juge.
L'hommage de l'Univers
Le Président de la République, des
membres - du gouvernement, les am
bassadeurs et les •' ministres plénipo
tentiaires de .vingt-sept nations, qua
rante-cinq membres - de l'Institut, les
plus hautes autorités ■ de . la Ville de
Paris-et-du-département de la Seine,
trente délégués des groupements scienti-;
fiques et cinématographiques, venus de
tous les coins de-l'Europe, les profes-,
seurs de l'Université de Paris, les repré
sentants autorisés de toutes les associa-
Causin et Dec>;rf à l'audience.
(Texte en cinquième page)
Cinq siècles de tapisseries d'Àubussori
S4us la direction
avisée de M. I"r:;:iço:s
Carnot, directeur de
ia Manufacture natio
nale des - Gobellns,
l'Union centrale des
Arts décoratifs orga
nise actuellement N au
Musée des Arts déco
ratifs, au Pavillon de
Marsan, une exposi
tion au programme
alléchant : Cinq -siè
cles de tapisseries
d'Aubusson.
: M. Mario Roustan, :
ministre de l'Bduca-
tlon- nationale, qu'ac
compagnait M. Huis-
man, directeur géné
ral des Beaux-Arts,
l'inaugurait 1 hier. Ils
furent reçus par MM.
Carnot, le comte de
Malèche, président de
l'Association des .* -ils
d'Aubusson, et les
membres de ce grou
pement.
On remarque parti
culièrement -dans le
fastueux . ensemble
présenté, des tapisse
ries à armoiries du
XV* siècle, et des ta
pisseries dites « ver
dure > du XVI'. Mais
ce sont les oeuvre^ du
XVni" siècle qui : re
tiennent surtout le;
visiteur ; c'est qu'on
y note la vive In
fluence des grands
peintres de -l'époque '
#■#>* "'-î
A «K A
* "WGto*
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H
^ * f *
♦ « v
1
^
~44Î*>- ■•'tfl
Lancret, Watteau
et Boucher" en particulier.
L'exposition 's'arrête hélas 1 aux œuvres
de la fin du XII* siècle. La tapisserie, art
plusieurs fols centenaire, semble a l'heure
* * - "'f
Scènes pastorales tirées de V % Astrée ». te célèbre
roman d'Honoré d'Urfé
1 1 ' ^ ' 1 -
actuelle au repos. ' Souhaitons que
l'exposition qui rester«ï'5 f 6uv|wtéÇ|iUsa ; ,
qu'à ... la' fin de :■décemgréV>â#J : idoçnf■■
,un. * coup de touet » nécessaire a • ea
renaissance.
Ka
gnate : •;
Vingt fois sur le métier
[M. Laval remet l'ouvrage
de la conciliation.
«. ;
*
* ...
S HEURES OU MATIN
O:'
7* —
- ÉDITION DE PARIS
r* 1 !
s
59 et 61, r:e Lafayette, Paris (9*) • Adresse téL : Petijourep Paris
■« :
*
*
*
N* 26.593 • St Ernest - Le n* 0,25
TéL< : Trcd. 02-63 et la suî'e - Inter. Trud. 44
'-•! , - .1,
. JEUDI 7 NOVEMBRE 1935
HISTOIRE TROP
FRANÇAISE ;! : '
Le Cinéma a été inventé
par nous,, mais il est
exploité par les autres.
jt
QUE SERA LE SCRUTIN DU 14 NOVEMBRE ?
gagneront des sièges
.«mais pas le pouvoir
' WORK*
Ces Jeunes propagandistes montrent aux passants des affiches du parti conservateur
(DE NOTRE ENVOYE SPECIAL, STANISLAS DE LA ROCHEFOUCAULD)
Londres, 6 Nov. — L'échec des tra
vaillistes aux dernières élections muni
cipales marque leur premier recul de
puis 1931. Depuis cette date mémorable,
où moins de cinquante députés du La
bour Party furent- désignés,; les» con
sultations partielles, législatives' ou
municipales,. avaient souligné la montée
croissante du parti ouvrier. A la fin de
cette législature, ils étaient soixante au
Parlement. Combien seront-ils dans Ja
nouvelle Chambre des Communes ? De.
l'avis des conservateurs eux-mêmes, sur
les. 182 sièges qu'ils enlevèrent en ,1931
aux travaillistes,. i00 doivent normale^]
ment revenir à ces derniers. , ; . :
' lé problème dti chômage
C'est quel ^malgré l'amélioraiJôn. éco-
■ nomiqué, l'Angleterre compté encore près
de, deux milllon? de chômeurs* Et sur
tout, il subsiste des zones permanentes
dej "dépression idepressed arèas), car
l'ouvrier anglais est ainsi .fait qu'il aime
infeux souffrir <- at home » que s'ex
patrier. ,
lin membre des Trade-Unlons me dér
clarait récemment avec hauteur L'ou
vrier anglais ' est patriote, il n'a pas
fSnMe de quitter son pays. »
pans ces conditions, on" comprend
combien il est difficile de mettre fin au
chômage dans des réglons, comme le
6ud du Pays de Galles, qui souffrent
d'un mal permanent : la diminution de»]
■ la vente du charbon dans le monde.;
Par une série de réglementations, les
conservateurs se sont efforcés de remé
dier "aux inconvénients de l'assurance-
chèmage. Malheureusement, Us en ont
lété les premières victimes., Le fameux
« Means Text » qui tient compte des
ressources réelle^ des familles de chô
meurs en faisant Intervenir les salaires
des membres qui travaillent est un des
-chevaux de bataille de la campagne tra
vailliste.
Ou le Labour « gagnera »
Dans les' industries qui ont peu par
ticipé à la reprise générale des af
faires : charbon, constructions mari
times, coton, etc..., là où l'œuvre de
. restauration du gouvernement natio
nal s'est pas ' visible, les - travaillistes
sont assurés de gains substantiels.
Le» dirigeants du parti, qui - se
font peu d'illusions sur leurs chances
d'arriver au pouyoir, ont . multiplié les.
promesses. Qu'il s'agisse des pensions de
vieillesse, de l'élévation des années sco
laires, de la construction .des habita.-:
tions à bon marché, ou de la national-,
lisatlon des banques et des industries
clef, le parti travailliste s'en est-donné
à cœur Joie.
(Voir la suite en troisième page)'
ttttnxnzzstitKitzttitiFXin ùt&sttatt&i.
Londres
rappellefa-t-il
la Home-FIeet
en échange
du retrait des troupes
de Libye ?
Après l'échange dé vues, entre
M. Mussolini et Sir Eric Drummond
M. Pierre Laval poursuit la négo
ciation avec les ambassadeurs de
Grànde-Bretagne et d'Italie -
Tandis qu'on• commentait t encore avec
un vif intérêt les mjorniatians pervenues
de-Rome et relatives au nouvel entretien
qui a eu lieu mardi après-midi-entre
M. Mussolini et sir Eric Drummond, .on
apprenait hier qu'à Paris aussi les né
gociations reprenaient avec activité.
En effet. M.. Pierre Laval, qui était
rentré la veille, au soir, recevait succes
sivement dans la matinée,..au Quai
d'Orsay, str George Clerk et -M. Cerru-
ti, avec lesquels U s? entretenait longue
ment. -- \ ' . , '
Comme, on pouvait le prévoir, lesmt-
lieux officiels ont gardé la discrétion là
plus absolue sur ces conférences. D'aïl-
leurs t toute information trop précise sur>
le contenu des conversations semblerait
singulièrement prématurée. Il convient
de ne pas oublier'que les travaux des
experts n'otit pas, jusqu'à, présent, éta
bli un projet positif de règlement paci
fique en Afrique Orientale qui ait ral
lié simultanément toutes les adhésions
nécessaires.
Cependant, si l'on se reporte aux der
niers débats de Genève,, on ,notéra qu'à
côté des nettes déclarations dé sir Sa
muel Hoare sur les difficultés encore
très grandes d'une solution éxèwtweile K il
y a eu le mandat .proposé par M. Van
Zeéland et approuvé par le. Comité de
coordination. Par ce'mandat la Fran
ce comme. la Grande-Bretagne ont re-.
çu la mission internationale de poursui
vre les efforts pour la conciliation dont-
certains ne laissaient pas de faire: prie/
spécialement:à M. Pierre Laval et à
notte pays. (Suite en 3* page) .
. Claad« Jeantei.-
,e ^*hiop^n^gZU t6 ' ién ^
mmmg '
pp
mmémi
Le ras Guxa, passé aux Italiens, marche avec ceux-ci sur 'sa capitale, Makalé
Addis-Abeba, 6 Nov. — Le gouverne
ment publie un communiqué annonçant
que dans la soirée du.5 novembre, une
forte, reconnaissance italienne, sous les
ordres du commandant ' erythréen Ze-
gouye, a pénétré dans la ville de Makallé
■.complètement dégarnie de troupes éthio
piennes. Dans la nuit, les Ethiopiens ont
contre-attciquè énergiquement et ont.
obligé les Italiens à évacuer la ville en
laissant six morts sur le terrain et quatre
prisonniers, les pertes éthiopiennes ont
été de deux tués et de deux blessés. Les
troupes éthiopiennes continuent à occu
per la ville.
Une rencontre très rude a eu lieu à"
Ouëbi Chebeli. A une attaque italienne,■
les Ethiopiens ont résisté jusqu'à épui-
I sement de leurs munitions, puis se sont
I retirés.
Lacly Alice Scott est devenue
^/duchesse "derGloucestèr :
Le mariage du troisième fils du roi George V
s'est déroulé dans l'intimité, au palais de Bucfaingham
Et parmi les Invités figurait un npuveau roi :
Georges ll.de Grèce
, s .. ' ? T ( ) .... ? ... % " j^S
., i **•
nouveaux
époux saluent la foule qui les acclame
,. r . (Lire notre dépêche en troisième pageX
L'impératrice Makonen a manifesté
le désir de se rendre sur le front
pour soigner les blessés 1
135 millions
dans la caverne
d'Addis-Abebal.
Une nouvelle assez curieuse et. imprévue:
nous vient d'AddistAbeba. On: f procédéi
hier matin, à l'ouverture du caveau qui
contient: le .fameux trésor de l'empereur
Ménélik. ,-
L'opération de mise à jour du trésor «
.été difficile. II »• fallu faire sauter à la
dynamite les deUX' portes bardées de fct et
épaisses de 40 centimètres chacune qui don
nent accès an réduit." '
Et c'est une .immense fortune qui a été
déconverte.
Si l'on s'en tient._en effet, aux informa-
tions officielles, lé trésor de l'empereur com-.
prend 8 millions de thalers — ce qui équi
vaut .à 4Q.000.e0q. de francs, ainsi que
des lingots d'or. ô'»zy*Bt^et de-platine, éva
lués approximativement ii3&>mr de-
francs. ' . , _• !
TROISIÈME ÉTAPE : D'ORLÉANS A BAYONNE
déclare le procureur général Fernand Roux
en laissant prévoir de nouvelles inculpations :
L'ancien acteur Georges Halot :
— Je jouais mon rôle moralemènu
Hayolfe, le « fidèle lieutenant » :
— Tout m'a paru très régulier:
L'ex-général BarJî de Fourtou :
— Je suis un bouc émissaire.
ont seulement iritStêf r^&oùi ptfflotâ itfttà-
itttïrt^àifièmi'
audiance. le pràcet Sta J:
? moipfàief. [jftfçtif jèri ;
sommes'aux premiers
. incidents w sérieux ».
?Est-ce à'Mtteïi.
tendus pat certains, qui
/d'une esplci:
% à-': Hit» qœ |e:- scandale
ïpkfMniîite''M- : sefdfvë-
lopper ? Est-ce à 'd'ire
que , l'eff royablf crise
morale .reçommen-
"Ifi'-'ffafcsiJ*.
à souhaiter, certes, ni,
j sëmfiliiTt-iil, 'i^r'fWoir.
•yéaiid^iA''xpnpaU'P^r-:
'.iaitem/ent; -.iit son
itffâifytig'fiirgty; <.ét-
j dcçïtséii: leur
lcdàutàbles2"àu§ilf-':f^erl-'
ferment r rfoôZotireusf-
HATOT. — Jamais je ne me serais prêté à. une N ma- 'tst^pe/mm^pou^^-,
chlnatlon ^ « • <.V- : y j rafteristr.-,,son 1 -, impôt*
' ' . , . î y ; 'i\> , ■ -, ' tialUé,~, il .lès (insu
■r di'oetoppti &'Aeui guut' ituri moytni it tifenst. &tst. ah* méthode qui podrraif être
-dangereus» et, dans cetlt affairt. tl y avait encore vraiment » quelque
poutser très.loin Vesptit de d.kouVette. llt r—*■—.....„ ..H
ment dt ceux qui sont.
indubitablement coilpe*
•blet"2— faite *eai».
blant.
Ot. il .nous, est.. ap
paru que ceux q\xî 'fu
rent interrogés hier*
ont < fait semblant u.
' Desbrosses, la treille^
açait évoqué -—.sans
' nomme( _ personne -—•
jtes députés, ■ sénateurs
et ministres qui, dit-il, '
entouraient Stavisky :
était-ce une raison pout
Desbtosses de. fabriquer
des. faux f Hitt. Ha-
tôt a - , cité ' quelques
•noms d'ailleurs _ déjà
connus/ parmi : les
« grands , personne- ^
ges n : cet noms, auto-
risaient-ils cet histrion *
à jouer, au naturel, des
rôles dt : composition
■destinés " à - favoriser
les escroqueries de Sta- .
visky f fuit Haqotte
•a évoqué,- à son tour,-
le fameux, ((. entou
rage » , : mais la con
viction lai manquait
visiblement.
Enfin Batdi. de
Fourtou vint, dont le
brillant passé . militaire
et Us rancœurs d'hom-
me déchu colorent \
la ■ voix r d'un ac
cent de sincérité presque .4mouvant' lorsqu'il
>e_ proclame up < bouc émissaire », L'ex-
général fut^ le premier qui < insista, qui se
complut S énumèret des, noms et des titres,
qui réclama de nouvelles inculpations et <7ui/|
enfin, provoqua ape réaction du procureur
général, suivie de ripostes d'avocats. ..
Qu'en résultera-t-il finalement ? Nous
avons apptis que l'instruction des affaires
Stavisky n'était pas terminée et que des
procès correctionnels çomplémentaites au
raient lieu entre igi6 et 1942.
Mais nous l» savions bien, après tout,
que Jes contre-coups d'un pareil scandale
ne s'épuisent pas en deux ans. En attendant,
lit justice populaire, celle- du jury, est sai
sie du cas de vingt accusés parmi lesquels
il se ttouve,certainement des coupablesi '
Elit ne se laissera pas distraire pat. des
diversions de Ja . tâche qui consiste à -■ les
châtier... et à libérer les innocents. ;
Georges Martin.
(Lire l'audience en cinquième "page) '
AWL VÉRITÉS
JA BCUSSE
On peut craindre que 'l'escroquerie" au
dixième perpétrée par l'officine Lecalon
et Adamian 'né se reproduise malgré les
mesures de contrôlé ordonnée; par on
récent décret-loi. '
(« législateur,' en-^xant le billet, à un
certain prix, avait voulu écarter de la
Loterie les' petites .bourses. Des coupures
ont étéi créée» par l'initiative privée. El
les ont été, tolérées, tl semble bien qu'el
les répondent au désir dn public si elles
ne répondent-pas;à l'intention du. légis
lateur. En tout cas, elle» ont rendu vaine
sa précaution. : • - - ; . ,
Au regard de là morale^ le. mieux se
rait dè les interdire. Mats' elles contri
buent très largement àu succès d'une
entreprise qui alimente les besoins: de
l'Etat. Il- ne s'agit plus de peser les
avantages et le® dangers de la Loterie
h Jet continu- Hélas 1 elle est entrée
dans no$ moeurs. Il s'agit d'fempécher la
fraude. le vol, l'abus de «onfiance. Je
ne vois pas- d'autre moyen que d'insti
tuer la çoppuré officielle..
' Monsieur dç La Palisse^
HAYOTTE. — Alexandre Iui-meme avait fini par ou
blier qu'il était Stavisky 1
jnjîatmuîîiasatjuttttiusjtunsttsun»
AUX SIX-JOURS
Assis, comme Archambaua, qui dévore
-une cuisse de poulet, ou en piste' comme
Giorgietti, qui déguste une orangeade
• (Voir notre page sportive)
-■ .'v»
' îe
DD y a quiarsiinta an
: Louis Lymièm
d@nmalit au mdndé
B@ ©fiimôma
. 1 -*■ - • , * , - - • V
, »* x v . - < " •s **r
CE JUBILÉ EST. CÉLÉBRÉ EN SORBQNNE '
EN PRÉSENCE DE- M. ALBERT LEBRUN ;
ET DES REPRÉSENTANTS DE VINGT-SEPT;NATIONS
Le père du cinéma dans son laboratoire
« Le "Petit Journal" a signalé mes efforts
dans le début. C'était l'époque où (e luttais
d'arrache-pied », nous dit le génial inventeur
tions-de savants français,, de toutes'les
sociétés ,de^pohtcCT à P&^ ^ d «ï^ é 'W'5 ;
togr gable) et ua ^public ï noipbreùii, V ex- ;
pression'"Véritable devrêlite &pamëanë-..:
L'hommage était considérable et ne,;p&»-
raissait i^tofccepen.dtàit îàors.dê propor-
u';;-:
Paul Guttard.'
(Voir la suitè en ; quatrième pagej
Pendant que courent
les directeurs
de la " Banque Financière "...
' ...Deux précurseurs malheureux '
CQtnparaissent en correctionnelle
..Quandla ' Sorbonnç, ' hier soir,- les
ovations se lurent, tues, qui avalent fait
^ne atmosphère de ; chaud ; enthousiasme,
autour ' du- jubilé de Louis Lumière, sa-
.vant irançaiSj. ]^s félicitations, particu
lières succédèrent normalement, en toute
simplicité, à l'expression de la recon
naissance de la foule choisie, qui se pres
sait sur les gradins.
. Le visage auréolé de cheveux blancs,
simple,' modeste, 1 M. Louis Lumière ré
pondait à ses amis les plus proches.
j^Ô^ut à notre tour de nous présenter.
■ Petit Journal ?... nous répondit
l'inventeur du cinéma, il a signalé mes
effaits dans mes débuts. C'était l'époque
opie luttais d'arracherpied.
\X}ùe vous dire, plus particulièrement de
çëtte^oirée ? Je suis ému jusqu'au plus:
prôfond de moi-même. J'ai peur de ne
point mériter cet excès d'honneurs. ^
—Maître, votre invention a fait le tour
du monde. Hors de nos frontières,. vous
a-t-on toujours, rendu justice ?
, Un Instant, le regard de M. Lumière
semble se voiler de. mélancolie.
Puis,, avec un'sourire :
— Mais oui. Vous voyez tous, les am
bassadeurs des" puisances étrangères
étaient là. J'ai peur, je le répète, que
ma personnalité-soit inférieure à la for
ce de cette manifestation.
Mais le .jubilé de JM. Louis Lumière
avait eu un caractère d'émouvante gran
deur. Qu'on en juge.
L'hommage de l'Univers
Le Président de la République, des
membres - du gouvernement, les am
bassadeurs et les •' ministres plénipo
tentiaires de .vingt-sept nations, qua
rante-cinq membres - de l'Institut, les
plus hautes autorités ■ de . la Ville de
Paris-et-du-département de la Seine,
trente délégués des groupements scienti-;
fiques et cinématographiques, venus de
tous les coins de-l'Europe, les profes-,
seurs de l'Université de Paris, les repré
sentants autorisés de toutes les associa-
Causin et Dec>;rf à l'audience.
(Texte en cinquième page)
Cinq siècles de tapisseries d'Àubussori
S4us la direction
avisée de M. I"r:;:iço:s
Carnot, directeur de
ia Manufacture natio
nale des - Gobellns,
l'Union centrale des
Arts décoratifs orga
nise actuellement N au
Musée des Arts déco
ratifs, au Pavillon de
Marsan, une exposi
tion au programme
alléchant : Cinq -siè
cles de tapisseries
d'Aubusson.
: M. Mario Roustan, :
ministre de l'Bduca-
tlon- nationale, qu'ac
compagnait M. Huis-
man, directeur géné
ral des Beaux-Arts,
l'inaugurait 1 hier. Ils
furent reçus par MM.
Carnot, le comte de
Malèche, président de
l'Association des .* -ils
d'Aubusson, et les
membres de ce grou
pement.
On remarque parti
culièrement -dans le
fastueux . ensemble
présenté, des tapisse
ries à armoiries du
XV* siècle, et des ta
pisseries dites « ver
dure > du XVI'. Mais
ce sont les oeuvre^ du
XVni" siècle qui : re
tiennent surtout le;
visiteur ; c'est qu'on
y note la vive In
fluence des grands
peintres de -l'époque '
#■#>* "'-î
A «K A
* "WGto*
\*h
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H
^ * f *
♦ « v
1
^
~44Î*>- ■•'tfl
Lancret, Watteau
et Boucher" en particulier.
L'exposition 's'arrête hélas 1 aux œuvres
de la fin du XII* siècle. La tapisserie, art
plusieurs fols centenaire, semble a l'heure
* * - "'f
Scènes pastorales tirées de V % Astrée ». te célèbre
roman d'Honoré d'Urfé
1 1 ' ^ ' 1 -
actuelle au repos. ' Souhaitons que
l'exposition qui rester«ï'5 f 6uv|wtéÇ|iUsa ; ,
qu'à ... la' fin de :■décemgréV>â#J : idoçnf■■
,un. * coup de touet » nécessaire a • ea
renaissance.
Ka
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