Titre : Le Petit journal
Auteur : Parti social français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Clermont-Ferrand)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1935-11-06
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32895690j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 06 novembre 1935 06 novembre 1935
Description : 1935/11/06 (Numéro 26592). 1935/11/06 (Numéro 26592).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6341494
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 18/01/2011
i «c Un principe domine les rap
ports franco-belges : c'est le soaci
de maintenir intacte l'amitié sécu
laire entre nos deux nations. »
(L'ambassadeur de Belgique
dans son allocution à M. Lebrun)
*P
* .
f y
*
*
S HEURES DU MATIN
OtfitfV
r \
ÉDITION DE PARIS;
VSLJi
»
*
N» 26.592 - St Léonard • Le n° 0,25
59 «t 61, ne Lafayetle, Paris (9*) • Adresse tél. : Petijourep Paris •
Tél. : Trcd. 0363 et la suite - Inter. Trud. 44 MERCREDI 6 NOVEMBRE 1933
M. Mario Ro'isîan prescrit, pour
aujourd'hui une leçon sur Louis
Lumière dans tous les établisse--
ments scolaires de France.
Un tel hommage était dû à ce
grand Français.
Le Négus déclare àla France
par l'intermédiaire
du " Petit Journal " :
"Nous poursuivrons la guerre
aussi longtemps que l'ennemi
foulera notre sol 99
«La diplomatie n'ayant pas réussi
seule la victoire des armes
donnera des résultats décisifs »
précise le Roi des Rois
l^s ^ingt-cinq ans
de >?ie publique
de M. Louis. Rollin
sont fêles à la Sorbonne
...En présence de M. Pierre Laval
i et . de nombreuses personnalités
Là maison de Socxate, fort exiguë,
était, nous-dit-on, d'une capacité sensi-
, blement proportionnelle. au nombre de
ses amis. Le Grand, Amphithéâtre de la
Sorbonne. dont l'orchestre • était noir "de
foule, et les tribunes également bondées,
ne contenait, hier soir, qu'à grand'peine,
ceux de M. Louis ; Rollin, ministre des
Colonies, dont on célébrait- lees « .noces
•d'argent » de vie politique.
Encore que. la présence des personna
lités les plus éminentes conférât & cette
• ï ^ î
Le ministre des Colonies
manifestation un carctère incontestable
ment officiel — M. André Magre, secré
taire général de la Présidence y repré
sentait la personne du chef de l'Etat et
M. Pierre Laval présidait effectivement
la soirée,.—..c'est dans une atmosphère
d'amitié fervente et d'émouvante fami
liarité- qu'elle .devait se dérouler.
René Broyez.
.(Voir la suite en quatrième page)
NOTRE REFERENDUM
A PROVOQUE EN ANGLETERRE
UN INTERET PASSIONNE
(Voir en 4' page)
(D'UN DE NOS ENVOYES SPECIAUX
A ADDIS-ABEBA)
« Les pourparlers qui ont en ' lieu,
sans la participation du gouvernement
éthiopien, ne paraissent pas avoir trou
vé une base de négociation. L'agression
préparée depuis longtemps et la situa
tion actuelle des hostilités sont le résul
tat de l'exécution d'un plan tendant à
la conquête de l'Ethiopie par des
moyens militaires. En' dépit d'engage
ments internationaux, l'Italie ' -n'a' pas
voulu croire que des obstacles sérieux:
seraient • opposés à .ses visées ; impéria
listes. •. _ '■ V". ""
-Des-tentatives pour évitai» mise,en;
vigueur des sanctions économiques,; sous
prétexte .d'entamer des négociations en
vue dë ia paix, n'ont 'pas réussi.' Il nous
semble préférable, actuellement de sui
vie le plan établi par la Société des]
Nations. 1 Nous verrons st l'application
des sanctions amènera un changement
dans l'attitude de l'Italie.
Nous souhaitons ardemment que la
guerre soit courte, mais nous la pour
suivrons aussi. longtemps que l'ennemi
foulera notre sol. Vu la supériorité
technique des armées italiennes, la rai
son nous impose de chercher à dimi
nuer leur effet par une utilisation
rationnelle du terrain, sans négliger la
valeur de l'action offensive. Seule, la
victoire des armées éthiopiennes peut
apporter des résultats décisifs. »
Pierre Martineau.
La France est le pays
le plus cher du monde !
■ La Grèce et le Chili occupent
la deuxième place
Madrid, 5 Nov. —Les traitements en
pesetas-or ayant été supprimés pour les
représentants diplomatiques de l'Espagne
à l'étranger, ceux-ci se verront appliquer,
en manière de compensatoin, un coeffi
cient de vie chère qui varie- selon les
pays. La liste de ces coefficients est In
téressante à consulter parce qu'elle mon
tre quelle est l'estimation officielle qu'on
fait a Madrid du prix de la vie, dans les
différentes contrées du monde. ■ ■ ■ ■
Cest ainsi que l'on apprend que la Po
logne est le pays le meilleur marché de
la planète, étant donné que; les diplo
mates espagnols à Varsovie, ne touche
ront qu'une majoration de 123 % sur
leurs traitement®. L'Estonie vient après,
avec un coefficient de 134 %. Aux Indes
anglaises, la vie est un peu plus chère
déjà : 148 %. L'Italie est placée au mi
lieu de l'échelle, avec un coefficient de
157 % ; par contre, la vie semble déci
dément chère en Suisse où elle vaut
181 %. Mais c'est la France qui vient en
tête du palmarès des grands pays euro
péens, avec 197 %, coefficient qui n'est
dépassé que par les Etats-Unis d'Améri
que, 199 %, la Grèce et le CXhili, 200 %.
SPECTACLE DANS UN FAUTEUIL
Du haut de son socle, Benjamin Franklin assiste à la dispariUon des tours
du Trocadéro qui, si longtemps, meublèrent son horizon
"ACCUSÉ, LEVEZ-VOUS !"
, ^ " r * v , v
Mais le premier accusé ne se lève pas
car c'était l'ombre de Stavisky...
Le président Barnaud ayant retracé les heurs et les malheurs
de l'aventurier, procède aux interrogatoires de 'Desbrosses
et de Farault sur les escroqueries d'Orléans
* * *
Desbrosses. •
J'a'cru à l'authen
ticité des émerau-
des...
J'ai peut-être été
un imbécile !
Le président •
Vous avez été un
faussaire!
. * * *
* * *
Farault - Vous
n'allez tout de mê
me pas m accuser
d'avoir participé à
?a substitution des
émeraudes?
L'avocat géné
ral Cassagnau. -
Si précisément.
, /* * ■
MÉH
! L'ancien directeur»
■Le matjle plus frappant de cette deu
xième •audience a été prononcé par le prési
dent Barnaud, retraçant la vie et les aven
tures du a> grand Alexandre ». .■ >-
— Stavishq, une grande figure d'escroc l
Non pat. Mais-il savait utiliser les hommes,
les cloisons ■ étanches de nos services et les
faiblesses de nos .administrations. La
Le président, encadré de ses assesseurs, ;
suite. du procès nous ' apprendra peut-
'être,' ou nous rappellera, comment nos ad
ministrations ont pu être mises en cause à
propos d'un .escroc dont la seule a. grande-
idée rt a été. évidemment, de -couvrir,. en
apparence, du pavillon du crédit'public, la.
fallacieuse ■ marchandise que constituaient
ses émeraudes reconstituées et- ses bons- de
,caisse truqués.
Quant aux hommes qu'il utilisait, deux
d'entre eux seulement ont été hier sur la
sellette et il faut avouer qu'Us n'ont pas
fait figure de héros dont la conscience avait
besoin, pour être séduite r de bien extraor
dinaires prestiges. Ce pauvre Desbrosses,'
directeur congédié "'dit .. Crédit. municipal
d'Orléans qui, pour un .pourboire de,
';ii vooo ■francs; 'consentit--â fabriquer ai"
millions de faux bons pour Stavisky^ a-,été '
bien lamentable., Il récitait une mélopée ap
prise*-Il disait r , *
pitiffle^& monsieur Alexan
dre » qui menaçait de s» suicider. Ët pais,.
. j'ai- eu confiance *» cet homme. qui- con
naissait tant de députés et de sénateurs et
: qui dînait avec desi ministres t
, , — Lesquels ? interrogeait le président
Barnaud. , 1 • .
—Lesquels ? répétait-avec insistance M 4 '
Marie de Roux. - •
...Mais Desbrosses,- soit par prudence, •
soit qu'il eût-singulièrement bluffé, se garda
bien de nommer personne.
Et Farault, i' « appréciateur < », s'est
borni, sur un ton à la fois, hésitant et
finaud, à défendre tes « appréciations »,
dont certaines paraissent avoir -été bien
.hasardeuses. Emeraudes... cailloux de la
w et l'ancien '•vérificateur
" du > Crédit municipal d*Orléans
Loiret.- enveloppes ;i; expertises,*, dispari
tions dé gagés... I i '
■ ...Décidément ce procès 'd'assises n'est
qu'un, grand procès correctionnel.
-Georges Martin.
•" (Lift - l'audience en cinquième page.)
Tissier s'entretient avec M* Jean-Charles Le grand
Bonnaure parmi ses défenseurs
SIX NUITS
Ils tournent, ils tournent, les écureuils !
Cela commença modestement, tout
doucettement, dans l'atmosphère simple
et tranquille d'un banquet de famille.
Car c'est toute la famille — nombreuse
et parfois divisée — des journalistes
sportifs que l'on a vu réunie hier, sur
le coup de 13 heures, autour d'une table
abondamment garnie.
Le décor choisi était vaste et de cir
constance : la- pelouse du Vel' d'Hiv,
simplement. Mais un Vel' d'Hiv'< nu.
éclairé par une lumière tamisée qui
venait jouer sur les couleurs, sur la
piste' blonde, sur la nappe blanche et
les verres de cristal. M. Louis Delblat,
directeur du Palais > des Sports, prési
dait, comme il se doit.
Citer nos confrères ? A quoi bon. Ils
y étaient tous ou à peu près. Il y a,
vous le savez, deux sortes de confrères
dans notre curieux - monde des sports * :
le «littéraire» et le «technicien». Le
littéraire disant : .
— Ces Six Jours, c'est une admirable
chose 1 Le sport compris de la sorte, je
l'aime. » v
Le « technicien », au contraire,
avouait se préférence pour les grandes
courses sur route.
Paul Guitard.
(Voir la suite en .sixième page)
Le départ des quinze tquipieni
LES MYSTÈRES DE LA LOTERIE ET DE L'ARITHMETIQUE
Plusieurs centaine» Je gagnant»
ayant un million a partager... en combien touche chacun ?
...Rien, hélas ! car les deux banquiers de la rue'
Chaussêe-d'Antin qui avaient procédé à la multi-
plication infinie des "dixièmes" de billet s'envolent
aVec le ma§ot qui leur est échu
La rue de la Chaus
sée -d'Antin était
pleine,.hier matin, de.
visages épanouis. Des
hommes, des femmes
de tout âge se diri
geaient vers le n° 16
d'un pas rapide et
dégagé. Us se retrou
vaient tous dans les
bureaux de la Ban
que Financière Pari
sienne. La plupart
d'entre - eux étant
employés ' dans des
magasins, ou des bu
reaux du quartier,
des conversations ne
tardèrent pas à s'en
gager. ■ . <
— J'ai un dixième .
d 'un lot gagnent.
— Mol aussi.
— D'un lot qui ga
gne 1.000.000.
— Mol aussi.
— Le billet numéro
1.023.836.
—- Moi aussi !
— Mol aussi I
lis étaient des dou
zaines et des dou
zaines à. avoir en leur
possession un dixiè
me du billet numéro.
1.023.836.
A la joie succède
la stupeur, puis la
fureur.
' Les directeurs...
où sont les direc
teurs î
La foule devant la banque
CATASTROPHE SUR LA LIGNE
• SANTIAGO-NATAL
L'avion postal
disparu
s'était écrasé
au sol
■ i : i •. - T"
Les quatre membres
de l'équipage ont été tués,
mais ils ont réussi
à sauver le courrier r
La Compagnie Air-France a rççu
hier matin un radiotélégramme de
Buenos-Aires confirmant l'accident
survenu à l'avion postal transpor
tant un Important courrier de San
tiago du Chili à Natal :
Au cours de l'accident, dont les
causes sont inconnues, : l'équipage,
composé du pilote Depecker, du ra
dio-télégraphiste Leduigou, du méca
nicien Morel et du navigateur Cla-
vère, a trouvé la mort.
L'aviateur Dabry, gui a réussi à
se poser à proximité du lieu de l'ac
cident, a récupéré 17 sacs postaux.
Un équipage de braves
Les premières dépêches avaient fait
craindre qu'une tragédie ne se fût dérou
lée sur la côte américaine,', à 150 kilo
mètres de Bahia. Puis on' avait annoncé,
en. se basant on ne sait ; trôp. sur': quoi,
que l'équipage était indemne. Soupir de
soulagement... -
Hélas ! la triste vérité : allait appa
raître I H y avait bien eu»une catastro
phe et les quatre membres de l'équipage
avaient été tués.
Jacques Mortane.
(7oir la suite en sixième page)
REMISE
DE LETTRES
DE
par le nouvel ambassadeur
de Belgique et le nouveau
ministre d'Ethiopie
Le comte de Kerchove de Denterghem
et M. Wolde Mariam toriant de l'Elysée
(.Voir en troisième page)
La Grèce attend son roi
La foule manifeste à Athènes pour Georges II en arborant des portraits
ports franco-belges : c'est le soaci
de maintenir intacte l'amitié sécu
laire entre nos deux nations. »
(L'ambassadeur de Belgique
dans son allocution à M. Lebrun)
*P
* .
f y
*
*
S HEURES DU MATIN
OtfitfV
r \
ÉDITION DE PARIS;
VSLJi
»
*
N» 26.592 - St Léonard • Le n° 0,25
59 «t 61, ne Lafayetle, Paris (9*) • Adresse tél. : Petijourep Paris •
Tél. : Trcd. 0363 et la suite - Inter. Trud. 44 MERCREDI 6 NOVEMBRE 1933
M. Mario Ro'isîan prescrit, pour
aujourd'hui une leçon sur Louis
Lumière dans tous les établisse--
ments scolaires de France.
Un tel hommage était dû à ce
grand Français.
Le Négus déclare àla France
par l'intermédiaire
du " Petit Journal " :
"Nous poursuivrons la guerre
aussi longtemps que l'ennemi
foulera notre sol 99
«La diplomatie n'ayant pas réussi
seule la victoire des armes
donnera des résultats décisifs »
précise le Roi des Rois
l^s ^ingt-cinq ans
de >?ie publique
de M. Louis. Rollin
sont fêles à la Sorbonne
...En présence de M. Pierre Laval
i et . de nombreuses personnalités
Là maison de Socxate, fort exiguë,
était, nous-dit-on, d'une capacité sensi-
, blement proportionnelle. au nombre de
ses amis. Le Grand, Amphithéâtre de la
Sorbonne. dont l'orchestre • était noir "de
foule, et les tribunes également bondées,
ne contenait, hier soir, qu'à grand'peine,
ceux de M. Louis ; Rollin, ministre des
Colonies, dont on célébrait- lees « .noces
•d'argent » de vie politique.
Encore que. la présence des personna
lités les plus éminentes conférât & cette
• ï ^ î
Le ministre des Colonies
manifestation un carctère incontestable
ment officiel — M. André Magre, secré
taire général de la Présidence y repré
sentait la personne du chef de l'Etat et
M. Pierre Laval présidait effectivement
la soirée,.—..c'est dans une atmosphère
d'amitié fervente et d'émouvante fami
liarité- qu'elle .devait se dérouler.
René Broyez.
.(Voir la suite en quatrième page)
NOTRE REFERENDUM
A PROVOQUE EN ANGLETERRE
UN INTERET PASSIONNE
(Voir en 4' page)
(D'UN DE NOS ENVOYES SPECIAUX
A ADDIS-ABEBA)
« Les pourparlers qui ont en ' lieu,
sans la participation du gouvernement
éthiopien, ne paraissent pas avoir trou
vé une base de négociation. L'agression
préparée depuis longtemps et la situa
tion actuelle des hostilités sont le résul
tat de l'exécution d'un plan tendant à
la conquête de l'Ethiopie par des
moyens militaires. En' dépit d'engage
ments internationaux, l'Italie ' -n'a' pas
voulu croire que des obstacles sérieux:
seraient • opposés à .ses visées ; impéria
listes. •. _ '■ V". ""
-Des-tentatives pour évitai» mise,en;
vigueur des sanctions économiques,; sous
prétexte .d'entamer des négociations en
vue dë ia paix, n'ont 'pas réussi.' Il nous
semble préférable, actuellement de sui
vie le plan établi par la Société des]
Nations. 1 Nous verrons st l'application
des sanctions amènera un changement
dans l'attitude de l'Italie.
Nous souhaitons ardemment que la
guerre soit courte, mais nous la pour
suivrons aussi. longtemps que l'ennemi
foulera notre sol. Vu la supériorité
technique des armées italiennes, la rai
son nous impose de chercher à dimi
nuer leur effet par une utilisation
rationnelle du terrain, sans négliger la
valeur de l'action offensive. Seule, la
victoire des armées éthiopiennes peut
apporter des résultats décisifs. »
Pierre Martineau.
La France est le pays
le plus cher du monde !
■ La Grèce et le Chili occupent
la deuxième place
Madrid, 5 Nov. —Les traitements en
pesetas-or ayant été supprimés pour les
représentants diplomatiques de l'Espagne
à l'étranger, ceux-ci se verront appliquer,
en manière de compensatoin, un coeffi
cient de vie chère qui varie- selon les
pays. La liste de ces coefficients est In
téressante à consulter parce qu'elle mon
tre quelle est l'estimation officielle qu'on
fait a Madrid du prix de la vie, dans les
différentes contrées du monde. ■ ■ ■ ■
Cest ainsi que l'on apprend que la Po
logne est le pays le meilleur marché de
la planète, étant donné que; les diplo
mates espagnols à Varsovie, ne touche
ront qu'une majoration de 123 % sur
leurs traitement®. L'Estonie vient après,
avec un coefficient de 134 %. Aux Indes
anglaises, la vie est un peu plus chère
déjà : 148 %. L'Italie est placée au mi
lieu de l'échelle, avec un coefficient de
157 % ; par contre, la vie semble déci
dément chère en Suisse où elle vaut
181 %. Mais c'est la France qui vient en
tête du palmarès des grands pays euro
péens, avec 197 %, coefficient qui n'est
dépassé que par les Etats-Unis d'Améri
que, 199 %, la Grèce et le CXhili, 200 %.
SPECTACLE DANS UN FAUTEUIL
Du haut de son socle, Benjamin Franklin assiste à la dispariUon des tours
du Trocadéro qui, si longtemps, meublèrent son horizon
"ACCUSÉ, LEVEZ-VOUS !"
, ^ " r * v , v
Mais le premier accusé ne se lève pas
car c'était l'ombre de Stavisky...
Le président Barnaud ayant retracé les heurs et les malheurs
de l'aventurier, procède aux interrogatoires de 'Desbrosses
et de Farault sur les escroqueries d'Orléans
* * *
Desbrosses. •
J'a'cru à l'authen
ticité des émerau-
des...
J'ai peut-être été
un imbécile !
Le président •
Vous avez été un
faussaire!
. * * *
* * *
Farault - Vous
n'allez tout de mê
me pas m accuser
d'avoir participé à
?a substitution des
émeraudes?
L'avocat géné
ral Cassagnau. -
Si précisément.
, /* * ■
MÉH
! L'ancien directeur»
■Le matjle plus frappant de cette deu
xième •audience a été prononcé par le prési
dent Barnaud, retraçant la vie et les aven
tures du a> grand Alexandre ». .■ >-
— Stavishq, une grande figure d'escroc l
Non pat. Mais-il savait utiliser les hommes,
les cloisons ■ étanches de nos services et les
faiblesses de nos .administrations. La
Le président, encadré de ses assesseurs, ;
suite. du procès nous ' apprendra peut-
'être,' ou nous rappellera, comment nos ad
ministrations ont pu être mises en cause à
propos d'un .escroc dont la seule a. grande-
idée rt a été. évidemment, de -couvrir,. en
apparence, du pavillon du crédit'public, la.
fallacieuse ■ marchandise que constituaient
ses émeraudes reconstituées et- ses bons- de
,caisse truqués.
Quant aux hommes qu'il utilisait, deux
d'entre eux seulement ont été hier sur la
sellette et il faut avouer qu'Us n'ont pas
fait figure de héros dont la conscience avait
besoin, pour être séduite r de bien extraor
dinaires prestiges. Ce pauvre Desbrosses,'
directeur congédié "'dit .. Crédit. municipal
d'Orléans qui, pour un .pourboire de,
';ii vooo ■francs; 'consentit--â fabriquer ai"
millions de faux bons pour Stavisky^ a-,été '
bien lamentable., Il récitait une mélopée ap
prise*-Il disait r , *
pitiffle^& monsieur Alexan
dre » qui menaçait de s» suicider. Ët pais,.
. j'ai- eu confiance *» cet homme. qui- con
naissait tant de députés et de sénateurs et
: qui dînait avec desi ministres t
, , — Lesquels ? interrogeait le président
Barnaud. , 1 • .
—Lesquels ? répétait-avec insistance M 4 '
Marie de Roux. - •
...Mais Desbrosses,- soit par prudence, •
soit qu'il eût-singulièrement bluffé, se garda
bien de nommer personne.
Et Farault, i' « appréciateur < », s'est
borni, sur un ton à la fois, hésitant et
finaud, à défendre tes « appréciations »,
dont certaines paraissent avoir -été bien
.hasardeuses. Emeraudes... cailloux de la
w et l'ancien '•vérificateur
" du > Crédit municipal d*Orléans
Loiret.- enveloppes ;i; expertises,*, dispari
tions dé gagés... I i '
■ ...Décidément ce procès 'd'assises n'est
qu'un, grand procès correctionnel.
-Georges Martin.
•" (Lift - l'audience en cinquième page.)
Tissier s'entretient avec M* Jean-Charles Le grand
Bonnaure parmi ses défenseurs
SIX NUITS
Ils tournent, ils tournent, les écureuils !
Cela commença modestement, tout
doucettement, dans l'atmosphère simple
et tranquille d'un banquet de famille.
Car c'est toute la famille — nombreuse
et parfois divisée — des journalistes
sportifs que l'on a vu réunie hier, sur
le coup de 13 heures, autour d'une table
abondamment garnie.
Le décor choisi était vaste et de cir
constance : la- pelouse du Vel' d'Hiv,
simplement. Mais un Vel' d'Hiv'< nu.
éclairé par une lumière tamisée qui
venait jouer sur les couleurs, sur la
piste' blonde, sur la nappe blanche et
les verres de cristal. M. Louis Delblat,
directeur du Palais > des Sports, prési
dait, comme il se doit.
y étaient tous ou à peu près. Il y a,
vous le savez, deux sortes de confrères
dans notre curieux - monde des sports * :
le «littéraire» et le «technicien». Le
littéraire disant : .
— Ces Six Jours, c'est une admirable
chose 1 Le sport compris de la sorte, je
l'aime. » v
Le « technicien », au contraire,
avouait se préférence pour les grandes
courses sur route.
Paul Guitard.
(Voir la suite en .sixième page)
Le départ des quinze tquipieni
LES MYSTÈRES DE LA LOTERIE ET DE L'ARITHMETIQUE
Plusieurs centaine» Je gagnant»
ayant un million a partager... en
...Rien, hélas ! car les deux banquiers de la rue'
Chaussêe-d'Antin qui avaient procédé à la multi-
plication infinie des "dixièmes" de billet s'envolent
aVec le ma§ot qui leur est échu
La rue de la Chaus
sée -d'Antin était
pleine,.hier matin, de.
visages épanouis. Des
hommes, des femmes
de tout âge se diri
geaient vers le n° 16
d'un pas rapide et
dégagé. Us se retrou
vaient tous dans les
bureaux de la Ban
que Financière Pari
sienne. La plupart
d'entre - eux étant
employés ' dans des
magasins, ou des bu
reaux du quartier,
des conversations ne
tardèrent pas à s'en
gager. ■ . <
— J'ai un dixième .
d 'un lot gagnent.
— Mol aussi.
— D'un lot qui ga
gne 1.000.000.
— Mol aussi.
— Le billet numéro
1.023.836.
—- Moi aussi !
— Mol aussi I
lis étaient des dou
zaines et des dou
zaines à. avoir en leur
possession un dixiè
me du billet numéro.
1.023.836.
A la joie succède
la stupeur, puis la
fureur.
' Les directeurs...
où sont les direc
teurs î
La foule devant la banque
CATASTROPHE SUR LA LIGNE
• SANTIAGO-NATAL
L'avion postal
disparu
s'était écrasé
au sol
■ i : i •. - T"
Les quatre membres
de l'équipage ont été tués,
mais ils ont réussi
à sauver le courrier r
La Compagnie Air-France a rççu
hier matin un radiotélégramme de
Buenos-Aires confirmant l'accident
survenu à l'avion postal transpor
tant un Important courrier de San
tiago du Chili à Natal :
Au cours de l'accident, dont les
causes sont inconnues, : l'équipage,
composé du pilote Depecker, du ra
dio-télégraphiste Leduigou, du méca
nicien Morel et du navigateur Cla-
vère, a trouvé la mort.
L'aviateur Dabry, gui a réussi à
se poser à proximité du lieu de l'ac
cident, a récupéré 17 sacs postaux.
Un équipage de braves
Les premières dépêches avaient fait
craindre qu'une tragédie ne se fût dérou
lée sur la côte américaine,', à 150 kilo
mètres de Bahia. Puis on' avait annoncé,
en. se basant on ne sait ; trôp. sur': quoi,
que l'équipage était indemne. Soupir de
soulagement... -
Hélas ! la triste vérité : allait appa
raître I H y avait bien eu»une catastro
phe et les quatre membres de l'équipage
avaient été tués.
Jacques Mortane.
(7oir la suite en sixième page)
REMISE
DE LETTRES
DE
par le nouvel ambassadeur
de Belgique et le nouveau
ministre d'Ethiopie
Le comte de Kerchove de Denterghem
et M. Wolde Mariam toriant de l'Elysée
(.Voir en troisième page)
La Grèce attend son roi
La foule manifeste à Athènes pour Georges II en arborant des portraits
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