Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-01-06
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 06 janvier 1920 06 janvier 1920
Description : 1920/01/06 (T14,N1344). 1920/01/06 (T14,N1344).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6254910s
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
1
MINISTERES
DES
Maires étrangères
kt de LA GUERRE -
N° 1344
Mardi 6 janvier 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui soa* émÊ
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. - « La liste des 1.500 »
(Lokal-Anzeiger). — La collaboration
allemande (par A.-H. Fried, Berliner
Tageblatt). — Le canal du Rhin à la
Weser (par le Dr Paul Michaelis, Ber-
liner Tageblatt).
PRESSE AMÉRICAINE. — L'attitude du Sénat
américàin et les résistances de l'Alle-
magne (New York Times). — Les
Etats-Unis et le Mexique (Los Angeles
Times). — Les Etats-Unis et les finan-
ces de l'Europe (New York American).
PRESSE ANGLAISE. — Les bolcheviks et
il l'Asie (Dailu News, Daily Graphie). —
La France et Constantinople (Glasgow
Herald).
PRESSE ESPAGNOLE. — L'Espagne et l'em-
prunt français (par R. de Olascoaga,
Debate).
PRESSE HOLLANDAISE. - Les Fiumains et
d'Annunzio (Tiid).
PRESSE ITALIENNE. — La Grande-Bretagne
et les pays danubiens (Avanti). — Les
salaires dans le personnel des chemins
de fer italiens (Tribuna).
PRESSE JAPONAISE. — La marine marchande
du Japon (Osaka Mainichi).
PRESSE YOUGOSLAVE. — La Yougoslavie et
l'indemnité de guerre (Pravda).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
L'ALLEMAGNE ET LA PAIX
« LA LISTE DES 1500 » [sous ce titre].
- Ce n'est pas, comme il en avait été
convenu à Versailles, dans le mois qui sui-
vra la mise en vigueur du traité de paix,
mais dès l'échange des actes de ratifica-
tion que sera remise solennellement à nos
plénipotentiaires la liste des coupables
dont on demande l'extradition, liste sur la-
quelle le Conseil suprême s'est mis d'ac-
cord. Elle comprendra, paraît-il, 1.500
noms parmi lesquel, suivant l'information
Havas reçue hier, ceux de 500 Allemands
de marque, pour la plupart officiers supé-
rieurs ou hauts fonctionnaires. Et tous ces
hommes, qui, jusqu'à preuve du contraire
sont du premier jusqu'au dernier de bons
Allemands, doivent être livrés à l'ennemi
et jugés 'par des tribunaux ennemis ; car
il faut naturellement que la plus infâmante
de toutes les conditions de paix qui nous
sont imposées soit exécutée jusqu'au bout
- c'est ce que veulent Lloyd George et
Clemenceau qui savent fort bien quelle ef-
froyable pomme de discorde ils ont là pour
le peuple allemand.
Pouvons-nous espérer que, cette fois du
moins, les Anglais et les Français seront
déçus dans leur espoir de voir se déchaî-
ner à ce propos la guerre civile en Alle-
magne ?.
L'Assemblée nationale, d'ailleurs, a fait
en sorte que les crimes de guerre, quels
qu'en soient les auteurs et le lieu où ils
aient été commis, soient portés devant le
tribunal suprême d'Allemagne et jugés par
lui. Nos ennemis devraient s'en tenir là
si tant est qu'ils aient encore une étin-
celle de pitié pour la situation où nous
sommes. Mais s'ils ne veulent rien savoir,
et plus tôt nous serons renseignés à ce
sujet mieux cela 'vaudra, il faut nous at-
tendre alors aux événements qui sont iné-
vitables et qui dépasseront de beaucoup
tout ce que nous avons vu jusqu'ici.
LOKAL ANZELGER, 23.12, soir.
LA COLLABORATION ALLEMANDE.
— Les Puissances Centrales sont aujour-
d'hui exclues de toute coopération inter-
nationale ; et cette exclusion ne vient pas
de leur refus mais du refus des Etats vic-
torieux qui embrassent le monde. La coo-
pération internationale a repris en grand.
Des assemblées et des congrès internatio-
naux ont lieu sans que l'on fasse appel à
la collaboration allemande. Ce qui, alors
que l'on était sûr de la. victoire avait été
rejeté avec orgueil par certains milieux
allemands, c'est-à-dire la coopération in-
ternationale, est considéré aujourd'hui
comme un facteur important de la recons-
titution et on ressent comme une offense
d'en être exclu. C'est là une amère leçon;
mais elle peut avoir un effet salutaire. Elle
force ceux qui, en Allemagne, méprisaient
tout ce qui est international à reconnaître
les grandes valeurs morales et matérielles
qui se trouvent Sans le travail en commun
des peuples. Mais ceux qui ont toujours re-
connu l'importance du travail en commun
des peuples et qui ont travaillé à le réali-
ser ne peuvent pas perdre leur confiance
et leur espoir, du fait de l'exclusion ac-
tuelle de la collaboration allemande. Ils
savent que cet internationalisme du tra-
vail n'a pas été affaire de sentiment, mais
qu'il est né de la nécessité de la vie mo-
derne soumise à la technique. Malgré les
flots de haine qui se déversent aujourd'hui
par le monde, on finira par se rendre
compte des réalités du monde, ce qui mè-
nera à rétablir complètement la coopéra-
tion internationale. Et il faudra reconnaî-
tre qu'on ne peut renoncer à la coopéra-
tion allemande sans porter atteinte aux in-
térêts communs. — (Dr Alfred H. Fried.)
BERLINER TAGEBLATT, 23.12, matin.
L'ATTITUDE DU SENAT AMERICAIN
ET LES RESISTANCES DE L'ALLEMA-
GNE. — Le général Ludendorff à qui l'on
demandait son opinion sur le refus du Sé-
nat américain de ratifier le traité, a répon-
du : « Je vois, non sans une certaine sym-
pathie, que chez vous les considérations
politiques réalistes ont toujours le dernier
mot. » Il n'est pas douteux que l'attitude
du Sénat plaise au général Ludendorff qui
se réjouirait encore plus si les Etats-Unis
signaient une paix séparée avec l'Allema-
gne. On ne prend pas très au sérieux à
Washington les résolutions en faveur d'une
paix séparée mais il en est autrement à
Berlin.
Les Allemands refusent de signer le pro-
tocole ; ils se déclarent irresponsables des
pertes de Scapa-Flow ; ils essaient d'inti-
mider le Conseil Suprême pour qu'il re-
nonce à réclamer les officiers, coupables
d'atrocités pendant la guerre ; ils semblent
prêts à risquer une reprise des hostilités
pour protéger ces criminels. Il n'est pas
certain que la guerre soit finie.
Pourquoi les Allemands semblent-ils dis-
posés à courir le risque d'une nouvelle
avance sur leur territoire ? Ils comptent
sans doute sur l'armée d'un million d'hom-
mes qu'ils ont sous les armes d'après le
maréchal Foch et dont l'existence est ad-
mise par la Freiheit, le journal socialiste
indépendant. Mais cette armée, importante
et exercée, manque de matériel de guerre ;
pourquoi alors les Allemands jouent-ils ce
jeu ? Très probablement parce qu'ils pen-
sent avoir à combattre la France seule —
ou peut-être avec le secours lointain de
l'Angleterre. Ils croient que l'Amérique
n'interviendra pas si les Français rencon-
trent de la résistance au delà du Rhin.
M. Polk a fait de son mieux pour leur
donner l'assurance que l'Amérique ne se
tiendra pas à l'écart mais les Allemands
qui, comme Ludendorff, ont vu avec plaisir
les manifestations récentes de notre « so-
lide égoïsme national » ne seront peut-être
pas convaincus par les déclarations d'un
représentant du pouvoir exécutif. Le Traité
de paix et l'alliance avec la France doivent
avoir l'approbation finale du Sénat et les
mesures pour imposer les termes de la paix
sont subordonnées à l'action du Sénat. En
attendant nous sommes en présence d'un
autre problème qui est de convaincre l'es-
prit allemand que l'alliance n'est pas brisée
et que la France n'est pas seule quand
elle demande l'application du traité. Une
seule phrase du sénateur Lodge pourrait
singulièrement éclairer ces Allemands qui
ont trop compté sur l'influence de leurs
amis chez nous dans les débats du traité —
(Ed.)
NEW YORK TIMES, 6.12.
L'AFFAIRE DE FIUME
LES FIUMAINS ET D'ANNUNZIO. —
De Rome, 26.12 : Nitti a difficilement ob-
tenu une majorité de vingt-six voix. La
Chambre et spécialement le groupe du parti
populaire n'ont pas voulu renverser le mi-
nistère. Une crise ministérielle en ce mo-
ment serait fort déplacée et augmenterait
le danger bolcheviste dont personne ne
doute plus. Celui-ci est en effet peut-être
plus imminent en Italie qu'en aucun autre
lieu de l'Europe et les commissaires du
peuple Bombacci, Lazzari et Serrati ne le
céderont en rien éventuellement à Lénine
et à sa séquellle en fait de dictature com-
muniste et de crimes maximalistes.
Les déclarations de Nitti au sujet de
Fiume et du poète aventurier qui depuis
septembre y joue au roitelet n'ont pas peu
MINISTERES
DES
Maires étrangères
kt de LA GUERRE -
N° 1344
Mardi 6 janvier 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui soa* émÊ
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. - « La liste des 1.500 »
(Lokal-Anzeiger). — La collaboration
allemande (par A.-H. Fried, Berliner
Tageblatt). — Le canal du Rhin à la
Weser (par le Dr Paul Michaelis, Ber-
liner Tageblatt).
PRESSE AMÉRICAINE. — L'attitude du Sénat
américàin et les résistances de l'Alle-
magne (New York Times). — Les
Etats-Unis et le Mexique (Los Angeles
Times). — Les Etats-Unis et les finan-
ces de l'Europe (New York American).
PRESSE ANGLAISE. — Les bolcheviks et
il l'Asie (Dailu News, Daily Graphie). —
La France et Constantinople (Glasgow
Herald).
PRESSE ESPAGNOLE. — L'Espagne et l'em-
prunt français (par R. de Olascoaga,
Debate).
PRESSE HOLLANDAISE. - Les Fiumains et
d'Annunzio (Tiid).
PRESSE ITALIENNE. — La Grande-Bretagne
et les pays danubiens (Avanti). — Les
salaires dans le personnel des chemins
de fer italiens (Tribuna).
PRESSE JAPONAISE. — La marine marchande
du Japon (Osaka Mainichi).
PRESSE YOUGOSLAVE. — La Yougoslavie et
l'indemnité de guerre (Pravda).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
L'ALLEMAGNE ET LA PAIX
« LA LISTE DES 1500 » [sous ce titre].
- Ce n'est pas, comme il en avait été
convenu à Versailles, dans le mois qui sui-
vra la mise en vigueur du traité de paix,
mais dès l'échange des actes de ratifica-
tion que sera remise solennellement à nos
plénipotentiaires la liste des coupables
dont on demande l'extradition, liste sur la-
quelle le Conseil suprême s'est mis d'ac-
cord. Elle comprendra, paraît-il, 1.500
noms parmi lesquel, suivant l'information
Havas reçue hier, ceux de 500 Allemands
de marque, pour la plupart officiers supé-
rieurs ou hauts fonctionnaires. Et tous ces
hommes, qui, jusqu'à preuve du contraire
sont du premier jusqu'au dernier de bons
Allemands, doivent être livrés à l'ennemi
et jugés 'par des tribunaux ennemis ; car
il faut naturellement que la plus infâmante
de toutes les conditions de paix qui nous
sont imposées soit exécutée jusqu'au bout
- c'est ce que veulent Lloyd George et
Clemenceau qui savent fort bien quelle ef-
froyable pomme de discorde ils ont là pour
le peuple allemand.
Pouvons-nous espérer que, cette fois du
moins, les Anglais et les Français seront
déçus dans leur espoir de voir se déchaî-
ner à ce propos la guerre civile en Alle-
magne ?.
L'Assemblée nationale, d'ailleurs, a fait
en sorte que les crimes de guerre, quels
qu'en soient les auteurs et le lieu où ils
aient été commis, soient portés devant le
tribunal suprême d'Allemagne et jugés par
lui. Nos ennemis devraient s'en tenir là
si tant est qu'ils aient encore une étin-
celle de pitié pour la situation où nous
sommes. Mais s'ils ne veulent rien savoir,
et plus tôt nous serons renseignés à ce
sujet mieux cela 'vaudra, il faut nous at-
tendre alors aux événements qui sont iné-
vitables et qui dépasseront de beaucoup
tout ce que nous avons vu jusqu'ici.
LOKAL ANZELGER, 23.12, soir.
LA COLLABORATION ALLEMANDE.
— Les Puissances Centrales sont aujour-
d'hui exclues de toute coopération inter-
nationale ; et cette exclusion ne vient pas
de leur refus mais du refus des Etats vic-
torieux qui embrassent le monde. La coo-
pération internationale a repris en grand.
Des assemblées et des congrès internatio-
naux ont lieu sans que l'on fasse appel à
la collaboration allemande. Ce qui, alors
que l'on était sûr de la. victoire avait été
rejeté avec orgueil par certains milieux
allemands, c'est-à-dire la coopération in-
ternationale, est considéré aujourd'hui
comme un facteur important de la recons-
titution et on ressent comme une offense
d'en être exclu. C'est là une amère leçon;
mais elle peut avoir un effet salutaire. Elle
force ceux qui, en Allemagne, méprisaient
tout ce qui est international à reconnaître
les grandes valeurs morales et matérielles
qui se trouvent Sans le travail en commun
des peuples. Mais ceux qui ont toujours re-
connu l'importance du travail en commun
des peuples et qui ont travaillé à le réali-
ser ne peuvent pas perdre leur confiance
et leur espoir, du fait de l'exclusion ac-
tuelle de la collaboration allemande. Ils
savent que cet internationalisme du tra-
vail n'a pas été affaire de sentiment, mais
qu'il est né de la nécessité de la vie mo-
derne soumise à la technique. Malgré les
flots de haine qui se déversent aujourd'hui
par le monde, on finira par se rendre
compte des réalités du monde, ce qui mè-
nera à rétablir complètement la coopéra-
tion internationale. Et il faudra reconnaî-
tre qu'on ne peut renoncer à la coopéra-
tion allemande sans porter atteinte aux in-
térêts communs. — (Dr Alfred H. Fried.)
BERLINER TAGEBLATT, 23.12, matin.
L'ATTITUDE DU SENAT AMERICAIN
ET LES RESISTANCES DE L'ALLEMA-
GNE. — Le général Ludendorff à qui l'on
demandait son opinion sur le refus du Sé-
nat américain de ratifier le traité, a répon-
du : « Je vois, non sans une certaine sym-
pathie, que chez vous les considérations
politiques réalistes ont toujours le dernier
mot. » Il n'est pas douteux que l'attitude
du Sénat plaise au général Ludendorff qui
se réjouirait encore plus si les Etats-Unis
signaient une paix séparée avec l'Allema-
gne. On ne prend pas très au sérieux à
Washington les résolutions en faveur d'une
paix séparée mais il en est autrement à
Berlin.
Les Allemands refusent de signer le pro-
tocole ; ils se déclarent irresponsables des
pertes de Scapa-Flow ; ils essaient d'inti-
mider le Conseil Suprême pour qu'il re-
nonce à réclamer les officiers, coupables
d'atrocités pendant la guerre ; ils semblent
prêts à risquer une reprise des hostilités
pour protéger ces criminels. Il n'est pas
certain que la guerre soit finie.
Pourquoi les Allemands semblent-ils dis-
posés à courir le risque d'une nouvelle
avance sur leur territoire ? Ils comptent
sans doute sur l'armée d'un million d'hom-
mes qu'ils ont sous les armes d'après le
maréchal Foch et dont l'existence est ad-
mise par la Freiheit, le journal socialiste
indépendant. Mais cette armée, importante
et exercée, manque de matériel de guerre ;
pourquoi alors les Allemands jouent-ils ce
jeu ? Très probablement parce qu'ils pen-
sent avoir à combattre la France seule —
ou peut-être avec le secours lointain de
l'Angleterre. Ils croient que l'Amérique
n'interviendra pas si les Français rencon-
trent de la résistance au delà du Rhin.
M. Polk a fait de son mieux pour leur
donner l'assurance que l'Amérique ne se
tiendra pas à l'écart mais les Allemands
qui, comme Ludendorff, ont vu avec plaisir
les manifestations récentes de notre « so-
lide égoïsme national » ne seront peut-être
pas convaincus par les déclarations d'un
représentant du pouvoir exécutif. Le Traité
de paix et l'alliance avec la France doivent
avoir l'approbation finale du Sénat et les
mesures pour imposer les termes de la paix
sont subordonnées à l'action du Sénat. En
attendant nous sommes en présence d'un
autre problème qui est de convaincre l'es-
prit allemand que l'alliance n'est pas brisée
et que la France n'est pas seule quand
elle demande l'application du traité. Une
seule phrase du sénateur Lodge pourrait
singulièrement éclairer ces Allemands qui
ont trop compté sur l'influence de leurs
amis chez nous dans les débats du traité —
(Ed.)
NEW YORK TIMES, 6.12.
L'AFFAIRE DE FIUME
LES FIUMAINS ET D'ANNUNZIO. —
De Rome, 26.12 : Nitti a difficilement ob-
tenu une majorité de vingt-six voix. La
Chambre et spécialement le groupe du parti
populaire n'ont pas voulu renverser le mi-
nistère. Une crise ministérielle en ce mo-
ment serait fort déplacée et augmenterait
le danger bolcheviste dont personne ne
doute plus. Celui-ci est en effet peut-être
plus imminent en Italie qu'en aucun autre
lieu de l'Europe et les commissaires du
peuple Bombacci, Lazzari et Serrati ne le
céderont en rien éventuellement à Lénine
et à sa séquellle en fait de dictature com-
muniste et de crimes maximalistes.
Les déclarations de Nitti au sujet de
Fiume et du poète aventurier qui depuis
septembre y joue au roitelet n'ont pas peu
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.92%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.92%.
- Collections numériques similaires Fonds régional : Rhône-Alpes Fonds régional : Rhône-Alpes /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "RhoneAlp1"Rapport d'avis de la commission d'enquête du chemin de fer de Saint-Étienne à Lyon... /ark:/12148/bd6t542064861.highres Édit... portant suppression de l'office de notaire au fauxbourg de la Croix-Rousse de Lyon, et l'établissement dudit office au bourg de Cuire... [Enregistré au Parlement le 8 janvier 1716.] /ark:/12148/bd6t54204044p.highresBibliothèque Francophone Numérique Bibliothèque Francophone Numérique /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "RfnEns0"
- Auteurs similaires Fonds régional : Rhône-Alpes Fonds régional : Rhône-Alpes /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "RhoneAlp1"Rapport d'avis de la commission d'enquête du chemin de fer de Saint-Étienne à Lyon... /ark:/12148/bd6t542064861.highres Édit... portant suppression de l'office de notaire au fauxbourg de la Croix-Rousse de Lyon, et l'établissement dudit office au bourg de Cuire... [Enregistré au Parlement le 8 janvier 1716.] /ark:/12148/bd6t54204044p.highresBibliothèque Francophone Numérique Bibliothèque Francophone Numérique /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "RfnEns0"
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/10
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6254910s/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6254910s/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6254910s/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k6254910s/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6254910s
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6254910s
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k6254910s/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest