Titre : Revue contemporaine
Éditeur : [s.n.?] (Saint-Pétersbourg)
Date d'édition : 1913-05-18
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328566919
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 18 mai 1913 18 mai 1913
Description : 1913/05/18 (A4,T11,N82). 1913/05/18 (A4,T11,N82).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6248067f
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-Z-18251
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 24/06/2013
308
quer que, dans l'espace de cinq ans, elles ont atteint 3,2*23 I
millions'de roubles, chiffre qui accuse une plus-value de so&
millions. Il a été remarqué, à la troisième Douma, qu'il con-
vient de distinguer le produit des nouveaux impôts de l'augmen-
tation naturelle des recettes. Or, en 1913, le budget ne com-
porte une plus-value que de 75 millions de roubles à titre de
produit d'impôts nouveaux ou d'augmentation des impôts
anciens en comparaison avec le budget d'il y a cinq ans.
L'accroissement des recettes se rattache à celui de la vente
de l'alcool, des contributions foncières, des recettes de chemins
de fer, etc. Ainsi, la plus-value de 730 millions de roubles est
fournie par l'augmentation naturelle des rentrées.
Les recettes de l'Etat au cours de cette année sont appe-
lées à suivre un cours aussi normal que l'année dernière, à
moins que le pays ne se heurte à de véritables bouleversements
économiques.
M. Kokovtzoff compare le chapitre des dépenses extraor-
dinaires en 1908 et en 1913: il y a cinq ans leurs chiffres
s'élevait à 268 millions de roubles dont 120 millions étaient
affectés à la liquidation de la guerre russo-japonaise; en 1913
ces dépenses se chiffrent à 235 millions de roubles dont 110
millions se trouvent absorbés par la construction des chemins
de fer, 90 millions par le département de la Guerre, 18 mil-
lions par la construction des ports et 15 millions par le per-
fectionnement de l'outillage des chemins de fer de l'Etat.
M. Kokovtzoff déclare avec satisfaction que, pendant les
deux dernières années, le budget a permis de répondre d'une
manière de plus en plus large aux besoins de l'Etat. Les re-
cettes n'ont pas cessé de suivre la voie d'une constante pro-
gression. Au bout des derniers cinq ans les rentrées ont dé-
passé les prévisions budgétaires de 751 millions de roubles.
Cette somme, avec le reliquat de l'emprunt, n'a pas seulement
permis de couvrir les dépenses extraordinaires qui se sont
élevées, pendant cette période, à 1,5 milliard de roubles, mais
d'accumuler aussi 400-405 millions de libres disponibilités.
Ces résultats ont été acquis dans des conditions favorables
du fait que les nouveaux impôts se sont inscrits en augmen-
tation de 75 millions de roubles seulement, alors que d'autres
pays, comme l'Allemagne par exemple, se sont vus obligés de
recourir à des impôts onéreux pour trouver des ressources
en vue de l'accroissement de leurs forces militaires. On parle,
il est vrai, de la militarisation du budget russe, mais si, pen-
dant les derniers cinq ans, les dépenses ordinaires et extraor-
dinaires, affectées à la défense nationale, ont passé de 598 à
804 millions de roubles, les dépenses des départements qui
poursuivent des buts civilisateurs se sont élevées de 1,900 mil-
lions à 2,365 millions de roubles. D'autre part, les réserves or
ont passé de 1,000 millions à 2,000 millions de roubles; le
crédit privé a manifesté une animation progressive, le mouve-
ment de l'Epargne Nationale s'accuse plus considérable: ce
sont là les côtés avantageux du budget.
Mais il comporte également des côtés sombres. M. Kokov-
tzoff signale, à titre d'exemple, l'accroissement des dépenses
assignées, en vertu d'articles spéciaux, en dehors du vote des
chambres: le chiffre de ces affectations s'est élevé à 120 mil-
lions de roubles. Il y a là des faits qui ne sont pas désirables.
Cependant, il est des conditions oit le côté formel des assigna.
tions doit être dédaigné pour répondre aux besoins vitaux du
pays. Sinon, d'ordinaire, les libres disponibilités doivent servir
de réserve pour des éventualités imprévues. En second lieu
M. Kokovtzoff signale l'empirement de la balance de commerce.
Il explique les retards de l'exportation sur l'importation par
le fait que la Russie importe trop de marchandises qu'elle est
en mesure de produire elle-même. A cet égard il ne convient
pas de se faire des illusions sur la hausse des droits de douane:
il faut poursuivre le développement des forces productives et
industrielles nationales. C'est pourquoi il est nécessaire de ne
pas envisager le capital comme un ennemi. Au contraire, il
convient d'y voir le moyen nécessaire, inévitable et unique qui
puisse permettre à notre industrie de se développer. Dans ces
conditions, déclare M. Kokovtzoff, nous ne devons pas aspirer
à contrecarrer la pénétration des capitaux; nous ne devons
pas déclarer: "que l'on nous donne l'argent, mais c'est nous
qui allons le gérer". Il est nécessaire de savoir distinguer
l'équitable organisation des capitaux de leur organisation
nuisible. L'adage connu "vœ victis" doit être appliqué aussi à
l'industrie qui n'est pas organisée.
Le troisième facteur défavorable consiste dans le renché-
rissement des capitaux et la baisse progressive des fonds
d'Etat. Cette baisse s'observe sur tous les marchés, mais jus-
qu'à présent la dépréciation des valeurs russes s'est manifestée
plus faible que celle des fonds d'Etat étrangers. De 117 roubles
en Septembre 1907 la Rente Russe est venue s'élever à
93,75" Les fonds d'Etat russes ont subi avec calme la mau-
vaise récolte de 1911, les malentendus politiques entre la
France et l'Allemagne ainsi Que les complications dans les
Balkans. Ils n'en ont pas moins subi les préjudices sur les
marchés étrangers.
La Russie est intéressée au développement de son réseau
de chemins de fer, mais elle s'abstiendra de l'étendre si l'émis-
sion des obligations garanties éprouve des difficultés. Le Mi-
nistre rappelle à ce point de vue la dépréciation des obliga-
tions des chemins de fer de Moscou-Kazan et de Rostof-Vladi-
caucase.
On dit qu'il n'est pas dangereux de contracter des emprunts
dans des buts productifs. Selon M. Kokovtzoff il est toujours
dangereux d'emprunter. Il est impossible actuellement d'émet-
tre dans des conditions avantageuses soit des emprunts d'Etat,
soit des emprunts de chemins de fer. Le cours d'émission ne
dépend pas de l'habileté ni des déclarations pleines d'assu-
rance. Le marché financier est implacable: il a ses propres
lois.
Certains affirmeront que, dès la fin des complications po-
litiques, il sera possible de procéder à des émissions et que la
période actuelle est une période transitoire. M. Kokovtzoff se
prononce pour l'avis opposé. Il y a, selon lui, trop de raisons
pour amener la baisse des fonds d'Etat, raisons qui se trou-
vent en dehors de notre atteinte. Le public tend à rechercher
les valeurs productives de bénéfices supérieurs à ceux de la
Rente. Il spécule et s'efforce d'augmenter ses ressources. Une
autre cause qui rend difficiles les conditions d'émission est
l'irrésistible activité qui se déploie dans ce domaine. A ce point
de vue, M. Kokovtzoff a déclaré préférer s'abstenir de parler
des conditions auxquelles les amis slaves de la Russie pour-
ront trouver de l'argent sur le marché de Paris afin de ne pas
les alarmer par de sombres pronostics.
Comme conclusion de son discours, M. Kokovtzoff a
ratifié la tendance de la troisième Douma à éviter les emprunts.
La Russie doit poursuivre l'équilibre budgétaire; elle ne doit
pas se laisser entraîner. Toute une série de ses besoins est
inévitablement appelée à s'augmenter. Ces besoins doivent être
satisfaits par les moyens disponibles. Et si ces moyens sont
insuffisants, il faut recouvrir aux réserves. Le Ministre termine
par une profession de foi dans les forces productives de la
Russie, et, d'ailleurs, il est impossible, selon lui, de ne pas y
croire.
L'exposition d'automobiles
Le Salon d'Automobiles occupe chaque année une place
plus importante au triple point de vue sportif, mondain et in-
dustriel. Ce n'est pas encore, sans doute, la fête prestigieuse
du volant et du pneu, sous la voûte vitrée du Grand Palais, à
Paris, embrasée d'une rayonnante féerie d'électricité. Ceux qui
ont eu l'occasion d'admirer ce spectacle trouveront quelque
peu mesquin le fronton classique auquel le Manège Michel
a emprunté une nouvelle façade et les baraquements en bois
quer que, dans l'espace de cinq ans, elles ont atteint 3,2*23 I
millions'de roubles, chiffre qui accuse une plus-value de so&
millions. Il a été remarqué, à la troisième Douma, qu'il con-
vient de distinguer le produit des nouveaux impôts de l'augmen-
tation naturelle des recettes. Or, en 1913, le budget ne com-
porte une plus-value que de 75 millions de roubles à titre de
produit d'impôts nouveaux ou d'augmentation des impôts
anciens en comparaison avec le budget d'il y a cinq ans.
L'accroissement des recettes se rattache à celui de la vente
de l'alcool, des contributions foncières, des recettes de chemins
de fer, etc. Ainsi, la plus-value de 730 millions de roubles est
fournie par l'augmentation naturelle des rentrées.
Les recettes de l'Etat au cours de cette année sont appe-
lées à suivre un cours aussi normal que l'année dernière, à
moins que le pays ne se heurte à de véritables bouleversements
économiques.
M. Kokovtzoff compare le chapitre des dépenses extraor-
dinaires en 1908 et en 1913: il y a cinq ans leurs chiffres
s'élevait à 268 millions de roubles dont 120 millions étaient
affectés à la liquidation de la guerre russo-japonaise; en 1913
ces dépenses se chiffrent à 235 millions de roubles dont 110
millions se trouvent absorbés par la construction des chemins
de fer, 90 millions par le département de la Guerre, 18 mil-
lions par la construction des ports et 15 millions par le per-
fectionnement de l'outillage des chemins de fer de l'Etat.
M. Kokovtzoff déclare avec satisfaction que, pendant les
deux dernières années, le budget a permis de répondre d'une
manière de plus en plus large aux besoins de l'Etat. Les re-
cettes n'ont pas cessé de suivre la voie d'une constante pro-
gression. Au bout des derniers cinq ans les rentrées ont dé-
passé les prévisions budgétaires de 751 millions de roubles.
Cette somme, avec le reliquat de l'emprunt, n'a pas seulement
permis de couvrir les dépenses extraordinaires qui se sont
élevées, pendant cette période, à 1,5 milliard de roubles, mais
d'accumuler aussi 400-405 millions de libres disponibilités.
Ces résultats ont été acquis dans des conditions favorables
du fait que les nouveaux impôts se sont inscrits en augmen-
tation de 75 millions de roubles seulement, alors que d'autres
pays, comme l'Allemagne par exemple, se sont vus obligés de
recourir à des impôts onéreux pour trouver des ressources
en vue de l'accroissement de leurs forces militaires. On parle,
il est vrai, de la militarisation du budget russe, mais si, pen-
dant les derniers cinq ans, les dépenses ordinaires et extraor-
dinaires, affectées à la défense nationale, ont passé de 598 à
804 millions de roubles, les dépenses des départements qui
poursuivent des buts civilisateurs se sont élevées de 1,900 mil-
lions à 2,365 millions de roubles. D'autre part, les réserves or
ont passé de 1,000 millions à 2,000 millions de roubles; le
crédit privé a manifesté une animation progressive, le mouve-
ment de l'Epargne Nationale s'accuse plus considérable: ce
sont là les côtés avantageux du budget.
Mais il comporte également des côtés sombres. M. Kokov-
tzoff signale, à titre d'exemple, l'accroissement des dépenses
assignées, en vertu d'articles spéciaux, en dehors du vote des
chambres: le chiffre de ces affectations s'est élevé à 120 mil-
lions de roubles. Il y a là des faits qui ne sont pas désirables.
Cependant, il est des conditions oit le côté formel des assigna.
tions doit être dédaigné pour répondre aux besoins vitaux du
pays. Sinon, d'ordinaire, les libres disponibilités doivent servir
de réserve pour des éventualités imprévues. En second lieu
M. Kokovtzoff signale l'empirement de la balance de commerce.
Il explique les retards de l'exportation sur l'importation par
le fait que la Russie importe trop de marchandises qu'elle est
en mesure de produire elle-même. A cet égard il ne convient
pas de se faire des illusions sur la hausse des droits de douane:
il faut poursuivre le développement des forces productives et
industrielles nationales. C'est pourquoi il est nécessaire de ne
pas envisager le capital comme un ennemi. Au contraire, il
convient d'y voir le moyen nécessaire, inévitable et unique qui
puisse permettre à notre industrie de se développer. Dans ces
conditions, déclare M. Kokovtzoff, nous ne devons pas aspirer
à contrecarrer la pénétration des capitaux; nous ne devons
pas déclarer: "que l'on nous donne l'argent, mais c'est nous
qui allons le gérer". Il est nécessaire de savoir distinguer
l'équitable organisation des capitaux de leur organisation
nuisible. L'adage connu "vœ victis" doit être appliqué aussi à
l'industrie qui n'est pas organisée.
Le troisième facteur défavorable consiste dans le renché-
rissement des capitaux et la baisse progressive des fonds
d'Etat. Cette baisse s'observe sur tous les marchés, mais jus-
qu'à présent la dépréciation des valeurs russes s'est manifestée
plus faible que celle des fonds d'Etat étrangers. De 117 roubles
en Septembre 1907 la Rente Russe est venue s'élever à
93,75" Les fonds d'Etat russes ont subi avec calme la mau-
vaise récolte de 1911, les malentendus politiques entre la
France et l'Allemagne ainsi Que les complications dans les
Balkans. Ils n'en ont pas moins subi les préjudices sur les
marchés étrangers.
La Russie est intéressée au développement de son réseau
de chemins de fer, mais elle s'abstiendra de l'étendre si l'émis-
sion des obligations garanties éprouve des difficultés. Le Mi-
nistre rappelle à ce point de vue la dépréciation des obliga-
tions des chemins de fer de Moscou-Kazan et de Rostof-Vladi-
caucase.
On dit qu'il n'est pas dangereux de contracter des emprunts
dans des buts productifs. Selon M. Kokovtzoff il est toujours
dangereux d'emprunter. Il est impossible actuellement d'émet-
tre dans des conditions avantageuses soit des emprunts d'Etat,
soit des emprunts de chemins de fer. Le cours d'émission ne
dépend pas de l'habileté ni des déclarations pleines d'assu-
rance. Le marché financier est implacable: il a ses propres
lois.
Certains affirmeront que, dès la fin des complications po-
litiques, il sera possible de procéder à des émissions et que la
période actuelle est une période transitoire. M. Kokovtzoff se
prononce pour l'avis opposé. Il y a, selon lui, trop de raisons
pour amener la baisse des fonds d'Etat, raisons qui se trou-
vent en dehors de notre atteinte. Le public tend à rechercher
les valeurs productives de bénéfices supérieurs à ceux de la
Rente. Il spécule et s'efforce d'augmenter ses ressources. Une
autre cause qui rend difficiles les conditions d'émission est
l'irrésistible activité qui se déploie dans ce domaine. A ce point
de vue, M. Kokovtzoff a déclaré préférer s'abstenir de parler
des conditions auxquelles les amis slaves de la Russie pour-
ront trouver de l'argent sur le marché de Paris afin de ne pas
les alarmer par de sombres pronostics.
Comme conclusion de son discours, M. Kokovtzoff a
ratifié la tendance de la troisième Douma à éviter les emprunts.
La Russie doit poursuivre l'équilibre budgétaire; elle ne doit
pas se laisser entraîner. Toute une série de ses besoins est
inévitablement appelée à s'augmenter. Ces besoins doivent être
satisfaits par les moyens disponibles. Et si ces moyens sont
insuffisants, il faut recouvrir aux réserves. Le Ministre termine
par une profession de foi dans les forces productives de la
Russie, et, d'ailleurs, il est impossible, selon lui, de ne pas y
croire.
L'exposition d'automobiles
Le Salon d'Automobiles occupe chaque année une place
plus importante au triple point de vue sportif, mondain et in-
dustriel. Ce n'est pas encore, sans doute, la fête prestigieuse
du volant et du pneu, sous la voûte vitrée du Grand Palais, à
Paris, embrasée d'une rayonnante féerie d'électricité. Ceux qui
ont eu l'occasion d'admirer ce spectacle trouveront quelque
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