Titre : Revue contemporaine
Éditeur : [s.n.?] (Saint-Pétersbourg)
Date d'édition : 1913-05-25
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328566919
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10050 Nombre total de vues : 10050
Description : 25 mai 1913 25 mai 1913
Description : 1913/05/25 (A4,T11,N83). 1913/05/25 (A4,T11,N83).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6248068v
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-Z-18251
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 24/06/2013
324
cieux, nous citerons la sentence du ,(R8dstufvurâtt" de Wiborg:
"L'accusé Reynicka, s'étant convaincu que le Conseiller d'Etat
actuel Miassoiédoff, remplissant les fonctions de Gouverneur,
avait causé, par voie d'actes illégaux, et causerait à l'avenir
le malheur de notre peuple, décida de le priver de la vie (sic).
Dans ce but, le 20 Mars de cette année, il tira trois coups de
feu sur le Conseiller d'Etat actuel Miassoiédoff, dont l'un
l'atteignit à la main et l'autre dans la partie dorsale de tronc.
Considérant que le Conseiller d'Etat actuel Miassoiédoff, rem-
plissant les fonctions de Gouverneur, recourut à des mesures
capables d'ébranler la loi, et ne reposant pas sur les lois en
vigueur dans le pays, considérant que, vu ces circonstances,
l'accusé doit être tenu comme ayant agi selon sa conviction
et conscience, et non pour satisfaire à ses intérêts personnels,
le tribunal juge régulier de le condamner, pour tentative
d'assassinat, à 2 ans et 2 mois de prison et à un an de priva-
tion de la confiance civile, à expiration de sa peine".
Citons encore l'affaire des "Gardes rouges" finlandais qui
- fomentèrent la révolte de Sveaborg en ] 90f1. Conformément à
la sentence du tribunal militaire de la forteresse de Sveaborg,
prononcé sur les militaires accusés de participation, l'été de
190(5, à "une révolte ouverte dans le but de s'emparer de la
forteresse de Sveaborg, pour obliger le Gouvernement à ac-
complir les réquisitions du parti travailliste concernant la terre
et la liberté", les coupables furent condamnés les uns à la
peine de mort, les autres aux travaux forcés, de quatre ans à
perpétuité, et les moins coupables aux bataillons de discipline.
Quant aux. 81 "gardes rouges" arrêtés dans la forteresse, ils
furent rendus par les autorités militaires aux autorités civiles
locales. Le tribunal finlandais, bien qu'ayant connaissance de
l'arrêt du Conseil du Guerre trouva que, "dans cette affaire,
les preuves sont insuffisantes de ce que les soldats russes ont
commis les actes criminels sus désignés, dans l'intention d'at-
tenter' au Pouvoir Suprême et de ce que les accusés ont
accompli les crimes dont il sont inculpés dans ce même
but". Le résultat fut que, sur les 81 inculpés, pris en flagrant
délit, deux seulement furent condamnés à 5 et 6 ans de tra-
vaux forcés.
Non moins édifiant est le procès de l'association révo-
lutionnaire "Woïma" devant le Hofratt d'Abo. Dans son rap-
port du 2 Mai 1907, l'avocat-fiscal (Procureur Général) Schy-
bergson expliquait que "l'importation des armes et des muni-
tions, de même que leur distribution par les personnalités di-
rigeantes de l'association "Woïmau avait pour but de coopérer
à la réalisation des fins visées par l'association: exercer le
peuple au sport militaire, particulièrement au tir". Le licencié
en médecine Pelmann déclarait: "Les règlements des exercices
de tir de l'association avaient été rédigés par des militaires
¡ayant servi dans l'armée russe". Le Docteur Siven déposa que
,,bien que l'association "Woïma" eût l'intention d'obtenir des
armes d'exercices, elle n'avait pas celle "de commencer elle-
même la guerre". Le magistre Stenberh, devant une tentative
du Tribunal de découvrir le mystérieux consortium qui four-
nissait à la "Woïma" des transports d'armes, soi-disant sans
aucune participation de l'association même, s'écria: ,L'enqtiête
actuelle, dirigée vers la recherche d'un complot de haute-trahi-
son,, s'est transformée en procès sur la contrebande des
armes". Effectivement, .si étrange que cela puisse paraître,
ce fut ce point de vue anodin qu'adoptèrent les juges politi-
ciens. Cela se fit sentir particulièrement dans la décision du
Hofrâtt d'Abo, du 23 Juillet 1908, qui acquittait complètement
les chefs de cette association mêlée à une/multitude de crimes
politiques et de droit commun. „A la clôture de son enquête,
lisait-on dans la sentence, l'avocat-fiscal Schybergson dé-
clara: attendu qu'il n'est pas prouvé que la Direction ou les
membres de l'association n\Noïmall aient participé à l'importa-
tion en contrebande de fusils et de munitions de guerre, ou
aient organisé cette importation; attendu qu'ainsi que cela fut
prouvé, certains membres ou individus proches de l'associa-
tion ont distribué ces-fusils et ces munitions, bien qu'ils en
connussent l'importation en contrebande, ce pourquoi ils ont
été poursuivis devant les tribunaux compétents; attendu que
l'association "Woïmau avait un caractère de défense sociale,
mais non de trahison, lui. Avocat fiscal, ne trouve pas pos-
sible de soutenir, contre les membres de la direction de l'as-
sociation "Woïmau ou contre les autres membres de la dite
association, l'accusation de haute trahison. D'autre part, de
l'avis du substitut de procureur Tchilmann, il y a des indices
et des circonstances convaincantes, témoignant de ce que la
direction temporaire de l'association "Woïma" prit part à
l'importation des fusils et de munitions de guerre ou, du
moins connaissant leur importation en contrebande, aida à en
cacher les traces. Mais, considérant que les contraventions
aux règlements douaniers ne sont pas, en première instance,
de la compétence du Hofratt, le substitut de procureur n'a
pas trouvé de motif pour le Parquet de fournir des conclusions
plus détaillées" Pour ces considérations l'affaire doit
être laissée sans suite". Ce document servit de direction aux
autres tribunaux, et l'on put voir un certain Mausseline, qui
avait reçu et distribué à Kuopio un wagon d'armes et de mu-
nitions, condamné à 300 marks d'amende. pour infraction au
règlement douanier.
Aussi, les séparatistes et leurs amis ont mauvaise grâce
de crier à ,,1'attentat contre l'indépendance constitutionnelle de
la Finlande": ils sont dans la position absurde de l'agresseur
qui prétendrait imposer, au nom du droit, le mutisme et la
non-résistance à celui qu'il attaque.-A. du Chayla.
(à suivre)
Bibliographie
,,La steppe qui rêve", "Lointains nébuleux", "La Bague",
par M. Boudistcheff.
Deux recueils de M. Boudistcheff, ,,La Steppe qui rêve et
"Lointains nébuleux", contiennent des récits assez insignifiants.
L'auteur n'a point de physionomie littéraire bien prononcée.
Son attention s'arrête sur les phénomènes de la vie les plus
différents, il s'intéresse aux divergences d'idées entre les pères
et les fils autant qu'aux incidents de la révolution. Le premier
recueil contient une nouvelle assez longue qui peint l'ineptie
et la rudesse des mœurs provinciales et l'invariable âpreté au
gain qui envahit les générations nouvelles. Les types féminins
ne sont qu'ébauchés; en général la destinée des héroïnes se
résout plutôt en "lointain nébuleux", comme s'intitule le se-
cond recueil; ce qu'elles deviennent ultérieurement reste un
mystère pour le lecteur.
Dans le second volume, nous préférons le petit conte
"La bague". Le sujet en est simple. Un adolescent qui adore
sa mère, mais ne rencontre pas assez d'affection de sa part,
se plaît à accomplir un caprice qu'il l'a entendu confier à un
de ses soupirants. Ce qui aurait fait plaisir à la mère, ce se-
rait, par une nuit sombre et orageuse, d'aller dans une chaumière
de la forêt pour en rapporter une bague qu'elle y a laissée.
Le jeune garçon y va de sa propre initiative. L'heureuse exé-
cution de cette singulière commission et une légère indisposi-
tion qui suit son aventure l'aident à conquérir le cœur de la
mère fantasque. L'histoire est peu vraisemblable, mais bien
contée, l'image de l'adolescent assez vivante. L'auteur s'intéresse
aussi aux faits pathologiques. Un de ses. récits à pour sujet
l'histoire d'un fou qui s'imagine être le mauvais larron crucifié
à la gauche du Seigneur, celui qui n'a pas reconnu Sa Divinité.
Le talent de M. Boudistcheff est assez modeste, mais il
faut dire à son honneur qu'il n'a point de prétentions exagé-
rées: sa. manière d'écrire est assez simple, son style la plupart
du temps suffisamment expressif et parfaitement correct. Par
le temps qui court, on est obligé de compter ces qualités pour
de grandes vertus.—D. Agoff.
cieux, nous citerons la sentence du ,(R8dstufvurâtt" de Wiborg:
"L'accusé Reynicka, s'étant convaincu que le Conseiller d'Etat
actuel Miassoiédoff, remplissant les fonctions de Gouverneur,
avait causé, par voie d'actes illégaux, et causerait à l'avenir
le malheur de notre peuple, décida de le priver de la vie (sic).
Dans ce but, le 20 Mars de cette année, il tira trois coups de
feu sur le Conseiller d'Etat actuel Miassoiédoff, dont l'un
l'atteignit à la main et l'autre dans la partie dorsale de tronc.
Considérant que le Conseiller d'Etat actuel Miassoiédoff, rem-
plissant les fonctions de Gouverneur, recourut à des mesures
capables d'ébranler la loi, et ne reposant pas sur les lois en
vigueur dans le pays, considérant que, vu ces circonstances,
l'accusé doit être tenu comme ayant agi selon sa conviction
et conscience, et non pour satisfaire à ses intérêts personnels,
le tribunal juge régulier de le condamner, pour tentative
d'assassinat, à 2 ans et 2 mois de prison et à un an de priva-
tion de la confiance civile, à expiration de sa peine".
Citons encore l'affaire des "Gardes rouges" finlandais qui
- fomentèrent la révolte de Sveaborg en ] 90f1. Conformément à
la sentence du tribunal militaire de la forteresse de Sveaborg,
prononcé sur les militaires accusés de participation, l'été de
190(5, à "une révolte ouverte dans le but de s'emparer de la
forteresse de Sveaborg, pour obliger le Gouvernement à ac-
complir les réquisitions du parti travailliste concernant la terre
et la liberté", les coupables furent condamnés les uns à la
peine de mort, les autres aux travaux forcés, de quatre ans à
perpétuité, et les moins coupables aux bataillons de discipline.
Quant aux. 81 "gardes rouges" arrêtés dans la forteresse, ils
furent rendus par les autorités militaires aux autorités civiles
locales. Le tribunal finlandais, bien qu'ayant connaissance de
l'arrêt du Conseil du Guerre trouva que, "dans cette affaire,
les preuves sont insuffisantes de ce que les soldats russes ont
commis les actes criminels sus désignés, dans l'intention d'at-
tenter' au Pouvoir Suprême et de ce que les accusés ont
accompli les crimes dont il sont inculpés dans ce même
but". Le résultat fut que, sur les 81 inculpés, pris en flagrant
délit, deux seulement furent condamnés à 5 et 6 ans de tra-
vaux forcés.
Non moins édifiant est le procès de l'association révo-
lutionnaire "Woïma" devant le Hofratt d'Abo. Dans son rap-
port du 2 Mai 1907, l'avocat-fiscal (Procureur Général) Schy-
bergson expliquait que "l'importation des armes et des muni-
tions, de même que leur distribution par les personnalités di-
rigeantes de l'association "Woïmau avait pour but de coopérer
à la réalisation des fins visées par l'association: exercer le
peuple au sport militaire, particulièrement au tir". Le licencié
en médecine Pelmann déclarait: "Les règlements des exercices
de tir de l'association avaient été rédigés par des militaires
¡ayant servi dans l'armée russe". Le Docteur Siven déposa que
,,bien que l'association "Woïma" eût l'intention d'obtenir des
armes d'exercices, elle n'avait pas celle "de commencer elle-
même la guerre". Le magistre Stenberh, devant une tentative
du Tribunal de découvrir le mystérieux consortium qui four-
nissait à la "Woïma" des transports d'armes, soi-disant sans
aucune participation de l'association même, s'écria: ,L'enqtiête
actuelle, dirigée vers la recherche d'un complot de haute-trahi-
son,, s'est transformée en procès sur la contrebande des
armes". Effectivement, .si étrange que cela puisse paraître,
ce fut ce point de vue anodin qu'adoptèrent les juges politi-
ciens. Cela se fit sentir particulièrement dans la décision du
Hofrâtt d'Abo, du 23 Juillet 1908, qui acquittait complètement
les chefs de cette association mêlée à une/multitude de crimes
politiques et de droit commun. „A la clôture de son enquête,
lisait-on dans la sentence, l'avocat-fiscal Schybergson dé-
clara: attendu qu'il n'est pas prouvé que la Direction ou les
membres de l'association n\Noïmall aient participé à l'importa-
tion en contrebande de fusils et de munitions de guerre, ou
aient organisé cette importation; attendu qu'ainsi que cela fut
prouvé, certains membres ou individus proches de l'associa-
tion ont distribué ces-fusils et ces munitions, bien qu'ils en
connussent l'importation en contrebande, ce pourquoi ils ont
été poursuivis devant les tribunaux compétents; attendu que
l'association "Woïmau avait un caractère de défense sociale,
mais non de trahison, lui. Avocat fiscal, ne trouve pas pos-
sible de soutenir, contre les membres de la direction de l'as-
sociation "Woïmau ou contre les autres membres de la dite
association, l'accusation de haute trahison. D'autre part, de
l'avis du substitut de procureur Tchilmann, il y a des indices
et des circonstances convaincantes, témoignant de ce que la
direction temporaire de l'association "Woïma" prit part à
l'importation des fusils et de munitions de guerre ou, du
moins connaissant leur importation en contrebande, aida à en
cacher les traces. Mais, considérant que les contraventions
aux règlements douaniers ne sont pas, en première instance,
de la compétence du Hofratt, le substitut de procureur n'a
pas trouvé de motif pour le Parquet de fournir des conclusions
plus détaillées" Pour ces considérations l'affaire doit
être laissée sans suite". Ce document servit de direction aux
autres tribunaux, et l'on put voir un certain Mausseline, qui
avait reçu et distribué à Kuopio un wagon d'armes et de mu-
nitions, condamné à 300 marks d'amende. pour infraction au
règlement douanier.
Aussi, les séparatistes et leurs amis ont mauvaise grâce
de crier à ,,1'attentat contre l'indépendance constitutionnelle de
la Finlande": ils sont dans la position absurde de l'agresseur
qui prétendrait imposer, au nom du droit, le mutisme et la
non-résistance à celui qu'il attaque.-A. du Chayla.
(à suivre)
Bibliographie
,,La steppe qui rêve", "Lointains nébuleux", "La Bague",
par M. Boudistcheff.
Deux recueils de M. Boudistcheff, ,,La Steppe qui rêve et
"Lointains nébuleux", contiennent des récits assez insignifiants.
L'auteur n'a point de physionomie littéraire bien prononcée.
Son attention s'arrête sur les phénomènes de la vie les plus
différents, il s'intéresse aux divergences d'idées entre les pères
et les fils autant qu'aux incidents de la révolution. Le premier
recueil contient une nouvelle assez longue qui peint l'ineptie
et la rudesse des mœurs provinciales et l'invariable âpreté au
gain qui envahit les générations nouvelles. Les types féminins
ne sont qu'ébauchés; en général la destinée des héroïnes se
résout plutôt en "lointain nébuleux", comme s'intitule le se-
cond recueil; ce qu'elles deviennent ultérieurement reste un
mystère pour le lecteur.
Dans le second volume, nous préférons le petit conte
"La bague". Le sujet en est simple. Un adolescent qui adore
sa mère, mais ne rencontre pas assez d'affection de sa part,
se plaît à accomplir un caprice qu'il l'a entendu confier à un
de ses soupirants. Ce qui aurait fait plaisir à la mère, ce se-
rait, par une nuit sombre et orageuse, d'aller dans une chaumière
de la forêt pour en rapporter une bague qu'elle y a laissée.
Le jeune garçon y va de sa propre initiative. L'heureuse exé-
cution de cette singulière commission et une légère indisposi-
tion qui suit son aventure l'aident à conquérir le cœur de la
mère fantasque. L'histoire est peu vraisemblable, mais bien
contée, l'image de l'adolescent assez vivante. L'auteur s'intéresse
aussi aux faits pathologiques. Un de ses. récits à pour sujet
l'histoire d'un fou qui s'imagine être le mauvais larron crucifié
à la gauche du Seigneur, celui qui n'a pas reconnu Sa Divinité.
Le talent de M. Boudistcheff est assez modeste, mais il
faut dire à son honneur qu'il n'a point de prétentions exagé-
rées: sa. manière d'écrire est assez simple, son style la plupart
du temps suffisamment expressif et parfaitement correct. Par
le temps qui court, on est obligé de compter ces qualités pour
de grandes vertus.—D. Agoff.
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