Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir
Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)
Date d'édition : 1926-03-29
Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication
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Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 29 mars 1926 29 mars 1926
Description : 1926/03/29 (Numéro 17926). 1926/03/29 (Numéro 17926).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k606434n
Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/10/2008
TEMPS PROBABLE:».
• RECION PAHISIEÎtHE. Pluie nocturne
suivie d'un temps à éclaircies et averses,
j orageuses par places, vent de sud faible a
t,;iù -ouest u'odéré doux. Nuit 7°. Jour 14°.
EN FRANCE. Moitié Est comme région
parisienne. Moulé Ouest éclaircies et aver-
j sua ou f;ra;ns nouvelles pluies le soir au
Sv.d-Ouest.
SOLEIL: lever, 5 h. 58 coucher, !8 h.
LUKE pleine le 29; dern. quartier le avril.
s, y
Il.
LUNDI
MARS
LE MAINTIEN DE LA TAXE
SUR LE CHIFFRE D'AFFAIRES
PARAIT INDISPENSABLE
AU GOUVERNEMENT
su ou mihistre DES fixasses
C'est ce matin que M. Raoul Péret
doit communiquer. à la commission
des finances de la Chambre la
teneur des ressources nouvelles des-
tinées à compenser, en tout ou par-
tie, la surtaxe sur le chiffre d'affai-
res. Le ministre a travaillé, hier.
toute la journée, avec ses collabora-
teurs, et, auprès avoir examiné toutes
les taxes suggérées, il a été amené à
constater que la suppression totale
de la surtaxe sur le chilfre d'affaires
ne pouvait être envisagée.
Voici le texte d'une note, commu-
niquée dans la soirée d'hier, préci-
sant les intentions de M. Péret
En présence dcs informations con-
tradictoires publiées au sujet des in-
tentinns du gouvernement concernant
l'augmentation de la taxe sur le chif-
fre d'affaires, on déelare au mini .8-
tère des Finances que, seul, le com-
:n unique donné hier à l'issue du con-
des ministres traduit fidèlement
la pensée du gouvernement.
Aux termes de Le communiqué, le
gouvernement (Hait disposé à faire
un nouvel effort de conciliation com-
patible avec les nécessités impérieu-
ses rie la situation financière.
C'est dans ces conditions que
M. Raoul Péret a fait connaître hier
() M. Henri/ Simon, président de la
rommission des finances, que persé-
vérant dans soav désir de conciliation
il recherchait la possibilité de subs-
tituer, cn tout ou en partie. à la ma-
joration dr L'impôt sur le chiffre
d'affaires, d'autres taxes, si ces taxes
procuraient d'une façon certaine des
ressources immédiates.
Le nrinistre a procédé altx éludes
qui lui ont élé demandées. Il adres-
sera demain malin il M. Henry Simon
une lettre faisant connaître ses con-
clusions. Mais, dès maintenanl, il
apparaît comme certain que si la
majoration propnsée peut compor-
ter des alténvali.oms pour certains
redevables, sa suppression complète
risquerait de priver la trésorerie des
ressources dont elle a besoin sans
délai et. rie créer une crise des plus
graves rlund le gouvernement, ne sau-
rait prendre In respnnsabilité.
POUR. ET COJVJKE^
Nous continuons à ne pas prévoir
à quelle sauce fiscale nous serons
accommodés. Nous attendons. On ne
petit- îms dire, Rajr exemple, que nous
n° perdons rien pour attendre. Nous
attendons, mais nous perdons. La
livre est à 141 francs.
Nous savons bien, nous ne savons
que trop pourquoi la livre est à 141 fr.,
pourquoi le dollar est à 29 francs.
Xotre budget n'est pas voté. Nos
finances ne sont pas en équilibre. Nos
députés ne sont pas d'accord. Ils dis-
cutent pendant que le franc, qui a
perdu son frein, dévale sur la pente
rapide. Au lieu de farréter tout de
suite, rios députés discourent et déli-
bèrent sur la façon de l'arrêter. Le
monde entier se dit les députés
français vont laisser le franc se flan-
quer par terre et tomber dans le fossé.
Ils parlent, ils s'assemblent, ils votent,
« dévotent », revotent. Quand ils
vont se décider à courir au secours
du franc. il sera trop tard. Le franc
aura roulé dans le précipice.
Voilà pourquoi la livre est à 141 fr.
C'est, hélas bien évident. Sans
compter que nous faisons à nos embar-
ras financiers une publicité véritable-
ment exceptionnelle. Nous crions,
nous clamons
Notre situation est inexplicable!
Notre situation est épouvantable
Nos clameurs de détresse ne peu-
vent pas ne pas être entendues de
l'étranger. Et à l'étranger, les finan-
ciers, les hommes d'affaires vendent du
franc, effrayés. Voilà pourquoi le dollar
est à 29 francs. C'est encore évident.
N'empêche qu'il est absurde que
la livre soit à 141 francs.
La livre à francs, cela a l'air
de vouloir dire que l'Angleterre est
cinq fois plus'prospère que la France.
Cela semble vouloir dire des tas de
choses stupides, fausses, monumenta-
les. Des mensonges.
La livre est à 141 francs tout de
même comme si nous avions perdu
notre sol miraculeux, nos industries
puissantes, nos charbonnages, nos
minerais, toutes nos matières pre-
mières, toutes nos richesses, toutes
nos ressources nos fleuves, nos
ports, notre ciel nos colonies. et
la guerre.
Ce' qui prouve deux choses ce qui
prouve tout d'abord qu'il faut à tout
prix, sans délai, sans histoires, sans
chicanes, sans discours, sans politi-
que, arrêter notre franc dans sa
dégringolade.
Maurice PRAX.
L'EXPLORATEUR AMUNDSEN
prendra possession aujourd'hui
du dirigeable avec lequel il compte
explorer les régions polaires
Rome, 28 mars {dép. Petit Parisien.)
C'est demain lundi qu'au champ
d'aviation de Ciamnin, Amundsen
prendra livraison du dirigeable Norq",
avec lequel il s'apprêta s. accomplir
un nouvran raid vers le pôle Nord.
Le remplacement dü drapeau ita-
lien par celui de la Norvège n la
proue du dirigeable sera marqué par
unp cérémonie solennelle.
Six Italiens feront partie de l'expé-
dition.
LE DUC D'ORLÉANS
EST MORT HIER
A PALERME
Palerme, 28 mars (dép. Bavas.)
Le duc Philippe d'Orléans est mort
cet après-midi 2 h. 5.
C'est' le 23 mars qu'il avait été
pris de la pneumonie à laquelle il
devait succomber. Malgré les soins
du D' RécamifcT, la maladie empira,
et ces deux derniers jours elle avait
provoqué des inquiétudes si vives
que l'ôn avait avisé les parents les
plus proches.
L'ex-reine Amélie de Portugal ar-
rivée ce matin a assisté aux progrès
Le duc d'Orléans
rapides du mal et à là mort de son
frère. Au moment du décès, étaient
également dans la chambre du duc
d'Orléans, le comte et la comtesse de
Baritault, Mgr Dileu, qui a donné les
sacrements et l'abbé Bossard.
On attend demain la duchesse Hé-
lène d'Aoste, sa sœur. La troisième
sœur du duc, la princesse Isabelle,
a été également avisée. Le duc de
Guise est attendu mardi.
La dépouifle du duc d'Orléans, qui
a été déposée dans une chapelle'
ardente, est entourée de cierges et
veillée par des religieuses.
On ignore les dispositions testa-
mentaires du défunt ainsi que la
date des obsèques.
[Louïs-Philippe-Robert était né I
Twickenham, le 6 lévrier 1869. Il était
le fils du comte de Paris.et d'Isabelle
d'Orléans, infante' d'&pa,erne, et ses par-
tisane le désignaient sous le nom de Phi-
lippe
Le due d'Orléans parlait l'allemand et
l'anglais aussi purement que sa langue
maternelle. Elevé' au collège d'Eu, puis
Stanislas, alors qu'il préparait l'école
de Saint-Cyr. il dut se retirer en Angle-
terre quand, en 188G, fut appliquée la
loi sur l'expulsion des princes des mai-
sons ayant régné en France.
Le duc d'Orléans prit du service dans
l'armée anglaise et, comme lieutenant,
séjourna durant onze mois aux Indes.
De retour en Angleterre alors qu'il
avait vingt et un ans, il manrla auprès
de lui son ami le duc de Luynes et lui
dit « Je suis soldat, j'ai décidé de ren-
trer en France aujourd'hui pour deman-
der ma place au régiment. »
Le duc de Luynes l'ayant approuvé, il
vint à Paris se présenter au bureau de
recrutement. On le renvoya à la mairie de
son dernier domicile et, comme on refu-
sait son inscription, il écrivit au ministre
de ia Guerre, M. de Freycinet, sollicitant de.
servir comme simple soldat. Le commis-
saire aux délégations judiciaires, M. Clé-
ment, procéda à son arrestation chez le
duc de Luynes, il l'hôtel d'Uzès. Il fut
condamné, le 12 février 1890, à deux ans
de prisnn et incarcéré à Clalrvaux, d'où
on le libérait un mois après, le prési-
dent de la République Carnot l'ayant
gracié.
Le duc d'Orléans s'était marié le 5 no-
vembre 1896 il Marie-Dorothée-Ainélie,
archiduchesse d'Autriche, mais une sépa-
ration était intervenue entre les deux
époux.
Avec son père, le duc d'Orléans voya-
gea ensuite au Canarda et aux Etats-Urus,
où mourut, à Stow-House le comte de
Paris (7 septembre
Le duc d'Orléans s'était frété un yacht
personnel. le àlaroussia, avec lequel il
fit plusieurs croisières. Ensuite, il partit
au pôle Sud sur la Belgica, expédition
qu'il relata en un volume.: Du Spitzberg
au cap Philippe.
Il est mort à son retour d'un nouveau
voyage au Soudan et s'est éteint à Pa-
lerme, dans le palais d'Orléans, plein de
précieux souvenirs qu'il avait hérité de
son oncle, le duc d'Aumale.
Au début de la guerre, le duo d'Or-
léans avait demandé à s'engager dans les
rang' de l'armée française, mais, le
9 août le président du Conseil,
.NI. Vivlani, lui avait fait connaître que
l'état de la législation française ne per-
mettait point son enrôlement. Des deman-
des identiques adressées dans la suite au
roi des Belges, au roi d'Angleterre, au
tsr et au roi d'Italie en vue d'être
admis dans les armées amies ou alliées
ne purent être accueillies favorablement
pour des motifs de convenance diplo-
matique.]
LA DOUBLE ELECTION DU 2e SECTEUR
LES COMMUNISTES SONT ELOS
AVEC UNE AVANCE DE VOIX
SUR LEURS CONCURRENTS MODERES
Les résultats seront proclamés mardi
Le scrutin de ballottage pour
l'élection de deux députés dans le
deuxième secteur de Paris 2«, 3',
4', Il*, 126 et 200 arrondissements)' a
donné l'avantage aux candidats com-
munistes, qui l'ont emporté sur leurs
concurrents modérés de 1.500 yoix
environ.
1\1:\1. Jacques Duclos et Albert
Fournier remplacent MM. Ignace et
J.-L. Bonnet, décédés, qui, tous deux,
avaient été élus sur le programme de
l'Union républicaine nationale.
Il y a eu 134.692 votants sur
191.730 inscrits on a trouvé 2.524
bulletins nuls, ce qui a donné 132.168
sucrages exprimés.
Le nombre des abstentionnistes,
qui, il y a quinze jours, avait été
de 73.175, soit 40 0/0 environ, n'a
été hier que de 57.038, soit 30 0/0.
La liste communiste a obtenu
DETAÏI. DU SCBUTIN PAS ARRONDISSEMENT
LISTES EN présence 1" Ar1 2« Ar' 3« Ar« i' Ar< tl«Ar' 12* Ar' 20«Ar' TOTAUX
Communistes
MM. Jacques Duclos. 2.138 2.,624, 4.824 5.818 17.541 13.642 16.663
Albert Fournier. 2.129 4.588 5.824 17.503 13.633 16.644 62.938
Union républicaine ao-
ciale et nationale
MM. Paul Reynaud. 5.382 5.102 7.294 15.515 11.952 9.474 61.707
Henri de Kerillis. 5.086 6.961 7.272 15.466 11.926 9.452
Concentration républi-
caine et- socialiste
MM. L. Dumont 462 541 726 758 1.781 1.234 7.128
Delatour. 463 534 715 754 1.767 1.231 1.619 7.083
APRÈS LE SCRUTIN
Légères bagarres place de l'Opéra
Proclamés d'un balcon de VHuma-
nité. rue Montmartre, les résultats
de l'élection furent salués par le
chant de l'Internationale.'
Environ 2.000 personnes écoutè-
rent ensuite plusieurs courtes haran-
gues transmises par un porte-voix.
La police parvint, sans effort, à dis-
perser les partisans des nouveaux
élus.
Devant les bureaux de-l'Echo de
Paris, place de l'Opéra, une foule i
UN NOUVEAU CRIME
AU COMPTE DE ZINZIN (?)
Saint-Dié, 28 mars '(d. P. Parisien.) î
capturé- hier, a subi t'interroga-
Perrotey et le gendarme Penet, qui l'a arrêté.
toire d'identité, mais il n'a pas
encore été questionné sur le fond.
Maintenant que Perrotey est hors
d'état de nuire, les souvenirs de
ceux qu'il terrorisait se précisent
et voicii qu'on lui attribue, en dehors
des crimes qu'il ne peut nier, la
mort du maçon italien Ruga.
Le 10 novembre 1922, dans un
jardin, près d'un escalier descendant
vers un rui'sseau, on avait trouvé
Ruga, la gorge ouverte. Le médecin
légiste avait à l'époque conclu que
le maçon ne s'était pas suicidé, mais
i avait été assassiné. L'enquête étant
1 demeurée infructueuse, l'affaire avait
été classée.
L'information va être reprise afin
de savoir si les rumeurs qui accu-
sent Zinzin sont fondées.
MM. Duclos (il gauche) et Fournier
25.000 voix environ de plus qu'au
premier tour, soit, à 2.000 voix près,
les voix qu'avaient réunies les listes
socialiste et de coalition républi-
caine socialiste et radicale socialiste.
MM. Revnaud et de KErillis ont
obtenu environ 14.000 suffrages de
plus que le 14 mars.
considérable attendait également les
résultats, qu'elle salua du chant
de la Marseillaise. L'internationale
jaillit, d'autre part, de groupes
venant) de la rue Montmartre. Quel-
ques courtes bagarres se produisi-
rent, à la suite desquellels dix-sept
arrestations furent opérées. Aucune
n'a été maintenue.
Un service d'ordre très important
fut établi, jusqu'à une heure du
matin, p)ace de l'Opéra, tandis que
des patrouilles de gardes républi-
cains à cheval parcouraient les bou-
levards. Qn ne signale aucun incident
sérieux.
UN ANCIEN 'INTERNATIONAL'
Er PILOTE DE CHASSE
ARRÊTÉ POUR ESCROQUERIES
Sur mandat d'arrêt dé M. Richard;
juge d'instruction à Lille, la police
a arrêté à Paris un nommé Maurice
Mathieu, originaire de Fontaine-
bleau, où il est né en 1891, gara-
giste, 7, rue de Lannoy, à Roubaix,
inculpé d'escroqueries, d'abus de
confiance et d'émission de chèques
sans provision.
Ancien joueur international de
football et pilote dans une escadrille
de chasse pendant la guerre, Mathieu
s'était créé de nombreuses et pré-
cieuses relations dont, il tira avantage
au moment d'installer son garage.
Un industriel de Roubaix, M. Emile
0. lui avança 150.000 francs. D'au-
tres personnes lui consentirent éga-
lement des prêts. Bref, il monta une
affaire qui. en quelques mois, fonc-
tionna merveille. Le succès finit
par griser le garagiste, qui se créa
des besoins de luxe et de plaisirs.
C'est alors qu'il devint escroc.
Mathieu opérait de différentes
façons un client lui achetait, par
exemple, une auto payable en partie
d'avance le garagiste encaissait
l'argent et ne livrait la machandise
que le jour où d'autres clients lui
versaient des acomptes. D'autres
fois, vendre une voiture,
ii conservait l'argent que lui avait
rapporté l'opération ou bien, de-
vant faire l'échange d'une auto, il
la vendait sans en livrer d'autre.
Lassés d'être bernés, de nombreux
clients du garagiste saisirent la jus-
tice. On a recueilli des plaintes d'un
peu partout de Lille, Paris, Fon-
f.ainebleau, Dijon et môme de Saigon.
Privées de sortie pendant trois mois
pour s'être fait couper les cheveux
Calgary (Alberta, Canada) 28 mars
(dép. Havas.)
Une soixantaine de jeunes filles.
suivant des cours d'infirmières dans
un hôpital, s'étaient coupé les che-
veux en violation des règlements,
Elles vont, annonce-t-on, être pri-
vées de toute sortie pendant trois
mois, ou jusqu'à ce que leurs che-
veux soient redevenus longs.
QUE VOUS AYEZ, MESDAMES,
LES CHEVEUX LONGS 00 COURTS
ILS DOIVENT LAISSER VOIR LES OREILLES
C'e«t la mode nouvelle
Qué vous ayez les cheveux fongs
ou courts, mesdames, il vous faut
découvrir vos jolies oreilles. Telle
est la mode nouvelle qui fut présen-
tée hier soir par les professeurs do
coiffure au concours d'ondulation
organisé par l'école nationale, 19,
rue Blanche. Il y avait là soixante-
dix concurrents venus de Russie, de
Pologne, d'Italie, d'Espagne et d'ail-
Icurs qui aspirent au titre de profes-
seur. Chacun d'eux disposait 'd'une
heure pour faire son « chef-d'œu-
vre » puis un jury méticuleux exa-
minait les chevelures.
Le grand prix d'honneur fut attri-
bué à Mine Calmette (France) le prix
d'honneur à Mlles Poggio et Paga-
nelli (Italie) MM. Menin et Gally
(France).
Pendant que les concurrents tra.
vaillaientdu peigne et du fer à friser,
l'orchestre symphonique des coif-
feurs. sous la direction de M. Rous-
seau, fit entendre les plus beaux mor-
ceaux de son répertoire puis pro-
fesseurs, élèves et sujets, dansèrent
jusqu'au matin.
DEUX CATASTROPHES
AU BRÉSIL
UN BATEAU DE PLAISANCE COULE
PRÈS DE BAHIA TRENTE NOYÉS
Londres, 28 mars (d. Petit Parisien.)
Un message de New-York annonce
qu'un bateau transporfant des tou-
ristes h l'île d'Ipaparica, baie de
Bahia (Brésil), où se déroulaient des
fêtes religieuses, a coulé hier.
Trente personnes se sont noyées.
UN TRAIN TOMBE DANS UN RAVIN
PLUSIEURS VICTIMES
Londres, 28 mars (d. Petit Parisien.)
Un autre message de New-York
relate qu'un train venant do Rio de
Janeiro a déraillé et a culbuté d'une
hauteur de soixante mètres, près de
Pedra Grande. Plusieurs voyageurs
ont été tués ou blessés.
Zinoviev n'est pas réélu
membre du soviet de Pétrograd
Il en était président depuis
Reval, 28 mars (dcp. Havas.)
Aux élections des membres renou-
velables du soviet de Pétrograd,
M. Zinoviev, président depuis la ré-
volution communiste, n'a pas été
réélu.
M. STEEG SERA AUJOURD'HUI A PARIS
Il vient s'entretenir avec le gouvernement des
affaires du Protectorat et du voyage
projeté du sultan du Maroc Paris
Marseille, 28 mars "(d. Petit Parisien)
M. Steeg, résident général au Ma-
roc, et Mme Steeg sont arrivés au-
jourd'hui à 16 heures, par le paque-
bot Lamoricière.
M. Steeg a, fait, au sujet de son
voyage en France, cette brève décla-
ration
Je me rends à Paris, appelé par
le gouvernement, pour m'entretenir avec
lui des questions marocaines. J'aurai à
régler aussi le programme de la visite,
encore à l'élat de projet, du sultan du
Maroc à Paris, pour l'inauguration de la
Grande Mosquée.
Parlant de la récente conférence
nord-africaine, M. Steeg a dit
Nous avons fait d'excellente beso-
gne et. examiné, sans jamais perdre de
vue le point de vue français, les solu-
tions qu'il convient d'apporter aux
grands problèmes qui se posent actuelle-
ment au point de vue matériel, pour
l'aménagement du Maroc voies de com-
munication terrestres, maritimes, aérien-
nes, relations radiotélégraphiqnes avec
l'Algérie et la Tunisie, question des
phosphates, etc.
M. Steeg est parti pour Paris dans
la soirée. Mme Steeg se rend à Nî-
nies chez sa fllle.
UNE FEMME TOMBE D'UN TAXI
DANS DES CONDITIONS MYSTÉRIEUSES
ET EST ÉCRASÉE PAR LA VOITURE
Lille, 28 mars (dép. Petit Parisien.)
Un accident, qui rappelle le drame
de Ferricres, s'est produit allée des
Marronniers, à Lille. Un chauffeur
de taxi, nommé Dumortier, avait fait
la fête avec son amie, une femme
Vasseur, trente ans. Sérieusement
éméché, comme sa compagne du
reste, il avait décidé d'aller remiser
sa voiture à Lambersart.
Que se produisit-il en route ? On
ne sait. Peut-être la femme Vasseur
fut-elle poussée peut-être tomba-
t-elle de voiture. Tou,jours est-il
qu'elle routa sur la chaussée et que
le taxi iui passa sur le corps.
Des personnes qui se trouvaient
dans l'auto au moment de l'accident
prirent la fuite, laissant Dumortier
avec sa compagne. Celle-ci a le crâne
fracturé et de multiples contusions.
Son état est désespéré.
Quant au chauffeur, encore ivre,
il n'a pu fournir aucune indication
sur l'accident. Il a été écroué.
LE TOUR DU MONDE EN CAMION
PAR DEUX HOLLANDAIS
On a fait ou du moins entrepris
Io tour du monde de cent façons, mais
pas en camion, jusqu'ici, à notre connais-
sance. Deux Hollandais, MM. Louis En-
gelsmann et Kumpers, sont en train de
combler cette lacune, par amour du sport
évidemment, niais aussi dans l'espoir de
tcucher un pari de 125.000 dollars conciu
avec un club américain.
Partis le 28 octobre 1924 de la Haye,
ot, ils doivent revenir en 1934. ils tour-
nent déjà depuis deux ans et ont par-
ccuru successivement Hollande, Dane-
mark, Suède, Noreège, Allemagne, Polo-
gne, Russie, Tchécoslovaquie, Autriche.
Hongrie, Balkans, Italie, France, et se
dirigent actuellement vers la Belgique.
Leur passage à Paris a soulevé une
sympathique curiosité.
Les Rameaux, fête printanière
Beaucoup de bais.. et pat pour rien
Devant que nos arbres se soient com-
plètement parés de leurs feuilles nou-
velles, on voyait hier matin des verdures
dans toutes les mains. Aux portes des
églises, des groupes de marchandes et
d'enfants offraient aux fidèles le huis
traditionnel qui. une fois héni pendant
l'office, devait remplacer au logis le
rameau flétri de l'an dernier.
« Offraient » est une .façon de parler, .1
car le buis, avec les autres productions 1
de la nature, connaît la- hausse. Il n'en 1
trouvait pas moins des acheteurs.
UN TAXI
SERBE ENTRE
DEUX TRAMWAYS
BOULEVARD
Des six occupants de
la voiture, un seul
a été blessé. Mais
les pompiers ont
dû intervenir pour
dégager des débris
on enfant de dix ans
'Un accident qui aurait pu faire
de nombreuses victimes s'est pro-
duit à 14 h. 30, boulevard Saint-
Germain, il quelques mètres du car-
refour de l'Odéon.
Un taxi contenant six voyageurs,
dont trois enfants, quittait la rue
Monsieur-le-Prince pour s'engager
boulevard Saint-Germain, vers la
gauche. Le chauffeur Maxime Balla-
cey crut pouvoir doubler un tram-
way se dirigeant vers la Concorde et
farça l'allure pour le dépasser. Mais
à -ce moment survenait, en sens in-
verse, un tramway de la ligne 19.
Le taxi n'eut pas le temps due passer
entre les deux voitures. Il se trouva
se:réé entre elles et demi broyé,
tandis que des cris d'effroi s'échap-
paient de ses débris.
Des passants accoururent et déga-
ïèrent les occupants de leur péril-
leuse position. Le chauffeur était
indemne. Cinq des voyageurs furent
I tirés des décombres dans lesquels ils
se trouvaient pris. Par un véritable
miracle, quatre d'entre eux n'lavaient
que des contusions et blessures sans
gravité. Ce sont M. Robert Raclot et
Mme Clémence Raclot, née Lebroc,
.1, rue Rubens. et deux enfants,
Leone Ibrelisle, neuf ans, et sa sœur
Suzanne, d'un an plus jeune, en va-
cances chez Mme Raclot. Mais il
n'en était pas de même pour le frère
de Mme Raclot, Gustave Lebroc, sol-
LK^BEMÎ-FINALES DE LA COUPE DE FRANCE DE FOOTBALL
ONT ÉTÉ JOUÉES HIER A PARIS (STADE PERSHIWG) ET A LYON
L'A: S. de Valentigney et l'Olympique de Marseille ont remporte la victoire
.L'avant-dernier acte, les demi-flnales de la Coupe de France, la formidable
compétition nationale de football, a élu joué hier à Paris (stade Pershing), où l'A. S de Valentigney a battu le C. A. Vitry par 2 buts à 1, et à Lyon où l'Olympique
de Marseille a triomphe du Stade Français par buts a 0.
Notre cliché représente, en haut, l'équipe de Valentigney. De gauche à droite,
debout Rigoulot, Lovy, Coll. (cap.), Eutz, Richard. Simonin au premier rang -J
Grédy, Van Praet, Chavey, Haenni et Gigoux. Au-dessous, une phase de la parti»
devant les butg de Valentigney..
(A la troisième page, lë compte rendu des deux demi-finales de la Coupe.)
Un voleur à la tire de douze ans
avait dérobé et caché plus de 1.009 francs
Nantes, 28 mars (dép. Fournier.)
A la suite de nombreux vols à la
tire de porte-monnaie aux ménagè-
res fréquentant le samedi les mar-
chés nantais, la police a découvert
le voleur, un jeune écolier de douze
ans et demi qui paya; le cinéma à
ses camarades et leur achetait des
friandises.
Il avait réussi, grâce à ses vols,
mettre de côté plus de 1.000 francs
qu'il avait déposés dans l'anfractuo-
sité d'un vieux mur.
La cachette fut découverte par un
de ses camarades âgé de six ans, qui
vola, -à son tour le voleur.
CHAMPION DE FORCE
Le championnat de France de force
s'est disputé hier au gymnase Japy, entre
les plus beaux athlètes français. Dannoux,
de la Société Athlétique Montmartroise,
a remporté la victoire, prenant la suc-
cession de Ca.'iine et de Rigoulot. aujour-
d'hui professionnels. Au cours de la
même réunion, dont nous donnons le
compte rendu la quatrième page, Ar-
noux a battu plusieurs record du
monde,
LES DEBRIS DE L'AUTO (CI. Petit Parisien.^
dat au 3" groupe d'ouvriers aéro-«i
nautiques à Versailles, qui avait les
jambes serrées entre les montants!)
de l'auto et ne pouvait bouger. Enfin:
dégagé, il se plaignit de douleurs vio-
len tes et fut. transporté au Val-de.
Grâce, où l'on constata qu'il avait la;
cuisse droite fracturée.
Cependant, sous les débris du taxi,
engagé sous les deux tramways se,
trouvait encore un enfant de dix
ans, le petit Albert Ibrelisle. Il sem-J
blait indemne, mais on ne pouvait}
déblayer l'endroit ni faire reculer,;
les tramways sans risquer de le bles-j
ser. Il fallut recourir aux pompiers
de la caserne du Vieux-Colombier,.)
qui durent soulever un des tram-
ways pour retirer l'enfant des de-:
nombres amoncelés sur lui. Il avait)
seulement quelques écorchures et!
contusions légères. Après un panse.
ment à la Charité, M. et Mme Radoté
et les enfants Ibrelisle purent rega-'
ener leur domicile.
Cet accident, qui interrompit du"
rant près d'une heure la circulation',
des tramways, avait rassemblé une
foule énorme qui d'abord suirit au-*
goissée les péripéties du sauvetage,
puis stationna longuement devant
les restes du taxi broyé.
L'enquête menée par M. Peltier,
commissaire de la Monnaie, sembla
démontrer que le chauffeur Balla*
cey fut très imprudent.
SUR L'AUTODROME DE MIRAMAS
LE GRAND PRIX DE PROVENCE.
A ETÉ REMPORTER SECBAi
Cette épreuve, à « réglementation1
libre » fut très instructive. Son
résultat prouve que la victoire
n'appartient pas forcément aux
grosses cylindrées ni aux mo-
teurs surcompressés
Segrave
Miramas-Autodrome, 28 mar3
{de notre envoyé spécial.)
Sur l'autodrome de Mi ramas, qud
ne parvient pas à égayer un timide
soleil jouant à cache-cache derrière
un rideau de brume, tout autour des
cinq Iilomètres de ciment, le Grand
Prix de Provence déroule ses péri-
pétie?. Et l'expérience prouve que la;
formule, innovée- cette année par les
organisateurs de la coupe Hartford*
est excellente. Les séries qui se dis-*
pulent sur une distance réduite iL
50 kilomètres, le règlement même de
la course, d'où a été exclue toute coin»
• RECION PAHISIEÎtHE. Pluie nocturne
suivie d'un temps à éclaircies et averses,
j orageuses par places, vent de sud faible a
t,;iù -ouest u'odéré doux. Nuit 7°. Jour 14°.
EN FRANCE. Moitié Est comme région
parisienne. Moulé Ouest éclaircies et aver-
j sua ou f;ra;ns nouvelles pluies le soir au
Sv.d-Ouest.
SOLEIL: lever, 5 h. 58 coucher, !8 h.
LUKE pleine le 29; dern. quartier le avril.
s, y
Il.
LUNDI
MARS
LE MAINTIEN DE LA TAXE
SUR LE CHIFFRE D'AFFAIRES
PARAIT INDISPENSABLE
AU GOUVERNEMENT
su ou mihistre DES fixasses
C'est ce matin que M. Raoul Péret
doit communiquer. à la commission
des finances de la Chambre la
teneur des ressources nouvelles des-
tinées à compenser, en tout ou par-
tie, la surtaxe sur le chiffre d'affai-
res. Le ministre a travaillé, hier.
toute la journée, avec ses collabora-
teurs, et, auprès avoir examiné toutes
les taxes suggérées, il a été amené à
constater que la suppression totale
de la surtaxe sur le chilfre d'affaires
ne pouvait être envisagée.
Voici le texte d'une note, commu-
niquée dans la soirée d'hier, préci-
sant les intentions de M. Péret
En présence dcs informations con-
tradictoires publiées au sujet des in-
tentinns du gouvernement concernant
l'augmentation de la taxe sur le chif-
fre d'affaires, on déelare au mini .8-
tère des Finances que, seul, le com-
:n unique donné hier à l'issue du con-
des ministres traduit fidèlement
la pensée du gouvernement.
Aux termes de Le communiqué, le
gouvernement (Hait disposé à faire
un nouvel effort de conciliation com-
patible avec les nécessités impérieu-
ses rie la situation financière.
C'est dans ces conditions que
M. Raoul Péret a fait connaître hier
() M. Henri/ Simon, président de la
rommission des finances, que persé-
vérant dans soav désir de conciliation
il recherchait la possibilité de subs-
tituer, cn tout ou en partie. à la ma-
joration dr L'impôt sur le chiffre
d'affaires, d'autres taxes, si ces taxes
procuraient d'une façon certaine des
ressources immédiates.
Le nrinistre a procédé altx éludes
qui lui ont élé demandées. Il adres-
sera demain malin il M. Henry Simon
une lettre faisant connaître ses con-
clusions. Mais, dès maintenanl, il
apparaît comme certain que si la
majoration propnsée peut compor-
ter des alténvali.oms pour certains
redevables, sa suppression complète
risquerait de priver la trésorerie des
ressources dont elle a besoin sans
délai et. rie créer une crise des plus
graves rlund le gouvernement, ne sau-
rait prendre In respnnsabilité.
POUR. ET COJVJKE^
Nous continuons à ne pas prévoir
à quelle sauce fiscale nous serons
accommodés. Nous attendons. On ne
petit- îms dire, Rajr exemple, que nous
n° perdons rien pour attendre. Nous
attendons, mais nous perdons. La
livre est à 141 francs.
Nous savons bien, nous ne savons
que trop pourquoi la livre est à 141 fr.,
pourquoi le dollar est à 29 francs.
Xotre budget n'est pas voté. Nos
finances ne sont pas en équilibre. Nos
députés ne sont pas d'accord. Ils dis-
cutent pendant que le franc, qui a
perdu son frein, dévale sur la pente
rapide. Au lieu de farréter tout de
suite, rios députés discourent et déli-
bèrent sur la façon de l'arrêter. Le
monde entier se dit les députés
français vont laisser le franc se flan-
quer par terre et tomber dans le fossé.
Ils parlent, ils s'assemblent, ils votent,
« dévotent », revotent. Quand ils
vont se décider à courir au secours
du franc. il sera trop tard. Le franc
aura roulé dans le précipice.
Voilà pourquoi la livre est à 141 fr.
C'est, hélas bien évident. Sans
compter que nous faisons à nos embar-
ras financiers une publicité véritable-
ment exceptionnelle. Nous crions,
nous clamons
Notre situation est inexplicable!
Notre situation est épouvantable
Nos clameurs de détresse ne peu-
vent pas ne pas être entendues de
l'étranger. Et à l'étranger, les finan-
ciers, les hommes d'affaires vendent du
franc, effrayés. Voilà pourquoi le dollar
est à 29 francs. C'est encore évident.
N'empêche qu'il est absurde que
la livre soit à 141 francs.
La livre à francs, cela a l'air
de vouloir dire que l'Angleterre est
cinq fois plus'prospère que la France.
Cela semble vouloir dire des tas de
choses stupides, fausses, monumenta-
les. Des mensonges.
La livre est à 141 francs tout de
même comme si nous avions perdu
notre sol miraculeux, nos industries
puissantes, nos charbonnages, nos
minerais, toutes nos matières pre-
mières, toutes nos richesses, toutes
nos ressources nos fleuves, nos
ports, notre ciel nos colonies. et
la guerre.
Ce' qui prouve deux choses ce qui
prouve tout d'abord qu'il faut à tout
prix, sans délai, sans histoires, sans
chicanes, sans discours, sans politi-
que, arrêter notre franc dans sa
dégringolade.
Maurice PRAX.
L'EXPLORATEUR AMUNDSEN
prendra possession aujourd'hui
du dirigeable avec lequel il compte
explorer les régions polaires
Rome, 28 mars {dép. Petit Parisien.)
C'est demain lundi qu'au champ
d'aviation de Ciamnin, Amundsen
prendra livraison du dirigeable Norq",
avec lequel il s'apprêta s. accomplir
un nouvran raid vers le pôle Nord.
Le remplacement dü drapeau ita-
lien par celui de la Norvège n la
proue du dirigeable sera marqué par
unp cérémonie solennelle.
Six Italiens feront partie de l'expé-
dition.
LE DUC D'ORLÉANS
EST MORT HIER
A PALERME
Palerme, 28 mars (dép. Bavas.)
Le duc Philippe d'Orléans est mort
cet après-midi 2 h. 5.
C'est' le 23 mars qu'il avait été
pris de la pneumonie à laquelle il
devait succomber. Malgré les soins
du D' RécamifcT, la maladie empira,
et ces deux derniers jours elle avait
provoqué des inquiétudes si vives
que l'ôn avait avisé les parents les
plus proches.
L'ex-reine Amélie de Portugal ar-
rivée ce matin a assisté aux progrès
Le duc d'Orléans
rapides du mal et à là mort de son
frère. Au moment du décès, étaient
également dans la chambre du duc
d'Orléans, le comte et la comtesse de
Baritault, Mgr Dileu, qui a donné les
sacrements et l'abbé Bossard.
On attend demain la duchesse Hé-
lène d'Aoste, sa sœur. La troisième
sœur du duc, la princesse Isabelle,
a été également avisée. Le duc de
Guise est attendu mardi.
La dépouifle du duc d'Orléans, qui
a été déposée dans une chapelle'
ardente, est entourée de cierges et
veillée par des religieuses.
On ignore les dispositions testa-
mentaires du défunt ainsi que la
date des obsèques.
[Louïs-Philippe-Robert était né I
Twickenham, le 6 lévrier 1869. Il était
le fils du comte de Paris.et d'Isabelle
d'Orléans, infante' d'&pa,erne, et ses par-
tisane le désignaient sous le nom de Phi-
lippe
Le due d'Orléans parlait l'allemand et
l'anglais aussi purement que sa langue
maternelle. Elevé' au collège d'Eu, puis
Stanislas, alors qu'il préparait l'école
de Saint-Cyr. il dut se retirer en Angle-
terre quand, en 188G, fut appliquée la
loi sur l'expulsion des princes des mai-
sons ayant régné en France.
Le duc d'Orléans prit du service dans
l'armée anglaise et, comme lieutenant,
séjourna durant onze mois aux Indes.
De retour en Angleterre alors qu'il
avait vingt et un ans, il manrla auprès
de lui son ami le duc de Luynes et lui
dit « Je suis soldat, j'ai décidé de ren-
trer en France aujourd'hui pour deman-
der ma place au régiment. »
Le duc de Luynes l'ayant approuvé, il
vint à Paris se présenter au bureau de
recrutement. On le renvoya à la mairie de
son dernier domicile et, comme on refu-
sait son inscription, il écrivit au ministre
de ia Guerre, M. de Freycinet, sollicitant de.
servir comme simple soldat. Le commis-
saire aux délégations judiciaires, M. Clé-
ment, procéda à son arrestation chez le
duc de Luynes, il l'hôtel d'Uzès. Il fut
condamné, le 12 février 1890, à deux ans
de prisnn et incarcéré à Clalrvaux, d'où
on le libérait un mois après, le prési-
dent de la République Carnot l'ayant
gracié.
Le duc d'Orléans s'était marié le 5 no-
vembre 1896 il Marie-Dorothée-Ainélie,
archiduchesse d'Autriche, mais une sépa-
ration était intervenue entre les deux
époux.
Avec son père, le duc d'Orléans voya-
gea ensuite au Canarda et aux Etats-Urus,
où mourut, à Stow-House le comte de
Paris (7 septembre
Le duc d'Orléans s'était frété un yacht
personnel. le àlaroussia, avec lequel il
fit plusieurs croisières. Ensuite, il partit
au pôle Sud sur la Belgica, expédition
qu'il relata en un volume.: Du Spitzberg
au cap Philippe.
Il est mort à son retour d'un nouveau
voyage au Soudan et s'est éteint à Pa-
lerme, dans le palais d'Orléans, plein de
précieux souvenirs qu'il avait hérité de
son oncle, le duc d'Aumale.
Au début de la guerre, le duo d'Or-
léans avait demandé à s'engager dans les
rang' de l'armée française, mais, le
9 août le président du Conseil,
.NI. Vivlani, lui avait fait connaître que
l'état de la législation française ne per-
mettait point son enrôlement. Des deman-
des identiques adressées dans la suite au
roi des Belges, au roi d'Angleterre, au
tsr et au roi d'Italie en vue d'être
admis dans les armées amies ou alliées
ne purent être accueillies favorablement
pour des motifs de convenance diplo-
matique.]
LA DOUBLE ELECTION DU 2e SECTEUR
LES COMMUNISTES SONT ELOS
AVEC UNE AVANCE DE VOIX
SUR LEURS CONCURRENTS MODERES
Les résultats seront proclamés mardi
Le scrutin de ballottage pour
l'élection de deux députés dans le
deuxième secteur de Paris 2«, 3',
4', Il*, 126 et 200 arrondissements)' a
donné l'avantage aux candidats com-
munistes, qui l'ont emporté sur leurs
concurrents modérés de 1.500 yoix
environ.
1\1:\1. Jacques Duclos et Albert
Fournier remplacent MM. Ignace et
J.-L. Bonnet, décédés, qui, tous deux,
avaient été élus sur le programme de
l'Union républicaine nationale.
Il y a eu 134.692 votants sur
191.730 inscrits on a trouvé 2.524
bulletins nuls, ce qui a donné 132.168
sucrages exprimés.
Le nombre des abstentionnistes,
qui, il y a quinze jours, avait été
de 73.175, soit 40 0/0 environ, n'a
été hier que de 57.038, soit 30 0/0.
La liste communiste a obtenu
DETAÏI. DU SCBUTIN PAS ARRONDISSEMENT
LISTES EN présence 1" Ar1 2« Ar' 3« Ar« i' Ar< tl«Ar' 12* Ar' 20«Ar' TOTAUX
Communistes
MM. Jacques Duclos. 2.138 2.,624, 4.824 5.818 17.541 13.642 16.663
Albert Fournier. 2.129 4.588 5.824 17.503 13.633 16.644 62.938
Union républicaine ao-
ciale et nationale
MM. Paul Reynaud. 5.382 5.102 7.294 15.515 11.952 9.474 61.707
Henri de Kerillis. 5.086 6.961 7.272 15.466 11.926 9.452
Concentration républi-
caine et- socialiste
MM. L. Dumont 462 541 726 758 1.781 1.234 7.128
Delatour. 463 534 715 754 1.767 1.231 1.619 7.083
APRÈS LE SCRUTIN
Légères bagarres place de l'Opéra
Proclamés d'un balcon de VHuma-
nité. rue Montmartre, les résultats
de l'élection furent salués par le
chant de l'Internationale.'
Environ 2.000 personnes écoutè-
rent ensuite plusieurs courtes haran-
gues transmises par un porte-voix.
La police parvint, sans effort, à dis-
perser les partisans des nouveaux
élus.
Devant les bureaux de-l'Echo de
Paris, place de l'Opéra, une foule i
UN NOUVEAU CRIME
AU COMPTE DE ZINZIN (?)
Saint-Dié, 28 mars '(d. P. Parisien.) î
capturé- hier, a subi t'interroga-
Perrotey et le gendarme Penet, qui l'a arrêté.
toire d'identité, mais il n'a pas
encore été questionné sur le fond.
Maintenant que Perrotey est hors
d'état de nuire, les souvenirs de
ceux qu'il terrorisait se précisent
et voicii qu'on lui attribue, en dehors
des crimes qu'il ne peut nier, la
mort du maçon italien Ruga.
Le 10 novembre 1922, dans un
jardin, près d'un escalier descendant
vers un rui'sseau, on avait trouvé
Ruga, la gorge ouverte. Le médecin
légiste avait à l'époque conclu que
le maçon ne s'était pas suicidé, mais
i avait été assassiné. L'enquête étant
1 demeurée infructueuse, l'affaire avait
été classée.
L'information va être reprise afin
de savoir si les rumeurs qui accu-
sent Zinzin sont fondées.
MM. Duclos (il gauche) et Fournier
25.000 voix environ de plus qu'au
premier tour, soit, à 2.000 voix près,
les voix qu'avaient réunies les listes
socialiste et de coalition républi-
caine socialiste et radicale socialiste.
MM. Revnaud et de KErillis ont
obtenu environ 14.000 suffrages de
plus que le 14 mars.
considérable attendait également les
résultats, qu'elle salua du chant
de la Marseillaise. L'internationale
jaillit, d'autre part, de groupes
venant) de la rue Montmartre. Quel-
ques courtes bagarres se produisi-
rent, à la suite desquellels dix-sept
arrestations furent opérées. Aucune
n'a été maintenue.
Un service d'ordre très important
fut établi, jusqu'à une heure du
matin, p)ace de l'Opéra, tandis que
des patrouilles de gardes républi-
cains à cheval parcouraient les bou-
levards. Qn ne signale aucun incident
sérieux.
UN ANCIEN 'INTERNATIONAL'
Er PILOTE DE CHASSE
ARRÊTÉ POUR ESCROQUERIES
Sur mandat d'arrêt dé M. Richard;
juge d'instruction à Lille, la police
a arrêté à Paris un nommé Maurice
Mathieu, originaire de Fontaine-
bleau, où il est né en 1891, gara-
giste, 7, rue de Lannoy, à Roubaix,
inculpé d'escroqueries, d'abus de
confiance et d'émission de chèques
sans provision.
Ancien joueur international de
football et pilote dans une escadrille
de chasse pendant la guerre, Mathieu
s'était créé de nombreuses et pré-
cieuses relations dont, il tira avantage
au moment d'installer son garage.
Un industriel de Roubaix, M. Emile
0. lui avança 150.000 francs. D'au-
tres personnes lui consentirent éga-
lement des prêts. Bref, il monta une
affaire qui. en quelques mois, fonc-
tionna merveille. Le succès finit
par griser le garagiste, qui se créa
des besoins de luxe et de plaisirs.
C'est alors qu'il devint escroc.
Mathieu opérait de différentes
façons un client lui achetait, par
exemple, une auto payable en partie
d'avance le garagiste encaissait
l'argent et ne livrait la machandise
que le jour où d'autres clients lui
versaient des acomptes. D'autres
fois, vendre une voiture,
ii conservait l'argent que lui avait
rapporté l'opération ou bien, de-
vant faire l'échange d'une auto, il
la vendait sans en livrer d'autre.
Lassés d'être bernés, de nombreux
clients du garagiste saisirent la jus-
tice. On a recueilli des plaintes d'un
peu partout de Lille, Paris, Fon-
f.ainebleau, Dijon et môme de Saigon.
Privées de sortie pendant trois mois
pour s'être fait couper les cheveux
Calgary (Alberta, Canada) 28 mars
(dép. Havas.)
Une soixantaine de jeunes filles.
suivant des cours d'infirmières dans
un hôpital, s'étaient coupé les che-
veux en violation des règlements,
Elles vont, annonce-t-on, être pri-
vées de toute sortie pendant trois
mois, ou jusqu'à ce que leurs che-
veux soient redevenus longs.
QUE VOUS AYEZ, MESDAMES,
LES CHEVEUX LONGS 00 COURTS
ILS DOIVENT LAISSER VOIR LES OREILLES
C'e«t la mode nouvelle
Qué vous ayez les cheveux fongs
ou courts, mesdames, il vous faut
découvrir vos jolies oreilles. Telle
est la mode nouvelle qui fut présen-
tée hier soir par les professeurs do
coiffure au concours d'ondulation
organisé par l'école nationale, 19,
rue Blanche. Il y avait là soixante-
dix concurrents venus de Russie, de
Pologne, d'Italie, d'Espagne et d'ail-
Icurs qui aspirent au titre de profes-
seur. Chacun d'eux disposait 'd'une
heure pour faire son « chef-d'œu-
vre » puis un jury méticuleux exa-
minait les chevelures.
Le grand prix d'honneur fut attri-
bué à Mine Calmette (France) le prix
d'honneur à Mlles Poggio et Paga-
nelli (Italie) MM. Menin et Gally
(France).
Pendant que les concurrents tra.
vaillaientdu peigne et du fer à friser,
l'orchestre symphonique des coif-
feurs. sous la direction de M. Rous-
seau, fit entendre les plus beaux mor-
ceaux de son répertoire puis pro-
fesseurs, élèves et sujets, dansèrent
jusqu'au matin.
DEUX CATASTROPHES
AU BRÉSIL
UN BATEAU DE PLAISANCE COULE
PRÈS DE BAHIA TRENTE NOYÉS
Londres, 28 mars (d. Petit Parisien.)
Un message de New-York annonce
qu'un bateau transporfant des tou-
ristes h l'île d'Ipaparica, baie de
Bahia (Brésil), où se déroulaient des
fêtes religieuses, a coulé hier.
Trente personnes se sont noyées.
UN TRAIN TOMBE DANS UN RAVIN
PLUSIEURS VICTIMES
Londres, 28 mars (d. Petit Parisien.)
Un autre message de New-York
relate qu'un train venant do Rio de
Janeiro a déraillé et a culbuté d'une
hauteur de soixante mètres, près de
Pedra Grande. Plusieurs voyageurs
ont été tués ou blessés.
Zinoviev n'est pas réélu
membre du soviet de Pétrograd
Il en était président depuis
Reval, 28 mars (dcp. Havas.)
Aux élections des membres renou-
velables du soviet de Pétrograd,
M. Zinoviev, président depuis la ré-
volution communiste, n'a pas été
réélu.
M. STEEG SERA AUJOURD'HUI A PARIS
Il vient s'entretenir avec le gouvernement des
affaires du Protectorat et du voyage
projeté du sultan du Maroc Paris
Marseille, 28 mars "(d. Petit Parisien)
M. Steeg, résident général au Ma-
roc, et Mme Steeg sont arrivés au-
jourd'hui à 16 heures, par le paque-
bot Lamoricière.
M. Steeg a, fait, au sujet de son
voyage en France, cette brève décla-
ration
Je me rends à Paris, appelé par
le gouvernement, pour m'entretenir avec
lui des questions marocaines. J'aurai à
régler aussi le programme de la visite,
encore à l'élat de projet, du sultan du
Maroc à Paris, pour l'inauguration de la
Grande Mosquée.
Parlant de la récente conférence
nord-africaine, M. Steeg a dit
Nous avons fait d'excellente beso-
gne et. examiné, sans jamais perdre de
vue le point de vue français, les solu-
tions qu'il convient d'apporter aux
grands problèmes qui se posent actuelle-
ment au point de vue matériel, pour
l'aménagement du Maroc voies de com-
munication terrestres, maritimes, aérien-
nes, relations radiotélégraphiqnes avec
l'Algérie et la Tunisie, question des
phosphates, etc.
M. Steeg est parti pour Paris dans
la soirée. Mme Steeg se rend à Nî-
nies chez sa fllle.
UNE FEMME TOMBE D'UN TAXI
DANS DES CONDITIONS MYSTÉRIEUSES
ET EST ÉCRASÉE PAR LA VOITURE
Lille, 28 mars (dép. Petit Parisien.)
Un accident, qui rappelle le drame
de Ferricres, s'est produit allée des
Marronniers, à Lille. Un chauffeur
de taxi, nommé Dumortier, avait fait
la fête avec son amie, une femme
Vasseur, trente ans. Sérieusement
éméché, comme sa compagne du
reste, il avait décidé d'aller remiser
sa voiture à Lambersart.
Que se produisit-il en route ? On
ne sait. Peut-être la femme Vasseur
fut-elle poussée peut-être tomba-
t-elle de voiture. Tou,jours est-il
qu'elle routa sur la chaussée et que
le taxi iui passa sur le corps.
Des personnes qui se trouvaient
dans l'auto au moment de l'accident
prirent la fuite, laissant Dumortier
avec sa compagne. Celle-ci a le crâne
fracturé et de multiples contusions.
Son état est désespéré.
Quant au chauffeur, encore ivre,
il n'a pu fournir aucune indication
sur l'accident. Il a été écroué.
LE TOUR DU MONDE EN CAMION
PAR DEUX HOLLANDAIS
On a fait ou du moins entrepris
Io tour du monde de cent façons, mais
pas en camion, jusqu'ici, à notre connais-
sance. Deux Hollandais, MM. Louis En-
gelsmann et Kumpers, sont en train de
combler cette lacune, par amour du sport
évidemment, niais aussi dans l'espoir de
tcucher un pari de 125.000 dollars conciu
avec un club américain.
Partis le 28 octobre 1924 de la Haye,
ot, ils doivent revenir en 1934. ils tour-
nent déjà depuis deux ans et ont par-
ccuru successivement Hollande, Dane-
mark, Suède, Noreège, Allemagne, Polo-
gne, Russie, Tchécoslovaquie, Autriche.
Hongrie, Balkans, Italie, France, et se
dirigent actuellement vers la Belgique.
Leur passage à Paris a soulevé une
sympathique curiosité.
Les Rameaux, fête printanière
Beaucoup de bais.. et pat pour rien
Devant que nos arbres se soient com-
plètement parés de leurs feuilles nou-
velles, on voyait hier matin des verdures
dans toutes les mains. Aux portes des
églises, des groupes de marchandes et
d'enfants offraient aux fidèles le huis
traditionnel qui. une fois héni pendant
l'office, devait remplacer au logis le
rameau flétri de l'an dernier.
« Offraient » est une .façon de parler, .1
car le buis, avec les autres productions 1
de la nature, connaît la- hausse. Il n'en 1
trouvait pas moins des acheteurs.
UN TAXI
SERBE ENTRE
DEUX TRAMWAYS
BOULEVARD
Des six occupants de
la voiture, un seul
a été blessé. Mais
les pompiers ont
dû intervenir pour
dégager des débris
on enfant de dix ans
'Un accident qui aurait pu faire
de nombreuses victimes s'est pro-
duit à 14 h. 30, boulevard Saint-
Germain, il quelques mètres du car-
refour de l'Odéon.
Un taxi contenant six voyageurs,
dont trois enfants, quittait la rue
Monsieur-le-Prince pour s'engager
boulevard Saint-Germain, vers la
gauche. Le chauffeur Maxime Balla-
cey crut pouvoir doubler un tram-
way se dirigeant vers la Concorde et
farça l'allure pour le dépasser. Mais
à -ce moment survenait, en sens in-
verse, un tramway de la ligne 19.
Le taxi n'eut pas le temps due passer
entre les deux voitures. Il se trouva
se:réé entre elles et demi broyé,
tandis que des cris d'effroi s'échap-
paient de ses débris.
Des passants accoururent et déga-
ïèrent les occupants de leur péril-
leuse position. Le chauffeur était
indemne. Cinq des voyageurs furent
I tirés des décombres dans lesquels ils
se trouvaient pris. Par un véritable
miracle, quatre d'entre eux n'lavaient
que des contusions et blessures sans
gravité. Ce sont M. Robert Raclot et
Mme Clémence Raclot, née Lebroc,
.1, rue Rubens. et deux enfants,
Leone Ibrelisle, neuf ans, et sa sœur
Suzanne, d'un an plus jeune, en va-
cances chez Mme Raclot. Mais il
n'en était pas de même pour le frère
de Mme Raclot, Gustave Lebroc, sol-
LK^BEMÎ-FINALES DE LA COUPE DE FRANCE DE FOOTBALL
ONT ÉTÉ JOUÉES HIER A PARIS (STADE PERSHIWG) ET A LYON
L'A: S. de Valentigney et l'Olympique de Marseille ont remporte la victoire
.L'avant-dernier acte, les demi-flnales de la Coupe de France, la formidable
compétition nationale de football, a élu joué hier à Paris (stade Pershing), où l'A. S
de Marseille a triomphe du Stade Français par buts a 0.
Notre cliché représente, en haut, l'équipe de Valentigney. De gauche à droite,
debout Rigoulot, Lovy, Coll. (cap.), Eutz, Richard. Simonin au premier rang -J
Grédy, Van Praet, Chavey, Haenni et Gigoux. Au-dessous, une phase de la parti»
devant les butg de Valentigney..
(A la troisième page, lë compte rendu des deux demi-finales de la Coupe.)
Un voleur à la tire de douze ans
avait dérobé et caché plus de 1.009 francs
Nantes, 28 mars (dép. Fournier.)
A la suite de nombreux vols à la
tire de porte-monnaie aux ménagè-
res fréquentant le samedi les mar-
chés nantais, la police a découvert
le voleur, un jeune écolier de douze
ans et demi qui paya; le cinéma à
ses camarades et leur achetait des
friandises.
Il avait réussi, grâce à ses vols,
mettre de côté plus de 1.000 francs
qu'il avait déposés dans l'anfractuo-
sité d'un vieux mur.
La cachette fut découverte par un
de ses camarades âgé de six ans, qui
vola, -à son tour le voleur.
CHAMPION DE FORCE
Le championnat de France de force
s'est disputé hier au gymnase Japy, entre
les plus beaux athlètes français. Dannoux,
de la Société Athlétique Montmartroise,
a remporté la victoire, prenant la suc-
cession de Ca.'iine et de Rigoulot. aujour-
d'hui professionnels. Au cours de la
même réunion, dont nous donnons le
compte rendu la quatrième page, Ar-
noux a battu plusieurs record du
monde,
LES DEBRIS DE L'AUTO (CI. Petit Parisien.^
dat au 3" groupe d'ouvriers aéro-«i
nautiques à Versailles, qui avait les
jambes serrées entre les montants!)
de l'auto et ne pouvait bouger. Enfin:
dégagé, il se plaignit de douleurs vio-
len tes et fut. transporté au Val-de.
Grâce, où l'on constata qu'il avait la;
cuisse droite fracturée.
Cependant, sous les débris du taxi,
engagé sous les deux tramways se,
trouvait encore un enfant de dix
ans, le petit Albert Ibrelisle. Il sem-J
blait indemne, mais on ne pouvait}
déblayer l'endroit ni faire reculer,;
les tramways sans risquer de le bles-j
ser. Il fallut recourir aux pompiers
de la caserne du Vieux-Colombier,.)
qui durent soulever un des tram-
ways pour retirer l'enfant des de-:
nombres amoncelés sur lui. Il avait)
seulement quelques écorchures et!
contusions légères. Après un panse.
ment à la Charité, M. et Mme Radoté
et les enfants Ibrelisle purent rega-'
ener leur domicile.
Cet accident, qui interrompit du"
rant près d'une heure la circulation',
des tramways, avait rassemblé une
foule énorme qui d'abord suirit au-*
goissée les péripéties du sauvetage,
puis stationna longuement devant
les restes du taxi broyé.
L'enquête menée par M. Peltier,
commissaire de la Monnaie, sembla
démontrer que le chauffeur Balla*
cey fut très imprudent.
SUR L'AUTODROME DE MIRAMAS
LE GRAND PRIX DE PROVENCE.
A ETÉ REMPORTER SECBAi
Cette épreuve, à « réglementation1
libre » fut très instructive. Son
résultat prouve que la victoire
n'appartient pas forcément aux
grosses cylindrées ni aux mo-
teurs surcompressés
Segrave
Miramas-Autodrome, 28 mar3
{de notre envoyé spécial.)
Sur l'autodrome de Mi ramas, qud
ne parvient pas à égayer un timide
soleil jouant à cache-cache derrière
un rideau de brume, tout autour des
cinq Iilomètres de ciment, le Grand
Prix de Provence déroule ses péri-
pétie?. Et l'expérience prouve que la;
formule, innovée- cette année par les
organisateurs de la coupe Hartford*
est excellente. Les séries qui se dis-*
pulent sur une distance réduite iL
50 kilomètres, le règlement même de
la course, d'où a été exclue toute coin»
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