Titre : Le Petit journal
Auteur : Parti social français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Clermont-Ferrand)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1878-08-26
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32895690j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 146118 Nombre total de vues : 146118
Description : 26 août 1878 26 août 1878
Description : 1878/08/26 (Numéro 5722). 1878/08/26 (Numéro 5722).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k593754d
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 08/08/2008
ADMINISTRATION & RÉDACTION
à Pari^rue Lafayetfce,61
ANNONCES : PassageVerdeau,23 '
Aionnements Départ.
trois mois 6 m.
SKMOIS.... 12 ÏR.
ex an .. 24 tr .
QUOTIDIEN
UN NUMÉRO : 5 CENTIMES
Les manuscrits déposés ne sont pas restas
Abonnements Paris
mois mois .. 5 m.
, su mois 9 m.
tuf an...... 18 ra.
LUNDI 26 AOUT 1873 '
Numéro 5722
SEIZIÈME A N N É E*
Nous commencerons, samedi 31 août,
dans le numéro portant la date du l er sep-
(embrej un f nouveau roman de notre
collaborateur M. Xavier de Montépin.
LE MÉDECIN DES FOpSH
rte l'auteur populaire du.Bz#^e ii ét "dè,'
■Sa Majesté U Argent, est appelé à un, grand
retentissement. ^ f] f'
DIMANCHE 25 AOUT 1878
LA DÉMISSIONjU MARÉCHAL
' C'est le thème sur lequel les journaux
Lrodent des variations sans fin depuis
quelques jours. . v , 1
Bien qu'il soit très difficile d emettre line
ODinion raisonnée sur un fait hypothéti
que» il nous laut en parler, ne fut-ce que
pour rechercher d'où vient ce bruit et ce
que signifie cette campagne menée par les
Journaux anti-républicains.
Nos lecteurs se rappellent sans doute çrue|
nous avons dénoncé la semaine dernièreles
mineurs sinistres colportées de bouche à
\ 'oreille.' , '■ ■ - '■ ■■■ f "
« Gela ne peut.pas durer... Un coup d'E'
tat se prépare. . . Ce sera pour après l'Expo
sition . . . » etc., etc.
La campagne de la démission du prési
dent de la République vient remplacer, ces
•fumeurs vagues. ' • :
, Pourquoi? . . -
Nous allons essayet de percer ces mys
tores.
•• : iW.
Tout le.mondesait,que les partis hostiles
à la République n'ont pas désarmé.
L'échec qui leur a été infligé par les élec-
-*ibns générales du14 octobre, et par toutes
es élections partielles, les a exaspérés.
Le calme du pays, le succès de l'Exposi
tion sont pour eux dp cruelles déceptions.
Après 1b 14 octobre, un plan, machiavéli
que a été conçu ; après le 13 déceôibre,
date de l'avènement du ministère républi
cain succédant au ministère du 16 mai, ce
plan a été.mis àexéçution.
v , lia consisté dans l'isolement du prési
dent de la République.
« Le marécnal de Mac-Mahon, s'est-on
* dit, s'incline devant le suffrage unitersel
et respectera Constitution; nous verrons
Bien s'il pourra se passer denous, et ce qu'il
iotra dans la. compagnie des.républicains...»
Le maréchal de Mac-Mahon a pu avoir,
, des regrets à la suite de l'abandon de cer
taines personnes auxquelles il était habi
tué , il s'est vite consolé; il a reconnu sans
peine que les républicains ne sont pas les
hommes farouches qu'on luiavait dépeints.
Bientôt l'Exposition a donné un éclatant
démenti à ceux qui affirmaient que les
ctiangers'ne répondraient pas à l'appel de
4 la France. .
Les étrangers sont venus en grand nom
bre ; les princes, les ministres de tous les
Mtats ont présenté au président de la Ré
publique leurs, hommages sympathiques.
Le découragement espéré ne se produis
s mt pas, .les partis hostiles ont cherché à
savoir s'il ne serai t pas possible de revenir
à l'Elysée. - -
Ils ont alors répandu les bruits auxquels
nous avons fait allusion ; en mémo temps
ils « tâtaient le terrain », comme on dit.
Les rumeurs menaçantes n'ont trouvé
ncune créance dans le pays, qui n'a rien
du de sa confiance dans la. loyauté du
.péchaide Mac-Mahàn. - •'
'.Là'président de là République, en effet, a
é@:tfompé par des conseillers de malheur ;
njaii, s'il s'est laissé entraîner dans l'aven-,
tuf® du lG mai, entrepi'isè coiitre lés senti
ments de la nation, al a respecté la lettre
.dé la Constitution. Aujourd'hui, mieux ins
piré, instruit" par l'expérience, iL en res
pecte l'esprit.
Quel accueil a-t-on fait à l'Elysée, aux ru
meurs sinistres ? * V'
Nous no sommes pas dans les sècrets du
chef de l'Etat; mais la campagne" de la dé
mission prouve bien que le président, de
la République est inaccessible aux excita
tions anti-constitutionnelles.
Nous sommes persuadés qu'illes repousse
avec un dédain courroucé.,
La réaction, ayant perdù toute espérance,
n'a rien trouvé de mieux que dé miner le
pouvoir exécutif et de pousser hors de l'E
lysée lé maréchal de Mac-Mahoh.
• : ^
C'estainsi que les choses ont dû se passer.
• La lecture attentive des journaux anti
républicains ne laisse aucun doute sur ce
pomt, ■ ■
On a fait donner la première nouvelle re
lative à la, démission par le Journal du
Loiret, qui passait autrefois pour recevoir
des communications de M. d'Hàrcourt, an
cien secrétaire de la présidence.
Puis sont venus les commentaires..
. — Le maréchal démissionnaire, dit l'un.
Allons donc! Cette démission n'a pas de
raison d'être ; le 14 octobre elle aurait été
digne.,.,. ; . • ,
— Le maréchal fait cause commune avec
« les radicaux », dit un autre ; pourquoi
s'en irait-il ?
Le maréchal est « dégoûté, » il est
«écœuré,» eé'là =est vràï,'ihàls il est rési
gné, dit un troisième. '
_En un mot, tous les journaux anti-répu
blicains mettent en avant, pour démontrer
la fausseté de la nouvelle, les arguments les
plus perfides,- de; nature à pousser le prési
dent de la République hors de l'Elysée.
Ce sont, paraît-il, des procédés de « con
servateurs;» ils sont malhonnêtes, mais
naïfs. . ■■■ -i
Le maréchal de Mac-Mahon a eu le temps
de méditer lé fameux distique qu'il peut
modifier ainsi : : \
; Détestables flatteurs, présent le plus funeste,
Qu'ait fait aux présidents la colère céleste.
Ayant eu la faiblésse de croire aux inspi
rateurs du 16 mai, il n'aura garde de satis
faire les quémandeurs de démission.
Depuis le 14 octobre» un réel progrès est
accompli dans les mœurs publiques de la
France.
La Constitution est .placée non hors de
discussion, mais hors d'atteinte, jusqu'au
jour de la révision prévue dans de certai
nes conditions.
Le président de la République est et sera
le premier à la respecter ; c'est son honneur
et c'est sa gloire.
Si le maréchal de Mac-Mahon croyait de
voir se retirer, tout en regrettant cette dé
termination, les Chambres pourvoiraient à
son remplacement, et je suis convaincu
qu'il n'y aurait ni arrêt ni secousse dans le
fonctionnement de la Constitution.
Mais les partis hostiles à la République
comptant sur cet événement etsé disposent
à l'exploiter pour effrayer le pays.
Le président se doit à lui-même et doit
au^pays de déjouer cette manœuvre.
... , . THOMAS GRIMM.
P. S. — Cet article était écritVlorsque
l'Agence Havas nous a communiqué la.note
suivante, qui peut passer pour un «jlémenti
à l'adresse des fauteurs de démission :
« Dans un de ses derniers numéros l'E-
vénement a annoncé que les « informa
tions particulières» que publie le Journal
du Loiret étaient envoyées pàr un des fonc
tionnaires de l'Elysée. Le jour même, Pa vis-
Journal, reproduisant une note du Journal
du Loiret , parlait des « attaches » de ce jour
nal avec ,1a présidence de la République.
» Ces deux assertions sont dénuées de foiw
dement. Aucun des fonctionnaires de l'Ely
sée n'est en rapport avec le Journal du Loi-
ref. et ce journal n'a aucune attache, ni di
recte, ni indirecte, avec la présidence. »
OERNIÈRES_NOUVELLES
% Au conseil des ministres qui a été tenu
hier, le président de la République a signé
un nouveau mouvement judiciaire et un
décret nommant M. Sadi-Carnot,' député de
là Côte-d'Or, sous-secrétaire d'Etat au mi
nistère des travaux publics.
A l'issue du conseil, M. Dufaure est parti
pour la Charente-Inférieure, où il se repo
sera .pendant trois 'semaines ou un mois.
M. Savary, sous-secrétaire d'Etat, gérera le
ministère de la justice.
,La mort de M. Yandier, sénateur de la
Vendée, porte à 82 le nombre des sénateurs
départementaux à élire le 5 janvier:, les 75
sénateurs du premier tour sortant et les suc
cesseurs des sept sénateurs décédés ne fai
sant p^s partie de ce premier tiers. ,,
Le service anniversaire de M. Thiers sèra
célébré le 3 septembre, à Notre-Dame, avec
la plus grande solennité.
Un personnel de douze cents chanteurs et
instrumentistes, composé de là maîtrise de
la cathédrale, des élèves des écoles muni
cipales, de l'école de la Ville de Paris et de
la garde républiçaine, exécutera les chants
religieux dont le programme a été ainsi
arrêté:
Messe en plain-chânt harmonisé ; à l'of
fertoire, le Domine Deus ; puis, le Pie Jesu.
Tous ces morceaux sont de la composi
tion de M. Ch. Vervoitte, inspecteur de la
musique dans les maîtrises et écoles nor
males. . -
La première répétition a eulieu jeudi sous
la direction de M. Danhauser, inspecteur
du chant.
On nous écrit de Saint-Etienne :
« La gtève de nos verriers', qui devait conv
mencer le 19 du courant, est ajournée d'un
mois : ainsi l'a décidé, leur dernière Assem
blée générale. ; 1 ;
». Les patrons en ont réçu notification
après leur refus d'accepter telles quelles
les conditions,des ouvriers, et après Je x-<>-
fus de ceux-ci d'accepter les modifications
partielles de .CQS conditions, proposées par:
les patrons.» ;
On nous écrit ite Lyon, le 23 août : - - '
! Hier, M."te préfet du Rhône a donné, au
conseil municipal, l'explication d'une dé
pêche que le Petit Journal a insérée dam
son numéro du 21 août.
La compagnie- des - omnibus accepte, les-
tarifs votés-par-le conseil pour l'exploita
tion des tramways, et ils vont être prochai
nement soumis à l'approbation de l'admi
nistration supérieure. . ; r
Un délai d'un an est toutefois stipulé,
pour expérimenter si ces tarifs peuvent être
définitivement mis en vigueur.
La construction des tramways commen-;-
cerait donc prochainement.
Les réunions d'électeurs de la circons
cription'qui a élu M. Bonnet-Duverdieiy
s'organisent pour entendre les explications -
de ce député, qui vient d'arriver à Lyon.
Salzbourg, 24 août.
L'empereur d'Allemagne est arrivé ici.
Il a été reçu par le gouverneur et est des-,
cendu à l'hôtel de l'Europe, où l'impéra
trice est allée le saluer. .•
Marseille, 24 août.
Après une séance orageuse et le vote de
l'ordre du jour motivé proposé dans sa
séance d'hier, le conseil municipal a dé
cidé d'envoyer une délégation au service
funèbre de M. Thiers.
LES SUITES Ml TBÀlTtU BEBLIi\
Deux nouvelles importantes pous arrivent
d'une source très sérieuse. *
Une négative, l'autre positive, toutes 1 s
deux prouvant que l'Angleterre agit vigou
reusement en prévision de l'inévitable choc
qui se produira en -Asie'entre elle et li
Russie. Voici ces dépêches : ■
' Londres, 23 août 1875.
« On assure ici que le gouvernement a
demandé au,sultand'établir.dans les prin
cipales places de l'Asie Mineure, de véri
tables résidents anglais.
» La Porte aurait refusé de donner suite
à cette proposition. »'..
Londres, 24 août.
« La Turquie et l'Angleterre s'entendent
pour une cession de Trébizonde et de l'i ; e
de Socotora, moyennant quoi l'Angleterre
s'engage à intervenir directement au be
soin dans tout conflit. » .
Trébizonde est un des ports les plus im
portants de la Turquie d'Asie, sur la me:-
Noire, qui ne serait plus dès lors un lac
russe; '
L'île de Socotora est dans la mer des In
des, dominant l'entrée de la mer Rouge par
le golfe d'Aden. '
Nous n J avons pas besoin de faire ressor- ■
tir la gravité de cette entente.
Le Temps a reçu la dépêche suivante : : ;
' . .. Vienne, 24 août
« La convention austro-turque est cou--,
clue. -, • ■
v Le drapeau turc ne flottera pas a cote du
drapeau austro-hongrois.
» Le comte Andrassy. est disposé à laisser
les Turcs déployer leur drapeau sur lesmos-
quées. » , ■ ^ ■ . : ■
FEUILLETON DU 26 AOUT 1878
-60-
UN BOURREAU
PREMIÈRE PARTIE
- XXïlî
— Suita — . .
Mais le sentiment de là réalité lui revint
tout à coup et elle tourna son œil farouche
vers le moribond-. • ■
-Est-il mort,? balbutia-trelle troublée
et palpitante. ' ^ " 1
Georgês s'agenouilla auprès de Karpol.
— II perd beaucoup de sang, répondit-il...
mais il vit!
Une sensation nouvelle s'empara du cœur
île Roma. Ses joues se colorèrent de nou
veau. un sourire bizarre releva le coin
de sa lèvre. • ' ■ • v
— C'est bien"! dit-elle., . il est bon qu'il
vive et qu?il ,n'oublie pas!... Quelqu'un
viondrà qui lui' donnera les soins que son
L-tat réclame. ,
. —Mais : vous? insista Georges.
. — OhJ moi!.^. je suis remise... Vou?
voyez... j'ai eu peur... rçn moment., mai?
aie voici mieux...
— Vous m'aviez donné nm rendez-vous?^
î— C'est vrai» „ - - ' • ' —
. Et le motif que vous invoquiez pour
l'obtenir... ■ .
— En effet... je devais vous voir.,7je vous
attendais,» et j'àvais-bien des choses à vous
confier. - • •> . • ' '
, —Eh bien? '
— Mais, après ce qui vient de se passer,
je\me vois obligéede remettre la conversa
tion que nous dévions avoir ensemble. - -
— Alors,' vous voulez que je vous laisse ?
i — C'est cela .. ■ ■ - ' * ■
— Avec cet homme ? -
Romà remua la tête, et se pencha vers
Karpol. ' ' '■ ' <
! — Oh t il n'est plus à craindre, mainte
nant, répondit-elle.
Et elle se pencha vers le blessé...,
— N'est-ce pas,Karpol, ajouta-t-elle d'un
ton ironique,. qUe tu te repens?'N'est-ce pas,
que tu ne m'en veux plus,., et que tu m'ai
mes toujours avec le même dévouement?
Karpol ne répondit pas, seulement, son
çei'l grand ouvert s'arrêtàsur sa maîtresse...
et Georges, qui l'observait stupéfait, crut le
voir se voiler de larmes... •••
— C'est fini! dit encore Roma; et le voilà
tout à faitsage!.., '
— Mais je vous reverrai?... interrogea
anxieusement Georges. •
— Je vous le promets!-» •
— Quand cela ?
— Bientôt! :
-♦ — J'aitant besoin d'agprèndfei i .Vit 4' a
Ayez confiance en moi,. • et crôyëfcqhe
3'ai,autantqùe vous, le désir ardent dé vous
revoir
Georges se retirait comme. à -regret :
Roma ne semblait plus prendre garde à
lui, et paraissait s'abriter tout entière dans
la contemplation de Karpol étendu à sefe
pieas .. :
Tout à coup, Georges tressaillit et Roma
.dressa lé front. -
: La porte venait de s'ouvrir, et aussitôt
l'un et l'autre jetèrent un cri. :
Un homme était sur le seuil, ët cet hom
me était Jacques Mâvot! . :
; Jacques promena son regard étonné au
tour de la chambre, l'arrêtant successive
ment sur Karpol et sur Roma, pour 1(3 re
porter enfin sur Georges. -
— Je sors dé votre hôtel, monsieur le
comte, dit-il à : voix lente, et, ne vous y
trouvant pas. jé me disposais â rentrer,
quand j'ai entendu le bruit d'une double
détonation. A cette heure de nuit j'ai voulu
me rendre compte de ce qui se passait, et...
—Vous avez donc à me parier ? demanda
Georges étonné. » • .• '
— Sans doute... et je suis vraiment sur
pris do ce qui arrive.. . . *
Et s'adressant directement à Roma, qui se
tenait à l'écart suivant chacun de ses mou
vements avec line attention'ingTÏiëte :
: —Qu!e signifie votre présence ici, ajOuta-
t-il, et d'où vient que M. le comte s'y trouve
avec vous? . * , ' -
^•5- Cel^. est pourtant Mén simple,Yrépôja.
dit Roma. en accompagnantsesparoles d'un
faux sourire; vous savez pourquoi M.- ie
comte est à Paris, et ce qu'il vient y.cher
cher ? Eli bien, je l'avais prié de se rendre
'ipv cette nuit, bien résolue à lui dire toute
là .vérité.- : -
— Vpilà qui est méritoire, répliqua Jac
ques d'un ton ironique; et je suis heureux
d'être arrivé assez à temps pour vous épar
gner cette peine. - i .
— Comment ? fit Roma, la gorgeserrée.
— Eh! sans douté, vous m'avez laissé à
Cabrol, sans me faire connaître la" cause de
votre brUsque départ...et cèlam'a.intrigué!
Alors, j'ai voulu me renseigner. Et, déses
pérant d'obtenir là-bas les éclaircissements
que je désirais, je suis venu les chercher
moi-même. „ „
— De sorte que vous etes à Paris ?
" — Depuis huit jours.
i— Et vous savez? * 'r
Jacques baissa la voix.
Je sais tout! répondit-il; Il est ici!
— Qui vous l 'a dit? '
— Je l'ai vu. v
— Enfin, quelle pensée est la vôtre ?
, — Il avait juré de partir, Vous-même,
vous l'aviez juré pour lui 1,
— Eh! puis-je l'y contraindre?
— Ce que vous ne pouvez faire, c'est oioi
qui le ferai. ,
Comment?
—Il y a un moyen*; '
à Pari^rue Lafayetfce,61
ANNONCES : PassageVerdeau,23 '
Aionnements Départ.
trois mois 6 m.
SKMOIS.... 12 ÏR.
ex an .. 24 tr .
QUOTIDIEN
UN NUMÉRO : 5 CENTIMES
Les manuscrits déposés ne sont pas restas
Abonnements Paris
mois mois .. 5 m.
, su mois 9 m.
tuf an...... 18 ra.
LUNDI 26 AOUT 1873 '
Numéro 5722
SEIZIÈME A N N É E*
Nous commencerons, samedi 31 août,
dans le numéro portant la date du l er sep-
(embrej un f nouveau roman de notre
collaborateur M. Xavier de Montépin.
LE MÉDECIN DES FOpSH
rte l'auteur populaire du.Bz#^e ii ét "dè,'
■Sa Majesté U Argent, est appelé à un, grand
retentissement. ^ f] f'
DIMANCHE 25 AOUT 1878
LA DÉMISSIONjU MARÉCHAL
' C'est le thème sur lequel les journaux
Lrodent des variations sans fin depuis
quelques jours. . v , 1
Bien qu'il soit très difficile d emettre line
ODinion raisonnée sur un fait hypothéti
que» il nous laut en parler, ne fut-ce que
pour rechercher d'où vient ce bruit et ce
que signifie cette campagne menée par les
Journaux anti-républicains.
Nos lecteurs se rappellent sans doute çrue|
nous avons dénoncé la semaine dernièreles
mineurs sinistres colportées de bouche à
\ 'oreille.' , '■ ■ - '■ ■■■ f "
« Gela ne peut.pas durer... Un coup d'E'
tat se prépare. . . Ce sera pour après l'Expo
sition . . . » etc., etc.
La campagne de la démission du prési
dent de la République vient remplacer, ces
•fumeurs vagues. ' • :
, Pourquoi? . . -
Nous allons essayet de percer ces mys
tores.
•• : iW.
Tout le.mondesait,que les partis hostiles
à la République n'ont pas désarmé.
L'échec qui leur a été infligé par les élec-
-*ibns générales du14 octobre, et par toutes
es élections partielles, les a exaspérés.
Le calme du pays, le succès de l'Exposi
tion sont pour eux dp cruelles déceptions.
Après 1b 14 octobre, un plan, machiavéli
que a été conçu ; après le 13 déceôibre,
date de l'avènement du ministère républi
cain succédant au ministère du 16 mai, ce
plan a été.mis àexéçution.
v , lia consisté dans l'isolement du prési
dent de la République.
« Le marécnal de Mac-Mahon, s'est-on
* dit, s'incline devant le suffrage unitersel
et respectera Constitution; nous verrons
Bien s'il pourra se passer denous, et ce qu'il
iotra dans la. compagnie des.républicains...»
Le maréchal de Mac-Mahon a pu avoir,
, des regrets à la suite de l'abandon de cer
taines personnes auxquelles il était habi
tué , il s'est vite consolé; il a reconnu sans
peine que les républicains ne sont pas les
hommes farouches qu'on luiavait dépeints.
Bientôt l'Exposition a donné un éclatant
démenti à ceux qui affirmaient que les
ctiangers'ne répondraient pas à l'appel de
4 la France. .
Les étrangers sont venus en grand nom
bre ; les princes, les ministres de tous les
Mtats ont présenté au président de la Ré
publique leurs, hommages sympathiques.
Le découragement espéré ne se produis
s mt pas, .les partis hostiles ont cherché à
savoir s'il ne serai t pas possible de revenir
à l'Elysée. - -
Ils ont alors répandu les bruits auxquels
nous avons fait allusion ; en mémo temps
ils « tâtaient le terrain », comme on dit.
Les rumeurs menaçantes n'ont trouvé
ncune créance dans le pays, qui n'a rien
du de sa confiance dans la. loyauté du
.péchaide Mac-Mahàn. - •'
'.Là'président de là République, en effet, a
é@:tfompé par des conseillers de malheur ;
njaii, s'il s'est laissé entraîner dans l'aven-,
tuf® du lG mai, entrepi'isè coiitre lés senti
ments de la nation, al a respecté la lettre
.dé la Constitution. Aujourd'hui, mieux ins
piré, instruit" par l'expérience, iL en res
pecte l'esprit.
Quel accueil a-t-on fait à l'Elysée, aux ru
meurs sinistres ? * V'
Nous no sommes pas dans les sècrets du
chef de l'Etat; mais la campagne" de la dé
mission prouve bien que le président, de
la République est inaccessible aux excita
tions anti-constitutionnelles.
Nous sommes persuadés qu'illes repousse
avec un dédain courroucé.,
La réaction, ayant perdù toute espérance,
n'a rien trouvé de mieux que dé miner le
pouvoir exécutif et de pousser hors de l'E
lysée lé maréchal de Mac-Mahoh.
• : ^
C'estainsi que les choses ont dû se passer.
• La lecture attentive des journaux anti
républicains ne laisse aucun doute sur ce
pomt, ■ ■
On a fait donner la première nouvelle re
lative à la, démission par le Journal du
Loiret, qui passait autrefois pour recevoir
des communications de M. d'Hàrcourt, an
cien secrétaire de la présidence.
Puis sont venus les commentaires..
. — Le maréchal démissionnaire, dit l'un.
Allons donc! Cette démission n'a pas de
raison d'être ; le 14 octobre elle aurait été
digne.,.,. ; . • ,
— Le maréchal fait cause commune avec
« les radicaux », dit un autre ; pourquoi
s'en irait-il ?
Le maréchal est « dégoûté, » il est
«écœuré,» eé'là =est vràï,'ihàls il est rési
gné, dit un troisième. '
_En un mot, tous les journaux anti-répu
blicains mettent en avant, pour démontrer
la fausseté de la nouvelle, les arguments les
plus perfides,- de; nature à pousser le prési
dent de la République hors de l'Elysée.
Ce sont, paraît-il, des procédés de « con
servateurs;» ils sont malhonnêtes, mais
naïfs. . ■■■ -i
Le maréchal de Mac-Mahon a eu le temps
de méditer lé fameux distique qu'il peut
modifier ainsi : : \
; Détestables flatteurs, présent le plus funeste,
Qu'ait fait aux présidents la colère céleste.
Ayant eu la faiblésse de croire aux inspi
rateurs du 16 mai, il n'aura garde de satis
faire les quémandeurs de démission.
Depuis le 14 octobre» un réel progrès est
accompli dans les mœurs publiques de la
France.
La Constitution est .placée non hors de
discussion, mais hors d'atteinte, jusqu'au
jour de la révision prévue dans de certai
nes conditions.
Le président de la République est et sera
le premier à la respecter ; c'est son honneur
et c'est sa gloire.
Si le maréchal de Mac-Mahon croyait de
voir se retirer, tout en regrettant cette dé
termination, les Chambres pourvoiraient à
son remplacement, et je suis convaincu
qu'il n'y aurait ni arrêt ni secousse dans le
fonctionnement de la Constitution.
Mais les partis hostiles à la République
comptant sur cet événement etsé disposent
à l'exploiter pour effrayer le pays.
Le président se doit à lui-même et doit
au^pays de déjouer cette manœuvre.
... , . THOMAS GRIMM.
P. S. — Cet article était écritVlorsque
l'Agence Havas nous a communiqué la.note
suivante, qui peut passer pour un «jlémenti
à l'adresse des fauteurs de démission :
« Dans un de ses derniers numéros l'E-
vénement a annoncé que les « informa
tions particulières» que publie le Journal
du Loiret étaient envoyées pàr un des fonc
tionnaires de l'Elysée. Le jour même, Pa vis-
Journal, reproduisant une note du Journal
du Loiret , parlait des « attaches » de ce jour
nal avec ,1a présidence de la République.
» Ces deux assertions sont dénuées de foiw
dement. Aucun des fonctionnaires de l'Ely
sée n'est en rapport avec le Journal du Loi-
ref. et ce journal n'a aucune attache, ni di
recte, ni indirecte, avec la présidence. »
OERNIÈRES_NOUVELLES
% Au conseil des ministres qui a été tenu
hier, le président de la République a signé
un nouveau mouvement judiciaire et un
décret nommant M. Sadi-Carnot,' député de
là Côte-d'Or, sous-secrétaire d'Etat au mi
nistère des travaux publics.
A l'issue du conseil, M. Dufaure est parti
pour la Charente-Inférieure, où il se repo
sera .pendant trois 'semaines ou un mois.
M. Savary, sous-secrétaire d'Etat, gérera le
ministère de la justice.
,La mort de M. Yandier, sénateur de la
Vendée, porte à 82 le nombre des sénateurs
départementaux à élire le 5 janvier:, les 75
sénateurs du premier tour sortant et les suc
cesseurs des sept sénateurs décédés ne fai
sant p^s partie de ce premier tiers. ,,
Le service anniversaire de M. Thiers sèra
célébré le 3 septembre, à Notre-Dame, avec
la plus grande solennité.
Un personnel de douze cents chanteurs et
instrumentistes, composé de là maîtrise de
la cathédrale, des élèves des écoles muni
cipales, de l'école de la Ville de Paris et de
la garde républiçaine, exécutera les chants
religieux dont le programme a été ainsi
arrêté:
Messe en plain-chânt harmonisé ; à l'of
fertoire, le Domine Deus ; puis, le Pie Jesu.
Tous ces morceaux sont de la composi
tion de M. Ch. Vervoitte, inspecteur de la
musique dans les maîtrises et écoles nor
males. . -
La première répétition a eulieu jeudi sous
la direction de M. Danhauser, inspecteur
du chant.
On nous écrit de Saint-Etienne :
« La gtève de nos verriers', qui devait conv
mencer le 19 du courant, est ajournée d'un
mois : ainsi l'a décidé, leur dernière Assem
blée générale. ; 1 ;
». Les patrons en ont réçu notification
après leur refus d'accepter telles quelles
les conditions,des ouvriers, et après Je x-<>-
fus de ceux-ci d'accepter les modifications
partielles de .CQS conditions, proposées par:
les patrons.» ;
On nous écrit ite Lyon, le 23 août : - - '
! Hier, M."te préfet du Rhône a donné, au
conseil municipal, l'explication d'une dé
pêche que le Petit Journal a insérée dam
son numéro du 21 août.
La compagnie- des - omnibus accepte, les-
tarifs votés-par-le conseil pour l'exploita
tion des tramways, et ils vont être prochai
nement soumis à l'approbation de l'admi
nistration supérieure. . ; r
Un délai d'un an est toutefois stipulé,
pour expérimenter si ces tarifs peuvent être
définitivement mis en vigueur.
La construction des tramways commen-;-
cerait donc prochainement.
Les réunions d'électeurs de la circons
cription'qui a élu M. Bonnet-Duverdieiy
s'organisent pour entendre les explications -
de ce député, qui vient d'arriver à Lyon.
Salzbourg, 24 août.
L'empereur d'Allemagne est arrivé ici.
Il a été reçu par le gouverneur et est des-,
cendu à l'hôtel de l'Europe, où l'impéra
trice est allée le saluer. .•
Marseille, 24 août.
Après une séance orageuse et le vote de
l'ordre du jour motivé proposé dans sa
séance d'hier, le conseil municipal a dé
cidé d'envoyer une délégation au service
funèbre de M. Thiers.
LES SUITES Ml TBÀlTtU BEBLIi\
Deux nouvelles importantes pous arrivent
d'une source très sérieuse. *
Une négative, l'autre positive, toutes 1 s
deux prouvant que l'Angleterre agit vigou
reusement en prévision de l'inévitable choc
qui se produira en -Asie'entre elle et li
Russie. Voici ces dépêches : ■
' Londres, 23 août 1875.
« On assure ici que le gouvernement a
demandé au,sultand'établir.dans les prin
cipales places de l'Asie Mineure, de véri
tables résidents anglais.
» La Porte aurait refusé de donner suite
à cette proposition. »'..
Londres, 24 août.
« La Turquie et l'Angleterre s'entendent
pour une cession de Trébizonde et de l'i ; e
de Socotora, moyennant quoi l'Angleterre
s'engage à intervenir directement au be
soin dans tout conflit. » .
Trébizonde est un des ports les plus im
portants de la Turquie d'Asie, sur la me:-
Noire, qui ne serait plus dès lors un lac
russe; '
L'île de Socotora est dans la mer des In
des, dominant l'entrée de la mer Rouge par
le golfe d'Aden. '
Nous n J avons pas besoin de faire ressor- ■
tir la gravité de cette entente.
Le Temps a reçu la dépêche suivante : : ;
' . .. Vienne, 24 août
« La convention austro-turque est cou--,
clue. -, • ■
v Le drapeau turc ne flottera pas a cote du
drapeau austro-hongrois.
» Le comte Andrassy. est disposé à laisser
les Turcs déployer leur drapeau sur lesmos-
quées. » , ■ ^ ■ . : ■
FEUILLETON DU 26 AOUT 1878
-60-
UN BOURREAU
PREMIÈRE PARTIE
- XXïlî
— Suita — . .
Mais le sentiment de là réalité lui revint
tout à coup et elle tourna son œil farouche
vers le moribond-. • ■
-Est-il mort,? balbutia-trelle troublée
et palpitante. ' ^ " 1
Georgês s'agenouilla auprès de Karpol.
— II perd beaucoup de sang, répondit-il...
mais il vit!
Une sensation nouvelle s'empara du cœur
île Roma. Ses joues se colorèrent de nou
veau. un sourire bizarre releva le coin
de sa lèvre. • ' ■ • v
— C'est bien"! dit-elle., . il est bon qu'il
vive et qu?il ,n'oublie pas!... Quelqu'un
viondrà qui lui' donnera les soins que son
L-tat réclame. ,
. —Mais : vous? insista Georges.
. — OhJ moi!.^. je suis remise... Vou?
voyez... j'ai eu peur... rçn moment., mai?
aie voici mieux...
— Vous m'aviez donné nm rendez-vous?^
î— C'est vrai» „ - - ' • ' —
. Et le motif que vous invoquiez pour
l'obtenir... ■ .
— En effet... je devais vous voir.,7je vous
attendais,» et j'àvais-bien des choses à vous
confier. - • •> . • ' '
, —Eh bien? '
— Mais, après ce qui vient de se passer,
je\me vois obligéede remettre la conversa
tion que nous dévions avoir ensemble. - -
— Alors,' vous voulez que je vous laisse ?
i — C'est cela .. ■ ■ - ' * ■
— Avec cet homme ? -
Romà remua la tête, et se pencha vers
Karpol. ' ' '■ ' <
! — Oh t il n'est plus à craindre, mainte
nant, répondit-elle.
Et elle se pencha vers le blessé...,
— N'est-ce pas,Karpol, ajouta-t-elle d'un
ton ironique,. qUe tu te repens?'N'est-ce pas,
que tu ne m'en veux plus,., et que tu m'ai
mes toujours avec le même dévouement?
Karpol ne répondit pas, seulement, son
çei'l grand ouvert s'arrêtàsur sa maîtresse...
et Georges, qui l'observait stupéfait, crut le
voir se voiler de larmes... •••
— C'est fini! dit encore Roma; et le voilà
tout à faitsage!.., '
— Mais je vous reverrai?... interrogea
anxieusement Georges. •
— Je vous le promets!-» •
— Quand cela ?
— Bientôt! :
-♦ — J'aitant besoin d'agprèndfei i .Vit 4' a
Ayez confiance en moi,. • et crôyëfcqhe
3'ai,autantqùe vous, le désir ardent dé vous
revoir
Georges se retirait comme. à -regret :
Roma ne semblait plus prendre garde à
lui, et paraissait s'abriter tout entière dans
la contemplation de Karpol étendu à sefe
pieas .. :
Tout à coup, Georges tressaillit et Roma
.dressa lé front. -
: La porte venait de s'ouvrir, et aussitôt
l'un et l'autre jetèrent un cri. :
Un homme était sur le seuil, ët cet hom
me était Jacques Mâvot! . :
; Jacques promena son regard étonné au
tour de la chambre, l'arrêtant successive
ment sur Karpol et sur Roma, pour 1(3 re
porter enfin sur Georges. -
— Je sors dé votre hôtel, monsieur le
comte, dit-il à : voix lente, et, ne vous y
trouvant pas. jé me disposais â rentrer,
quand j'ai entendu le bruit d'une double
détonation. A cette heure de nuit j'ai voulu
me rendre compte de ce qui se passait, et...
—Vous avez donc à me parier ? demanda
Georges étonné. » • .• '
— Sans doute... et je suis vraiment sur
pris do ce qui arrive.. . . *
Et s'adressant directement à Roma, qui se
tenait à l'écart suivant chacun de ses mou
vements avec line attention'ingTÏiëte :
: —Qu!e signifie votre présence ici, ajOuta-
t-il, et d'où vient que M. le comte s'y trouve
avec vous? . * , ' -
^•5- Cel^. est pourtant Mén simple,Yrépôja.
dit Roma. en accompagnantsesparoles d'un
faux sourire; vous savez pourquoi M.- ie
comte est à Paris, et ce qu'il vient y.cher
cher ? Eli bien, je l'avais prié de se rendre
'ipv cette nuit, bien résolue à lui dire toute
là .vérité.- : -
— Vpilà qui est méritoire, répliqua Jac
ques d'un ton ironique; et je suis heureux
d'être arrivé assez à temps pour vous épar
gner cette peine. - i .
— Comment ? fit Roma, la gorgeserrée.
— Eh! sans douté, vous m'avez laissé à
Cabrol, sans me faire connaître la" cause de
votre brUsque départ...et cèlam'a.intrigué!
Alors, j'ai voulu me renseigner. Et, déses
pérant d'obtenir là-bas les éclaircissements
que je désirais, je suis venu les chercher
moi-même. „ „
— De sorte que vous etes à Paris ?
" — Depuis huit jours.
i— Et vous savez? * 'r
Jacques baissa la voix.
Je sais tout! répondit-il; Il est ici!
— Qui vous l 'a dit? '
— Je l'ai vu. v
— Enfin, quelle pensée est la vôtre ?
, — Il avait juré de partir, Vous-même,
vous l'aviez juré pour lui 1,
— Eh! puis-je l'y contraindre?
— Ce que vous ne pouvez faire, c'est oioi
qui le ferai. ,
Comment?
—Il y a un moyen*; '
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