Titre : Le Petit journal
Auteur : Parti social français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Clermont-Ferrand)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1874-04-28
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32895690j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 146118 Nombre total de vues : 146118
Description : 28 avril 1874 28 avril 1874
Description : 1874/04/28 (Numéro 4141). 1874/04/28 (Numéro 4141).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k592176q
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/08/2008
s
Un châfMipeï* ©enduisait Mer, sur le,
boulevard dé Reuilly, une voiture chargée de
charbon de bois,iorsqu'il s'aperçut, à sagrandé
terreur; qu'un des sacs-de son chargement
était tout ènieu.
Ses cris et l'épaisse fumée qui s'élevait de
'sa voiture attirèrent les passants, qui se mi-
Jë nten devoir de maîtriser ce commence-
ïnèjït d'incendie, après avoir'opéré le com-1
la voiture. •
Le préfet de la Seine vient d'organiser, à
là mairie du quatrième arrondissement, place
Lobau, un bureau pour l'armée territoriale.
Le délai pour les inscriptions étant périmé
depuis samedi, c'est là que les négligents se-
ront appelés à se .présenter sous peu.
Une i&ndede sûreté à découvert avant
hier soir, dans un terrain vague, entre les
'ruée Jeanne d'Arc et Dunois une grotte creu-
sée dans le sol de mains d'homme.
Elle était habitée par un vieiJlard couché
sur un matelas, et recouvert de deux couver-
tures de laine. Une veilleuse éclairait d'une
rçlarté tremblotante sa demeure souterraine.
Ne dormant pas, il chantonnait pour s'égayer
tans son souterrain, è7est ce qui avait attiré
les agents.
Dans un coin était sa cuisine, composée
d un réchaud, de plusieurs casseroles de fer-
̃biaae accrochées des clous, de deux mar-
mites, deux couverts en fer battu, deux cou-
teaux de table, etc.
Comme provisions, on voyait sur un .billot
de bois du pain, une cruche d'eau, un litre
fie haricots, -des pommes de terre, du sel,
deux bougies, etc.
il a été provisoirement mis à la disposition
:du commissaire dé police.
L'orage d'avant-hier soir a été marqué
par un accident bien douloureux. Le sieur
Leflônd, cultivateur à Pagneux, revenait -des
champis avec deux de ses chevaux, précédé
lui-même de son.domestique ayant deux au-
très chevaux.
Arrivé à 500 mètres du village, 11 Il de ces
iûets bizarres de choc en retour frappa le
âeùr Leflond et ses deux.chevaux qui furent.
Joudroyessans qu'il y eût de brûlure visible;
le domestïque, placé à dix pas de là, ne'res-
iîvtntit qu'une secousse qui, il faut l'espérer,
tfiaura pas de suite fâcheuse.
Samedi soir, dans un salon bien connu
pour l'audition des nouveautés, on *a fait
chanter quatre fois de suite une barcarolle
.de Flasiinïo, qui m'aura pas -moins do succès
que sa fameuse valse Folle-Nuit. Cette dé-
licieuse inspiration a pour titr-s Chanson si-
cilienne..
• l&VIE DES THEATRES
etihité du Théâtre-Erançais vient de rece-
oir une comédie nouvelle en un acte, de M. Labiche.
"La. Cofiiëdie-Franoaise a déjà donné, il y a quelques
années, une .pièce'en trois actes, de M. Labiche, in-
.titulée dloi et qui obtint un honorable succès.
X L'effet de Bille et Gillatin, à l'OpéMfc-Comique,
a été plus grand encore aux deuxième et troisième
representations qu'à la première. On peut croire que
4ile Thë&tré-Favart jouissait de la faveur du public.
somme certaines époques, le petit chef-d'œuvre de
-tf Ambroise Thomas eût suffi pour y attirer la foule.
X Les Bouges-Parisiens s'apprêtent, dit-on, à
IçHjer une revue d'été de $..illiiert Mîllaud.. Cette
revue serait à musique, et le répertoire de M. Offen-
..bach .en fournirait les airs.
X On a repris hier, aux Variétés, la Pérïchole, de
*MM. Meilhac, Halévy et Olienbach, arrangée en trois
actes et Çugmengtée de quelques morceaux nou-
veaux. La pièce n'a guère fait plus d'effet que lors-
;qu'elle fut donnée pour la première fois; il y a en-
viron six ans. Le point de départ en est joli, mais la
marche de l'action est froide et sans intérêt.
La musique a plu davantage, et -outre quelques
'tirs déjà populaires, on a applaudi plusieurs des in-
serealations -nouvelles 'de M-. Offenbach. Mlle Hor-
tense Schneider, qui faisait sa rentrée sur la scène
r.oi\ elle a-si souvent triomphé, n'a pas paru rajeunie,
même à ses admirateurs les plus enthousiastes, mais
elle est toujours fine, spirituelle, et n'a pas perdu
l'originalité ni la bonne humeur qui constituent la
.meilleure part de son talent.
'feuilleton du 28 Avril
4EROI DECOUSE
Troisième partie ]
r/tm mmim TORII
[98] CHAPITRE I
Une cbiSk^SG aux dévouements
Suite
,La naliire imDèrieuse de la reine reprit le'
> C'est bien, dit-elle sèchement. Allez,
̃Tony, je n'ai plus besoin de vous.
Mais sa nuit fut -mauvaise; elle avait rêvé
de Vanina d'Orezza.
Vaninaétaità Ajaccio, dansuncouvent.
Dominique s'était chargé de lui apprendre
solations fraternelles, adoucir son premier
désespoir. Le pauvre prêtre avait eus les dé-
vouements.
Vanina n'était pointmorte; maistrois jours
après qu'elle eut appris la triste fin de Frédé-
'XK, elle n'était plus que l'ombre d'elle-même.
Son frère de lait, sur sa demande, lui fit ou-
vrir lès portes d'un cloître; il connaissait à
X p'est décidément ce soir qu'à lieu, aux. Menus-
Plaiéirs, "Ja. première représentation-. de Dent mille
frakes et m* Pilé, opérette en cinq actes, de MM.
Jaime et Gille, musique de M. de Costé. On csmpte
sur un grand suecès.
X Une triste nouvelle s'est répandue hier. dans le
mon.de des théâtres Il. Priston; revenant d'Egypte,
où il passé la saison d'hiver, serait mort subite-
ment à bord du paquebot qui le portait. M. Priston,
un des acteurs les plus gais de la troupe du Palais-
Royal, était aussi estimé de ses camarades qu'ap-
précié du public.
CHARLES DARCOTJBSj
DÉPARTEMENTS
Par décret sont nommés trésoriers-payeurs
généraux: duDoub.s, M. Sigeard; trésorier-
payeur au Puy, (Haute-Loir). De la Haute-
Lôîf e, M. Du Brèuil, Hélicon de la Guëron-
nière, receveur particulier à Mortagne (Orne),.
L'imprudence d'un bûcheron breton à al-
lumé, le 21 de-ce mois, dans la forêt de la
HadoUinaye, appartenant à M. Qarré-Kéri-
souët, un incendie qui aurait pu avoir les
conséquences les plus graves sans le concours
empressé de la gendarmerie et des popula-
tions environnantes.
Malgré tout, la perte est assez considérable
mais la fôrêt était assurée.
Le bûcheron, cause involontaire de ce si-'
nistre, Brûlé horriblement et a succombé au milieu
des plus virés souffrances.
On cite un fait curieux de la foudre qui
s'estproduit pendant les derniers orages dans
le !Nord.
Aux portes 'de "Cambrai, eur le territoire
dTEscaudœuvres, la foudre a pénétré paria
cheminée dans une chaumière habitée par
la veuve Qlovis, a chassé au loin une petite
trappe -en -bois par où l'on retire la suie,
puis est venue se poser au milieu de la cham-
mbre sous la forme d'une boule de feu.
Elle s'est élancée ensuite sur une caisse dé
pendule, a coupé les fils de fer servant à re-
tenir les poids de l'horloge, et ne trouvant
nulle part d'autre issue pour échapper, a re-
passé par l'ouverture quelle s'était faite, est
qui communiquait 'la, cheminée, laissant
dans la plus grande épouvante deux femmes
et un enfant.
Les trois personnes présentes n'ont que la
peur pour tout mal.
La Gapilleïne inventée par le chimiste Millier, arrête
immédiatement la chute des cheveux, les fait re-
poùsser rapidement et favorise la croissance certaine
de la barbe. -Flacon, 10 et 20 fr.30, Fg Montmartre.
Un sewsf Mlissatefer ïtaicUeene. Extraction
et pose de dents so«s douleur, 45, rue Lafayette
LES CAUSERIES DU DOCTEUR
1ES PKEîtlÈRÈS -CHA^TrUM
La nature, si experte à ménager les transi-
tions entre les êtres qu'elle a créés, semble
avoir complètement laissé au hasard la di-
rection des phénomènes atmosphériques.
Aussi, voyons-nous en ce moment une
température excessive succéder subitement à
des jours presque froids, et le radieux soleil
de l'été, remplacer brusquement les gibou-
lées hivernales.
il n'en faut pas davantage pour modifier
profondément la marche des maladies ré-
gnantes, et jeter une grande perturbation
dans la santé publique.
Du jour au lendemain une amélioration
notable se manifeste dans les affections chro-
niques activées par le iroid, et l'on voit écla-
ter ça et là, sur les individus les moins résis-
tants, les premières maladies de la saison
chaude.
Ce sont d'abord, les troubles de 1'-estomac
et de l'intestin, les embarras gastriques, les
fièvres muqueuses légères; puis les conges-
tions vers la tête, avec les étourdissements et
les vertiges qui les accompagnent; les hé-
morrhagies nasales, les cholérines, les apo-
plexies des poumons et du cerveau.
Dans les circonstances actuelles, nous som-
des chagrins de coeur avaient jetée dans les
bras de Dieu, il lui conduisit Vanina.
Décidément, la convalescence de la reine
était en bonne voie, car le matin, elle eut le
caprice de voir Vanina d'Orezza. Ce nom
pourtant devait éveiller en elle un terrible
remords. Une inquiétude, oui. Un reinords,
non. Vanina savait-elle de quelle ingratitude
Renée était coupable envers e|le? Après avoir
réfléchi quelques instants aux diverses pro-
babilités d'un hasard, elle crut à ce qu'elle
désirait, et fit appeler Vanina au palais.
La jeune fille parut, toute vêtue de noir,
les joues creusées par les larmes, le front
couvert d'ombres. Si elle n'eût été annoncée,
la reine ne l'aurait pas reconnue.
VotreMâjesténi'aiaitappeler?demanda-
t-elle.
Oui; j'ai appris que vous étiez au cou-
vent, et votre résolution m'a paru au moins
prématurée. On n'éternise pas un chagrin à
votre âge.
Je ne me consolerai point, madame
On dit cela, je le sais car moi aussi j'ai
beaucoup souffert, mais il arrive un jour où
la douleur se calme, ou le souvenir est moins
amer.
Vapina eut un pâle sourire..
Vous, madame,i 1 vous estrestévotreépoux.
Sans doute. Vous êtes plus malheureuse
que moi. Mais vous êtes jeune, si Dieu vous
envoyait une amie, une sœur?
J'en ai trouvé une, madame; la supé-
mes d'autant plus exposés à ces accidents.
que la chaleur nous surprend dans "dès Con-
ditions extrêmement défavôrables.
Loin de nous être mis en harmonie avec la
température, nous portons toujours nos vê-
tements d'hiver, notre alimentation quoti-
dienne, où ne peuvent entrer suffisamment
encore, les frUits et les légumes ratraîchis-
sants, ne balance point les Effiets de la cha-
leur extérieure, et cette hygiène à contre-
sens est certainement la première cause de
l'explosion soudaine des maladies estivales.
Malgré que.la pluie et le froid puissent,
une fois encore, venir brusquement modi-
fier l'état atmosphérique, il peut donc être
utile, dès aujourd'hui, de rappeler les princi-
pales règles hygiéniques âînetrô en pratique
pendant le printemps et l'été.
G'est avec les plus grandes précautions,
d'abord, que l'on doit se débarrasser des vê-
tements chauds pour revêtir les costumes
plus séduisants et plus légers créés par la
mode nouvelle.
Les étoffes dites « dé demi-saison t répon-
dent parfaitement, .à cet égard, à l'instabilité
de la température actuelle. Dans nos climats,
il est prudent de les conserver jusqu'à l'épo-
que des chaleurs caniculaires; mais il peut
être avantageux déjà, de' porter des coiffures
plus légères, des chaussures moins fortes et
de donner de l'ampleur à toutes les parties
de vêtements, ceintures, cravates ou jarre-
tières, qui gênent plus ou moins la circula-
tion du sang.
On se trouvera bien d'introduire dans le
régime alimentaire de chaque jour, les pri-
meurs dont on. peut avoir déjà la. jouissance.
les légumes nouveaux sous toutesles formes,
les asperges, les salades tendres, les froma-
ges frais, le laitage, varieront agréablement
et sainement le menu des repas; le café; cet
excellent tonique, le grog ou le vin coupé
d'eau, seront préférés, s'il s'agit simplement
de calmer la soif, aux flots de bière et dé si-
rops gazeux dont on abuse tant par les jour-
nées un peu chaudes.
Le travail intellectuel/plus fatigant enété,
devra, s'il est possible, être interrompu pat.
de fréquentes promenades à la campagne,
des exercices corporels, des travaux manuels
agréables.
Des bains frais de courte durée tonifieront
les muscles énervés, en même temps qu'ils
faciliteront les fonctions de la peau,. toujours
surexcitées par l'élévation de la température.
En présence de l'état actuel de la santé pu-
blique, nous devons borner cette causerie à
ces préceptes d'hygiène générale. A vous,
lecteurs, de' les mettre en pratique suivant
vos moyens et vos besoins. Nous nous réser-
vons, à mesure que le mal seprésentera sous
ses différents aspects, de vous le dénoncer
assez tôt pour vous apprendre à le connaître.
persuadé que vous donnerez toujours raison
au proverbe: « L'ennemi que l'on connaît est
à moitié vaincu. » D'' J. bengali.
La semaine passée a été bonne, pour les
fopds publics.
Le 5 0/0 a monté de 37 c. 1/2, à 95 571/2, et
le 3 0/0 de 40 ç., à 59 75.
Les transactions, qui avaient été fort limi-
tées pendant les premiers jours, ont retrouvé
un peu d'entrain vers la fin de la semaine,
et principalement dans la journée de samedi.
La crainte d'une élévation du taux de l'es-
compte à la Banque d'Angleterre ne s'est pas
réalisée, et c'est à partir de jeudi que la
Bourse, 'hésitante jusque-là, s est raffermie
complètement.
On paraît escompter le coupon qui va être
détaché sur le 5 0/0 vendredi prochain, et la
spéculation à la hausse compte bien regagner
une partie de ce coupon avant la rentrée de
l'Assemblée nationale.
Les achats quotidiens de l'épargne et la
fermeté due la plupart des fonds étrangers
ont contribué largement à la bonne tenue
des Rentes françaises.
Les principales variations du marché au
comptant ont été les suivantes
mes douleurs, et l'abbé Dominique est reste
mon frère.
L'abbé Dominique! fit Renée en très'
saillant, je le croyais. absent.
Il l'est toujours, madame, car il n'a ni
habitation, ni abri. Il se trouve où l'on a be-
soin de lui.
Vous le voyez quelquefois.
Je ne l'ai cas vu depuis qu'il m'a con-
duite au couvént.
Il est venu à Ajaccio?
Une heure, oui, madame, pour me .re-
commander à la supérieure.
Je lui avais fait dire que je désirais le
voir.
Ii ne faut pas lui en vouloir, madame;
l'abbé Dominique est toujoui* à celui qui
souffre le plus. Il a pensé à vous, car je l!ai
entendu raconter à madame la supérieure la
belle conduite de Votre Majesté, dans le com-
bat de l'île Rousse.
Ces derniers mots furent dits d'une voix si
faible qu'on les saisissait à peine.
Yanina, dit la reine, vous ne pouvez
rester au couvent, venez auprès de moi, je
serai votre soeur; nous nous consolerons en-
semble.
Le regard que jeta la jeune fille à Renée
était lein de terreur.
Qu'avez-vous donc? fit la reine.'
Je ne veux pas être consolée, répondit
Vanina.
La Banque dë France a monte de 5 fr.
Le dernier bilan constaté une ditriinution
de 9 millions dans le portefeuille commer-
cial et de 1 millions et demi dans le compte
créditeur du Trésor, contre une augmenta-
tion de 4 millions dans les comptés coürants
particuliers, et de 6 millions dans la circu»
lation des billets.
Le portefeuille spécial des bons du ¥résoi
a diminué de son côté de 10 millions, par
suite d'un. nouveau yé^iboursëment de pa-
reille somme à valoir sur celle de 200 mil-
lions consacrée annuellement à l'amortisse-
ment de la dette du Trésor envers la Banque;
131 millions ont été versés déjà pour l'amor»
tissement allèrent à l'année courante.
L'encaisse métallique s'est accru de 6 mil*
lions et demi,
Les bénéfices bruts de lâ Banque se sont
élevés à un million, comme la semaine pré«
cédente..
Le bilan de cette sémaine, constaté, en ou-
tre, que la Banque de France a employé les
24 millons de sa réserve extraordinaire
de la manière suivantè 18 millions ont servi
à escompter des bons dû. Trésor, et six mil·
lions à acheter de la Rente 5 0/0.
La Générale a baissé de 3 fr. 75, pendant
que le franco-égyptienne montait de 5 tr.
La hausse de cette dernière société est ex<
pliquée par l'amélioration des Obligations da
l'emprunt égyptien 1873.
A part l'Ouest et l'Orléans,, qui n'ont par
varié, les Chemins français sont en progrès!
le Lyon, le Nord, l'Est et le$ffidi ont monte
delfr. 25 à 7 fr. 50.
Cependant, les recettes sont toujours loin
d'être satisfaisantes.'
Pendant la quatorzième semaine del'exeiv
ëice courant, le trafic des anciens réseaux^
pris dans son ensemble, a donné des résulî
tats fort intérieurs à ceux de la semaine cpiv
respondante de 1873. Les diminutions cons,
tates sur les lignes de Lyon, du Nord et de
l'Est, sont pourtant moins considérables que
pendant les semaines précédentes. L'Orléan*
est un peu moins maltraité aussi. L'Ouest,
seul a un excédant important. Le Midi, au
contraire, subit une forte diminution.
Quant aux nouveaux réseaux des grande(
Compagnies, les lignes du Lyon n'ont même
plus d'augmentation brute; les lignes dE'
l'Ouest sont en progrès- le trafic, stationnaire
sur les lignes du Nord, se relève un peu sui
celles d'Orléans et de l'Est, et les lignes du
Midi sont encore plus maltraitées que suï
l'ancien réseau.
Malgré cette crise opiniâtre des chemins d^
fer, le franc des lignes de la Vendée conti<
nue de donner des résultats très satisfaisants
aussi bien comme recette brute que sous H
rapport du rendement kilométrique; depuit
le commencement de l'exercice, la compa«
gnie de la Vendée a déjà réalisé une au**»
mentation de 92,500 fr.
Obligations françaises,
La Ville 1869 a monté de 1 fr. 25, et laVilU
1871 de 2 75.
Parmi les obligalions de nos Compagnie!
de chemins dé fer, l'Est n'a pasvarié; l'Ouest
et le Lyon out rétrogradé le Midi, le Nord,
la Vendée et l'Orléans ont seuls progressé.
On remarque particulièrement la fermeté
inébranlable des obligations de la Vendée,
dont le marché s'élargit de jour en jour le
trafic très satisfaisant de la Compagnie et le
développement progressif de son champ
d'exploitation expliquent suffisamment la
faveur exceptionnelle dont jouissent ses obli-
gations, qui joignent aux chances d'un rem.
j)oursement à 500 fr. la perspective assez
rapprochée d'une plus value relativemep*-
considérable.
Valeurs diverses.
-L'Italien s'est avancé de 50 c.
Le 6 0/0 péruvien a profité d'une nouvelle
hausse de 4 0/0, hausse de spéculation et rien
de plus, qui s'explique d'ailleurs par les ra-
chats tardifs d'un découvert affolé de terreur.
Les capitaux de placement se tiennent pru-
demment à l'écart et l'on ne saurait les eu
blâmer.
Le.5 turc a gagné 45 c; le syndicat dei
c'est la place de ma sœur Marianne que j'ai<
mais tant.
Ceux qu'on a aimés ue se remplacentpas.
Votre Majesté verrait bientôt qu'elle s'est
trompée. Non, madame e vous remercie, mais
je ne trouverai qu'en Dieu le courage de vi-
vre. Notre mère va fonder une maison de
secours dans les montagnes les victimes des
luttes fratricides qui déchirent nos campagne
y trouveront des soins et un refuge. J irai. A
force de dévouement, on trouve la paix du
coeur, l'abbé Dominique me l'a dit.
Quoi vous préférez cette vie de hasards
et de souffrance à celle que je vous offre.
Oui, madame. Pardonnez-le moi, cai
Dieu et Dominique m'approuvent.
-Allez donc, mademoiselle, et Dieu veuille
que vous ne vous repentiez pas.
Ah fit la reine lorsqu'elle fut seule, e
souffre- autrefois, il semblait que les cœurs
et les dévouements vinssentau devant de moi
aujourd'hui, j'en cherche et je n'eri troum
point.
Pourquoi!
Une voix intérieure ne lui dit pas tu les
as repoussés ou trahis..
Et cet abbé Dominique, reprit-elle avec
un emportement amer, que lui ai-je fait? ne
m'a-t-il point consoléeetbénieaprèsmafautel
n'a-t-il pas dit que mes épreuves l'avaient
rachetée? c'est pour lui que j'ai renoncé à
l'amour de Frédéric deLewen;C'estpourlui
que j'ai suivi Théodore, que j'ai voulu être
une héroïne. Et il ne répond Das à mon aj*
Un châfMipeï* ©enduisait Mer, sur le,
boulevard dé Reuilly, une voiture chargée de
charbon de bois,iorsqu'il s'aperçut, à sagrandé
terreur; qu'un des sacs-de son chargement
était tout ènieu.
Ses cris et l'épaisse fumée qui s'élevait de
'sa voiture attirèrent les passants, qui se mi-
Jë nten devoir de maîtriser ce commence-
ïnèjït d'incendie, après avoir'opéré le com-1
la voiture. •
Le préfet de la Seine vient d'organiser, à
là mairie du quatrième arrondissement, place
Lobau, un bureau pour l'armée territoriale.
Le délai pour les inscriptions étant périmé
depuis samedi, c'est là que les négligents se-
ront appelés à se .présenter sous peu.
Une i&ndede sûreté à découvert avant
hier soir, dans un terrain vague, entre les
'ruée Jeanne d'Arc et Dunois une grotte creu-
sée dans le sol de mains d'homme.
Elle était habitée par un vieiJlard couché
sur un matelas, et recouvert de deux couver-
tures de laine. Une veilleuse éclairait d'une
rçlarté tremblotante sa demeure souterraine.
Ne dormant pas, il chantonnait pour s'égayer
tans son souterrain, è7est ce qui avait attiré
les agents.
Dans un coin était sa cuisine, composée
d un réchaud, de plusieurs casseroles de fer-
̃biaae accrochées des clous, de deux mar-
mites, deux couverts en fer battu, deux cou-
teaux de table, etc.
Comme provisions, on voyait sur un .billot
de bois du pain, une cruche d'eau, un litre
fie haricots, -des pommes de terre, du sel,
deux bougies, etc.
il a été provisoirement mis à la disposition
:du commissaire dé police.
L'orage d'avant-hier soir a été marqué
par un accident bien douloureux. Le sieur
Leflônd, cultivateur à Pagneux, revenait -des
champis avec deux de ses chevaux, précédé
lui-même de son.domestique ayant deux au-
très chevaux.
Arrivé à 500 mètres du village, 11 Il de ces
iûets bizarres de choc en retour frappa le
âeùr Leflond et ses deux.chevaux qui furent.
Joudroyessans qu'il y eût de brûlure visible;
le domestïque, placé à dix pas de là, ne'res-
iîvtntit qu'une secousse qui, il faut l'espérer,
tfiaura pas de suite fâcheuse.
Samedi soir, dans un salon bien connu
pour l'audition des nouveautés, on *a fait
chanter quatre fois de suite une barcarolle
.de Flasiinïo, qui m'aura pas -moins do succès
que sa fameuse valse Folle-Nuit. Cette dé-
licieuse inspiration a pour titr-s Chanson si-
cilienne..
• l&VIE DES THEATRES
etihité du Théâtre-Erançais vient de rece-
oir une comédie nouvelle en un acte, de M. Labiche.
"La. Cofiiëdie-Franoaise a déjà donné, il y a quelques
années, une .pièce'en trois actes, de M. Labiche, in-
.titulée dloi et qui obtint un honorable succès.
X L'effet de Bille et Gillatin, à l'OpéMfc-Comique,
a été plus grand encore aux deuxième et troisième
representations qu'à la première. On peut croire que
4ile Thë&tré-Favart jouissait de la faveur du public.
somme certaines époques, le petit chef-d'œuvre de
-tf Ambroise Thomas eût suffi pour y attirer la foule.
X Les Bouges-Parisiens s'apprêtent, dit-on, à
IçHjer une revue d'été de $..illiiert Mîllaud.. Cette
revue serait à musique, et le répertoire de M. Offen-
..bach .en fournirait les airs.
X On a repris hier, aux Variétés, la Pérïchole, de
*MM. Meilhac, Halévy et Olienbach, arrangée en trois
actes et Çugmengtée de quelques morceaux nou-
veaux. La pièce n'a guère fait plus d'effet que lors-
;qu'elle fut donnée pour la première fois; il y a en-
viron six ans. Le point de départ en est joli, mais la
marche de l'action est froide et sans intérêt.
La musique a plu davantage, et -outre quelques
'tirs déjà populaires, on a applaudi plusieurs des in-
serealations -nouvelles 'de M-. Offenbach. Mlle Hor-
tense Schneider, qui faisait sa rentrée sur la scène
r.oi\ elle a-si souvent triomphé, n'a pas paru rajeunie,
même à ses admirateurs les plus enthousiastes, mais
elle est toujours fine, spirituelle, et n'a pas perdu
l'originalité ni la bonne humeur qui constituent la
.meilleure part de son talent.
'feuilleton du 28 Avril
4EROI DECOUSE
Troisième partie ]
r/tm mmim TORII
[98] CHAPITRE I
Une cbiSk^SG aux dévouements
Suite
,La naliire imDèrieuse de la reine reprit le'
> C'est bien, dit-elle sèchement. Allez,
̃Tony, je n'ai plus besoin de vous.
Mais sa nuit fut -mauvaise; elle avait rêvé
de Vanina d'Orezza.
Vaninaétaità Ajaccio, dansuncouvent.
Dominique s'était chargé de lui apprendre
solations fraternelles, adoucir son premier
désespoir. Le pauvre prêtre avait eus les dé-
vouements.
Vanina n'était pointmorte; maistrois jours
après qu'elle eut appris la triste fin de Frédé-
'XK, elle n'était plus que l'ombre d'elle-même.
Son frère de lait, sur sa demande, lui fit ou-
vrir lès portes d'un cloître; il connaissait à
X p'est décidément ce soir qu'à lieu, aux. Menus-
Plaiéirs, "Ja. première représentation-. de Dent mille
frakes et m* Pilé, opérette en cinq actes, de MM.
Jaime et Gille, musique de M. de Costé. On csmpte
sur un grand suecès.
X Une triste nouvelle s'est répandue hier. dans le
mon.de des théâtres Il. Priston; revenant d'Egypte,
où il passé la saison d'hiver, serait mort subite-
ment à bord du paquebot qui le portait. M. Priston,
un des acteurs les plus gais de la troupe du Palais-
Royal, était aussi estimé de ses camarades qu'ap-
précié du public.
CHARLES DARCOTJBSj
DÉPARTEMENTS
Par décret sont nommés trésoriers-payeurs
généraux: duDoub.s, M. Sigeard; trésorier-
payeur au Puy, (Haute-Loir). De la Haute-
Lôîf e, M. Du Brèuil, Hélicon de la Guëron-
nière, receveur particulier à Mortagne (Orne),.
L'imprudence d'un bûcheron breton à al-
lumé, le 21 de-ce mois, dans la forêt de la
HadoUinaye, appartenant à M. Qarré-Kéri-
souët, un incendie qui aurait pu avoir les
conséquences les plus graves sans le concours
empressé de la gendarmerie et des popula-
tions environnantes.
Malgré tout, la perte est assez considérable
mais la fôrêt était assurée.
Le bûcheron, cause involontaire de ce si-'
nistre,
des plus virés souffrances.
On cite un fait curieux de la foudre qui
s'estproduit pendant les derniers orages dans
le !Nord.
Aux portes 'de "Cambrai, eur le territoire
dTEscaudœuvres, la foudre a pénétré paria
cheminée dans une chaumière habitée par
la veuve Qlovis, a chassé au loin une petite
trappe -en -bois par où l'on retire la suie,
puis est venue se poser au milieu de la cham-
mbre sous la forme d'une boule de feu.
Elle s'est élancée ensuite sur une caisse dé
pendule, a coupé les fils de fer servant à re-
tenir les poids de l'horloge, et ne trouvant
nulle part d'autre issue pour échapper, a re-
passé par l'ouverture quelle s'était faite, est
qui communiquait 'la, cheminée, laissant
dans la plus grande épouvante deux femmes
et un enfant.
Les trois personnes présentes n'ont que la
peur pour tout mal.
La Gapilleïne inventée par le chimiste Millier, arrête
immédiatement la chute des cheveux, les fait re-
poùsser rapidement et favorise la croissance certaine
de la barbe. -Flacon, 10 et 20 fr.30, Fg Montmartre.
Un sewsf Mlissatefer ïtaicUeene. Extraction
et pose de dents so«s douleur, 45, rue Lafayette
LES CAUSERIES DU DOCTEUR
1ES PKEîtlÈRÈS -CHA^TrUM
La nature, si experte à ménager les transi-
tions entre les êtres qu'elle a créés, semble
avoir complètement laissé au hasard la di-
rection des phénomènes atmosphériques.
Aussi, voyons-nous en ce moment une
température excessive succéder subitement à
des jours presque froids, et le radieux soleil
de l'été, remplacer brusquement les gibou-
lées hivernales.
il n'en faut pas davantage pour modifier
profondément la marche des maladies ré-
gnantes, et jeter une grande perturbation
dans la santé publique.
Du jour au lendemain une amélioration
notable se manifeste dans les affections chro-
niques activées par le iroid, et l'on voit écla-
ter ça et là, sur les individus les moins résis-
tants, les premières maladies de la saison
chaude.
Ce sont d'abord, les troubles de 1'-estomac
et de l'intestin, les embarras gastriques, les
fièvres muqueuses légères; puis les conges-
tions vers la tête, avec les étourdissements et
les vertiges qui les accompagnent; les hé-
morrhagies nasales, les cholérines, les apo-
plexies des poumons et du cerveau.
Dans les circonstances actuelles, nous som-
des chagrins de coeur avaient jetée dans les
bras de Dieu, il lui conduisit Vanina.
Décidément, la convalescence de la reine
était en bonne voie, car le matin, elle eut le
caprice de voir Vanina d'Orezza. Ce nom
pourtant devait éveiller en elle un terrible
remords. Une inquiétude, oui. Un reinords,
non. Vanina savait-elle de quelle ingratitude
Renée était coupable envers e|le? Après avoir
réfléchi quelques instants aux diverses pro-
babilités d'un hasard, elle crut à ce qu'elle
désirait, et fit appeler Vanina au palais.
La jeune fille parut, toute vêtue de noir,
les joues creusées par les larmes, le front
couvert d'ombres. Si elle n'eût été annoncée,
la reine ne l'aurait pas reconnue.
VotreMâjesténi'aiaitappeler?demanda-
t-elle.
Oui; j'ai appris que vous étiez au cou-
vent, et votre résolution m'a paru au moins
prématurée. On n'éternise pas un chagrin à
votre âge.
Je ne me consolerai point, madame
On dit cela, je le sais car moi aussi j'ai
beaucoup souffert, mais il arrive un jour où
la douleur se calme, ou le souvenir est moins
amer.
Vapina eut un pâle sourire..
Vous, madame,i 1 vous estrestévotreépoux.
Sans doute. Vous êtes plus malheureuse
que moi. Mais vous êtes jeune, si Dieu vous
envoyait une amie, une sœur?
J'en ai trouvé une, madame; la supé-
mes d'autant plus exposés à ces accidents.
que la chaleur nous surprend dans "dès Con-
ditions extrêmement défavôrables.
Loin de nous être mis en harmonie avec la
température, nous portons toujours nos vê-
tements d'hiver, notre alimentation quoti-
dienne, où ne peuvent entrer suffisamment
encore, les frUits et les légumes ratraîchis-
sants, ne balance point les Effiets de la cha-
leur extérieure, et cette hygiène à contre-
sens est certainement la première cause de
l'explosion soudaine des maladies estivales.
Malgré que.la pluie et le froid puissent,
une fois encore, venir brusquement modi-
fier l'état atmosphérique, il peut donc être
utile, dès aujourd'hui, de rappeler les princi-
pales règles hygiéniques âînetrô en pratique
pendant le printemps et l'été.
G'est avec les plus grandes précautions,
d'abord, que l'on doit se débarrasser des vê-
tements chauds pour revêtir les costumes
plus séduisants et plus légers créés par la
mode nouvelle.
Les étoffes dites « dé demi-saison t répon-
dent parfaitement, .à cet égard, à l'instabilité
de la température actuelle. Dans nos climats,
il est prudent de les conserver jusqu'à l'épo-
que des chaleurs caniculaires; mais il peut
être avantageux déjà, de' porter des coiffures
plus légères, des chaussures moins fortes et
de donner de l'ampleur à toutes les parties
de vêtements, ceintures, cravates ou jarre-
tières, qui gênent plus ou moins la circula-
tion du sang.
On se trouvera bien d'introduire dans le
régime alimentaire de chaque jour, les pri-
meurs dont on. peut avoir déjà la. jouissance.
les légumes nouveaux sous toutesles formes,
les asperges, les salades tendres, les froma-
ges frais, le laitage, varieront agréablement
et sainement le menu des repas; le café; cet
excellent tonique, le grog ou le vin coupé
d'eau, seront préférés, s'il s'agit simplement
de calmer la soif, aux flots de bière et dé si-
rops gazeux dont on abuse tant par les jour-
nées un peu chaudes.
Le travail intellectuel/plus fatigant enété,
devra, s'il est possible, être interrompu pat.
de fréquentes promenades à la campagne,
des exercices corporels, des travaux manuels
agréables.
Des bains frais de courte durée tonifieront
les muscles énervés, en même temps qu'ils
faciliteront les fonctions de la peau,. toujours
surexcitées par l'élévation de la température.
En présence de l'état actuel de la santé pu-
blique, nous devons borner cette causerie à
ces préceptes d'hygiène générale. A vous,
lecteurs, de' les mettre en pratique suivant
vos moyens et vos besoins. Nous nous réser-
vons, à mesure que le mal seprésentera sous
ses différents aspects, de vous le dénoncer
assez tôt pour vous apprendre à le connaître.
persuadé que vous donnerez toujours raison
au proverbe: « L'ennemi que l'on connaît est
à moitié vaincu. » D'' J. bengali.
La semaine passée a été bonne, pour les
fopds publics.
Le 5 0/0 a monté de 37 c. 1/2, à 95 571/2, et
le 3 0/0 de 40 ç., à 59 75.
Les transactions, qui avaient été fort limi-
tées pendant les premiers jours, ont retrouvé
un peu d'entrain vers la fin de la semaine,
et principalement dans la journée de samedi.
La crainte d'une élévation du taux de l'es-
compte à la Banque d'Angleterre ne s'est pas
réalisée, et c'est à partir de jeudi que la
Bourse, 'hésitante jusque-là, s est raffermie
complètement.
On paraît escompter le coupon qui va être
détaché sur le 5 0/0 vendredi prochain, et la
spéculation à la hausse compte bien regagner
une partie de ce coupon avant la rentrée de
l'Assemblée nationale.
Les achats quotidiens de l'épargne et la
fermeté due la plupart des fonds étrangers
ont contribué largement à la bonne tenue
des Rentes françaises.
Les principales variations du marché au
comptant ont été les suivantes
mes douleurs, et l'abbé Dominique est reste
mon frère.
L'abbé Dominique! fit Renée en très'
saillant, je le croyais. absent.
Il l'est toujours, madame, car il n'a ni
habitation, ni abri. Il se trouve où l'on a be-
soin de lui.
Vous le voyez quelquefois.
Je ne l'ai cas vu depuis qu'il m'a con-
duite au couvént.
Il est venu à Ajaccio?
Une heure, oui, madame, pour me .re-
commander à la supérieure.
Je lui avais fait dire que je désirais le
voir.
Ii ne faut pas lui en vouloir, madame;
l'abbé Dominique est toujoui* à celui qui
souffre le plus. Il a pensé à vous, car je l!ai
entendu raconter à madame la supérieure la
belle conduite de Votre Majesté, dans le com-
bat de l'île Rousse.
Ces derniers mots furent dits d'une voix si
faible qu'on les saisissait à peine.
Yanina, dit la reine, vous ne pouvez
rester au couvent, venez auprès de moi, je
serai votre soeur; nous nous consolerons en-
semble.
Le regard que jeta la jeune fille à Renée
était lein de terreur.
Qu'avez-vous donc? fit la reine.'
Je ne veux pas être consolée, répondit
Vanina.
La Banque dë France a monte de 5 fr.
Le dernier bilan constaté une ditriinution
de 9 millions dans le portefeuille commer-
cial et de 1 millions et demi dans le compte
créditeur du Trésor, contre une augmenta-
tion de 4 millions dans les comptés coürants
particuliers, et de 6 millions dans la circu»
lation des billets.
Le portefeuille spécial des bons du ¥résoi
a diminué de son côté de 10 millions, par
suite d'un. nouveau yé^iboursëment de pa-
reille somme à valoir sur celle de 200 mil-
lions consacrée annuellement à l'amortisse-
ment de la dette du Trésor envers la Banque;
131 millions ont été versés déjà pour l'amor»
tissement allèrent à l'année courante.
L'encaisse métallique s'est accru de 6 mil*
lions et demi,
Les bénéfices bruts de lâ Banque se sont
élevés à un million, comme la semaine pré«
cédente..
Le bilan de cette sémaine, constaté, en ou-
tre, que la Banque de France a employé les
24 millons de sa réserve extraordinaire
de la manière suivantè 18 millions ont servi
à escompter des bons dû. Trésor, et six mil·
lions à acheter de la Rente 5 0/0.
La Générale a baissé de 3 fr. 75, pendant
que le franco-égyptienne montait de 5 tr.
La hausse de cette dernière société est ex<
pliquée par l'amélioration des Obligations da
l'emprunt égyptien 1873.
A part l'Ouest et l'Orléans,, qui n'ont par
varié, les Chemins français sont en progrès!
le Lyon, le Nord, l'Est et le$ffidi ont monte
delfr. 25 à 7 fr. 50.
Cependant, les recettes sont toujours loin
d'être satisfaisantes.'
Pendant la quatorzième semaine del'exeiv
ëice courant, le trafic des anciens réseaux^
pris dans son ensemble, a donné des résulî
tats fort intérieurs à ceux de la semaine cpiv
respondante de 1873. Les diminutions cons,
tates sur les lignes de Lyon, du Nord et de
l'Est, sont pourtant moins considérables que
pendant les semaines précédentes. L'Orléan*
est un peu moins maltraité aussi. L'Ouest,
seul a un excédant important. Le Midi, au
contraire, subit une forte diminution.
Quant aux nouveaux réseaux des grande(
Compagnies, les lignes du Lyon n'ont même
plus d'augmentation brute; les lignes dE'
l'Ouest sont en progrès- le trafic, stationnaire
sur les lignes du Nord, se relève un peu sui
celles d'Orléans et de l'Est, et les lignes du
Midi sont encore plus maltraitées que suï
l'ancien réseau.
Malgré cette crise opiniâtre des chemins d^
fer, le franc des lignes de la Vendée conti<
nue de donner des résultats très satisfaisants
aussi bien comme recette brute que sous H
rapport du rendement kilométrique; depuit
le commencement de l'exercice, la compa«
gnie de la Vendée a déjà réalisé une au**»
mentation de 92,500 fr.
Obligations françaises,
La Ville 1869 a monté de 1 fr. 25, et laVilU
1871 de 2 75.
Parmi les obligalions de nos Compagnie!
de chemins dé fer, l'Est n'a pasvarié; l'Ouest
et le Lyon out rétrogradé le Midi, le Nord,
la Vendée et l'Orléans ont seuls progressé.
On remarque particulièrement la fermeté
inébranlable des obligations de la Vendée,
dont le marché s'élargit de jour en jour le
trafic très satisfaisant de la Compagnie et le
développement progressif de son champ
d'exploitation expliquent suffisamment la
faveur exceptionnelle dont jouissent ses obli-
gations, qui joignent aux chances d'un rem.
j)oursement à 500 fr. la perspective assez
rapprochée d'une plus value relativemep*-
considérable.
Valeurs diverses.
-L'Italien s'est avancé de 50 c.
Le 6 0/0 péruvien a profité d'une nouvelle
hausse de 4 0/0, hausse de spéculation et rien
de plus, qui s'explique d'ailleurs par les ra-
chats tardifs d'un découvert affolé de terreur.
Les capitaux de placement se tiennent pru-
demment à l'écart et l'on ne saurait les eu
blâmer.
Le.5 turc a gagné 45 c; le syndicat dei
c'est la place de ma sœur Marianne que j'ai<
mais tant.
Ceux qu'on a aimés ue se remplacentpas.
Votre Majesté verrait bientôt qu'elle s'est
trompée. Non, madame e vous remercie, mais
je ne trouverai qu'en Dieu le courage de vi-
vre. Notre mère va fonder une maison de
secours dans les montagnes les victimes des
luttes fratricides qui déchirent nos campagne
y trouveront des soins et un refuge. J irai. A
force de dévouement, on trouve la paix du
coeur, l'abbé Dominique me l'a dit.
Quoi vous préférez cette vie de hasards
et de souffrance à celle que je vous offre.
Oui, madame. Pardonnez-le moi, cai
Dieu et Dominique m'approuvent.
-Allez donc, mademoiselle, et Dieu veuille
que vous ne vous repentiez pas.
Ah fit la reine lorsqu'elle fut seule, e
souffre- autrefois, il semblait que les cœurs
et les dévouements vinssentau devant de moi
aujourd'hui, j'en cherche et je n'eri troum
point.
Pourquoi!
Une voix intérieure ne lui dit pas tu les
as repoussés ou trahis..
Et cet abbé Dominique, reprit-elle avec
un emportement amer, que lui ai-je fait? ne
m'a-t-il point consoléeetbénieaprèsmafautel
n'a-t-il pas dit que mes épreuves l'avaient
rachetée? c'est pour lui que j'ai renoncé à
l'amour de Frédéric deLewen;C'estpourlui
que j'ai suivi Théodore, que j'ai voulu être
une héroïne. Et il ne répond Das à mon aj*
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