Titre : Le Petit journal
Auteur : Parti social français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Clermont-Ferrand)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1874-04-21
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32895690j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 21 avril 1874 21 avril 1874
Description : 1874/04/21 (Numéro 4134). 1874/04/21 (Numéro 4134).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k592169h
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/08/2008
*Le Petit
Mais comme par sa nature d9nt le bout de
\l'oreille perce toujours, il est demeuré fort
gourmand; en attendant la mort; et tout en
s'y_ préparant, il sollicite des friandises tout
à fait en dehors du régime de la prison.
Quant à Lasserre, & l'accablement des pre-
miers jours a succédé une quiétude relative.
Il espère en une commutation, tant à cause
de ses aveux en justice qu'à cause du profond
manifeste. Son visage pourtant
semble vouloir démentir ses paroles il a
eaucoup maigri depuis quelque temps,
fliaugè très peu, et ses cheveux ont raphide-
ment grisonné. Il est évident que l'impres-
sion du danger suprême est profonde chez
mi.
Les aêU£ condamnés sont. souvent visités
par l'abbé R. aumônier de la prison. L'un
6t l'autre écoutent religieusement les exhor-
tations dû digne êectésiastiquè»
Disons en terminant que, grâce une so-
ciété pieuse et charitable dite de la Miséri-
corde, spécialement affectée à l'ûeuvre des
prisonniers, les deux condamnés jouissent
tt'iïû bien-être relatif.
Cette société philanthropique hé borne pas
iesbienfaits à secourir les condamnés'; elle
étend sa main généreuse sur les familles des
détenus, qu'on'visite et qu'on soutient jus-
ju'à la libération du prisonnier. p. f.
P. S. J'ajouterai que déjà hier, on ne
sait pourquoi, le bruit circulait en ville
l'une exécution très prochains mais ce qu'il
î à de certain, c'est que jusqu'à ce moment,
aucune nouvelle officielle n'est arrivée ici, et
que le parquet n'a reçu même aucune commu-
uication relative au pourvoi des condamnés.
Récemment, un spectateur a lance, au théâ-
tre de Toulouse, à une artiste pendant la re-
présentation, un bouquet dérisoire qui con-
aiiiait, paraît-il un trognon de chou.
L'aflaire a paru samedi, devant ietribunal
corectionnel. L'auteur du fait aété condamné
i 15 fr. d'amende et aux frais.
Nous avons parlé récemment d'un facteur
le la poste, à Saint-Chamas, qui est un Bour-
con authentique et porte le titre de comte
-l'A lençon. Tous les habitants d'Istres connais-
sent un vieillard dont le noble visage, enca-
dré d'une longue barbe grise, inspire un
sertain sentiment de sympathique respect.
Ce vieillard descend d'une famille qui a
fourni des doges Venise. Pendant quarante
ïns il à exercé le métier de casseur de pier-
res maintenant il vit de secours.
Chaque dimanche il entre dans les cafés où
4és compatriotes d'adoption lui glissent gè-'
•séreuseument leur aumône.
s On se souvient aussi àFos qu'on y connut
'ongt'eHïps deux simplets douaniers aux ap-
pointements de 45 fr. par mois, portant les
et les titres de deux grandes familles
̃ France (de Moustiers et d'Aubenas), Les
-Malheureux savaient à peine lire, et, charges
le nombreux enfants, ils vivaient dans un
itat voisin de la misère.
Les dernières pluies ont amené des inon-
lations partielles dans le sud-ouest.
Dans les Hautes-Pyrènêes, le pont de Mo-
nëres a été enlevé par l'inondation. Le cour-
rier de Bordeaux n a pu arriver hier matin à
rarbès. L'eau avait envahi et détérioré la
̃ voie ferrée entre Caussade et Tarbes. Le
irain a été obligé de rebrousser chemin.
On signale des éboulements sur la route
i'Ar gelés à Lourdes.
A Rabastens, le nord de la ville et les
abords de la gare sont submergées. Les habi-
tats sont obligés de déménager.
La gare de Pau est également inondée; le
Save s'est livré à des débordements déplo-
rables. L'Adour et l'Echez ayant débordé, un
grand nombre de propriétés ont été submer-
ges. L'eau à pénétré dans plusieurs maisons
ne la ville.
La route de Bayonne à Ustaritz a étéinter-
)eptée par l'inondation.
&c Vtt&îi&VKe (d'un Prêtre) si conna, guérit à vie
toi s,ognons,vtc.EnT. f°3fr. Martin, 30, fgMontmartre
Feaillât©! ai 21 avril 1874
LE ROI DE COR SE
'mi 2e PARTIE.-LES RIVALES
CHAPITRE XXV
lies doux doyens de Barbera d*Orèzza
Suite
Ils mirent un quart d'heure à gagner le
bord de l'entonnoir, et ne purent s'y main-
tenir qu'avec les plus grandes peines.
Ils parvinrent enfin à regarder en se cram-
ponnant des mains et des pieds aux pierres
voisines dans le fond, ils découvrirenHine
forme humaine, ou plutôt un amas de vête-
ments au travers de l'Isola, dont l'eau se
détournait, gênée par cet obtacle.A côté, une
forme blanche s'agitait.
Sangre de Dio dit un bandit, le mou-
flon a la vie-dure il n'est pas encore mort.
Au même instant on entendit .dans la mon-
tagne un coup de sifflet prolongé auquel ré-
pondit une faible plainte venant du gouffre.
Les bandits se turent et gagnèrent douce-
ment la place où les attendaient leurs cama-
rades,
Ce diable de mouflon, à force de gain-
dre; est cf^afcle d'attirer du monde, dit l'un
de ceux«ci.
LA PETITE POSTE
u. c. x. à Paris. Vous pouvez vous adresser
au comité alsacien, rue de Provence, n° 9, ou au
comité, boulevard Magenta, n° 37.
M. c. Bagnols. Lé programme de l'exa-
men des candidats aux fonctions de vérificateur-ad-
joint des poids et mesures est à la préfecture de
votre département, c'est là qu'il faut le consulter.
st. m. à Bruxelles. Par suite des observations
faites à l'Assemblée nationale, dans la discussion
des dernières lois d'impôt, l'administration des con-
tributions indirectes fait préparer, en ce moment,
un code de toutes les lois afférentes â ses attribu-
tions. Adressez-vous à, la librairie Paul Dupont.
ta. n. à Etampes. –Tout remi, mémoire note
pu facture doit être revêtu du timbre de 10 centi-
mes, signé ou non, lorsqu'il constate la livraison d'un
oojet quelconque.
LES CAUSERIES DU DOCTEUR
HÀtADIËS RÉGNANTES LES NÉVftAL&IÉS.x
L'atmosphère est es ce moment chargée de
mauvaises mfluence~Les courants d'air sont
1 d'une perfidie exceptionnelle et les coups
de vent portent en eux une véritable mali-
gnité.
Il n'en faut pas davantage pour faire écla-
ter sur nous les plus cruelles des maladies
que 1 on a dites saisonnières, la grippe, la
pneumonie, les névralgies surtout qui sont
des plus fréquentes et des pliis douloureuses.
Le moindre prétexte suflit à une névralgie
pour se déclarer.
La simple impression du froid humide sur
le visage. la présence, dans la bouche/d'une
dent gatee, c'est assez pour qu'une fluxion
légère se manifeste, bientôt suivie de dou-
leurs vagues puis d'élancements qui suivent
le trajet des ramifications nerveuses
Généralement, un seul côté de la face est
atteint: mais l'accès névralgique est quelque-
fois si violent, que là douleur retentit jusque
dans la nuque et les épaules, et que, certains
malades ne pouvant la supporter, se roulent
à terre en poussant des cris.
En même temps, le visage s'anime, l'œil est
rouge et larmoyant la narine se dessèche
les dents semblent ébranlées, le simple con-
tact des cheveux fait éprouver une sensation
extrêmement pénible.
Pal-moments, les élancements redoublent,
et.ces éclairs douloureux donnent à la phy-
sionomie 1 expression de la plus vive souf-
france, jusqu ce que l'écoulement de quel-
ques larmes ou de mucosités nasales vienne
mettre un terme à l'accès
La névralgie, cependant, n'a point disparu
pour cela. Sur tous les points où ils sont su-
perficiellement Placés, les nerfs sont encore
sourdement eudoloris, et la moindre pres-
sion au niveau du sourcil, de la racine du nez
du bord inférieur de la pommette, réveille
d'atroces douleurs.
Plusieurs fois dans la journée, d'ailleurs
les crises se renouvellent, et ces paroxysmes
sont d'autant plus fréquents, que la maladie
est plus ancienne. Souvent ils' se reprodui-
sent -avec une régularité remarquable, et
quelquetois ils sont annoncés au malade par
les sensations les plus diverses, telles qu'un
sentiment de froid, un frémissement ou des
traînées rouges sur le visage, une odeur dé-
Il est rare que la névralgie de la face, sé-
rieusement traitée à son début, se prolonge
au delà de quelques jours. hIle est relative-
ment de plus longue durée quand elle n'est
point intermittente, et l'on a vu de malheu-
reux malades vivre dix, quinze et vingt an-
nées, avec cette maladie cruelle.
Quelques-uns, épuisés et découragés. suc-
combent alors'à l'excès des souffrances- il en
est qui moins tolérants, cherchent dans le
suicide la fin de leurs maux.
La névralgie faciale ressemblent beaucoup
à la migraine, mais celle-ci s'accompagne
toujours de troubles gastriques et de vomis.
sements qui sont tout à fait exceptionnels
dans la névralgie. La migraine n'est jamais,
non plus, déterminée par l'impression du
froid. Elle dépend surtout de la constitution
individuelle, coïncide avec un tempérament
Allons rejoindre les autres.
Où nous les trouverons. Le prêtre doit
être mort, et s'il a des trésors, il nous en re-
vient notre part.
Les s'éloignèrent. Pendant la route,
ils entendirent plusieurs fois le sifllet qui
appelait le mouflon; mais le mouflon ne re-
pondait plus, ou ils étaient trop loin pour
Dominique, cependant, avait rouvert les
yeux, et voyant auprès de lui deux de ses
compagnons, puis Frédéric et Benedetti il
avait d'abord cru rêver; son premier souve-
nir fut pour la reine; et'il répondit immédia-
tement à la secrète pensée de Frédéric.
Mais que faire ? ou se diriger? De plusieurs
jours peut-être, l'abbé ne pourrait se relever
Lt lui seul avait un pouvoir sur le sauvage
animal.
Chacun donnait son avis, à peu près inu-
tilement.
Monsieur l'abbé, dit Benedetti si vous
voulez me donner votre sifflet, j'irai à la re-
cherche du mouflon. Je marche presque
aussi bien que lui sur les rochers, et il se
souviendra peut-être que vous me l'avez fait
caresser.
Va.mon enfant, dit le prêtre, en bénis-
sant le pâtre.. v
Je vais accompagner cet enfant avec des
,hommes, dit Frédéric.
Le veux-tu, Benedetti? demanda Domi-
nerveux, et s'observe surtoutchezla femme.
Outre la névralgie du visage, la sciatique et
la névralgie intercostale sont très communes,
encore, à cette époque de l'année. Elles se
manifestent par des accidents douloureux
analogues à ceux de la précédente et contre
lesquels la thérapeutique offre des ressour-
ces malheuréusement plus variées encore que
réellement efficaces.
Peut-être un des plus'sûrs moyens de pré-
venir ces maladies cruelles, consiste-t-il dans
l'obéissance ponctuelle au dicton connu:
« En avril, ne- t'alléges pas d'un fil. »
Dr J. RËNGADE.
révise DE LA boubIë;
La semaine qui vient de finir n'a guère été
plus mouvementée que la précédente.
Cette fois encore, c'est le 3 0/0 qui a été le
plus aflecté; il a baissé de 25 c.. à 59 35.
Le 50/0, après avoir en quelque sorte tourné
sur lui-même, tant ses mouvements ont été
courts dans un sens ou dans l'autre, est ret
venu à son point .de départ, 95 20.
L'extrême modération des reports, le jour
de la liquidation de quinzaine, a fait ressortir
l'abondance d'argent qui existe en ce moment
sur notre marché financier.
Malheureusement, cette abondance tient
en grande partie à la stagnation des affaires;
à la Bourse, comme ailleurs, les transactions
sont de plus en plus restreintes.
Les achats du 5 0/0 s'élèvent toujours â':un
chiffre respectable sur le marché du comp-
tant mais on y remarque, depuis quelque
temps, des ventes assez fréquentes de 3 0/0.
Les principales variations de la semaine
ont été les suivantes
Actions françaises.
La Banque de France a baissé de 10 fr.
Le bilan de jeudi dernier constate les di-
minutions ci-après Portefeuille commer-
cial. 30 millions circulation des billets,
4 millions; compte créditeur du Trésor,
4 millions et demi; comptes courants parti-
culiers, 39 millions.
Le portefeuille spécial des bons du Trésor
à diminué de son côté de 25 millions, par
suite d'un nouveau remboursement fait par
le Trésor à la Banque sur les 200 millions
qu'il consacre chaque année à l'amortisse-
ment de sa dette.
L'encaisse métallique s'est accru de 3 mil-
lions.
Les bénéfices bruts de la Banque n'ont été
cette semaine que de 1 million de francs.
Le Comptoir d'escompte a baissé de 7 50,
pendant que la Générale montait de 15 fr.
La plupart des chemins français sont en
progres si le Lyon et l'Orléans n'ont pas va-
rié, l'Ouest, l'Est, le Nord et le Midi ont
monté de 1 25 à 5 fr.
Pendant la treizième semaine de l'exercice
courant, le trafic des anciens réseaux, consi-
déré dans son ensemble, présente des résul-
tats un peu meilleurs que ceux obtenus pen-
dant la semaine précédente. Cependant, les
lignes de Lyon, du Nord, de l'Orléans et de
l'Est continuent à souffrir sérieusement du
ralentissement des transports.
Les augmentations réalisées sur les lignes
de l'Ouest et du Midi n'ont, de leur côté,
qu'une médiocre importance.
Quant aux nouveaux réseaux, les lignes
du Midi sont les seules où l'excédant brut
corresponde à un excédant kilométrique,
et le trafic est loin de se relever sur les lignes
de l'Est.
En résumé, les recettes des grandes com-
pagnie(1, présentent encore, pour la 13' se-
maine, une diminution de 872,000 fr., com-
parativement à la semaine correspondante
de 1873.
Sur les lignes de la Vendée, au contraire,
le développement du trafic continue; l'aug-
mentation de recettes obtenue cette semaine
esç» particulièrement remarquable, ainsi
qu'on le verra plus loin.
Obligations françaises
La Ville 1869 à reculé de 1 fr. et la Ville
1871 de 125.
Toutes les obligations de nos compagnies
Si vous le voulez, monsieur, cela ne fera
pas de mal, car il y a bien des brigands chez
nous depuis quelque temps.
Frédéric emmena seulenîent avec lui dix
hom'mes déterminés; les autres allèrent
prendre un. peu de repos dans la forêt.
Benedetti sortit le premier. Un homme se
détacha d'un arbre et vint à l'enfant.
Vit-il? fut le seul mot qu'il prononca.
Oui, on dit qu'il sera longtemps malade,
mais qu'il en reviendra. Mais, ajouta le pâ-
tre, puisque vous êtes son père, pourquoi ne
restez-vous pas auprès de lui?
Non, répondit Vittolo, redevenant fa-
rouche. Je veillerai dehors pour que ses en-
nemis n'approchent pas.
Le pâtre ne répliqua point. Il lui semblait
étrange que le père du saint abbé fût un chef
de Yitloli.
Benedetti marchait devant la petite troupe;
il eût été difficile de se diriger sans lui. Mais
l'enfant connaissait les habitudes du mouflon
de Dominique il entra résolument' dans la
montagne par des chemins où les soldats eu-
rent bien de la peine à le suivre.
Plusieurs coups de sifflet à d'asse;z longs
intervalles n'avaient amené aucun résultat,
car on se trouvait à une trop grande distance
du mouflon pour entendre sa plainte. "̃
Frédéric. et Benedetti étaient pourtant ré-
so,lus à ne point s'arrêter. Quant a'ux hom-
mes, ils obéissaient. Bernard étaU resté à
Corte pour garder Vanina.
de chemins de fer témoignent d'une grande
fermeté.
Les chemins de la Vendéetiennentaujour-
d'hui la corde parmi les lignes dont ies recet
tes sont en augmentation; ellesont réalisécette
semaine unaccroissementde produit kilomé
trique de 27 0/0 pendant.que la plupart des ré-
seaux ont vu leur rendement diminuer,
Les obligations de .la Vendée ne sont pas
encore à leur valeur réslle nous les avons
signalées comme un excellent arbitrage alors
qu'elles étaient à 227.50 au prix actuel nous
répétons notre conseil. Avec la concession da
la ligne de Tours àMontlucon que làcoïnp
gnie de la Vendée vient" 6'obtenir et qui la
place au second rang des grands réseaux se?
obligations ne sont en rien inférieures à -pel-
les des Charentes qui sont cotées 255 fr. Il ?
a là un arbitrage avantageux que nôussigna*
Ions en toute connance un avenir ptôCnâia
montrerais! .nous avions raisôn..
Valeurs diverses.
Le 6 0/0 péruvien s'est avancé de plus -dé
3 1/2 0/0. Il est à 67 1/16, après avoir touché
le cours de 68. Nous allons expliquer cett<î
hausse et la réaction qui l'a suivie.
A la suite de l'insuccès de l'Emprunt pêfiï*
vien de 1872, au capital de 920 millions, oa
déposa à la Banque d'Angleterre
liv. st. de 5 0/0 1872, pour faire face à la con}
version de pareille somme de 6 0/0 restée
dans la circulation. Puis, le gouvernement
péruvien déclare que la différence entre 14
service du 5 0/0 déposé à la Banque d' Angle*
terre .et le montant du coupon semestriel
du 6 0/0 serait appliquée à l'amortissement
de ce dernier fonds, par voie de rachats.
C'est en exécution de cet engagement que
le commissaire du gouvernement péruxlen»
vient d'appliquer 118,135 liv. ster. à l'achat
d'une valeur nominale de 196,350 liv. ster. e
6 0/0 1870, et l'on comprend qu'en levant de'
titres pour près de 3 millions de francs, sut
un marché aussi étroit que celui de 6 0/0 pé«?
ruvien,et en s'aidant en outre d'un découvert
considérable, on a facilement provoqué
mouvement de reprise que nous constations
tout à l'heure. ̃•
Voilà pour la hausse.
Quant à la réaction de '1 0/0 qui a sui^Mâs,
tantanément cette explosion de hausse înât*
tendue, elle s'explique par la dépêche an4
nonçant que le commandant du Pétrel, vais*
seau anglais, venait d'expédier au Foreign*
Office de Londrès, son rapport sur les nou."1
veaux depôts de guano.
D'abord, on s'est demandé si ce rapport
confirmait la découvèrte de nouveaux dépôts;
ensuite, on a trouvé étrange qu'un capitaine
de vaisseau, chargé d'une constatation offi*
cielle, adressât son rapport au ministre def e
affaires étrangères, alors qu'il relève direct
tement du ministre de la marine.
Toutes ces objections étaient assez fondées
paraît-il, car si les renseignements qui nous
parviennent de Londres sont exacts, le com-
mandant du Pétrel n'aurait été chargé d'au*
cune mission semblable à celle que ïa-dépê*
che lui attribue.
BULLETIN COMMERCIAL;
Le marché en blés était, cette semaine, peu ftjrtr
provisionné. Malgré les concessions des acheteur^
les détenteurs sont restés fermes dans leurs 'préten-
tions. D'ailleurs, la culture otïre peu, et la meune-
rie, malgré la résistance qu'elle oppose, est obli*
gée, tout en achetant de petites quantités, de payer
les prix demandés.
On a coté avec hausse sur le rapproché et baisse sut
l'été courant, 38 25; mai, 38 25 à 38 fr.; mai et juin.
38 25; 4 de mai, 37 fr.; juillet-août, 35 50 les 100 kiït
nets. comptant, entrepôt.
En général, les menus grains sont restés très
fermes sur toutes les sortes, comme suit seigle,
25 50 à 26 fr.; orge de mouture, 27 50 25 esi
courgeon, 25 50 à 26 fr.; avoine, belle qualité, 24 7:
à 26 fr.; sarrasin, 22 à 23 50, le tout par 100 lâlog.^
à Paris.
Peu d,affaires en issues. Les sons restent de 18 t,
20 50; les recoupettes de 19 à 19 50 les remoulage(
de 22 à 23 fr., également par 100 kilog.
Les farines de consommation, dès jeudi, étaient
cotées en hausse de 1 fr. La marque Darblay e
fermement tenue à 79 fr. Les autres marques, tout
choix. 78 à 79 fr.; les petites marques, 77 à 78 fr» lt
lence. Il se coucha par terre, appuya soif
oreille contre une crevasse du roc, et tendit
le sifflet à Frédéric. L'écho répéta un son
aigu et plaintif; les hommes debout ne sait
sirent rien,autre chose.
Benedetti se releva soucieux.
Le mouflon m'a répondu, dit-il; maiSr
c'est bien étrange. On dirait que sa voix sort
des entrailles de la terre.
Peut-être, dit Frédéric, sera-t-U tomba
.dans quelque trou.
Le pâtre secoua la tête négativement*
Le mouflon tomber, répondit-il, CèTA
me paraît impossible. Je crains autre chdSei
Quoi donc?
Ces animaux sont. fort sauvages, et ne
se laissent jamais atteindre on ne les prend
que morts. Il arrive que, serrés de trop près,
ils se précipitent d'eux-mêmes dans de*
abîmes.
Ils n'ont donc pas l'instinct de la conser-
vation? demanda Frédéric.
Si, répliqua l'enfant avec une certaine
fierté; mais ils sont montagnards et aiment
mieux la mort que l'esclavage. Cependant il
arrive quelquefois que, grâce à leurs comesf
cerclées,' il frappent le roc et atteignent le
fond du précipice sans se faire aucun mal.
Connaissez-vous, demanda encore Fré*
déric, quelqu'un de ces endroits par ici ?
Oui, fit l'enfant d'un air sombre* Nous i
allons.. »
Un autre coup de siiilet
Mais comme par sa nature d9nt le bout de
\l'oreille perce toujours, il est demeuré fort
gourmand; en attendant la mort; et tout en
s'y_ préparant, il sollicite des friandises tout
à fait en dehors du régime de la prison.
Quant à Lasserre, & l'accablement des pre-
miers jours a succédé une quiétude relative.
Il espère en une commutation, tant à cause
de ses aveux en justice qu'à cause du profond
manifeste. Son visage pourtant
semble vouloir démentir ses paroles il a
eaucoup maigri depuis quelque temps,
fliaugè très peu, et ses cheveux ont raphide-
ment grisonné. Il est évident que l'impres-
sion du danger suprême est profonde chez
mi.
Les aêU£ condamnés sont. souvent visités
par l'abbé R. aumônier de la prison. L'un
6t l'autre écoutent religieusement les exhor-
tations dû digne êectésiastiquè»
Disons en terminant que, grâce une so-
ciété pieuse et charitable dite de la Miséri-
corde, spécialement affectée à l'ûeuvre des
prisonniers, les deux condamnés jouissent
tt'iïû bien-être relatif.
Cette société philanthropique hé borne pas
iesbienfaits à secourir les condamnés'; elle
étend sa main généreuse sur les familles des
détenus, qu'on'visite et qu'on soutient jus-
ju'à la libération du prisonnier. p. f.
P. S. J'ajouterai que déjà hier, on ne
sait pourquoi, le bruit circulait en ville
l'une exécution très prochains mais ce qu'il
î à de certain, c'est que jusqu'à ce moment,
aucune nouvelle officielle n'est arrivée ici, et
que le parquet n'a reçu même aucune commu-
uication relative au pourvoi des condamnés.
Récemment, un spectateur a lance, au théâ-
tre de Toulouse, à une artiste pendant la re-
présentation, un bouquet dérisoire qui con-
aiiiait, paraît-il un trognon de chou.
L'aflaire a paru samedi, devant ietribunal
corectionnel. L'auteur du fait aété condamné
i 15 fr. d'amende et aux frais.
Nous avons parlé récemment d'un facteur
le la poste, à Saint-Chamas, qui est un Bour-
con authentique et porte le titre de comte
-l'A lençon. Tous les habitants d'Istres connais-
sent un vieillard dont le noble visage, enca-
dré d'une longue barbe grise, inspire un
sertain sentiment de sympathique respect.
Ce vieillard descend d'une famille qui a
fourni des doges Venise. Pendant quarante
ïns il à exercé le métier de casseur de pier-
res maintenant il vit de secours.
Chaque dimanche il entre dans les cafés où
4és compatriotes d'adoption lui glissent gè-'
•séreuseument leur aumône.
s On se souvient aussi àFos qu'on y connut
'ongt'eHïps deux simplets douaniers aux ap-
pointements de 45 fr. par mois, portant les
et les titres de deux grandes familles
̃ France (de Moustiers et d'Aubenas), Les
-Malheureux savaient à peine lire, et, charges
le nombreux enfants, ils vivaient dans un
itat voisin de la misère.
Les dernières pluies ont amené des inon-
lations partielles dans le sud-ouest.
Dans les Hautes-Pyrènêes, le pont de Mo-
nëres a été enlevé par l'inondation. Le cour-
rier de Bordeaux n a pu arriver hier matin à
rarbès. L'eau avait envahi et détérioré la
̃ voie ferrée entre Caussade et Tarbes. Le
irain a été obligé de rebrousser chemin.
On signale des éboulements sur la route
i'Ar gelés à Lourdes.
A Rabastens, le nord de la ville et les
abords de la gare sont submergées. Les habi-
tats sont obligés de déménager.
La gare de Pau est également inondée; le
Save s'est livré à des débordements déplo-
rables. L'Adour et l'Echez ayant débordé, un
grand nombre de propriétés ont été submer-
ges. L'eau à pénétré dans plusieurs maisons
ne la ville.
La route de Bayonne à Ustaritz a étéinter-
)eptée par l'inondation.
&c Vtt&îi&VKe (d'un Prêtre) si conna, guérit à vie
toi s,ognons,vtc.EnT. f°3fr. Martin, 30, fgMontmartre
Feaillât©! ai 21 avril 1874
LE ROI DE COR SE
'mi 2e PARTIE.-LES RIVALES
CHAPITRE XXV
lies doux doyens de Barbera d*Orèzza
Suite
Ils mirent un quart d'heure à gagner le
bord de l'entonnoir, et ne purent s'y main-
tenir qu'avec les plus grandes peines.
Ils parvinrent enfin à regarder en se cram-
ponnant des mains et des pieds aux pierres
voisines dans le fond, ils découvrirenHine
forme humaine, ou plutôt un amas de vête-
ments au travers de l'Isola, dont l'eau se
détournait, gênée par cet obtacle.A côté, une
forme blanche s'agitait.
Sangre de Dio dit un bandit, le mou-
flon a la vie-dure il n'est pas encore mort.
Au même instant on entendit .dans la mon-
tagne un coup de sifflet prolongé auquel ré-
pondit une faible plainte venant du gouffre.
Les bandits se turent et gagnèrent douce-
ment la place où les attendaient leurs cama-
rades,
Ce diable de mouflon, à force de gain-
dre; est cf^afcle d'attirer du monde, dit l'un
de ceux«ci.
LA PETITE POSTE
u. c. x. à Paris. Vous pouvez vous adresser
au comité alsacien, rue de Provence, n° 9, ou au
comité, boulevard Magenta, n° 37.
M. c. Bagnols. Lé programme de l'exa-
men des candidats aux fonctions de vérificateur-ad-
joint des poids et mesures est à la préfecture de
votre département, c'est là qu'il faut le consulter.
st. m. à Bruxelles. Par suite des observations
faites à l'Assemblée nationale, dans la discussion
des dernières lois d'impôt, l'administration des con-
tributions indirectes fait préparer, en ce moment,
un code de toutes les lois afférentes â ses attribu-
tions. Adressez-vous à, la librairie Paul Dupont.
ta. n. à Etampes. –Tout remi, mémoire note
pu facture doit être revêtu du timbre de 10 centi-
mes, signé ou non, lorsqu'il constate la livraison d'un
oojet quelconque.
LES CAUSERIES DU DOCTEUR
HÀtADIËS RÉGNANTES LES NÉVftAL&IÉS.x
L'atmosphère est es ce moment chargée de
mauvaises mfluence~Les courants d'air sont
1 d'une perfidie exceptionnelle et les coups
de vent portent en eux une véritable mali-
gnité.
Il n'en faut pas davantage pour faire écla-
ter sur nous les plus cruelles des maladies
que 1 on a dites saisonnières, la grippe, la
pneumonie, les névralgies surtout qui sont
des plus fréquentes et des pliis douloureuses.
Le moindre prétexte suflit à une névralgie
pour se déclarer.
La simple impression du froid humide sur
le visage. la présence, dans la bouche/d'une
dent gatee, c'est assez pour qu'une fluxion
légère se manifeste, bientôt suivie de dou-
leurs vagues puis d'élancements qui suivent
le trajet des ramifications nerveuses
Généralement, un seul côté de la face est
atteint: mais l'accès névralgique est quelque-
fois si violent, que là douleur retentit jusque
dans la nuque et les épaules, et que, certains
malades ne pouvant la supporter, se roulent
à terre en poussant des cris.
En même temps, le visage s'anime, l'œil est
rouge et larmoyant la narine se dessèche
les dents semblent ébranlées, le simple con-
tact des cheveux fait éprouver une sensation
extrêmement pénible.
Pal-moments, les élancements redoublent,
et.ces éclairs douloureux donnent à la phy-
sionomie 1 expression de la plus vive souf-
france, jusqu ce que l'écoulement de quel-
ques larmes ou de mucosités nasales vienne
mettre un terme à l'accès
La névralgie, cependant, n'a point disparu
pour cela. Sur tous les points où ils sont su-
perficiellement Placés, les nerfs sont encore
sourdement eudoloris, et la moindre pres-
sion au niveau du sourcil, de la racine du nez
du bord inférieur de la pommette, réveille
d'atroces douleurs.
Plusieurs fois dans la journée, d'ailleurs
les crises se renouvellent, et ces paroxysmes
sont d'autant plus fréquents, que la maladie
est plus ancienne. Souvent ils' se reprodui-
sent -avec une régularité remarquable, et
quelquetois ils sont annoncés au malade par
les sensations les plus diverses, telles qu'un
sentiment de froid, un frémissement ou des
traînées rouges sur le visage, une odeur dé-
Il est rare que la névralgie de la face, sé-
rieusement traitée à son début, se prolonge
au delà de quelques jours. hIle est relative-
ment de plus longue durée quand elle n'est
point intermittente, et l'on a vu de malheu-
reux malades vivre dix, quinze et vingt an-
nées, avec cette maladie cruelle.
Quelques-uns, épuisés et découragés. suc-
combent alors'à l'excès des souffrances- il en
est qui moins tolérants, cherchent dans le
suicide la fin de leurs maux.
La névralgie faciale ressemblent beaucoup
à la migraine, mais celle-ci s'accompagne
toujours de troubles gastriques et de vomis.
sements qui sont tout à fait exceptionnels
dans la névralgie. La migraine n'est jamais,
non plus, déterminée par l'impression du
froid. Elle dépend surtout de la constitution
individuelle, coïncide avec un tempérament
Allons rejoindre les autres.
Où nous les trouverons. Le prêtre doit
être mort, et s'il a des trésors, il nous en re-
vient notre part.
Les s'éloignèrent. Pendant la route,
ils entendirent plusieurs fois le sifllet qui
appelait le mouflon; mais le mouflon ne re-
pondait plus, ou ils étaient trop loin pour
Dominique, cependant, avait rouvert les
yeux, et voyant auprès de lui deux de ses
compagnons, puis Frédéric et Benedetti il
avait d'abord cru rêver; son premier souve-
nir fut pour la reine; et'il répondit immédia-
tement à la secrète pensée de Frédéric.
Mais que faire ? ou se diriger? De plusieurs
jours peut-être, l'abbé ne pourrait se relever
Lt lui seul avait un pouvoir sur le sauvage
animal.
Chacun donnait son avis, à peu près inu-
tilement.
Monsieur l'abbé, dit Benedetti si vous
voulez me donner votre sifflet, j'irai à la re-
cherche du mouflon. Je marche presque
aussi bien que lui sur les rochers, et il se
souviendra peut-être que vous me l'avez fait
caresser.
Va.mon enfant, dit le prêtre, en bénis-
sant le pâtre.. v
Je vais accompagner cet enfant avec des
,hommes, dit Frédéric.
Le veux-tu, Benedetti? demanda Domi-
nerveux, et s'observe surtoutchezla femme.
Outre la névralgie du visage, la sciatique et
la névralgie intercostale sont très communes,
encore, à cette époque de l'année. Elles se
manifestent par des accidents douloureux
analogues à ceux de la précédente et contre
lesquels la thérapeutique offre des ressour-
ces malheuréusement plus variées encore que
réellement efficaces.
Peut-être un des plus'sûrs moyens de pré-
venir ces maladies cruelles, consiste-t-il dans
l'obéissance ponctuelle au dicton connu:
« En avril, ne- t'alléges pas d'un fil. »
Dr J. RËNGADE.
révise DE LA boubIë;
La semaine qui vient de finir n'a guère été
plus mouvementée que la précédente.
Cette fois encore, c'est le 3 0/0 qui a été le
plus aflecté; il a baissé de 25 c.. à 59 35.
Le 50/0, après avoir en quelque sorte tourné
sur lui-même, tant ses mouvements ont été
courts dans un sens ou dans l'autre, est ret
venu à son point .de départ, 95 20.
L'extrême modération des reports, le jour
de la liquidation de quinzaine, a fait ressortir
l'abondance d'argent qui existe en ce moment
sur notre marché financier.
Malheureusement, cette abondance tient
en grande partie à la stagnation des affaires;
à la Bourse, comme ailleurs, les transactions
sont de plus en plus restreintes.
Les achats du 5 0/0 s'élèvent toujours â':un
chiffre respectable sur le marché du comp-
tant mais on y remarque, depuis quelque
temps, des ventes assez fréquentes de 3 0/0.
Les principales variations de la semaine
ont été les suivantes
Actions françaises.
La Banque de France a baissé de 10 fr.
Le bilan de jeudi dernier constate les di-
minutions ci-après Portefeuille commer-
cial. 30 millions circulation des billets,
4 millions; compte créditeur du Trésor,
4 millions et demi; comptes courants parti-
culiers, 39 millions.
Le portefeuille spécial des bons du Trésor
à diminué de son côté de 25 millions, par
suite d'un nouveau remboursement fait par
le Trésor à la Banque sur les 200 millions
qu'il consacre chaque année à l'amortisse-
ment de sa dette.
L'encaisse métallique s'est accru de 3 mil-
lions.
Les bénéfices bruts de la Banque n'ont été
cette semaine que de 1 million de francs.
Le Comptoir d'escompte a baissé de 7 50,
pendant que la Générale montait de 15 fr.
La plupart des chemins français sont en
progres si le Lyon et l'Orléans n'ont pas va-
rié, l'Ouest, l'Est, le Nord et le Midi ont
monté de 1 25 à 5 fr.
Pendant la treizième semaine de l'exercice
courant, le trafic des anciens réseaux, consi-
déré dans son ensemble, présente des résul-
tats un peu meilleurs que ceux obtenus pen-
dant la semaine précédente. Cependant, les
lignes de Lyon, du Nord, de l'Orléans et de
l'Est continuent à souffrir sérieusement du
ralentissement des transports.
Les augmentations réalisées sur les lignes
de l'Ouest et du Midi n'ont, de leur côté,
qu'une médiocre importance.
Quant aux nouveaux réseaux, les lignes
du Midi sont les seules où l'excédant brut
corresponde à un excédant kilométrique,
et le trafic est loin de se relever sur les lignes
de l'Est.
En résumé, les recettes des grandes com-
pagnie(1, présentent encore, pour la 13' se-
maine, une diminution de 872,000 fr., com-
parativement à la semaine correspondante
de 1873.
Sur les lignes de la Vendée, au contraire,
le développement du trafic continue; l'aug-
mentation de recettes obtenue cette semaine
esç» particulièrement remarquable, ainsi
qu'on le verra plus loin.
Obligations françaises
La Ville 1869 à reculé de 1 fr. et la Ville
1871 de 125.
Toutes les obligations de nos compagnies
Si vous le voulez, monsieur, cela ne fera
pas de mal, car il y a bien des brigands chez
nous depuis quelque temps.
Frédéric emmena seulenîent avec lui dix
hom'mes déterminés; les autres allèrent
prendre un. peu de repos dans la forêt.
Benedetti sortit le premier. Un homme se
détacha d'un arbre et vint à l'enfant.
Vit-il? fut le seul mot qu'il prononca.
Oui, on dit qu'il sera longtemps malade,
mais qu'il en reviendra. Mais, ajouta le pâ-
tre, puisque vous êtes son père, pourquoi ne
restez-vous pas auprès de lui?
Non, répondit Vittolo, redevenant fa-
rouche. Je veillerai dehors pour que ses en-
nemis n'approchent pas.
Le pâtre ne répliqua point. Il lui semblait
étrange que le père du saint abbé fût un chef
de Yitloli.
Benedetti marchait devant la petite troupe;
il eût été difficile de se diriger sans lui. Mais
l'enfant connaissait les habitudes du mouflon
de Dominique il entra résolument' dans la
montagne par des chemins où les soldats eu-
rent bien de la peine à le suivre.
Plusieurs coups de sifflet à d'asse;z longs
intervalles n'avaient amené aucun résultat,
car on se trouvait à une trop grande distance
du mouflon pour entendre sa plainte. "̃
Frédéric. et Benedetti étaient pourtant ré-
so,lus à ne point s'arrêter. Quant a'ux hom-
mes, ils obéissaient. Bernard étaU resté à
Corte pour garder Vanina.
de chemins de fer témoignent d'une grande
fermeté.
Les chemins de la Vendéetiennentaujour-
d'hui la corde parmi les lignes dont ies recet
tes sont en augmentation; ellesont réalisécette
semaine unaccroissementde produit kilomé
trique de 27 0/0 pendant.que la plupart des ré-
seaux ont vu leur rendement diminuer,
Les obligations de .la Vendée ne sont pas
encore à leur valeur réslle nous les avons
signalées comme un excellent arbitrage alors
qu'elles étaient à 227.50 au prix actuel nous
répétons notre conseil. Avec la concession da
la ligne de Tours àMontlucon que làcoïnp
gnie de la Vendée vient" 6'obtenir et qui la
place au second rang des grands réseaux se?
obligations ne sont en rien inférieures à -pel-
les des Charentes qui sont cotées 255 fr. Il ?
a là un arbitrage avantageux que nôussigna*
Ions en toute connance un avenir ptôCnâia
montrerais! .nous avions raisôn..
Valeurs diverses.
Le 6 0/0 péruvien s'est avancé de plus -dé
3 1/2 0/0. Il est à 67 1/16, après avoir touché
le cours de 68. Nous allons expliquer cett<î
hausse et la réaction qui l'a suivie.
A la suite de l'insuccès de l'Emprunt pêfiï*
vien de 1872, au capital de 920 millions, oa
déposa à la Banque d'Angleterre
liv. st. de 5 0/0 1872, pour faire face à la con}
version de pareille somme de 6 0/0 restée
dans la circulation. Puis, le gouvernement
péruvien déclare que la différence entre 14
service du 5 0/0 déposé à la Banque d' Angle*
terre .et le montant du coupon semestriel
du 6 0/0 serait appliquée à l'amortissement
de ce dernier fonds, par voie de rachats.
C'est en exécution de cet engagement que
le commissaire du gouvernement péruxlen»
vient d'appliquer 118,135 liv. ster. à l'achat
d'une valeur nominale de 196,350 liv. ster. e
6 0/0 1870, et l'on comprend qu'en levant de'
titres pour près de 3 millions de francs, sut
un marché aussi étroit que celui de 6 0/0 pé«?
ruvien,et en s'aidant en outre d'un découvert
considérable, on a facilement provoqué
mouvement de reprise que nous constations
tout à l'heure. ̃•
Voilà pour la hausse.
Quant à la réaction de '1 0/0 qui a sui^Mâs,
tantanément cette explosion de hausse înât*
tendue, elle s'explique par la dépêche an4
nonçant que le commandant du Pétrel, vais*
seau anglais, venait d'expédier au Foreign*
Office de Londrès, son rapport sur les nou."1
veaux depôts de guano.
D'abord, on s'est demandé si ce rapport
confirmait la découvèrte de nouveaux dépôts;
ensuite, on a trouvé étrange qu'un capitaine
de vaisseau, chargé d'une constatation offi*
cielle, adressât son rapport au ministre def e
affaires étrangères, alors qu'il relève direct
tement du ministre de la marine.
Toutes ces objections étaient assez fondées
paraît-il, car si les renseignements qui nous
parviennent de Londres sont exacts, le com-
mandant du Pétrel n'aurait été chargé d'au*
cune mission semblable à celle que ïa-dépê*
che lui attribue.
BULLETIN COMMERCIAL;
Le marché en blés était, cette semaine, peu ftjrtr
provisionné. Malgré les concessions des acheteur^
les détenteurs sont restés fermes dans leurs 'préten-
tions. D'ailleurs, la culture otïre peu, et la meune-
rie, malgré la résistance qu'elle oppose, est obli*
gée, tout en achetant de petites quantités, de payer
les prix demandés.
On a coté avec hausse sur le rapproché et baisse sut
l'été courant, 38 25; mai, 38 25 à 38 fr.; mai et juin.
38 25; 4 de mai, 37 fr.; juillet-août, 35 50 les 100 kiït
nets. comptant, entrepôt.
En général, les menus grains sont restés très
fermes sur toutes les sortes, comme suit seigle,
25 50 à 26 fr.; orge de mouture, 27 50 25 esi
courgeon, 25 50 à 26 fr.; avoine, belle qualité, 24 7:
à 26 fr.; sarrasin, 22 à 23 50, le tout par 100 lâlog.^
à Paris.
Peu d,affaires en issues. Les sons restent de 18 t,
20 50; les recoupettes de 19 à 19 50 les remoulage(
de 22 à 23 fr., également par 100 kilog.
Les farines de consommation, dès jeudi, étaient
cotées en hausse de 1 fr. La marque Darblay e
fermement tenue à 79 fr. Les autres marques, tout
choix. 78 à 79 fr.; les petites marques, 77 à 78 fr» lt
lence. Il se coucha par terre, appuya soif
oreille contre une crevasse du roc, et tendit
le sifflet à Frédéric. L'écho répéta un son
aigu et plaintif; les hommes debout ne sait
sirent rien,autre chose.
Benedetti se releva soucieux.
Le mouflon m'a répondu, dit-il; maiSr
c'est bien étrange. On dirait que sa voix sort
des entrailles de la terre.
Peut-être, dit Frédéric, sera-t-U tomba
.dans quelque trou.
Le pâtre secoua la tête négativement*
Le mouflon tomber, répondit-il, CèTA
me paraît impossible. Je crains autre chdSei
Quoi donc?
Ces animaux sont. fort sauvages, et ne
se laissent jamais atteindre on ne les prend
que morts. Il arrive que, serrés de trop près,
ils se précipitent d'eux-mêmes dans de*
abîmes.
Ils n'ont donc pas l'instinct de la conser-
vation? demanda Frédéric.
Si, répliqua l'enfant avec une certaine
fierté; mais ils sont montagnards et aiment
mieux la mort que l'esclavage. Cependant il
arrive quelquefois que, grâce à leurs comesf
cerclées,' il frappent le roc et atteignent le
fond du précipice sans se faire aucun mal.
Connaissez-vous, demanda encore Fré*
déric, quelqu'un de ces endroits par ici ?
Oui, fit l'enfant d'un air sombre* Nous i
allons.. »
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