Titre : Le Petit journal
Auteur : Parti social français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Clermont-Ferrand)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1874-04-02
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32895690j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 02 avril 1874 02 avril 1874
Description : 1874/04/02 (Numéro 4115). 1874/04/02 (Numéro 4115).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k592150r
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/08/2008
îîfe Petit tToignal
3
fort contingent de jambons sont la Seine, la
Meuse, la Moselle, le Bas-Rhin, la Meurthe,
les Ardennes, la Haute-Marne et laNayenne.
L'Angleterre, la Wegtphalie etjnêmè New-
Yorkfont une sérieuse concurrence à la char-
cuterie française.
On estime que dans-les trois jours de la foire,
•.haque boutique débite en moyenne 750 kil.
le charcuterie, ce qui donne pour le total de
a vente à peu près 225,000 kilog. soit unchif-
te d'affaires d environ 500,000 fr.
Gribet a un défaut de mémoire; sa femme,
du moins il le dit, l'avait chargé d'acheter
un foulard pour elle chez un marchand du
voisinage.
Gribet oublia la commission. Un peu plus
loin, passant devant un magasin du quartier
Saint-Martin, où étaient exposés des foulards,
Gribet se rappela la commission.
11 prit donc l'objet commandé; malheureu-
sement la mémoire lui manqua encore, car
il oublia totalement qu'il fallait payer ce
ïu'on prend dans les magasins ou même à
a devanture.
Le marchand lui, y pensa, et envoya un
;ommis après Gribet "qui s'en allait avec son
foulard.
On le conduisit chez le commissaire, où il
assura qu'il serait revenu payer, que c'é-
iait un simple oubli, et que sa femme l'avait
chargé de faire cette acquisition.
Malheureusement, quand le commissaire
lui demanda son adresse et le nom de sa
femme, Gribet avait oublié les deux.
Le commissaire de police l'a envoyé au
QéjaOt pour lui rafraîchir la mémoire.
Le jour de Pâques, dimanche prochain,
aurà lieu l'ouverture du concours hippique
qui durera jusqu'au 19 avril.
Nous indiquerons jour par jour les opéra-
tions de cette intéressante exposition de che-
vaux français.
Un ébéniste passait hier matin rue Folie-
liéricourt, quand il fut abordé par un indi-
ridu comme une ancienne connaissance
l'ouvrier crut vaguement reconnaître en lui
un ami d'autrefois.
On causa pendant quelque temps; puis on
s'arrêta chez un marchand de vin. Enfin le
premier déclara à son nouveau camarade
qu'il était temps d'aller à l'ouvrage.
L'autre voulut le retenir en essayant de
lui prouver que c'était une mauvaise habi-
lude de se rendre exactement à l'ouvrage.
La premier résista, le second insista, et au
bout de quelques instants, l'amitié si vite re-
louée, s'altéra, on en vint aux grds mots.
!3.ref, le second se fâcha tellement qu'il lança
au premier un coup de poing.
La réponse ne se fit pas attendre, et comme
aile était à peu près sans réplique, car l'ébé-
niste a le poing solide, son adversaire riposta
par un coup de couteau qui atteignit l'autre
au hras, puis il s'enfuit.
Le blessé a reçu des soins dans une phar-
macie voisine; il s'est promis de se lier
moins facilement à l'avenir avec des in-
flonnûs.
La police recherche activement l'individu
en question, dont l'ébéniste a pu donner le
Un voleur s'était fort habilement introduit
biér dans une maison de la rue des Saints-
Pères, Il avait pénétré dans un logement où
il n'y avait personne, et avait enlevé du
linge et des effets d'habillement.
Mais ce n'était pas tout que d'entrer dans
la maison, il fallait en sortir; malgré toutes
les précautions, le voleur fut aperçu par le
concierge qui se mit à sa poursuite eh criant
Arrêtez-le
Le voleur jeta sonYpaquet et se mit à fuir;
mais au coin de la rue, il alla donner dans
les bras d'un passant qui l'arrêta et le remit
au concierge.
Celui-ci, plus naïf encore que vigilant,
poussa le voleur dans l'allée de sa maison,
puis il ferma la porte et courut chercher un
gardien de la paix.
Il n'avait oublié qu'une chose c'est que le
yoleur pouvait aussi bien que lui tirer le
du 2 Avril 1874
LE RO! DE CORSE
GHAPfTREXY
Où madame de Pompadour re-
coupable de
et ce Théodore de Newkofl, qui courbait
sa fierté et faisait taire sa conscience devant
la fortune de la femme, parce qu'il avait bé-
soin de la faveur du roi, ne s'était pas con-
tenté de blâmer en lui-même la courtisane.
A. une époque où il n'avait encore d'autre
amour que celle du beau et du juste,il avait,
dans une lettre confidentielle à l'un de ses
maîtres, le cardinal Albéroni, exhalé tout ce
que son âme renfermait pour la favorite de
dédain et de sarcasme.
Son amour pour Renée l'avait lait depuis
diplomate, sinon courtisan.
Certes, madame de Pompadour ne pouvait
avoir de prétention à l'estime de ceux qui se
servaient d'elle, mais elle ne voulait pas
qu'ils osassent le dire. Elle aurait désiré que
cette Espagnole ne fût pas venue, dans sa
Mtae s^Vâaité blessée;
En effet, quand il revint avec un agent, la
porte était ouverte et le prisonnier avait dis-
paru.
Chemin de fer de l'Ouest. A l'occasion
des fêtes de' Pâques, train de plaisir de Paris
au Havre et retour. 2«elasse, 13 fr.; 3e classe,
fr. Départ de Paris, St-Lazare, samedi
soir, 4 avril, à 9 h. 45 soir. Départ du
Havre lundi à 8 h. du soir.
Institution Geniller, r. Monsieur-le-Prince,
no 25. Baccalauréats; révision des matières de
l'examen pour la session d'août.
VENTES ARTISTIQUES
Hier a eu lieu à l'hôtel Drouot, la vente la
plus importante jusqu'à présent de l'année.
C'est celle de la collection Strausberg, com-
posée de 46 toiles, toutes de premier ordre.
Total de la vacation, fr.
Six tableaux de Fromentin, l'excellent pein-
tre de paysages arabes, ont été adjugés 55,550 f.
Bonheur de Gallait, .très remarqué à l'expo-
sition, 20,300 fr. Malheur, du môme, 25,000 fr.
Intérieur d'un Gynécée, de Gérôme, 18,000 fr.
Intérieur d'un bois, oeuvre capitale de Koek-
koek, 27,100 fr. La fqmille de Guttenberg, de
Leys, 18,700fr. Mosquée dans la Basse-Egypts,
de Marilhat, 20,000 fr.
Le Sa,ç de Rome. Un concile sous Clé-
ment XI, le Colloque de Poissy en et VÀ-
telier du Titien, de Robert Fleury, ensemble
38,700.
Le Pêcheur, de Théodore Rousseau, 20,800f.;
Site de Montagnes, du même, 15,000 f.; Envi-
rons d'Honfleur, de Troyo'n, 26,000 f.; La Ré-
colte de Pommes, du même, 11,000 1.; Paysage,
de Dupré, 13,000 fr.; V Or âge, la. Sainte Famille,
l'Abandonnée, de Diaz, ensemble 23,900 fr.;
Taureau menâcant un chien, de Brasca,ssa,
19,500 fr.
Dans une salle voisine on vendait soixante
toiles de dix artistes vivants, qui avaient
réuni leurs œuvres et affrontaient pour la
première fois le feu des enchères publiques.
Cette tentative a été couronnée de succès;
le résultat de la vacation a été des plus satis-
faisants. Citons parmi ces dix artistes Feyen-
Perrin et Grosseilliez (Marcellin de), dont les
tableaux ont été le plus chaudement disputés.
THÉÂTRES
Gymnase. fladame est trop belle comédie en
trois actes, de MM. E. Labiche et A. Durit.
La pièce de MM. Labiche et Duru, qui a
fort amusé hier le public du Gymnase, porte
la marque caractéristique de la plupart des
productions du premier de ces auteurs: elle
est construite sur une idée de comédie fine
et originale. Madame est trop belle! d'abord,
oui; car Madame, c'est Mlle Angelo, une des
plus belles actrices de Paris, et l'on peut être
assuré qu'elle n'a eu aucun mal à se donner
pour justifier le titre de la pièce.
Enfin, madame est si belle qu'on ne s'oc-
cupe que de l'admirer et de chercher à lui
plaire si bien que la jeune femme, enivrée,
est tout à ses succès et à ses adorateurs et pas
du tout à son mari. C'est alors que celui-ci
reconnaît qu'il lui vaudrait mieux avoir une
femme moins jolie, plus à l'abri des tentations
dangereuses et moins exposée aux assauts
des indiscrets, des audacieux. Oh oui, ma-
dame est trop belle
Et pour comble d'amertume, le pauvre
mari délaissé s'aperçoit qu'un sien petit cou-
sin fait sérieusement la cour à sa femme, et
qu'il n'est peut-être pas éloigné de découvrir
le chemin de son coeur..Mais le mari n'est
point un sot, et au moment où le jeune
ampureux, voulant faire un grand pas, va se
brûler la cervelle, il trouve moyen de le
rendre ridicule en montrant à sa femme que
le pistolet n'est pas chargé.
Le mari est sauvé. pour cette fois; mais
il est à craindre, avec une femme si supé-
rieurement belle, qu'il n'arrive pas toujours
à temps pour la retenir sur le bord de l'a-
bîme.
mais elle ne pardonna pas à Théodore de lui
en avoir foürili l'occasion.
De toute cette vieille correspondance qui
condamnait souvent la politique deLoùisXV.
la favorite ne vit qu'une lettre: celle qui la
raillait. Et malgré sa réponse à lady Forsfield,
leboutdesespetitsqnglesrosespratiquaitdans
dans le papier de légères ouvertures, comme
eussent pu le faire les griffes d'une chatte
énervée.
Tout cela, reprit-elle, est fort peu gravé
pour le roi de Corse, et ne saurait fort mdis-
poser le roi de France contre lui. Cependant
je voudrais vous être agréable. Que désirez-
vous de ces papiers,
Elle y tient, pensa l'Espagnole.
Je désire vous les offrir, madame, et non
vous les vendre.
Vous n'êtes pas venue d'Angletere, je
suppose, pour m'offrir cela?
Pour rien autre chose, madame.
Quels sont présentement vos projets?
Je vais partir pour la Corse.
Vous voulez faire valoir vos droits d'é-
pouse ?
J'y compte.
Mais, vous heurter à un roi dans son
propre rpyaumeme paraît être une entreprise
téméraire.
Ce roi serait bien peu de chose, ma-
dame, s'il était réduit à ses propres forces.
Nous y voilà, pensa la marquise.
Qu'entendez- vous par là? demanda-t-elle.
*Le divan lui donna aea vaisseaux, les
La pièce est très gaie, remplie de ]£ots et
bien jouée, par MM. Ravel, Landry, Pra-
deau, Achard, et Mlle Angelo.
CHARLES DARCOURS.
LA PETITE POSTE
m. t..( II n'y a pas de loi qui oblige les mé-
decins à se lever la-nuit. C'est le'dévpir profes-
sionnel seul qui l'exige de la part dé ceux qui tien-
nent à faire leur devoir. Reportez-vous d'ailleurs à
l'excellent article de notre collaborateur Thomas
Grimm, publié dans le petit Journal du 25 janvier
dernier.
M. a. à Bois-Colombes. Il faudrait savoir si le
puits, que vous dites màtoyen, est une co-propriété
ou si, étant la propriété d'un seul, le voisin v a seu-
lement un droit de puisage. Dans le premier cas,
l'un des co-propriétaires ne peut, sans le consente-
ment de l'autre, accorder le droit de puisage à des
tiers dans le second, celui qui a la propriété en-
tière peut accorder le puisage, mais à la condition
de ne pas porter atteinte aux droits du voisin.
DÉPARTEMENTS
Une singulière affaire a été jugée hier à la
justice de paix du Mais.
Il y a quelque temps, un négociant de Caen
lisait dans la Sarthe, journal du Mans, qu'il
y aurait tel jour, la mairie de cette ville,
une adjudication de 4,200 douzaines de ba-
lais, pour le service de propreté des rues.
Le négociant, voulant soumissionner la
fourniture, se rendit de Caen au Mans et
s'adressa à l'administration pour prendre
connaissance du cahier des charges.
Mais on lui apprit qu'en fait de charge, il
n'y avait que celle inventée par le journa-
liste qui, voulant critiquer à sa façon le mau-
vais entretien des rues et places publiques,
avait eu l'idée d'annoncer cette adjudication
fantaisiste de 50,000 Balais dans sa feuille.
Le négociant cita en justice de paix le
journal la Sarthe, auquel il demandait le
remboursement da ses irais de voyage.
Lé juge de paix, considérant qu'il étaitim-
possible à un homme sérieux de se mépren-
dre sur le caractère véritable de l'entrefilet
de la Sarthe, a débouté M. Th. de sa de-
mande, en le condamnant aux frais.
L'immense quantité de coke (100,000 hec-
tolitres environ) amoncelée dans la cour de
l'usine à gaz de Wazemmes (Lille), près de
la porte des Postes, est en proie à une com-
bustion lente qui çertainemont l'anéantira
tout entière.
Le feu couvait depuis plusieurs joursquand
on vit la fumée sortir des profondeurs de la
masse de coke, et s'amonceler bientôt en
nuages épais. La direction fit appel aux pom-
piers. Leurs efforts s'appliquèrent surtout du
côté du gazomètre, afin que le vaste récipient
ne courût point de danger d'explosion, au
moment où il devait être chargé pour l'é-
clairage du soir.
Dès sept heures du soïr, on était certain de
maîtriser le feu; le coke est constamment
inondé par des pompes.
ÉTRANGER
On lit dans le Nord de Bruxelles
Une triste nouvelle nous arrive de Gronin-
gue (Hollande).
Une mer furieuse, rompant les endigue-
ments que l'on exécute actuellement dans
les polders des Wadden, a envahi vendredi
soir les campements des cinq cents ouvriers
gui y travaillaient et submergé treize de ces
malheureux.
Les autres n'ont échappé que par une fuite
précipitée à une mort certaine.
Les cultivateurs des environs se sont em-
pressés d'offrir un asile aux nombreuses fa-
milles qui ont perdu tout leur avoir dans
cette catastrophe.
L'Éditeur-Gérant :D. Cassigneue.
Imprimerie D. Cassi&keul. 61, rue de Lafayette
Imprimé sur les machines cylindriquesdeMarinoni.
compagnies marchandes de l'argent, la Hol-'
lande des homme. Si le roi de France refu-
sait son appui moral au roi de Corse, on ver-
rait s'évanouir tous ces empressements.
Et si le roi de France venait à signer le
traité que lui proposent Gênes et l'empereur,
la royauté de Théodore serait en danger de
mort, n'est-il pas vrai!
Cela n'est pas douteux,
Vous n'êtes donc pas ambitieuse ?
-Pourquoi cette question, madame?
Si vous êtes sa femme, vous avez des
droits au trône de Corse.
Vous l'avez dit tout à l'heure, madame,
je me briserai contre Théodore, tout puis-
sant dans son petit royaume.
Mais Louis XV a reconnu le roi de Corse.
Le roi de France ne pourra, pour un
aventurier, méconnaître les vrais intérêts de
son royaume, et vous êtes, vous, madame,
trop française,trop patriote pour le permettre.
Expliquez-vous.
C'est pour faire des villes du littoral des
entrepôts de commerce, que les compagnies
de Tunis aident Théodore dans sa lutte con-
tre Gênes. C'est leur intérêt, mais ce n'estpas
celui des villes françaises, Marseille et Tou-
lon, qui seront abandonnées par suite des
traités du roi de Corse. Que cette ile soit li-
bre, vous la verrez avant peu l'entrepôt gé-
nèral du commerce de la Méditerranée.
La prospérité d'un pays n'entraîne pas
la ruine d'un autre. La Corse commerçante
.peut donner au contraire aux, villes voisines
BULLETIN FINANCIER
MARDI 31 MARS 1874
Le 3 0/0 a baissé de 7 c. 1/2, à 59 80.
L'Emprunt a monté de 2,c, 1/2, à 94 97 1/2. et 10
libéré de 5 C, à 95 fr.
La réponse des primes de la fin du mois est ue
fait accompli'; ces primes ont été levées en trèi
grand nombr.e.
C'est même parce qu'il y a eu du ferme à reyen<
dre que la clôture s'est faite en réaction de quelque!
centimes sur les cours cotés pendant la premièr4
heure de la Bourse.
Les reports ne se sont pas tendus.
La plupart des Sociétés de prédit sont en baisse,
L'Orléans a monté de 1 25/ et l'Est de 2 50, pen-
dant que le Lyon baissait de 1 25.
L'Autrichien a perdu le cours de 700; les autre)
Chemins étrangers sont également au-dessous dl
leur niveau de la veille.
Les Suez ont reculé de 7 fr. 50 à 8 75.
L'Italien est ferme les autres fonds étrangers ont
rétrogradé assez vivement.
Le payement des coupons turcs a été annoncé of-
flciellement.
Sur le marché du Comptant, le Morgan et les Bon(
de liquidation sont stationnaires.
La Ville 1869 a gagné 25 c. et la Ville 1871 50 c.
¡TERME
ESCOIIffiTE.Baiq.de Fr. 5 0/0 ciiXw cours clbture cours
3O/0 5985 597559871/2 59 8
1» O/oEmpr. 1872 p. 77 50 95 94 95 94 95
Iibéré. 95021/2 95.. 95 .c
4 *•«/• 8525 8475
Obligations du Trésor. 440 .<
6 0/0 Obligations Morgan. 525 525.. 523 75 .<
Banque de France. 3825 3S35
de Paris et Pays-Bas 1066 25 1065 1067 50
Comptoir d'escompte 551 25 555
Crédit agricole
Crédit foncier de France.. 805.. 80i> 806 2J
colonial. 480
Crédit industriel et comm. 658 75 ,660
Crédit mobilier. 292 50 292 50 293 75
Dépôts'et comptes courants 530
Société générale 510.. 508 75
Crédit lyonnais. 645.. 660.. 65875
Société algérienne 410
Charente
Est. 503 75 50260
Paris-Lyon-Méditerranée. 893 7s 893 75 882
Midi. 6U0 600 6C0
Nord 1017 50
Orléans. 843 75 84375 845..
Ouest. 53375 532 50
Vendée. 97a 975
Comp. parisienne du Gaz.. 737 50 737 735 737 50
Comp. Transatlantique. 281 25 282 50 285
Messageries maritimes. 545 545 52i>
Société immobilière. 11 75 8 75
Italien 5 0/0. 62 30 6245 62 55 6255
Espagne S extérieure. 19 1/4
intérieure. 2o .•
Turcs5 0/0.. 41 50 41471J2
Crédit foncier autrichien.. 527 50 525.. 525. 523 75
Crédit mobilier espagnol.. 350.. 318 7a
Autrichiens. 705.. 700.. 703 75 691 50
Sud-Autrichien-Lombard. 32i 321 25 325 320
Nord-Ouest de l'Autriche. 41875 .•̃
Chemins de fer romains.. 7U 50 71.. 70.. 7125
Guillaume-Luxembourg.. 234.. 233 75 23250
Saragosse 265.. 262 50 266 25 262 50
Nord de l'Espagne. 88 75 90 90
uuuuaiiuuij cldtura cours DIVERSES clôtun cours
Départ. Seine 222 50 j 222 BonsLomb.74 502 502
Ville 1855-60. 418 7a 417 503
1865. 450.. 1876 508 75
1869. 1877 515 508.0
1871. 263 50 264 Obl.Ottom.60 276 25 270 .â
quarts,. 61 1863 298 75 290 2,
50W4 0/Q. 453 75 1865 295..
89 88 75 1869 261 25 261 28
500 3 0/0. 420.. 420 Egypte 1870.. 368 75 365..
w ai.. 82 50 Dettetunis.74 220 .(l
500f.40,'Ô63 436 35 436 25 Russe 50/370. 99 5/8 99
=3 Commun'. 357 50 357 50 Obi. russes 67 414
–si.. 71 70 Obl.Aut.Dom. 268 50 268 50
» 300f. 50/0. 259 50 259 50 Hongrie 217 50 7
Charentes. Honduras 26
Est 3 0/0. r2 75 272 75 Société Algér. 105 75 105 5
Ardennes. 273 Créd. colon.65 325
Lyon. 283 75 75 Lille 1860. 91 25 91 3J
Bourbonnais. 282. -1863. 83..
Dauphmé. Vil. Bordeaux 82
Lyon-Gén. 57 270 Roubaix: 35 2.
Médite! 30/0 2U2 50 Banqu'ottom. 580 580 .0
Fusion 66 276 50 276 25 Fr.-Egypt.
Midi. 275 25 Fr.-Hollan.
Nord. 281.. 26i March.Naples 50 53 55
Orléans' 280 2S1 Terrain-Cadix
Gr.-Central.. 27650 277' Caisse Mirès..
Orléans-Chal. S.-C.desEntr. 136 25 136 2.
Ouest 272 50 273 Gaz Marseille MO
Vendée 241.. 240 50 C« des Omnib. 620
Victor-Emm. 275 50 275 50 obligat. 425 425
1863. 185 50 Pet.-Voitures 245 2k>
Lille-Valenc. 198 75 199 25 Canal de Suez 412 50 406 20
Obl.immobil. 60 60 Suez, avril 73 460 410
Ch.Autr.anc. 303 DocksS-Ouen 97 50
nouv. 295 25 295 50 Tabac d'Italie 482 50 482 5.
Ch.Lomb.ano 250 50 Gazgén.oblig ••̃ ••
nouv 2i3 Gaz central. 245..
N.-Espag. 73 189 obligat. 215
Pampelune72 120.. 120 Crédit rural.
Portugais. 231.. 231 25 Tabacs franc. 10875 102..
Romains. 179 50 181 C'Transatlan. 408 7o
Saragosse. 214 25 214 75 Lits militaires 473
une plus grande activité.
C'est une chance à courir; et chose dou-
teuse est jugée mauvaise. Et puis, croyez-
moi, madame, il y a derrière ce roi de ha-
sard une puissance quelconque, pour laquelle
il travaille. Le jour où la Corse se lassera de
son roi, il résiliera ses pouvoirs, comme si
c'était une chose prévue. Théodore est brave;
il a le bras puissant, l'épée vaillante; mais il
n'a point de patrie, et quand il a mis au ser-
vice de la France ce besoin d'aventures qui
est en lui, il avait déjà servi l'Espagne.
-Etes-vous toujours décidée à partir pour
la Corse? demanda subitement madame de
Pompadour.
Oui, madame, en passant par Gènes.
Allez donc; je donnerai vos raisons au
roi. Il avisera.
Dès que l'Espagnole l'eut quittée, la mar-
quise tomba dans une rêverie profonde. Elle
sétait intéressée aux aventures de Théodore
et de sa belle Renée de Leschelles; elle avait
plaidé leur cause, quand l'ambassadeur de
Gênes était venu demander un secours a
Louis XV, pouvait-elle prier le roi de reve-
nir sur la décision sollicitée par elle?
Et pourtant, fallait-il pardonner au baron
de Newkofl qui s'était permis, alors qu'elle
n'avait pas encore toute sa- puissance, de rail-
ler ses efforts pour l'obtenir, et de dénigrer
ses charmes? Assurément non.
Or, quand madame de Pompadour ne par-
donnait point, elle se vengeait,
(La suite à demain^
3
fort contingent de jambons sont la Seine, la
Meuse, la Moselle, le Bas-Rhin, la Meurthe,
les Ardennes, la Haute-Marne et laNayenne.
L'Angleterre, la Wegtphalie etjnêmè New-
Yorkfont une sérieuse concurrence à la char-
cuterie française.
On estime que dans-les trois jours de la foire,
•.haque boutique débite en moyenne 750 kil.
le charcuterie, ce qui donne pour le total de
a vente à peu près 225,000 kilog. soit unchif-
te d'affaires d environ 500,000 fr.
Gribet a un défaut de mémoire; sa femme,
du moins il le dit, l'avait chargé d'acheter
un foulard pour elle chez un marchand du
voisinage.
Gribet oublia la commission. Un peu plus
loin, passant devant un magasin du quartier
Saint-Martin, où étaient exposés des foulards,
Gribet se rappela la commission.
11 prit donc l'objet commandé; malheureu-
sement la mémoire lui manqua encore, car
il oublia totalement qu'il fallait payer ce
ïu'on prend dans les magasins ou même à
a devanture.
Le marchand lui, y pensa, et envoya un
;ommis après Gribet "qui s'en allait avec son
foulard.
On le conduisit chez le commissaire, où il
assura qu'il serait revenu payer, que c'é-
iait un simple oubli, et que sa femme l'avait
chargé de faire cette acquisition.
Malheureusement, quand le commissaire
lui demanda son adresse et le nom de sa
femme, Gribet avait oublié les deux.
Le commissaire de police l'a envoyé au
QéjaOt pour lui rafraîchir la mémoire.
Le jour de Pâques, dimanche prochain,
aurà lieu l'ouverture du concours hippique
qui durera jusqu'au 19 avril.
Nous indiquerons jour par jour les opéra-
tions de cette intéressante exposition de che-
vaux français.
Un ébéniste passait hier matin rue Folie-
liéricourt, quand il fut abordé par un indi-
ridu comme une ancienne connaissance
l'ouvrier crut vaguement reconnaître en lui
un ami d'autrefois.
On causa pendant quelque temps; puis on
s'arrêta chez un marchand de vin. Enfin le
premier déclara à son nouveau camarade
qu'il était temps d'aller à l'ouvrage.
L'autre voulut le retenir en essayant de
lui prouver que c'était une mauvaise habi-
lude de se rendre exactement à l'ouvrage.
La premier résista, le second insista, et au
bout de quelques instants, l'amitié si vite re-
louée, s'altéra, on en vint aux grds mots.
!3.ref, le second se fâcha tellement qu'il lança
au premier un coup de poing.
La réponse ne se fit pas attendre, et comme
aile était à peu près sans réplique, car l'ébé-
niste a le poing solide, son adversaire riposta
par un coup de couteau qui atteignit l'autre
au hras, puis il s'enfuit.
Le blessé a reçu des soins dans une phar-
macie voisine; il s'est promis de se lier
moins facilement à l'avenir avec des in-
flonnûs.
La police recherche activement l'individu
en question, dont l'ébéniste a pu donner le
Un voleur s'était fort habilement introduit
biér dans une maison de la rue des Saints-
Pères, Il avait pénétré dans un logement où
il n'y avait personne, et avait enlevé du
linge et des effets d'habillement.
Mais ce n'était pas tout que d'entrer dans
la maison, il fallait en sortir; malgré toutes
les précautions, le voleur fut aperçu par le
concierge qui se mit à sa poursuite eh criant
Arrêtez-le
Le voleur jeta sonYpaquet et se mit à fuir;
mais au coin de la rue, il alla donner dans
les bras d'un passant qui l'arrêta et le remit
au concierge.
Celui-ci, plus naïf encore que vigilant,
poussa le voleur dans l'allée de sa maison,
puis il ferma la porte et courut chercher un
gardien de la paix.
Il n'avait oublié qu'une chose c'est que le
yoleur pouvait aussi bien que lui tirer le
du 2 Avril 1874
LE RO! DE CORSE
GHAPfTREXY
Où madame de Pompadour re-
coupable de
et ce Théodore de Newkofl, qui courbait
sa fierté et faisait taire sa conscience devant
la fortune de la femme, parce qu'il avait bé-
soin de la faveur du roi, ne s'était pas con-
tenté de blâmer en lui-même la courtisane.
A. une époque où il n'avait encore d'autre
amour que celle du beau et du juste,il avait,
dans une lettre confidentielle à l'un de ses
maîtres, le cardinal Albéroni, exhalé tout ce
que son âme renfermait pour la favorite de
dédain et de sarcasme.
Son amour pour Renée l'avait lait depuis
diplomate, sinon courtisan.
Certes, madame de Pompadour ne pouvait
avoir de prétention à l'estime de ceux qui se
servaient d'elle, mais elle ne voulait pas
qu'ils osassent le dire. Elle aurait désiré que
cette Espagnole ne fût pas venue, dans sa
Mtae s^Vâaité blessée;
En effet, quand il revint avec un agent, la
porte était ouverte et le prisonnier avait dis-
paru.
Chemin de fer de l'Ouest. A l'occasion
des fêtes de' Pâques, train de plaisir de Paris
au Havre et retour. 2«elasse, 13 fr.; 3e classe,
fr. Départ de Paris, St-Lazare, samedi
soir, 4 avril, à 9 h. 45 soir. Départ du
Havre lundi à 8 h. du soir.
Institution Geniller, r. Monsieur-le-Prince,
no 25. Baccalauréats; révision des matières de
l'examen pour la session d'août.
VENTES ARTISTIQUES
Hier a eu lieu à l'hôtel Drouot, la vente la
plus importante jusqu'à présent de l'année.
C'est celle de la collection Strausberg, com-
posée de 46 toiles, toutes de premier ordre.
Total de la vacation, fr.
Six tableaux de Fromentin, l'excellent pein-
tre de paysages arabes, ont été adjugés 55,550 f.
Bonheur de Gallait, .très remarqué à l'expo-
sition, 20,300 fr. Malheur, du môme, 25,000 fr.
Intérieur d'un Gynécée, de Gérôme, 18,000 fr.
Intérieur d'un bois, oeuvre capitale de Koek-
koek, 27,100 fr. La fqmille de Guttenberg, de
Leys, 18,700fr. Mosquée dans la Basse-Egypts,
de Marilhat, 20,000 fr.
Le Sa,ç de Rome. Un concile sous Clé-
ment XI, le Colloque de Poissy en et VÀ-
telier du Titien, de Robert Fleury, ensemble
38,700.
Le Pêcheur, de Théodore Rousseau, 20,800f.;
Site de Montagnes, du même, 15,000 f.; Envi-
rons d'Honfleur, de Troyo'n, 26,000 f.; La Ré-
colte de Pommes, du même, 11,000 1.; Paysage,
de Dupré, 13,000 fr.; V Or âge, la. Sainte Famille,
l'Abandonnée, de Diaz, ensemble 23,900 fr.;
Taureau menâcant un chien, de Brasca,ssa,
19,500 fr.
Dans une salle voisine on vendait soixante
toiles de dix artistes vivants, qui avaient
réuni leurs œuvres et affrontaient pour la
première fois le feu des enchères publiques.
Cette tentative a été couronnée de succès;
le résultat de la vacation a été des plus satis-
faisants. Citons parmi ces dix artistes Feyen-
Perrin et Grosseilliez (Marcellin de), dont les
tableaux ont été le plus chaudement disputés.
THÉÂTRES
Gymnase. fladame est trop belle comédie en
trois actes, de MM. E. Labiche et A. Durit.
La pièce de MM. Labiche et Duru, qui a
fort amusé hier le public du Gymnase, porte
la marque caractéristique de la plupart des
productions du premier de ces auteurs: elle
est construite sur une idée de comédie fine
et originale. Madame est trop belle! d'abord,
oui; car Madame, c'est Mlle Angelo, une des
plus belles actrices de Paris, et l'on peut être
assuré qu'elle n'a eu aucun mal à se donner
pour justifier le titre de la pièce.
Enfin, madame est si belle qu'on ne s'oc-
cupe que de l'admirer et de chercher à lui
plaire si bien que la jeune femme, enivrée,
est tout à ses succès et à ses adorateurs et pas
du tout à son mari. C'est alors que celui-ci
reconnaît qu'il lui vaudrait mieux avoir une
femme moins jolie, plus à l'abri des tentations
dangereuses et moins exposée aux assauts
des indiscrets, des audacieux. Oh oui, ma-
dame est trop belle
Et pour comble d'amertume, le pauvre
mari délaissé s'aperçoit qu'un sien petit cou-
sin fait sérieusement la cour à sa femme, et
qu'il n'est peut-être pas éloigné de découvrir
le chemin de son coeur..Mais le mari n'est
point un sot, et au moment où le jeune
ampureux, voulant faire un grand pas, va se
brûler la cervelle, il trouve moyen de le
rendre ridicule en montrant à sa femme que
le pistolet n'est pas chargé.
Le mari est sauvé. pour cette fois; mais
il est à craindre, avec une femme si supé-
rieurement belle, qu'il n'arrive pas toujours
à temps pour la retenir sur le bord de l'a-
bîme.
mais elle ne pardonna pas à Théodore de lui
en avoir foürili l'occasion.
De toute cette vieille correspondance qui
condamnait souvent la politique deLoùisXV.
la favorite ne vit qu'une lettre: celle qui la
raillait. Et malgré sa réponse à lady Forsfield,
leboutdesespetitsqnglesrosespratiquaitdans
dans le papier de légères ouvertures, comme
eussent pu le faire les griffes d'une chatte
énervée.
Tout cela, reprit-elle, est fort peu gravé
pour le roi de Corse, et ne saurait fort mdis-
poser le roi de France contre lui. Cependant
je voudrais vous être agréable. Que désirez-
vous de ces papiers,
Elle y tient, pensa l'Espagnole.
Je désire vous les offrir, madame, et non
vous les vendre.
Vous n'êtes pas venue d'Angletere, je
suppose, pour m'offrir cela?
Pour rien autre chose, madame.
Quels sont présentement vos projets?
Je vais partir pour la Corse.
Vous voulez faire valoir vos droits d'é-
pouse ?
J'y compte.
Mais, vous heurter à un roi dans son
propre rpyaumeme paraît être une entreprise
téméraire.
Ce roi serait bien peu de chose, ma-
dame, s'il était réduit à ses propres forces.
Nous y voilà, pensa la marquise.
Qu'entendez- vous par là? demanda-t-elle.
*Le divan lui donna aea vaisseaux, les
La pièce est très gaie, remplie de ]£ots et
bien jouée, par MM. Ravel, Landry, Pra-
deau, Achard, et Mlle Angelo.
CHARLES DARCOURS.
LA PETITE POSTE
m. t..( II n'y a pas de loi qui oblige les mé-
decins à se lever la-nuit. C'est le'dévpir profes-
sionnel seul qui l'exige de la part dé ceux qui tien-
nent à faire leur devoir. Reportez-vous d'ailleurs à
l'excellent article de notre collaborateur Thomas
Grimm, publié dans le petit Journal du 25 janvier
dernier.
M. a. à Bois-Colombes. Il faudrait savoir si le
puits, que vous dites màtoyen, est une co-propriété
ou si, étant la propriété d'un seul, le voisin v a seu-
lement un droit de puisage. Dans le premier cas,
l'un des co-propriétaires ne peut, sans le consente-
ment de l'autre, accorder le droit de puisage à des
tiers dans le second, celui qui a la propriété en-
tière peut accorder le puisage, mais à la condition
de ne pas porter atteinte aux droits du voisin.
DÉPARTEMENTS
Une singulière affaire a été jugée hier à la
justice de paix du Mais.
Il y a quelque temps, un négociant de Caen
lisait dans la Sarthe, journal du Mans, qu'il
y aurait tel jour, la mairie de cette ville,
une adjudication de 4,200 douzaines de ba-
lais, pour le service de propreté des rues.
Le négociant, voulant soumissionner la
fourniture, se rendit de Caen au Mans et
s'adressa à l'administration pour prendre
connaissance du cahier des charges.
Mais on lui apprit qu'en fait de charge, il
n'y avait que celle inventée par le journa-
liste qui, voulant critiquer à sa façon le mau-
vais entretien des rues et places publiques,
avait eu l'idée d'annoncer cette adjudication
fantaisiste de 50,000 Balais dans sa feuille.
Le négociant cita en justice de paix le
journal la Sarthe, auquel il demandait le
remboursement da ses irais de voyage.
Lé juge de paix, considérant qu'il étaitim-
possible à un homme sérieux de se mépren-
dre sur le caractère véritable de l'entrefilet
de la Sarthe, a débouté M. Th. de sa de-
mande, en le condamnant aux frais.
L'immense quantité de coke (100,000 hec-
tolitres environ) amoncelée dans la cour de
l'usine à gaz de Wazemmes (Lille), près de
la porte des Postes, est en proie à une com-
bustion lente qui çertainemont l'anéantira
tout entière.
Le feu couvait depuis plusieurs joursquand
on vit la fumée sortir des profondeurs de la
masse de coke, et s'amonceler bientôt en
nuages épais. La direction fit appel aux pom-
piers. Leurs efforts s'appliquèrent surtout du
côté du gazomètre, afin que le vaste récipient
ne courût point de danger d'explosion, au
moment où il devait être chargé pour l'é-
clairage du soir.
Dès sept heures du soïr, on était certain de
maîtriser le feu; le coke est constamment
inondé par des pompes.
ÉTRANGER
On lit dans le Nord de Bruxelles
Une triste nouvelle nous arrive de Gronin-
gue (Hollande).
Une mer furieuse, rompant les endigue-
ments que l'on exécute actuellement dans
les polders des Wadden, a envahi vendredi
soir les campements des cinq cents ouvriers
gui y travaillaient et submergé treize de ces
malheureux.
Les autres n'ont échappé que par une fuite
précipitée à une mort certaine.
Les cultivateurs des environs se sont em-
pressés d'offrir un asile aux nombreuses fa-
milles qui ont perdu tout leur avoir dans
cette catastrophe.
L'Éditeur-Gérant :D. Cassigneue.
Imprimerie D. Cassi&keul. 61, rue de Lafayette
Imprimé sur les machines cylindriquesdeMarinoni.
compagnies marchandes de l'argent, la Hol-'
lande des homme. Si le roi de France refu-
sait son appui moral au roi de Corse, on ver-
rait s'évanouir tous ces empressements.
Et si le roi de France venait à signer le
traité que lui proposent Gênes et l'empereur,
la royauté de Théodore serait en danger de
mort, n'est-il pas vrai!
Cela n'est pas douteux,
Vous n'êtes donc pas ambitieuse ?
-Pourquoi cette question, madame?
Si vous êtes sa femme, vous avez des
droits au trône de Corse.
Vous l'avez dit tout à l'heure, madame,
je me briserai contre Théodore, tout puis-
sant dans son petit royaume.
Mais Louis XV a reconnu le roi de Corse.
Le roi de France ne pourra, pour un
aventurier, méconnaître les vrais intérêts de
son royaume, et vous êtes, vous, madame,
trop française,trop patriote pour le permettre.
Expliquez-vous.
C'est pour faire des villes du littoral des
entrepôts de commerce, que les compagnies
de Tunis aident Théodore dans sa lutte con-
tre Gênes. C'est leur intérêt, mais ce n'estpas
celui des villes françaises, Marseille et Tou-
lon, qui seront abandonnées par suite des
traités du roi de Corse. Que cette ile soit li-
bre, vous la verrez avant peu l'entrepôt gé-
nèral du commerce de la Méditerranée.
La prospérité d'un pays n'entraîne pas
la ruine d'un autre. La Corse commerçante
.peut donner au contraire aux, villes voisines
BULLETIN FINANCIER
MARDI 31 MARS 1874
Le 3 0/0 a baissé de 7 c. 1/2, à 59 80.
L'Emprunt a monté de 2,c, 1/2, à 94 97 1/2. et 10
libéré de 5 C, à 95 fr.
La réponse des primes de la fin du mois est ue
fait accompli'; ces primes ont été levées en trèi
grand nombr.e.
C'est même parce qu'il y a eu du ferme à reyen<
dre que la clôture s'est faite en réaction de quelque!
centimes sur les cours cotés pendant la premièr4
heure de la Bourse.
Les reports ne se sont pas tendus.
La plupart des Sociétés de prédit sont en baisse,
L'Orléans a monté de 1 25/ et l'Est de 2 50, pen-
dant que le Lyon baissait de 1 25.
L'Autrichien a perdu le cours de 700; les autre)
Chemins étrangers sont également au-dessous dl
leur niveau de la veille.
Les Suez ont reculé de 7 fr. 50 à 8 75.
L'Italien est ferme les autres fonds étrangers ont
rétrogradé assez vivement.
Le payement des coupons turcs a été annoncé of-
flciellement.
Sur le marché du Comptant, le Morgan et les Bon(
de liquidation sont stationnaires.
La Ville 1869 a gagné 25 c. et la Ville 1871 50 c.
¡TERME
ESCOIIffiTE.Baiq.de Fr. 5 0/0 ciiXw cours clbture cours
3O/0 5985 597559871/2 59 8
1» O/oEmpr. 1872 p. 77 50 95 94 95 94 95
Iibéré. 95021/2 95.. 95 .c
4 *•«/• 8525 8475
Obligations du Trésor. 440 .<
6 0/0 Obligations Morgan. 525 525.. 523 75 .<
Banque de France. 3825 3S35
de Paris et Pays-Bas 1066 25 1065 1067 50
Comptoir d'escompte 551 25 555
Crédit agricole
Crédit foncier de France.. 805.. 80i> 806 2J
colonial. 480
Crédit industriel et comm. 658 75 ,660
Crédit mobilier. 292 50 292 50 293 75
Dépôts'et comptes courants 530
Société générale 510.. 508 75
Crédit lyonnais. 645.. 660.. 65875
Société algérienne 410
Charente
Est. 503 75 50260
Paris-Lyon-Méditerranée. 893 7s 893 75 882
Midi. 6U0 600 6C0
Nord 1017 50
Orléans. 843 75 84375 845..
Ouest. 53375 532 50
Vendée. 97a 975
Comp. parisienne du Gaz.. 737 50 737 735 737 50
Comp. Transatlantique. 281 25 282 50 285
Messageries maritimes. 545 545 52i>
Société immobilière. 11 75 8 75
Italien 5 0/0. 62 30 6245 62 55 6255
Espagne S extérieure. 19 1/4
intérieure. 2o .•
Turcs5 0/0.. 41 50 41471J2
Crédit foncier autrichien.. 527 50 525.. 525. 523 75
Crédit mobilier espagnol.. 350.. 318 7a
Autrichiens. 705.. 700.. 703 75 691 50
Sud-Autrichien-Lombard. 32i 321 25 325 320
Nord-Ouest de l'Autriche. 41875 .•̃
Chemins de fer romains.. 7U 50 71.. 70.. 7125
Guillaume-Luxembourg.. 234.. 233 75 23250
Saragosse 265.. 262 50 266 25 262 50
Nord de l'Espagne. 88 75 90 90
uuuuaiiuuij cldtura cours DIVERSES clôtun cours
Départ. Seine 222 50 j 222 BonsLomb.74 502 502
Ville 1855-60. 418 7a 417 503
1865. 450.. 1876 508 75
1869. 1877 515 508.0
1871. 263 50 264 Obl.Ottom.60 276 25 270 .â
quarts,. 61 1863 298 75 290 2,
50W4 0/Q. 453 75 1865 295..
89 88 75 1869 261 25 261 28
500 3 0/0. 420.. 420 Egypte 1870.. 368 75 365..
w ai.. 82 50 Dettetunis.74 220 .(l
500f.40,'Ô63 436 35 436 25 Russe 50/370. 99 5/8 99
=3 Commun'. 357 50 357 50 Obi. russes 67 414
–si.. 71 70 Obl.Aut.Dom. 268 50 268 50
» 300f. 50/0. 259 50 259 50 Hongrie 217 50 7
Charentes. Honduras 26
Est 3 0/0. r2 75 272 75 Société Algér. 105 75 105 5
Ardennes. 273 Créd. colon.65 325
Lyon. 283 75 75 Lille 1860. 91 25 91 3J
Bourbonnais. 282. -1863. 83..
Dauphmé. Vil. Bordeaux 82
Lyon-Gén. 57 270 Roubaix: 35 2.
Médite! 30/0 2U2 50 Banqu'ottom. 580 580 .0
Fusion 66 276 50 276 25 Fr.-Egypt.
Midi. 275 25 Fr.-Hollan.
Nord. 281.. 26i March.Naples 50 53 55
Orléans' 280 2S1 Terrain-Cadix
Gr.-Central.. 27650 277' Caisse Mirès..
Orléans-Chal. S.-C.desEntr. 136 25 136 2.
Ouest 272 50 273 Gaz Marseille MO
Vendée 241.. 240 50 C« des Omnib. 620
Victor-Emm. 275 50 275 50 obligat. 425 425
1863. 185 50 Pet.-Voitures 245 2k>
Lille-Valenc. 198 75 199 25 Canal de Suez 412 50 406 20
Obl.immobil. 60 60 Suez, avril 73 460 410
Ch.Autr.anc. 303 DocksS-Ouen 97 50
nouv. 295 25 295 50 Tabac d'Italie 482 50 482 5.
Ch.Lomb.ano 250 50 Gazgén.oblig ••̃ ••
nouv 2i3 Gaz central. 245..
N.-Espag. 73 189 obligat. 215
Pampelune72 120.. 120 Crédit rural.
Portugais. 231.. 231 25 Tabacs franc. 10875 102..
Romains. 179 50 181 C'Transatlan. 408 7o
Saragosse. 214 25 214 75 Lits militaires 473
une plus grande activité.
C'est une chance à courir; et chose dou-
teuse est jugée mauvaise. Et puis, croyez-
moi, madame, il y a derrière ce roi de ha-
sard une puissance quelconque, pour laquelle
il travaille. Le jour où la Corse se lassera de
son roi, il résiliera ses pouvoirs, comme si
c'était une chose prévue. Théodore est brave;
il a le bras puissant, l'épée vaillante; mais il
n'a point de patrie, et quand il a mis au ser-
vice de la France ce besoin d'aventures qui
est en lui, il avait déjà servi l'Espagne.
-Etes-vous toujours décidée à partir pour
la Corse? demanda subitement madame de
Pompadour.
Oui, madame, en passant par Gènes.
Allez donc; je donnerai vos raisons au
roi. Il avisera.
Dès que l'Espagnole l'eut quittée, la mar-
quise tomba dans une rêverie profonde. Elle
sétait intéressée aux aventures de Théodore
et de sa belle Renée de Leschelles; elle avait
plaidé leur cause, quand l'ambassadeur de
Gênes était venu demander un secours a
Louis XV, pouvait-elle prier le roi de reve-
nir sur la décision sollicitée par elle?
Et pourtant, fallait-il pardonner au baron
de Newkofl qui s'était permis, alors qu'elle
n'avait pas encore toute sa- puissance, de rail-
ler ses efforts pour l'obtenir, et de dénigrer
ses charmes? Assurément non.
Or, quand madame de Pompadour ne par-
donnait point, elle se vengeait,
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