Titre : Le Petit journal
Auteur : Parti social français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Clermont-Ferrand)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1874-03-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32895690j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 mars 1874 30 mars 1874
Description : 1874/03/30 (Numéro 4112). 1874/03/30 (Numéro 4112).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5921472
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/08/2008
me
TA PETITE POSTE
m. T. b. .le Saint-Sauveur. Il est permis, le
temps de frai excepté, de pêcher à la ligne flottante
tenue à la main, dans les camaux de l'Etat, et cela
quand bien même la pêche serait affermée,
m. H. à Watten. Presque toutes les ques-
tioris qui nous sont adressées à propos du service
militaire, sont résolues avec la plus grande clarté
'Par la. loi de ï-eérutement que tout Français doit au-
jourd'hui avoir en sa possession..
il. c. à -Qrnans. L'effet de .commerce créé à
.l'étranger et payable à'l'étranger pourra bien cir-
culer en France et échapper à la loi française sur
le timbre; mais si, après avoir été l'objet de négo-
ciations en 'France, il venait à y être retenu acci-
dentellement et mentionné dans un acte soumis à
renrçgjstremeut, les droits et amendes seraient en:
PARIS
Ap'îgs une nuit pluvieuse, le temps s'est
ternis'dans la journée d'hier.
A deux heures, le thermomètre marquait
Sei&e degrés au-dessus de zéro. ¡
v M. le président de la République s'est pro-
noncé sur le recours en gràce des condamnés
tlu duel Soutzo-Ghika. La peine des témoins
de M. Ghilça a été abaissée à trois mois;
celle des témoins de M. Soutzo à six mois.-La
peine de M,. Soutzoa été maintenue.
Les obsèques du vice-amiral Lafon de La-
flebat ont eu lieu hier à l'église Sâint-Pierre-
A l'issue de l'office divin, le convoi 's'est
dirigé vers le cimetière du Père-Lachaise-én
suivant les Champs-Elysées et les grands
boulevards.
Les cordons du poêle étaient tenus par
MM: les amiraux Jurien de la Gravière et
Chopaïd, le général -Pélissier et Chasles, de
,l'Institut. Le deuil était conduit par le lrêre
du défunt, directeur des douanes au Havre.
Le service d'honneur était fait par des pe-
totons du 48e et du 7le de ligne. Sur la tombe
deux discours ont été- prononcés, l'un par
J'amiral Lefèvre, l'autre par M.. Chastes, au
ïiom de l'Académie des sciences, dont le dé-
tint faisait partie.. 1 •
« Un incendie à éclaté hier matin au 2e étage'
(liez un fabricant de caoutchouc de la Tue
Le feu a pris naissance à une poutre' pla-
cée -eoàtre la Ghetaitiée. Les pompiers sont
arrivés, et, après une heure de travail, ont
complètement éteint le ien.
Nous: recevons des détails complémentai-
• res sur l'ascension du ballon Michel-ie-Brave,
qui a eu. lieu vendredi à l'usine à gaz de La
Voici d'abord les noms exacts des hommes
'de l'équipage aérien MM. Villemot, aéro-
Haute français, établi à Bucharest (Rouma-
nie), propriétaire du bâllon; Duruôfl et Far-
cot, aéronautes pendant le siège de Paris
Tartara, artiste peintre les ii-ères La Lu-
berne, anglais.
Ainsi que nous l'avons dit, le ballon a été
emporté par un vent violent il a cependant
u opérer sa descente assezvite. et est tômbé
flans détonnes conditionsà Courtieux (Oise),
près Vie-sur- Aisne. 4
On nous promet une relation pittoresque
de ce vbyage; nous nous empresserons de la
publier.
On annonce la mort de M. Paul Garre, of-
ficier d'état-major, père de Mme Détroyat,
femme du directeur de la Liberté.
Ses obsèques auront lieu demain lundi,
dans la matinée-
La police a arrêté, dans les bureaux même
de l'administration du chemin de fer d'Or-
léans, boulevard de l'Hôpital, 1, le sous-chef
des remboursements S. accusé de détour-
nements au préjudice de là compagnie, dé-
tournements qui s'élèvent, rien que pour
l'année 1872, à la somme de 95,000 francs.
S. a avoué ses détournements, ne les
évaluant qu'à la somme de 80,000 fr.
• 5. est- âgé de quarante-trois ans, Corse
il'origine, marié et père d'un enfant.
Sa position de sous-chef lui valait 400 fr:
Feaiîletoia èa 30 Mars 1874
LE ROI DE CORSE
RIVALES
CHAPITREXIV
|Lst. géïaés-osîté n'a pas le droit
v
guite
Le temps presse, Robert; j'ai une cou-
fideuce à laire, -et je ne puis la faire qu'à
vous.
Pariez, ma cousine. -Tout-ce que je pour-
rai pour vous Satisfaire, je te -ferai, je vous
lejure. •
Il s'agit de Reiiée,/vbùs" le pensez bien,
a.'est-cépas?
Non, je l'avoue. Je n'ai fait qu'entrevoir
la reine, et elle me paraît heureuse.
Sa paix et son bonheur sont menacés
9ans cesse.
Elle est reine, et elle 'est aimée.
'Vous ne savez pas'db quelmalje meurs,
Robert?
Le sauriez-vous, Mananne?
Je meurs d'un mal qui devait être le
sien, d'un poison qui'lui était destiné.
Marianne! s'écfi» RoEe'r'trêtes'-vous sûre
décela?' --̃•••••̃
1
par mois, mais les dépenses qu'il faisait de*
adtaiènttfe plus forts revenus.
Une brillante soirée se préparait Mer soir
dans une maison de la rue Oudinot.
Pendant qu'arrivaient les premiers invités,
un domestique finissait d'allumer lès lustres
du salon. Une étincelle de la mèche-bougie
dont il se servait tôinba sur la robe de gaze
de la fille de la maison, qui fut aussitôt cou-
verte de flammes et cruellement brûlée aux
épaules et dans le dos.
Aux cris de douleur poussés.par la pauvre
enfant tout'le monde arriva; le domestique
prit courageusement la jeune fille dans ses
bras et parvint à étonfler les flammes qui
l'atteignaient lui-même au visage et aux
mains. •
On se figure la consternation qui régnait
dans les salons. On appela le médecin, qui
prodigua les premiers soins à la blessée, la-
quelle souffrait horriblement.
Néanmoins, il a déclaré que les brûlures
ne sont pas mortelles.
Le domestique a reçu également lès soins
que réclamait-son état.
Pendant ce temps, les -invités arrivaient
en foule pour se retirer, à mesure qu'on lés
instruisait de l'afireux accident qui venait de
se produire.
Les adjudications suivantes ont eu lieu
hier au tribunal de commorce
1° Travaux d'installation d'une maison de
secours rue dès Petites-Ecuries, adjugés à
M. Collas,
2° Travaux de construction d'un égout
couvert, à Nogent-sur-Marne, adjugés à M.
Quehan.
On a retiré hier du canal Saint-Martin le
corps d'un jeune homme d'environ vingt-cinq
ans, taille 1 m. 70, cheveux châtains, yeux
bruns. Il était vêtu d'une façon bizarre gi-
let de flanelle blanc, chemises en laine grise
rayée, caleçon en. toile, cotte bleue, bottines
élastiques.*
Dans l'une de ses pîtehes, uà mouchoir
blanc a carreaux jaunes, marqué L. C. n° 8,
un foulard'en soie blanche, un porte-mon-
naie avec 40-francs et un couteau 4 lames.
La mort peut remonter à environ huit
jours.Le coi^sa été ttansporté à la Morgue
M. le baron Brisse- a fait remettre aux
Grands Magasins de la CAPITALE 25,000
exemplaires de-son
Ce 'volume 'intéressant, vendu chez les li-
braires UN franc, sera délivré gratuitement
aux persônnesqui achèteront pour Dix francs.
S'adresser a la Caisse pendant la Semaine
Sainte.
L'Institution des Bègues de Paris (MM.Chervin)
ouvre un cours le 1,3 avril, aven. d'Eylau,90.
.UËOX, SOHNAHSDLE LUCIDE, Faubg Montmartre, 9.
LES SOUVENIRS PATRIOTIQUES
L'administration municipale du XIV8 arrondisse-
ment vient de remplir un pieux devoir. Elle a
fait placer à rentrée de la saile des délibérations
deux plaques en marbre noir, avec l'inscription
suivante: ••
Citoyens du XIV0 arrondissement, tués les
armes à la main pour la défense de la patiié
et de -la -République pendantle siégçde Paris.
136e bataillon
Boniaron, Jules-Nicolas, commandant. =-
Condrot. Louis. Darivaud, Félix. Mari.
chand, Paul, -r- Moliki, Clément. =• Syot,
Gilbert. Scypion. Toupeney, Paul- Vic-
tor.– Vigarier, Auguste. Casteilifli, Auto-
nio.-r Languinjèr, François.
iÙ" bataillon
Forest, Arnaud. Jobin, Louis.
Bataillon des volontaires de 3îontrouge
Villecoq, Auguste.– Aze; Alfred. Mehl,
Jean. Moreau, Augustin. Berlin, Char-
les. Chauvon, Joseph. Leroux, Ldui6–
Lepinard, Jules.
Dalverny, Adolphe.
Vous en jugerez, Robert; écoutez-moi.
Il n'y a pas un an encore, ma sœur rencon-
tra par les rues d'AjacciO une jolie enfant
qui vendait des fleurs, et faisait des elîorts
inouïs pour percer la foule et arriver au car-
rosse royal, jjllelatit appeler, l'interrogea;
Mais elle avait de beaux yeux et un doux
sourire. Renée s'en âlîûlaet la prit au palais.
Moi, je trouvais à cette jetlüe fille des al-
lures parfois étranges qu'on attribuait à son
éducation deia-rue; elle semblait dû reste
innocente, et on lui pardonnait ses bizarre-
ries, à cause de la tendresse profonde qu'elle
Semblait avoir pour la reine.
Un hiver se passa ainsi. Puis, un soir de
fêle-printanière donnée à l'occasion dé l'ex*
pédition de Capraja,. un homme, entré par
surprise dans les jardins, tenta d'assassiner
le roi, et lut pris avant de pouvoir mettre son
projet à exécution. J'eus peur pour Renée,
je courus dans les jardins où elle se prome-
nait avec. Frédéric de Le«en: pour la préve-
nir un verre de citronnade avait été préparé
pour elle par sa petite Margarita, j'avais
chaud, je pris la coupe et bus la boisson tout
entière.
Robert eut un frisson d'épouvanté.
Depuis ce jour je suis malade, sans que
la science puisse rien sur mon mal, et Mar-
garita a disparu, sans qu'il fût possible de la
retrouver. Ajoutez à cela qu'il y à en COi'se
une femme, qui eùt.été reine sans l'amour de
Tnêo.dore .uotir ffl.a.pauvre sœur, et_ que par.'
Le général Ghaazy, gouverneur de ÏAlgê*
rie, à adressé la lettré suivante à Mule feér-"
nard, la scèur du commandant Franchôtti,
tué à Champigny; Mme Bernard est la femme
d'un officier de cavalerie attaché àrétat-nia-
jôr du général,: N
Madame,
Le souvenir des dévouements héroïques qui se
sont produits pendant la dernière guerre, alors que
la France défendait son honneur et son territoire,
doit être religieusement conservé parcequ'il honore
le pays, lui rappelle ce qu'est le véritable patrio-
tisme, et lui donne espoir pour l'avenir.
La mort du commandant Franchetti est un de ces
/dévouements. J'ai été heureux d;honorer sa mémoire
en donnant son nortt au village qui vient d'être créé
Dra-Remel, dans la subdivision de Mascara, pour
recevoir une partie de nos frères d'Alsaée et de Lor-
raine qui ont voulu rester Français.
Je sais, madame, qu'en vous entretenant de celui
qué vous pleurez, c'est raviver votre dôuleur mais
il y aura un soulagement dans cette pensée que vous
n'êtes point seule no pas oublier.
Veuillez agréer, madame, l'expression de iùès
hommages les plus respectueux.
REVUE DES THÉÂTRES
Voici l'ordre annoncé des premières' représenta-*
lions qui doivent avoir lieu eette semaine sur nos
grands théâtres.
Lundi, au Gymnase: Madame est trop belle
Mardi, aux Bouffes-Parisiens Les Parisiennes.
Mercredi, au palais-Royal, le Hémard, la MU
caréme.
.Teudi, au Châtelet La Belle au bois dormant*
Vendredi, relâche dans tous les théâtres.
Samedi, au Ghâteaù-d'Eau, Colin-Tampon.
X Aujourd'hui, à la Porte-Saint-Martin, matinée
de M. \Ballande, Marie Stuart, tragédie en cinq ac-
tes, de Lebrun, précédée d'une conférence par M.
Alphonsè Pagès.
X A la Gaîté, Phèdro, tragédie en cinq actêà, et
le Tableau parlant, opéra-comique en deux actes.
X Les artistes de 'l'Opéra, auxquels ont été dis-
tribués les rôles de l'Esclave, de M. Edmond Mem-
brée, sont MM. Silva, Lassalle, Gailhard, Bataille,
Grisy, et billes Mauduit et Rosine Bloch.
L'ouvragé comprendra cinq actes et six tableaux.
Les décorations sont commandées, ainsi que les cos-
tumes qui ne pourr9nt manquer d'avoir un carac-
tère orignal; 1 action se passant au moyen âge, dans
la Russie-d'Asie, époque et pays dont on a fort peu
usé sur notre première scène lyriqse.
X Le cirque .d'hiver visent de faire débutée un
gymnaste, dont l'adresse et la hardiesse succèdent
tort avantageusement aux lions du dompteurCôoper.
On a vu dans les rues de Paris, ces affiches sur
lesquelles -le gymnaste Etardo est représenté dans
la situation du génie de la colonne delà Bastille, mon-
tent sur une boule, jusqu'au haut d'une étroite spi-
ïale, puis redescendant de même. Mais l'affiche ne
donné guère idée de l'émotion que ce spectacle fait
naître dans les rangs du public. Quand Etardo touche
au sommet de sa spirale qui a plus de dix mètres dé
haut, il semble que l'on enlève de dessus toutes les
poitrines un poids énorme.; l'anxiété fait placé à une
satisfaction expansive, et un cri de soulagement et
d'admiration s échappe de toutes les bouches.
CHAhLËS DARGÔURS.
DÉPARTEiYlENTS
Un bû3ut s'est échappé avant-hier à l'abat-
tbir da Toulon et pénétré dans la cour, tiù
sa présencé a causé une vraie panique:
Tout le inonde put se garer, à l'exception
d'une seule personne, précisément le four-
nisseur qui avait expédié l'animai.
Celui-ciséprécipitatôtebaisséesu-rrhomme
qui eut tout juste le temps de se jeter dans
le grand b,assïn et d'y faire le plongeon.
Le boeuf, surpris de cette disparition, s'ar-
rêta net et put êyre ramenéJ-au parc de l'il-
battoir. J
Un violent incendie a éclate au village de
Mons, commune de Seilhac (Corrèze). Plu-
sieurs corps de bâtiments, six granges et
deux habitation^ ont été complètement dé-
truits. Un grand nombre de bésfâaui ontpéri
dans les flammes.
Un homme a été asphyxié..
]Le Topique (d'un Prêtre) si connu, guérit vie
cors, or/iions,etc.Eay. i° 3 fr. Martin, 30, fgMontmartre
ESSENCE DE CAFÉ TBABLIT Pour Café a 1.eau, café
aulait, mazagran,crèmes; bônbonsjglaces.etc.
Pr, 1 fr. 60. Caftan, 67, r. J.-J. Rousseau, Paris.
vengeance, cette femme a déjà essayé deux
fois de faire assassiner le roi.
:Ne peut-on s'emparer d'elle?
Le roi est généreux; il lui a pardonné.
Oh! si quelque chose pouvait me guérir,
Robert, ce serait'mon amour pour Renée!
qui veillera sur elle quand je ne serai plus
Robert SBrrâ plus fort la mâîn de là tûâ-
làde ûû'il comprenait..
J'espère encore, dit-0, que vôu's^voui,
trompez, Marianne.
Parmi les médecins qu'a appelés de tûtl-
tes parts le roi de Corse, il y en.a un qui a.
deviné là cause du mal; c'est celui du palais.
Il m'a demandé si je ne me connaissais point
d'ennemi ;'et sur ma réponse négative, il a-
murmuré: c'est étrange.
Vous ne lui avez pas'confié vos craintes?
Non, pour que Renée les ignore. Mais je
suis sûre que le docteur a gardé sa convic-
tiôn; et essayé de combattre le mal par tous
les moyens. Le poison était sûr, mon cousin,
il n'a pas d'antitode ceux qui l'ont donné
le savaient bien.
Hàvéz-vous, Marianhe, que ,je trouve
GQup^ble la générosité du roi de Corse?
Vous êtes le premier, Robert; à qui le
fais cette confidence. Le roi l'ignore.
Il serait utile e l'instruire.
Vous ferez tout ce, que vous voudrez
pour la sûreté de ma soeur. Mais il. ne faut
BULLETIN FINANCIER
SiîtEbi 28 mars 4874
-Le 3 0/0 a monté'de 5 c., à 59 85. L'Emprunt et \t
5 0/0 libéré ont perdu 2 c. 1/2, à 94 87 i^ 1°
Les affaires ont été très-restreintes, aujourd'hui
et la Bourse avait été assez mal impressionnée de]
1 ouverture, par la faiblesse des cotes étrangères.
Les Consolidés Anglais sont venus avec 1/14 d
baisse. La plupart des/Sociétés de crédit ont pèrd(
Un peu de terrain, • v
Les Chemins français ont participé à la faiblesse
dominante le Nord et l'Orléans ont baissé de 25i
Parmi lés Chemins étrangers, l'Autrichien et
Saragosse ont reculé de 3 fr. 75 à 6 fr. 25. Il y a e
de la baisse également sur les valeurs industrielle
L'Italien a monté de 25 c., pendant que les fonds
Turcs et Espagnols rétrogradaient assez vivement
Sur le marché du Comptant, le Morgan s'est élev(
a 525 fr. Les Bons de liquidation sont en légèreréac
tion à 479 fr. Les Obligations de la Vendée, do
le coupon semestriel sera détaclé dans 'ouatrl
jours, ont fermé à 241 fr.
ESCOÏÏPTE.B^.d.ïr.S O/oJ &S|gg
libéré. 94 90 90 94871A
4«/*O/O 8550
Obligations du Trésor.
6 0/0 Obligations Morgan. 52i • 523 75 I
Banque dé France 38bO 3835
de Paris et Pays-Bas 1070 1068 75 1065
Comptoir d'escompte 558 75' 5312s' 560
Crédit agricole 435 495
Crcdit foncier de France.. 800.. 8iX) 80S SOî
--colonial
Crédit industriel et comni. 660.. 658 73
Crédit mobilier 295 295 IT 292 S
Dépôts et comptes courants 552 50 1
Société générale 503 75 505 510
Crédit lyonnais 643 75
Société algérienne 410
Charente 3M
Est. 501 25 503 75 503 i[
Pans-Lyon- Méditerranée. 890 893 73 893 75 893 7
Uidi 600.. 596 25
Nord, 845.. I8iï50 bi5 843 7!
Ouest. 533 75
Vendée
Comp. parisienne du Gaz.. 735 733 75 73S 25
Comp. Transatlantique. 285.. 2H 50
Messageries maritimes. 545
Société immobilière. li 25 1125
Italien50/0 62 15 1 Il 63 i(
Espagne 3 0/0 extérieure. 19 1/4 19 1/4 u\
intérieure 28./
Turcs 5 0/0.150
Crédit foncier autrichien:. 530. 50' 5:5
Crédit mobilierespagnol.. 345.. SjO 350 350 j
Autrichiens 708 75 75 700..
Sud-Autrichien-Lombard. 326 25 333 50
tjord-Ouést de l'Autriche. 410
Chemins de fer romains..
6uillaume-Luxembourg 232 50
Saragosse 265.. 262 50 267 50 261 à
Korfl de VSspagng- 87
OBUSATIONS ??f'c' Bemief VALEURS Préc. Der'nS
"•"̃=•"̃"• clôture cours diverses clôtu1.6 cours
450 4i7 50 3878 50
1871. 263 50 Obl.Ottom.S0 2737 7
Quarts.. 6725 1883 295
50Uf.4 0/0. 451 25 1865 290 5
,90.. 90.. 1869 265 7
i 500 3 0/0. 420 420 Egypte 1870.. 365 3W
i. 5OOf.4O.'O63 43& 75 Russe 50/J70 991/2 Si) 311
Commun'. 25 360 Obi. russes 67 415 414 5
S 5e. 70 71 Obl.Aut.Dom. 2:i9 2
0 300 f. 50/0. 260 260 Hongrie. 217 218
.Charentes 259 259 Honduras 25 5
Est 3 271 75 SociétéAlgér. 105 106
Ardennes. 273 2) 272 • Créd. coloa.65 33».'
Bourbonnais. 283 5u _l 1S63. 83 b3
Dauphmé. • 27925 Vil. Bordeaux 8250
Lyon-Gén. 57 277 50 Roubaix
Méditer. Bànqu=ottoin. 580
Fusion 66 275 276 25 Fr.-Egvpt.
m\, .» 275 25 à
Nord 281.. 280 75 March.Naples 54 50 S2
Orléans. 28ft 50 2SO Terrain-Cadix 5
Gr.- Central.. 278 Caisse Mires.. 850 8.,
Orlêans-Châl. 50 S.-C.desEntr. 136
Ouest. Gaz Srarseillè
Vendée. C^désOmnib. 620.. 620.
Victor-Emm. 27550 obligat. 425.
18B3. 183 25 184 Pet. -Voitures 50 2i2 5(
Lille-Valenc. 19875 200 Canal de Suez 415
Obl.immobil. fil Suez, avril 73 75
Ch.Autz.anc. 306.. 3à3 75 DocksS-Ouen 97 50
tiôiiv. 29i 50 Tabac d'Italie 482 50
Ch.Lomb.anc 249 Gaz gén.oblig 197 50
npuv. 25175 Gaz central. 2«J 7/
N>EspagV73 18950 obligat 215
Pampehme72 117 50 Crédit rural
Portugais. 231 25 Tabacs franc. 105.. 107 5(
Romains. 17625 178 C«Transatlan.
Saragosse 214 6D Litsmilitaires 475, 478
L'Éditeur-Gérant :D. Cassigneui,.
Je respecterai votre secret vis-à-via
d'elle.
Ah.! je serais bien heureuse de mourii
pour Renée, dit Mariànne avec. un sourire
d'arge, si je n'emportais dans la tombe une
si poignante inquiétude.
Rassurez-vouS4 Marianne. Que vous vi.
viez comme je l'èsperé, ou que Dieu vous re-
prenne à notrè amour, je réduirai à l'im-
puissance là femme qui vous a assassinée.
Merci! murmura Màrianne.
Mais une. si longue conversation avait
épuisé ses forces; elle ferma les yeux, ses le-
vres prononcèrent quelques mots qu'on n'en.
tendit pas..
Robertse leva enraye; elle 1 attira vers elle:
On mot encore, fit. celui-là, fit-elle, à
vous seul, et à pieu: je vous donne Renée,
elle sera votre soeur. comme elle est la
Ihienne! vous l'aimerez* .comme je
l'aime. ̃ ̃
Ce? mots arrivaient cornac -UiJ SQUffle â
l'oreille du chevaler. '̃
Je vous le promets.
La main de la malade, si brûlante un ïns-
tant plus tôt, était devenuefroide; elle attira
plus près encore Robert sur sa couche;' et,
quand l'oreille du jeune homme teucha ses
lèvres, elle dit: ̃•
Eloignez d'élle Frédéric de Lewen.
Robert se redressa subitement. Il*ne côm-(
prit point ces mots. qui pourtant, le frappa
rent au coeur. A^
TA PETITE POSTE
m. T. b. .le Saint-Sauveur. Il est permis, le
temps de frai excepté, de pêcher à la ligne flottante
tenue à la main, dans les camaux de l'Etat, et cela
quand bien même la pêche serait affermée,
m. H. à Watten. Presque toutes les ques-
tioris qui nous sont adressées à propos du service
militaire, sont résolues avec la plus grande clarté
'Par la. loi de ï-eérutement que tout Français doit au-
jourd'hui avoir en sa possession..
il. c. à -Qrnans. L'effet de .commerce créé à
.l'étranger et payable à'l'étranger pourra bien cir-
culer en France et échapper à la loi française sur
le timbre; mais si, après avoir été l'objet de négo-
ciations en 'France, il venait à y être retenu acci-
dentellement et mentionné dans un acte soumis à
renrçgjstremeut, les droits et amendes seraient en:
PARIS
Ap'îgs une nuit pluvieuse, le temps s'est
ternis'dans la journée d'hier.
A deux heures, le thermomètre marquait
Sei&e degrés au-dessus de zéro. ¡
v M. le président de la République s'est pro-
noncé sur le recours en gràce des condamnés
tlu duel Soutzo-Ghika. La peine des témoins
de M. Ghilça a été abaissée à trois mois;
celle des témoins de M. Soutzo à six mois.-La
peine de M,. Soutzoa été maintenue.
Les obsèques du vice-amiral Lafon de La-
flebat ont eu lieu hier à l'église Sâint-Pierre-
A l'issue de l'office divin, le convoi 's'est
dirigé vers le cimetière du Père-Lachaise-én
suivant les Champs-Elysées et les grands
boulevards.
Les cordons du poêle étaient tenus par
MM: les amiraux Jurien de la Gravière et
Chopaïd, le général -Pélissier et Chasles, de
,l'Institut. Le deuil était conduit par le lrêre
du défunt, directeur des douanes au Havre.
Le service d'honneur était fait par des pe-
totons du 48e et du 7le de ligne. Sur la tombe
deux discours ont été- prononcés, l'un par
J'amiral Lefèvre, l'autre par M.. Chastes, au
ïiom de l'Académie des sciences, dont le dé-
tint faisait partie.. 1 •
« Un incendie à éclaté hier matin au 2e étage'
(liez un fabricant de caoutchouc de la Tue
Le feu a pris naissance à une poutre' pla-
cée -eoàtre la Ghetaitiée. Les pompiers sont
arrivés, et, après une heure de travail, ont
complètement éteint le ien.
Nous: recevons des détails complémentai-
• res sur l'ascension du ballon Michel-ie-Brave,
qui a eu. lieu vendredi à l'usine à gaz de La
Voici d'abord les noms exacts des hommes
'de l'équipage aérien MM. Villemot, aéro-
Haute français, établi à Bucharest (Rouma-
nie), propriétaire du bâllon; Duruôfl et Far-
cot, aéronautes pendant le siège de Paris
Tartara, artiste peintre les ii-ères La Lu-
berne, anglais.
Ainsi que nous l'avons dit, le ballon a été
emporté par un vent violent il a cependant
u opérer sa descente assezvite. et est tômbé
flans détonnes conditionsà Courtieux (Oise),
près Vie-sur- Aisne. 4
On nous promet une relation pittoresque
de ce vbyage; nous nous empresserons de la
publier.
On annonce la mort de M. Paul Garre, of-
ficier d'état-major, père de Mme Détroyat,
femme du directeur de la Liberté.
Ses obsèques auront lieu demain lundi,
dans la matinée-
La police a arrêté, dans les bureaux même
de l'administration du chemin de fer d'Or-
léans, boulevard de l'Hôpital, 1, le sous-chef
des remboursements S. accusé de détour-
nements au préjudice de là compagnie, dé-
tournements qui s'élèvent, rien que pour
l'année 1872, à la somme de 95,000 francs.
S. a avoué ses détournements, ne les
évaluant qu'à la somme de 80,000 fr.
• 5. est- âgé de quarante-trois ans, Corse
il'origine, marié et père d'un enfant.
Sa position de sous-chef lui valait 400 fr:
Feaiîletoia èa 30 Mars 1874
LE ROI DE CORSE
RIVALES
CHAPITREXIV
|Lst. géïaés-osîté n'a pas le droit
v
guite
Le temps presse, Robert; j'ai une cou-
fideuce à laire, -et je ne puis la faire qu'à
vous.
Pariez, ma cousine. -Tout-ce que je pour-
rai pour vous Satisfaire, je te -ferai, je vous
lejure. •
Il s'agit de Reiiée,/vbùs" le pensez bien,
a.'est-cépas?
Non, je l'avoue. Je n'ai fait qu'entrevoir
la reine, et elle me paraît heureuse.
Sa paix et son bonheur sont menacés
9ans cesse.
Elle est reine, et elle 'est aimée.
'Vous ne savez pas'db quelmalje meurs,
Robert?
Le sauriez-vous, Mananne?
Je meurs d'un mal qui devait être le
sien, d'un poison qui'lui était destiné.
Marianne! s'écfi» RoEe'r'trêtes'-vous sûre
décela?' --̃•••••̃
1
par mois, mais les dépenses qu'il faisait de*
adtaiènttfe plus forts revenus.
Une brillante soirée se préparait Mer soir
dans une maison de la rue Oudinot.
Pendant qu'arrivaient les premiers invités,
un domestique finissait d'allumer lès lustres
du salon. Une étincelle de la mèche-bougie
dont il se servait tôinba sur la robe de gaze
de la fille de la maison, qui fut aussitôt cou-
verte de flammes et cruellement brûlée aux
épaules et dans le dos.
Aux cris de douleur poussés.par la pauvre
enfant tout'le monde arriva; le domestique
prit courageusement la jeune fille dans ses
bras et parvint à étonfler les flammes qui
l'atteignaient lui-même au visage et aux
mains. •
On se figure la consternation qui régnait
dans les salons. On appela le médecin, qui
prodigua les premiers soins à la blessée, la-
quelle souffrait horriblement.
Néanmoins, il a déclaré que les brûlures
ne sont pas mortelles.
Le domestique a reçu également lès soins
que réclamait-son état.
Pendant ce temps, les -invités arrivaient
en foule pour se retirer, à mesure qu'on lés
instruisait de l'afireux accident qui venait de
se produire.
Les adjudications suivantes ont eu lieu
hier au tribunal de commorce
1° Travaux d'installation d'une maison de
secours rue dès Petites-Ecuries, adjugés à
M. Collas,
2° Travaux de construction d'un égout
couvert, à Nogent-sur-Marne, adjugés à M.
Quehan.
On a retiré hier du canal Saint-Martin le
corps d'un jeune homme d'environ vingt-cinq
ans, taille 1 m. 70, cheveux châtains, yeux
bruns. Il était vêtu d'une façon bizarre gi-
let de flanelle blanc, chemises en laine grise
rayée, caleçon en. toile, cotte bleue, bottines
élastiques.*
Dans l'une de ses pîtehes, uà mouchoir
blanc a carreaux jaunes, marqué L. C. n° 8,
un foulard'en soie blanche, un porte-mon-
naie avec 40-francs et un couteau 4 lames.
La mort peut remonter à environ huit
jours.Le coi^sa été ttansporté à la Morgue
M. le baron Brisse- a fait remettre aux
Grands Magasins de la CAPITALE 25,000
exemplaires de-son
Ce 'volume 'intéressant, vendu chez les li-
braires UN franc, sera délivré gratuitement
aux persônnesqui achèteront pour Dix francs.
S'adresser a la Caisse pendant la Semaine
Sainte.
L'Institution des Bègues de Paris (MM.Chervin)
ouvre un cours le 1,3 avril, aven. d'Eylau,90.
.UËOX, SOHNAHSDLE LUCIDE, Faubg Montmartre, 9.
LES SOUVENIRS PATRIOTIQUES
L'administration municipale du XIV8 arrondisse-
ment vient de remplir un pieux devoir. Elle a
fait placer à rentrée de la saile des délibérations
deux plaques en marbre noir, avec l'inscription
suivante: ••
Citoyens du XIV0 arrondissement, tués les
armes à la main pour la défense de la patiié
et de -la -République pendantle siégçde Paris.
136e bataillon
Boniaron, Jules-Nicolas, commandant. =-
Condrot. Louis. Darivaud, Félix. Mari.
chand, Paul, -r- Moliki, Clément. =• Syot,
Gilbert. Scypion. Toupeney, Paul- Vic-
tor.– Vigarier, Auguste. Casteilifli, Auto-
nio.-r Languinjèr, François.
iÙ" bataillon
Forest, Arnaud. Jobin, Louis.
Bataillon des volontaires de 3îontrouge
Villecoq, Auguste.– Aze; Alfred. Mehl,
Jean. Moreau, Augustin. Berlin, Char-
les. Chauvon, Joseph. Leroux, Ldui6–
Lepinard, Jules.
Dalverny, Adolphe.
Vous en jugerez, Robert; écoutez-moi.
Il n'y a pas un an encore, ma sœur rencon-
tra par les rues d'AjacciO une jolie enfant
qui vendait des fleurs, et faisait des elîorts
inouïs pour percer la foule et arriver au car-
rosse royal, jjllelatit appeler, l'interrogea;
Mais elle avait de beaux yeux et un doux
sourire. Renée s'en âlîûlaet la prit au palais.
Moi, je trouvais à cette jetlüe fille des al-
lures parfois étranges qu'on attribuait à son
éducation deia-rue; elle semblait dû reste
innocente, et on lui pardonnait ses bizarre-
ries, à cause de la tendresse profonde qu'elle
Semblait avoir pour la reine.
Un hiver se passa ainsi. Puis, un soir de
fêle-printanière donnée à l'occasion dé l'ex*
pédition de Capraja,. un homme, entré par
surprise dans les jardins, tenta d'assassiner
le roi, et lut pris avant de pouvoir mettre son
projet à exécution. J'eus peur pour Renée,
je courus dans les jardins où elle se prome-
nait avec. Frédéric de Le«en: pour la préve-
nir un verre de citronnade avait été préparé
pour elle par sa petite Margarita, j'avais
chaud, je pris la coupe et bus la boisson tout
entière.
Robert eut un frisson d'épouvanté.
Depuis ce jour je suis malade, sans que
la science puisse rien sur mon mal, et Mar-
garita a disparu, sans qu'il fût possible de la
retrouver. Ajoutez à cela qu'il y à en COi'se
une femme, qui eùt.été reine sans l'amour de
Tnêo.dore .uotir ffl.a.pauvre sœur, et_ que par.'
Le général Ghaazy, gouverneur de ÏAlgê*
rie, à adressé la lettré suivante à Mule feér-"
nard, la scèur du commandant Franchôtti,
tué à Champigny; Mme Bernard est la femme
d'un officier de cavalerie attaché àrétat-nia-
jôr du général,: N
Madame,
Le souvenir des dévouements héroïques qui se
sont produits pendant la dernière guerre, alors que
la France défendait son honneur et son territoire,
doit être religieusement conservé parcequ'il honore
le pays, lui rappelle ce qu'est le véritable patrio-
tisme, et lui donne espoir pour l'avenir.
La mort du commandant Franchetti est un de ces
/dévouements. J'ai été heureux d;honorer sa mémoire
en donnant son nortt au village qui vient d'être créé
Dra-Remel, dans la subdivision de Mascara, pour
recevoir une partie de nos frères d'Alsaée et de Lor-
raine qui ont voulu rester Français.
Je sais, madame, qu'en vous entretenant de celui
qué vous pleurez, c'est raviver votre dôuleur mais
il y aura un soulagement dans cette pensée que vous
n'êtes point seule no pas oublier.
Veuillez agréer, madame, l'expression de iùès
hommages les plus respectueux.
REVUE DES THÉÂTRES
Voici l'ordre annoncé des premières' représenta-*
lions qui doivent avoir lieu eette semaine sur nos
grands théâtres.
Lundi, au Gymnase: Madame est trop belle
Mardi, aux Bouffes-Parisiens Les Parisiennes.
Mercredi, au palais-Royal, le Hémard, la MU
caréme.
.Teudi, au Châtelet La Belle au bois dormant*
Vendredi, relâche dans tous les théâtres.
Samedi, au Ghâteaù-d'Eau, Colin-Tampon.
X Aujourd'hui, à la Porte-Saint-Martin, matinée
de M. \Ballande, Marie Stuart, tragédie en cinq ac-
tes, de Lebrun, précédée d'une conférence par M.
Alphonsè Pagès.
X A la Gaîté, Phèdro, tragédie en cinq actêà, et
le Tableau parlant, opéra-comique en deux actes.
X Les artistes de 'l'Opéra, auxquels ont été dis-
tribués les rôles de l'Esclave, de M. Edmond Mem-
brée, sont MM. Silva, Lassalle, Gailhard, Bataille,
Grisy, et billes Mauduit et Rosine Bloch.
L'ouvragé comprendra cinq actes et six tableaux.
Les décorations sont commandées, ainsi que les cos-
tumes qui ne pourr9nt manquer d'avoir un carac-
tère orignal; 1 action se passant au moyen âge, dans
la Russie-d'Asie, époque et pays dont on a fort peu
usé sur notre première scène lyriqse.
X Le cirque .d'hiver visent de faire débutée un
gymnaste, dont l'adresse et la hardiesse succèdent
tort avantageusement aux lions du dompteurCôoper.
On a vu dans les rues de Paris, ces affiches sur
lesquelles -le gymnaste Etardo est représenté dans
la situation du génie de la colonne delà Bastille, mon-
tent sur une boule, jusqu'au haut d'une étroite spi-
ïale, puis redescendant de même. Mais l'affiche ne
donné guère idée de l'émotion que ce spectacle fait
naître dans les rangs du public. Quand Etardo touche
au sommet de sa spirale qui a plus de dix mètres dé
haut, il semble que l'on enlève de dessus toutes les
poitrines un poids énorme.; l'anxiété fait placé à une
satisfaction expansive, et un cri de soulagement et
d'admiration s échappe de toutes les bouches.
CHAhLËS DARGÔURS.
DÉPARTEiYlENTS
Un bû3ut s'est échappé avant-hier à l'abat-
tbir da Toulon et pénétré dans la cour, tiù
sa présencé a causé une vraie panique:
Tout le inonde put se garer, à l'exception
d'une seule personne, précisément le four-
nisseur qui avait expédié l'animai.
Celui-ciséprécipitatôtebaisséesu-rrhomme
qui eut tout juste le temps de se jeter dans
le grand b,assïn et d'y faire le plongeon.
Le boeuf, surpris de cette disparition, s'ar-
rêta net et put êyre ramenéJ-au parc de l'il-
battoir. J
Un violent incendie a éclate au village de
Mons, commune de Seilhac (Corrèze). Plu-
sieurs corps de bâtiments, six granges et
deux habitation^ ont été complètement dé-
truits. Un grand nombre de bésfâaui ontpéri
dans les flammes.
Un homme a été asphyxié..
]Le Topique (d'un Prêtre) si connu, guérit vie
cors, or/iions,etc.Eay. i° 3 fr. Martin, 30, fgMontmartre
ESSENCE DE CAFÉ TBABLIT Pour Café a 1.eau, café
aulait, mazagran,crèmes; bônbonsjglaces.etc.
Pr, 1 fr. 60. Caftan, 67, r. J.-J. Rousseau, Paris.
vengeance, cette femme a déjà essayé deux
fois de faire assassiner le roi.
:Ne peut-on s'emparer d'elle?
Le roi est généreux; il lui a pardonné.
Oh! si quelque chose pouvait me guérir,
Robert, ce serait'mon amour pour Renée!
qui veillera sur elle quand je ne serai plus
Robert SBrrâ plus fort la mâîn de là tûâ-
làde ûû'il comprenait..
J'espère encore, dit-0, que vôu's^voui,
trompez, Marianne.
Parmi les médecins qu'a appelés de tûtl-
tes parts le roi de Corse, il y en.a un qui a.
deviné là cause du mal; c'est celui du palais.
Il m'a demandé si je ne me connaissais point
d'ennemi ;'et sur ma réponse négative, il a-
murmuré: c'est étrange.
Vous ne lui avez pas'confié vos craintes?
Non, pour que Renée les ignore. Mais je
suis sûre que le docteur a gardé sa convic-
tiôn; et essayé de combattre le mal par tous
les moyens. Le poison était sûr, mon cousin,
il n'a pas d'antitode ceux qui l'ont donné
le savaient bien.
Hàvéz-vous, Marianhe, que ,je trouve
GQup^ble la générosité du roi de Corse?
Vous êtes le premier, Robert; à qui le
fais cette confidence. Le roi l'ignore.
Il serait utile e l'instruire.
Vous ferez tout ce, que vous voudrez
pour la sûreté de ma soeur. Mais il. ne faut
BULLETIN FINANCIER
SiîtEbi 28 mars 4874
-Le 3 0/0 a monté'de 5 c., à 59 85. L'Emprunt et \t
5 0/0 libéré ont perdu 2 c. 1/2, à 94 87 i^ 1°
Les affaires ont été très-restreintes, aujourd'hui
et la Bourse avait été assez mal impressionnée de]
1 ouverture, par la faiblesse des cotes étrangères.
Les Consolidés Anglais sont venus avec 1/14 d
baisse. La plupart des/Sociétés de crédit ont pèrd(
Un peu de terrain, • v
Les Chemins français ont participé à la faiblesse
dominante le Nord et l'Orléans ont baissé de 25i
Parmi lés Chemins étrangers, l'Autrichien et
Saragosse ont reculé de 3 fr. 75 à 6 fr. 25. Il y a e
de la baisse également sur les valeurs industrielle
L'Italien a monté de 25 c., pendant que les fonds
Turcs et Espagnols rétrogradaient assez vivement
Sur le marché du Comptant, le Morgan s'est élev(
a 525 fr. Les Bons de liquidation sont en légèreréac
tion à 479 fr. Les Obligations de la Vendée, do
le coupon semestriel sera détaclé dans 'ouatrl
jours, ont fermé à 241 fr.
ESCOÏÏPTE.B^.d.ïr.S O/oJ &S|gg
libéré. 94 90 90 94871A
4«/*O/O 8550
Obligations du Trésor.
6 0/0 Obligations Morgan. 52i • 523 75 I
Banque dé France 38bO 3835
de Paris et Pays-Bas 1070 1068 75 1065
Comptoir d'escompte 558 75' 5312s' 560
Crédit agricole 435 495
Crcdit foncier de France.. 800.. 8iX) 80S SOî
--colonial
Crédit industriel et comni. 660.. 658 73
Crédit mobilier 295 295 IT 292 S
Dépôts et comptes courants 552 50 1
Société générale 503 75 505 510
Crédit lyonnais 643 75
Société algérienne 410
Charente 3M
Est. 501 25 503 75 503 i[
Pans-Lyon- Méditerranée. 890 893 73 893 75 893 7
Uidi 600.. 596 25
Nord, 845.. I8iï50 bi5 843 7!
Ouest. 533 75
Vendée
Comp. parisienne du Gaz.. 735 733 75 73S 25
Comp. Transatlantique. 285.. 2H 50
Messageries maritimes. 545
Société immobilière. li 25 1125
Italien50/0 62 15 1 Il 63 i(
Espagne 3 0/0 extérieure. 19 1/4 19 1/4 u\
intérieure 28./
Turcs 5 0/0.150
Crédit foncier autrichien:. 530. 50' 5:5
Crédit mobilierespagnol.. 345.. SjO 350 350 j
Autrichiens 708 75 75 700..
Sud-Autrichien-Lombard. 326 25 333 50
tjord-Ouést de l'Autriche. 410
Chemins de fer romains..
6uillaume-Luxembourg 232 50
Saragosse 265.. 262 50 267 50 261 à
Korfl de VSspagng- 87
OBUSATIONS ??f'c' Bemief VALEURS Préc. Der'nS
"•"̃=•"̃"• clôture cours diverses clôtu1.6 cours
450 4i7 50 3878 50
1871. 263 50 Obl.Ottom.S0 2737 7
Quarts.. 6725 1883 295
50Uf.4 0/0. 451 25 1865 290 5
,90.. 90.. 1869 265 7
i 500 3 0/0. 420 420 Egypte 1870.. 365 3W
i. 5OOf.4O.'O63 43& 75 Russe 50/J70 991/2 Si) 311
Commun'. 25 360 Obi. russes 67 415 414 5
S 5e. 70 71 Obl.Aut.Dom. 2:i9 2
0 300 f. 50/0. 260 260 Hongrie. 217 218
.Charentes 259 259 Honduras 25 5
Est 3 271 75 SociétéAlgér. 105 106
Ardennes. 273 2) 272 • Créd. coloa.65 33».'
Bourbonnais. 283 5u _l 1S63. 83 b3
Dauphmé. • 27925 Vil. Bordeaux 8250
Lyon-Gén. 57 277 50 Roubaix
Méditer. Bànqu=ottoin. 580
Fusion 66 275 276 25 Fr.-Egvpt.
m\, .» 275 25 à
Nord 281.. 280 75 March.Naples 54 50 S2
Orléans. 28ft 50 2SO Terrain-Cadix 5
Gr.- Central.. 278 Caisse Mires.. 850 8.,
Orlêans-Châl. 50 S.-C.desEntr. 136
Ouest. Gaz Srarseillè
Vendée. C^désOmnib. 620.. 620.
Victor-Emm. 27550 obligat. 425.
18B3. 183 25 184 Pet. -Voitures 50 2i2 5(
Lille-Valenc. 19875 200 Canal de Suez 415
Obl.immobil. fil Suez, avril 73 75
Ch.Autz.anc. 306.. 3à3 75 DocksS-Ouen 97 50
tiôiiv. 29i 50 Tabac d'Italie 482 50
Ch.Lomb.anc 249 Gaz gén.oblig 197 50
npuv. 25175 Gaz central. 2«J 7/
N>EspagV73 18950 obligat 215
Pampehme72 117 50 Crédit rural
Portugais. 231 25 Tabacs franc. 105.. 107 5(
Romains. 17625 178 C«Transatlan.
Saragosse 214 6D Litsmilitaires 475, 478
L'Éditeur-Gérant :D. Cassigneui,.
Je respecterai votre secret vis-à-via
d'elle.
Ah.! je serais bien heureuse de mourii
pour Renée, dit Mariànne avec. un sourire
d'arge, si je n'emportais dans la tombe une
si poignante inquiétude.
Rassurez-vouS4 Marianne. Que vous vi.
viez comme je l'èsperé, ou que Dieu vous re-
prenne à notrè amour, je réduirai à l'im-
puissance là femme qui vous a assassinée.
Merci! murmura Màrianne.
Mais une. si longue conversation avait
épuisé ses forces; elle ferma les yeux, ses le-
vres prononcèrent quelques mots qu'on n'en.
tendit pas..
Robertse leva enraye; elle 1 attira vers elle:
On mot encore, fit. celui-là, fit-elle, à
vous seul, et à pieu: je vous donne Renée,
elle sera votre soeur. comme elle est la
Ihienne! vous l'aimerez* .comme je
l'aime. ̃ ̃
Ce? mots arrivaient cornac -UiJ SQUffle â
l'oreille du chevaler. '̃
Je vous le promets.
La main de la malade, si brûlante un ïns-
tant plus tôt, était devenuefroide; elle attira
plus près encore Robert sur sa couche;' et,
quand l'oreille du jeune homme teucha ses
lèvres, elle dit: ̃•
Eloignez d'élle Frédéric de Lewen.
Robert se redressa subitement. Il*ne côm-(
prit point ces mots. qui pourtant, le frappa
rent au coeur. A^
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