Titre : Le Petit journal
Auteur : Parti social français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Clermont-Ferrand)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1874-03-09
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32895690j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 146118 Nombre total de vues : 146118
Description : 09 mars 1874 09 mars 1874
Description : 1874/03/09 (Numéro 4091). 1874/03/09 (Numéro 4091).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5921260
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/07/2008
.Le Petit Journal
d
Là fête de demain soir, au tribunal de
commerce, promet d'être des plus Brillantes.
routes les dispositions.sont prises pour faci-
liter la circulation à l'arrivée et au départ.
Les voitures de maîtres e- les voitures gar-
dées déposeront les invités aux entrées de la
marquise, sur le boulevard du Palais.
Les voitures non gardées déposeront les
invités aux entrées de la marquise, quai De-
saix, où entreront également les personnes
arrivant à pied.
Un employé d'un négociant en vins, de-
meuran à Courbevoie, s'était arrêté hier
avec un cabriolet noir à deux roues, attelé
d'un cheval bai brun. devant la boutique du
sieur Moyrand, marchand de vin, boulevard
Bineau, chez lequel il entra pour allaires.
Un instant après, deux consommateurs qui
se trouvaient là sortirent; l'un monta hardi-
ment sur le cabriolet, enleva la chaîne d'at-
tache, et l'autre, qui faisait le guet, lui dit:
Allons, tape dessus, ça y est.
Et le véhicule partit.
Un voisin qui avait vu la scène, ne se dou-
tait nullement que c'étaient des voleurs.
Quand le commis sortit, il ne trouva plus
qii cheval, ni voiture.
Ges hardis drôles sont activement recher-
Une blanchisseuse de la rue de la Proces-
sion, s'étant imprudemment penchée, hier,
sur la margelle d'un puits, perdit l'équilibre
et tomba au fond la tête eh avant.
Pendant qu'on appelait au secours, vint à
passer un brave caporal des pompiers nom-
mé Gattier.
Celui-ci descendit dans le puits à l'aide de
la corde, et remonta quelques instants après
tenant dans ses bras la blanchisseuse inani-
mée- Etes soins intelligents l'ont rappelée à
ta vie.
Les assistants ont vivement félicité le ca-
poral Gattier.
D'importants travaux, s'élevant à plus d'un
million et demi, ont été adjugés, hier, au tri-
bunal de commerce.
Ces travaux consistant surtout en coustruc-
tions d'égouts et transformations des routes
départementales, ont. -pour but l'assainisse-
ment de plusieurs localités dés environs de
la capitale, entre autres Saint-Ouen, Bry-
sur-Marne, Nogent-le-Sep, Plaine-J3aint-De-
ais, Choisy-îe-Roy, etc.
Adjudicataires Léger, Clément, Bon-
net Viet, Carrier, Castille, Rigaud.
De nombreux vols de voitures à bras avaient
été commis ces derniers temps dans les
XVIIIe et XIXe arrondissements. L'auteur de
ces méfaits a été arrêté hier, à Clichy-la-Ga-
renne depuis queloue temps il était signalé
comme ayant yéndiiplusieurs voitures. Ona
trouvé chez lui plusieurs plaques, toutes pré-
parées, portant son nom, et qu'il s'empres-
*aifc de mettre sur les voitures aussitôt qu'il
les avait enlevées.
Trois marins italiens descendaient hier à
la gare Saint-Lazare, venant de Londres et
se rendant dans leur patrie.
Ils furent accostés par un individu se di-
sant leur compatriote, qui s'pffrit obligeam-
ment les piloter à travers Paris et leur
faciliter leur départ pour- l'Italie.
On passa quelques heures ensemble, puis
on se rendit dans un restauraut du quartier
des Invalides pour dîner.
Là, ils furent rejoints par un autre -indi-
vidu ami dn premier compatriote si obli-
geant. Ce dernier avait une sacoche pleine
Finalement ce fut lui qui se chargea d'aller
«rendre les billets pour les trois marins de
Paris jusqu'en Italie. Ils lui confièrent une
somme assez forte; mais ils étaient bien tran-
quilles puisque cet homme laissait là sa saco-
che 'si bien garnie.
Bientôt l'autre individu sortit sous un pré-
texte quelconque et ne revint pas plus que
l'autre. Quant à la fameuse sacoche, elle ne
contenait que des gros sous.
L'un de ces braves gens ainsi volés est ma-
lade et se trouve complètement dépouillé.
.,< Feuilleton du -9' Mars 1874
iEROI DECORSE
S- PARTIE.-LES RIVALES
Suite
Ojii; quelques voyageurs, mais qui ne
font que passer.
Je vais voir vos montagnes au crépus-
cule; elles me paraissent splendides.
Et saluant gaiement l'hôtesse, il sortit par
Une porte de cûur.
Eh bien! demanda-t-il en rejoignant
Bernard.
J'ai vu, tépondit le serviteur.
Quoi?
Ce çtiâteau du vieil ours et toutes ses le-
pâtres,
Quoi encore?
-r~ A l'une de ces fenêtres, en dedans, fort
peu visible, il y avait un mouchoir ou un
papier blanc. 1
-Elle est toujours la! pensa tout haut
Frédéric, Mais, pour qu'elle m'appelle, il faut
que le cas soit grave. Je ne partirai cependant
pas avant dé savoir où se dirigent les autres.
Quels 4utres?
Quant aux deux chevaliers d'industrie, l'un
est pâle, très blond, de taille moyenne, et âgé
d'une trentaine d'années, l'autre esttrèsbrun
et de taille assez petite.
La direction générale des postes vient de faire af-
ficher sur les murs de Paris l'avis suivant
Aux termes des lois des 4 juin 1859 et 25
janvier 1873, il est expressément défendu,
sous peine d'une amende de 50 à 500 francs, de
mettre à la boîte une lettre qui contiendrait
des pièces de monnaie d'or ou dargent, des bi-
joux ou autres effets précieux, des billets de
banque, bons, coupons de dividendes.ou d'in-
térêts payables au porteur.
Malgré les avis réitérés donnés au public,
le nombre des contraventions augmentant
sans cesse, l'administration se verra dans
l'obligation, à l'avenir, de provoquer la ri-
goureuse application de la loi.
REVUE DES THÉÂTRES
La première représentation de la Jeunesse de
Louis XIV, à l'Odéon, et la première représentation
du Candidat, au Vaudeville, sont annoncées pour
mercredi prochain. Il est probable que l'un des deux
théâtres cédera le pas à l'autre chacune de ces
ceuvres mérite qu'une des soirées entières de la cri-
tique lui soit consacrée.
X La réouverture du théâtre des Menus-Plaisirs
doit avoir lieu samedi prochain avec le Petit Faust.
X L'inauguration du grand Théâtre-Çqncert de la
Scala est également annoncée pour cette semaine.
On se préoccupe beaucoup, dans les environs du
nouvel établissement, de sa prochaine ouverture, et
toutes les personnes qui en ont visité l'intérieur s'ac-
cordent à le trouver magnifique.
X Le petit théâtre Saint-Laurent vient de chan-
ger de direction. M.Kiener s'est retiré, et MM. Luis
et Demortreux ont pris les rênes de l'administra-
tibn. Une transformatien notable va s'ensuivre;' en
attendant, les Trois gamins remplissent chaque
soir ia salle, et Mlle Leriche obtient un grand succès
dans 1 emploi de Déjazet.
X Le Tartuffe sera Joué aujourd'hui à la- matinée
de M. Bailande, à la Porte-Saint-Martin. La confé-
rence, par M. H. de La Pommeraye.
X Aujourd'hui, au théâtre de la Tour-d'Auvergne,
à deux heures, représentation dirigée par M. Tal-
bot, de la Comédie-Française, avec le concours des
élèves du Conservatoire.
On jouera les Demoiselles de Saint-Cyr et En
wagon.
X L'auteur du Vertige, M. Porto-Riche, vient de
faire recevoir à l'Odéon une pièce en quatre actes..
Un drame sous Philippe II.
X Les deux Orphelines poursuivent leur carrière à
l'étranger, l'Olympic-Thealcr, de Londres, s'offre à
jouer le drame de MM. d'Ennery et Cormon, par
suite d'un traité régulier passé avec ces auteurs.
X Le même steepje-chase lyrique que l'an der-
nier va avoir lieu à Londres. Le 17 de ce mois le
théâtre de Drury-Lane ouvre sa saison, et le 31 Co-
vent-Garden commence la sienne. Dans la troupe
de-ce dernier théâtre, nous voyons' figurer les noms
de*M. Fauçe, M,mes patti, Alboni, Marîmon.
CHARLES DARCOUR5.
ESSENCE DE CAFÉ TRABUT pour café 1'eau; café
aùlait, mazagran, grogs, crèmes, etc., indis-.
pensable en voyage et a la campagne. Conser-
vation parfaite. Flacon, 1 fr. 60. Cahqn, rue
J.-J. Rousseau, Paris.
LE TUNNEL SOUS-MARIN
Nous avons déjà parlé du projet présenté
par l'ingénieur francais Thomé de Gamond;
aujourd'hui, nous allons examiner le projet
de tunnel de l'Anglais W. Austin.
Le point caractéristique du projet Austin
cpnsiste à substituera la maçonnerie de bri-
ques, une maçonnerie en gros blocs de bé-
ton aggloméré; ces blocs, de formes identi-
ques sont obtenus par moulage dans des ate-
liers spéciaux; ils sont eniorme devoussoirs,
mais les joints de pose, au lieu de présenter
des laces.planes, ont la forme d'angles disdres,
de telle sorte que les abouts des blocs s'enga-
gent les uns dans les autres, il en résulte
que la maçonnerie, une fois en place, il y a
encastrement complet sans qu'aucune partie
puisse céder en aucun sens.
De là résulte une grande solidité dans la
construction. D'autre part, tandis que les
Des voyageurs arrivés au Grand-Pin
agrès nous.
Et s'ils ne partent que demain?
Ils partiront ce soir, et je veux savoir
où ils vont. S'ils se divisent, tu suivras ceux
qui s'éloigneront de Corte, je me charge de
ceux qui iront vers la ville.
Est ce que nous ne rentrons pas à l'au-
berge ? demanda Bernard.
Pas ce soir.
Et lés chevaux?
Nous-les prendrons demain.'
Des ombres se dessinèrent 4 la porte du
Grand-Pin, c'étaient leschevauxdes voyageurs
qui n'avaient pas été débridés. Les cavaliers
parurent bientôt eux-mêmes. Frédéric et
Bernard s'enfoncèrent dans le maquis.
Les douze hommes prirent en silence et au
pas la route de Corte..
A merveille! dit Frédéric.
Sans quitter le maquis, tous les deux pu-
rent suivre les voyageurs jusqu'à la ville..
ment qu'ils marchassent, suffisait à empê-
cher les cavaliers d'entendre le mouvement
des corps à travers les bruyères.
Un peu avant d'arriver à la ville, il fallait
forcément se mettre à découvert. Frédéric
allait en prendre son parti, lorsque la petite
troupe s'arrêta et se mit à délibérer. Puis,
deux hommes seulement so détachèrent, et
entrèrent dans le faubourg.
Bon, dit Frédéric, ils ne veulent pas at-
tirer l'attention. Surveille ceux qui res-
briques, se détériorent dans un milieu hU-
mide, ces blocs ont une durée infinie sans
'réparations.
Enfin, et c'est là un point principal, ces
blocs se prêtent à une mise en place très ra-
pide qui peut être exécutée au moyen de
machines.
Les machines employées pour cette pose
consistent en une sorte de grue à axe hori-
zontal portant un bras mobile, et qui, au
moyen de machines à vapeur, peut recevoir
tous les mouvements nécessaires pour saisir
les blocs, les amener et les poser à leur place.
La rapidité de cette opération est telle
qu'on peut facilement poser vingt mètres
courants de maçonnerie en vingt-quatre
heures, de telle sorte qu'en attaquant le tun-
nel aux. deux extrémités, le pourrait être ter-
miné en trois ans.
Le tracé qui paraît aujourd'hui préféré par
les ingénieurs français est celui de South-
Foreland, près de Douvres, à Saugatte, près
de Calais.
Le devis des dépenses du projet Austin
s'élève à 625 millions pour trois tunnel s à dou-
ble voie. L'un d'eux serait exclusivement ré-
servé aux voyageurs et aux trains de grande
vitesse; un second, aux voyageurs de petite
vitesse et aux messageries; et le troisième,
aux marchandises de petite vitesse.
La ventilation serait aidée par deux che-
minées d'appel placées sur les deux rives; en
outre une tour centrale serait élevée au mi-
lieu du détroit, afin de faciliter l'aérage. En-
fin, le tunnel serait éclairé au gaz dans toute
sa longueur. Les becs seraient espacés de
ou 50 mètres.
Les principaux avantages du projet Austin
peuvent se résumer ainsi
Tandis que la construction du tunnel en
briques prendrait au moins quinze ou vingt,
années en raison du petit nombre d'ouvriers
que l'on peut employer à la fois, on pourra
terminer le muraillement en blocs Austin
en trois ans.
Le muraillement en blocs, une fois terminé,
aura une durée indéfinie, étant inattaquable
par les agents atmosphériques, tandis que les
briquesne résistent qu'imparfaitement à leur
action et se détériorent à l'humidité,
MlleAlberty, chiromancienne, habite le même
appartet Sonner 19, r. Chantai, 2a, pas d'entresol
DÉPARTEMENTS
Hier à trois heures du matin, un incendie
a éclaté dans une teinturerie, située à Lille,
rue de A, B, C.
Deux corps de bâtiment, ainsi que le sé-
choir, ont été complètement détruits avec les
marchandises.
Les pertes sont évaluées à 80,000 fr. cou-
verts par une assurance.
A Toulouse, un terrible incendie a détruit
dans le faubourg de Bonnefoy, trois chan-
tiers de bois, avec les maisons attenantes. Le
feu a atteint plusieurs poteaux du télégraphe,
dont la chute a interrompu les çommunica-*
tions télégraphiques.
Les dommages sont évalués Plus d'un
Un Vénitien, infirmier de l'hôpital de Tou-
lon, s'était pris d'une passion violente pour
Fune des infirmières.
Celle-ci ayant résisté à toutes ses instances,
l'attendit au moment où elle passait devant
lui dans l'escalier, et lui porta successive-
ment cinq coups de couteau, qui l'atteigni-
rent à la poitrine et aux bras. Un de ses col-
iègues se précipita sur lui et le désarma.
L'arme est, paraît-il, un mauvais couteau
emprunté à l'un des garçons de l'hospice.
Les blessures n'ont heureusement pas,at-
teint le poumon.
L'Editeur- Gérant D. Cassigneui.,
Imprimerie D. Casskhebl, rue Lafayette
Imprimé sur les machines cylindriques de
tent. Moi je saurai bientôt où vont les autres.
Je t'attendrai, à moins que tu ne m'attendes,
cette nuit au Greno.
Le commandant prit le milieu de la route,
en fredonnant une chansonnette française.
Quand il fut près des hommes en station
Pardon, messieurs, dit-il, est-ce que je
suis loin de Corte.
Voilà le faubourg, répondit un voya-
geur.
Tant mieux, car j.e suis éreinté. C'est un
beau pays que la Corse; je' suis venu pour
voir, et n'ai. pas perdu mon temps. Mais
c'est rude; il ne manque ni de rochers ni de
maquis. Dans celui que vous voyez là, j'ai
perdu mon domestique et me suis retardé
à le chercher. Ma foi, il se retrouvera de-
main, je n'ai pas envie de passer la nuit de-
dans. Bonsoir et merci, messieurs.
Au diable soit le bavard! dit l'un des
cavaliers.
Lorsque Frédéric fut hors de vue, deux au-
tres se détachèrent du groupe et partirent.
Beruard, selou les ordres de Frédéric, sui-
vit le dernier de ces hommes, etle vit entrer
au château d'Orezza. Cela se fit sans bruit,
comme s'il était attendu.
Il allait prendre le chemin du Greno quand
une main se posa sur son épaule; c'était celle
Ils sont tous là, dit Frédéric; nous al-
Ions y entrer aussi, mais par u"ri autre cliér
min. ïe souyieus-tû du lac noir, Bernard?
-s Oii! oui, je m'en souviens!
BULLETIN FINANCIER
SAMEDI 7 MA.nBfî1874
Le 3 0/0 a monté de 27 c. 1/2, à 60 35, et le 5 0/0
La spéculation à la hausse, déjà très bien dispo-
sée, a cru voir dans le succès que le ministère
vient de remporter à.la Chambre un encouragement
à de nouveaux achats. DW"°"'
L'Emprunt, qui a fermé au même cours que le
5 0/0 hbore, a coté un instant 94 95.
La faiblesse domine parmi les sociétés de crédit.
Les Chemins français continuent d§. participer à
la hausse des fonds publics; le'Lyon, le Nord
et l'Orléans ont monté de 1 fr. 25 il 5 *K
Tous les chemins étrangers 'sort -or- baisse
Il en est de même des valeurs industrielles à 'ex-
ception toutefois da l'Atlantique, qui a gagné 1 f.25-
L Italien a reculé de 20 c. pendant que f'Exté
rieure espagnole s'avançait de 1/4 0/0.
,Le Foncier d'Autriche* se rapproche de j3Q
Sur 'le marché du comptant, où les achats des ™
cettes se sont élevés à 87,000 fr. de rerite 3 et 5 0/0,
le Morgan et les Bons de liquidation ont mr>Tftrla fermeté. La Ville 1871 a encore nuonté de 2 fr.
clotara| cours clôture) courj
Il
iO
Obligations du Trésor. 435
Banque de France 3t00 3jS0 $30 376O
de Paris et Pavg.Bas i0£0 1066 25
Comptoir d'escompté. 5i6 &\ 856 %>hw 1555
Crédit agricole
Crédit foncier de France. «02 53 80750 810 siâ si
r- ~>-l '••«lonial. 265..
Crédit industriel et comm. B5S75
Sï^Sgfe«îS!B
Crédit lyonnais 513
Chawate 337 50 3m 25 355 I ••••]'.
Midi 1. ]
Orléans parisienne du Gaz.. Ïi2
Comp. Transatlantique. 282 50 28125 2S2 S
OBMBATIOîfS P/éc Derni" 1 préc. f Deru»'
clôture cours diverses ciatu™| courj
Seins. 220 BonLLo^ g •• «M ̃
<- ILS. Obi. Ottom. 60 282 "(
quarts. 6b E6 1863 300 3ltO! "i
Bfiff-fîS- *K s0 2™ 50
£[ ie»4/Qfl.. 1869 272 50
g W .38/0.. 425 Egypte 1870.. 377
K}500{.40/063 Russe 70 99 »/2!9'riï
g/Coinmunal 345 347 50 Obi. russes 67 i?14
âlannrwv»"1 7:. -|3.Ob,Aut.dom., 289. l'aeaSf
"JSOOf.50/9.. 35SÏ5 26ft Hongrie ^20 50
ebarentes 2GO.. S» Honduras.. "i
Ardennes. 27o 50 271 50 Créd. eolol 65
Bourbonnais. 1863.I II
Lyon-Gen.57. 270 S68 Roubaix 3B 35
Méditer. 30/0. 290 Banqu-ottom. 572 50
Orléans 278 25 Terr» de Cadix 15 25 15
Orlêans-Châl. 230 S.-C.des Entr. 135
Victor-Emm. obligat J'
1863.. Pet»- Voitures 231 50
Lille- Valent, 200 200 Canal de Suez 427 50 42â S
Oblig.immob. 25 'Suez, avril 73
Ch. Autr.anc 309. DocksSt-Ouen 97 i
nouv. 295 50 Tabac d'Italie 480. 482 K
Pampelune7î 10250 107 ..Crédit rural
Portugais. 239 .i 238 Tabacs Iranc. 111 25 108 fl
Eh bien! nous allons faire erjsembK
une charmante excursion sur ses eaux paisi
bles. Hâtons-nous Vanina m'appelle; il n'j
a pas un instant à perdre.
Bernard commençait à comprendre com«
ment le lac d'enfer pouvait mener son maitrt
au Paradis.
Cependant, Vanina veillait, l'âme rempli*
d'angoisse, l'oeil ouvert, flxe sur le rocher où
elle espérait, sans craindre cette fois pour si
vie, voir descendre Frédéric.
Elle ne savait rien de lui. Il avait annoncé
une absence d'un mois, le mois était fini; et
le jeune homme ne reparaissait pas^
Depuis trois jours, cependant, elle avait
attaché le signal blanc à une fenêtre de la
façade du château.
Elle avait peur, non que Frédéric l'oublia!
ou l'abandonnât, mais qu'un'malheur lui fût
arrivé.
Le duc était de retour; et, contre son ha-
bitude, il était resté muet vis-à-vis d'elle el
de madame de Lecca sur son expédition. Il v.
avait reçu des visiteurs, et prié ces dames de
ne pas quitter leur appartement. Pourquoi
se cachait-il de cette vieille femme et de cette
enfant qu'il avait habituées à lire dans sa viel
c'est que sa vie avait désormais une page
sombre qu'à l'une trop honnête, à l'autre
trop pure, il fallait dérober. »
CAMILLE BIA8.
(La suite à demain).
d
Là fête de demain soir, au tribunal de
commerce, promet d'être des plus Brillantes.
routes les dispositions.sont prises pour faci-
liter la circulation à l'arrivée et au départ.
Les voitures de maîtres e- les voitures gar-
dées déposeront les invités aux entrées de la
marquise, sur le boulevard du Palais.
Les voitures non gardées déposeront les
invités aux entrées de la marquise, quai De-
saix, où entreront également les personnes
arrivant à pied.
Un employé d'un négociant en vins, de-
meuran à Courbevoie, s'était arrêté hier
avec un cabriolet noir à deux roues, attelé
d'un cheval bai brun. devant la boutique du
sieur Moyrand, marchand de vin, boulevard
Bineau, chez lequel il entra pour allaires.
Un instant après, deux consommateurs qui
se trouvaient là sortirent; l'un monta hardi-
ment sur le cabriolet, enleva la chaîne d'at-
tache, et l'autre, qui faisait le guet, lui dit:
Allons, tape dessus, ça y est.
Et le véhicule partit.
Un voisin qui avait vu la scène, ne se dou-
tait nullement que c'étaient des voleurs.
Quand le commis sortit, il ne trouva plus
qii cheval, ni voiture.
Ges hardis drôles sont activement recher-
Une blanchisseuse de la rue de la Proces-
sion, s'étant imprudemment penchée, hier,
sur la margelle d'un puits, perdit l'équilibre
et tomba au fond la tête eh avant.
Pendant qu'on appelait au secours, vint à
passer un brave caporal des pompiers nom-
mé Gattier.
Celui-ci descendit dans le puits à l'aide de
la corde, et remonta quelques instants après
tenant dans ses bras la blanchisseuse inani-
mée- Etes soins intelligents l'ont rappelée à
ta vie.
Les assistants ont vivement félicité le ca-
poral Gattier.
D'importants travaux, s'élevant à plus d'un
million et demi, ont été adjugés, hier, au tri-
bunal de commerce.
Ces travaux consistant surtout en coustruc-
tions d'égouts et transformations des routes
départementales, ont. -pour but l'assainisse-
ment de plusieurs localités dés environs de
la capitale, entre autres Saint-Ouen, Bry-
sur-Marne, Nogent-le-Sep, Plaine-J3aint-De-
ais, Choisy-îe-Roy, etc.
Adjudicataires Léger, Clément, Bon-
net Viet, Carrier, Castille, Rigaud.
De nombreux vols de voitures à bras avaient
été commis ces derniers temps dans les
XVIIIe et XIXe arrondissements. L'auteur de
ces méfaits a été arrêté hier, à Clichy-la-Ga-
renne depuis queloue temps il était signalé
comme ayant yéndiiplusieurs voitures. Ona
trouvé chez lui plusieurs plaques, toutes pré-
parées, portant son nom, et qu'il s'empres-
*aifc de mettre sur les voitures aussitôt qu'il
les avait enlevées.
Trois marins italiens descendaient hier à
la gare Saint-Lazare, venant de Londres et
se rendant dans leur patrie.
Ils furent accostés par un individu se di-
sant leur compatriote, qui s'pffrit obligeam-
ment les piloter à travers Paris et leur
faciliter leur départ pour- l'Italie.
On passa quelques heures ensemble, puis
on se rendit dans un restauraut du quartier
des Invalides pour dîner.
Là, ils furent rejoints par un autre -indi-
vidu ami dn premier compatriote si obli-
geant. Ce dernier avait une sacoche pleine
Finalement ce fut lui qui se chargea d'aller
«rendre les billets pour les trois marins de
Paris jusqu'en Italie. Ils lui confièrent une
somme assez forte; mais ils étaient bien tran-
quilles puisque cet homme laissait là sa saco-
che 'si bien garnie.
Bientôt l'autre individu sortit sous un pré-
texte quelconque et ne revint pas plus que
l'autre. Quant à la fameuse sacoche, elle ne
contenait que des gros sous.
L'un de ces braves gens ainsi volés est ma-
lade et se trouve complètement dépouillé.
.,< Feuilleton du -9' Mars 1874
iEROI DECORSE
S- PARTIE.-LES RIVALES
Suite
Ojii; quelques voyageurs, mais qui ne
font que passer.
Je vais voir vos montagnes au crépus-
cule; elles me paraissent splendides.
Et saluant gaiement l'hôtesse, il sortit par
Une porte de cûur.
Eh bien! demanda-t-il en rejoignant
Bernard.
J'ai vu, tépondit le serviteur.
Quoi?
Ce çtiâteau du vieil ours et toutes ses le-
pâtres,
Quoi encore?
-r~ A l'une de ces fenêtres, en dedans, fort
peu visible, il y avait un mouchoir ou un
papier blanc. 1
-Elle est toujours la! pensa tout haut
Frédéric, Mais, pour qu'elle m'appelle, il faut
que le cas soit grave. Je ne partirai cependant
pas avant dé savoir où se dirigent les autres.
Quels 4utres?
Quant aux deux chevaliers d'industrie, l'un
est pâle, très blond, de taille moyenne, et âgé
d'une trentaine d'années, l'autre esttrèsbrun
et de taille assez petite.
La direction générale des postes vient de faire af-
ficher sur les murs de Paris l'avis suivant
Aux termes des lois des 4 juin 1859 et 25
janvier 1873, il est expressément défendu,
sous peine d'une amende de 50 à 500 francs, de
mettre à la boîte une lettre qui contiendrait
des pièces de monnaie d'or ou dargent, des bi-
joux ou autres effets précieux, des billets de
banque, bons, coupons de dividendes.ou d'in-
térêts payables au porteur.
Malgré les avis réitérés donnés au public,
le nombre des contraventions augmentant
sans cesse, l'administration se verra dans
l'obligation, à l'avenir, de provoquer la ri-
goureuse application de la loi.
REVUE DES THÉÂTRES
La première représentation de la Jeunesse de
Louis XIV, à l'Odéon, et la première représentation
du Candidat, au Vaudeville, sont annoncées pour
mercredi prochain. Il est probable que l'un des deux
théâtres cédera le pas à l'autre chacune de ces
ceuvres mérite qu'une des soirées entières de la cri-
tique lui soit consacrée.
X La réouverture du théâtre des Menus-Plaisirs
doit avoir lieu samedi prochain avec le Petit Faust.
X L'inauguration du grand Théâtre-Çqncert de la
Scala est également annoncée pour cette semaine.
On se préoccupe beaucoup, dans les environs du
nouvel établissement, de sa prochaine ouverture, et
toutes les personnes qui en ont visité l'intérieur s'ac-
cordent à le trouver magnifique.
X Le petit théâtre Saint-Laurent vient de chan-
ger de direction. M.Kiener s'est retiré, et MM. Luis
et Demortreux ont pris les rênes de l'administra-
tibn. Une transformatien notable va s'ensuivre;' en
attendant, les Trois gamins remplissent chaque
soir ia salle, et Mlle Leriche obtient un grand succès
dans 1 emploi de Déjazet.
X Le Tartuffe sera Joué aujourd'hui à la- matinée
de M. Bailande, à la Porte-Saint-Martin. La confé-
rence, par M. H. de La Pommeraye.
X Aujourd'hui, au théâtre de la Tour-d'Auvergne,
à deux heures, représentation dirigée par M. Tal-
bot, de la Comédie-Française, avec le concours des
élèves du Conservatoire.
On jouera les Demoiselles de Saint-Cyr et En
wagon.
X L'auteur du Vertige, M. Porto-Riche, vient de
faire recevoir à l'Odéon une pièce en quatre actes..
Un drame sous Philippe II.
X Les deux Orphelines poursuivent leur carrière à
l'étranger, l'Olympic-Thealcr, de Londres, s'offre à
jouer le drame de MM. d'Ennery et Cormon, par
suite d'un traité régulier passé avec ces auteurs.
X Le même steepje-chase lyrique que l'an der-
nier va avoir lieu à Londres. Le 17 de ce mois le
théâtre de Drury-Lane ouvre sa saison, et le 31 Co-
vent-Garden commence la sienne. Dans la troupe
de-ce dernier théâtre, nous voyons' figurer les noms
de*M. Fauçe, M,mes patti, Alboni, Marîmon.
CHARLES DARCOUR5.
ESSENCE DE CAFÉ TRABUT pour café 1'eau; café
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pensable en voyage et a la campagne. Conser-
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LE TUNNEL SOUS-MARIN
Nous avons déjà parlé du projet présenté
par l'ingénieur francais Thomé de Gamond;
aujourd'hui, nous allons examiner le projet
de tunnel de l'Anglais W. Austin.
Le point caractéristique du projet Austin
cpnsiste à substituera la maçonnerie de bri-
ques, une maçonnerie en gros blocs de bé-
ton aggloméré; ces blocs, de formes identi-
ques sont obtenus par moulage dans des ate-
liers spéciaux; ils sont eniorme devoussoirs,
mais les joints de pose, au lieu de présenter
des laces.planes, ont la forme d'angles disdres,
de telle sorte que les abouts des blocs s'enga-
gent les uns dans les autres, il en résulte
que la maçonnerie, une fois en place, il y a
encastrement complet sans qu'aucune partie
puisse céder en aucun sens.
De là résulte une grande solidité dans la
construction. D'autre part, tandis que les
Des voyageurs arrivés au Grand-Pin
agrès nous.
Et s'ils ne partent que demain?
Ils partiront ce soir, et je veux savoir
où ils vont. S'ils se divisent, tu suivras ceux
qui s'éloigneront de Corte, je me charge de
ceux qui iront vers la ville.
Est ce que nous ne rentrons pas à l'au-
berge ? demanda Bernard.
Pas ce soir.
Et lés chevaux?
Nous-les prendrons demain.'
Des ombres se dessinèrent 4 la porte du
Grand-Pin, c'étaient leschevauxdes voyageurs
qui n'avaient pas été débridés. Les cavaliers
parurent bientôt eux-mêmes. Frédéric et
Bernard s'enfoncèrent dans le maquis.
Les douze hommes prirent en silence et au
pas la route de Corte..
A merveille! dit Frédéric.
Sans quitter le maquis, tous les deux pu-
rent suivre les voyageurs jusqu'à la ville..
ment qu'ils marchassent, suffisait à empê-
cher les cavaliers d'entendre le mouvement
des corps à travers les bruyères.
Un peu avant d'arriver à la ville, il fallait
forcément se mettre à découvert. Frédéric
allait en prendre son parti, lorsque la petite
troupe s'arrêta et se mit à délibérer. Puis,
deux hommes seulement so détachèrent, et
entrèrent dans le faubourg.
Bon, dit Frédéric, ils ne veulent pas at-
tirer l'attention. Surveille ceux qui res-
briques, se détériorent dans un milieu hU-
mide, ces blocs ont une durée infinie sans
'réparations.
Enfin, et c'est là un point principal, ces
blocs se prêtent à une mise en place très ra-
pide qui peut être exécutée au moyen de
machines.
Les machines employées pour cette pose
consistent en une sorte de grue à axe hori-
zontal portant un bras mobile, et qui, au
moyen de machines à vapeur, peut recevoir
tous les mouvements nécessaires pour saisir
les blocs, les amener et les poser à leur place.
La rapidité de cette opération est telle
qu'on peut facilement poser vingt mètres
courants de maçonnerie en vingt-quatre
heures, de telle sorte qu'en attaquant le tun-
nel aux. deux extrémités, le pourrait être ter-
miné en trois ans.
Le tracé qui paraît aujourd'hui préféré par
les ingénieurs français est celui de South-
Foreland, près de Douvres, à Saugatte, près
de Calais.
Le devis des dépenses du projet Austin
s'élève à 625 millions pour trois tunnel s à dou-
ble voie. L'un d'eux serait exclusivement ré-
servé aux voyageurs et aux trains de grande
vitesse; un second, aux voyageurs de petite
vitesse et aux messageries; et le troisième,
aux marchandises de petite vitesse.
La ventilation serait aidée par deux che-
minées d'appel placées sur les deux rives; en
outre une tour centrale serait élevée au mi-
lieu du détroit, afin de faciliter l'aérage. En-
fin, le tunnel serait éclairé au gaz dans toute
sa longueur. Les becs seraient espacés de
ou 50 mètres.
Les principaux avantages du projet Austin
peuvent se résumer ainsi
Tandis que la construction du tunnel en
briques prendrait au moins quinze ou vingt,
années en raison du petit nombre d'ouvriers
que l'on peut employer à la fois, on pourra
terminer le muraillement en blocs Austin
en trois ans.
Le muraillement en blocs, une fois terminé,
aura une durée indéfinie, étant inattaquable
par les agents atmosphériques, tandis que les
briquesne résistent qu'imparfaitement à leur
action et se détériorent à l'humidité,
MlleAlberty, chiromancienne, habite le même
appartet Sonner 19, r. Chantai, 2a, pas d'entresol
DÉPARTEMENTS
Hier à trois heures du matin, un incendie
a éclaté dans une teinturerie, située à Lille,
rue de A, B, C.
Deux corps de bâtiment, ainsi que le sé-
choir, ont été complètement détruits avec les
marchandises.
Les pertes sont évaluées à 80,000 fr. cou-
verts par une assurance.
A Toulouse, un terrible incendie a détruit
dans le faubourg de Bonnefoy, trois chan-
tiers de bois, avec les maisons attenantes. Le
feu a atteint plusieurs poteaux du télégraphe,
dont la chute a interrompu les çommunica-*
tions télégraphiques.
Les dommages sont évalués Plus d'un
Un Vénitien, infirmier de l'hôpital de Tou-
lon, s'était pris d'une passion violente pour
Fune des infirmières.
Celle-ci ayant résisté à toutes ses instances,
l'attendit au moment où elle passait devant
lui dans l'escalier, et lui porta successive-
ment cinq coups de couteau, qui l'atteigni-
rent à la poitrine et aux bras. Un de ses col-
iègues se précipita sur lui et le désarma.
L'arme est, paraît-il, un mauvais couteau
emprunté à l'un des garçons de l'hospice.
Les blessures n'ont heureusement pas,at-
teint le poumon.
L'Editeur- Gérant D. Cassigneui.,
Imprimerie D. Casskhebl, rue Lafayette
Imprimé sur les machines cylindriques de
tent. Moi je saurai bientôt où vont les autres.
Je t'attendrai, à moins que tu ne m'attendes,
cette nuit au Greno.
Le commandant prit le milieu de la route,
en fredonnant une chansonnette française.
Quand il fut près des hommes en station
Pardon, messieurs, dit-il, est-ce que je
suis loin de Corte.
Voilà le faubourg, répondit un voya-
geur.
Tant mieux, car j.e suis éreinté. C'est un
beau pays que la Corse; je' suis venu pour
voir, et n'ai. pas perdu mon temps. Mais
c'est rude; il ne manque ni de rochers ni de
maquis. Dans celui que vous voyez là, j'ai
perdu mon domestique et me suis retardé
à le chercher. Ma foi, il se retrouvera de-
main, je n'ai pas envie de passer la nuit de-
dans. Bonsoir et merci, messieurs.
Au diable soit le bavard! dit l'un des
cavaliers.
Lorsque Frédéric fut hors de vue, deux au-
tres se détachèrent du groupe et partirent.
Beruard, selou les ordres de Frédéric, sui-
vit le dernier de ces hommes, etle vit entrer
au château d'Orezza. Cela se fit sans bruit,
comme s'il était attendu.
Il allait prendre le chemin du Greno quand
une main se posa sur son épaule; c'était celle
Ils sont tous là, dit Frédéric; nous al-
Ions y entrer aussi, mais par u"ri autre cliér
min. ïe souyieus-tû du lac noir, Bernard?
-s Oii! oui, je m'en souviens!
BULLETIN FINANCIER
SAMEDI 7 MA.nBfî1874
Le 3 0/0 a monté de 27 c. 1/2, à 60 35, et le 5 0/0
La spéculation à la hausse, déjà très bien dispo-
sée, a cru voir dans le succès que le ministère
vient de remporter à.la Chambre un encouragement
à de nouveaux achats. DW"°"'
L'Emprunt, qui a fermé au même cours que le
5 0/0 hbore, a coté un instant 94 95.
La faiblesse domine parmi les sociétés de crédit.
Les Chemins français continuent d§. participer à
la hausse des fonds publics; le'Lyon, le Nord
et l'Orléans ont monté de 1 fr. 25 il 5 *K
Tous les chemins étrangers 'sort -or- baisse
Il en est de même des valeurs industrielles à 'ex-
ception toutefois da l'Atlantique, qui a gagné 1 f.25-
L Italien a reculé de 20 c. pendant que f'Exté
rieure espagnole s'avançait de 1/4 0/0.
,Le Foncier d'Autriche* se rapproche de j3Q
Sur 'le marché du comptant, où les achats des ™
cettes se sont élevés à 87,000 fr. de rerite 3 et 5 0/0,
le Morgan et les Bons de liquidation ont mr>Tftr
clotara| cours clôture) courj
Il
iO
Obligations du Trésor. 435
Banque de France 3t00 3jS0 $30 376O
de Paris et Pavg.Bas i0£0 1066 25
Comptoir d'escompté. 5i6 &\ 856 %>hw 1555
Crédit agricole
Crédit foncier de France. «02 53 80750 810 siâ si
r- ~>-l '••«lonial. 265..
Crédit industriel et comm. B5S75
Sï^Sgfe«îS!B
Crédit lyonnais 513
Chawate 337 50 3m 25 355 I ••••]'.
Midi 1. ]
Orléans parisienne du Gaz.. Ïi2
Comp. Transatlantique. 282 50 28125 2S2 S
OBMBATIOîfS P/éc Derni" 1 préc. f Deru»'
clôture cours diverses ciatu™| courj
Seins. 220 BonLLo^ g •• «M ̃
<- ILS. Obi. Ottom. 60 282 "(
quarts. 6b E6 1863 300 3ltO! "i
Bfiff-fîS- *K s0 2™ 50
£[ ie»4/Qfl.. 1869 272 50
g W .38/0.. 425 Egypte 1870.. 377
K}500{.40/063 Russe 70 99 »/2!9'riï
g/Coinmunal 345 347 50 Obi. russes 67 i?14
âlannrwv»"1 7:. -|3.Ob,Aut.dom., 289. l'aeaSf
"JSOOf.50/9.. 35SÏ5 26ft Hongrie ^20 50
ebarentes 2GO.. S» Honduras.. "i
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Portugais. 239 .i 238 Tabacs Iranc. 111 25 108 fl
Eh bien! nous allons faire erjsembK
une charmante excursion sur ses eaux paisi
bles. Hâtons-nous Vanina m'appelle; il n'j
a pas un instant à perdre.
Bernard commençait à comprendre com«
ment le lac d'enfer pouvait mener son maitrt
au Paradis.
Cependant, Vanina veillait, l'âme rempli*
d'angoisse, l'oeil ouvert, flxe sur le rocher où
elle espérait, sans craindre cette fois pour si
vie, voir descendre Frédéric.
Elle ne savait rien de lui. Il avait annoncé
une absence d'un mois, le mois était fini; et
le jeune homme ne reparaissait pas^
Depuis trois jours, cependant, elle avait
attaché le signal blanc à une fenêtre de la
façade du château.
Elle avait peur, non que Frédéric l'oublia!
ou l'abandonnât, mais qu'un'malheur lui fût
arrivé.
Le duc était de retour; et, contre son ha-
bitude, il était resté muet vis-à-vis d'elle el
de madame de Lecca sur son expédition. Il v.
avait reçu des visiteurs, et prié ces dames de
ne pas quitter leur appartement. Pourquoi
se cachait-il de cette vieille femme et de cette
enfant qu'il avait habituées à lire dans sa viel
c'est que sa vie avait désormais une page
sombre qu'à l'une trop honnête, à l'autre
trop pure, il fallait dérober. »
CAMILLE BIA8.
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