Titre : Le Petit journal
Auteur : Parti social français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Clermont-Ferrand)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1874-02-23
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32895690j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 146118 Nombre total de vues : 146118
Description : 23 février 1874 23 février 1874
Description : 1874/02/23 (Numéro 4077). 1874/02/23 (Numéro 4077).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5921124
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/07/2008
'J*i,
de vin, portant sur. la tête un panier de vin,
s'est heurté contre'un camion qu'il ne voyait
pas dans le brouillard. Il a été assez sérieu-
sement blessé.
Les membres de plusieurs cercles de
Paris ont songé à organiser, pour la mi-ca-
rême au profit des pauvres, une cavalcade
comme on en fait chaque année dans les villes
du Midi.
Cette cavalcade représenterait l'histoire de
France, dePharamondànos jours. On compte
sur les directeurs de théâtres pour se procu-
rer des armures et des costumes. Il en est de
même pour les chevaux. Indépendamment
de ceux fournis par les organisateurs, le ma-
nége Duphot offre gratuitement sa belle et
nombreuse écurie.
Nous souhaitons tout le succès possible à
cette heureuse idée, qui donnera quelque
gaieté aux rues de Paris.
Après les frères Siamois, la femme à tête
de mort, la princesse Félicie, le géant du
Nord, Millié-Christine, la femme à deux tê-
tes, l'hômme-chien et son fils, voici un phé-
nomène plus extraordinaire encore qui nous
arrive d'Issoudun.
Blanche Dumas, folie fillette de quinze ans,
va faire son apparition en public la semaine
prochaine. Elle possède trois jambes par-
faitement conformées, sauf les attaches et le
pied de la jambe du milieu qui est contour-
née et inerte un des seins est placé dans
l'aine.
Nous avons assisté aux expériences faites
sur ce curieux phénomène à l'amphithéâtre
de l'école de Médecine des médecins élec-
trisaient les diverses parties de la troisième
jambe, et lui enfonçaient des épingles sans
qu'elle ait ressenti là moindre douleur, sauf
lorsque l'appareil électrique fonctionnait.
C'est une singularité de la nature digne d'ex-
citer la curiosité des savants et du public,
Un jeune homme, employé dans une des
plus importantes maisons de commerce de
la rue Saint-Denis, a disparu hier en em-
portant là montre et la chaîne de son patron,
en plus d'une somme de 870 francs qu'il
avait été chargé de toucher dans différentes
maisons.
On comprend la surprise du patron à la
découverte de ce tour d'un employé dont il
avait toujours été satisfait.
La famille de l'employé est intervenue
pour rembourser le patron; mais celui-ci
ayant déjà déposé sa plainte, l'affaire suivra
son cours.
On vendait hier, à l'hôtel Drouot, la collec-
tion de tableaux anciens et modernes dé M.
Une des plus belles toiles de Corot Les en-
virons d'Arras, a été adjugée 11,500 fr. Au bord
du Lac, du même, 5,200 fr. La lisière d'un.bois,
de Théodore Rousseau, n'aatteintqUe5,600 fr.
Le Ruisseau, de Jules Dupré, 4,250 fr. Deux
tableaux de Cranach le Vieux, 7,180 fr. La se-
maine prochainela ventedes collections Blin
et Lemaitre.
Les ingénieurs des ponts et chaussées,
vont commencerl'inspection de toutes i.es usi-
nes à vapeur du département de la Seine, afin
de s'assurer que les machines sont à l'abri
de toute explosion, qu'elles ne manquent
d'aucune des pièces pour prévenir les acci-
dents, et enfin qu'elles h'ontbesoin d'aucune
réparation.
Procès-verbalsera dressé chaque fois qu'ils
trouveront une machine fonctionnant sans
avoir été préalablement déclarée.
Le service du bout de l'an pour le repos
de l'âme de M. le docteur Marchai de Calvi,
aura lieu le mardi 24 février courant, à midi
très précis dans la chapelle du cimetière du
Père-Lachaise.
Les personnes qui n'auraient pas reçu de
billet défaire part sont priées de vouloir bien
considérer le présent avis comme-une invi-
tation.
XEON, SOÏÏNAHEl'LE LUCIDE, Faubg Montmartre, 9.
Feuilleton da 23 Février 1874
LERÔI DE CORSE
3.,il Partie--La Reine des Vagues
CHAPITRE XIX
Suite
Un désordre sans nom se mit dans les es-
trades; les femmes s'entuirent de tous cûtés,
éperdues, jetant des cris afîreux, entraînant
les hommes, facilitant par cette déroute in-
sensée la confusion de tous, et la fuite des
prisonniers. La mêlée fut telle qu'on né dis-
tingua plus rien.
Vittolo regardait à travers la lunette, au
moment où les deux prêtres s'avancaient vers
les prisonniers. Il jeta un cil et devint blê-
me Barbera regarda à son tour. Mais elle-
même resta un moment saisie, en face du
montagnard immobile, comme si la foudre
l'eût frappée.
Dominique dit-elle.
Les cris, qui venaient de la citadelle, atti-
rèrent de nouveau l'attention de la Reine des
vagues. Elle vit le désordre, l'eflroi, le délire
d'épouvante qui avait saisi les curieux; elle
entendit quelques coups de feu, regarda tom-
ber les' potences, et à son tour devint plus
y Cê^soïr.'a l'Opéra, par. extraordinaire; le Trou-
vère, opéra en quatre actes, et Diavolina, ballet en
un acte.
XLe théâtre dç la Porte-Saint-Martin ouvrira
ses portes dans la journée pour la matinée litté-
raire et dramatique de M. Ballande. On donnera la
seconde représentation d'Avant, pendant et après.
comédie en trois actes, de Scribe et. Rougemont.
M. Legoùvé répétera la conférence sur Scribe, qui a
obtenu un si vif succès il y a quinze jours.
X Le cinquième concert national, sous la direc-
tion de M. Colonne, aura lieu aujourd'hui, au théà-'
tro du Châtelet.
X A la Tour-d'Auvergne, représentation de jour
dirigée par M. Talbot; oh jouera la Ciguë, la Corvée,
le Rendez-vous.
X Hier samedi a eu lieu, à l'Opéra-Comique, la ré-
pétition générale du Florentin. La salle était presque
complétement remplie. L'effet de cette répétition
nous promet une des premières représentations les
plus intéressantes qui aient été données depuis long-
temps sur nos théâtres lyriques.
X On mettra demain' en répétition au théâtre du
Château-d'Eau, une grande pièce de fantaisie, en
dix tableaux, de MM. Blondeau et Mouréal. Titre
Colin-Tampon.
X Mercredi prochain aura lieu l'ouverture du nou-
veau café concert la Scala, au boulevard de Stras-
bourg.
Cette salle spacieuse et originale dont le plafond
peut s'enlever a volonté, contient dix huit centsp la-
ces, toutes largets et commodes. Le directeur,M Ver-
geron, se propose de donner des spectacles très va-
riés et entrecoupés d'intermèdes de tout genre.
CHARLES DARCOURS.
L'INCENDIE DE LA litlh LA rAMHSi
Aux renseignements d'hier, nous ajoutons
les suivants
Le feu a été causé,1 croit-on, par un poêle
mal éteint.
Les appréciations approximatives des dom-
mages, varient de 150 à 200.000 fr.
Chose curieuse! un petit enfant de 'cinq
ans-a sauvé son père, sa mère, ses frères, ses
sœurs et lui-meme du danger, de la mort
peut-être.
Toute lafamillé était plongée dans le som-
meil. Tout à coup l'enfant, que les lueurs si-
nistres-de l'incendie empêchaient de dormir
se mit à crier
Mère! Mère! éteint donc la lumière, elle
m'empêche de fermer les yeux.
La mère se réveille et se rend compte aus-
sitôt de la situation. La famille se lève à son
appel et bientôt ils sont loin du danger,
après avoir pu mettre à l'abri leur petit mo-
bilier. Il était temps, des flammèches péné-
trant par une croisée restée ouverte, avaient
communique un commencement d'incendie
a de vieux chiffons qui, sans l'alerte de l'en-
fant, auraient occasionné un véritable mal-
heur.
A peine le feu de la rue La Fayette ve-
nait-il d'être circonscrit, qu'un autre incen-
die Considérable éclatait rue de Charonne,
dans Uïse fabrique de miroiterie et de cadres,
et prenait immédiatement des proportions
menaçantes.
Les pompiers, les soldats casernes à Reuilly,
aidés des habitants du quartier, parvinrent,
au bout de deux heures, à se rendre maîtres
du' feu, en lui faisant une large part.
A six heures du matin, tout était terminé.
Les pertes sont évaluées à 20,000 francs.
Toutes les autorités, encore sur les lieux
du sinistre rue La Fayette, se sont rendues
rue de Charonne, et ont veillé à l'organisa-
tion du service de sauvetage.
COUR D'ASSISES DE LA SEINE
Présidence de M, le conseiller DOUET d'AHCQ.
Audience du février
CfShî séditieux
Lorinet a entendu prononcer hier sa qua-
torzième condamnation, toujours pour le
même motif. Il n'est pas jeune, Lorinet, il a
soixante ans, et on lui en donnerait bien da-
vantage avec son teint émacié et ses che-
veux blancs, tombant en saule pleureur, ce
condamné a une tête d'apôtre, de mauvais
apôtre, par exemple.
Depuis qu'il est au monde, Lorinet est un
Un canot! cria-t-elle. Courons là-bas.
Marco entendit l'ordre et descendit La
reine des vagues, agitée, tremblante pour la
première fois de sa vie peut-être, le suivait
avec Vittolo et Margarita, qui s'était faite
l'ombre de sa maîtresse, n'osant être celle
de Marco.
En peu d'instants la barque fut à la mer,
et sous les coups pressés de ses deux rameurs
vigoureux, elle toucha bientôt le bord.
Le soleil venait de 'descendre derrière les
hauteurs deTerra-Nuova.dontles ombres gi-
gantesques jetaient déjà la nuit sur le golfe.
On entendait toujours du coté de la citadelle
des cris, des détonations, descliquetis d'armes;
dans les rues, la foule affolée s'enfuyait.
Les quatre pirates gravirent le rocher en
silence. Mais tout à coup, Marco prit le bras
de Barbera, et lui dit avec une certaine ter-
reur, en lui montrant la baie
Regarde
La reine des vagues se retourna. Et vrai-
ment le spectacle offert par son lieutenant
valait bien celui qu'elle allait chercher.
Son navire ressemblait à une montagne de
feu sur les eaux paisibles, et semblait lancer
vers le ciel des myriades d'étincelles. Sur le
pont, les marins effrayés couraient en tous
sens. On eût dit des damnés, cherchant une
issue pour sortir de l'enfer. C'était magnifi-
que, splendide, terrifiant. Cela n'arrêta ni
Barbera ni Vittolo.
C'est Lucioli qui fait ses expériences, dit
Jaileiae desJVagueSè-
'ennemi du gouvernement, quel que soit le
gouvernement. Pour lui l'un ne vaut pas
mieux que l'autre.
Sous Louis-Philippe il criait à bas le roi
en 1848, à bas le provisoire sous l'Empire,
à bas Napoléon au 4 septembre, à bas la Ré-
publique! après le 18 mars, bas la Com-
mune un peu plus tard, à bas Thiers au-
jourd'hui il crie à bas l& Septennat! C'est plus
fort que sa volonté.
Rien ne donne soif comme de crier. Aussi
Lorinet s'est-il acquis la renommée d'un po-
chard émérite. Qui dit pochard dit bavard.
L'accusé se garde bien de démentir ce pro-
verbe en répondant à l'interrogatoire de M. le
président.
Il est vrai que s'il parle beaucoup, en re-
vanche il ne dit pas un mot qui ait rapport à
la cause. On le questionne sur les motifs qui
l'ont poussé à vociférer contre tous les régi-
mes. Ca, c'est son secret. Alors, il s'embar-
que, il s'embarque.
Il s'embarque pour l'Amérique^ pour les
Antilles, voire pour Madagascar.
Car Lorinet a servi dans la marine. Il a
servi dans la ligne aussi, et même il n'y a
pas bien longtemps, puisqu'à la dernière
guerre il était rentré sous les drapeaux. Inu-
tile d'ajouter que sur terre, comme sur mer,
il était fort mal noté.
Dans la vie militaire et dans la vie civile,
une épithète le poursuivait: brâillard. Ce
surnom de braillard a même contribué à
briser sa position. Après avoir été vérifica-
teur en bâtiments aux appointements de
cinq mille francs par an, Lorinet se trouve
aujourd'hui dans une véritable misère.
Enfin, il a servi également sous la Com-
mune. Le Cri du Peuple du 20 mai contient
une lettre de lui adressée à Jules Vallès. Il
signait Lorinet, sergent honoraire, 3° compa-
gnie du 109e bataillon.
Pourquoi sergent honoraire?
Vous comprenez, explique-t-il, c'était
pour la solde..
L'avocat de'Lorinet, Me Cambusat, répli-
quant à M. l'avocat général Chevrier, s'atta-
che à démontrer que si son client a été em-
poigné par la police dans la rue Château-
Landon, le 4 janvier dernier, pendant qu'il
criait à tue-tête «Mac-Mahon est un traître,
à bas Macr Manon » c'est parce que le pau-
vre homme venait de stationner dans un
certain nombre de cabarets et n'avait plus sa
tète à lui.
Mais les cris Séditieux sont flagrants. Et
puis,.l'accusé en est à sa quatorzième réci-
dive. Le jury ne se laisse attendrir qu'à
moitié
Lorinet est condamné à huit mois de prison
et 25 fr. d'amende.
le toatt?89 rsïalîves au Journal, àbonnmmtt,
achats de journaux, etc., doivent être adressées-
affranchies à M. D. CASSIGNEUï-, éditeur-
gérant du Petit Journal, rue de Lafayette, n° 61.
DÉPARTEMENTS
Un jeune lyonnais vient d'êtrevictime d'un
terrible accident.
Des pièces d'artifice qui devaient être tirées
aujourd'hui dans une fête communale, et
qu'il avait déposées hier dans sa chambre à
coucher, ont éclaté au milieu de la nuit.
sous l'mfluence de la trop grande chaleur
d'un poêle, et l'ont entouré de flammes. Il
n'a échappé que par miracle à ce supplice,
mais il a reçu plusieurs brûlures d'une cer-
taine gravité.
Un incendie a détruit une partie des han-
gars dits de la Douane, à la gare de. Rouen,
rive gauche; c'est le côté de la rue de la
Seine qui a été brûlé.
Le service de la douane est installé, provi-
soirement, dans la partie non incendiée du
bâtiment.
L'abondance des matières, nous oblige à
remettre à demain la suite de l'intéressante
Affaire de la Bastide-Besplas de notre collabo-
rateur A. J. Dalsème.
L'Editeur- Gérant D. Cassigneul.
Elle continua d'avancer.
Le sorcier, s'écria Margarita, en tom-
bant à genoux, malheur malheur à nous.
Et elle s'attachait aux habits de Marco, ne
voulant pas rester seule en face de ce terri-
ble phénomène.
Les galères voisines ne s'inquiétaient pas
trop, en regardant ce navire tout en feu qui
ne brûlait pas. Le sorcier ne les avait-il pas
conduites, pendant une affreuse nuit d'orage,
avec un soleil qu'il dirigeait à son gré? Les
sciences occultes n'effraient point quand on
s'en croit protégé.
Mais Barbera n'avait pas fait dix pas loin
de Marco et de la Gaprajotte, qu'une détona-
tion terrible la força de s'arrêter à son tour.
La terre tremblait sous les pieds, le ciel était
enieu;on eût dit que le rocher s'était
ébranlé sur sa base, et que la citadelle va-
cillait. Les vagues bouillonnaient d'une la-
çon sinistre, les galères s'entrechoquaient, Jet
de tout ce bruit infernal, sortaient les impuis-
santes malédictions des hommes.
Barbera se retourna pour la deuxième fois.
Son navire avait disparu.
Et des autres galères, venaient des cris,
des plaintes, qui attestaient o,ue l'explosion
avait frappé tous les autres bâtiments.
C'est Lucioli qui se venge, dit encore
Barbera. il est bien heureux., lui, il ne saura
point que sa vengeance lui échappe.
Va, dit-elle ensuite à N.ario, conduis les
galères;à Capraja; j'y serai, demain.
EUfLOTAtm.ua seule, s la* cita-,
BSIWÏSE'ÈœH DE, LA,
SEB.VIGÊI
El DE DE
L'ÉCLAIRAGE
DES TROUPES
©u i"mal 9874 au 3D avril S §76
Du 30 mars au 8 avril, il sera procédéà à l'adjudi*
cation publique des fournitures de chauffage et d'é-<
çlairage à faire, du 1" mai 1874 au 30 avril pou*
le service des troupes et celui des manutentions et
magasins militaires en gestion directe.
Les fournitures s'appliquent l'intérieur au^
consommations d'un département entier; en Altjèriel
aux besoins d'un arrondissement, tel qu'il est déli-f
mité par l'autorité militaire.
Les adjudications seront spéciales par départei
ment ou par arrondissement de fournitures. Elles
auront lieu, à moins d'indications contraires, au chef*
lieu du département ou de l'arrondissement, auS
dates qui seront fixées ultérieurement par les inten4
dants militaires des corps d'armée ou des divisiont
militaires. Il y sera procédé par les soins d'une coin
mission que présidera le sous-intendant militaire dut
chef-lieu du département ou de l'arroadissementj
Les personnes qui voudront prendre part -aux ope<
rations devront adresser aux sous-intendants niilK.
taires présidents des commissions 4'-ad|«4ieation^'
une déclaration écrite faisant connaître leurinten-f
tion et indiquant leurs nom, prénoms, qualité et do
micile, ainsi que des références. Ces déclarations de
vront parvenir aux présidents de commissions pou
le 18 mars au soir, terme de rigueur, j
Le public est admis à prendre connaissance <ïtl -caç
hier des charges et de l'instruction sur le mode d'ad-«
judication dans les bureaux'des préfectures et dan
ceux de tous les fonctionnaires de l'intendance mili
taire, principalement des présidents des commis^
sions d'adjudication.
Versailles, î le 13 février 1874. .awfcaia*^ ̃
Lundi 23, 24, 25, 26, 27 et 28 févriers
VENTE PUBLIQUE. FORCES
Dans les magasins des Docks Saint-Honorf
De 800,000 fr.
Vente en détail, à l'amiable, au comptant. 4
3, 4, 5 et 6 fr. et
45.000m. cachemires noirs, de 4, 6, 8, 10 et I2xti(
pour 2, 3 et 4 fr.
22 000 m. Mérinos noirs, de 5, 7, 9,12 et 15'fr., poiH
2, 3, 4 et 5 fr.
56.000 m. Alpagas noirs, de2, 3 et 4 fr., potirif.lr. 5t
65.000 m. Alpagas mohair, de 6, 8, 10 et 12 fr., pout
1 fr. 50, 2 fr., 2 fr. 50 et 3 fr. 50.
17 000 m. Popeline et cretonne, à 1 fr. 25 et 1 te.SOr'
8 OOOCfaâîeslong»noirs,de60à80f.,p'20et29f(
4 000 waterproofs, de 50 et 70 f., pour 12 et 15fit
200.000 FR. TO! LES 0/0 porte.
Toiles pour draps, de 3 et 4 fr., pour 1 fr. et 1 fr. 5(
Toiles pour chemises, de 2, 3 et 4 f., p' 75 c. et 1 IL-.
Toiles pour chemises, de 6 et 7 ir., pour 2 et 2 fr. 5U.
OEil de perdrix pour serviettes, de 2 fr., a 95 c.
Services damassés, de 70 et 80 fr. pour 25fr.
I-c^nsTSa^r^l^^
janvier 1874. Commission 1 p. 100 50 c. p. 100 fr<
tpus les autres coupons. Au Comptoir financier
«Ju Marate, 34, rue Rambuteau.
Renseignements gratis sur toute valeur, JûinarC,
un timbre-poste.
llltjf/tlitf I m aff. 100 fr. p. j. bénéf. net de tout
frais 9,000 fr. pr an. Prix 16,000 f. Facilité pour payer,
véritable occasion. M. Châtelain, r.
GRANDE LIQUIDATION
Fin de bail. Cessation de commercé
FERMETURE DIMANCHE 22 FÉVRIER S
ce mars, pour inventaire
et nouveau rabais, des marchandises.
dellè. Lelieutenantemportalacaprajotte.quf
A l'aide da désordre, et peut-être aussi
d'une protection occulte, les prisonniers, ave<
les deux abbés leurs sauveurs, gagnèrent lei
Ce fut une grande surprise et une grands
joie pour les patriotes. Mais en apprenant le
nouvelle trahison des Liguriens, ils résolu.
rent de s'emparer de la ville, que voulàil
Giafferi et Frédéric prirent la resppnsab*
lité de l'entreprise; et trois jours après, mal*
gré une défense désespérée, et les efforts d«
l'évêque d'Aléria qui menaçait les rebelle*
de les faire excommunier, 1 armée royale fit
son entrée dans Terra-Vecchia, et prit pos*
«P«inn de la deuxième citadelle du port.
Ce fait d'armes accompli, Frédéric sw*
barqua pourAjaccio avec son fidele Bernarde
Tu vois Men, lui dit-il, qu'en Corse, paà
plus qu'ailleurs, le diable ne gagne la der*
nière manche, &1 s'avise déjouer avec Dieu.
C'est égal, répondit Bernard, si j'étais la
bon Dieu, je ne ferais pas souvent la partie-
votre oncle, j'aimerais mieux être baroitdf
Newliofl que roi de Corse.
Qœsuitià demain.)
de vin, portant sur. la tête un panier de vin,
s'est heurté contre'un camion qu'il ne voyait
pas dans le brouillard. Il a été assez sérieu-
sement blessé.
Les membres de plusieurs cercles de
Paris ont songé à organiser, pour la mi-ca-
rême au profit des pauvres, une cavalcade
comme on en fait chaque année dans les villes
du Midi.
Cette cavalcade représenterait l'histoire de
France, dePharamondànos jours. On compte
sur les directeurs de théâtres pour se procu-
rer des armures et des costumes. Il en est de
même pour les chevaux. Indépendamment
de ceux fournis par les organisateurs, le ma-
nége Duphot offre gratuitement sa belle et
nombreuse écurie.
Nous souhaitons tout le succès possible à
cette heureuse idée, qui donnera quelque
gaieté aux rues de Paris.
Après les frères Siamois, la femme à tête
de mort, la princesse Félicie, le géant du
Nord, Millié-Christine, la femme à deux tê-
tes, l'hômme-chien et son fils, voici un phé-
nomène plus extraordinaire encore qui nous
arrive d'Issoudun.
Blanche Dumas, folie fillette de quinze ans,
va faire son apparition en public la semaine
prochaine. Elle possède trois jambes par-
faitement conformées, sauf les attaches et le
pied de la jambe du milieu qui est contour-
née et inerte un des seins est placé dans
l'aine.
Nous avons assisté aux expériences faites
sur ce curieux phénomène à l'amphithéâtre
de l'école de Médecine des médecins élec-
trisaient les diverses parties de la troisième
jambe, et lui enfonçaient des épingles sans
qu'elle ait ressenti là moindre douleur, sauf
lorsque l'appareil électrique fonctionnait.
C'est une singularité de la nature digne d'ex-
citer la curiosité des savants et du public,
Un jeune homme, employé dans une des
plus importantes maisons de commerce de
la rue Saint-Denis, a disparu hier en em-
portant là montre et la chaîne de son patron,
en plus d'une somme de 870 francs qu'il
avait été chargé de toucher dans différentes
maisons.
On comprend la surprise du patron à la
découverte de ce tour d'un employé dont il
avait toujours été satisfait.
La famille de l'employé est intervenue
pour rembourser le patron; mais celui-ci
ayant déjà déposé sa plainte, l'affaire suivra
son cours.
On vendait hier, à l'hôtel Drouot, la collec-
tion de tableaux anciens et modernes dé M.
Une des plus belles toiles de Corot Les en-
virons d'Arras, a été adjugée 11,500 fr. Au bord
du Lac, du même, 5,200 fr. La lisière d'un.bois,
de Théodore Rousseau, n'aatteintqUe5,600 fr.
Le Ruisseau, de Jules Dupré, 4,250 fr. Deux
tableaux de Cranach le Vieux, 7,180 fr. La se-
maine prochainela ventedes collections Blin
et Lemaitre.
Les ingénieurs des ponts et chaussées,
vont commencerl'inspection de toutes i.es usi-
nes à vapeur du département de la Seine, afin
de s'assurer que les machines sont à l'abri
de toute explosion, qu'elles ne manquent
d'aucune des pièces pour prévenir les acci-
dents, et enfin qu'elles h'ontbesoin d'aucune
réparation.
Procès-verbalsera dressé chaque fois qu'ils
trouveront une machine fonctionnant sans
avoir été préalablement déclarée.
Le service du bout de l'an pour le repos
de l'âme de M. le docteur Marchai de Calvi,
aura lieu le mardi 24 février courant, à midi
très précis dans la chapelle du cimetière du
Père-Lachaise.
Les personnes qui n'auraient pas reçu de
billet défaire part sont priées de vouloir bien
considérer le présent avis comme-une invi-
tation.
XEON, SOÏÏNAHEl'LE LUCIDE, Faubg Montmartre, 9.
Feuilleton da 23 Février 1874
LERÔI DE CORSE
3.,il Partie--La Reine des Vagues
CHAPITRE XIX
Suite
Un désordre sans nom se mit dans les es-
trades; les femmes s'entuirent de tous cûtés,
éperdues, jetant des cris afîreux, entraînant
les hommes, facilitant par cette déroute in-
sensée la confusion de tous, et la fuite des
prisonniers. La mêlée fut telle qu'on né dis-
tingua plus rien.
Vittolo regardait à travers la lunette, au
moment où les deux prêtres s'avancaient vers
les prisonniers. Il jeta un cil et devint blê-
me Barbera regarda à son tour. Mais elle-
même resta un moment saisie, en face du
montagnard immobile, comme si la foudre
l'eût frappée.
Dominique dit-elle.
Les cris, qui venaient de la citadelle, atti-
rèrent de nouveau l'attention de la Reine des
vagues. Elle vit le désordre, l'eflroi, le délire
d'épouvante qui avait saisi les curieux; elle
entendit quelques coups de feu, regarda tom-
ber les' potences, et à son tour devint plus
y Cê^soïr.'a l'Opéra, par. extraordinaire; le Trou-
vère, opéra en quatre actes, et Diavolina, ballet en
un acte.
XLe théâtre dç la Porte-Saint-Martin ouvrira
ses portes dans la journée pour la matinée litté-
raire et dramatique de M. Ballande. On donnera la
seconde représentation d'Avant, pendant et après.
comédie en trois actes, de Scribe et. Rougemont.
M. Legoùvé répétera la conférence sur Scribe, qui a
obtenu un si vif succès il y a quinze jours.
X Le cinquième concert national, sous la direc-
tion de M. Colonne, aura lieu aujourd'hui, au théà-'
tro du Châtelet.
X A la Tour-d'Auvergne, représentation de jour
dirigée par M. Talbot; oh jouera la Ciguë, la Corvée,
le Rendez-vous.
X Hier samedi a eu lieu, à l'Opéra-Comique, la ré-
pétition générale du Florentin. La salle était presque
complétement remplie. L'effet de cette répétition
nous promet une des premières représentations les
plus intéressantes qui aient été données depuis long-
temps sur nos théâtres lyriques.
X On mettra demain' en répétition au théâtre du
Château-d'Eau, une grande pièce de fantaisie, en
dix tableaux, de MM. Blondeau et Mouréal. Titre
Colin-Tampon.
X Mercredi prochain aura lieu l'ouverture du nou-
veau café concert la Scala, au boulevard de Stras-
bourg.
Cette salle spacieuse et originale dont le plafond
peut s'enlever a volonté, contient dix huit centsp la-
ces, toutes largets et commodes. Le directeur,M Ver-
geron, se propose de donner des spectacles très va-
riés et entrecoupés d'intermèdes de tout genre.
CHARLES DARCOURS.
L'INCENDIE DE LA litlh LA rAMHSi
Aux renseignements d'hier, nous ajoutons
les suivants
Le feu a été causé,1 croit-on, par un poêle
mal éteint.
Les appréciations approximatives des dom-
mages, varient de 150 à 200.000 fr.
Chose curieuse! un petit enfant de 'cinq
ans-a sauvé son père, sa mère, ses frères, ses
sœurs et lui-meme du danger, de la mort
peut-être.
Toute lafamillé était plongée dans le som-
meil. Tout à coup l'enfant, que les lueurs si-
nistres-de l'incendie empêchaient de dormir
se mit à crier
Mère! Mère! éteint donc la lumière, elle
m'empêche de fermer les yeux.
La mère se réveille et se rend compte aus-
sitôt de la situation. La famille se lève à son
appel et bientôt ils sont loin du danger,
après avoir pu mettre à l'abri leur petit mo-
bilier. Il était temps, des flammèches péné-
trant par une croisée restée ouverte, avaient
communique un commencement d'incendie
a de vieux chiffons qui, sans l'alerte de l'en-
fant, auraient occasionné un véritable mal-
heur.
A peine le feu de la rue La Fayette ve-
nait-il d'être circonscrit, qu'un autre incen-
die Considérable éclatait rue de Charonne,
dans Uïse fabrique de miroiterie et de cadres,
et prenait immédiatement des proportions
menaçantes.
Les pompiers, les soldats casernes à Reuilly,
aidés des habitants du quartier, parvinrent,
au bout de deux heures, à se rendre maîtres
du' feu, en lui faisant une large part.
A six heures du matin, tout était terminé.
Les pertes sont évaluées à 20,000 francs.
Toutes les autorités, encore sur les lieux
du sinistre rue La Fayette, se sont rendues
rue de Charonne, et ont veillé à l'organisa-
tion du service de sauvetage.
COUR D'ASSISES DE LA SEINE
Présidence de M, le conseiller DOUET d'AHCQ.
Audience du février
CfShî séditieux
Lorinet a entendu prononcer hier sa qua-
torzième condamnation, toujours pour le
même motif. Il n'est pas jeune, Lorinet, il a
soixante ans, et on lui en donnerait bien da-
vantage avec son teint émacié et ses che-
veux blancs, tombant en saule pleureur, ce
condamné a une tête d'apôtre, de mauvais
apôtre, par exemple.
Depuis qu'il est au monde, Lorinet est un
Un canot! cria-t-elle. Courons là-bas.
Marco entendit l'ordre et descendit La
reine des vagues, agitée, tremblante pour la
première fois de sa vie peut-être, le suivait
avec Vittolo et Margarita, qui s'était faite
l'ombre de sa maîtresse, n'osant être celle
de Marco.
En peu d'instants la barque fut à la mer,
et sous les coups pressés de ses deux rameurs
vigoureux, elle toucha bientôt le bord.
Le soleil venait de 'descendre derrière les
hauteurs deTerra-Nuova.dontles ombres gi-
gantesques jetaient déjà la nuit sur le golfe.
On entendait toujours du coté de la citadelle
des cris, des détonations, descliquetis d'armes;
dans les rues, la foule affolée s'enfuyait.
Les quatre pirates gravirent le rocher en
silence. Mais tout à coup, Marco prit le bras
de Barbera, et lui dit avec une certaine ter-
reur, en lui montrant la baie
Regarde
La reine des vagues se retourna. Et vrai-
ment le spectacle offert par son lieutenant
valait bien celui qu'elle allait chercher.
Son navire ressemblait à une montagne de
feu sur les eaux paisibles, et semblait lancer
vers le ciel des myriades d'étincelles. Sur le
pont, les marins effrayés couraient en tous
sens. On eût dit des damnés, cherchant une
issue pour sortir de l'enfer. C'était magnifi-
que, splendide, terrifiant. Cela n'arrêta ni
Barbera ni Vittolo.
C'est Lucioli qui fait ses expériences, dit
Jaileiae desJVagueSè-
'ennemi du gouvernement, quel que soit le
gouvernement. Pour lui l'un ne vaut pas
mieux que l'autre.
Sous Louis-Philippe il criait à bas le roi
en 1848, à bas le provisoire sous l'Empire,
à bas Napoléon au 4 septembre, à bas la Ré-
publique! après le 18 mars, bas la Com-
mune un peu plus tard, à bas Thiers au-
jourd'hui il crie à bas l& Septennat! C'est plus
fort que sa volonté.
Rien ne donne soif comme de crier. Aussi
Lorinet s'est-il acquis la renommée d'un po-
chard émérite. Qui dit pochard dit bavard.
L'accusé se garde bien de démentir ce pro-
verbe en répondant à l'interrogatoire de M. le
président.
Il est vrai que s'il parle beaucoup, en re-
vanche il ne dit pas un mot qui ait rapport à
la cause. On le questionne sur les motifs qui
l'ont poussé à vociférer contre tous les régi-
mes. Ca, c'est son secret. Alors, il s'embar-
que, il s'embarque.
Il s'embarque pour l'Amérique^ pour les
Antilles, voire pour Madagascar.
Car Lorinet a servi dans la marine. Il a
servi dans la ligne aussi, et même il n'y a
pas bien longtemps, puisqu'à la dernière
guerre il était rentré sous les drapeaux. Inu-
tile d'ajouter que sur terre, comme sur mer,
il était fort mal noté.
Dans la vie militaire et dans la vie civile,
une épithète le poursuivait: brâillard. Ce
surnom de braillard a même contribué à
briser sa position. Après avoir été vérifica-
teur en bâtiments aux appointements de
cinq mille francs par an, Lorinet se trouve
aujourd'hui dans une véritable misère.
Enfin, il a servi également sous la Com-
mune. Le Cri du Peuple du 20 mai contient
une lettre de lui adressée à Jules Vallès. Il
signait Lorinet, sergent honoraire, 3° compa-
gnie du 109e bataillon.
Pourquoi sergent honoraire?
Vous comprenez, explique-t-il, c'était
pour la solde..
L'avocat de'Lorinet, Me Cambusat, répli-
quant à M. l'avocat général Chevrier, s'atta-
che à démontrer que si son client a été em-
poigné par la police dans la rue Château-
Landon, le 4 janvier dernier, pendant qu'il
criait à tue-tête «Mac-Mahon est un traître,
à bas Macr Manon » c'est parce que le pau-
vre homme venait de stationner dans un
certain nombre de cabarets et n'avait plus sa
tète à lui.
Mais les cris Séditieux sont flagrants. Et
puis,.l'accusé en est à sa quatorzième réci-
dive. Le jury ne se laisse attendrir qu'à
moitié
Lorinet est condamné à huit mois de prison
et 25 fr. d'amende.
le toatt?89 rsïalîves au Journal, àbonnmmtt,
achats de journaux, etc., doivent être adressées-
affranchies à M. D. CASSIGNEUï-, éditeur-
gérant du Petit Journal, rue de Lafayette, n° 61.
DÉPARTEMENTS
Un jeune lyonnais vient d'êtrevictime d'un
terrible accident.
Des pièces d'artifice qui devaient être tirées
aujourd'hui dans une fête communale, et
qu'il avait déposées hier dans sa chambre à
coucher, ont éclaté au milieu de la nuit.
sous l'mfluence de la trop grande chaleur
d'un poêle, et l'ont entouré de flammes. Il
n'a échappé que par miracle à ce supplice,
mais il a reçu plusieurs brûlures d'une cer-
taine gravité.
Un incendie a détruit une partie des han-
gars dits de la Douane, à la gare de. Rouen,
rive gauche; c'est le côté de la rue de la
Seine qui a été brûlé.
Le service de la douane est installé, provi-
soirement, dans la partie non incendiée du
bâtiment.
L'abondance des matières, nous oblige à
remettre à demain la suite de l'intéressante
Affaire de la Bastide-Besplas de notre collabo-
rateur A. J. Dalsème.
L'Editeur- Gérant D. Cassigneul.
Elle continua d'avancer.
Le sorcier, s'écria Margarita, en tom-
bant à genoux, malheur malheur à nous.
Et elle s'attachait aux habits de Marco, ne
voulant pas rester seule en face de ce terri-
ble phénomène.
Les galères voisines ne s'inquiétaient pas
trop, en regardant ce navire tout en feu qui
ne brûlait pas. Le sorcier ne les avait-il pas
conduites, pendant une affreuse nuit d'orage,
avec un soleil qu'il dirigeait à son gré? Les
sciences occultes n'effraient point quand on
s'en croit protégé.
Mais Barbera n'avait pas fait dix pas loin
de Marco et de la Gaprajotte, qu'une détona-
tion terrible la força de s'arrêter à son tour.
La terre tremblait sous les pieds, le ciel était
enieu;on eût dit que le rocher s'était
ébranlé sur sa base, et que la citadelle va-
cillait. Les vagues bouillonnaient d'une la-
çon sinistre, les galères s'entrechoquaient, Jet
de tout ce bruit infernal, sortaient les impuis-
santes malédictions des hommes.
Barbera se retourna pour la deuxième fois.
Son navire avait disparu.
Et des autres galères, venaient des cris,
des plaintes, qui attestaient o,ue l'explosion
avait frappé tous les autres bâtiments.
C'est Lucioli qui se venge, dit encore
Barbera. il est bien heureux., lui, il ne saura
point que sa vengeance lui échappe.
Va, dit-elle ensuite à N.ario, conduis les
galères;à Capraja; j'y serai, demain.
EUfLOTAtm.ua seule, s la* cita-,
BSIWÏSE'ÈœH DE, LA,
SEB.VIGÊI
El DE DE
L'ÉCLAIRAGE
DES TROUPES
©u i"mal 9874 au 3D avril S §76
Du 30 mars au 8 avril, il sera procédéà à l'adjudi*
cation publique des fournitures de chauffage et d'é-<
çlairage à faire, du 1" mai 1874 au 30 avril pou*
le service des troupes et celui des manutentions et
magasins militaires en gestion directe.
Les fournitures s'appliquent l'intérieur au^
consommations d'un département entier; en Altjèriel
aux besoins d'un arrondissement, tel qu'il est déli-f
mité par l'autorité militaire.
Les adjudications seront spéciales par départei
ment ou par arrondissement de fournitures. Elles
auront lieu, à moins d'indications contraires, au chef*
lieu du département ou de l'arrondissement, auS
dates qui seront fixées ultérieurement par les inten4
dants militaires des corps d'armée ou des divisiont
militaires. Il y sera procédé par les soins d'une coin
mission que présidera le sous-intendant militaire dut
chef-lieu du département ou de l'arroadissementj
Les personnes qui voudront prendre part -aux ope<
rations devront adresser aux sous-intendants niilK.
taires présidents des commissions 4'-ad|«4ieation^'
une déclaration écrite faisant connaître leurinten-f
tion et indiquant leurs nom, prénoms, qualité et do
micile, ainsi que des références. Ces déclarations de
vront parvenir aux présidents de commissions pou
le 18 mars au soir, terme de rigueur, j
Le public est admis à prendre connaissance <ïtl -caç
hier des charges et de l'instruction sur le mode d'ad-«
judication dans les bureaux'des préfectures et dan
ceux de tous les fonctionnaires de l'intendance mili
taire, principalement des présidents des commis^
sions d'adjudication.
Versailles, î le 13 février 1874. .awfcaia*^ ̃
Lundi 23, 24, 25, 26, 27 et 28 févriers
VENTE PUBLIQUE. FORCES
Dans les magasins des Docks Saint-Honorf
De 800,000 fr.
Vente en détail, à l'amiable, au comptant. 4
3, 4, 5 et 6 fr. et
45.000m. cachemires noirs, de 4, 6, 8, 10 et I2xti(
pour 2, 3 et 4 fr.
22 000 m. Mérinos noirs, de 5, 7, 9,12 et 15'fr., poiH
2, 3, 4 et 5 fr.
56.000 m. Alpagas noirs, de2, 3 et 4 fr., potirif.lr. 5t
65.000 m. Alpagas mohair, de 6, 8, 10 et 12 fr., pout
1 fr. 50, 2 fr., 2 fr. 50 et 3 fr. 50.
17 000 m. Popeline et cretonne, à 1 fr. 25 et 1 te.SOr'
8 OOOCfaâîeslong»noirs,de60à80f.,p'20et29f(
4 000 waterproofs, de 50 et 70 f., pour 12 et 15fit
200.000 FR. TO! LES 0/0 porte.
Toiles pour draps, de 3 et 4 fr., pour 1 fr. et 1 fr. 5(
Toiles pour chemises, de 2, 3 et 4 f., p' 75 c. et 1 IL-.
Toiles pour chemises, de 6 et 7 ir., pour 2 et 2 fr. 5U.
OEil de perdrix pour serviettes, de 2 fr., a 95 c.
Services damassés, de 70 et 80 fr. pour 25fr.
I-c^nsTSa^r^l^^
janvier 1874. Commission 1 p. 100 50 c. p. 100 fr<
tpus les autres coupons. Au Comptoir financier
«Ju Marate, 34, rue Rambuteau.
Renseignements gratis sur toute valeur, JûinarC,
un timbre-poste.
llltjf/tlitf I m aff. 100 fr. p. j. bénéf. net de tout
frais 9,000 fr. pr an. Prix 16,000 f. Facilité pour payer,
véritable occasion. M. Châtelain, r.
GRANDE LIQUIDATION
Fin de bail. Cessation de commercé
FERMETURE DIMANCHE 22 FÉVRIER S
ce mars, pour inventaire
et nouveau rabais, des marchandises.
dellè. Lelieutenantemportalacaprajotte.quf
A l'aide da désordre, et peut-être aussi
d'une protection occulte, les prisonniers, ave<
les deux abbés leurs sauveurs, gagnèrent lei
Ce fut une grande surprise et une grands
joie pour les patriotes. Mais en apprenant le
nouvelle trahison des Liguriens, ils résolu.
rent de s'emparer de la ville, que voulàil
Giafferi et Frédéric prirent la resppnsab*
lité de l'entreprise; et trois jours après, mal*
gré une défense désespérée, et les efforts d«
l'évêque d'Aléria qui menaçait les rebelle*
de les faire excommunier, 1 armée royale fit
son entrée dans Terra-Vecchia, et prit pos*
«P«inn de la deuxième citadelle du port.
Ce fait d'armes accompli, Frédéric sw*
barqua pourAjaccio avec son fidele Bernarde
Tu vois Men, lui dit-il, qu'en Corse, paà
plus qu'ailleurs, le diable ne gagne la der*
nière manche, &1 s'avise déjouer avec Dieu.
C'est égal, répondit Bernard, si j'étais la
bon Dieu, je ne ferais pas souvent la partie-
votre oncle, j'aimerais mieux être baroitdf
Newliofl que roi de Corse.
Qœsuitià demain.)
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.57%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.57%.
- Collections numériques similaires Chadeuil Gustave Chadeuil Gustave /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Chadeuil Gustave" or dc.contributor adj "Chadeuil Gustave")
- Auteurs similaires Chadeuil Gustave Chadeuil Gustave /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Chadeuil Gustave" or dc.contributor adj "Chadeuil Gustave")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 3/4
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k5921124/f3.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k5921124/f3.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k5921124/f3.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k5921124/f3.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k5921124
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k5921124
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k5921124/f3.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest