Titre : Le Petit journal
Auteur : Parti social français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Clermont-Ferrand)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1874-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32895690j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 146118 Nombre total de vues : 146118
Description : 01 février 1874 01 février 1874
Description : 1874/02/01 (Numéro 4055). 1874/02/01 (Numéro 4055).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k592090t
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/07/2008
,le
meilleurs. Si l'un d'eux réunit toutes les
conditions demandées par l'administration,
l'auteur de ce projet sera chargé de l'exécu-
tion des travaux. Les auteurs des cinq autres
veeçvront une indemnité de 5,000 francs.
Le temps s'est gâté hier. La journée a été
pluvieuse et assez froide. Lavoir, le temps
Un vent du nord extrêmement violent s'est
déchaîné avant-hier sur Lyon et a duré jus-
que fort avant dans la nuit.
A cette tourmente a succédé un temps
fort beau et un peu plus calme, le froid était
assez vif.
La Seine a subi un mouvement de hausse
assez pronoiicé depuis deux- jours.
L'étiage du Pont-Royal marquait, hier au
soir, 2 m. 10. C'est une crue de près de 30
^centimètres.
• Par décision de M. le maréchal de Mac-
Mahon, la peine de mort prononcée par la
cour d'assises de la Somme le 7 janvier der-
nier, contre le nommé Oscar-Désiré Choart,
pour crime d'assassinat commis sur sa femi
me, vient d'être commuée en celle des tra-
vaux forcés à perpétuité.
La cour de cassation a rejeté hier lespour-
vois de Daïfben Moussa, Salah ben Amar, et
autres, condamnés à la, peine de mort par
arrêt dé la cour d'assises de Bpne, du 11 dé-
cembre 1873, pour incendie.
On a donné Mer soir, l'Alcazar, une nou-
velle revue tort amusante D'oùvient lèvent?
de MM. Leguillois et Anezo.
Dans une des scènes, un artiste, M.. Saint-
Aubin, fait une déclaration très vive à la
fille de MmeAngot. En se tournant vers
celle-ci, l'habit de l'artiste toucha la flâmme
d'un bec de gaz. L'habit prit feu; des cris
partirent aussitôt de tous côtés.
Mais l'artiste ne perdit pas la tête; il étouffa
les flammes en tortillant son habit, en ajou-
tant très tranquillement
r~ Quand je vous disais que je brûlais!
Le public applaudit et la représentation
continua.
Une affaire assez rare a. été déférée récem-
ment à la cour de cassation. Un procès ver-
bal avait été dressé par un garde champêtre
contre deux gendarmes, pour avoir passé sur
un terrain ensemencé. Le tribunal de sim-
ple police s'était déclaré incompétent, attendu
que le délit était du ressort de l'autorité mi-
1;itaire, les gendarmes ayant été considérés
omme présents à leur corps, aux termes de
fart. 271, du code de justice militaire, pour
l'armée de terre.
La cour de cassation a partagé cette doc-
Dans la nuit de jeudi, vers les une heure
du matin, des cris désespérés se sont fait en-
tendre sous le pont de la Tournelle.
Quelques passants attardés et des gardiens
de la paix virent une forme humaine se dé-
batture dans l'eau, puis disparaître.
Un marinier, le nommé JeanMérin, se jeta
courageusement à l'eau et eut le bonheur de
^saisir la personne qui se débattait dans l'eau,
et la ramena évanouie sur la berge.
C'était une jeune fille de dix-neui ans à
peine, fort jolie et vêtue avec une certaine
recherche.
Elle avait été poussée à cet acte de déses-
poir par suite de l'abandon de celui qu'elle
aimait, après lui avoir promis de l'épouser.
Elle ajouta qu'elle n'oserait jamais avouer
sa situation à ses 'parents.
Le lendemain matin, elle a consenti a -se
laisser ramener chez ses patrons. Elle à bien
promis de ne plus recommencer.
Du 1e. au 14 février prochain, il sera pro-
'eédé dans le département de la Seine, au re-
censement général des chevaux et mulets,
existant entre les mains de tous les proprié-
taires, en nom colle tif ou particulier, sans
exception aucune.
FeqjUetoa fo 1er Février 1874
.LE ROI DE. CORSE
*3l i" Partie. -La Reine des Vagues
CHAPITRE XI
Où Vaniua devient femme et patriote
Suite
Vous auriez tort, Vanina; car ce ciel qui
?qus a amenée ici en même temps que moi,
me protège visiblement. Et ne craignez pas
qu'un autre me suive dans le voyage, à la
fois aérien et souterrain, que j'ai entrepris
pour arriver à vous. Nul ne connaît, ni ne
connaîtra ce chemin. Maintenant, Vanina, il
faut que je vous dise pourquoi je suis venu.
VousTauriez ignoré si je ne vous avais ren-
contrée cette huit; j'auraisveillé sur vous en
secret, sans porter letrouble dans votre jeune
Me croyez-vous doncsifaible et si crain-
tive, monsieur de Lewen? demanda la jeune
fille avec une certaine fierté, qui rappelait
sa race.
Je vous crois, Vanina,' une de ces âmes
douces et tendres qui aiment et qui pleurent
jusqu'au jour où le dévouement les trouve
héroïques. Seulement, j'aurais voulu vous
Cette mesure d'intérêt général ne portera
aucune atteinte à la propriété des animaux
ni aux transactions dont ils pourront être
l'objet. Elle permettra à l'autorité militaire
de procéder au classement prescrit par la loi
du 24 juillet 1873. En cas de mobilisation,
les réquisitions des chevaux aptes au service
de farméé, auront lieu moyennant fixation
et payement d'une juste indemnité.
Une jeune femme entra hier chez un bi-
joutier de la rue Tardieu et marchanda plu-
sieurs bagues, dont aucune ne lui convint
Elle tenait ai la main son porte-monnaie, sous
lequel elle avait placé l'une de ces bagues.
Lorsqu'elle fut partie, le marchand s'aper-
çut de cette disparition. Il fit courir après la
voleuse sur laquelle on retrouva l'objet
soustrait.
Le porte-monnaie ne contenait rien.
Cette jeune femme a été arrêtée.
Hier'matin, vers dix heures, un tapissier
de la rue Monsieur-le-Prince, connu dans le
quartier sous le nom de père Ficot, s'est pré-
cipité de la fenêtre d'un quatrième étage et
.s'est fracassé le crâne sur le trottoir. Le choc
a été tellement violent que tout son corps a
été mis en morceaux.
C'est le manque d'affaires oui l'a porté,
dit-on, à cet acte de désespoir/Il laisse deux
ou trois petites filles.
THÉÂTRES
Porte-Saint-Martin Les Deux Orphelines, dra-
me en huit parties, de- MM. Ad. Dennery et
Cormoît.
Le drame que vient de jouer le théâtre de
la Porte-Saint-Martin a obtenu le plus écla-
tant succès.
L'action se passe dans les dernières an-
nées du règne de Louis XVI..
Deux orphelines, deux sœurs, arrivent à
Paris par le coche d'Evreux. L'une d'elles est
aveugle. L'autre a été remarquée par un
jeune libertin qui la fait-enlever, jeter dans
une voiture et conduire dans sa petite mai-
son. La jeune aveugle reste donc seule, sur
la place publique, exposée à tous les périls,
dans une grande ville où elle est arrivée de-
puis quelques minutes seulement et où elle
ne connaît personne. Une femme s'approche
d'elle et lui offre de la recueillir. L'aveugle
accepte avec reconnaissance.
Or, cette prétendue protectrice, la Fro-
chard, est la
d'un bandit qui a été peMu, eiï$ est mère
d'un coquin plus criminel encorej, tïU'elle en-
tretient dans la paresse et a préparé à toutes
les infamies. Elle n'a recueilli la jeune aveu-
gle que pour en faire une mendiante. En
eCet, l'orpheline, traînée par les rues, excite
la pitié dos passants, et l'argent qu'elle re-
çoit est aussitôt remis par la Frochard à son
fils.
Ce scélérat ne s'en tient pas à ce honteux
trafic. L'orpheline est jolie. Il songe à en
faire sa 'maîtresse de gré ou de force, et,
comme la malheureuse le repousse avec hor-
reur, il l'enferme dans un grenier, où la Fro-
chard la condamne à rester sans nourriture.
L'autre jeune fille n'est guère moins
éprouvée. Délivrée par un gentilhomme
qu'elleaime, et dont elle est aimée, elle con-
trarie involontairement les projets d'une am-
biteuse famille, et est jetée à la Salpêtrière
avec les filles perdues. Un médecin, qui l'aide
à s'échapper de cette prison odieuse la met
sur la tracè de l'aveugle. Elle arrive dans le
bouge des Frochard, on lui affirme que sa
sœur est morte. Elle tombe évanouie.
Frochard ne voit d'autre moyen de se dé-
barrasser des deux sœurs que de tuer l'une
et de déshonorer l'autre. Mais ce misérable
a un frère, pauvre infirme, qui aime en se-
cret l'aveugle, et veut à tout prix défendre
les jeunes filles. Un horrible duel à coup de
couteau s'ensuit. La mère Frochard excite
les deux frères, qui s'entre-tuent, et les or-
phelines s'échappent pendant cette scène de
carnage.
Puis, comme il faut que tout ait une fin
consolante au théâtre, les deux sœurs trou-
Ah! quelle souffrance serait donc au-
dessus de la mienne! s'écria la jeune fille.
Quelle douleur pourrait m'atteindre depuis
que mon père et ma sœur m'ont quittée sans
me dire où ils vont, ni quels dangers ils cou-
rent Autrefois, Barbera restait auprès de
moi pendant l'absence de notre père; et pour-
tant, il m'embrassait au départ, et me donnait
sa bénédiction.
Et, cette fois? interrogea Frédéric.
Cette fois, répondit lajeune fille en lais-
sant tomber ses mains jointes avec découra-
gement, cette fois, il m'a repoussée. Je n'ai
pourtant mérité ni son indifférence, ni son
Oh murmura Frédéric, le malheureux
luttait encore entre son orgueil et son de-
voir. Sans Barbera peut-être.
Que dites-vous? interrogea Vanina.
Sauriez-vous pourquoi ils sont partis ainsi?
Oui, je le sais. Mais je crains en vous
révélant ce secret, vous attrister davantage.
Je vous assure que j'ai du courage, dit
la jeune fille en essuyant ses larmes.
Je le crois, Vanina, et je vous le prou-
verai. Mais permettez-moi de vous adresser
quelques questions.
Parlez.
Vous aimez votre patrie?
Plus que toutes choses.
Plus que votre père et votre soeur?
Ce n'est pas le même amour.
S'il fallait faire un sacrifice?
peut-être,
'vent au dernier tableau, l'une une famille
et l'autre un mari.
Telle est l'action principale de ce drame'
Les détails secondaires y abondent et en aug-
mentent encore l'intérêt. Les tableaux popu-
laires y sont d'un réalisme saisissant. Le dia-
logue est vif et sobre. Les caractères sont
nettement tracés.
C'est un immense succès d'effroi et de lar-
mes. Les auteurs y ont fait prem-3 d'autant
de cœur qùe d'habileté. Les artistes ont été
merveilleux. MM.Lacressonnièr&, Laray, Ré-
gnier, Vollet Mesdames Dica-Petit, Lacres-
sonnière et Doche, ont eu leur bonne part
de ce triomphe. Mlle Angèle Moreau, une
toute jeune fille, a joué l'aveugle avec
un sentiment exquis. Mme Sophie Hamet a
fait de la Frochard un type d'une effroyable
vérité.
Quant à M. Taillade, qui a été rappelé trois
fois par la salle entière, il a été sublime dans
lo rôle du pauvre infirme. Cette création
hors ligne classe cet estimable artiste parmi
les plus grands comédiens de ce temps.
ALFRED D'AUNAY.
DEPARTEMENTS
La question de reconstruction du théâtre
des Célestins, à Lvon, vient d'être résolue.
Le théâtre sera reconstruit par la ville et
coûtera 1.100.000 fr
Les travaux de reconstruction commence-
ront immédiatement après l'approbation de
la commission municipale.
Le plan, dû à M. André, comporte environ
1.600 places.
Quelques mois suffiront, paraît-il, cette
reconstruction.
Un violentj incendie a éciaté hier à Frasne
(Doubs).
Deux maisons, habitées par sept ménages,
ont été complétement détruites ainsi que de
vastes bâtiments remplis de récoltes.
Les pertes sont évaluées à 70,000 fr. cou-
vertes seulement pour 43,800 fr. par diverses
assurances.
On ignore la cause du sinistre.
On vient de procéder avec succès, à Mar-
seille, à l'épreuve décisive du pont "magnifi-
que qui doit relier le môle à une jetée et pas-
ser sur le bassin de radoub. Le pont a eu à
porter deux cent cinquante mille kilog.
Ce pont a une longueur de près de cent
mètres; il est à trois voies, dont une pour les
piétons, l'autre pour les voitures, et la troi-
sième pour le chemin de fer. Il tournera en
entier sur son axe, quand il s'agira de faire
entrer ou sortir quelque navire.
Le corps du caissier du syndicat des agents
de change de Lyon, qui avait disparu, a été
trouvé sur les bords de l'Iseron.
Une vérification à sa caisse avait fait dé-
couvrir un déficit de 9,000 fr. seulement, qui
était facile à couvrir. Mais le caissier a perdu
la tête et s'est tué d'un coup de pistolet. On a
trouvé l'arme à côté de lui.
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corbeille de mariage, rue de Rivoli, 114. ̃>
ESSENCE DE CAFÉ TRABL1T pour café à l'eau, café
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Pr. 4 f,60. Cahan, 67,r.J.-J. Rousseau, Paris.
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e t pose de dents sans douleur, 45, rue Lafayette.
ÉTRANGER
LES MOEURS AMÉRICAINES
Unè correspondance de l'Indépendance belge donne,
sur les réceptions officielles du 1" janvier chez le
président des Etats-Unis, des détails qui, quoique
un peu tardifs, ne. manquent ni d'intérêt ni de pit-
toresque
Après la réception des corps diplomatiques
et des autorités, le président reçoit tous les
Américains qui désirent le voir.
Nombre de gens entrent à la présidence à
une heure précise; tout ce monde, après
fierais mon père et ma sœur, et ils m'ap-
prouveraient.
Supposons l'impossible s'ils ne vous
approuvaient pas?
Vauina sourit.
Vous avez raison, c'est l'impossible.
C'es.t égal, je vous répondrai Je les sacri-
fierais quand même.
Peut-être vous est-il réservé de les sau-
ver, Vanina.
Ah! que Dieu vous entende! et s'il ne
faut pour cela que Jiia vie, qu'il la prenne!
Non; votre vie est précieuse, et il ne
faut pas, en l'exposant, désespérer ceux qui
vous aiment..
Ceux qui m'aiment, murmura l'enfant
avec tristesse, où sont-ils ?
Vanima, demanda Frédéric d'un ton
grave, vous souvient-il avoir promis votre
amour au héros qui défendra le mieux.,votre
patrie
Je me souviens. répondit la jeune fille.
Eh bien ce j our-là vous avez mis dans
mon âme tout le (,enrage, toute la force, tout
le dévouement dont la Corse a besoin. Je
mourrai dans la Lutte, Va-nina, ou je délivre-
rai votre pays.
Vous êtes u)a grand cœur, Frédéric, dit
mademoiselle d'Orezza, entendant à l'aven-
turier sa main un peu tremblante. Je crois
en vous.
Frédéric baisa pieusement cette main
aimée.
avoir traversé l'antichambre et le premier
salon qui y fait suite, pénètre dans le fameux
salon bleu, où il se tro,uve en face d'un
homme de courte taille, en grand costume
de soirée, qui se tient avec une précision
toute militaire, sur un certain dessin du ta-
pis, où il échange mécaniquement des poi-
gnées de main avec tous ceux qui défilént
devant lui, avec des dandys blancs et noirs
de Washington, avec des femmes belles et
laides, vêtues de soie ou de calicot, avec des
politiciens en disponibilité, avec des ouvrier?
endimanchés, voire même avec des porteurs
de journaux en vestons.
La foule est tellement compacte qu'il est
impossible au mandant d'échanger une pa-
role avec son mandataire.
Un homme assez replet. au visage enlu-
miné a osé tenter l'aventure.
Jeme nomme Johnson, dit-il vivement,
je me suis rencontré avec vous à Senecadans
le Wiconsin, et je voudrais A ce moment
un individu qui le suivait de près, l'atteint
dans la continuation du dos, et l'envoie si
rapidement par delà le président, qu'il sa
trouve dans le corridor, avant d'avoir pu pro«
noncer le juron qu'il avait sur les lèvres.
Deux heures sonnent enfin, et le pouvoir
exécutif, ou plutôt exécuté, se retire
avec un gant blanc à la main gauche et ni,
noir à la main droite.
Et en voilà pour jusqu'en
L'Bditeur-GérEftit D. Cassigneul.
COMPAGNIE DES CHEMINS DE FER
DE LA VENDÉE" V
13, rue de La Fayette, 13
Tiragee du *Q janvier 199V4
Numéros dès obligations sorties
5- TIRAGE
De 35 obligations série)!
334 4579 8717 11766 14196 17104
848 5699 8855 12058 15596
2215 6208 9192 13015 16167 17143
3759 6545 9913 13039 16392 1772!
4122 7523 10414 13467 16398
4465 8409 11726 14185, 16751
48 TIRAGE
De 20 obligations (2* série) t
18779 19758 21778 23553 25452
19192 21172 22586 24595 25484
19201 21349 22698 24880 25948
19437 21487 22760 24910 27949
2'TIRAGE
De 108 obligations-(3° série)
28646 39595 45600 56990 65868 7641q
28876 39796 46302 57327 65993 76524
40260 48336 57840 66612 76779
2930744 40631 49079 59721 67182 78523
31337 40873 49803 59998 67509 79610
31603 40944 52511 61781 67558 80418
W00 41858 52538 61885 68682 81030
32262 42312 52784 62256 68937 81565
33085 52944 62500 81820
33124 42898 53'ii6 62511 69862 82737
33685 53453 63335 70716 83914
34359 43407 53481 63393 73366 83998
36604 43464 53562 64254 73507 84223
36914 44149 53832 64561 74035 84995
37738 44355 65017 74448 85908
38650 44784 s 65778 74990 s
Remboursables à 500 Se., à partir du avril 1874-
TIRAGES ANTÉRIEURS
Obligations restant à rembourser
30009 41327
Payement immédiat de coupons échus à 50 c. 0/0.
Achat et vente de valeurs ou non cotées.
Net, 6,000 fr. Prix, M.
de 30 ans, sans enfants, désire
de concierge. S'adresser r.
pas aux
offres sans détails et conditions.
Rabais considér.des prix de voyage,
S'ad.à Abel,39,r.Lafayette, Paris.
nina; vous vous souviendrez qu'un ami veille
Est.ce que mon père et ma soeur ne re.
-Je ne Vous
de l'offre faite par votre pore au Corse?
Oh? oui, répondit la jeune fille avec un
tressaillement douloureux,
Si quelqu'un'peut sauver la Corse, re-
prit Frédéric, c'est Théodore. Le génie de
cet homme est aussi grand que et
à lui aussi, on a imposé la gloire pour prix
d'un amour qui remplit son âme.
je comprends alors 'son refus..
N'est-ce pas? quelque honneur que lui
fît le duc quelque avantage
dût retirer la Corse, le roi ne pouvait
mencer un règne d'honneur et de gloire pair,
-Pauvre Barberal fit la jeune fille.
Ou'auriez-vous fait à sa place. Vanina,?
Ce qu'elle fait sans doute. J'aurais aimé
doublement la patrie, pour tâcher d'oublier
un amourimpossible.
Chère et sainte enfant dit Frédëric, en
serrant dans les siennes une main de Va-
nina, il m'est douloureux de toucher à vos
Qu'avez-vous donc à me dire?
Votre n'a pu pardonner au roi ce
qu'elle appelle son auront, et
Achevez, je vous
meilleurs. Si l'un d'eux réunit toutes les
conditions demandées par l'administration,
l'auteur de ce projet sera chargé de l'exécu-
tion des travaux. Les auteurs des cinq autres
veeçvront une indemnité de 5,000 francs.
Le temps s'est gâté hier. La journée a été
pluvieuse et assez froide. Lavoir, le temps
Un vent du nord extrêmement violent s'est
déchaîné avant-hier sur Lyon et a duré jus-
que fort avant dans la nuit.
A cette tourmente a succédé un temps
fort beau et un peu plus calme, le froid était
assez vif.
La Seine a subi un mouvement de hausse
assez pronoiicé depuis deux- jours.
L'étiage du Pont-Royal marquait, hier au
soir, 2 m. 10. C'est une crue de près de 30
^centimètres.
• Par décision de M. le maréchal de Mac-
Mahon, la peine de mort prononcée par la
cour d'assises de la Somme le 7 janvier der-
nier, contre le nommé Oscar-Désiré Choart,
pour crime d'assassinat commis sur sa femi
me, vient d'être commuée en celle des tra-
vaux forcés à perpétuité.
La cour de cassation a rejeté hier lespour-
vois de Daïfben Moussa, Salah ben Amar, et
autres, condamnés à la, peine de mort par
arrêt dé la cour d'assises de Bpne, du 11 dé-
cembre 1873, pour incendie.
On a donné Mer soir, l'Alcazar, une nou-
velle revue tort amusante D'oùvient lèvent?
de MM. Leguillois et Anezo.
Dans une des scènes, un artiste, M.. Saint-
Aubin, fait une déclaration très vive à la
fille de MmeAngot. En se tournant vers
celle-ci, l'habit de l'artiste toucha la flâmme
d'un bec de gaz. L'habit prit feu; des cris
partirent aussitôt de tous côtés.
Mais l'artiste ne perdit pas la tête; il étouffa
les flammes en tortillant son habit, en ajou-
tant très tranquillement
r~ Quand je vous disais que je brûlais!
Le public applaudit et la représentation
continua.
Une affaire assez rare a. été déférée récem-
ment à la cour de cassation. Un procès ver-
bal avait été dressé par un garde champêtre
contre deux gendarmes, pour avoir passé sur
un terrain ensemencé. Le tribunal de sim-
ple police s'était déclaré incompétent, attendu
que le délit était du ressort de l'autorité mi-
1;itaire, les gendarmes ayant été considérés
omme présents à leur corps, aux termes de
fart. 271, du code de justice militaire, pour
l'armée de terre.
La cour de cassation a partagé cette doc-
Dans la nuit de jeudi, vers les une heure
du matin, des cris désespérés se sont fait en-
tendre sous le pont de la Tournelle.
Quelques passants attardés et des gardiens
de la paix virent une forme humaine se dé-
batture dans l'eau, puis disparaître.
Un marinier, le nommé JeanMérin, se jeta
courageusement à l'eau et eut le bonheur de
^saisir la personne qui se débattait dans l'eau,
et la ramena évanouie sur la berge.
C'était une jeune fille de dix-neui ans à
peine, fort jolie et vêtue avec une certaine
recherche.
Elle avait été poussée à cet acte de déses-
poir par suite de l'abandon de celui qu'elle
aimait, après lui avoir promis de l'épouser.
Elle ajouta qu'elle n'oserait jamais avouer
sa situation à ses 'parents.
Le lendemain matin, elle a consenti a -se
laisser ramener chez ses patrons. Elle à bien
promis de ne plus recommencer.
Du 1e. au 14 février prochain, il sera pro-
'eédé dans le département de la Seine, au re-
censement général des chevaux et mulets,
existant entre les mains de tous les proprié-
taires, en nom colle tif ou particulier, sans
exception aucune.
FeqjUetoa fo 1er Février 1874
.LE ROI DE. CORSE
*3l i" Partie. -La Reine des Vagues
CHAPITRE XI
Où Vaniua devient femme et patriote
Suite
Vous auriez tort, Vanina; car ce ciel qui
?qus a amenée ici en même temps que moi,
me protège visiblement. Et ne craignez pas
qu'un autre me suive dans le voyage, à la
fois aérien et souterrain, que j'ai entrepris
pour arriver à vous. Nul ne connaît, ni ne
connaîtra ce chemin. Maintenant, Vanina, il
faut que je vous dise pourquoi je suis venu.
VousTauriez ignoré si je ne vous avais ren-
contrée cette huit; j'auraisveillé sur vous en
secret, sans porter letrouble dans votre jeune
Me croyez-vous doncsifaible et si crain-
tive, monsieur de Lewen? demanda la jeune
fille avec une certaine fierté, qui rappelait
sa race.
Je vous crois, Vanina,' une de ces âmes
douces et tendres qui aiment et qui pleurent
jusqu'au jour où le dévouement les trouve
héroïques. Seulement, j'aurais voulu vous
Cette mesure d'intérêt général ne portera
aucune atteinte à la propriété des animaux
ni aux transactions dont ils pourront être
l'objet. Elle permettra à l'autorité militaire
de procéder au classement prescrit par la loi
du 24 juillet 1873. En cas de mobilisation,
les réquisitions des chevaux aptes au service
de farméé, auront lieu moyennant fixation
et payement d'une juste indemnité.
Une jeune femme entra hier chez un bi-
joutier de la rue Tardieu et marchanda plu-
sieurs bagues, dont aucune ne lui convint
Elle tenait ai la main son porte-monnaie, sous
lequel elle avait placé l'une de ces bagues.
Lorsqu'elle fut partie, le marchand s'aper-
çut de cette disparition. Il fit courir après la
voleuse sur laquelle on retrouva l'objet
soustrait.
Le porte-monnaie ne contenait rien.
Cette jeune femme a été arrêtée.
Hier'matin, vers dix heures, un tapissier
de la rue Monsieur-le-Prince, connu dans le
quartier sous le nom de père Ficot, s'est pré-
cipité de la fenêtre d'un quatrième étage et
.s'est fracassé le crâne sur le trottoir. Le choc
a été tellement violent que tout son corps a
été mis en morceaux.
C'est le manque d'affaires oui l'a porté,
dit-on, à cet acte de désespoir/Il laisse deux
ou trois petites filles.
THÉÂTRES
Porte-Saint-Martin Les Deux Orphelines, dra-
me en huit parties, de- MM. Ad. Dennery et
Cormoît.
Le drame que vient de jouer le théâtre de
la Porte-Saint-Martin a obtenu le plus écla-
tant succès.
L'action se passe dans les dernières an-
nées du règne de Louis XVI..
Deux orphelines, deux sœurs, arrivent à
Paris par le coche d'Evreux. L'une d'elles est
aveugle. L'autre a été remarquée par un
jeune libertin qui la fait-enlever, jeter dans
une voiture et conduire dans sa petite mai-
son. La jeune aveugle reste donc seule, sur
la place publique, exposée à tous les périls,
dans une grande ville où elle est arrivée de-
puis quelques minutes seulement et où elle
ne connaît personne. Une femme s'approche
d'elle et lui offre de la recueillir. L'aveugle
accepte avec reconnaissance.
Or, cette prétendue protectrice, la Fro-
chard, est la
d'un bandit qui a été peMu, eiï$ est mère
d'un coquin plus criminel encorej, tïU'elle en-
tretient dans la paresse et a préparé à toutes
les infamies. Elle n'a recueilli la jeune aveu-
gle que pour en faire une mendiante. En
eCet, l'orpheline, traînée par les rues, excite
la pitié dos passants, et l'argent qu'elle re-
çoit est aussitôt remis par la Frochard à son
fils.
Ce scélérat ne s'en tient pas à ce honteux
trafic. L'orpheline est jolie. Il songe à en
faire sa 'maîtresse de gré ou de force, et,
comme la malheureuse le repousse avec hor-
reur, il l'enferme dans un grenier, où la Fro-
chard la condamne à rester sans nourriture.
L'autre jeune fille n'est guère moins
éprouvée. Délivrée par un gentilhomme
qu'elleaime, et dont elle est aimée, elle con-
trarie involontairement les projets d'une am-
biteuse famille, et est jetée à la Salpêtrière
avec les filles perdues. Un médecin, qui l'aide
à s'échapper de cette prison odieuse la met
sur la tracè de l'aveugle. Elle arrive dans le
bouge des Frochard, on lui affirme que sa
sœur est morte. Elle tombe évanouie.
Frochard ne voit d'autre moyen de se dé-
barrasser des deux sœurs que de tuer l'une
et de déshonorer l'autre. Mais ce misérable
a un frère, pauvre infirme, qui aime en se-
cret l'aveugle, et veut à tout prix défendre
les jeunes filles. Un horrible duel à coup de
couteau s'ensuit. La mère Frochard excite
les deux frères, qui s'entre-tuent, et les or-
phelines s'échappent pendant cette scène de
carnage.
Puis, comme il faut que tout ait une fin
consolante au théâtre, les deux sœurs trou-
Ah! quelle souffrance serait donc au-
dessus de la mienne! s'écria la jeune fille.
Quelle douleur pourrait m'atteindre depuis
que mon père et ma sœur m'ont quittée sans
me dire où ils vont, ni quels dangers ils cou-
rent Autrefois, Barbera restait auprès de
moi pendant l'absence de notre père; et pour-
tant, il m'embrassait au départ, et me donnait
sa bénédiction.
Et, cette fois? interrogea Frédéric.
Cette fois, répondit lajeune fille en lais-
sant tomber ses mains jointes avec découra-
gement, cette fois, il m'a repoussée. Je n'ai
pourtant mérité ni son indifférence, ni son
Oh murmura Frédéric, le malheureux
luttait encore entre son orgueil et son de-
voir. Sans Barbera peut-être.
Que dites-vous? interrogea Vanina.
Sauriez-vous pourquoi ils sont partis ainsi?
Oui, je le sais. Mais je crains en vous
révélant ce secret, vous attrister davantage.
Je vous assure que j'ai du courage, dit
la jeune fille en essuyant ses larmes.
Je le crois, Vanina, et je vous le prou-
verai. Mais permettez-moi de vous adresser
quelques questions.
Parlez.
Vous aimez votre patrie?
Plus que toutes choses.
Plus que votre père et votre soeur?
Ce n'est pas le même amour.
S'il fallait faire un sacrifice?
peut-être,
'vent au dernier tableau, l'une une famille
et l'autre un mari.
Telle est l'action principale de ce drame'
Les détails secondaires y abondent et en aug-
mentent encore l'intérêt. Les tableaux popu-
laires y sont d'un réalisme saisissant. Le dia-
logue est vif et sobre. Les caractères sont
nettement tracés.
C'est un immense succès d'effroi et de lar-
mes. Les auteurs y ont fait prem-3 d'autant
de cœur qùe d'habileté. Les artistes ont été
merveilleux. MM.Lacressonnièr&, Laray, Ré-
gnier, Vollet Mesdames Dica-Petit, Lacres-
sonnière et Doche, ont eu leur bonne part
de ce triomphe. Mlle Angèle Moreau, une
toute jeune fille, a joué l'aveugle avec
un sentiment exquis. Mme Sophie Hamet a
fait de la Frochard un type d'une effroyable
vérité.
Quant à M. Taillade, qui a été rappelé trois
fois par la salle entière, il a été sublime dans
lo rôle du pauvre infirme. Cette création
hors ligne classe cet estimable artiste parmi
les plus grands comédiens de ce temps.
ALFRED D'AUNAY.
DEPARTEMENTS
La question de reconstruction du théâtre
des Célestins, à Lvon, vient d'être résolue.
Le théâtre sera reconstruit par la ville et
coûtera 1.100.000 fr
Les travaux de reconstruction commence-
ront immédiatement après l'approbation de
la commission municipale.
Le plan, dû à M. André, comporte environ
1.600 places.
Quelques mois suffiront, paraît-il, cette
reconstruction.
Un violentj incendie a éciaté hier à Frasne
(Doubs).
Deux maisons, habitées par sept ménages,
ont été complétement détruites ainsi que de
vastes bâtiments remplis de récoltes.
Les pertes sont évaluées à 70,000 fr. cou-
vertes seulement pour 43,800 fr. par diverses
assurances.
On ignore la cause du sinistre.
On vient de procéder avec succès, à Mar-
seille, à l'épreuve décisive du pont "magnifi-
que qui doit relier le môle à une jetée et pas-
ser sur le bassin de radoub. Le pont a eu à
porter deux cent cinquante mille kilog.
Ce pont a une longueur de près de cent
mètres; il est à trois voies, dont une pour les
piétons, l'autre pour les voitures, et la troi-
sième pour le chemin de fer. Il tournera en
entier sur son axe, quand il s'agira de faire
entrer ou sortir quelque navire.
Le corps du caissier du syndicat des agents
de change de Lyon, qui avait disparu, a été
trouvé sur les bords de l'Iseron.
Une vérification à sa caisse avait fait dé-
couvrir un déficit de 9,000 fr. seulement, qui
était facile à couvrir. Mais le caissier a perdu
la tête et s'est tué d'un coup de pistolet. On a
trouvé l'arme à côté de lui.
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ÉTRANGER
LES MOEURS AMÉRICAINES
Unè correspondance de l'Indépendance belge donne,
sur les réceptions officielles du 1" janvier chez le
président des Etats-Unis, des détails qui, quoique
un peu tardifs, ne. manquent ni d'intérêt ni de pit-
toresque
Après la réception des corps diplomatiques
et des autorités, le président reçoit tous les
Américains qui désirent le voir.
Nombre de gens entrent à la présidence à
une heure précise; tout ce monde, après
fierais mon père et ma sœur, et ils m'ap-
prouveraient.
Supposons l'impossible s'ils ne vous
approuvaient pas?
Vauina sourit.
Vous avez raison, c'est l'impossible.
C'es.t égal, je vous répondrai Je les sacri-
fierais quand même.
Peut-être vous est-il réservé de les sau-
ver, Vanina.
Ah! que Dieu vous entende! et s'il ne
faut pour cela que Jiia vie, qu'il la prenne!
Non; votre vie est précieuse, et il ne
faut pas, en l'exposant, désespérer ceux qui
vous aiment..
Ceux qui m'aiment, murmura l'enfant
avec tristesse, où sont-ils ?
Vanima, demanda Frédéric d'un ton
grave, vous souvient-il avoir promis votre
amour au héros qui défendra le mieux.,votre
patrie
Je me souviens. répondit la jeune fille.
Eh bien ce j our-là vous avez mis dans
mon âme tout le (,enrage, toute la force, tout
le dévouement dont la Corse a besoin. Je
mourrai dans la Lutte, Va-nina, ou je délivre-
rai votre pays.
Vous êtes u)a grand cœur, Frédéric, dit
mademoiselle d'Orezza, entendant à l'aven-
turier sa main un peu tremblante. Je crois
en vous.
Frédéric baisa pieusement cette main
aimée.
avoir traversé l'antichambre et le premier
salon qui y fait suite, pénètre dans le fameux
salon bleu, où il se tro,uve en face d'un
homme de courte taille, en grand costume
de soirée, qui se tient avec une précision
toute militaire, sur un certain dessin du ta-
pis, où il échange mécaniquement des poi-
gnées de main avec tous ceux qui défilént
devant lui, avec des dandys blancs et noirs
de Washington, avec des femmes belles et
laides, vêtues de soie ou de calicot, avec des
politiciens en disponibilité, avec des ouvrier?
endimanchés, voire même avec des porteurs
de journaux en vestons.
La foule est tellement compacte qu'il est
impossible au mandant d'échanger une pa-
role avec son mandataire.
Un homme assez replet. au visage enlu-
miné a osé tenter l'aventure.
Jeme nomme Johnson, dit-il vivement,
je me suis rencontré avec vous à Senecadans
le Wiconsin, et je voudrais A ce moment
un individu qui le suivait de près, l'atteint
dans la continuation du dos, et l'envoie si
rapidement par delà le président, qu'il sa
trouve dans le corridor, avant d'avoir pu pro«
noncer le juron qu'il avait sur les lèvres.
Deux heures sonnent enfin, et le pouvoir
exécutif, ou plutôt exécuté, se retire
avec un gant blanc à la main gauche et ni,
noir à la main droite.
Et en voilà pour jusqu'en
L'Bditeur-GérEftit D. Cassigneul.
COMPAGNIE DES CHEMINS DE FER
DE LA VENDÉE" V
13, rue de La Fayette, 13
Tiragee du *Q janvier 199V4
Numéros dès obligations sorties
5- TIRAGE
De 35 obligations série)!
334 4579 8717 11766 14196 17104
848 5699 8855 12058 15596
2215 6208 9192 13015 16167 17143
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4465 8409 11726 14185, 16751
48 TIRAGE
De 20 obligations (2* série) t
18779 19758 21778 23553 25452
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28646 39595 45600 56990 65868 7641q
28876 39796 46302 57327 65993 76524
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31603 40944 52511 61781 67558 80418
W00 41858 52538 61885 68682 81030
32262 42312 52784 62256 68937 81565
33085 52944 62500 81820
33124 42898 53'ii6 62511 69862 82737
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36604 43464 53562 64254 73507 84223
36914 44149 53832 64561 74035 84995
37738 44355 65017 74448 85908
38650 44784 s 65778 74990 s
Remboursables à 500 Se., à partir du avril 1874-
TIRAGES ANTÉRIEURS
Obligations restant à rembourser
30009 41327
Payement immédiat de coupons échus à 50 c. 0/0.
Achat et vente de valeurs ou non cotées.
Net, 6,000 fr. Prix, M.
de 30 ans, sans enfants, désire
de concierge. S'adresser r.
pas aux
offres sans détails et conditions.
Rabais considér.des prix de voyage,
S'ad.à Abel,39,r.Lafayette, Paris.
nina; vous vous souviendrez qu'un ami veille
Est.ce que mon père et ma soeur ne re.
-Je ne Vous
de l'offre faite par votre pore au Corse?
Oh? oui, répondit la jeune fille avec un
tressaillement douloureux,
Si quelqu'un'peut sauver la Corse, re-
prit Frédéric, c'est Théodore. Le génie de
cet homme est aussi grand que et
à lui aussi, on a imposé la gloire pour prix
d'un amour qui remplit son âme.
je comprends alors 'son refus..
N'est-ce pas? quelque honneur que lui
fît le duc quelque avantage
dût retirer la Corse, le roi ne pouvait
mencer un règne d'honneur et de gloire pair,
-Pauvre Barberal fit la jeune fille.
Ou'auriez-vous fait à sa place. Vanina,?
Ce qu'elle fait sans doute. J'aurais aimé
doublement la patrie, pour tâcher d'oublier
un amourimpossible.
Chère et sainte enfant dit Frédëric, en
serrant dans les siennes une main de Va-
nina, il m'est douloureux de toucher à vos
Qu'avez-vous donc à me dire?
Votre n'a pu pardonner au roi ce
qu'elle appelle son auront, et
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