Titre : Le Petit journal
Auteur : Parti social français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Clermont-Ferrand)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1874-01-29
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32895690j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 29 janvier 1874 29 janvier 1874
Description : 1874/01/29 (Numéro 4052). 1874/01/29 (Numéro 4052).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5920874
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/07/2008
Le Petit Journal
sence des infortunes si nombrèuses à soula-
ger. Une allocution de M. Henri Martin, dé-
puté, a terminé la séance.
Les adhésions et les souscriptions sont re-
sues, 1 3, quai Napoléon, mardi et vendredi, de
une heure à quatre heures.
Un jeune garçon de dix ans. employé chez
Mme Alexandre', marchande de journaux au
coin de la place de la Bourse et de la rue du
1 Septembre, vit entrer hier chez le pâtissier
voisin une dame qui avait laissé tomber.
sans s'en apercevoir,son porte-monnaie très
bien garni.
Il s'empressa de le ramasser et le remitàla
dame. au moment où celle-ci, voulant payer
des gâteaux, s'a-percevait de sa perte.
Ce brave garçon n'a absolument rien voulu
accepter en récompeüse de son acte de pro-
bité.
Mais sa patronne, en reconnaissance de
son honnêteté, a augmenté ses gages.
Les Lettres relatives au Journal, abonnements,
achats dejournaux, etc., doivent être adressées
affranchies à M. D. CASSIGNEUL, éditeur
géraaîdu Petit Journal, rue de Lafayette, n»61.
PARIS
Le temps se maintient, lethermomè-
tre reste toujours fort élevé pour la saison.
Hier, à deux heures, il marquait douze de-
grés au-dessus de zéro.
La douceur de la température actuelle
cause certaines préoccupations au sujet de la
récolte prochaine. En consultant les annales
du pays, on rencontrera bien des années fort
abondantes et où sont reproduits les mêmes
phénomènes atmosphériques.
Les années 1607, 1609, 1613 et 1617 sont re-
marquables par leurs hivers très doux, et ce-
pendant les récoltes ont été très belles.
Les hivers de 1781 et de 1807 étaienUtrès
doux, et les récoltes plus qu'abondantes.
L'hiver de 1793 fut extrêmement doux. Ala
mi-avril, on commença à faucber les her-
bes dans les prairies de la vallée de la
Sambre.
En 1811, année dite de la Comète, une douce
et chaude température, très longtemps pro-
longée, s'annonça dès le mois de février.
Cette année tut" marquée par une grande
abondance en production de toute nature,
mais notamment par l'excellente et rare qua-
lité de ses vins. En 1812, il n'y eut point d'hi-
ver cette année fut remarquable aussi par
la richesse des récoltes. Les vendanges eu-
rent lieu dans le mois d'août.
On vendait hier à l'hôtel Drouot la, collec-
tion de faïences de M. de Willet, d'Amster-
dam. Le total de la vente est de 47,000 fr.
Un plat en faïence, du seizième siècle, pro-
venant de la fabrique de Gubbio, a été adjugé
2 680 Ir. Deux bouteilles avec couvercles, en
faïence hollandaise, 3,130 fr. Une coupe de
Gubbio, 1,920 fr.
Il v a des cuisinières qui font danser l'anse
du panier, eu voici une qui a fait danser, et
Dieu sait comment, le panier tout entier.
Ce panier montait très souvent vide chez
un habitant de la rue Lepic; il était porté
par une amie de la cuisinière.
Le maître de la maison, qui voyait dispa-
raître son vin et beaucoup d'objets de linge-
rie sans pouvoir se rendre compte de ces dis-
paritions, surveilla ladite amie; il finit par
s'apercevoir que le fameux panier vide en
montant, était chaque lois plein en descen-
dant.
Comme il parvint à la surprendre en fla-
grant délit, il l'a fait conduire au Dépôt avec
la cuisinière, plus le panier révélateur.
Le secrétariat de l'Académie française a
reçu hier la lettre par laquelle M. Pàul Féval
retire sa candidature.
Le récent succès du conteur populaire, la
Bague de chanvre, qui vient de paraître en
volume sous le titre du Chevalier de liera-
mour, fera plus pour sa réputation que n'eût
fait le choix académique.
-Feuilleton du 29 Janvier
LEROIDECORSE
;9] Partie.-La Reine des Vagues
CHAPITRE X
Où le neveu du roi commence
la -vendetta promise par rson
oncle
Suite
Elle ne semble pas goûter grand plaisir à
la contemplation d'une nature grandiose et
saisissante, à. cette heure qui n'est pas encore
tout à lait l'heure des ténèbres. Et pourtant,
il y a quelques jours à peme, cette fille de la
Corse s'arrêtait à cette même place, dans une
extase d'admiration qui la ravissait. Pour
ne pas admirer au Creno, il faut être insen-
Bible ou aveugle. Barbera n'était pas aveugle,
elle ne sentait donc plus rien? Non; une
passion terrible avait envahi son âme forte
un désir puissant la faisait marcher vers le
but; il ne devait plus y avoir pour elle, hors
ce but, ni attractions, ni obstacles.
C'est vous, Barbera, dit une voix d'hom-
me derrière elle.
Ah r Vittolo, je commençais a croirs que,
Un ouvrier teinturier avait soif, au lieu
d'aller chez le marchand de vin, il descen-
dit dans la cave de son patron le vin était
meilleur et coûtait moins.
Il y but donc, et tant que, en voulant aller
chercher une bouteille de derriëreles fagots,
il glissa sur un tas de bouteilles, qui se bri-
sèrent, il eut le gros doigt du pied coupé et
la figure déchirée.
Il poussa des cris d'ivrogne qui attirèrent
du monde. On dut le transporter à l'hôpital
Saint-Antoine; mais après le médecin qui
soigna le malade, vint le comrüissaire de po-
lice pour s'occuper du délinquant et dresser
procès-verbal contre lui.
Un cheval s'est emporté hier matin près
de fArc-de-Tribmphe le cavalier a été dé-
sarconné et s'est blessé à la tête.
Un courageux passant, M. Malherbe, qui
a essayé d'arrêter l'animal, a été renversé et
contusionné en plusieurs endroits néan-
moins il a pu maîtriser,le cheval.
Les deux blessés ont été reconduits chez
eux heureusement ils n'ont pas été griève-
ment atteints.
Un individu, aux manières très distin-
guées, s'est présenté, lundi dernier, chez
un joaillier, 29, rue aux Ours, pour choisir
des chaînes de montre.
On lui en montra une pleine caisse. L'a-
cheteur les mania et les regarda longuement,
puis finalement ne trouva pas ce qu'il cher-
chait.
Alors, dit le négociant, rendez donc les'
deux chaînes que vous venez de me voler.
A ce moment arrive un client.
Vous vous trompez, monsieur, je ne
vous ai rien pris.
Le marchand donna un coup de sonnette.
Allez chercher le commissaire de police.
Aussitôt les deux chaînes tombèrent com-
me par enchantement sur le comptoir. Le
voleur les avait cachées dans sa main qu'il
tenait fermée.
Allez vous faire pendre ailleurs, dit le
marchand.
L'individu' se hâta de dégringoler les es-
caliers quatre à quatre.
Mais le client, qui venait d'arriver, se mit
à crier au voleur et courut après lui.
Le négociant, revenant sur son mouve-
ment de générosité, en fit autant, et le vo-
leur fjiî arrêté.
Conduit chez M. Monet, commissaire de
police, il avala, en montant l'escalier, une
bague qu'il avait à la main gauche. On est
parvenu à la lui faire rendre.
Cet individu n'a voulu donner ni s$n nom
ni son adresse.
LA PETITE POSTE-
SI. y. à S. "Il s'était formé en effet, à Paris,
une société pour feurnir des cautionnements aux
comptabie.3 de l'Etat, mais nous ignorons ce qu'elle
est devenue,
m. l. d. à Panis. -'C'est le ministre et non l'As-
semblée qui fixe chaque année la somme à verser
par les engagés d'un an.
ai. A. b. à F. Du moment que vous avez plus
de vingt-cinq ans, vous n'avez pas de publication de
mariage à faire au domicile da vos parents.
LE BAL DES PATISSIERS-GLACIERS
Lundi soir a eu lieu, à Valentino, le pre-
mier bal annuel de la Société de secours
mutuels des pâtissiers-glaciers, au profit de
la caisse de secours de ces deux succulentes
corporations.
Dès onze heures les voitures se succédaient
devant les larges portes de l'établissement,
dont le fronton resplendissait de mille becs
de gaz.
Le vestibule était orné de magnifiques va-
ses de fleurs et de feuillages.
Quant à la salle, elle était étincelante de
lumières.
Bientôt les invités arrivent an foule; les
hommes sont en habit noir et cravate blan-
che, avec un tow parfait. Les commissaires
du bal se reconnaissent à un macaron de ru-
Vous me pensiez donc mort, ma fllle ?
Est-ce que jamais le vieux- montagnard a
manqué à votre appel ? Je suis là depuis
longtemps mais j'avais cru entendre dans
le sentier un pas qui n'était point le vôtre,
et je m'étais caché derrière ce rocher pour
voir sans être vu.
• Qu'était-ce, Yittolo ?
-Rien. Ou du moins, l'on n'est pas venu
jusqu'ici. Le sentier est rude et décourage
bien des gens qui prennent la tournée.
Je n ai rencontré personne sur ma route,
dit Barbera.
Alors je me suis trompé; c'est quelque
animal ou quelque bruit d'eau dans les ro-
ches.
Tu es sûr, Vittolo, qu'on ne peut nous
surprendre.
Pour monter de la ville, il n'y a que
deux entrées, nous les dominons. En venant
par la montagne, c'est la même chose.
Ce que j'ai à te dire est grave; je t'ai
fait appeler pour éloigner Maria de notre
entretien. J'ai besoin d'un homme de con-
fiance et de dévouement. Vittolo,
Et vous avez pensé à moi, merci.
Quitterais-tu ta maison, ta femme, la
Corse même, s'il le fallait pour me suivre?
llia maison n'a plus d'attraits pour moi
depuis que Dominique l'a quittée; le bon-
heur de Maria pendant l'absence de son
fils m'irrite contre elle, et me donne dès en,
vies de l'envoyer tout de suite au^ paradis
bans, suspendu à leur boutonnière, et les
dames ont un costume printanier du mëil-
leur eftet, qui se reflète dans les glaces.
Toutes sont en toilette de bal, avec éGhar-
pes roses, bleu de ciel ou pistache quelques-
unes des pl us jeunes laissent flotter leur che-
velure en madeleinc.
Nous en remarquons ayant des jupes de
satin plissés à la religieuse, et coiffées admi-
rablement par la main d'un artiste, l'aide
du fer et du gaufre.
Une jeune fille à la robe couleur nougat,
ornée de paquerettes, s'élance dans le qua-
drille comme un éclair une autre aux che-
veux tressés à la bavaroise, est si légère qu'elle
vole aie vent.
Le plaisir brille dans leurs yeux, et quoi-
que peu habituées au bal de société, aucune
ne fait de brioches.
Les valses succèdent aux mazurkas, les
polkas aux quadrilles, et les heures passent
rapides comme des bombes.
Il est vrai que l'orchestre, dirigé par le
maëstroDeransart exécute ses plus entraînan-
tes variations. Tout autre que lui ce soir-là,
eût fait un petit four
Jusqu'à cinq heures du matin, les danses
ont continué avec une'animation joyeuse, et
si les danseurs étaient sur le flanc, les dan-
seuses fraîches et blanches comme un bis-
cuit de Sèvres, voyaient arriver trop tôt le
moment du départ.
La fête a été charmante comme un conte
d'Ali-Baba; elle a dû êtrè productive, et la
caisse de secours mutuels s'en ressentira
heureusement. Le plaisir et la bienfaisance
se sont donné la main jusqu'à l'année pro-
chaine. MARC CONSTANTIN.
REVUE DES THEATRES
Un détail intéressant relatif à la représentation
prochaine du Florentin à l'Opéra-Comique. Il y a
dans cet ouvrage un tableau qui joue un rôle im-
portant et doit paraître devant le public à un mo-
inent décisif. Ce tableau a été peint par M. Carolus
Duran, l'habile portraitiste que nos derniers Salons
nt placé au rang des artistes à sensation.
Les répétitions du Florentin marchent rapidement,
et quoiqu'on ne puisse pas encore indiquer sûrement
le jour de la première représentation, on peut ce-
pendant afiirmer qu'il n'est plus très éloigné.
X Il est question, au théâtre Cluny, pour succé-
der au Crime de Faverne, d'un grand ouvrage de
M. Xavier de Montépin..
X Les recettes du théâtre du Château-d'Eau
avaient diminé un instant comme nous l'avons in-
diqué, mais depuis quelques jours, elles sont entrées,
au contraire, dans une voie de recrudescence di-
manche dernier, on a réalisé à ce théâtre 5, 000 fr., le
maximum.
X Henri III et sa cour a disparu de l'affiche de la
Porte-Saint-Martin. Les Dcux Orphelins, de M.
d'Ennery, passeront demain jeudi, avec Mme boché,
M. et Mme Lacressonnière dans les principaux rôles.
X La Commission municipale de la ville de Lyon
vient de fixer définitivement le chiffre mensuel de
la subvention du Grand-Théâtre à 25,000 francs.
DEPARTEMENTS
Nous avons eu l'occasion de parler d'un
grand projet qui intéresse les départements
de la Drôme, de Vaucluse, du Gard et de
l'Hérault.
Il s'agit d'un canal d'irrigation qui, par-
tant de Condrieu, irait traverser le Rhône
près de Mornas et se dirigerait vers Mont-
pellier.
Les études préparatoires ont été faites sous
la direction de M. Dumont, ingénieur en
chef.
Nous apprenons que le conseil général des
ponts et chaussées a émis l'avis qu'il y a lieu
de pendre le canal de dérivation du Rhône
en considération et de le soumettre aux en-
quêtes d'utilité publique dans les départe-
ments traversés.
En conséquence, les intéressés vont avoir
à se prononcer sur un projet qui donnerait
de l'eau à des pays qui en ont le plus grand
besoin.
Vers neuf heures du soir, avant-hier, une
violente secousse ébranlait le sol et les mai
1 sons sur la place du Marché, à Ladon (Loiret),
Eh bien, achève
J'aurais autant aimé y rester. On va s'y
battre, et le métier de soldat calmerait peut-
être la fièvre qui me dévore.
En me suivant, Vittolo, tu ne resteras
pas inactif, je te le promets. Il y aura une
lutte à laquelle tu prendras part, une lutte
acharnée, terrible, sans merci, de laquelle il
faudra sortir vainqueur ou mourir. Veux-tu
m'accompagner ?
Vous savez bien, Barbera, que vous
n'avez pas besoin de me le demander? Quand
partons-nous?
Demain.
Je vais prévenir Maria c'est dit.
Maria ne saurait rester seule pendant
ton absence, qui sera peut-être longue. Mon
père va s'éloigner de son côté, ma petite sœur
vanina se trouvera'sans autre compagne ni
autre garde que la vieille tante de Lecca;
est-ce que ta femme ne pourrait pas habiter le
château?
Elle le peut et le fera de grand cœur, ré-
pondit le montagnard.
Mais sa voix avait changé d'expression, et
son visage s'était décomposé dans un sou-
rire amer.
Qu'as-tudonc, Vittolo? demandalajeune
fille surprise. Est-ce que ma demande te con-
trarie ?
Oh! que non; mais, voyez-vous, Bar-
bera, c'est mal, c'est injuste, ce que je vais
vous dire, et-c'esl plus fort que moi. Je ne
en même temps qu'on entendait une détona
tion semblable à celle d'une pièce d'artille
rie. La maison du sieur Beaudeau, épicier.
venait de sauter en partie, par suite d'une
explosion d'essence de pétrole.
Des vapeurs s'étant échappées d'un ton-
neau prirent feu dans la cave au contact
d'une bougie.
Le plancher de la cave, soulevé violem-
ment, a défoncé celui qui forme le sol de la
boutique. Les débris du carrelage et une
grande quantité de marchandises ont été
lancées jusque dans le grenier.
La devanture et les fenêtres projetées en
dehors ont brisé les vitres des maisons voi-
sines, et jonché la place de leurs débris. Un
pan de mur en bois, d'une longueur de huit
mètres sur dix mètres de hauteur, a été arra-
ché de ses fondations, et tout d'une pièce re-
poussé dans la rue.
Le commencement d'incendie qui en est
résulté a été rapidement éteint.
Le garçon qui portait la bougie a été brülti
assez grièvement.
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nina sans souffrir, et il me semble que je ne
l'aime plus.
Et pourquoi donc Vittolo? que t'a fait
cette enfant?
Eh! vous ne savez donc pas? je croyais
que Dominique vous avait dit.
Le paysan s'arrêta, regrettant son indis-
crétion.
Ah! c'est' elle? interrogea Barbera,
éclairée tout à coup. Non, Vittolo, Domini-
que ne m'avait pas dit son nom. Oh! ai outa-
t-elle que peut-on espérer d'un pays qui dé-
génère à ce point? Autrefois un paysan n eut
pas connu ces sentiments coupables; ou, si
par impossible, ils fussent entrés dans son
cœur, ilserait allé se faire tuer pour son pays,
ou bien encore mesurer la profondeur du
Creno.
Maria connaît-elle le secret de Domi-
nique ? demanda-t-elle ensuite..
Non ne craignez rien. Il ne l'a dit qu'à a
moi, parce aue je.l'ai interrogé.
Il faut que ma sœur l'ignore. Cela bles.
serait à la fois son orgueil et son cœur, qui
est faible. Mais tu as tort Vittolo, de garder
de la rancune à cette enfant; elle est inno-
cente de ton malheur.
Je le sais bien. Aussi n'est-ce qu'une
souffrance, et non une haine qui arrête à son
nom ou à sa vue les battements de mon
cœur. Vous savez bien, Barbera^que s'il fal-
lait donner ma vie pour la défendre, je le fe-
Jq gais.; crue, tu es un bravo coeur, un
sence des infortunes si nombrèuses à soula-
ger. Une allocution de M. Henri Martin, dé-
puté, a terminé la séance.
Les adhésions et les souscriptions sont re-
sues, 1 3, quai Napoléon, mardi et vendredi, de
une heure à quatre heures.
Un jeune garçon de dix ans. employé chez
Mme Alexandre', marchande de journaux au
coin de la place de la Bourse et de la rue du
1 Septembre, vit entrer hier chez le pâtissier
voisin une dame qui avait laissé tomber.
sans s'en apercevoir,son porte-monnaie très
bien garni.
Il s'empressa de le ramasser et le remitàla
dame. au moment où celle-ci, voulant payer
des gâteaux, s'a-percevait de sa perte.
Ce brave garçon n'a absolument rien voulu
accepter en récompeüse de son acte de pro-
bité.
Mais sa patronne, en reconnaissance de
son honnêteté, a augmenté ses gages.
Les Lettres relatives au Journal, abonnements,
achats dejournaux, etc., doivent être adressées
affranchies à M. D. CASSIGNEUL, éditeur
géraaîdu Petit Journal, rue de Lafayette, n»61.
PARIS
Le temps se maintient, lethermomè-
tre reste toujours fort élevé pour la saison.
Hier, à deux heures, il marquait douze de-
grés au-dessus de zéro.
La douceur de la température actuelle
cause certaines préoccupations au sujet de la
récolte prochaine. En consultant les annales
du pays, on rencontrera bien des années fort
abondantes et où sont reproduits les mêmes
phénomènes atmosphériques.
Les années 1607, 1609, 1613 et 1617 sont re-
marquables par leurs hivers très doux, et ce-
pendant les récoltes ont été très belles.
Les hivers de 1781 et de 1807 étaienUtrès
doux, et les récoltes plus qu'abondantes.
L'hiver de 1793 fut extrêmement doux. Ala
mi-avril, on commença à faucber les her-
bes dans les prairies de la vallée de la
Sambre.
En 1811, année dite de la Comète, une douce
et chaude température, très longtemps pro-
longée, s'annonça dès le mois de février.
Cette année tut" marquée par une grande
abondance en production de toute nature,
mais notamment par l'excellente et rare qua-
lité de ses vins. En 1812, il n'y eut point d'hi-
ver cette année fut remarquable aussi par
la richesse des récoltes. Les vendanges eu-
rent lieu dans le mois d'août.
On vendait hier à l'hôtel Drouot la, collec-
tion de faïences de M. de Willet, d'Amster-
dam. Le total de la vente est de 47,000 fr.
Un plat en faïence, du seizième siècle, pro-
venant de la fabrique de Gubbio, a été adjugé
2 680 Ir. Deux bouteilles avec couvercles, en
faïence hollandaise, 3,130 fr. Une coupe de
Gubbio, 1,920 fr.
Il v a des cuisinières qui font danser l'anse
du panier, eu voici une qui a fait danser, et
Dieu sait comment, le panier tout entier.
Ce panier montait très souvent vide chez
un habitant de la rue Lepic; il était porté
par une amie de la cuisinière.
Le maître de la maison, qui voyait dispa-
raître son vin et beaucoup d'objets de linge-
rie sans pouvoir se rendre compte de ces dis-
paritions, surveilla ladite amie; il finit par
s'apercevoir que le fameux panier vide en
montant, était chaque lois plein en descen-
dant.
Comme il parvint à la surprendre en fla-
grant délit, il l'a fait conduire au Dépôt avec
la cuisinière, plus le panier révélateur.
Le secrétariat de l'Académie française a
reçu hier la lettre par laquelle M. Pàul Féval
retire sa candidature.
Le récent succès du conteur populaire, la
Bague de chanvre, qui vient de paraître en
volume sous le titre du Chevalier de liera-
mour, fera plus pour sa réputation que n'eût
fait le choix académique.
-Feuilleton du 29 Janvier
LEROIDECORSE
;9] Partie.-La Reine des Vagues
CHAPITRE X
Où le neveu du roi commence
la -vendetta promise par rson
oncle
Suite
Elle ne semble pas goûter grand plaisir à
la contemplation d'une nature grandiose et
saisissante, à. cette heure qui n'est pas encore
tout à lait l'heure des ténèbres. Et pourtant,
il y a quelques jours à peme, cette fille de la
Corse s'arrêtait à cette même place, dans une
extase d'admiration qui la ravissait. Pour
ne pas admirer au Creno, il faut être insen-
Bible ou aveugle. Barbera n'était pas aveugle,
elle ne sentait donc plus rien? Non; une
passion terrible avait envahi son âme forte
un désir puissant la faisait marcher vers le
but; il ne devait plus y avoir pour elle, hors
ce but, ni attractions, ni obstacles.
C'est vous, Barbera, dit une voix d'hom-
me derrière elle.
Ah r Vittolo, je commençais a croirs que,
Un ouvrier teinturier avait soif, au lieu
d'aller chez le marchand de vin, il descen-
dit dans la cave de son patron le vin était
meilleur et coûtait moins.
Il y but donc, et tant que, en voulant aller
chercher une bouteille de derriëreles fagots,
il glissa sur un tas de bouteilles, qui se bri-
sèrent, il eut le gros doigt du pied coupé et
la figure déchirée.
Il poussa des cris d'ivrogne qui attirèrent
du monde. On dut le transporter à l'hôpital
Saint-Antoine; mais après le médecin qui
soigna le malade, vint le comrüissaire de po-
lice pour s'occuper du délinquant et dresser
procès-verbal contre lui.
Un cheval s'est emporté hier matin près
de fArc-de-Tribmphe le cavalier a été dé-
sarconné et s'est blessé à la tête.
Un courageux passant, M. Malherbe, qui
a essayé d'arrêter l'animal, a été renversé et
contusionné en plusieurs endroits néan-
moins il a pu maîtriser,le cheval.
Les deux blessés ont été reconduits chez
eux heureusement ils n'ont pas été griève-
ment atteints.
Un individu, aux manières très distin-
guées, s'est présenté, lundi dernier, chez
un joaillier, 29, rue aux Ours, pour choisir
des chaînes de montre.
On lui en montra une pleine caisse. L'a-
cheteur les mania et les regarda longuement,
puis finalement ne trouva pas ce qu'il cher-
chait.
Alors, dit le négociant, rendez donc les'
deux chaînes que vous venez de me voler.
A ce moment arrive un client.
Vous vous trompez, monsieur, je ne
vous ai rien pris.
Le marchand donna un coup de sonnette.
Allez chercher le commissaire de police.
Aussitôt les deux chaînes tombèrent com-
me par enchantement sur le comptoir. Le
voleur les avait cachées dans sa main qu'il
tenait fermée.
Allez vous faire pendre ailleurs, dit le
marchand.
L'individu' se hâta de dégringoler les es-
caliers quatre à quatre.
Mais le client, qui venait d'arriver, se mit
à crier au voleur et courut après lui.
Le négociant, revenant sur son mouve-
ment de générosité, en fit autant, et le vo-
leur fjiî arrêté.
Conduit chez M. Monet, commissaire de
police, il avala, en montant l'escalier, une
bague qu'il avait à la main gauche. On est
parvenu à la lui faire rendre.
Cet individu n'a voulu donner ni s$n nom
ni son adresse.
LA PETITE POSTE-
SI. y. à S. "Il s'était formé en effet, à Paris,
une société pour feurnir des cautionnements aux
comptabie.3 de l'Etat, mais nous ignorons ce qu'elle
est devenue,
m. l. d. à Panis. -'C'est le ministre et non l'As-
semblée qui fixe chaque année la somme à verser
par les engagés d'un an.
ai. A. b. à F. Du moment que vous avez plus
de vingt-cinq ans, vous n'avez pas de publication de
mariage à faire au domicile da vos parents.
LE BAL DES PATISSIERS-GLACIERS
Lundi soir a eu lieu, à Valentino, le pre-
mier bal annuel de la Société de secours
mutuels des pâtissiers-glaciers, au profit de
la caisse de secours de ces deux succulentes
corporations.
Dès onze heures les voitures se succédaient
devant les larges portes de l'établissement,
dont le fronton resplendissait de mille becs
de gaz.
Le vestibule était orné de magnifiques va-
ses de fleurs et de feuillages.
Quant à la salle, elle était étincelante de
lumières.
Bientôt les invités arrivent an foule; les
hommes sont en habit noir et cravate blan-
che, avec un tow parfait. Les commissaires
du bal se reconnaissent à un macaron de ru-
Vous me pensiez donc mort, ma fllle ?
Est-ce que jamais le vieux- montagnard a
manqué à votre appel ? Je suis là depuis
longtemps mais j'avais cru entendre dans
le sentier un pas qui n'était point le vôtre,
et je m'étais caché derrière ce rocher pour
voir sans être vu.
• Qu'était-ce, Yittolo ?
-Rien. Ou du moins, l'on n'est pas venu
jusqu'ici. Le sentier est rude et décourage
bien des gens qui prennent la tournée.
Je n ai rencontré personne sur ma route,
dit Barbera.
Alors je me suis trompé; c'est quelque
animal ou quelque bruit d'eau dans les ro-
ches.
Tu es sûr, Vittolo, qu'on ne peut nous
surprendre.
Pour monter de la ville, il n'y a que
deux entrées, nous les dominons. En venant
par la montagne, c'est la même chose.
Ce que j'ai à te dire est grave; je t'ai
fait appeler pour éloigner Maria de notre
entretien. J'ai besoin d'un homme de con-
fiance et de dévouement. Vittolo,
Et vous avez pensé à moi, merci.
Quitterais-tu ta maison, ta femme, la
Corse même, s'il le fallait pour me suivre?
llia maison n'a plus d'attraits pour moi
depuis que Dominique l'a quittée; le bon-
heur de Maria pendant l'absence de son
fils m'irrite contre elle, et me donne dès en,
vies de l'envoyer tout de suite au^ paradis
bans, suspendu à leur boutonnière, et les
dames ont un costume printanier du mëil-
leur eftet, qui se reflète dans les glaces.
Toutes sont en toilette de bal, avec éGhar-
pes roses, bleu de ciel ou pistache quelques-
unes des pl us jeunes laissent flotter leur che-
velure en madeleinc.
Nous en remarquons ayant des jupes de
satin plissés à la religieuse, et coiffées admi-
rablement par la main d'un artiste, l'aide
du fer et du gaufre.
Une jeune fille à la robe couleur nougat,
ornée de paquerettes, s'élance dans le qua-
drille comme un éclair une autre aux che-
veux tressés à la bavaroise, est si légère qu'elle
vole aie vent.
Le plaisir brille dans leurs yeux, et quoi-
que peu habituées au bal de société, aucune
ne fait de brioches.
Les valses succèdent aux mazurkas, les
polkas aux quadrilles, et les heures passent
rapides comme des bombes.
Il est vrai que l'orchestre, dirigé par le
maëstroDeransart exécute ses plus entraînan-
tes variations. Tout autre que lui ce soir-là,
eût fait un petit four
Jusqu'à cinq heures du matin, les danses
ont continué avec une'animation joyeuse, et
si les danseurs étaient sur le flanc, les dan-
seuses fraîches et blanches comme un bis-
cuit de Sèvres, voyaient arriver trop tôt le
moment du départ.
La fête a été charmante comme un conte
d'Ali-Baba; elle a dû êtrè productive, et la
caisse de secours mutuels s'en ressentira
heureusement. Le plaisir et la bienfaisance
se sont donné la main jusqu'à l'année pro-
chaine. MARC CONSTANTIN.
REVUE DES THEATRES
Un détail intéressant relatif à la représentation
prochaine du Florentin à l'Opéra-Comique. Il y a
dans cet ouvrage un tableau qui joue un rôle im-
portant et doit paraître devant le public à un mo-
inent décisif. Ce tableau a été peint par M. Carolus
Duran, l'habile portraitiste que nos derniers Salons
nt placé au rang des artistes à sensation.
Les répétitions du Florentin marchent rapidement,
et quoiqu'on ne puisse pas encore indiquer sûrement
le jour de la première représentation, on peut ce-
pendant afiirmer qu'il n'est plus très éloigné.
X Il est question, au théâtre Cluny, pour succé-
der au Crime de Faverne, d'un grand ouvrage de
M. Xavier de Montépin..
X Les recettes du théâtre du Château-d'Eau
avaient diminé un instant comme nous l'avons in-
diqué, mais depuis quelques jours, elles sont entrées,
au contraire, dans une voie de recrudescence di-
manche dernier, on a réalisé à ce théâtre 5, 000 fr., le
maximum.
X Henri III et sa cour a disparu de l'affiche de la
Porte-Saint-Martin. Les Dcux Orphelins, de M.
d'Ennery, passeront demain jeudi, avec Mme boché,
M. et Mme Lacressonnière dans les principaux rôles.
X La Commission municipale de la ville de Lyon
vient de fixer définitivement le chiffre mensuel de
la subvention du Grand-Théâtre à 25,000 francs.
DEPARTEMENTS
Nous avons eu l'occasion de parler d'un
grand projet qui intéresse les départements
de la Drôme, de Vaucluse, du Gard et de
l'Hérault.
Il s'agit d'un canal d'irrigation qui, par-
tant de Condrieu, irait traverser le Rhône
près de Mornas et se dirigerait vers Mont-
pellier.
Les études préparatoires ont été faites sous
la direction de M. Dumont, ingénieur en
chef.
Nous apprenons que le conseil général des
ponts et chaussées a émis l'avis qu'il y a lieu
de pendre le canal de dérivation du Rhône
en considération et de le soumettre aux en-
quêtes d'utilité publique dans les départe-
ments traversés.
En conséquence, les intéressés vont avoir
à se prononcer sur un projet qui donnerait
de l'eau à des pays qui en ont le plus grand
besoin.
Vers neuf heures du soir, avant-hier, une
violente secousse ébranlait le sol et les mai
1 sons sur la place du Marché, à Ladon (Loiret),
Eh bien, achève
J'aurais autant aimé y rester. On va s'y
battre, et le métier de soldat calmerait peut-
être la fièvre qui me dévore.
En me suivant, Vittolo, tu ne resteras
pas inactif, je te le promets. Il y aura une
lutte à laquelle tu prendras part, une lutte
acharnée, terrible, sans merci, de laquelle il
faudra sortir vainqueur ou mourir. Veux-tu
m'accompagner ?
Vous savez bien, Barbera, que vous
n'avez pas besoin de me le demander? Quand
partons-nous?
Demain.
Je vais prévenir Maria c'est dit.
Maria ne saurait rester seule pendant
ton absence, qui sera peut-être longue. Mon
père va s'éloigner de son côté, ma petite sœur
vanina se trouvera'sans autre compagne ni
autre garde que la vieille tante de Lecca;
est-ce que ta femme ne pourrait pas habiter le
château?
Elle le peut et le fera de grand cœur, ré-
pondit le montagnard.
Mais sa voix avait changé d'expression, et
son visage s'était décomposé dans un sou-
rire amer.
Qu'as-tudonc, Vittolo? demandalajeune
fille surprise. Est-ce que ma demande te con-
trarie ?
Oh! que non; mais, voyez-vous, Bar-
bera, c'est mal, c'est injuste, ce que je vais
vous dire, et-c'esl plus fort que moi. Je ne
en même temps qu'on entendait une détona
tion semblable à celle d'une pièce d'artille
rie. La maison du sieur Beaudeau, épicier.
venait de sauter en partie, par suite d'une
explosion d'essence de pétrole.
Des vapeurs s'étant échappées d'un ton-
neau prirent feu dans la cave au contact
d'une bougie.
Le plancher de la cave, soulevé violem-
ment, a défoncé celui qui forme le sol de la
boutique. Les débris du carrelage et une
grande quantité de marchandises ont été
lancées jusque dans le grenier.
La devanture et les fenêtres projetées en
dehors ont brisé les vitres des maisons voi-
sines, et jonché la place de leurs débris. Un
pan de mur en bois, d'une longueur de huit
mètres sur dix mètres de hauteur, a été arra-
ché de ses fondations, et tout d'une pièce re-
poussé dans la rue.
Le commencement d'incendie qui en est
résulté a été rapidement éteint.
Le garçon qui portait la bougie a été brülti
assez grièvement.
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nina sans souffrir, et il me semble que je ne
l'aime plus.
Et pourquoi donc Vittolo? que t'a fait
cette enfant?
Eh! vous ne savez donc pas? je croyais
que Dominique vous avait dit.
Le paysan s'arrêta, regrettant son indis-
crétion.
Ah! c'est' elle? interrogea Barbera,
éclairée tout à coup. Non, Vittolo, Domini-
que ne m'avait pas dit son nom. Oh! ai outa-
t-elle que peut-on espérer d'un pays qui dé-
génère à ce point? Autrefois un paysan n eut
pas connu ces sentiments coupables; ou, si
par impossible, ils fussent entrés dans son
cœur, ilserait allé se faire tuer pour son pays,
ou bien encore mesurer la profondeur du
Creno.
Maria connaît-elle le secret de Domi-
nique ? demanda-t-elle ensuite..
Non ne craignez rien. Il ne l'a dit qu'à a
moi, parce aue je.l'ai interrogé.
Il faut que ma sœur l'ignore. Cela bles.
serait à la fois son orgueil et son cœur, qui
est faible. Mais tu as tort Vittolo, de garder
de la rancune à cette enfant; elle est inno-
cente de ton malheur.
Je le sais bien. Aussi n'est-ce qu'une
souffrance, et non une haine qui arrête à son
nom ou à sa vue les battements de mon
cœur. Vous savez bien, Barbera^que s'il fal-
lait donner ma vie pour la défendre, je le fe-
Jq gais.; crue, tu es un bravo coeur, un
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