Titre : Le Petit journal
Auteur : Parti social français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Clermont-Ferrand)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1874-01-22
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32895690j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 146118 Nombre total de vues : 146118
Description : 22 janvier 1874 22 janvier 1874
Description : 1874/01/22 (Numéro 4045). 1874/01/22 (Numéro 4045).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k592080g
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/07/2008
-le Petit
4
Curïal lorsque le prolongement sera exécuté.
La rue de Tanger va au boulevard de La
Chapelle. On comprend dès lors l'importance
de ce raccordement pour la rue Curial,
qui. deviendra, une voie directe avec la rue
de Tanger, pour aller du boulevard de Là
Chapelle à l'Entrepôt général.
PARIS
Le temps, quoique, incertain, s'est main-
tenu dans la journée d'hier. Le thermomètre
a encore monté à une heure, il marquait
14 degrés au-dessus de zéro.
A deux heures, hier matin, un incendie
s'est déclaré dans la boutique d'un marchand
de vins, rue Sâint-Honoré.
Les pompiers du Palais-Royal, de la Biblio-
thèque nationale sont arrivés sur le lieu
du sinistre au bout d'une demi-heure, et ont
promptement éteint le feu, qui déjà avait en-
vahi le premier étage.
Ce feu avait pris naissance dans le comp-
toir oully avait dulinge etdu papier,qu'une
allumette, jetée imprudemment, aurait en-
flammé, dit-on.
Les dégâts sont estimés à quelques milliers
de irancs.
Un fait bizarre s'est présenté, hier, près du
pont de la Tournelle.
Arrivés à l'entrée du pont, les chevaux
d'un omnibus ont absolument refusé d'avan-
cer, on ne sait trop pourquoi.
Les efforts du cocher pour les faire mar-
cher n'on faii que rendre les bêtes presque
-furieuses; le cocher a eu assez de sang*iroid
pour les maintenir. Néanmoins, dans un
mouvement de recul, la voiture s'est heurtée
contre une maison du quai de Béthune.
Bref, les voyageurs ont dû descendre et at-
tendre les voitures suivantes.
Aucun accident n'est arrivé, Il est inutile
d'ajouter que cinq cents badauds et curieux
se trouvaient réunis en un instant aux abords
du pont. ̃ • ̃ •
A dix heures, hier matin, les agents Cléret
et Fanne, de la brigade des Halles, sous les
ordres de M. Ménier, ont arrêté, aux Halles
centrales, un malfaiteur des plus dangereux,
au moment où il venait de voler un porte-
monnaie.
En raison de la résistance qu'il opposait, il
a dû être traîné chez le. commissaire de po-
lice Dodiau. Une foule de curieux suivaient
le groupe.
Cet individu a été trouvé porteur de 3 porte-
monnaie, dont l'un contenait 95 fr. Quelques
instants après son arrestation, une dame du
quartier venait déclarer un vol dont elle ve-
nait d'être l'objet; elle a immédiatement re-
connu son porte monnaie, qui contenait
45 fr. Ce pickpotket a déclaré son nom, mais
il a refusé de faire connaître son domicile.
Un négociant, un peu trop expansif, ra-
contait, il y a quatre jours, tout haut, à unde
ses amis, marchand de vin, qu'il avait à faire
escompter pour 16,000 fr. de billets à vue,
d'un gros négociant d'Orléans.
Un autre consommateur lia conversation
avec lui et lui offrit ses services pour cette
négociation, en se donnant comme horticul-
teur de Saint-Ouen, ayant un compte ouvert
au Comptoir d'escompte.
Le négociant fit prendre des renseigne-
ments. ASafnt-Ouen il apprit qu'un individu
de ce nom y demeurait l'année dernière et
jouissait d'une fortune considérable. Le len-
demain il consentit à accepter le service.
Quand l'individu arriva chez lui, il lui remit
les billets et se disposa à sortir avec lui. Son
officieux ami le précéda dans l'escalier. Mais,
quand le négociant descendit pour le re-
joindre, il avait disparu.
On n'a pas encore pu mettre la main sur
cet audacieux escroc.
Hier soir, à dix heures, une violente déto-
nation est venue tout à coup jeter l'alarme
dans la rue du Faubourg-Saint-Honoré on
sut bientôt à quoi l'attribuer. Des ouvriers
dont l'un tenait une torche allumée, étaient
Feuilleton du 22 Janvier 1874
LE ROI DECORSE
Ire Partie.– la Mm des Vagues
CHAPITRE Il
Le libérateur
Suite
Deux cavaliers, venant de l'île, arrivaient
Bridé abattue. Ils descendirent de cheval, sa-
luërent le>peuple, et se préparaient à se di-
riger vers un canot qui attendait dans la rade
lorsque le chef de police ligurien, fendant la
foule à grand'peine, s'avança et mit la main
sans façon sur le bras du plus jeune, qu'à
sori costume on reconnaissait pour un offi-
cier.
Celui-ci se retourna en souriant. Tout,
dans sa personne, respirait la franchise et la
gaieté.
Que jne. voulez-vous,, monsieur? de-
manda-t-il avec une bienveillante courtoisie!;
L'agent, d'abord déconcerté par cette atti-
tude d'homme du monde, tira bientôt de' |â,
poche un parchemin, attacha sur sa poitrine
une large plaque, insigne de son emploi, et
demanda: a l'étrange*
occupés à réparer des tuyaux d'éclairage,
lorsque le feu se communiqua au gaz qui se
dégageait par des fissures et détermina une
explosion.
Un des travailleurs a reçu au visage plu-
sieurs brûlures heureusement peu graves
il a pu, après un premier pansement, rega-
gner son domicile:
A trois heures quarante-cinq minutes du
matin, hier, l'alarme a été donnée par un lo-
cataire du passage Ménilmontant, qui avait
vu, en face de lui, sortir de la fabrique de
pains à cacheter de M. D. de grosses co-
lonnes de fumée-et des flammes.
Bientôt les habitants furent debout
Les pompiers de la rue du Château-d'Eau,
et de Belleville, arrivèrent, et purent étein-
dre cet incendie, au bout de deux heures.
Deux ouvriers de la fabrique ont été bles-
sés en travaillant au sauvetage.
A cinq heures du matin tout était terminé.
Les dégâts paraissent assez considérables.
La fabrique est assurée.
Un singulier cas d'empoisonnement a eu
lieu la semaine passée à La Villette. Les époux
M. venaient de manger des tartines de
beurre, lorsquils furent subitement saisis de
coliques.
Un médecin reconnut les symptômes d'un
empoisonnement et administra aux malades
les réactifs nécessaires.
Le beurre, dont les deux époux avaient lait
usage, présentait, en certains endroits, une
teinte verdâtre.
Après un examen minutieux, le médecin
y trouva une pièce d'un centime, qui, tom-
bée accidentellement pendant-la fabrication
du beurre, avait produit une quantité de vert-
de-gris assez forte pour déterminer un ac-
cident.
On vient de placer dans la galerie d'anato-
mie composée du Muséum, l'animal fossile
découvert récemment par M. Vasseur, un
jeune géologue, dans une carrière près de
Vitry-sur-Marne.
C'est le,pttléothérium (iduves des premiers
temps), grand comme un cheval arabe. M.
Vasseur atrouvé surles mêmes lieux, un-au-
tre fossile, non moins remarquable, l'anoplo-
thérium (fauve sans défense) grand comme
un sanglier, et qui sera également trans-
porté au Muséum.
La foule se pressait, hier matin, autour
d'un corps que l'on venait de retirer du ca-
nal, près Saint-Denis.
C'était celui d'un homme de haute stature,
vêtu d'une cotte d'ouvrier, d'une chemise de
grosse flanelle.
Sur l'avant-bras gauche, on remarquait un
tatouage figurant un forgeron avecsonmar-.
teau et cette inscription
Athènes 1871.
Le corps est exposé à la Morgue,
REVUE DES THÉATRES
La reprise des représentations de l'Opééa,,qui a
eu lieu lundi au Théâtre-Italien, s'est passée sans
incident remarquable. Le Don Juan de Mozart a été
exécuté fort convenablement cependant on a re-
gretté que l'administration ait cru devoir substituer
Mlle Ferucci à Mlle Fidès Devriès dans le rôle d'El-
vire, un des meilleurs de cette dernièrc cantatrice.
M. Faure, accueilli à son entrée en scène par des
bravos et des acclamations, a chanté en maître le
rôle dis Don Juan, dans lequel il excelle. Le ballet
du deuxième acte, de l'effet duquel on doutait un
peu, vu les proportions restreintes de la scène des
Italiens, a, au contraire, obtenu une grande réussite.
On s'occupe activement de la préparation de Faust,
qui succédera probablement à Don Juan, dans le
courant de la semaine prochaine.
X Le cercle Pigalle, composé d'amateurs de
théâtre, vient son tour de donner sa revue de fin
d'année.
Comme le cercle Pigalle est une.réunion privée à
laquelle on n'est admis que par invitation, la cen-
sure n'a point le droit de s'y servir de ses ciseaux
et les auteurs y sont amusants et spirituels tout à
leur aise: La Itevue en chambre, de MM. Tessier et
Adam, a remporté un très vit' succès. Les situations
drôles, les mots piquants, les couplets agréables y
fourmillent. Parmi les interprètes, nous avons re-
marqué Mlle Angèle Renard, la Fille de l'ancien té-
Alors, le jeune homme cessa de sourire; il
se redresssa, et s'éloigna de l'agent avec un
empressement dédaigneux.
Je me nomme, dit-il, Frédéric de Le-
wen et je suis lieutenant du brick le Libé-
rateur, commandé par le baron Théodore de
Newkoû. Je rejoins mon bâtiment.
Il tourna le dos à l'homme de police gé-
nois. ••̃
Au nom de Théodoré de Newkoff pro-
noncé à haute voix, un hourra s'éleva dans
la foule. On entoura le jeune lieutenant
en repoussant les agents liguriens. Personne
n'ignorait dans l'île que depuis dix ans cet
éranger qu'on nommait Théodore, envoyait
des secours d argent et de vivres aux patrio-
tes. On l'attendait lui-même comme le Mes-
sie qui devait délivrer la Corse, et l'on appre-
nait tout à coup qu'il était là sé are de ceux
qu'il venait secourir par un peu de mer seu-
lement. Quelle espérance! quelle joie devait
naître de cette nouvelle
Après demain, cria Frédéric à la foule,
Théodore de ̃ Newkoff sera au milieu de
vous. Il vous apporte la délivrance
La foule se partagea. Les uns acclamèrent
le lieutenant de Théodore, les autres huè-
rent la police de Gênes.
Mais alors le chef ligurien déplia une
écharpe aux couleurs de la république, et
ordonna à ses-gens de tirer sur cette foule
sans armes.
L'ordre fut aussitôt exécuté. Ces hommes
nor de l'Opéra, et MM. Barclett Brown et Dinant, ce-
dernier d'un talent comique des plus sérieux.
> Crime de Favcrne, pour les représentations de M.
Frédérick-Lemaitre.
X ^Orpheline, de M. d'Ennery, passera à la
Porte-Saint-Martin, au plus tard, dans les derniers
jours de la semaine prochaine.
X Contrairement. ce que plusieurs journaux ont
annoncé, les lions qui figurent en ce moment au
Cirque d'hiver ne sont pas ceux du dompteur Batty.
.Ces derniers, ainsi que la cage où fut dévoré le
dompteur Lucas, sont devenus la proprié ë de M.
H. de Mulot, qui parcourt la province avec ses pen-
sionnaires, auxquels leur redoutable réputation at-
tire partout un grand nombre de visiteurs.
X Avant son départ prochain pour la Hollande, le
remarquable quatuor des dames Suédoises se fera
entendre au Théâtre-Italien, et peut-être, dit-on, aux
concerts du Conservatoire. En attendant, ces dames
ont obtenu hier un grand succès à la soirée de Mme
de Rothschild, où elles se sont fait entendre.
CHARLES DAHCOIJRS.
LA LOTERIE AUX HALLES
Un vieillard aveugle, accompagné Fde sa
femme et suivi de son chien, parcourt cha-
que matin les divers pavillons des halles
centrales, offrant des billets de loterie à tou-
tes les marchandes.
Il paraît que ce vieillard est un ancien
soldat qui, en récompense d'éminents ser-
*vices, a obtenu l'autorisation d'organiser
une. tombola journalière dans les Halles.
Les billets de dix centimes donnent droit à
un article de toilerie ou de mercerie; les bil-
lets à un franc, à un bijou d'une valeur
quelquefois considérable ou aux provisions
nécessaires pour un succulent repas, soit
une pièce de volaille ou du gibier, un beau
poisson, des légumes, une livre de beurre,
environ deux livres de fromage, des fruits et
deux bouteilles de vin vieux.
Le nombre des billets émis est toujours en
rapport avec la valeur des objets proposés.
Mais le public ne peut guère prendre de bil-
lets, sous peine de s'attirer les quolibets des
marchandes à éventaire ou des marchandes
ait petit las.
Elles tiennent à jouir seules de ce privi-
Il paraît que c'est dans le pavillon de la
poissonnerie que l'entreptreneur a le plus
grand,nombre de clients, lé tirage a lieu le
soir vers trois heures.
C'est le moment où les marchandes vien-
nent payer leurs places, suivant le jour assi-
gné à leur pavillon. Cent cinquante ou deux
cents personnes assistent à l'opération; on
prend pour tirer les numéros une petite fille
étrangère le plus possible aux halles. Alors,
le numéro gagnant est proclamé tour à tour
dans chaque pavillon, et quand enfin on con-
naît le nom du gagnant, on le fait savoir
successivement à tous ceux qui ont pris part
à la loterie du jour. Quand l'objet ou les ob-
jets gagnés ne sont pas réclamés sur l'heure,
ils sont* déposés en lieu sûr sous la gardes
d'une personne connue.
Mais cette loterie tolérée ou autorisée'a ses
concurrents; des truqueur parviennentquel-
quefois à en organiser; il leur est pourtant
difficile d'esquiver longtemps la surveillanoe
de la police, et on saisit l'industriel avec sa
marchandise.
LA PETITE POSTÉ
m. P. ie Maisons-La ffitie. C'est la loi du 8 juil-
•let 1871, qui taxe les poivres venant des pays hors
d'Europe, à 200 i'r. les 100 kil.. et les autres à 240 fr.
M. P. L. à Lisieux. Chaque siècle étant de
100 ans, il faut le compter, de un hj;ent pour avoir
le nombre d'années voulu. Le vingtième siècle ne
commencera donc que le 1°° janvier 1901.
̃ m"° E. m. à Paris. Nous supposons que l'en-
fant dont il s'agit a été déposé dans un hospice ou
abandonné dans un endroit quelconque, puisque
l'on n'a-connu ni son père, ni sa mère. Pour savoir
si son.père Y a.- reconnu, il faut s'adresser à la mairie
du lieu où il a été déposé, l'acte de reconnaissance
devant être mentionné en marge de l'acte de nais-
sance.
ni. htjbertin. Villeneuve-shr-Lot ;Les rensei-
gnements que nous envoient nos lecteurs sont tou-
jours les bienvenus. Merci d'avance.
siMes, portaient tous des pistolets et des poi-
gnards sous leurs vêtements.
Cette décharge dans une masse compacte
où les femmes et les enfants dominaient, fit
de nombreuses victimes.
Un cri de vengeance s'éleva de toutes parts
et sur ces hommes armés la foule entière se
rua, les renversant dans un choc irrésistible.
Quant à l'agent supérieur, il avait à peine
donné son'ordre cruel qu'il tombait, frappé
d'une balle à la tête.
Le montagnard à la carabine visait bien.
Ah! mon oncle, s'écria Frédéric de Le-
wen en mettant le pied sur le Libérateur, ces
gens-là n'auront pas la patience de vous at-
tendre. Ils sont capables de nous prendre à j
l'abordage, et de nous emporter dans leur île,
qui est, ma foi! un pays superbe.
L'hcmme auquel s'adressait le jeune lieu-
tenant était un personnage de haute stature,
à la mine fière et loyale, aux allures à la fois
simples et dignes.
Il souriait au jeune homme en lui tendant
lamam, comme, sourit un père à l'enfant
dont il a été séparé.'
Il n'était pas très jeùné4 mais sa beauté
était incontestable. Aux lignes correctes de
son visage s'ajoutait l'expression que donne
une âme d'élite.
Il entraîna. Frédéric dans sa cabine*
Ehbi^n! demandât-il.
obligations de 1871. 9? tirage
Hier, à midi précis, il a été procédé rvùbH-
quement, à l'hôtel de ville, salle Saint .Jean
au 9o tirage définitif des obligations à rem-
bourser pour l'amortissement de lVitmiriint
municipal de 1871. -mprum
A ce tirage, il a été extrait de la roue, con-
formément au tableau d'amortissement an-
nexé au cahier des charges dU,dit emprunt
les 1,230 numéros fournis par les 123 séries
extraites au tirage du 18 de ce mois.
Les 88 premiers numéros ont droit, dans
leur ardre de sortie, aux lote ci-aorès 'i
Le numéro 939.412 a obtenu fr.
Les numéros 101,943 et 625,242 char,un.
Les numéros 52,073 1,124,856– 54f-> 986
l,186,529~505,227-43,585-1459,720-Ë7 7Bn-
100,350-1,199,891-chacun. 10,000 fr.
Les 75 numéros suivants ont droit à Q.,000 fr
446,802 1,030,444 1,162,920 44 177 J
-iô8iOT!-077'036~237i951~955'472~f^;7ii
911.385 503,110 101,948-1,289 625
1,235
-290,407-445,043-10,533-1,020 166-I8Î58
450,304
-853,363–503,104-168,764–955,480–599 999
169,770 202,355 599,298 X
516,493 426,893 1,059,718 43,589
U17,1430-236,641-614,985-625,248-535,4S2
152,054 492,086 1,138 338
1,159,717 a0!? mm m'-m
Les autres numéros seront rembour-
sés au taux de 400 francs.
TABAC IVROGNERIE -IGNORANCE
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DÉPARTEMENTS
Nous avons annoncé l'arrestation de Tu-
jague, l'assassin de l'adjoint de Ponsamnère
(Gers), qui s'était réfugiédans les bois, pour vu
d'armes..
Les gendarmes J'ont surpris près de Saint-
Michel, à .dix heures et demie du soir.
Epuisé de fatigue et affaibli par le manque
de nourriture, il n'opposa pas grande résis-
tance. Aucune arme n'a ététrouvée sur lui.
Une première fois il avait abandonné son
fusil il affirme que, ses poches étant per-
cées, il a perdu le revolver à six cpups qu'il
avait emporté.
Son état de faiblesse était tel, que les geii-
darmes qui venaient de l'arrêter le condui-
sirent dans une maison voisine, celle du
sieur Pérès, et lui firent donner des vivres,
qu'ils payèrent eux-mêmes.
Trois ouvriers d'une usine à Gisors, avant
été renvoyés pour insubordination, résolu-
rent de se venger.
S'armant, l'un d'une barre de ferde8kil.
et les deux autres d'un couteau, ils revinrent
à l'usine, où ils trouvèrent à l'entrée des sé-
cheries, le contre-maître.
Ils se jetèrent aussitôt surlui,le frappèrent
à coups de barre de fer et à coups de pieds'
et le laissèrent pour mort sur le carreau. La
sieur G. qui venait à son secours subit le
même sort. Deux autres ouvriers furent éga-
lement trappes, mais moins gravement que
les deux premiers.
La gendarmerie se rendit immédiatement
sur les lieux et opéra l'arrestation des trois
agresseurs. Une centaine d'ouvriers vinrent
pour réclamer les prisonniers, mais les gen-'
darme mirent le sabre à la main; les our
vriers se retirèrent.
Le reste est pour le mieux. Les popula-
tions vous appellent de-tous leurs vœux.
As-tu vu le duc d'Orezza?
Oui; il arrivait de Bastia, blessé et dé-
couragé. En apprenant votre présence à l'île-
Rousse, il s'est relevé tout prêt àrecommen-
cer la lutte. Demain, il rassemble les chefs
patriotes des ditiérentes piévës (cantons) et
après-demain, il vient lm-même-vous cher-
cher ici à la tête d'une députation composée
des principaux personnages de l'ile.
Quand il fut renseigné sur les adirés,
•Théodore interrogea son neveu sur Sis im-
pressions.
Oh! dit Frédéric en riant; Je vous pro-
mets une surprise. Le vieux duc d'Urezza
veut vous emmener en son palais de Corte.
Je ne vois à cela nul inconvénient.
Ah! quel palais! Figurez-vous, mon
oncle, la plus sombre des forteresses. C'est
noir comme l'Enfer et vieux comme le monde.
Le baron de Newkoff sourit.
D'Orezza a deux filles, je crois, dit-iL
-y L'aînée doit accompagner le vieux Cocsa
après demain à votre rencontre.
Admirable, à la façon des statures dal
bronze ou de granit. Si l'on me disait quà
cette femme a été taillée dans le roc où s'ap-
quels yeux! Mais que tout cela paraît froid
on a 1e frissori rien que d'y penser.
Tu. ne connais pas les femmes-corsés
4
Curïal lorsque le prolongement sera exécuté.
La rue de Tanger va au boulevard de La
Chapelle. On comprend dès lors l'importance
de ce raccordement pour la rue Curial,
qui. deviendra, une voie directe avec la rue
de Tanger, pour aller du boulevard de Là
Chapelle à l'Entrepôt général.
PARIS
Le temps, quoique, incertain, s'est main-
tenu dans la journée d'hier. Le thermomètre
a encore monté à une heure, il marquait
14 degrés au-dessus de zéro.
A deux heures, hier matin, un incendie
s'est déclaré dans la boutique d'un marchand
de vins, rue Sâint-Honoré.
Les pompiers du Palais-Royal, de la Biblio-
thèque nationale sont arrivés sur le lieu
du sinistre au bout d'une demi-heure, et ont
promptement éteint le feu, qui déjà avait en-
vahi le premier étage.
Ce feu avait pris naissance dans le comp-
toir oully avait dulinge etdu papier,qu'une
allumette, jetée imprudemment, aurait en-
flammé, dit-on.
Les dégâts sont estimés à quelques milliers
de irancs.
Un fait bizarre s'est présenté, hier, près du
pont de la Tournelle.
Arrivés à l'entrée du pont, les chevaux
d'un omnibus ont absolument refusé d'avan-
cer, on ne sait trop pourquoi.
Les efforts du cocher pour les faire mar-
cher n'on faii que rendre les bêtes presque
-furieuses; le cocher a eu assez de sang*iroid
pour les maintenir. Néanmoins, dans un
mouvement de recul, la voiture s'est heurtée
contre une maison du quai de Béthune.
Bref, les voyageurs ont dû descendre et at-
tendre les voitures suivantes.
Aucun accident n'est arrivé, Il est inutile
d'ajouter que cinq cents badauds et curieux
se trouvaient réunis en un instant aux abords
du pont. ̃ • ̃ •
A dix heures, hier matin, les agents Cléret
et Fanne, de la brigade des Halles, sous les
ordres de M. Ménier, ont arrêté, aux Halles
centrales, un malfaiteur des plus dangereux,
au moment où il venait de voler un porte-
monnaie.
En raison de la résistance qu'il opposait, il
a dû être traîné chez le. commissaire de po-
lice Dodiau. Une foule de curieux suivaient
le groupe.
Cet individu a été trouvé porteur de 3 porte-
monnaie, dont l'un contenait 95 fr. Quelques
instants après son arrestation, une dame du
quartier venait déclarer un vol dont elle ve-
nait d'être l'objet; elle a immédiatement re-
connu son porte monnaie, qui contenait
45 fr. Ce pickpotket a déclaré son nom, mais
il a refusé de faire connaître son domicile.
Un négociant, un peu trop expansif, ra-
contait, il y a quatre jours, tout haut, à unde
ses amis, marchand de vin, qu'il avait à faire
escompter pour 16,000 fr. de billets à vue,
d'un gros négociant d'Orléans.
Un autre consommateur lia conversation
avec lui et lui offrit ses services pour cette
négociation, en se donnant comme horticul-
teur de Saint-Ouen, ayant un compte ouvert
au Comptoir d'escompte.
Le négociant fit prendre des renseigne-
ments. ASafnt-Ouen il apprit qu'un individu
de ce nom y demeurait l'année dernière et
jouissait d'une fortune considérable. Le len-
demain il consentit à accepter le service.
Quand l'individu arriva chez lui, il lui remit
les billets et se disposa à sortir avec lui. Son
officieux ami le précéda dans l'escalier. Mais,
quand le négociant descendit pour le re-
joindre, il avait disparu.
On n'a pas encore pu mettre la main sur
cet audacieux escroc.
Hier soir, à dix heures, une violente déto-
nation est venue tout à coup jeter l'alarme
dans la rue du Faubourg-Saint-Honoré on
sut bientôt à quoi l'attribuer. Des ouvriers
dont l'un tenait une torche allumée, étaient
Feuilleton du 22 Janvier 1874
LE ROI DECORSE
Ire Partie.– la Mm des Vagues
CHAPITRE Il
Le libérateur
Suite
Deux cavaliers, venant de l'île, arrivaient
Bridé abattue. Ils descendirent de cheval, sa-
luërent le>peuple, et se préparaient à se di-
riger vers un canot qui attendait dans la rade
lorsque le chef de police ligurien, fendant la
foule à grand'peine, s'avança et mit la main
sans façon sur le bras du plus jeune, qu'à
sori costume on reconnaissait pour un offi-
cier.
Celui-ci se retourna en souriant. Tout,
dans sa personne, respirait la franchise et la
gaieté.
Que jne. voulez-vous,, monsieur? de-
manda-t-il avec une bienveillante courtoisie!;
L'agent, d'abord déconcerté par cette atti-
tude d'homme du monde, tira bientôt de' |â,
poche un parchemin, attacha sur sa poitrine
une large plaque, insigne de son emploi, et
demanda: a l'étrange*
occupés à réparer des tuyaux d'éclairage,
lorsque le feu se communiqua au gaz qui se
dégageait par des fissures et détermina une
explosion.
Un des travailleurs a reçu au visage plu-
sieurs brûlures heureusement peu graves
il a pu, après un premier pansement, rega-
gner son domicile:
A trois heures quarante-cinq minutes du
matin, hier, l'alarme a été donnée par un lo-
cataire du passage Ménilmontant, qui avait
vu, en face de lui, sortir de la fabrique de
pains à cacheter de M. D. de grosses co-
lonnes de fumée-et des flammes.
Bientôt les habitants furent debout
Les pompiers de la rue du Château-d'Eau,
et de Belleville, arrivèrent, et purent étein-
dre cet incendie, au bout de deux heures.
Deux ouvriers de la fabrique ont été bles-
sés en travaillant au sauvetage.
A cinq heures du matin tout était terminé.
Les dégâts paraissent assez considérables.
La fabrique est assurée.
Un singulier cas d'empoisonnement a eu
lieu la semaine passée à La Villette. Les époux
M. venaient de manger des tartines de
beurre, lorsquils furent subitement saisis de
coliques.
Un médecin reconnut les symptômes d'un
empoisonnement et administra aux malades
les réactifs nécessaires.
Le beurre, dont les deux époux avaient lait
usage, présentait, en certains endroits, une
teinte verdâtre.
Après un examen minutieux, le médecin
y trouva une pièce d'un centime, qui, tom-
bée accidentellement pendant-la fabrication
du beurre, avait produit une quantité de vert-
de-gris assez forte pour déterminer un ac-
cident.
On vient de placer dans la galerie d'anato-
mie composée du Muséum, l'animal fossile
découvert récemment par M. Vasseur, un
jeune géologue, dans une carrière près de
Vitry-sur-Marne.
C'est le,pttléothérium (iduves des premiers
temps), grand comme un cheval arabe. M.
Vasseur atrouvé surles mêmes lieux, un-au-
tre fossile, non moins remarquable, l'anoplo-
thérium (fauve sans défense) grand comme
un sanglier, et qui sera également trans-
porté au Muséum.
La foule se pressait, hier matin, autour
d'un corps que l'on venait de retirer du ca-
nal, près Saint-Denis.
C'était celui d'un homme de haute stature,
vêtu d'une cotte d'ouvrier, d'une chemise de
grosse flanelle.
Sur l'avant-bras gauche, on remarquait un
tatouage figurant un forgeron avecsonmar-.
teau et cette inscription
Athènes 1871.
Le corps est exposé à la Morgue,
REVUE DES THÉATRES
La reprise des représentations de l'Opééa,,qui a
eu lieu lundi au Théâtre-Italien, s'est passée sans
incident remarquable. Le Don Juan de Mozart a été
exécuté fort convenablement cependant on a re-
gretté que l'administration ait cru devoir substituer
Mlle Ferucci à Mlle Fidès Devriès dans le rôle d'El-
vire, un des meilleurs de cette dernièrc cantatrice.
M. Faure, accueilli à son entrée en scène par des
bravos et des acclamations, a chanté en maître le
rôle dis Don Juan, dans lequel il excelle. Le ballet
du deuxième acte, de l'effet duquel on doutait un
peu, vu les proportions restreintes de la scène des
Italiens, a, au contraire, obtenu une grande réussite.
On s'occupe activement de la préparation de Faust,
qui succédera probablement à Don Juan, dans le
courant de la semaine prochaine.
X Le cercle Pigalle, composé d'amateurs de
théâtre, vient son tour de donner sa revue de fin
d'année.
Comme le cercle Pigalle est une.réunion privée à
laquelle on n'est admis que par invitation, la cen-
sure n'a point le droit de s'y servir de ses ciseaux
et les auteurs y sont amusants et spirituels tout à
leur aise: La Itevue en chambre, de MM. Tessier et
Adam, a remporté un très vit' succès. Les situations
drôles, les mots piquants, les couplets agréables y
fourmillent. Parmi les interprètes, nous avons re-
marqué Mlle Angèle Renard, la Fille de l'ancien té-
Alors, le jeune homme cessa de sourire; il
se redresssa, et s'éloigna de l'agent avec un
empressement dédaigneux.
Je me nomme, dit-il, Frédéric de Le-
wen et je suis lieutenant du brick le Libé-
rateur, commandé par le baron Théodore de
Newkoû. Je rejoins mon bâtiment.
Il tourna le dos à l'homme de police gé-
nois. ••̃
Au nom de Théodoré de Newkoff pro-
noncé à haute voix, un hourra s'éleva dans
la foule. On entoura le jeune lieutenant
en repoussant les agents liguriens. Personne
n'ignorait dans l'île que depuis dix ans cet
éranger qu'on nommait Théodore, envoyait
des secours d argent et de vivres aux patrio-
tes. On l'attendait lui-même comme le Mes-
sie qui devait délivrer la Corse, et l'on appre-
nait tout à coup qu'il était là sé are de ceux
qu'il venait secourir par un peu de mer seu-
lement. Quelle espérance! quelle joie devait
naître de cette nouvelle
Après demain, cria Frédéric à la foule,
Théodore de ̃ Newkoff sera au milieu de
vous. Il vous apporte la délivrance
La foule se partagea. Les uns acclamèrent
le lieutenant de Théodore, les autres huè-
rent la police de Gênes.
Mais alors le chef ligurien déplia une
écharpe aux couleurs de la république, et
ordonna à ses-gens de tirer sur cette foule
sans armes.
L'ordre fut aussitôt exécuté. Ces hommes
nor de l'Opéra, et MM. Barclett Brown et Dinant, ce-
dernier d'un talent comique des plus sérieux.
>
Frédérick-Lemaitre.
X ^Orpheline, de M. d'Ennery, passera à la
Porte-Saint-Martin, au plus tard, dans les derniers
jours de la semaine prochaine.
X Contrairement. ce que plusieurs journaux ont
annoncé, les lions qui figurent en ce moment au
Cirque d'hiver ne sont pas ceux du dompteur Batty.
.Ces derniers, ainsi que la cage où fut dévoré le
dompteur Lucas, sont devenus la proprié ë de M.
H. de Mulot, qui parcourt la province avec ses pen-
sionnaires, auxquels leur redoutable réputation at-
tire partout un grand nombre de visiteurs.
X Avant son départ prochain pour la Hollande, le
remarquable quatuor des dames Suédoises se fera
entendre au Théâtre-Italien, et peut-être, dit-on, aux
concerts du Conservatoire. En attendant, ces dames
ont obtenu hier un grand succès à la soirée de Mme
de Rothschild, où elles se sont fait entendre.
CHARLES DAHCOIJRS.
LA LOTERIE AUX HALLES
Un vieillard aveugle, accompagné Fde sa
femme et suivi de son chien, parcourt cha-
que matin les divers pavillons des halles
centrales, offrant des billets de loterie à tou-
tes les marchandes.
Il paraît que ce vieillard est un ancien
soldat qui, en récompense d'éminents ser-
*vices, a obtenu l'autorisation d'organiser
une. tombola journalière dans les Halles.
Les billets de dix centimes donnent droit à
un article de toilerie ou de mercerie; les bil-
lets à un franc, à un bijou d'une valeur
quelquefois considérable ou aux provisions
nécessaires pour un succulent repas, soit
une pièce de volaille ou du gibier, un beau
poisson, des légumes, une livre de beurre,
environ deux livres de fromage, des fruits et
deux bouteilles de vin vieux.
Le nombre des billets émis est toujours en
rapport avec la valeur des objets proposés.
Mais le public ne peut guère prendre de bil-
lets, sous peine de s'attirer les quolibets des
marchandes à éventaire ou des marchandes
ait petit las.
Elles tiennent à jouir seules de ce privi-
Il paraît que c'est dans le pavillon de la
poissonnerie que l'entreptreneur a le plus
grand,nombre de clients, lé tirage a lieu le
soir vers trois heures.
C'est le moment où les marchandes vien-
nent payer leurs places, suivant le jour assi-
gné à leur pavillon. Cent cinquante ou deux
cents personnes assistent à l'opération; on
prend pour tirer les numéros une petite fille
étrangère le plus possible aux halles. Alors,
le numéro gagnant est proclamé tour à tour
dans chaque pavillon, et quand enfin on con-
naît le nom du gagnant, on le fait savoir
successivement à tous ceux qui ont pris part
à la loterie du jour. Quand l'objet ou les ob-
jets gagnés ne sont pas réclamés sur l'heure,
ils sont* déposés en lieu sûr sous la gardes
d'une personne connue.
Mais cette loterie tolérée ou autorisée'a ses
concurrents; des truqueur parviennentquel-
quefois à en organiser; il leur est pourtant
difficile d'esquiver longtemps la surveillanoe
de la police, et on saisit l'industriel avec sa
marchandise.
LA PETITE POSTÉ
m. P. ie Maisons-La ffitie. C'est la loi du 8 juil-
•let 1871, qui taxe les poivres venant des pays hors
d'Europe, à 200 i'r. les 100 kil.. et les autres à 240 fr.
M. P. L. à Lisieux. Chaque siècle étant de
100 ans, il faut le compter, de un hj;ent pour avoir
le nombre d'années voulu. Le vingtième siècle ne
commencera donc que le 1°° janvier 1901.
̃ m"° E. m. à Paris. Nous supposons que l'en-
fant dont il s'agit a été déposé dans un hospice ou
abandonné dans un endroit quelconque, puisque
l'on n'a-connu ni son père, ni sa mère. Pour savoir
si son.père Y a.- reconnu, il faut s'adresser à la mairie
du lieu où il a été déposé, l'acte de reconnaissance
devant être mentionné en marge de l'acte de nais-
sance.
ni. htjbertin. Villeneuve-shr-Lot ;Les rensei-
gnements que nous envoient nos lecteurs sont tou-
jours les bienvenus. Merci d'avance.
siMes, portaient tous des pistolets et des poi-
gnards sous leurs vêtements.
Cette décharge dans une masse compacte
où les femmes et les enfants dominaient, fit
de nombreuses victimes.
Un cri de vengeance s'éleva de toutes parts
et sur ces hommes armés la foule entière se
rua, les renversant dans un choc irrésistible.
Quant à l'agent supérieur, il avait à peine
donné son'ordre cruel qu'il tombait, frappé
d'une balle à la tête.
Le montagnard à la carabine visait bien.
Ah! mon oncle, s'écria Frédéric de Le-
wen en mettant le pied sur le Libérateur, ces
gens-là n'auront pas la patience de vous at-
tendre. Ils sont capables de nous prendre à j
l'abordage, et de nous emporter dans leur île,
qui est, ma foi! un pays superbe.
L'hcmme auquel s'adressait le jeune lieu-
tenant était un personnage de haute stature,
à la mine fière et loyale, aux allures à la fois
simples et dignes.
Il souriait au jeune homme en lui tendant
lamam, comme, sourit un père à l'enfant
dont il a été séparé.'
Il n'était pas très jeùné4 mais sa beauté
était incontestable. Aux lignes correctes de
son visage s'ajoutait l'expression que donne
une âme d'élite.
Il entraîna. Frédéric dans sa cabine*
Ehbi^n! demandât-il.
obligations de 1871. 9? tirage
Hier, à midi précis, il a été procédé rvùbH-
quement, à l'hôtel de ville, salle Saint .Jean
au 9o tirage définitif des obligations à rem-
bourser pour l'amortissement de lVitmiriint
municipal de 1871. -mprum
A ce tirage, il a été extrait de la roue, con-
formément au tableau d'amortissement an-
nexé au cahier des charges dU,dit emprunt
les 1,230 numéros fournis par les 123 séries
extraites au tirage du 18 de ce mois.
Les 88 premiers numéros ont droit, dans
leur ardre de sortie, aux lote ci-aorès 'i
Le numéro 939.412 a obtenu fr.
Les numéros 101,943 et 625,242 char,un.
Les numéros 52,073 1,124,856– 54f-> 986
l,186,529~505,227-43,585-1459,720-Ë7 7Bn-
100,350-1,199,891-chacun. 10,000 fr.
Les 75 numéros suivants ont droit à Q.,000 fr
446,802 1,030,444 1,162,920 44 177 J
-iô8iOT!-077'036~237i951~955'472~f^;7ii
911.385 503,110 101,948-1,289 625
1,235
-290,407-445,043-10,533-1,020 166-I8Î58
450,304
-853,363–503,104-168,764–955,480–599 999
169,770 202,355 599,298 X
516,493 426,893 1,059,718 43,589
U17,1430-236,641-614,985-625,248-535,4S2
152,054 492,086 1,138 338
1,159,717 a0!? mm m'-m
Les autres numéros seront rembour-
sés au taux de 400 francs.
TABAC IVROGNERIE -IGNORANCE
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DÉPARTEMENTS
Nous avons annoncé l'arrestation de Tu-
jague, l'assassin de l'adjoint de Ponsamnère
(Gers), qui s'était réfugiédans les bois, pour vu
d'armes..
Les gendarmes J'ont surpris près de Saint-
Michel, à .dix heures et demie du soir.
Epuisé de fatigue et affaibli par le manque
de nourriture, il n'opposa pas grande résis-
tance. Aucune arme n'a ététrouvée sur lui.
Une première fois il avait abandonné son
fusil il affirme que, ses poches étant per-
cées, il a perdu le revolver à six cpups qu'il
avait emporté.
Son état de faiblesse était tel, que les geii-
darmes qui venaient de l'arrêter le condui-
sirent dans une maison voisine, celle du
sieur Pérès, et lui firent donner des vivres,
qu'ils payèrent eux-mêmes.
Trois ouvriers d'une usine à Gisors, avant
été renvoyés pour insubordination, résolu-
rent de se venger.
S'armant, l'un d'une barre de ferde8kil.
et les deux autres d'un couteau, ils revinrent
à l'usine, où ils trouvèrent à l'entrée des sé-
cheries, le contre-maître.
Ils se jetèrent aussitôt surlui,le frappèrent
à coups de barre de fer et à coups de pieds'
et le laissèrent pour mort sur le carreau. La
sieur G. qui venait à son secours subit le
même sort. Deux autres ouvriers furent éga-
lement trappes, mais moins gravement que
les deux premiers.
La gendarmerie se rendit immédiatement
sur les lieux et opéra l'arrestation des trois
agresseurs. Une centaine d'ouvriers vinrent
pour réclamer les prisonniers, mais les gen-'
darme mirent le sabre à la main; les our
vriers se retirèrent.
Le reste est pour le mieux. Les popula-
tions vous appellent de-tous leurs vœux.
As-tu vu le duc d'Orezza?
Oui; il arrivait de Bastia, blessé et dé-
couragé. En apprenant votre présence à l'île-
Rousse, il s'est relevé tout prêt àrecommen-
cer la lutte. Demain, il rassemble les chefs
patriotes des ditiérentes piévës (cantons) et
après-demain, il vient lm-même-vous cher-
cher ici à la tête d'une députation composée
des principaux personnages de l'ile.
Quand il fut renseigné sur les adirés,
•Théodore interrogea son neveu sur Sis im-
pressions.
Oh! dit Frédéric en riant; Je vous pro-
mets une surprise. Le vieux duc d'Urezza
veut vous emmener en son palais de Corte.
Je ne vois à cela nul inconvénient.
Ah! quel palais! Figurez-vous, mon
oncle, la plus sombre des forteresses. C'est
noir comme l'Enfer et vieux comme le monde.
Le baron de Newkoff sourit.
D'Orezza a deux filles, je crois, dit-iL
-y L'aînée doit accompagner le vieux Cocsa
après demain à votre rencontre.
Admirable, à la façon des statures dal
bronze ou de granit. Si l'on me disait quà
cette femme a été taillée dans le roc où s'ap-
quels yeux! Mais que tout cela paraît froid
on a 1e frissori rien que d'y penser.
Tu. ne connais pas les femmes-corsés
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