Titre : Le Journal du dimanche : gazette hebdomadaire de la famille
Éditeur : (Paris)
Date d'édition : 1904-11-13
Contributeur : Gondry Du Jardinet, Jules (1832-1914). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32800874s
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 8563 Nombre total de vues : 8563
Description : 13 novembre 1904 13 novembre 1904
Description : 1904/11/13 (A58,N3311). 1904/11/13 (A58,N3311).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5683113j
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2010
14
PÈLERINAGE ARTISTIQUE
C'est sous ce titre que vient, de paraître
.tiu récit- charmant, et charmeur, dû à la
plume d'une femme, Mme .Heinecké, de
grand talent, qui nous promène à travers
ùné partie de l'Italie,- en cicérone érùdil,
.trouvant le moyen de nous présenter, sous
■une forme nouvelle, avec des appréciations
très personnelles, des curiosités connues et
sur. lesquelles on a déjà tant écrit.
Le petit livre de Mme Heinecké n'est pus
une redite : c'est, "le plus aimable compa-
gnon qu'on puisse emporter avec soi dans
un voyage au delà des Alpes et, revenu du
pèlerinage artistique, c'est le plus délicieux
souvenir qu'on en puisse garder.
LA MODE
Les élégantes sont.en train de changer en-
core une fois de taille. Après avoir eu l'an
passé de beaux busles presque droits, rap-
pelant le galbe antique, voici qu'avec les
corsages Louis XV nous revenons aux fail-
les fines, aux bustes un peu haut, aux han-
ches dissimulées. -
C'est la mode, chacune trouve cela très
bien, et. s'efforce d'atteindre la ligne nou-
velle.
Nalurellemnt, le corset Louis XV très
long et emboîtant buste el hanches s'est im-
posé.
C'est surtout vers ces dernières que se por-
tc-nl l'amincissement, grâce à ce corset nou-
veau, les hanches s'effacent, le buste s'al-
longe, s'amincit de façon à avoir la grùce, la
finesse nécessaires pour adopter e corsage
Louis XV.-
Mais n'est pas mince qui veut, et nombre
de femmes un peu fortes se désolent des
tendances de nos nouveaux vêtements.
Le grand succès de l'instant, c'est le gilet,
gilet Louis XV, s'affinanl en pointe sur la
jupe. Des manches, un dos en satinette, en
polonaise, en percale, forment le fond sur le-
quel se posent les devants coquets ajustés
par des boulons d'orfèvrerie. Pour les de-
vants il n'est coquetterie que l'on n'imagine:
ce sont des étoffes en soie Pompadour, des
velours pékmés, des broderies japonaises,
des satins, des velours brodés de soyeuses
guirlandes au passé, et dans la série des plus
simples, des gilets de drap beige, chamois,
vert amande, en lainage à damiers de foules'
failles, en petites fantaisies à fleurettes.Telle
est la nouveauté nouvelle qui, dans nos ves-
tes, nos jaquettes, nos corsages habits, rem-
placera la blouse, les corsages froncés. Pour
ajuster ces gilets, qui moulent le buste sans
supercherie possible, P'faul. une taille lon-
gue, admirablement proportionnée, et dame
ce n'est pas si commun que cela.
■Quant aux jupes on tend à revenir aux
traînes modérées, le trotteur s'adopte tou-
■ jours pour les courses, les promenades, il
rase terre ; la jupe courte de sport a défini-
tivement vécu.
Une des principales rtcherches de l'élé-
; ganoe consistera, cette année, dans l'har-
■ monie entière du costume deméme ton, de la
pointe du fin soulier au sommet de l'aigrette
de plume. La. nuance pourra être unique ou
deux ou trois nuances pourront composer
l'ensemble, en ce dernier cas, on variera
la disposition de l'assortiment : par exem-
ple, si la robe est bleue et rouge, le chapeau
sera rouge el bleu. Les fourrures elles-mê- g
mes seront, le plus possible, assorties à len- u
semble.
Avec les premiers jours brumeux qui u
font présager l'hiver, elles ont déjà fait leur -j;
apparition el les femmes qui possèdent des z,
fourrures ont commencé les séances Chez v
les grands fourreurs pour un tas de modifi- "\
cations et des changements, car il est loin le c
temps où toujours la même fourrure sortie e
des carions camphrés aux premiers froids, t]
y reprenait sa même place à l'apparition s
des beaux jours pour continuer ainsi sans a
transformation une longue et honorable car- c
rière. Aujourd'hui les fourrures ont le même
sort que nos robes, la forme doit en être mo- r
difiôe d'année en aimée. Et cela revient fort
cher, hélas !
Pour cet, hiver, nous aurons des fourrures
tourmentées, travaillées : rien de simple, v
on façonne les peaux, on les découpe de fa- c
çon à obtenir des effets de"rayures, des che-
vrons, des losanges, des incrustations fan- ,
taisies parfois plus originales qu'heureuses: j
Le chinchilla si doux avec ses reflets de (
lune argentée revit son succès d'il y a quel- ,
. ques années et c'est justice, car rien ne rem- }
place la douceur, la jeunesse de celle four- ]
rure. ,
Les plumes sont les ornements favoris de ,
nos chapeaux,on en voit de véritables forêts j
de tous coloris, qui ondoient, remuent, recu-
lcnLs'avanceni. au caprice du vent,car, celle
année, nous avons secoué la molle torpeur
qui les étendaient sur nos capelines et re-
dressées en audacieux panaches, elles se
rampent tiu côté de nos chapeaux, les ex-
haussant de très avantageuse façon pour les
silhouettes féminines.
MLLE GLAIRE.
Lapin à la Pompadour. — Petits puddings
russes. — Pain au chocolat. — Petite ques-
tion d'étiquette. ■
On est toujours embarrassé pour varier un
peu la manière d'accommoder le simple la-
pin de choux. Bien préparé cet hôte de nos
basses-cours qui est parfois un peu dédai-
gné, est cependant excellent, et je vous as-
sure que ma recette de lapin Pompadour
vous réconciliera avec cet animal si, par ha-
sard, mes mignonnes cuisinières, vous étiez
brouillées avec lui.
Commencez par avoir un joli lapin, bien en
chair et suffisamment gras. Dépouillez-le,
videz-le et désossez-le sans déchirer les
tes chairs. Puis composez une farce avec de
la mie de pain trempée dans du lait, le foie.
du lapin, du lard, un peu de sel, poivre, un
peu de muscade. Liez-le tout avec des jau-
nes d'oeufs. Etendez Je lapin sur la table,
rcmplisscz-3 e modérément avec cette farce
et recousez avec précaution. Roulez enfin vo-
tre lapin bien serré, enveloppez-le d'une
forte crépine, et faites cuire dans une brai-
siôre avec moitié bouillon et moitié vin
blanc. Servez dans son jus après l'avoir
bien dégraissé. On entoure ce plat de croû-
tons frits et de tranches de citron.
*
* *
i Puisque tous les yeux sont tournés en ce
; moment vers les deux nations qui attirent
; loule l'attention européenne, sur le Japon el
f la Russie, voici un mots tout d-'actualité ! Il
x s'agit des petits puddings russes si en hon-
. neur à Péfersbourg où on les sert les jours
j.' defôlo el, en particulier, pour Pûques. Ce
gâteau n'est pas mauvais du tout et il est
facile à préparer ; comme vous allez voir :
Prenez une demi-livre de pain grillé,
une demi-livre de graisse de-boeuf haché et
125 grammes de sucre, deux oeufs, le jus et
zeste d'ùii citron râpé: Mélangez bien et tra-
vaillez .avec une cuiller vigoureusement.
Vous faites six gâteaux que vous placez
chacun dans un linge-blanc. Vous.attachez
et vous le mettez bouillir dans l'eau 1 acidulée
d'un jus de citron. Faites sécher à, l'éluve el
saupoudrez de sucre fin el servez chaud et
accompagné d'une saucièree garnie d'une
crème chaude au kirsh pu au rhum.
Peu connus ces petits puddings sont géné-
ralement trouvés délicieux.
Puisque nous en sommes aux entremets,
voisi un pain au chocolat dont vous me direz
des nouvelles.
Avec trois tablettes de chocolat, faire du
chocolat très épais : y ajouter un peu de
lait, mais il faut que ie chocolat reste très
épais. On relire le chocolat du feu et l'on y
ajoute six jaunes d'oeufsr.une .cuillerée de fa-«
rino cl "J00 grammes de bèurr.c frais, que
l'on l'ait fondre. On mélange bien le tout,
puis on baL quatre blanc enneige très dure,
on mélange ie fout ensemble, on beurre un
moule, puis on y verse -le mélange, on
fait prendre au bain-maric pendant une heu-
re, ensuite on le met un peu au four pour le
faire durcir. En le servant, on peut si l'on
veul entourer ce gâteau d'une bonne crème à
la vanille.
*
* *
El, maintenant une peTîto question d'u-
sage qui m'est posée par plusieurs nièces
embarrassées :
« Esl-on obligé d'inviter ù. dîner des ma-
riés, qui vous ont invité h leur mariage. »
Cela dépend du genre d'invilalion. Si vous
avez fait partie du dîner de noces, oui, vous
êtes tenu do rendre l'obligation on invitant le
couple lorsqu'il vous fait sa visite de noces.
Si vous n'avez été invité qu'à, la cérémonie
et au lunch, même ayant fait partie du cor-
tège, l'invitation à dîner n'es! plus obliga-
toire. Vous ne la ferez que si vous voulez
donner une preuve de sympathie ou indiquer
l'intention de relations suivies.
TANTE ROSALIE.
DINER DE CHIENS
Il y a quelques jours, une dame de New-
York donnait un grand dîner que les gazet-
tes n'ont pas laissé passer inaperçu.
Tout y apparaissait splendide et rare. Les
tables étaient décorées de dahlias multicolo-
res, de candélabres garnis d'abat-jour rou-
ges. Le service se trouvait assuré par cinq
domestiques en livrée. Le menu? Côtelettes,
1 saucisson, salade, crème à la glace, cttoco-
PÈLERINAGE ARTISTIQUE
C'est sous ce titre que vient, de paraître
.tiu récit- charmant, et charmeur, dû à la
plume d'une femme, Mme .Heinecké, de
grand talent, qui nous promène à travers
ùné partie de l'Italie,- en cicérone érùdil,
.trouvant le moyen de nous présenter, sous
■une forme nouvelle, avec des appréciations
très personnelles, des curiosités connues et
sur. lesquelles on a déjà tant écrit.
Le petit livre de Mme Heinecké n'est pus
une redite : c'est, "le plus aimable compa-
gnon qu'on puisse emporter avec soi dans
un voyage au delà des Alpes et, revenu du
pèlerinage artistique, c'est le plus délicieux
souvenir qu'on en puisse garder.
LA MODE
Les élégantes sont.en train de changer en-
core une fois de taille. Après avoir eu l'an
passé de beaux busles presque droits, rap-
pelant le galbe antique, voici qu'avec les
corsages Louis XV nous revenons aux fail-
les fines, aux bustes un peu haut, aux han-
ches dissimulées. -
C'est la mode, chacune trouve cela très
bien, et. s'efforce d'atteindre la ligne nou-
velle.
Nalurellemnt, le corset Louis XV très
long et emboîtant buste el hanches s'est im-
posé.
C'est surtout vers ces dernières que se por-
tc-nl l'amincissement, grâce à ce corset nou-
veau, les hanches s'effacent, le buste s'al-
longe, s'amincit de façon à avoir la grùce, la
finesse nécessaires pour adopter e corsage
Louis XV.-
Mais n'est pas mince qui veut, et nombre
de femmes un peu fortes se désolent des
tendances de nos nouveaux vêtements.
Le grand succès de l'instant, c'est le gilet,
gilet Louis XV, s'affinanl en pointe sur la
jupe. Des manches, un dos en satinette, en
polonaise, en percale, forment le fond sur le-
quel se posent les devants coquets ajustés
par des boulons d'orfèvrerie. Pour les de-
vants il n'est coquetterie que l'on n'imagine:
ce sont des étoffes en soie Pompadour, des
velours pékmés, des broderies japonaises,
des satins, des velours brodés de soyeuses
guirlandes au passé, et dans la série des plus
simples, des gilets de drap beige, chamois,
vert amande, en lainage à damiers de foules'
failles, en petites fantaisies à fleurettes.Telle
est la nouveauté nouvelle qui, dans nos ves-
tes, nos jaquettes, nos corsages habits, rem-
placera la blouse, les corsages froncés. Pour
ajuster ces gilets, qui moulent le buste sans
supercherie possible, P'faul. une taille lon-
gue, admirablement proportionnée, et dame
ce n'est pas si commun que cela.
■Quant aux jupes on tend à revenir aux
traînes modérées, le trotteur s'adopte tou-
■ jours pour les courses, les promenades, il
rase terre ; la jupe courte de sport a défini-
tivement vécu.
Une des principales rtcherches de l'élé-
; ganoe consistera, cette année, dans l'har-
■ monie entière du costume deméme ton, de la
pointe du fin soulier au sommet de l'aigrette
de plume. La. nuance pourra être unique ou
deux ou trois nuances pourront composer
l'ensemble, en ce dernier cas, on variera
la disposition de l'assortiment : par exem-
ple, si la robe est bleue et rouge, le chapeau
sera rouge el bleu. Les fourrures elles-mê- g
mes seront, le plus possible, assorties à len- u
semble.
Avec les premiers jours brumeux qui u
font présager l'hiver, elles ont déjà fait leur -j;
apparition el les femmes qui possèdent des z,
fourrures ont commencé les séances Chez v
les grands fourreurs pour un tas de modifi- "\
cations et des changements, car il est loin le c
temps où toujours la même fourrure sortie e
des carions camphrés aux premiers froids, t]
y reprenait sa même place à l'apparition s
des beaux jours pour continuer ainsi sans a
transformation une longue et honorable car- c
rière. Aujourd'hui les fourrures ont le même
sort que nos robes, la forme doit en être mo- r
difiôe d'année en aimée. Et cela revient fort
cher, hélas !
Pour cet, hiver, nous aurons des fourrures
tourmentées, travaillées : rien de simple, v
on façonne les peaux, on les découpe de fa- c
çon à obtenir des effets de"rayures, des che-
vrons, des losanges, des incrustations fan- ,
taisies parfois plus originales qu'heureuses: j
Le chinchilla si doux avec ses reflets de (
lune argentée revit son succès d'il y a quel- ,
. ques années et c'est justice, car rien ne rem- }
place la douceur, la jeunesse de celle four- ]
rure. ,
Les plumes sont les ornements favoris de ,
nos chapeaux,on en voit de véritables forêts j
de tous coloris, qui ondoient, remuent, recu-
lcnLs'avanceni. au caprice du vent,car, celle
année, nous avons secoué la molle torpeur
qui les étendaient sur nos capelines et re-
dressées en audacieux panaches, elles se
rampent tiu côté de nos chapeaux, les ex-
haussant de très avantageuse façon pour les
silhouettes féminines.
MLLE GLAIRE.
Lapin à la Pompadour. — Petits puddings
russes. — Pain au chocolat. — Petite ques-
tion d'étiquette. ■
On est toujours embarrassé pour varier un
peu la manière d'accommoder le simple la-
pin de choux. Bien préparé cet hôte de nos
basses-cours qui est parfois un peu dédai-
gné, est cependant excellent, et je vous as-
sure que ma recette de lapin Pompadour
vous réconciliera avec cet animal si, par ha-
sard, mes mignonnes cuisinières, vous étiez
brouillées avec lui.
Commencez par avoir un joli lapin, bien en
chair et suffisamment gras. Dépouillez-le,
videz-le et désossez-le sans déchirer les
tes chairs. Puis composez une farce avec de
la mie de pain trempée dans du lait, le foie.
du lapin, du lard, un peu de sel, poivre, un
peu de muscade. Liez-le tout avec des jau-
nes d'oeufs. Etendez Je lapin sur la table,
rcmplisscz-3 e modérément avec cette farce
et recousez avec précaution. Roulez enfin vo-
tre lapin bien serré, enveloppez-le d'une
forte crépine, et faites cuire dans une brai-
siôre avec moitié bouillon et moitié vin
blanc. Servez dans son jus après l'avoir
bien dégraissé. On entoure ce plat de croû-
tons frits et de tranches de citron.
*
* *
i Puisque tous les yeux sont tournés en ce
; moment vers les deux nations qui attirent
; loule l'attention européenne, sur le Japon el
f la Russie, voici un mots tout d-'actualité ! Il
x s'agit des petits puddings russes si en hon-
. neur à Péfersbourg où on les sert les jours
j.' defôlo el, en particulier, pour Pûques. Ce
gâteau n'est pas mauvais du tout et il est
facile à préparer ; comme vous allez voir :
Prenez une demi-livre de pain grillé,
une demi-livre de graisse de-boeuf haché et
125 grammes de sucre, deux oeufs, le jus et
zeste d'ùii citron râpé: Mélangez bien et tra-
vaillez .avec une cuiller vigoureusement.
Vous faites six gâteaux que vous placez
chacun dans un linge-blanc. Vous.attachez
et vous le mettez bouillir dans l'eau 1 acidulée
d'un jus de citron. Faites sécher à, l'éluve el
saupoudrez de sucre fin el servez chaud et
accompagné d'une saucièree garnie d'une
crème chaude au kirsh pu au rhum.
Peu connus ces petits puddings sont géné-
ralement trouvés délicieux.
Puisque nous en sommes aux entremets,
voisi un pain au chocolat dont vous me direz
des nouvelles.
Avec trois tablettes de chocolat, faire du
chocolat très épais : y ajouter un peu de
lait, mais il faut que ie chocolat reste très
épais. On relire le chocolat du feu et l'on y
ajoute six jaunes d'oeufsr.une .cuillerée de fa-«
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l'on l'ait fondre. On mélange bien le tout,
puis on baL quatre blanc enneige très dure,
on mélange ie fout ensemble, on beurre un
moule, puis on y verse -le mélange, on
fait prendre au bain-maric pendant une heu-
re, ensuite on le met un peu au four pour le
faire durcir. En le servant, on peut si l'on
veul entourer ce gâteau d'une bonne crème à
la vanille.
*
* *
El, maintenant une peTîto question d'u-
sage qui m'est posée par plusieurs nièces
embarrassées :
« Esl-on obligé d'inviter ù. dîner des ma-
riés, qui vous ont invité h leur mariage. »
Cela dépend du genre d'invilalion. Si vous
avez fait partie du dîner de noces, oui, vous
êtes tenu do rendre l'obligation on invitant le
couple lorsqu'il vous fait sa visite de noces.
Si vous n'avez été invité qu'à, la cérémonie
et au lunch, même ayant fait partie du cor-
tège, l'invitation à dîner n'es! plus obliga-
toire. Vous ne la ferez que si vous voulez
donner une preuve de sympathie ou indiquer
l'intention de relations suivies.
TANTE ROSALIE.
DINER DE CHIENS
Il y a quelques jours, une dame de New-
York donnait un grand dîner que les gazet-
tes n'ont pas laissé passer inaperçu.
Tout y apparaissait splendide et rare. Les
tables étaient décorées de dahlias multicolo-
res, de candélabres garnis d'abat-jour rou-
ges. Le service se trouvait assuré par cinq
domestiques en livrée. Le menu? Côtelettes,
1 saucisson, salade, crème à la glace, cttoco-
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