Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-Z-2016
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
MÉTHODE FRANÇAISE D'ÉDUCATION MATERNELLE
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muguet, des rameaux dépouillés de lilas ou du jonc; on prend chaque feuille de muguet, on la plie en deux comme une coque de ruban et on l'attache avec un gros fil sur le côté d'un bâton ; on fait une coque nouvelle qu'on attache vis-à- vis de la première. On recommence cinq fois, six fois ce petit travail; mais, après avoir dis- posé deux coques comme un noeud, on le ferme en plaçant au milieu une vraie cerise. Souvent le haut du bâton est orné d'un peu de muguet ou de quelques bluets.
Notre dessin représente un bouquet de cerises dont les feuilles n'appartiennent pas au muguet,
mais à l'olivier. Vous avez donc la preuve que vous pouvez faire dès bouquets^ avec d'autres feuilles que celles du muguet légendaire.
Si vous prenez du muguet, nous vous conseil- Ions de faire plier toutes les coques d'abord, et de ne les attacher qu'ensuite; c'est plus corn- mode.
Mais ces jolis bâtons ne durent pas, il faut bien manger les cerises appétissantes. Nous vous offrons les moyens d'en faire artificielle- ment qui demeureront dans votre vitrine comme exemple d'un travail fort coquet.
Pour imiter les feuilles de muguet, coupez
des bandes de papier vert; pour faire des cerises, confectionnez de toutes petites balles en laine rouge, de différents tons, selon le procédé in- diqué par l'Ami de l'Enfance.
Les bouquets, s'ils sont artificiels, peuvent être petits, et les cerises alors être de simples boulettes de papier; enfin, on fait des bouquets d'une autre façon, en attachant plusieurs feuilles au même point avec quelques cerises.
MARIE KCENIG.
CALCUL
IKotlons de système métrique.
MULTIPLES ET SOUS-MULTIPLES DU GRAMME ANCIENS POIDS
« Il nous faut maintenant apprendre à con- naître,' chacun des poids par leur nom; regar-
dons-les bien pour pouvoir les reconnaître chez les marchands quand nous irons en commis- sion. »
Prenez une série de poids que vous avez à votre disposition, soit série en fonte, soit série en cuivre, pourvu qu'elle soit assez complète pour renfermer le gramme, le décagramme, l'hectogramme et le kilogramme. Ici nous sup- posons avoir à notre disposition chacun de ces poids avec son double et sa moitié, en fonte et en cuivre. Prenons d'abord celle de cuivre.
« Jusqu'à présent nous avons vu que, soit pour les mesures de longueur, soit pour les me- sures de contenance, la mesure par laquelle on commençait à compter et qu'on appelé l'unité était une assez grande mesure; souvenez-vous du mètre et du litre; il n'en est pas de même pour les poids. Ici nous commençons à compter par le gramme qui est un tout petit poids (montrez- le) et c'est avec raison, puisqu'il arrive souvent
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