Regnabit : revue universelle du Sacré-Coeur

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96 pages

Titre : Regnabit : revue universelle du Sacré-Coeur

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1925-03-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32850416j

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 01 mars 1925 01 mars 1925

Description : 1925/03/01 (A4,T8,N10)-1925/03/31. 1925/03/01 (A4,T8,N10)-1925/03/31.

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5476657m

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, D-91018

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 19/01/2011

LEÇON IX V)

4e article du Symbole : LA CENE ET LA PASSION
io — LA CÈNE

D. — Quel est sur terre le chef-d'oeuvre d'amour du Sacré-
Coeur de Jésus ?

R. — C'est l'Eucharistie, qu'il institua le Jeudi-Saint,
veille de sa Mort.

« Nulle part le Bien-Aimé n'est aussi aimable que dans ce Sacre-
ment, institué par amour, dans un acte de suprême amour, pour être
jusqu'à la fin le foyer de l'amour dans l'Eglise. Aussi de quels noms
l'amour l'appelle ! C'est le Sacrement d'amour, le Mystère de la divine
Charité, l'Amour des Amours, dit St Bernard ; c'est le Sacrement des
prodigalités de l'Amour, dit le grave Concile de Trente ; c'est le festin
des Délices enivrantes, le repas des Noces de l'Agneau ; c'est le Souper,
la Cène de l'amitié ; c'est le Sacrement du Coeur de Jésus ». (Tesnière,
Somme de la Prédication eucharistique, le'« partie, 1er* conférence).

D. — L'institution de la Sainte Eucharistie n'est-elle
pas due avant tout à l'Amour du Coeur de Jésus pour son divin
Père?

R. — Oui, c'est avant tout l'Amour ardent du Coeur de Jésus
pour son Père qui Lui a inspiré l'admirable mystère de l'Eucharistie,
afin de pouvoir Lui rendre une gloire extérieure encore plus
abondante que jamais.

L'oblation que le Coeur de Jésus, Prêtre et Hostie, avait faite de
Lui-même à Dieu son Père dès le premier moment de l'Incarnation,
fut un acte d'amour sacerdotal si généreux et tellement irrévocable
qu'il est de fait « une action, non passagère comme les nôtres, mais
permanente, comme tenant de la nature et de l'état de l'éternité. C'est
une action et volonté perpétuelle qui n'a jamais cessé ni jour ni nuit,
qui n'a jamais été distraite ni interrompue par une autre action, qui a
toujours été en actualité dans son Coeur ». (Pensée du Cardinal Bérulle,
Vie de Jésus, ch. XXVI). Aussi le Coeur de Jésus a-t-il voulu garder
perpétuellement devant le monde comme devant son Père bien-aimé

(1) Voir Regnabit, VIII, 209.

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