Titre : Regnabit : revue universelle du Sacré-Coeur
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1925-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32850416j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 8483 Nombre total de vues : 8483
Description : 01 février 1925 01 février 1925
Description : 1925/02/01 (A4,T8,N9)-1925/02/28. 1925/02/01 (A4,T8,N9)-1925/02/28.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5476653z
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, D-91018
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/01/2011
204 Doctrine
de la miniature est faite de quatre gamma, des gamma-équerres,
si l'on peut dire, qui sont séparés par des points.
Nous avons donc dans l'ensemble le sigle mystérieux du
Maître divin montrant ses plaies et placé au centre de l'emblème,
ati moins aussi mystérieux, de ses quatre historiens inspirés. C'est
là un motif que tout le Moyen-âge affectionna avec juste raison,
et que tout l'Orient et l'Occident chrétiens représentèrent si sou-
vent sous la forme du Christ assis, enseignant ou bénissant la
Terre, entre les quatre Animaux évangéliques, l'Homme, le Lion,
l'Aigle et le Boeuf.
Qu|on ne s'étonne pas de voir les Evangélistes figurés par
des signes aussi obscur que les gamma, les peintures des Cata-
combes romaines nous les cachent bien sous l'emblème de quatre
cahiers roulés et mis debout dans un scrinium, c'est-à-dire dans
un sceau ou cylindre destinés aux parchemins roulés...
Le motif déjà cité de la croix entre quatre coeurs se voit
aussi, dès le vfe siècle, sur le célèbre plateau d'or de Gourdon, et
il y a toute vraisemblance pour qu'on puisse, là encore, en toute
sûreté d'interprétation y voir une évocation des Cinq-Plaies du
Seigneur.
*
* * -
A la vérité, les documents que nous venons d'examiner
ne se rapportent pas, du moins directement, du culte du Sacré-
Coeur, encore qu'il apparaisse visiblement sur trois d'entre
eux, mais bien au culte des Cinq-Plaies. Pourtant il me semble
qu'ils sont bien à leur place dans une « Revue Universelle du
Sacré Coeur » ; en compagnie de centaines d'autres ils aideront
bientôt, j'espère, a étayer l'incontestable vérité que voici :
C'est que le culte du Coeur blessé de Jésus-Christ n'a pas
son origine dans les profondes méditations et dans les élévations
des théologiens ou des docteurs d'autrefois, ou dans les conceptions
de nos vieux artistes, qu'il n'a pas pris source dans les révélations,
les visions, les inspirations des Saints et des Saintes d'aucune
époque ou dans le zèle de tel ou tel Ordre religieux ; mais qu'il
vient tout entier et directement du seul culte du Sang divin et
des cinq Plaies principales qui l'ont versé, selon le mot du Symbole
de Nicée, « pour nous autres hommes, et pour notre salut » ;
et que, par cet itinéraire certain, le culte du Coeur blessé remonte
à la naissance même de l'Eglise.
Certes, des théologiens, des artistes, des docteurs, des
Saints et des Saintes, et des Ordres ont augmenté, ont vivifié
chacun selon les vues providentielles et selon leur époque le culte
des Cinq-Plaies, le culte du Coeur ouvert du Christ Jésus, mais,
non, aucun d'entre eux n'a rien inventé de nouveau. Et quand
de la miniature est faite de quatre gamma, des gamma-équerres,
si l'on peut dire, qui sont séparés par des points.
Nous avons donc dans l'ensemble le sigle mystérieux du
Maître divin montrant ses plaies et placé au centre de l'emblème,
ati moins aussi mystérieux, de ses quatre historiens inspirés. C'est
là un motif que tout le Moyen-âge affectionna avec juste raison,
et que tout l'Orient et l'Occident chrétiens représentèrent si sou-
vent sous la forme du Christ assis, enseignant ou bénissant la
Terre, entre les quatre Animaux évangéliques, l'Homme, le Lion,
l'Aigle et le Boeuf.
Qu|on ne s'étonne pas de voir les Evangélistes figurés par
des signes aussi obscur que les gamma, les peintures des Cata-
combes romaines nous les cachent bien sous l'emblème de quatre
cahiers roulés et mis debout dans un scrinium, c'est-à-dire dans
un sceau ou cylindre destinés aux parchemins roulés...
Le motif déjà cité de la croix entre quatre coeurs se voit
aussi, dès le vfe siècle, sur le célèbre plateau d'or de Gourdon, et
il y a toute vraisemblance pour qu'on puisse, là encore, en toute
sûreté d'interprétation y voir une évocation des Cinq-Plaies du
Seigneur.
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A la vérité, les documents que nous venons d'examiner
ne se rapportent pas, du moins directement, du culte du Sacré-
Coeur, encore qu'il apparaisse visiblement sur trois d'entre
eux, mais bien au culte des Cinq-Plaies. Pourtant il me semble
qu'ils sont bien à leur place dans une « Revue Universelle du
Sacré Coeur » ; en compagnie de centaines d'autres ils aideront
bientôt, j'espère, a étayer l'incontestable vérité que voici :
C'est que le culte du Coeur blessé de Jésus-Christ n'a pas
son origine dans les profondes méditations et dans les élévations
des théologiens ou des docteurs d'autrefois, ou dans les conceptions
de nos vieux artistes, qu'il n'a pas pris source dans les révélations,
les visions, les inspirations des Saints et des Saintes d'aucune
époque ou dans le zèle de tel ou tel Ordre religieux ; mais qu'il
vient tout entier et directement du seul culte du Sang divin et
des cinq Plaies principales qui l'ont versé, selon le mot du Symbole
de Nicée, « pour nous autres hommes, et pour notre salut » ;
et que, par cet itinéraire certain, le culte du Coeur blessé remonte
à la naissance même de l'Eglise.
Certes, des théologiens, des artistes, des docteurs, des
Saints et des Saintes, et des Ordres ont augmenté, ont vivifié
chacun selon les vues providentielles et selon leur époque le culte
des Cinq-Plaies, le culte du Coeur ouvert du Christ Jésus, mais,
non, aucun d'entre eux n'a rien inventé de nouveau. Et quand
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