Titre : L'Avenir d'Arcachon : organe des intérêts politiques, industriels et maritimes de la contrée ["puis" Journal des intérêts balnéaires, industriels et maritimes de la contrée. Organe spécial d'ostréiculture]
Éditeur : [s.n.] (Arcachon)
Date d'édition : 1881-07-03
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327080521
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 03 juillet 1881 03 juillet 1881
Description : 1881/07/03 (A14,N487). 1881/07/03 (A14,N487).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k54299509
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-11512
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/08/2008
L'AVENIR D'ARGAGHON
. s'es
Dimanche soir vers neuf henres, la place de
Thiers off ail aux yeux d«* la (ouïe «mi l'avait Su<
envahie, un spectacle des plus charmants, °j
d un rô é la comète, de l'autre un inagiiifi- 6er
que feu d'artifice, dont plusieurs pièces ont gé<
été fort applaudies.
Les parc* à hni'res se garnissent, les tuiles ,
qui encombraient la plage, y ont été ourlées, El
(sur les premières buisre -, on remarque déjà
du naissain de la grosseur d'une tête d'épin-
gle. ^ i
Un commencement d'incendie on plutôt de
feu d« ct>e'j'i'>é«. s>st déclaré mardi so r,
rue Julienne, villa P .. Grâce aux secours
apporté immédiate m*- ut par les voisins, aucun ..
dégât n'a été à déplorer. ,
Ui*j«*nne étranger se prom*,na't dimanche ^
dans un lil ury. qn il faisait marcher à une .„
allure désordonné. Ayant été invité à la modé-
ra: o i par les agents et n'ayu con pt«* des observations qui lui avaient été ^
faites, procès-verbal lui a été dressé. j-,
CORRESPONDANCE
>
Monsieur le Rédacteur, >
Je lis dans le dernier numéro de la Qaz'ttc.
que IVmprunl a été- toujours la seule. ptéuccti-
pation des Administrations de MM. ILinieau
et Méran: y
J>> le crois bien, et n"é'ail-ce ps leur devoir
le plus strict de chercher à é emdre les délies
de la commune dans les meilleures conditions
possibles»? '
Les emprunts qui ne sont pas de l^ur fait
ont été contractée à raison de o p. 100. pour
le capital, plus des counu.ssio.is pour certai-
nes émissions.
MM. Himeau et Méran ont élaboré succès- j
si veinent un projet d emprunt qui vient
d'ab utir à laisou de y fr. 41 p. 100 intrrtl
et amortissement compris, c est à «lire don- '*
lia il immédiatement plus de I p. 100 d'éco- '
D«>m;e, s-oit 7.800 fr., ai'iiU'-litiïiuiil, ce qui-
est une somme respectable eu la répètaut plu >
sieurs uir.ipes. s
Jrt relève ce détail parmi d'*.ù 'es. qui sont d
aussi lacihuient rèfutables et sur lesquels je I
reviendrai, si vous me le perii
Veinll. z iigiôer, .M'iisieiir , le Rédacteur, f
l'assuiauce de mes seniimeuts distingués. g
Un lecteur assidu. v
i
i
Nour avons reçu lai) lire f vivante: .,
'Monsieur le Rédacteur, I
■ Pourricz-voue me renseigner sur le point de '
» savoir si un citoyen peut être inscrit sur les *
a lis es électorales saus produire son extrait de J
a naissance?
* Je commis une -personne oui figure sur les f
a listes de 1H commun-- et qui devant le commis-
» saire de pnlici- n .ifflrmé être née a ParU : cette '
• même p< r»onne a dit à M. le comte de 0. . I
» qu'elle etnit née en No maudie Ji Pont. Lévêque ; i
a on m'iiffiime aujourd'hui qu'elle serait origi-
a nairedts liaiites-r'.\ rénées
» Recevez, Monsieur le Rédacteur, mes salu-
> tations empressées, '
» Un, électeur. •> I
Nous n'avons en réponse à cette lettre, qu'a rap-
peler à notre correspondant que tout citoyen a le
ai oit de contiûler la Hâte électorale, et qu il peut
él- ver ses réclamation-, pendant la période fUce
par la loi ' les li~te- électotales *or.t clo anné, til devra attendre à l'année prochaine
pour produire ses observations, s'il les croit {on-
dées.
Nous recevons la lettre suivante que nous nous etn-
yre*:on« de publier :
Monsieur le Rédacteur de Y Avenir d'Area-
c/ion,
< Devant la haute appréciation signée t Do mi
■o' », le public n'a qu'à s'iuclirier très humble-
ment et à envoyer une deuxième pomme aux
musiciens éf augere (?) qui seront fait entendre
aux processions (VArt action.
Je dis « musiciens étrangers ». Pourquoi, en
effet, l'harmonieux Dp Mi Sol, ne do me-t-il pas
un titre à ce groupe d'excellé ts artistes? « Les
d ux musiques, nous dit-il, qui y a sistaient, etc. »
Il nous i n fait coniiiiître in-, quelle est l'aut e?
Il s'y trouvai', paraît-il, de eléra nts recrutes
d ms trois Siciétes différentes. J'ai <.uï dire, un
peu méchamlinent p ut-être, qu'un certain nom-
bre de muMciens, appartenant à une harmonie
dis inguée. d'itne ville voisine, staieut venus prê-
ter leur concipuis à une autre petite Société qui
se peut se sti.lfRre. A c la il me serait permis de
faire observer) nue si l'école Saint-lïlire, cherchait
à taire de. la Icoucurrriice il lui serait facile de
s'adjoindre d s auxiliaires; mais alors ce ne reiait
ai une si op e fanfare de collège, ni l'oeuvre d'en-
fants encore j* :unes et dont la plupari- n'ont pas
uu au d'étude. M. Do Mi Sol peut prendre des
reiiseig(ieni>'nt\s à cet étfaid; d'»il!eu'-s, quels que
Soient I s pria cipes qu'on leur inculque, 1 homme
ai la pomme, t lurait pe.ut-èt'e b soin de les ap-
prendre de tel ou i 1 d'entre eux a^aut de ju£er.
1 Veuillez agn -e.r, Mon-ieur 1 Uerlacteur, l assu-
rance de ma ci iinsidéialiun très distinguée,
SOL Mi Do.
L'honorable signataire de la lettre ci-dessus
Mu* demande ) te nom de la deuxième Société qui
1
s'est fait entendre'simultanément avec la fanfare ! ( 1(1
de Saint-Elme, nous nous empressons de lui dire ' ' 1C
âue c'est de la fanfare de l'école Sainte-Marie t €
ont nous avons voulu parler. _ '
Nous constatons, du reste, les progrès très ! —
sensibles de In fanfare de l'école Saint-Elme diri- ! 31
gée par M. l'abbé Joseph.
Do Mi SOL. »
I » H
_ * fL
ÊMe sur la Mon ta Colonie nantie ;j
D'ENFANTS MALADES, A ARCACHON I SI
Par le Docteur A. BOURDIER. i
I «
H ;
Les Hospice» marina. ! i
La nation la plus favorisée en ce moment, si • l r
l'on ne considère que le nombre, en fait d'hos- , (
pio-s m rins, est sans coinredit. riialtc. Mais, pn
si elle semble ions avoir devaice», il ne imus • Eu
en re-te pas moiis le mente d'avoir été les | les
premier à donner l'exemple. ; jurj
Le déb ildeceite grande fundalionen I'alie. j Po
«ffie uu caractère touchant ; nous laissons à \ les
Mi'heiei, ne pouvant mieux faire, le soin de ' sot
l'exposer : ! mt
« Quelle sera la nonvellr de Florence ? j les
T Oh ! bien peiite en apjNirence t mais qui . cei
* sait? immeu.-e par les résultats t Cest un ! de
» discoursdi quelques pages; un opuscule eu
i médical ; le titre n'a rien <|iii attire ; i1 éloi-
i iinerait plutôt, et cependant il y a là un ho
> get me de conséquence incalculable, et qui vo
» pei!t changer le m<»nde. d
» Eu iejard du litre j* vois le portrait de q*i
* deux enfuit*, l'un mort, l'autre mourant un
y aux hôpitaux d>' Fiorenc«*. '•«
o Le premier, de sept à huit ans, dn Gne av
» et austère noblesse, dans l'am'rtnme, ce da
> semble, d uu grand destin inachevé, a sur les
> î'oteille une ll^ur. ti<
> L autre, plus petit, dans la grâce aUt);i- m
> dri^sante de son âge de quatre ou r.in-i ans,
> vi>ibU'meni va mourir, ses yeux flattent rit
» dans le dernier rêve. > ni
L'op'xcule otait du professeur Joseph Barel- 0l 1
laï. et les enfants étant morts du carreau, Pr
l'auteur terminait ainsi : le|
< Ces enfants ne seraient pas morts si on "
> avait pu les envoyer à la mer. * Ces panes *
surent exciter l'ardeur pbilaniropiqne de< lia- d,
bens et aussitôt, sans aucun secours de I Eiat, "
liiiilialive privée put à l'aide de souscriptions S|
fonder le premier hôpital marin d'Italie. La V
plage choisie fut celle de Viareggio, près du
golfe de la Spezzia; dès 4853 on y put en-
voyer un premier groupe de malades. En 1856, °.'
trois enfants pauvres de Floreucé y furt-ut '
traités. Plus tard, en 4850, le baron Ricasoli |
autorisa l'hôpital de Ltvoiirne à recevoir, "
muyeunant une faible léinbni on, des scrofu- P
, leux adnl.es, que le romiiè de Florent** lui ".
i enverrait ; un local spécial près de Saini-
! Jacuboa è é. plus tard, installé à rcl cffoi.
Les premiers réMilliils fu> eut sisalisfaisants,
[ qu'eu li è* peu de temps l'insiitulion se répan-
, dit sur les bords de la Méditerranée et do *j
. I Adriatique, si m- n que maintenant l'Italie
; possède 46 hôpitaux marins.
M. Gaeiauo Pud (1) nous a donné le nom /(.'
(IJ ces hôpitaux avec la date de la fondation,
et les communes qui ont le drol d'y envoyer
leurs scrofuleux. Voici tous ces renseigne-
ments :
>- »
e 1° "Viareggio, 1856 (Florence, Pise, etc.). »
1 2" Voltri, 1802 (Allau, Bre^ia,Novare, Crémone, i
e Pavie, etc.). /
e 3 • Fano, 1863. (Modène, Bologne, Mantoue. etc.).
e 4° i.ivorno, IdOi. (Livourne, Pise, Florence). '
l" 5°Sstri Levante, 183). (\l>lun. Gènes, Pavie,etc.)
6» Porti d'Anzin, 18(J8. (R.ime). r
1" Venezia-Lido, 18JS. (Venise, Padoue, Vérone, :
,. Tréviso, etc ).
8° Porto S. Stephano, 18"0. (Sienne, Voltura). '
9° Rimini, 18"0. (Holo^ni-, Ferrare). I
»- 10" Riccionc 1871. (Forli). ,
ll°L„: li» Celle, 1812. (Breseia).
" 13». Grndo, 1873. (Trieste).
" 14° Palermo, 1874. (Piilerme). !
P„ 15° Pisa (BoccB-d'Arno 1876. (Pise). ,
16" Oagliari, 187U. ^agliaii et Sassari). ]
^ I! nous e.tt impossible de donner le nom- '
es bre dt; s-ctdfiilriiix qui ont passé dliatue année '
» dans eus d
®? trouvons ihns la Revue d'hygiène de Vain
',„ (déc. 1880) des cli Ifr.s qm si.fli'Ont pour
n- nous éil li> r sur les b n- résultats obtenus :
iic i En 1864, ou a foi'dé à Milan, et eu 4874,
rê: i le goiiveiucmeiit italien a reGoniiu u'uiilnè
\{l • puhlipie, une Ass
iiit » gi-ée sii'-s le nom de Pia instiluzione pur la
de i r,ura. bulnvar>a o marina agli sir fulosi pn-
Hlt » veri di Mdano. Celte A>s riaiion a rom-
|as » mence p.ir envoyer eu 1862. 44 enfants
les > scofuleux à I tv sp ce marin de Voiin -, * Ile
[ne < » fonde, en 1867. pui* agrandi en 1870, à
me » S >lri-Levaiit- un autre husptre, où Ion a
*Ç" » pu envoyer 945 enfants eu 1878; 381 en
sa; • 1879. »
Sur ce nombre, il y en a eu ; en 1878 :
sus (U Ga ,Rtl° £'"'• Giornale délia Socict» italiana
oui d''0ien9iocx.l8l9,f.lbi).
( 108 puéris 32 pour 100 elle
168 notablement améliorés. .48 » » r,:,
60 légèrement améliorés. . . 11.50 » » ,. '
9 stationnaires 2.50 > t .'
— leui
315 |
» Le comité de Venise a dépensé plus de rei>
» 100,000 fr. pour son hospice modèle du ^°"
» Lido. Voici !a statistique iuslructivt; qu<^
• nous ont communiquée MM. les docteurs Ç{iU
» R. Levi et Da Venez'a, sur les 3,879 enfauts an:
* scrofuleux traités au Lido : !?."
bie
1.566 ont guéri. el I
) 2,2i0 ont été améliorés. je,,
i 58 sont restés stationnaires. ..
15 sont morts. ae(
1 ad
C'est une proportion de décès de moins de B i
i 1 P- 400 (4). p:t
i Ces maisons maritimes que nous avons si- 48
gualées, ne sont pas ouvertes toute l'année.
: EM Italie, on fait suriout de la prophylaxie et p|;,
| les euf^nts qui sont envoyés à la mer, n'y se. oïl
i jouriient qu'un^ deux ou trois mois au plus- se
! Pour ce'â, on loue des vil! is sembi;ibles à ce!- p-«
S les qu'occupent les étrangers pendant la sai- au
! son des bams. Ce procédé est sans doute soi
j moins onéreux, mais il ne peut s> Aie dans
j les cas à manifestations graves. Il eu existe à I
cepei d tut quel |ues-un«, parmi lesquels nous lit
! devons ci 1er c<-lm de Pah rme, dans lequel les en
eulauis iteuveut séjourner toute 1 année. ui
Eu Belgique, ou avait formé le projet d'nn ce
hospice marin l'année dernière, nous ne pou- 11
vons dire s'il a abouti ; mais < le docteur Vin- rs
d naheee, de Bruges, ayant fait connaître da
qu'il se proposait d'ériger au bord de la mer j
un hô.tital pour le tcailemenl des enfants débi- m
les. rAdmiui>tralion, après d s pourparlers ~
avec ce praticien, a décidé qu'elle placerait
dans cet établissement, dès qu il serait achevé,
les •nfuils qui se trouveraient dans les condi-
tions r-qui>es pour être soignés à l'hôpital
maritime (2). '■
L-» Il illinde (3) possède deux hôpitaux ma- ' ej
riliiiKS pour les enfants scrof-iiutix. Le pie- et
mit-r de os établissements existe depuis trois
ou quatre ans aux bains de mer de Z tndvoorl, ('
près de la ville de II irlem ; il ne sert pas seu-
lemeni pour les enfants, mais aus^i pour les A
adultes. Les résultats qu'on y a obtenus sont
excellents. Le second hôpital a été ouvert, il y [|ï
a deux mois, à S'h^veningue; il se compo>e ri
d'une baraque de 24 lits, qu'on a empruntée 01
au comdé de la Croix Rouge à la lla>v. Par
suite d'une opposition peu généreuse faite par i«
| des personnes qui craignaient q'ie la proxi ^
mité desenfants des pauvres, éloignât de la pla- f(
go de Sohéveningtie la riche el aristocratique
clieulèe qui la fié pieu te, rétablissement n'a (
. pu être ouvert avant le lar août ; six enfants y a
ont re«piré pendant quelques stuVine;, l'air di
pur de la mer du Nord, et y ont pris des LI
'■ bains ; ce régime hyg énique accompagné
d'une nourriture saine el abondante, a fait des
merveilles. •
En Amérique, on a aussi commencé à sui- *
[ vrel exemple. Ainsi M. Brochard nous apprend '4
' q'i'on'a coiislruil à Allanlic-Ciiy une maison S
maritime pour enfants ; loin de lui donner le e
nom d'hôpital on les nomme Ikc childretis s-.a \
shose home. Les résultats ont été si satisfai-
sants, dit M. Brochard • au triple point de vue
' > hygiéuique,médical et financier qu'ils en oui
* construit une deuxième, puis une troisième. ^
> Ces maisons, construites simplement, sont
> fondées el entretenues au moyen de sousenp-
» lions privées, auxquelles s'intéresse le gou-
'» » vernenient. » Le docleur W. H. Bennet, a
( è^rit que ces établissements allaient prendre ]
en Amérique nn très grand développrmeul.
,) C est en Fiance, nous l'avonsdit, que I exun- ;
pie a d'abord été donné. C • si à Mlle Co- !
!' raly Ilmslt, devenue depuis Mmn Armengai J,
). que reviea l'honiienr d'avoir p >sé i* première
pierre de cette cuivre monumentale que nous ■
verrons, c'est noire espoir, devenir univer-
" selle.
De 1832 à 4846 Mlle C. Hinsh donna dps
soius à domicile aux enfants sud gents de 1 Hé-
rault, et en 1847, elle parvint, grâce à la cha-
rité privée, à éd fier un établissement qui,
i_ d'ab< ri n'était qu un grenier, pouvant con-
gé tenir 24 lits. Ce petit établissements subit plus
;is tard divers agrand sèment qui, de 4847 à nos
n jours, lui ont permis de soigner 40,000 per-
ur sonnes.
Vers 1837,les hôpitaux maritimesdltaliefai-
4, saient grand bruit ; M. le docteur Perroctiaud
ne qui aval longtemps étudié l'influence de la m 5j. sur le lympbatisme et le scrofule, ubmit de
la M. Frère, inspecteur «les enfants assistos, qu'il
jo- lui lui confié deux enfants scrofuleux. On chui-
u- sit deux sujets dont on n'esi èi ait p us rien par
,ts letraitemenl ordinaiie. La veuve Duhamel fut
Ile chargée de leur donner des soins ; elle habi-
, à tait Gît fil ers,ass«z loin de la mtr,aussi était-
ia ^
On H) Doct- ur de Pit-trs-^anla. Les. hnspiefis marins.
Lr-n écoles de rachiliquen. — Conférence faite au Tro-
caiér., le SS juillet !s78.
(S) Rapi orl — de Hiiixellu», p H5.
(3) Congres tnt-rualional d'hygiène, de sauveiagn et
ma d'ecunouiie sociale de Bruxelles, 1876, l«r volume,
p. 708.
'
elle obligée de porter ses petits malades deux
fois par jour à la plage dans une brouette, et
là, après avoir baigné et lavé leurs plaies, elle
leur faisait nn pansement complet (1).
Les résultats furent si satisn>i«aut3 qu'on
renouvela l'expérienceet d'autres enfants'furent
confiés à la veureRrillard. Duhamel et Brillard,
tels «oTtt les noms dî r*s deux femmes, noms
que ia philanthropie doit conserver dans ses
annales. Pendant plusieurs années les essais
continuèrent et furent toujours heureux, si
bien qii" dès le mois de juin MM. Perrochaud
et Frère adressèrent un rapporl à M. le Direc-
teur de-l Assilance publique; leurs oh* 'nations
décidèrent M. H isson, alors directe îr de cette
administration, à envoyer trois religieuses à
Brck et à ordonner la coustruclim d'un I ô-
nt:il de 100 lits qui fut inauguré le 8 juillet
48GI.
Ce bâtiment, dont M. Husson (2) donhe le
plan et la vue à vol d'oiseau, est le type de piiô-
pital-chalet ; il est-en planches goudronnées et
se c«>mp se de deux pivillous carrés réunis
par une galerie vitrée. Il sert en ce moment
aux enfants riches qui donnent une certaine
somme pour leur entretien.
Mais en 1869, un autre hospice fut construit
à la gauche du premier. Il peut contenir 500
lit*. Je n'oserais, si j'étais le premier à le faire,
entreprendre la critique d'un monument aus-;i
utile, mais comme tout le monde s'accorde sur
ce point, je me servirai pour le faire d'une voix
I lus autorisée que la -mienne afin d'éviter s'il
est possible, qu'à I avenir, on ne tombe pas
dans les défauts que chacun signale :
| (A suivre)
Renseignements divers
BUREAU OR POMTB
| hureau : Avrnite Eupkrosine, 11, ouvert au publir,
t en \y>': d>-t h'-iir^s iju :i--it
et en hiver, deT heures du matin à T h. dn soir.
Les dimanches et |ours lénes. le bureitu est
f-rméile midi à 2 heures et dctinitivemeot à r.
, h'itri-R du Riur.
, ARIUVKES DBS COlUIRIEns IT UISTniBUTIOMS PAH Lï«
FACTI:I.IIS
Première distribution. . . . à 10 h. 30matin.
f.>»u*icn>edistribution. . . . a B h. soir,
l troisième distribution. . . . à T h. soir.
1 ORPAHT UBS COURHIKI1? 8T I.KVEtS ni LA BOITR AU
HURKAU
i" dt!p., ligne Bayonne, Kspa^. i " h. 20 m.-itin.
2* .lép., IturdeiUA, liime Midi, i 10 h. 25 malin.
3* dép.. Bordeaux, litmeParis, à 3 h. 30 soir.
i* dé»., Bordeaux, Paris, etc., à 8 h. 3-'> stur.
NOTA. — t'ne boite mobile, établie à la gare, ntcut*
les lettres seulement; elle est levée -'ix mmuie*
r avant le départ dés trains : i" de 7 h. 50 mu ; 5*
detOh. 55mal ; A' de 4 h. 5soir; *• i\ P h. <5 ^ir-
i LBVKBS DIS BOtTBS SUrt>UMBKTAI*BS BTABLIIS DAHS*
*1 LA VU.tB
i l« *• V J-
t" Legallais . . ^aoin. 2h30 s. 5h31s. .»> »s
*« ht-l-erdinand. 8 45m. 2 45 s. 5 4«. • is'
* 3« Hd de la Plago 6i.ini. J »m. 2 30s. tl »s'
1 4« Casino ... G 45m. 8 30m 3 is. 5 3(is-
n 5* Brérmntier. . B 3nm. 9 »m. 2 Sus. 6 >s
9 6* Bd de l'Océan. 8 30m. 2 1S s. 5 30s. » ••»'
_ 7» Nolre-llame. . 9 *m. 2 1S s. 6 »». • »s"
1 8* Moulleau . . Midi.
e BUBEAU TÉLÉGRAPHIQUE
il Ouvert au public, pour )^s dëpiV.hes privées, de
!. 7 heures du matin à !' Iieun-s du soir
it
»- SKRVICÏ: ffiÉmc.ti,
M. le Dr HAMBAI;, imideciu- n-p:>cteur, cours Sain-
y tc-Ann.-, 38. Cunsulia'.mrH du :i à 5 heures.
"B M. le Dr Roi-fiiEH, îi.ittlrv.Lrd d" la Plape, tO". —
Consu tations île 8 a i heures i.u malin et ae
1- ' H à fi heures.
— M. le l)r DA Citez TKIXE'P.A. docteur en médecine
j et en chirurgie, de la Faculté de Paris, cours
' Suinte-Anne. ils. — Consultations de 3 à fi
45 heures.
ls M. le Dr RONNAI., place de la Mairie. — Coisulta-
r- tio-s d t à 3 teurs.
M. le D' BOURBIER', boulevnrd de là Plape, 103. —
PS Consultations de 4 heures à 6 heures.
e" Pharmàctoa
*" PitAnMAciB CRNTRAI.R, boulevard de la Plajre. 280.
i, — SÉMIAC, boulevard de la Plage, 2ï4i.
n- — ••Ai.LfcT, b uiev.iri d- la P-ag-<, 122.
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os H. PAUL CASTBHA, boui. vard de la Plage, -205.
ir- S»pea-Femme»
Ha* AKSA COLOMBIER, ru» Krauçjis-Legaltais.
ïi-
ud «Knvi^E RKI.IOIRDX
[(•r 1° Ptfro sse Sittre-Dame. Messes tous les jours, à
d 6 h., 7 h. 1/2 et H h. l.j.
, . Le Ditiujuclw, messes a fi, 7, 8, 0 et tu h., vêpres
1 ;' à :t heures et bénédiction du Suint-Sacrement,
•i- Tousses ieii^i^ià,,» h. t/i du soir, béned ction du
>ar Saini-Sacremcm.
fui -2U l'oroisscSi-Ferdinand. La semaine,messe à T h.
k: et demi\
u- Utmanr.hr, messes a T h. et 9 h. 1/2, vêpres
ll 1" à 2 h. »t lënédicliun du St-Sacç ment.
— 3 Chnpiïle de Moulmu. La semaine, messe àJ u.
ns Ix Ihmir.che, messe à il heures; à i neWêlWfres,
[Q'. sermon et bénédiction du Saint-Sacrement
'inl (tl J. BiT£- ron — Du traitement ol de la prophy axie
de la soroful par lo- bains de mer. Kapp ri i l'assistance
i et publique, et aunales d'hyuiêue publique, 2a séiie,
me, XXIX, 1808.
(t) HUBSOI. ÉtodN BUT 1M kopluax, fuit, ItM. i
' i .
. s'es
Dimanche soir vers neuf henres, la place de
Thiers off ail aux yeux d«* la (ouïe «mi l'avait Su<
envahie, un spectacle des plus charmants, °j
d un rô é la comète, de l'autre un inagiiifi- 6er
que feu d'artifice, dont plusieurs pièces ont gé<
été fort applaudies.
Les parc* à hni'res se garnissent, les tuiles ,
qui encombraient la plage, y ont été ourlées, El
(sur les premières buisre -, on remarque déjà
du naissain de la grosseur d'une tête d'épin-
gle. ^ i
Un commencement d'incendie on plutôt de
feu d« ct>e'j'i'>é«. s>st déclaré mardi so r,
rue Julienne, villa P .. Grâce aux secours
apporté immédiate m*- ut par les voisins, aucun ..
dégât n'a été à déplorer. ,
Ui*j«*nne étranger se prom*,na't dimanche ^
dans un lil ury. qn il faisait marcher à une .„
allure désordonné. Ayant été invité à la modé-
ra: o i par les agents et n'ayu
faites, procès-verbal lui a été dressé. j-,
CORRESPONDANCE
>
Monsieur le Rédacteur, >
Je lis dans le dernier numéro de la Qaz'ttc.
que IVmprunl a été- toujours la seule. ptéuccti-
pation des Administrations de MM. ILinieau
et Méran: y
J>> le crois bien, et n"é'ail-ce ps leur devoir
le plus strict de chercher à é emdre les délies
de la commune dans les meilleures conditions
possibles»? '
Les emprunts qui ne sont pas de l^ur fait
ont été contractée à raison de o p. 100. pour
le capital, plus des counu.ssio.is pour certai-
nes émissions.
MM. Himeau et Méran ont élaboré succès- j
si veinent un projet d emprunt qui vient
d'ab utir à laisou de y fr. 41 p. 100 intrrtl
et amortissement compris, c est à «lire don- '*
lia il immédiatement plus de I p. 100 d'éco- '
D«>m;e, s-oit 7.800 fr., ai'iiU'-litiïiuiil, ce qui-
est une somme respectable eu la répètaut plu >
sieurs uir.ipes. s
Jrt relève ce détail parmi d'*.ù 'es. qui sont d
aussi lacihuient rèfutables et sur lesquels je I
reviendrai, si vous me le perii
Veinll. z iigiôer, .M'iisieiir , le Rédacteur, f
l'assuiauce de mes seniimeuts distingués. g
Un lecteur assidu. v
i
i
Nour avons reçu lai) lire f vivante: .,
'Monsieur le Rédacteur, I
■ Pourricz-voue me renseigner sur le point de '
» savoir si un citoyen peut être inscrit sur les *
a lis es électorales saus produire son extrait de J
a naissance?
* Je commis une -personne oui figure sur les f
a listes de 1H commun-- et qui devant le commis-
» saire de pnlici- n .ifflrmé être née a ParU : cette '
• même p< r»onne a dit à M. le comte de 0. . I
» qu'elle etnit née en No maudie Ji Pont. Lévêque ; i
a on m'iiffiime aujourd'hui qu'elle serait origi-
a nairedts liaiites-r'.\ rénées
» Recevez, Monsieur le Rédacteur, mes salu-
> tations empressées, '
» Un, électeur. •> I
Nous n'avons en réponse à cette lettre, qu'a rap-
peler à notre correspondant que tout citoyen a le
ai oit de contiûler la Hâte électorale, et qu il peut
él- ver ses réclamation-, pendant la période fUce
par la loi ' les li~te- électotales *or.t clo
pour produire ses observations, s'il les croit {on-
dées.
Nous recevons la lettre suivante que nous nous etn-
yre*:on« de publier :
Monsieur le Rédacteur de Y Avenir d'Area-
c/ion,
< Devant la haute appréciation signée t Do mi
■o' », le public n'a qu'à s'iuclirier très humble-
ment et à envoyer une deuxième pomme aux
musiciens éf augere (?) qui seront fait entendre
aux processions (VArt action.
Je dis « musiciens étrangers ». Pourquoi, en
effet, l'harmonieux Dp Mi Sol, ne do me-t-il pas
un titre à ce groupe d'excellé ts artistes? « Les
d ux musiques, nous dit-il, qui y a sistaient, etc. »
Il nous i n fait coniiiiître in-, quelle est l'aut e?
Il s'y trouvai', paraît-il, de eléra nts recrutes
d ms trois Siciétes différentes. J'ai <.uï dire, un
peu méchamlinent p ut-être, qu'un certain nom-
bre de muMciens, appartenant à une harmonie
dis inguée. d'itne ville voisine, staieut venus prê-
ter leur concipuis à une autre petite Société qui
se peut se sti.lfRre. A c la il me serait permis de
faire observer) nue si l'école Saint-lïlire, cherchait
à taire de. la Icoucurrriice il lui serait facile de
s'adjoindre d s auxiliaires; mais alors ce ne reiait
ai une si op e fanfare de collège, ni l'oeuvre d'en-
fants encore j* :unes et dont la plupari- n'ont pas
uu au d'étude. M. Do Mi Sol peut prendre des
reiiseig(ieni>'nt\s à cet étfaid; d'»il!eu'-s, quels que
Soient I s pria cipes qu'on leur inculque, 1 homme
ai la pomme, t lurait pe.ut-èt'e b soin de les ap-
prendre de tel ou i 1 d'entre eux a^aut de ju£er.
1 Veuillez agn -e.r, Mon-ieur 1 Uerlacteur, l assu-
rance de ma ci iinsidéialiun très distinguée,
SOL Mi Do.
L'honorable signataire de la lettre ci-dessus
Mu* demande ) te nom de la deuxième Société qui
1
s'est fait entendre'simultanément avec la fanfare ! ( 1(1
de Saint-Elme, nous nous empressons de lui dire ' ' 1C
âue c'est de la fanfare de l'école Sainte-Marie t €
ont nous avons voulu parler. _ '
Nous constatons, du reste, les progrès très ! —
sensibles de In fanfare de l'école Saint-Elme diri- ! 31
gée par M. l'abbé Joseph.
Do Mi SOL. »
I » H
_ * fL
ÊMe sur la Mon ta Colonie nantie ;j
D'ENFANTS MALADES, A ARCACHON I SI
Par le Docteur A. BOURDIER. i
I «
H ;
Les Hospice» marina. ! i
La nation la plus favorisée en ce moment, si • l r
l'on ne considère que le nombre, en fait d'hos- , (
pio-s m rins, est sans coinredit. riialtc. Mais, pn
si elle semble ions avoir devaice», il ne imus • Eu
en re-te pas moiis le mente d'avoir été les | les
premier à donner l'exemple. ; jurj
Le déb ildeceite grande fundalionen I'alie. j Po
«ffie uu caractère touchant ; nous laissons à \ les
Mi'heiei, ne pouvant mieux faire, le soin de ' sot
l'exposer : ! mt
« Quelle sera la nonvellr de Florence ? j les
T Oh ! bien peiite en apjNirence t mais qui . cei
* sait? immeu.-e par les résultats t Cest un ! de
» discoursdi quelques pages; un opuscule eu
i médical ; le titre n'a rien <|iii attire ; i1 éloi-
i iinerait plutôt, et cependant il y a là un ho
> get me de conséquence incalculable, et qui vo
» pei!t changer le m<»nde. d
» Eu iejard du litre j* vois le portrait de q*i
* deux enfuit*, l'un mort, l'autre mourant un
y aux hôpitaux d>' Fiorenc«*. '•«
o Le premier, de sept à huit ans, dn Gne av
» et austère noblesse, dans l'am'rtnme, ce da
> semble, d uu grand destin inachevé, a sur les
> î'oteille une ll^ur. ti<
> L autre, plus petit, dans la grâce aUt);i- m
> dri^sante de son âge de quatre ou r.in-i ans,
> vi>ibU'meni va mourir, ses yeux flattent rit
» dans le dernier rêve. > ni
L'op'xcule otait du professeur Joseph Barel- 0l 1
laï. et les enfants étant morts du carreau, Pr
l'auteur terminait ainsi : le|
< Ces enfants ne seraient pas morts si on "
> avait pu les envoyer à la mer. * Ces panes *
surent exciter l'ardeur pbilaniropiqne de< lia- d,
bens et aussitôt, sans aucun secours de I Eiat, "
liiiilialive privée put à l'aide de souscriptions S|
fonder le premier hôpital marin d'Italie. La V
plage choisie fut celle de Viareggio, près du
golfe de la Spezzia; dès 4853 on y put en-
voyer un premier groupe de malades. En 1856, °.'
trois enfants pauvres de Floreucé y furt-ut '
traités. Plus tard, en 4850, le baron Ricasoli |
autorisa l'hôpital de Ltvoiirne à recevoir, "
muyeunant une faible léinbni on, des scrofu- P
, leux adnl.es, que le romiiè de Florent** lui ".
i enverrait ; un local spécial près de Saini-
! Jacuboa è é. plus tard, installé à rcl cffoi.
Les premiers réMilliils fu> eut sisalisfaisants,
[ qu'eu li è* peu de temps l'insiitulion se répan-
, dit sur les bords de la Méditerranée et do *j
. I Adriatique, si m- n que maintenant l'Italie
; possède 46 hôpitaux marins.
M. Gaeiauo Pud (1) nous a donné le nom /(.'
(IJ ces hôpitaux avec la date de la fondation,
et les communes qui ont le drol d'y envoyer
leurs scrofuleux. Voici tous ces renseigne-
ments :
>- »
e 1° "Viareggio, 1856 (Florence, Pise, etc.). »
1 2" Voltri, 1802 (Allau, Bre^ia,Novare, Crémone, i
e Pavie, etc.). /
e 3 • Fano, 1863. (Modène, Bologne, Mantoue. etc.).
e 4° i.ivorno, IdOi. (Livourne, Pise, Florence). '
l" 5°Sstri Levante, 183). (\l>lun. Gènes, Pavie,etc.)
6» Porti d'Anzin, 18(J8. (R.ime). r
1" Venezia-Lido, 18JS. (Venise, Padoue, Vérone, :
,. Tréviso, etc ).
8° Porto S. Stephano, 18"0. (Sienne, Voltura). '
9° Rimini, 18"0. (Holo^ni-, Ferrare). I
»- 10" Riccionc 1871. (Forli). ,
ll°L
" 13». Grndo, 1873. (Trieste).
" 14° Palermo, 1874. (Piilerme). !
P„ 15° Pisa (BoccB-d'Arno 1876. (Pise). ,
16" Oagliari, 187U. ^agliaii et Sassari). ]
^ I! nous e.tt impossible de donner le nom- '
es bre dt; s-ctdfiilriiix qui ont passé dliatue année '
» dans eus d
®? trouvons ihns la Revue d'hygiène de Vain
',„ (déc. 1880) des cli Ifr.s qm si.fli'Ont pour
n- nous éil li> r sur les b n- résultats obtenus :
iic i En 1864, ou a foi'dé à Milan, et eu 4874,
rê: i le goiiveiucmeiit italien a reGoniiu u'uiilnè
\{l • puhlipie, une Ass
iiit » gi-ée sii'-s le nom de Pia instiluzione pur la
de i r,ura. bulnvar>a o marina agli sir fulosi pn-
Hlt » veri di Mdano. Celte A>s riaiion a rom-
|as » mence p.ir envoyer eu 1862. 44 enfants
les > scofuleux à I tv sp ce marin de Voiin -, * Ile
[ne < » fonde, en 1867. pui* agrandi en 1870, à
me » S >lri-Levaiit- un autre husptre, où Ion a
*Ç" » pu envoyer 945 enfants eu 1878; 381 en
sa; • 1879. »
Sur ce nombre, il y en a eu ; en 1878 :
sus (U Ga ,Rtl° £'"'• Giornale délia Socict» italiana
oui d''0ien9iocx.l8l9,f.lbi).
( 108 puéris 32 pour 100 elle
168 notablement améliorés. .48 » » r,:,
60 légèrement améliorés. . . 11.50 » » ,. '
9 stationnaires 2.50 > t .'
— leui
315 |
» Le comité de Venise a dépensé plus de rei>
» 100,000 fr. pour son hospice modèle du ^°"
» Lido. Voici !a statistique iuslructivt; qu<^
• nous ont communiquée MM. les docteurs Ç{iU
» R. Levi et Da Venez'a, sur les 3,879 enfauts an:
* scrofuleux traités au Lido : !?."
bie
1.566 ont guéri. el I
) 2,2i0 ont été améliorés. je,,
i 58 sont restés stationnaires. ..
15 sont morts. ae(
1 ad
C'est une proportion de décès de moins de B i
i 1 P- 400 (4). p:t
i Ces maisons maritimes que nous avons si- 48
gualées, ne sont pas ouvertes toute l'année.
: EM Italie, on fait suriout de la prophylaxie et p|;,
| les euf^nts qui sont envoyés à la mer, n'y se. oïl
i jouriient qu'un^ deux ou trois mois au plus- se
! Pour ce'â, on loue des vil! is sembi;ibles à ce!- p-«
S les qu'occupent les étrangers pendant la sai- au
! son des bams. Ce procédé est sans doute soi
j moins onéreux, mais il ne peut s> Aie dans
j les cas à manifestations graves. Il eu existe à I
cepei d tut quel |ues-un«, parmi lesquels nous lit
! devons ci 1er c<-lm de Pah rme, dans lequel les en
eulauis iteuveut séjourner toute 1 année. ui
Eu Belgique, ou avait formé le projet d'nn ce
hospice marin l'année dernière, nous ne pou- 11
vons dire s'il a abouti ; mais < le docteur Vin- rs
d naheee, de Bruges, ayant fait connaître da
qu'il se proposait d'ériger au bord de la mer j
un hô.tital pour le tcailemenl des enfants débi- m
les. rAdmiui>tralion, après d s pourparlers ~
avec ce praticien, a décidé qu'elle placerait
dans cet établissement, dès qu il serait achevé,
les •nfuils qui se trouveraient dans les condi-
tions r-qui>es pour être soignés à l'hôpital
maritime (2). '■
L-» Il illinde (3) possède deux hôpitaux ma- ' ej
riliiiKS pour les enfants scrof-iiutix. Le pie- et
mit-r de os établissements existe depuis trois
ou quatre ans aux bains de mer de Z tndvoorl, ('
près de la ville de II irlem ; il ne sert pas seu-
lemeni pour les enfants, mais aus^i pour les A
adultes. Les résultats qu'on y a obtenus sont
excellents. Le second hôpital a été ouvert, il y [|ï
a deux mois, à S'h^veningue; il se compo>e ri
d'une baraque de 24 lits, qu'on a empruntée 01
au comdé de la Croix Rouge à la lla>v. Par
suite d'une opposition peu généreuse faite par i«
| des personnes qui craignaient q'ie la proxi ^
mité desenfants des pauvres, éloignât de la pla- f(
go de Sohéveningtie la riche el aristocratique
clieulèe qui la fié pieu te, rétablissement n'a (
. pu être ouvert avant le lar août ; six enfants y a
ont re«piré pendant quelques stuVine;, l'air di
pur de la mer du Nord, et y ont pris des LI
'■ bains ; ce régime hyg énique accompagné
d'une nourriture saine el abondante, a fait des
merveilles. •
En Amérique, on a aussi commencé à sui- *
[ vrel exemple. Ainsi M. Brochard nous apprend '4
' q'i'on'a coiislruil à Allanlic-Ciiy une maison S
maritime pour enfants ; loin de lui donner le e
nom d'hôpital on les nomme Ikc childretis s-.a \
shose home. Les résultats ont été si satisfai-
sants, dit M. Brochard • au triple point de vue
' > hygiéuique,médical et financier qu'ils en oui
* construit une deuxième, puis une troisième. ^
> Ces maisons, construites simplement, sont
> fondées el entretenues au moyen de sousenp-
» lions privées, auxquelles s'intéresse le gou-
'» » vernenient. » Le docleur W. H. Bennet, a
( è^rit que ces établissements allaient prendre ]
en Amérique nn très grand développrmeul.
,) C est en Fiance, nous l'avonsdit, que I exun- ;
pie a d'abord été donné. C • si à Mlle Co- !
!' raly Ilmslt, devenue depuis Mmn Armengai J,
). que reviea l'honiienr d'avoir p >sé i* première
pierre de cette cuivre monumentale que nous ■
verrons, c'est noire espoir, devenir univer-
" selle.
De 1832 à 4846 Mlle C. Hinsh donna dps
soius à domicile aux enfants sud gents de 1 Hé-
rault, et en 1847, elle parvint, grâce à la cha-
rité privée, à éd fier un établissement qui,
i_ d'ab< ri n'était qu un grenier, pouvant con-
gé tenir 24 lits. Ce petit établissements subit plus
;is tard divers agrand sèment qui, de 4847 à nos
n jours, lui ont permis de soigner 40,000 per-
ur sonnes.
Vers 1837,les hôpitaux maritimesdltaliefai-
4, saient grand bruit ; M. le docteur Perroctiaud
ne qui aval longtemps étudié l'influence de la m
la M. Frère, inspecteur «les enfants assistos, qu'il
jo- lui lui confié deux enfants scrofuleux. On chui-
u- sit deux sujets dont on n'esi èi ait p us rien par
,ts letraitemenl ordinaiie. La veuve Duhamel fut
Ile chargée de leur donner des soins ; elle habi-
, à tait Gît fil ers,ass«z loin de la mtr,aussi était-
ia ^
On H) Doct- ur de Pit-trs-^anla. Les. hnspiefis marins.
Lr-n écoles de rachiliquen. — Conférence faite au Tro-
caiér., le SS juillet !s78.
(S) Rapi orl
(3) Congres tnt-rualional d'hygiène, de sauveiagn et
ma d'ecunouiie sociale de Bruxelles, 1876, l«r volume,
p. 708.
'
elle obligée de porter ses petits malades deux
fois par jour à la plage dans une brouette, et
là, après avoir baigné et lavé leurs plaies, elle
leur faisait nn pansement complet (1).
Les résultats furent si satisn>i«aut3 qu'on
renouvela l'expérienceet d'autres enfants'furent
confiés à la veureRrillard. Duhamel et Brillard,
tels «oTtt les noms dî r*s deux femmes, noms
que ia philanthropie doit conserver dans ses
annales. Pendant plusieurs années les essais
continuèrent et furent toujours heureux, si
bien qii" dès le mois de juin MM. Perrochaud
et Frère adressèrent un rapporl à M. le Direc-
teur de-l Assilance publique; leurs oh* 'nations
décidèrent M. H isson, alors directe îr de cette
administration, à envoyer trois religieuses à
Brck et à ordonner la coustruclim d'un I ô-
nt:il de 100 lits qui fut inauguré le 8 juillet
48GI.
Ce bâtiment, dont M. Husson (2) donhe le
plan et la vue à vol d'oiseau, est le type de piiô-
pital-chalet ; il est-en planches goudronnées et
se c«>mp se de deux pivillous carrés réunis
par une galerie vitrée. Il sert en ce moment
aux enfants riches qui donnent une certaine
somme pour leur entretien.
Mais en 1869, un autre hospice fut construit
à la gauche du premier. Il peut contenir 500
lit*. Je n'oserais, si j'étais le premier à le faire,
entreprendre la critique d'un monument aus-;i
utile, mais comme tout le monde s'accorde sur
ce point, je me servirai pour le faire d'une voix
I lus autorisée que la -mienne afin d'éviter s'il
est possible, qu'à I avenir, on ne tombe pas
dans les défauts que chacun signale :
| (A suivre)
Renseignements divers
BUREAU OR POMTB
| hureau : Avrnite Eupkrosine, 11, ouvert au publir,
t en \y>': d>-t h'-iir^s iju :i--it
et en hiver, deT heures du matin à T h. dn soir.
Les dimanches et |ours lénes. le bureitu est
f-rméile midi à 2 heures et dctinitivemeot à r.
, h'itri-R du Riur.
, ARIUVKES DBS COlUIRIEns IT UISTniBUTIOMS PAH Lï«
FACTI:I.IIS
Première distribution. . . . à 10 h. 30matin.
f.>»u*icn>edistribution. . . . a B h. soir,
l troisième distribution. . . . à T h. soir.
1 ORPAHT UBS COURHIKI1? 8T I.KVEtS ni LA BOITR AU
HURKAU
i" dt!p., ligne Bayonne, Kspa^. i " h. 20 m.-itin.
2* .lép., IturdeiUA, liime Midi, i 10 h. 25 malin.
3* dép.. Bordeaux, litmeParis, à 3 h. 30 soir.
i* dé»., Bordeaux, Paris, etc., à 8 h. 3-'> stur.
NOTA. — t'ne boite mobile, établie à la gare, ntcut*
les lettres seulement; elle est levée -'ix mmuie*
r avant le départ dés trains : i" de 7 h. 50 mu ; 5*
detOh. 55mal ; A' de 4 h. 5soir; *• i\ P h. <5 ^ir-
i LBVKBS DIS BOtTBS SUrt>UMBKTAI*BS BTABLIIS DAHS*
*1 LA VU.tB
i l« *• V J-
t" Legallais . . ^aoin. 2h30 s. 5h31s. .»> »s
*« ht-l-erdinand. 8 45m. 2 45 s. 5 4«. • is'
* 3« Hd de la Plago 6i.ini. J »m. 2 30s. tl »s'
1 4« Casino ... G 45m. 8 30m 3 is. 5 3(is-
n 5* Brérmntier. . B 3nm. 9 »m. 2 Sus. 6 >s
9 6* Bd de l'Océan. 8 30m. 2 1S s. 5 30s. » ••»'
_ 7» Nolre-llame. . 9 *m. 2 1S s. 6 »». • »s"
1 8* Moulleau . . Midi.
e BUBEAU TÉLÉGRAPHIQUE
il Ouvert au public, pour )^s dëpiV.hes privées, de
!. 7 heures du matin à !' Iieun-s du soir
it
»- SKRVICÏ: ffiÉmc.ti,
M. le Dr HAMBAI;, imideciu- n-p:>cteur, cours Sain-
y tc-Ann.-, 38. Cunsulia'.mrH du :i à 5 heures.
"B M. le Dr Roi-fiiEH, îi.ittlrv.Lrd d" la Plape, tO". —
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' Suinte-Anne. ils. — Consultations de 3 à fi
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ls M. le Dr RONNAI., place de la Mairie. — Coisulta-
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ïi-
ud «Knvi^E RKI.IOIRDX
[(•r 1° Ptfro sse Sittre-Dame. Messes tous les jours, à
d 6 h., 7 h. 1/2 et H h. l.j.
, . Le Ditiujuclw, messes a fi, 7, 8, 0 et tu h., vêpres
1 ;' à :t heures et bénédiction du Suint-Sacrement,
•i- Tousses ieii^i^ià,,» h. t/i du soir, béned ction du
>ar Saini-Sacremcm.
fui -2U l'oroisscSi-Ferdinand. La semaine,messe à T h.
k: et demi\
u- Utmanr.hr, messes a T h. et 9 h. 1/2, vêpres
ll 1" à 2 h. »t lënédicliun du St-Sacç ment.
— 3 Chnpiïle de Moulmu. La semaine, messe àJ u.
ns Ix Ihmir.che, messe à il heures; à i neWêlWfres,
[Q'. sermon et bénédiction du Saint-Sacrement
'inl (tl J. BiT£- ron — Du traitement ol de la prophy axie
de la soroful par lo- bains de mer. Kapp ri i l'assistance
i et publique, et aunales d'hyuiêue publique, 2a séiie,
me, XXIX, 1808.
(t) HUBSOI. ÉtodN BUT 1M kopluax, fuit, ItM. i
' i .
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