Titre : L'Avenir d'Arcachon : organe des intérêts politiques, industriels et maritimes de la contrée ["puis" Journal des intérêts balnéaires, industriels et maritimes de la contrée. Organe spécial d'ostréiculture]
Éditeur : [s.n.] (Arcachon)
Date d'édition : 1881-07-03
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327080521
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 03 juillet 1881 03 juillet 1881
Description : 1881/07/03 (A14,N487). 1881/07/03 (A14,N487).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG33 Collection numérique : BIPFPIG33
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : BIPFPIG33 Collection numérique : BIPFPIG33
Description : Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k54299509
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-11512
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/08/2008
A partir du 1" Juillet jusqu'au déjà
30 Septembre, L'AVENIR D'ARCACHON P™
paraîtra deux fois par semaine le M (
jeudi et le dimanche. nan
ARCACHON, 3 JUILLET 1881 A
L'EMPRUNT ™
plai
La Gazette a essayé longuement de réfuter »?a
le dernier article paru dans VAvenir dCArca- P™
chou à l'occasion de l'emprunt. Les h cteurs ™jj
oui pu s'ap«TC«voir qu'elle n'y était point par- pht
Tenue et qu'elle n'y parviendrait point. de
L'administration de M. Dépanne a laissé ""
789.905 fr. de dettes : voilà ce que la Gazette ue £"'
pourra jamais contredire. Elle préteud le con- pr€
traire : libre à elle, mais comment arriver à per- i
suadt-ra uue populationaussi intelligente qu'où êtr
la suppose, et la Gazette ne s'est jamais fait £*j
faute de qualifier ainsi la population d'Arca- w
chon, que ce chiffre est inexact? M. Mèran,
maire d Arcachon, rétablit dans son rapport dé
olficiel, M. le P<éfet de la Gironde constate la [*j
Tenté de ce chiffre, au Miuistère de l'Intérieur pi,
toutes les justifications oui été apportées, con» bo
tiôiéeSj et acceptées, uie loi sons peu de j°<
jours le proclamera encore, mais pour les J*
financii rs de la Gazette, le chiffre restera tou- q
jours inexact; on ne discute pas avec des écri-
vains de cette force, le public est fixé, et nous
n'insisterons pas. n
Il est vrai que la Gazette a une façon fort
réunissante de discuter, juprz-en : 1
Eu 1881, au mois de jauvier, l'Administra- }
tion Itiéiau a dû contracter un emprunt de
ISO 000 fr. ; donc, dit la Gazette, ce n'est pas
M. Dt-ganue qui a ainsi endetté la commune. ,
Quelle logique ! Mais pourquoi donc, en 1880, i
M. le Pn-let avait-il autorisé la commune *
d'Arcachon à faire un pareil emprunt*? pour ;
fiayer les dettes de la commune, et équilibrer
es budgets de 1880. }
Et qui donc avait contracté ces dettes qui :
grtvaient les budgets, qui, sinon l'administra- L
lion de M. Di-ganne?...
Doi c, les 150.000 fr. empruntés à cette
époque, ont servi à payer les dettes conlrac
tées par M. Dégarnie, comme l'emprunt de
1,200,000 fr. servira d'abord à payer les *
789,905 tr. de dettes laissées par la même !
municipalité. '
Ce que nous avons dit, nous le maintenons \
M. Drg'iine a emprunté 100 000 Ir. en 1874, <
400.000 fr. en 1876, 100,000 fr. en 1879, il
a fallu, en 1880, .emprunter 150,000 fr. pour '
payer les deite'sVttè la commune, et il restait I
encore 175.000 fr. de dettes impayées!...
sans compter d'autres dettes au sujet des- '
quelles des difficultés judiciaires sont sou-
levées.
Au surplus, les. dettes qui doivent èire
payées ont été contractées à une époque déter-
mhée; or, quo^consulte le compte de M. le
Receveur municipal, et on verra que toutes les
dettes qui grevaient les budgets, ou qui étaient
encore dues, avaient été conuactées sous Pad-
ministration deM. Deganne. Ce document peut
être vérifié par tous les habitants de la com-
mune.
♦
CONSEIL. MWNICIPAI?
Séance du 2 Juin 1881.
.. >wi> (S«ite et Fin.)
^JpmeïtSrel—fo. le Maire donne lecture du
rapport de. M. le Conservateur des forêts à
M. le Préftt et soumet le plan proposé par
l'Administration forestière. '
L« Cpu^eil adopte le plàû choisi par l'Adùii- i
n'^traiion for* sitère, accepte le pnx''del
10,000 fr. propoe* par l'Administration, et !
I
déjà voie par le Conseil, dins le projet d'em- I
prunt. rép;
M. le Maire donne lecture d'une lettre de à e:
M Cèlfrier'piopriétaire des terrains avoisi- par
nant l'église Saiul-Ferdinand : son
Bordeaux, 9 avril 1881. ___
Monsieur le Maire d'Arcachon, rite
A. la suite de la visite que j'ai reçue de M. Di- ,
gnac, membre du Conseil municipal d'Arcachon. *-«**
et de la demande qu'il m'a adressée en votre ter
nom, de vous fit ire connaître les contenances et i
les prix di-s terrain? que je possède autour de la -ju
place de lVphse Saint-Ferdinand, la emmune
avant l'intention, ainsi qu'il est dit dans son
projet d'emprunt d'agrandir, la susdite église, en 51
dégageant la pla*e, pnr l'acquisition des terrains
vacants qui la resserrent des deux côtés, j'ai
l'honneur de vous remettre d'autre part, le tableau
de ce* terrains et de leurs prix actuels, sauf véri-
fication des contenances. I.e plan en est déposé
entre les mains de la gardienne de ma propriété
à Arcachon, où vous pourriez à votre gré, en .
prendre connaissance. I*
Il est entendu que la présente lettre ne .pourra
être considérée comme nn engagement de ma
part me réservant toute liberté d'action en ce qui, de
concerne ces terrains et leurs prix, et que je ne
vous l'adresse qu'à titre de renseignement.
Dans le cas où la commune d'Arcachon se ne
, déciderait à devenir acquéreur^ des susdits, ter- et
rains, invendus qu'ils eoientj je nn potiVràis les
lui céder qu'à la condition'qu'elle'en" ferait'une -,
' place publique, et que tous les autres! terrain» qui; '*
borderaient la susdite pince,,y auraient droit de
) jour, d'égout, d'ouverture .et de passage. Je, me M
réserverais également de faire enlever les clôtures I g-
qui les entourent, et qui resteraient ma propriété.' I v
Veuillez agréer, etc., ■•
' CÉLKHtm.''
N« 129. A a N-O. de réglise d
t Trois façades dont : d
1 sur le bmilcv. do U Plage. J p
1 sur la placo > 57|m 35 à tâfr. 8.570 25 |
1 rar l'avenue St-Ferdlnand.\
M C
■ N« 180. A u S.-O. de l'église
8 Trois façirtes d ml : .
" I sur l'avenue St-FerdinanH.i I
I, 1 sur In plare > 46r>n>G6«12fr. &5P7 92 II
„ î sur un clicmin \ I a
ir N» 131. AuN-E. de l'église t
,p Deux façades dont :
î sur la Xd— !—•! 713m70à12f'- 8564< 0 [
" No 1<2. Au S-E. de l'église J
^ Un» hçade sur la place 4Gin>75à Ofr. 2.788 50 *
•p TOTAL 2 215'm'4C Fr. 25 51107 (
C ■
le Les propositions de M. Célérier, étant exa- |
BS gérées, et les pourparlers qui ont'eu lieu
ie n'ayant pu aboutir à une entente amiable,' ,
M. le Maire demande à déclarer d'ujilitè'p'ubli- |
, que Tachât de ces terrains, et d'en voter
4' l'expropriation.
il Le Cor seil adopte 1 à l'unaniniitë la proposi-
ur tion de M. le M dire, et lé prié d'apporter la
iit plus grande célérité àVexerç fîm? de ce projet'
M. le Maire donné lecture du résultât dés
jsl enquêtes de commodo et incommodp : ,
ia- i ° Pour le décl ass>ment ,Jies ' avenues de la
ville d'hiver, comme cbemins yicinaui ; ^
ire 2e Pour leur classement comme (chém»ns
er- ruraux. Les enquêtes n'ayant dontje 'lieu'à
le aucune opposition, le Conseil vote à: l'unani-
les mité le déclassement de,s chemins de fa ville
sut d'hivejrjcomme chemins viiéinaux^'et leur clas-
id- sèment comme enemins ruraux,
sut M. le. Maire donne lecture du résultat; de
m- Penquêle sur le classement du prolongement
delà rue Alfred D jean :
Aucune objection ne s'élant "produite, le
Conseil voté à Tunanimiié, le classement du
prolotig«ment de larnéAfred-Déjean. I
M. le Maire fait part au Conseil du résultat I
favorable des poursuites exercées contre
M. Flfury, fermier du placage, et demande au
Conseil la continuation de ces poursuites,
pour être autorisé à prélever, sur le caution-
du nement de M. Fleury, les 1,115 fr. qu'il reste
s à devoir à là commune,
par Le Conseil vote à la majorité la continuation
des poursuites contre M. Flenry. et autorise
linii-1 M. le Maire à inienter un pnfcèsà M. Fleufy,
-de I pour Idirë rentrer les 1,115 fr qu'il doit ai la
^ et \ commune.
M. le l^aire donne lecture d'un devis pour nos
réparations d'entretien et raccords de peinturé mer
à exécuter au Casino, réparations réclamées tout
par le concussionnaire. Le devis s'élève à la
somme de 864 fr.
L'urgence de ces réparations étant suffi-
samment reconnue, le Conseil vole à la majo- i
rite, lesdiles réparations, plus la somme de arli
804 fr., à prendre sur le crédit : eutretien du non
Casino, et autorise M. le Maire à faire exécu- d'èl
ter ces travaux en régie.
Aucune proposition n'étant plus à l'ordre
du jour, la séance est levée à dix heures. .
i^MMa^m res
pr<
CHRONIQUE LOCALE -'
^ rac
fan
Et'exploston dngM À Arcachon > ver
Un affreux* malueiir, dit la Victoire, vient
de'mettre la consternatio:i dans Arcrchon.
L"S no"Velles in»lallaiions du Casino ont '
nécessité de iiomSreux travaux de réparations ^j
et de;traiî.>formation. ,rh
Il a fallu; eiitr'ainres choses, complètement pa,
rémitiier le service de distribution du gaz. , 0
De* ' dégâts avaient i été b iu au : compteur. CM
M.: Frat.çois Abas. contre-aiailre à I usine à Vr(
Igaz d'Arcachou, a élé chargé de le remettre en ; i M
état>. Cependant, malgré le» travaux exécutes, |0j
l'écteirage était absolument défectueux. ,.„
L'Administntiùb s'adressa alors à Bor- b)
deaoxv a I* maison Hald^ut et C* M : «V. Dard, c^
directeur de cettei maison, partit lui-même e,
pour Arcachon. A sou arrivée, le malin,, il,fut pi
iront» r le contre maiire Abas et tous deux de ,r
compagnie montèrent an Casino. (]
M. Vellard voulut immédiatement examiner \i:
Ile comptfor. Entrés dans le locd où il se r^
trouve, il fut obligé de (aire all> mer une bou- „(
gie pour pouvoir procéder à une visite minu- ,T
lieuse. d,
La boggie allumée, les deux visiteur.-; se
> penchèrent simultanément vers le compteur
pour se rendre compte muiuelltment du la
. partie défeétiteuse.
. An moment où la bougie atteignit l'orifice
7 de l'appareil, uue épouvantabe détonation .
" retentit, dont on enteudit le bruit jusqu'au
- bout d Arcachon-, ■ :.
i Terrifiés,' les habitants du ' Casino acconru-
> rentau'plus'vite..Quand.ils pénétrèrent dans
- le lécal; un affreux spectacle frappa leurs yeux.
r M ^Vellard et lé contr^mjjîire étalent éleudus j
sur.lesol,hornblêmeiumutilés. '' , . s
■ L'explosion avait fait vider en éclats les (
a p'Iàqiies'defôVrtèdu'cbmpteor etjes deux hom-
il mes avaienièté atteints àù Visage et à la ppi-
» irine. Tous les/deux avaient, )k. iê
au point d'être méconnaissables»: On reconoui
3. bien vile que tout seipurs 1 était inutile. Les
malheureux,ont éu>:jr«-lévés et transportés dans
is unedes(sailér-àuÇâsHï)(ji' . , ; ,, I
à Le corps de M. Vellard sera probablement
i- transféré à Bordeaux.
le
s-
L'èxp'osion du gàz,'dont nous donnons les
le détails ci-dessus, a produit la plus" navrante
ut impression dans notre ville. Dès que cette
épouvantable catastrophe a été connue, lesau-
le torités locales se sont transportées imroédiate-
lu ment sur le lieu du sinistre ; d» s mé heins
Isont'accburùs, mais tous le? efforts ont été
impuissants"et c'est avec une véritable terreur
qtie la terrible, nouvelle s'est 1 répandue dans
au tous les Quartiers d'Arcachon. M. F. Abas,
ÎS, l'une des victimes, élan parmi nous depuis
m- plusieurs 1 années et il avait les sympathies ge-
ste néraVs. La mort de M. Wellard, arrivé à Ar-
cachon à midi pour repartir le soir même, a
ion également impressioinê vivement nolrtë'pi>im-
ise lalioiv. îïous nous associons hieivsincêrHment
ry, an d i la cruellt mint et d une faç nous sommes assurémeiit-rinit l'prèie: de tous
V*
nos compatriotes en leur exprimant publique-
ment l'expression de tous les regrets et de
toutes les sympathies.
»
Casln».
Le Casino sera bientôt prêt à recevoir les
artistes engagés; c'est le 15 juillet, pensons-
nous; qu'aura lieu l'inauguration, qui promet
d'être très brillante.
Régates tocautow.
Dimanche prochain auront lieu les premiè-
res réeates locales, dont nous donnerons le
programme j-udi prochain. Les trains de
pUisir se succéderont sans relâche jusqu'à
midi, le dernier train de retour partira d Ar-
cachon à'dix heures et di>mie du soir. La fan
fare invitée à ces fêtes nautiques, jouera sur
: la terrasse de l'ancien cercle des Régales, de-
' venue celle de l'hôtel International.
■^•IleN-VénttlcnneM.
i
A 1 heure oirnons écrirons ces lignes, la
salle Lescure aura fait son ouverture. ^ soi-
! rée d'inauguration est donnée au iprofit des
pauvres. Tous les artistes et les musicien-: de'
l orchestre, or.t fait l'abandon cénérenx d^leu'r
cachet, pour être ajouté au bénéfice des pau-
vres. Voici là composition de la troupe :
' M. Cbaillou, copnique d'opérette; Mme Cuait-
lou, comique de genre; Mde Ma'got, ami-!
•lue excentrique; Mlle Marie Mauretton,
bluelte ; Mlle Albaoi comique, et Mlle Augele,
chanteuse de genre ; M. Guénin, com que
exenirique et enfin M. Rubio, baryton. Le
; piano sera tenu par M.J Lautier.' L'orches-
tre serai composé .de deux violons, un piano,
d<>ux pistons, un trombone; une comre-
hasso à cordes et une caisse roulante. "NouV
reudrons compte jaudi de la soirée d'Hier, et:
nous souhaitons burine chance à cet. établisse-,
Imeuit. M. Lescure.«.'est réservé la direction,
des concerts dont M. Rubio sera le régisseur. <
Skatlng-Rlnk.
I . J ';
Le bal a duré dimanche jusqu'à: deux. heu-
res, rt il a éié^très animé. L'orchestre, bien
| dirigé,par M. S.-, a exécuté de brillants qua-
drilles qui tous ont été bissés.
( Fête nationale.
Noti^ 'donnerons,, dans ; notre numéro c'a
J jeudi, le programme de cette fiïte que le Çoo4
seil municipal doit adopter dans la séauce
5 extraordinaire de lundi. /
/
e Théâtre d'A*ëaëhon; ;
il , La femme à, papa, .pièce qui a. été jo^ée
s jeudi, soir au Graud-Thèàtre, est Une spiri-
s tuelle;comédie-opérette i»» se déroule on long
quii»roqud.' Comme comédie; la pièce a été
it médiocrement rendue, sauf M- Lê^pinasse qui
aiété.dpsppjlan^de veryé, d eutraitf, et dont le
rôle offrait beaucoup de 1 difûoultés- ■
Comme t>péretiei, plusieurs - couplets > ont
ss èté.chutés àv^ijustè rai$o(i.IMnâë; Jeasey, 1 la
te i femme, à papa, s'est montrée excjtiiitrique. au
te deuxième a>ile,malheuren.seme-nt,,Ja-vt)ix lui
ti- faisant complètement défaut, le succès 'de la
e- soiréea été'très comprbmis.'
as En un mot, Ui>te soirée, peti de 'monde éi
dé parcorisêiiient receltefaiblet, i
or Plusieurs'personnes n'ont cess,©-de troub'er
ns le spectacle par des cHs' et .-des - etclàtnalidirs
is, incessants. Nous sommes pâriiS'an dé là' liberté^
us mais de»la heeece,;non..Nous;admettons par-
îé- faitementquei|?on manifeste socl méoontei^e1-
LT- roerlt au début de la mirée((ci'eât un droit
,a qu\à'la.'po,rte, on achë|Veti%t^an,)'mais lés
i»- manilo^uts! devraient songer.(fju'il y a dans
Mit la sade des spectateurs moi«s diluai les et
si moins bruyants qu'eux, et ne pis les empô-
, et cher de profiter d'un droit qu'ils ont acquis
>us wmmè 1 eux.
i
30 Septembre, L'AVENIR D'ARCACHON P™
paraîtra deux fois par semaine le M (
jeudi et le dimanche. nan
ARCACHON, 3 JUILLET 1881 A
L'EMPRUNT ™
plai
La Gazette a essayé longuement de réfuter »?a
le dernier article paru dans VAvenir dCArca- P™
chou à l'occasion de l'emprunt. Les h cteurs ™jj
oui pu s'ap«TC«voir qu'elle n'y était point par- pht
Tenue et qu'elle n'y parviendrait point. de
L'administration de M. Dépanne a laissé ""
789.905 fr. de dettes : voilà ce que la Gazette ue £"'
pourra jamais contredire. Elle préteud le con- pr€
traire : libre à elle, mais comment arriver à per- i
suadt-ra uue populationaussi intelligente qu'où êtr
la suppose, et la Gazette ne s'est jamais fait £*j
faute de qualifier ainsi la population d'Arca- w
chon, que ce chiffre est inexact? M. Mèran,
maire d Arcachon, rétablit dans son rapport dé
olficiel, M. le P<éfet de la Gironde constate la [*j
Tenté de ce chiffre, au Miuistère de l'Intérieur pi,
toutes les justifications oui été apportées, con» bo
tiôiéeSj et acceptées, uie loi sons peu de j°<
jours le proclamera encore, mais pour les J*
financii rs de la Gazette, le chiffre restera tou- q
jours inexact; on ne discute pas avec des écri-
vains de cette force, le public est fixé, et nous
n'insisterons pas. n
Il est vrai que la Gazette a une façon fort
réunissante de discuter, juprz-en : 1
Eu 1881, au mois de jauvier, l'Administra- }
tion Itiéiau a dû contracter un emprunt de
ISO 000 fr. ; donc, dit la Gazette, ce n'est pas
M. Dt-ganue qui a ainsi endetté la commune. ,
Quelle logique ! Mais pourquoi donc, en 1880, i
M. le Pn-let avait-il autorisé la commune *
d'Arcachon à faire un pareil emprunt*? pour ;
fiayer les dettes de la commune, et équilibrer
es budgets de 1880. }
Et qui donc avait contracté ces dettes qui :
grtvaient les budgets, qui, sinon l'administra- L
lion de M. Di-ganne?...
Doi c, les 150.000 fr. empruntés à cette
époque, ont servi à payer les dettes conlrac
tées par M. Dégarnie, comme l'emprunt de
1,200,000 fr. servira d'abord à payer les *
789,905 tr. de dettes laissées par la même !
municipalité. '
Ce que nous avons dit, nous le maintenons \
M. Drg'iine a emprunté 100 000 Ir. en 1874, <
400.000 fr. en 1876, 100,000 fr. en 1879, il
a fallu, en 1880, .emprunter 150,000 fr. pour '
payer les deite'sVttè la commune, et il restait I
encore 175.000 fr. de dettes impayées!...
sans compter d'autres dettes au sujet des- '
quelles des difficultés judiciaires sont sou-
levées.
Au surplus, les. dettes qui doivent èire
payées ont été contractées à une époque déter-
mhée; or, quo^consulte le compte de M. le
Receveur municipal, et on verra que toutes les
dettes qui grevaient les budgets, ou qui étaient
encore dues, avaient été conuactées sous Pad-
ministration deM. Deganne. Ce document peut
être vérifié par tous les habitants de la com-
mune.
♦
CONSEIL. MWNICIPAI?
Séance du 2 Juin 1881.
.. >wi> (S«ite et Fin.)
^JpmeïtSrel—fo. le Maire donne lecture du
rapport de. M. le Conservateur des forêts à
M. le Préftt et soumet le plan proposé par
l'Administration forestière. '
L« Cpu^eil adopte le plàû choisi par l'Adùii- i
n'^traiion for* sitère, accepte le pnx''del
10,000 fr. propoe* par l'Administration, et !
I
déjà voie par le Conseil, dins le projet d'em- I
prunt. rép;
M. le Maire donne lecture d'une lettre de à e:
M Cèlfrier'piopriétaire des terrains avoisi- par
nant l'église Saiul-Ferdinand : son
Bordeaux, 9 avril 1881. ___
Monsieur le Maire d'Arcachon, rite
A. la suite de la visite que j'ai reçue de M. Di- ,
gnac, membre du Conseil municipal d'Arcachon. *-«**
et de la demande qu'il m'a adressée en votre ter
nom, de vous fit ire connaître les contenances et i
les prix di-s terrain? que je possède autour de la -ju
place de lVphse Saint-Ferdinand, la emmune
avant l'intention, ainsi qu'il est dit dans son
projet d'emprunt d'agrandir, la susdite église, en 51
dégageant la pla*e, pnr l'acquisition des terrains
vacants qui la resserrent des deux côtés, j'ai
l'honneur de vous remettre d'autre part, le tableau
de ce* terrains et de leurs prix actuels, sauf véri-
fication des contenances. I.e plan en est déposé
entre les mains de la gardienne de ma propriété
à Arcachon, où vous pourriez à votre gré, en .
prendre connaissance. I*
Il est entendu que la présente lettre ne .pourra
être considérée comme nn engagement de ma
part me réservant toute liberté d'action en ce qui, de
concerne ces terrains et leurs prix, et que je ne
vous l'adresse qu'à titre de renseignement.
Dans le cas où la commune d'Arcachon se ne
, déciderait à devenir acquéreur^ des susdits, ter- et
rains, invendus qu'ils eoientj je nn potiVràis les
lui céder qu'à la condition'qu'elle'en" ferait'une -,
' place publique, et que tous les autres! terrain» qui; '*
borderaient la susdite pince,,y auraient droit de
) jour, d'égout, d'ouverture .et de passage. Je, me M
réserverais également de faire enlever les clôtures I g-
qui les entourent, et qui resteraient ma propriété.' I v
Veuillez agréer, etc., ■•
' CÉLKHtm.''
N« 129. A a N-O. de réglise d
t Trois façades dont : d
1 sur le bmilcv. do U Plage. J p
1 sur la placo > 57|m 35 à tâfr. 8.570 25 |
1 rar l'avenue St-Ferdlnand.\
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■ N« 180. A u S.-O. de l'église
8 Trois façirtes d ml : .
" I sur l'avenue St-FerdinanH.i I
I, 1 sur In plare > 46r>n>G6«12fr. &5P7 92 II
„ î sur un clicmin \ I a
ir N» 131. AuN-E. de l'église t
,p Deux façades dont :
î sur la Xd— !—•! 713m70à12f'- 8564< 0 [
" No 1<2. Au S-E. de l'église J
^ Un» hçade sur la place 4Gin>75à Ofr. 2.788 50 *
•p TOTAL 2 215'm'4C Fr. 25 51107 (
C ■
le Les propositions de M. Célérier, étant exa- |
BS gérées, et les pourparlers qui ont'eu lieu
ie n'ayant pu aboutir à une entente amiable,' ,
M. le Maire demande à déclarer d'ujilitè'p'ubli- |
, que Tachât de ces terrains, et d'en voter
4' l'expropriation.
il Le Cor seil adopte 1 à l'unaniniitë la proposi-
ur tion de M. le M dire, et lé prié d'apporter la
iit plus grande célérité àVexerç fîm? de ce projet'
M. le Maire donné lecture du résultât dés
jsl enquêtes de commodo et incommodp : ,
ia- i ° Pour le décl ass>ment ,Jies ' avenues de la
ville d'hiver, comme cbemins yicinaui ; ^
ire 2e Pour leur classement comme (chém»ns
er- ruraux. Les enquêtes n'ayant dontje 'lieu'à
le aucune opposition, le Conseil vote à: l'unani-
les mité le déclassement de,s chemins de fa ville
sut d'hivejrjcomme chemins viiéinaux^'et leur clas-
id- sèment comme enemins ruraux,
sut M. le. Maire donne lecture du résultat; de
m- Penquêle sur le classement du prolongement
delà rue Alfred D jean :
Aucune objection ne s'élant "produite, le
Conseil voté à Tunanimiié, le classement du
prolotig«ment de larnéAfred-Déjean. I
M. le Maire fait part au Conseil du résultat I
favorable des poursuites exercées contre
M. Flfury, fermier du placage, et demande au
Conseil la continuation de ces poursuites,
pour être autorisé à prélever, sur le caution-
du nement de M. Fleury, les 1,115 fr. qu'il reste
s à devoir à là commune,
par Le Conseil vote à la majorité la continuation
des poursuites contre M. Flenry. et autorise
linii-1 M. le Maire à inienter un pnfcèsà M. Fleufy,
-de I pour Idirë rentrer les 1,115 fr qu'il doit ai la
^ et \ commune.
M. le l^aire donne lecture d'un devis pour nos
réparations d'entretien et raccords de peinturé mer
à exécuter au Casino, réparations réclamées tout
par le concussionnaire. Le devis s'élève à la
somme de 864 fr.
L'urgence de ces réparations étant suffi-
samment reconnue, le Conseil vole à la majo- i
rite, lesdiles réparations, plus la somme de arli
804 fr., à prendre sur le crédit : eutretien du non
Casino, et autorise M. le Maire à faire exécu- d'èl
ter ces travaux en régie.
Aucune proposition n'étant plus à l'ordre
du jour, la séance est levée à dix heures. .
i^MMa^m res
pr<
CHRONIQUE LOCALE -'
^ rac
fan
Et'exploston dngM À Arcachon > ver
Un affreux* malueiir, dit la Victoire, vient
de'mettre la consternatio:i dans Arcrchon.
L"S no"Velles in»lallaiions du Casino ont '
nécessité de iiomSreux travaux de réparations ^j
et de;traiî.>formation. ,rh
Il a fallu; eiitr'ainres choses, complètement pa,
rémitiier le service de distribution du gaz. , 0
De* ' dégâts avaient i été b iu au : compteur. CM
M.: Frat.çois Abas. contre-aiailre à I usine à Vr(
Igaz d'Arcachou, a élé chargé de le remettre en ; i M
état>. Cependant, malgré le» travaux exécutes, |0j
l'écteirage était absolument défectueux. ,.„
L'Administntiùb s'adressa alors à Bor- b)
deaoxv a I* maison Hald^ut et C* M : «V. Dard, c^
directeur de cettei maison, partit lui-même e,
pour Arcachon. A sou arrivée, le malin,, il,fut pi
iront» r le contre maiire Abas et tous deux de ,r
compagnie montèrent an Casino. (]
M. Vellard voulut immédiatement examiner \i:
Ile comptfor. Entrés dans le locd où il se r^
trouve, il fut obligé de (aire all> mer une bou- „(
gie pour pouvoir procéder à une visite minu- ,T
lieuse. d,
La boggie allumée, les deux visiteur.-; se
> penchèrent simultanément vers le compteur
pour se rendre compte muiuelltment du la
. partie défeétiteuse.
. An moment où la bougie atteignit l'orifice
7 de l'appareil, uue épouvantabe détonation .
" retentit, dont on enteudit le bruit jusqu'au
- bout d Arcachon-, ■ :.
i Terrifiés,' les habitants du ' Casino acconru-
> rentau'plus'vite..Quand.ils pénétrèrent dans
- le lécal; un affreux spectacle frappa leurs yeux.
r M ^Vellard et lé contr^mjjîire étalent éleudus j
sur.lesol,hornblêmeiumutilés. '' , . s
■ L'explosion avait fait vider en éclats les (
a p'Iàqiies'defôVrtèdu'cbmpteor etjes deux hom-
il mes avaienièté atteints àù Visage et à la ppi-
» irine. Tous les/deux avaient, )k. iê
au point d'être méconnaissables»: On reconoui
3. bien vile que tout seipurs 1 était inutile. Les
malheureux,ont éu>:jr«-lévés et transportés dans
is unedes(sailér-àuÇâsHï)(ji' . , ; ,, I
à Le corps de M. Vellard sera probablement
i- transféré à Bordeaux.
le
s-
L'èxp'osion du gàz,'dont nous donnons les
le détails ci-dessus, a produit la plus" navrante
ut impression dans notre ville. Dès que cette
épouvantable catastrophe a été connue, lesau-
le torités locales se sont transportées imroédiate-
lu ment sur le lieu du sinistre ; d» s mé heins
Isont'accburùs, mais tous le? efforts ont été
impuissants"et c'est avec une véritable terreur
qtie la terrible, nouvelle s'est 1 répandue dans
au tous les Quartiers d'Arcachon. M. F. Abas,
ÎS, l'une des victimes, élan parmi nous depuis
m- plusieurs 1 années et il avait les sympathies ge-
ste néraVs. La mort de M. Wellard, arrivé à Ar-
cachon à midi pour repartir le soir même, a
ion également impressioinê vivement nolrtë'pi>im-
ise lalioiv. îïous nous associons hieivsincêrHment
ry, an d
V*
nos compatriotes en leur exprimant publique-
ment l'expression de tous les regrets et de
toutes les sympathies.
»
Casln».
Le Casino sera bientôt prêt à recevoir les
artistes engagés; c'est le 15 juillet, pensons-
nous; qu'aura lieu l'inauguration, qui promet
d'être très brillante.
Régates tocautow.
Dimanche prochain auront lieu les premiè-
res réeates locales, dont nous donnerons le
programme j-udi prochain. Les trains de
pUisir se succéderont sans relâche jusqu'à
midi, le dernier train de retour partira d Ar-
cachon à'dix heures et di>mie du soir. La fan
fare invitée à ces fêtes nautiques, jouera sur
: la terrasse de l'ancien cercle des Régales, de-
' venue celle de l'hôtel International.
■^•IleN-VénttlcnneM.
i
A 1 heure oirnons écrirons ces lignes, la
salle Lescure aura fait son ouverture. ^ soi-
! rée d'inauguration est donnée au iprofit des
pauvres. Tous les artistes et les musicien-: de'
l orchestre, or.t fait l'abandon cénérenx d^leu'r
cachet, pour être ajouté au bénéfice des pau-
vres. Voici là composition de la troupe :
' M. Cbaillou, copnique d'opérette; Mme Cuait-
lou, comique de genre; Mde Ma'got, ami-!
•lue excentrique; Mlle Marie Mauretton,
bluelte ; Mlle Albaoi comique, et Mlle Augele,
chanteuse de genre ; M. Guénin, com que
exenirique et enfin M. Rubio, baryton. Le
; piano sera tenu par M.J Lautier.' L'orches-
tre serai composé .de deux violons, un piano,
d<>ux pistons, un trombone; une comre-
hasso à cordes et une caisse roulante. "NouV
reudrons compte jaudi de la soirée d'Hier, et:
nous souhaitons burine chance à cet. établisse-,
Imeuit. M. Lescure.«.'est réservé la direction,
des concerts dont M. Rubio sera le régisseur. <
Skatlng-Rlnk.
I . J ';
Le bal a duré dimanche jusqu'à: deux. heu-
res, rt il a éié^très animé. L'orchestre, bien
| dirigé,par M. S.-, a exécuté de brillants qua-
drilles qui tous ont été bissés.
( Fête nationale.
Noti^ 'donnerons,, dans ; notre numéro c'a
J jeudi, le programme de cette fiïte que le Çoo4
seil municipal doit adopter dans la séauce
5 extraordinaire de lundi. /
/
e Théâtre d'A*ëaëhon; ;
il , La femme à, papa, .pièce qui a. été jo^ée
s jeudi, soir au Graud-Thèàtre, est Une spiri-
s tuelle;comédie-opérette i»» se déroule on long
quii»roqud.' Comme comédie; la pièce a été
it médiocrement rendue, sauf M- Lê^pinasse qui
aiété.dpsppjlan^de veryé, d eutraitf, et dont le
rôle offrait beaucoup de 1 difûoultés- ■
Comme t>péretiei, plusieurs - couplets > ont
ss èté.chutés àv^ijustè rai$o(i.IMnâë; Jeasey, 1 la
te i femme, à papa, s'est montrée excjtiiitrique. au
te deuxième a>ile,malheuren.seme-nt,,Ja-vt)ix lui
ti- faisant complètement défaut, le succès 'de la
e- soiréea été'très comprbmis.'
as En un mot, Ui>te soirée, peti de 'monde éi
dé parcorisêiiient receltefaiblet, i
or Plusieurs'personnes n'ont cess,©-de troub'er
ns le spectacle par des cHs' et .-des - etclàtnalidirs
is, incessants. Nous sommes pâriiS'an dé là' liberté^
us mais de»la heeece,;non..Nous;admettons par-
îé- faitementquei|?on manifeste socl méoontei^e1-
LT- roerlt au début de la mirée((ci'eât un droit
,a qu\à'la.'po,rte, on achë|Veti%t^an,)'mais lés
i»- manilo^uts! devraient songer.(fju'il y a dans
Mit la sade des spectateurs moi«s diluai les et
si moins bruyants qu'eux, et ne pis les empô-
, et cher de profiter d'un droit qu'ils ont acquis
>us wmmè 1 eux.
i
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