Titre : L'Indépendant des Basses-Pyrénées : paraissant les lundi, mercredi et vendredi ["puis" paraissant tous les jours excepté le dimanche "puis" journal républicain quotidien "puis" le mieux informé des journaux de la région]
Éditeur : [s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1924-08-09
Contributeur : Garet, Émile (1829-1912). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34416250c
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 09 août 1924 09 août 1924
Description : 1924/08/09 (A57,N17329). 1924/08/09 (A57,N17329).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5278064t
Source : Bibliothèque patrimoniale de Pau, Ee 3218
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/05/2020
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La Causerie
Je j.cqw. BONHOMME
î»-l->to.,ant que va »e décider le
de lu Conférence.
, T.ant1 bien nue mal, plutôt bien, grâce
nnil b°,1,le vV1pointe aux extrêmes limites des conces-
r ^ Présentants * auto-
uses des Nations Alliées sont tonibéte d’ac-
> ‘■|ord Vour rétablir l’unité de Iront si w-
lemment dosirée par les amis de la paci-
fication mondiale. Mais combien a dû être
mire la conversation ! N’en cherchons
<• autre preuve que dans les réserves, po-
sées par AI. Herriot, en- présence sans dou-
te des incitations à abandonner des "a^es I
dont l’Angleterre peut faire peu tk cas? si
•ecessaires pourtant à la défense de notre
soi et de nos intérêts.
* ,1AI-.ï,0,',.'i<)t a déclaré, — et J’on ne sau-
rait trop 1 approuver, — que si, à la Con.
Jerence, nos débitsurs soulevaient la ques-'
Jlon de la reeponeabilité de la guerre, lui.
même quitterait aussitôt la salle. Et pas
davantage il n'admettrait que eoit discute,
par les délégués allemande, le problème
de l’occupation de la Ruhr. P
A n’en pas douter. J’intérêl do l'Allr-mn.
gne est de provoquer dest incidents et de
brouiller les cartes Ses délégués ne sont
pas a\ares de déclarations. Ils annoncent
leur approbation du plan Dawes. Avec
quelles restrictions, ils ne l’ont pas dit
encore, leurs batteries ne sont pas tclle-
camouflées, cependant, qu’on n’en
vo^pas déjà, à l'oeil nu toutes les jjosi-
, Est-ce P0lir battre en retraite et obtenir
ies honneurs d’une défaite en sauvant la
face ? On le saura bientôt, line telle tacti-
que est si peu conforme aux traditions teu-
> p’a''f>s (lUe réserve la plus absolue s’im-
Pendant son récent séjour à Berlin, M.
Hughes a insisté auprès des dirigeants
allemands pour qu’il se bâtent d’arriver à
un accord sur les points principaux du
plan Dawcs sans attacher trop d'importan-
ce aux points secondaires. Mais, à Lon-
dres, on craint (juc l’applicution de ce
plan ait pour résultat de faire de l’Allema-
gne un redoutable rival pour le commerce
Uc la Grande-Bretagne. De gros intérêts
v vont se trouver en opposition et l’Allema-
gne va profiter, si on l’écoute, des diver-
gences latentes existant entre les Alliés
sur ces questions économiques.
Assurément, J accord intervenu prouve,
une fois de plus, que le maintien de l’u-
uioii entre les alliés l'emporte sur toute
autre considération dans la politique eu-
ropéenne. Si la France a fait des conces-
sions, dit le »( New-York Herald »; elle a
aussi obtenu des avantages... Lesquels ?
Autant à Londres qu’a. Washington, *on
* écarté de ta Conférence, avec une pruden-
ce toute diplomatique la discussion sur Je
règlement des dettes interalliées. Comment
• faire de nouvelles concessions tant taie f
lestera suspendue Sur nous cette épée de
Damoclès ?
Les banquiers se font, tirer l'oreille pour J
un misérable emprunt de 800 millions de
marks or, qui représentent uni milliard
de francs à peine. Quelles*f-emuit leurs oxi- f
genres lorsqu’il s’agira de placer les seize
.< milliards de bons, slgnésipar l’Allemagne, I
dont le produit est, en partie, destiné à
nous indemniser ? ‘ i
La confiance ne s’impose pas. Pourquoi I
céderions-nous la moindre des garanties
que nous désirons lorsque le dollar et la
livre se tiennent, dans une réserve aussi
circonspecte qu’avertie If
S’il n’est, pas croyable que M. Marx et
M. Stiesemann prennent sur eux la terri-
ble responsabilité de repousser la main
qui leur est tondue. — comme l’a dit
« 1’ Heraldo » de Madrid, — nos négocia-
» teins no doivent pas, quoi qu’il advienne,
perdre de vue les pièces de l’échiquier sur
lequel sejou*, non seulement la paix du
Monde mais encore l’existence de la Fran-
ce.
Jacques BONHOMME.
• ;
L« Parlement britannique t'ajourne
Londres. — La Chambre des lords et la
Chambre des ■communes se sont ajournées
au 28 octobre. Toutefois, si l’Irlande du
* Nord ne désigne personne pour la répré-
xonter à la Commission de délimitation des
frontières entre l’Etat libre irlandais et
l’Irlande oràngirtc du Nord, le Parlement
serait convoqué le 20 septembre pour dis-
cuter le projet de loi que le gouvernement
proposerait pour désigner lui-même un
commissaire à défaut de celui de il’Ulstcr.
—— —»
Dm» élections dam les Hmlet-Alpu
k A LA CHAMBRE
Gap. — M. Maurice de Rothschild, an-
cien député des Hautes-Pyrénées, reste
seul en présence de M. Japn Planche, can-
didat du Cartel des gauenes au scrutin de
ballottage. Il se présente avec l’étiquette
radicale-socialiste et a contresigné le pro-
gramme du parti.
M. Jean Planche est appuyé dans sa
campagne électorale, par M. Victor Péy-
% tral; sénateur du département, -et MM.
Cluzel et Cornand, députés.
AU SENAT
Une éleqtion sénatoriale aura lieu le 17
août, dans les Hautes-Alpes, pour rempla-
cer M. Bonniard (entente réublicaine) dé-
cédé. Une seule aondidature s’est affirmée
celle de M. Léon Cornand, député, répu-
s blicain-socialiste.
«iiiiiiiiNiiiiiiiiuiiiiiiiMiiiiiiiiiniiiimiiiiiiiiiiiiiHiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii
Faits du Jour
— Une importante réunion a eu Ucp en-
* tre les ministres, français et belges et M,
Mac Donald, au sujet des modalités, de l’é
vacuation militaire de la Ruhr. Le général
Mollet, qui y prenait part, a fait sur lei
armements allemands d’importantes révé-
lations qui, dit-on, auraient modifié la
décisions à prendre. Nos représentants oti\
demandé la démobilisation rapide de h
pdlicc verte allemande, qui tiist qu’unt
armée déguisée.
> ' — l>a convocation des Chambres est fixéi
au 21 août, La session durerait trois jours
— Le traité anglo-russe, qui vient d'étri
conclu par les négociateurs, contient um
clause par laquelfe .l’Angleterre fait aban
i don à la Russie de sa dette de guerre.
I*
CONFÉRENCE DE LONOflES
La discussion se poursuit
dans de bonnes conditions
' -J ■ ".'..TV. • ' -V |
Londres. —La réunion du Conseil des I
Quatorze, dont nous avons donné hier en
Dernière Heure un compte-rendu ^rès îé-
sumé. a vu la première discussion d’en-
semble entre les Allemands et les Alliés.
Comme nous l’avons dit, les objections al-1
lemandcs concernant le rapport du pre-
mier comité, ont été définitivement réglées.
En ce qui concerne la définition de l’ex-
pression « manquement flagrant », du rap-1
I port des experts, il a été entendu qu’il fal-
lait 1 interpréter dans le sens de manque- [
nient volontaire prévu au traité. M. SHOW- I
den, chancelier de l’Echiquier, au contrai-1
re, avait soutenu qu’il fallait donner au
terme « flagrant » lo sens anglais de man-1
quement important évident. |
M. Herriot a réussi à faire admettre que I
le défaut serait surtout appr^ié en raison
de la lionne volonté et de la bonne foi de I
1 Allemagne. I '
D’autre part, la prétention du Reich 1
ueue appelé a signer le protocole relatif
j aux modifications apportées à la procédu-
re de constatation des manquements a été
I écartée.
Le paragraphe 22 de l’annexe 2 à la
(partie VJII du traité, sur lequel s’appuie
la thèse .allemande, prévoit . bien que cette
annexe ne pourra être amendée que par la
décision unanime des gouvernements re-
I présentés à la C. D. R. ; mais dans l’opi-
I ni on. des alliés, cette unanimité est requise
entre alliés seulement. Si l’Allemagne est
d'un avis différent, ses plénipotentiaires
| n auront qu’à formuler une réserve à ce
sujet dans le protocole final.
LA QUESTION DE L’AMNISTIE
Les représentants alliés et allemands ont
ensuite abordé la question de l'amnistie
soulevée par la délégation allemande à
1 occasion des conclusions de la deuxième
comnfission. . •
M. Strescmann a exposé les difficultés
que cotte question présentait au point do
vue de la politique intérieure.
Dos experts juridiques vont être appelés
à examiner les mesures à prendre. On
compte que l’accord s’établira à ce sujet.
Comme nous l’avons dit, il semble qiue l’Al-
lemagne ait exagéré dès Je débqt ses pré1-
I tentions, afin de faire passer pour des
concessions, ce quj ne serait qu’un, retour
à des demandes raisonnables. 11 suffira à
la. délégation française de s’être rendu
compte de cette tactique pour la déjouer.
LFS LIVRAISONS EN NATURE'
I.ifndros. — On assure qu'un «ecord pa-
rait devoir intervenir à bref délai entre
experts fiançais et allemands au sujet des
modalités à appliquer pour les livraisons
en nature.
•On se iront re assez satisfait dans les
milieux français de la tournure de la dé-
libération de ce mutin entre Alliés et Alle-
mands. Certaines des observations de la
délégation du Heich, qui reproduisent le»
revendications du parti nationaliste, ont
cité exposées avec modérution, par le clian-
cclier Marx notamment.
Le ton de la discussion est demeuré très
courtois, et jusqu'à présent la délibération
se poursuit dans des conditions absolu-
ment normales.
LA CONFERENCE NE SE TERMINERAIT
PAS CETtE SEMAINE
Londres. — ün estime maintenant daiis
les milieux de la Conférence qu’il est peu
probable qu’ell epuissc se terminer cette
sinaine. D’ailleurs, le premier ministre bri-
tannique semble en avoir pris lui-même
son parti, puisque sa famille partira dès
demain en vacances en Ecosse sans l’atten-
dre davantage.
LE GENERAL NOLLET
A RENSEIGNE M. MAO DONALD .
Londres. — De l’avis mêfne de M. Mac
Donald, le problème le plus, dél’eut qui «e
présente à la Conférence est celui de l’éva-
cuation militaire de la Ruhr, qui, 4’ail-
leurs, est en dehors de, l’ordre du jour, le
plan Dawes l'écartant explicitement. Du
côté français, on parait bien décidé à ne
pas évacuer le bussin rhéno-westphalien
avant que l'Allemagne uit donné des preu-
ves certaines d-e sa volonté d’exécuter tous
ses engagements, qu’ils découlent du plan
Dawes ou du traité de Versailles. En par-
ticulier, le Reich devra'avoir satisfait à
ses obligations touchant le contrôle mili-
taire interallié.Telle serait, du moins as-
sure-t-on, la thèse qu’aurait développée le
général Nollet devant M. Mac Donald aU
cours de l’entrevue que le ministre de la
guerre a. eue avec le premier ministre bri-
tannique.
H—O—»
L’Allemagne élève ses tarifs douaniers
pour ponvoir nous faire des ‘concevaient
Paris!— 1 Un exemple de la-méthode'alle-
mande de iqarchandage est fourni par le
procédé employé par la Commission çârv
lementaire des douanes du Reichstag. De-
puis quelque temps la préparation de la
manoeuvre sc déroule. Le Reich est eni
train d’élever tout son tarif générai doua-
nier, de manière à frapper un certain
nombre d’articles de droits prohibitifs ;
mais elle se réserve' ‘d’^abaiSseT ces droits
en créant des tarifs préférentiels, pour dif-
férents pays avec lesquels elle ‘signe defe
traités de commerce. C’est ainsi que le
trajté isigné, ,1a semaine dernière,, avefc
l’Espagne, a abaissé .le droit d’entrée sur
tes, vins espagnols. à 15 marks-or les c,ènit
kilos, tandis que le tarif général est de 300
*, marks-or. Ce dernier, appliqué à la plu-
‘ part de nos vins, devient prohibitif.
’ . L’Allemagne fera naturellement de sa
. réduction l’objet, d’un marchandage avec
; le gouvernement français.
t — La France, disent les Allemands, a
t besoin de notre marché pour écouleT cer-
t tains produits : vins du Midi .tissus d’Al-
; sace, minerai de fer lorrain. Quant à nous,
nous pouvons nous les procurer ailleurs.
f Nous ne les laisserons entrer qu’en échan
. go de sérioiyc avantages.
’ C’est adroit .évidemment,, et même assoî
’ « canaille ». Mais ce n’est pas ûveé de
‘ pareils procédés que les. peuples arriverônt
à retrouver la confitmce et la paix. .
LE v 'ri
IMITÉ ANGLO-RUSSE '
Un de ses articles annule-
, la dette de g^erre rtisse
Londres. — Après trois mois et demPdt
conférences et à douze heures d’une rup
ture,« définitive», les négociateurs russe!
I et anglais se sont enfin mis d’uccord aui
la conclusion d’pn traité dé Cpraniérce cl
d’un traité général entre les deux pays,
L’accord n’est pas définitif, puisque la
Chambre des Communes doit se prononcer
à son sujet. Il y a lieu de prévoir deS dé-
bats difficiles, peut-être même orageux.
La conclusion de ces longues négocia-
tions n’en est pas moins un événement
considérable. Voici comment M. Ponson-
by, sous-secrétaire d’Etat aux Affaires
étrangères, en a fait part à la Chambre
des Communes.
L’orateur a rappelé l’histoire des pre-
mières relations entre la Grande-Bretagne
et le gouvernement soviétique, relations
faussées ,dit-il, par l’animosité et la pré*
vention fondées sur des informations erro-
nées et partiales.
LES DEUX TRAITES
I M. P<#isonby a ensuite déclaré que l’ac-
I cord porte sur uri traité de commerce qui j
(constitue un document à part et sur un
I traité général. Le traité de commerce pro-
■I jeté est conforme dans ses grandes,lignes
à tous les traités de commerce. L’Angle-
terre jouit sans réserve du bénéfice de la
I clause de la nation la plus favorisée pour
I ses marchandises, et les Soviets jouissent
des ayantages du système des crédits an-}
glais pour les exportations. Un article a
trait à la navigation, et à cet égard en-
I core les marchandises anglaises jouissent
aussi de la clause de la nation la plus fa-
vorisée. 11 y a stipulation d’arbitrage pour
les questions de contrats. De plus, l’An-
gleterre tient compte du monopole du gou-
I vernement des Soviets en ce qui concerne
le commerce extérieur, et donne à un petit
nombre de membres de délégations com-
merciales l’immunité diplomatique, aussi
bien pour eux que pour les locaux occu-
pés par la délégation commerciale.
En ce qui concerne l’accord général, le
projet de traité commence par l’énuméra-
tion des différents traités qui existaient en-
tre l’Angleterre et la Russie des tsars. Un
certain nombre de ces traités sont péri- r
niés ou tombés en désuétude. Ceux qui se-
ront renouvelés sont en petit nombre et
pourront être révisés. Ce sont des traités
bi-lutéraux concernant l’Angleterre et la
Russie seules.
■Quant aux traités qui concernent plu-
sieurs nations, le consentement des signa-
taires est nécessaire. Le traité général *V°B'
tient un accord pour los pêcheries. Quafit
à |a question,, des limites territoriales, il
.faudra attendre un accord international.
Répondant à une question, M. Ponsonby
dit qu’il n’est pas vrai que le traité prô- ;
jeté aboutisse à l’exdusion 'des pêcheurs
anglais dans les régions où ils opéraient
jusqu’ici. ; ,
LA QUESTION DES DETTES RUSSES
M. Ponsonby, continuant, aborde la
question des dettes de la Russie : ■
« Les créunces, dit-il, sont de trois sor-
tes : celles des détenteurs de titres, il y*a
les revendication.; diverses et enfin les ré-
clamations relatives aux propriétés. Nous
avions en face de nous le décret par le-
quel les Soviets répudient les dettes anté-
rieures et celui par lequel les Soviets éta-
blissent la nationalisation. Tout en sau-
vegardant les intérêts britanniques, il im-
portait que nous ne fissions rien contre
ces décrets et même que nous n’exprimions
aucune opinion. A l’heure actuelle il riQy
nous appartient pas de changer les insti-
tutions des Soviets.
» Il y a un nombre considérable de dé-
tenteurs de titres russes. La grande diffi-
culté était d’abord de trouver quelqu’uù
capable de parler au nom de tous les dé-
tenteurs de titres. L’article 6 du projet de
traité contient la reconnaissance de la res-
ponsabilité du gouvernement des Soviets
pour ces dettes et l’assurance des Soviets
que le gouvernement russe négociera avec
les détenteurs.
» En ce qui concerne les créances diver-
ses, il y aura un arrangement aux termes
duquel on doit faire une enquête et fixer
une somme globale forfaitaire. En ce qui
concerne les propriétés, les deux parties
nommeront les membres d’une commission
qui fera line enquête sur ces propriétés,
sur ceux qui, formulent des revendications
et sur les revendications elles-mêmes, de
façon à aboutir à une décision en ce qui
concerne les indemnités a donner.
L’H08TILITE DES LIBERAUX
Londres. — Pendant la discussion qui a
suivi les déclarations de Mi Ponsonby,
M. Lloyd Georges a attaqué l’àN’ticle 0; qui
annule virtuellement les dettes russes
envers la Grande-Bretagne.
« Nous avons, dit-il, une dette similaire
qui nous était due par la France. La Bel-j
gique et l’Italie sont parmi nos débiteurs.
La décision prise pur le gouvernement -peutj
affecter toutes les dettes interalliées. »
' En terminant, M. Lloyd George a indi-j
qu# que les libéraux n’éta'erit pas disposé^
à soutenir la politique annoncée 'pilr M]
Ponsonby. ;
A la dqpande de l’opposition, le débat' si
été renvoyé à aujourd’hui. . t
—♦
, Le Directoire espagnol demeure (
PàHs. — Ori télégraphie üe Madrid à la
date vdu 7 août : |
Le général Primo de Rivera est arrivé
ce matin.'. ■ 1.
Le Directoire s’Ust réuni au ministère
de .la guerre vivant le conseil des mlnistreb
qui devait avoir lieu aujourd’hui sous la
présidence du roi et qi a.été remis à de-
main. ,
Le général Primo de Rivera, sortant du
palais où il a présenté à la signature du
■ roi quelques décrets sans importance, a ex-
primé son etonnement du nombre de jour-
nalistes qui attendaient. Il a précisé que
■ l'atmosphère rni’il a trouvée à son arrivée à
Madrid « était de celles que l’on dissipe
; avec un simple éventail ».
' Répondant à une question) le Dictateur a
t déclaré que « le Directoire demeurait 1 ét
qu’il ferait tout son devoir, a
" '
t * •.
1
DERNIÈRE HEURE
■**1 -a=r’- ' ----- - J ‘ ) .iMI J1 I -■'■ . Y ■■ PhL!. ... ■■ / . I . ■ ■■ —, — ■ ■ ' 1 i
M. Herriot et le général Nollet
: discutent avec M. Mac Donald
i sur l’évacuation de la Ruhr
! Londres. — Dans la soirée d’hier, MM.
, Theunis et Hymans ont eu avec M. Hcr-
I riot une longue conversation en vue des
j pourparlers qui auraient lieu ce matin
avec les délégués allemands au sujet de
II évacuation de la Ruhr. Les vues fran-
[ çaises et belges sont semblables.
Les deux ministre* belges, M. Herriot
I et le général Nollet ont eu ensuite une
longue conversation avee M. Mao Donald,
au eujet des modalités de l'évacuation de
la Ruhr. Ls général Nollet a fourni au
«récident du Conseil anglais des précisions
importantes qui ont modifié les décisions à
prendre.
Cette conversation,qui a duré une heure
êt dêmie, n’a eu qu’un caractère prélimi-
naire.
LNGUè OBTIENDRIONS EN CONTRE*
• \ PARTIE LA 1 DEMOBILISATION
| OE LA (t POLICE VERTE »
| Paris. — Au sujet de l’évacuation de là
Ruhr, le « Petit Parisien » déclare que le
général Nollet, minis.tre de la guerre, et
M. Clémente!, ministre des finances, qui sc
sont consacrés plus particulièrement à cet-
te étude, ont demandé au président du
Conseil anglais que l’occupation de la zo-
ne de Cologne par les troupes anglaises
se poursuive tant que les contingents fran-
,co-belges ne pe seront pas retirés.
D’autre part, le général Nollet a •deman-
dé que soit obtenue sans retard la démo-
bilisation de la polièe verte allemande.
M. 3ARTH0U COMPTE RENTRER
A PARIS DEMAIN
Londres. — La Commission des Réparu-
tions a tenu dans la journée d’hier trois
séances. La dernière s’est terminée très
tard. Des décisions presque définitives ont 1
été arrêtées, ce quj permettra de terminer
les négociations dès ce soir, très probable-
ment. M. Barthou, président de la Com-
mission des Réparations, vient de décla-
rer qu’après la séance officielle de ce ma-
tin, les conversations seraient closes et
qu’il pourrait rentrer ù Paris dès la fin de :
cette semaine. » ■.
ON CROIT QUE L’EMPRUNT REUSSIRA
Londres. — L’arrivée des délégué^ alle-
uuilid&'à^I'Oaïdres avait attiré les préoccu-
pj^naus d£ tous les milieux et l’emprunt
c o fi s Spcil i r ’ a üJ ' p i àfi ‘Dawes était passé au
spcpurj plan. .Les banquiers anglais qui ont
toutjjbis étudié de nouveau lu question de
cet (Wpnmt international et dûsuocàs du-
quel dépend le plan Dawes, viennent de
déclarer que rémission devait s’effectuer
clans des conditions très satisfaisantes.
' • ' ' ' «—o—»
La dlaeunlta
du observations allemandes
Lonvlres. — La discussion des observa-
tions allemandes a lait hier un sérieux
progrès au cours des délibérations longues
et répétées qu’ont eues les plénipotentiai-
res alliés et allemands en ce qui concerne
les conclusions du premier comité. Nous
avons déjà dit que l’accord s’est établi sui
la définition du « manquement flagrant »
stipulé au rapport des experts. Cette ex-
pression sera interprétée dans le sens de
« manquement volontaire », prévu au trai-
té do Versailles, le défaut du Reich devant
être apprcc'é, pioins en raison de son im-
portance matérielle que de la mauvaise foi
dont il,témoignera.
L'Allemagne, d’autre part,, ne sera pas
appelée à signpr le protocole du premier
Comité,,,relatif aux modifications appor-
tées à |u procédure c|e constatation des
manquement^. .
,'Lo gouvernement de Berlin adressera
une lettre aux alliés exprimant une réser-
ve à cet égard, mais il n’y sera pas donné
suite de façoin à ne pas créer un précédent
dans l’interprétation du traité.
Touchant, le ^rapport de la deuxième
Commission^ la question de l’amnistie reste
à, régler, mais elle est en bonne voie. Cn
sait que les autorités franco-belges ne veu-
lent pas gracier les Allemands condamnés
pour sabotage. / » \.
De leur côté, les autorités allem ndes-
refusent de s’engager à ne pas poursuivre
leurs, nationaux, inculpés de haute trahi-
son, en raison notamment de leur attitude
dans les menées séparatistes. Les juiiste*
vont définir expressément les délils qui se-
ront ou non couverts oai l'amuis\c.
L'ACCORD EST FAIT ENTRE EXPERTS
SUR L'EVACUATION ECONOMIQUE
Pour ce qiü 5tst que de la Ruhr, l’accord s’est établi facile-
ment entre experts sur ses modalités. Le
rappqrt allié proposait que le 15 août au'
plus tardjuséent promulguées en Allema-
gne jçs lois nécessaires ali fonctiorinenienf
4u plan JJàwps et que; le 1er octobre soit
achevée la réalisation des conditions fixées
pat ,1a C. ‘Dv R.( ,dans sa décision du 15
juûlçt-, , U, ...
La h» 88 en application officielle du pro-
graihbM dpc oxpçrta interviendrait le f
octobre au lieu du 15.
' QUELQUES-OHIOANES ALLEMANDES
Les représentants du Reich- ont réclamé
'la révision»dd toutes les ordonnances pri-
ses par La haute Commission interalliée
des territoires rhénans depuis le dîtbut de ,
son •fonctionnement. Cette proposition n’a
pas manqué de provoquer quelque étonna
irnent par sop. caractère inattendu et injus-
tifié. li semble finalement qu’on se borne-
rait à demander à ladite Commission de
mettre, s’il y a lieu, cn harmonie avec les-
décisions de la Conférence de Londres, le? >
quelques ordonnances qu’elle a pu prendre
depuis,l’occupation de la Ruhr et qui np
seraient plus adéquates à la situation nou
velle.
Üne difficulté importante a été soulevée
par les délégués allemands. Par suite des
arrangements pris, qui font entrer les bé-
néfices de l’exploitation de la Ruhr dans
je. calcul des sommes à payer par l’Aile-
magne, eelle-ci aurait à payer jusqu’à lu
.mise en oeuvre du plan lies experts, c’est
■; t -
i. . -•
i
Ià-dirc d’ici au 5 octobre, une somme de 80
millions de marks-Or. C’est cette somme re-
laotivement modique que le Reich se refuse
à payer, sous le prétexte que le plan Da-
wes n’a pas aménagé ainsi les versements.
Cette opposition des délégués allemands
a produit une impression plutôt fâcheuse
car elle met cn évidence leur désir de ti-
rer du rapport des experts tous les avan-
tages qu’il comporte sans faire aueifti ef-
fort pour remplir leurs obligations.
Les conclusions du troisième Comité ont
fait également l’objet de longues discus-
sions entre experts alliés et allemands.
Ceux-ci accepteront finalement l’arbitra-
ge prévu pour les transferts.
Quant aux. prestations cn nature, le
texte accepté améliore, pour se rapprocher
de la formule des accords de Wiesbaden. j
L’Allemagne accepte la prolongation au- t
«delà de la date prévue par le traité de la
livraison dejygroduits spécifiés : charbon, '
coke, etc.
Par contre ,le gouvernement du Reich
continue' de refuser de garantir la fourni-
ture par ses nationaux des prestations en i
nature. j
* M. Herriot va venir à Pari* à
pour consulter m collègues "
Londres. — MM. Herriot, Clémcntel et le
général Nollet quitteront Londres demain
samedi pour Paris.
l-o président du conseil français se pro-
pose de mettre scs collègues au courant des *
négociations en cours et les consulter sur }
l’attitude IJne la délégation française doit (
prendre ù la Conférence sur les questions
encore en litige et qui sont : l’évacuation r.
île la Ruhr et le maintien des cheminots E
Iranco-bclges sur le réseau rhénan. 1*
Le voyage des délégués français à Paris
n’est pas considéré comme indiquant une
crise dams les travaux de la Conférence. U
est motivé par le souci du président du
conseil de se trouver cn pilcin accord avec
ses collègues, dq gouverneraient sur les dis- i
positions à prendre. ‘ f
LES DISCUSSIONS COltfiNUENT !
t
Londres. — Les ministres alliés et aile- <
mands se réunissent cdtte laprès-midi. i
Demain 1 mutin les chefs des 'délégations ^
conféreront avant le départ de M. Herriot.
SBSBSaMÉMHBMeaMKWMBBBBB •
LE SERVICE TELEPHONIQUE. — De-
puis longtemps, trop longtemps, nous
avons; à enregistrer les défectuosités de la
ligne téléphonique entre Pau et Toulouse
qui, à l'instar d’une joli* femme, a des
caprices aussi fréquents qu’inexplicables!
Actuellement, il ne ee passe pas de jour
où les communications ne soient interrom* u
pues pendant une bonne partie de la jour*
née, pour le plus grand dommage des
abonnés d’abord et de la caisse de l’Etat r
ensuite. Eet*il donc impossible à l’Admi* [
nistration de porter remède à une situa* c
tfon aussi déplorablo et sur laquelle son
attention a été attirée à maintes reprises ?
b
Cçnseil de Cabinet
I ^
Paris. — Les ministres et sous-secrétai-
res d’Ètat se sont réunis ce matin en con-
seil de cabinet sous la présidence de M.
René Renoult, guide des sceaux. J
Lo conseil a envisagé les différentes da- *’
tes susceptibles de convenir pour la réu- “
n;ion des Chambres en vue des eornmunica- 1
tiens que doit faire VI. Herriot sur les ré- “
sultats de la Conféience de Londres.
Le secrétaire général de la présidence
qui doit se rendre aujourd’hui à Londres ,c
conférera avec M. Herriot sur ia date du ,
retour de celui-ci. D
Un nouveau conseil aura lie mercredi r
prochain qui. arrêtera ditfmittycment la
date à laquelle le gouvernement demande- l'
ra aux j>résidents de la Chambre et du Sé- "
nut de convoquer les deux Assemblées. fi
En exécution d’une délibération anté-
rieure, du conseil des ministres, le conseil
rie cabinet a décidé que des instructions ,
spéciales seraient adressées par les d'--
vers départements ministériels pour rap- v*
porter les circulaires antérieures interdi-
saut aux chefs* de service de recevoir les 'y
délégués des syndicats des fonctionnaires. >j
LE PONT DU 1g. AOUT S
Le Consvil a décidé .conformément aux
précédents, que les administrations publi-
ques auraient congé le samedi tfi courant.
—: r « '> .
Los codait anglais goûtent Paris d
Paris. — Les cadets anglais ont quitté (b
Paris à midi 30 par la gare du Nord, se
dirigeant sur Boulogne. Ils sont accornpa-
gués par un commandant de l’état-major c‘
et par un lieutenant interprète. Deux -
trains'spéciaux avaient été mis à leur dis-
position. . < , /( ,
Un prochain msuvemaat diplomatique E
Bruxelles, — Le correspondant person-
nel à Londres de i’ « Etoile Belge » an- q
nonce qu’un mouvement diplomati(jue a
français va se produire. M. Herbette, am- n
liassadeur de France en Belgique, quittera j
Bruxelles et sera appelé à un nouveau n
posté. Il sera remplacé par M- Per net, ti,
délia Rocca, actuellement directeur au mi- h
ristère des affaires étrangères. 1 p
A i’ambassade de France à Bruxelles on i;
ignore romnlètemen’t cette information. v
LA BANQUE D'E?AT AMERICAINE
ABAISSE LE TAUX DE SON RMIOMPTE (
New-York, — I.a Fédéral Réserve Bank (
vient d’abaisser le taux de son escompte i
, de 31/2 à 3 %. \
-J À »•
LÉS CHAI8RES SIÉGERONT
DU 21 lü_23 JOUI
Elias entendront l'exposé des résultats
ds la Cooféruce
■Paris. — La Cdnfcrence de Londres ne
pouvant prendre fin aujourd’hui, la con-
vocation des Chambres aura lieu pour le
21 août. Le décret de clôture de la session
sera lu le 23 août.
On se rappelle que le Président du Con-
seil a exprimé le désir d’exposer aux deux
Chambres, à une date aussi rapprochée que
possible de la fin de (la Conférence, le ré-,
sultat de ses négociations. La perspective
de voir celles-ci terminées à la fin de la
semaine courante avait d’abord fait pen-
ser à la date du 12 ou 13 août. Mais on voit
maintenant que les pourparlers se prolon-
geront certainement jusqu’au 15 août. C’est
ce qui a porté M. René Renoult, vice-pré-
sident du Conseil, à fixer au jeudi 21 août,
après entente avec M. Herriot, la couvoca-
ion du Parlement.
CHANGES
Londres 80,85. — Madrid 240. — Rome
J0. — New-York 17,87. — Genève 337,25. —
3ruxellcs 91,10. — Hollande 687,50. —
Vienne 25,50. — Suède 477,50. — Norvège
50. — Roumanie 8,05.
Cinq jours perdus sur un radeau
St-Malo. — Le paquebot « France » vient
e débarquer à l’Hôpital deux marins qui
datent parties le 23 avril dernier pour
l'crre-Neuve, avalent lait naufrage et
Paient demeurés sur un radeau pendant,
jours buvant de l’eau de mer et se nour-
i.ssunt en rongeant le bois de leur radeau.
:c n'est que le sixième jour qu'ils avaient
iu être sauvés.
LA CONTREBANDE DES ARMES
EN CHINE
Londres. — On mande de Singapour que
a police vicht de mettre eu étut d arresFa-
ion des individus qui se livraient à la con-
rebande des armes destinées à la Chine,
les armes avaient été embarquées à bord
l'un paquebot se rendrait en Chine et ap-
partenant à la Compagnie (le navigation
itinnes. - v , .. .. ..
llHHIIHimilllllUlIlIlfHlIHHillllllllllllllIlHlUllllllinilItlIHHIIIttlIII
Dépêches
de la Matinée
AUDACIEUSE EVASION
Marseille. — Uu Italien, inculpé de vol
tvee violences, était hier amené dans le
al/net du juge d’instruction ofiaigé de
'affaire. /
Au cours de son interrogatoire ,1e préve-
IU présenta une lettre au juge d’instruc-
ion, en le juiarit de la lire.
« C’est, dit-il, la preuve de mon inno-
ence ».
Le juge prit la lettre et la lut. A ce mo-
nent, l’Italien, houscûluiit le gendarme
[ui était à ses côtés, renversartt'les huis-
■iers et le juge, gagna la fenêtre, l’enjam-
a et sauta dans la rue de la hauteur d’un
iremier étage sans se faire de mal. On le
herche encore.
♦ , , .
UN CHIRURGIEN AMERICAIN TUE
PAR UN OPERE
Philadelphie. — Le docteur Dunean !..
)espard, chirurgien cotimi et oncle de
,!me John W. Davis, la femme du candi-
at déufocratc à La présidence des Etats-
Jnis, a été tué dans son cabinet par un de
es anciens clients, Alfonso Masi, Italien,
pii se suicida ensuite.
Matai avait à deux reprises été opéré par
; docteur Despard. Mais sa santé ne s'é-
ant pas améliorée, il en rendit icsponsa-
le le chirurgien et le tua d’un coup de
evolver dans le dos.
Certains disent qris Masi n’avait plus sa
ai son.
ARRESTATION D’UN EMPOISONNEUR
DE RIVIERES
Dijon. — La gendarmerie vient d’arrêter
* nommé Thomas, demeurant à Dijon,
ui se l'vrait à l’empoisonnement des ri-
ières du département pour recueillir les
oissons. Thomas a été arrêté au moment
ù il se livrait à cette opération dans la
Lille. Il y a un mois il opérait dans la
eine, l’Ource et lTghon. .
: -
Un, Maire centenaire
Mâcoir. — I.a population de Suint-Loup-
,6-ja-SaIle (Saône-et-Loire), va organiser
es fêtes en l'honneur de son ancien maire
ui vient d’entrer dans sa 100e année ;
s centenaire est rié à St-Loup-de-la-Salle
L n’a jamais quitté cette commune.
:
A la Chambre des lords
L’ANGLETERRE DONNE TOUT
T NE REÇOIT RIEN dit LORD CURZON
Londres. — A la Chambre des lords, la
ébat sur l’accord anglo-soviétique a été
naloguc à celui de la Chambre des com-
lunes.
Lord Curzon estime que l’Angleterre don-
t© .tout et ne reçoit rien.
Quant à la propagande, la Russie a vio-
P les précédents* accords. L’immunité di-
ilomatique conférée aux déJégPlons de%
ioviets est sans aucun précédent. Les So-
iets abuseront.
Tout l’accord est, une imposture.
Lord Parmoor, dans sa. réponse, précise
pie l’innnunité diplomatique ne sera ae-
( idée qu’à une ou deux personnes et non
>as à tous les membres des délégations so-
viétiques. :
. ' ' ‘ . .• - '' r
: j
^ **>R** JwOtrjtUtrs.p— !
TfifniMMt 0*38 I
' TllCtMHNIl • |
INDÉPENDANT • PAU i
CNIOUM POSTAUX N* IT.XSI |
UOSOSAUX |
1 PUBLICITÉ : |
| AlMM«|a4. «<«•■•. (sMl.) |f • Isltfos |
I BécUm«s(6oolonBM). |B _ S
I W § P»i*« diTsn | » _ |
Ü Chronique locale 4 » * — 1
| Éehoo ut Nouvelle* ... § » » §
i * nMMiMnwn>iiiiiiiiiiu»nlin>WW)(,|„il,ll(=
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I’TNDtlVNnANT
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DES BASSES-PYRÉNÉES
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15 cent.
NMl OARBT. PraMnr
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/s '* » ■ ( Octave AUBERT
f* ,4>- !@èacteur» en Chef 1
. f *rBwn<»CUVIUEH
^IHIHIHmtlMIIIIIWUIIHWHlèlUmMIWiMMM .
I AJXK6M ~ fr n m
I SAMEDI
9
| AOUT 1924
| ABONNEMENTS )■»)• «S* «M
I MUsM. g* » IS’.ir»
| AuireiDéftrl. 9 50 II > )3 •
| Etr“»« IS » 21 » Si »
La Causerie
Je j.cqw. BONHOMME
î»-l->to.,ant que va »e décider le
de lu Conférence.
, T.ant1 bien nue mal, plutôt bien, grâce
nnil b°,1,le vV1pointe aux extrêmes limites des conces-
r ^ Présentants * auto-
uses des Nations Alliées sont tonibéte d’ac-
> ‘■|ord Vour rétablir l’unité de Iront si w-
lemment dosirée par les amis de la paci-
fication mondiale. Mais combien a dû être
mire la conversation ! N’en cherchons
<• autre preuve que dans les réserves, po-
sées par AI. Herriot, en- présence sans dou-
te des incitations à abandonner des "a^es I
dont l’Angleterre peut faire peu tk cas? si
•ecessaires pourtant à la défense de notre
soi et de nos intérêts.
* ,1AI-.ï,0,',.'i<)t a déclaré, — et J’on ne sau-
rait trop 1 approuver, — que si, à la Con.
Jerence, nos débitsurs soulevaient la ques-'
Jlon de la reeponeabilité de la guerre, lui.
même quitterait aussitôt la salle. Et pas
davantage il n'admettrait que eoit discute,
par les délégués allemande, le problème
de l’occupation de la Ruhr. P
A n’en pas douter. J’intérêl do l'Allr-mn.
gne est de provoquer dest incidents et de
brouiller les cartes Ses délégués ne sont
pas a\ares de déclarations. Ils annoncent
leur approbation du plan Dawes. Avec
quelles restrictions, ils ne l’ont pas dit
encore, leurs batteries ne sont pas tclle-
camouflées, cependant, qu’on n’en
vo^pas déjà, à l'oeil nu toutes les jjosi-
, Est-ce P0lir battre en retraite et obtenir
ies honneurs d’une défaite en sauvant la
face ? On le saura bientôt, line telle tacti-
que est si peu conforme aux traditions teu-
> p’a''f>s (lUe réserve la plus absolue s’im-
Pendant son récent séjour à Berlin, M.
Hughes a insisté auprès des dirigeants
allemands pour qu’il se bâtent d’arriver à
un accord sur les points principaux du
plan Dawcs sans attacher trop d'importan-
ce aux points secondaires. Mais, à Lon-
dres, on craint (juc l’applicution de ce
plan ait pour résultat de faire de l’Allema-
gne un redoutable rival pour le commerce
Uc la Grande-Bretagne. De gros intérêts
v vont se trouver en opposition et l’Allema-
gne va profiter, si on l’écoute, des diver-
gences latentes existant entre les Alliés
sur ces questions économiques.
Assurément, J accord intervenu prouve,
une fois de plus, que le maintien de l’u-
uioii entre les alliés l'emporte sur toute
autre considération dans la politique eu-
ropéenne. Si la France a fait des conces-
sions, dit le »( New-York Herald »; elle a
aussi obtenu des avantages... Lesquels ?
Autant à Londres qu’a. Washington, *on
* écarté de ta Conférence, avec une pruden-
ce toute diplomatique la discussion sur Je
règlement des dettes interalliées. Comment
• faire de nouvelles concessions tant taie f
lestera suspendue Sur nous cette épée de
Damoclès ?
Les banquiers se font, tirer l'oreille pour J
un misérable emprunt de 800 millions de
marks or, qui représentent uni milliard
de francs à peine. Quelles*f-emuit leurs oxi- f
genres lorsqu’il s’agira de placer les seize
.< milliards de bons, slgnésipar l’Allemagne, I
dont le produit est, en partie, destiné à
nous indemniser ? ‘ i
La confiance ne s’impose pas. Pourquoi I
céderions-nous la moindre des garanties
que nous désirons lorsque le dollar et la
livre se tiennent, dans une réserve aussi
circonspecte qu’avertie If
S’il n’est, pas croyable que M. Marx et
M. Stiesemann prennent sur eux la terri-
ble responsabilité de repousser la main
qui leur est tondue. — comme l’a dit
« 1’ Heraldo » de Madrid, — nos négocia-
» teins no doivent pas, quoi qu’il advienne,
perdre de vue les pièces de l’échiquier sur
lequel sejou*, non seulement la paix du
Monde mais encore l’existence de la Fran-
ce.
Jacques BONHOMME.
• ;
L« Parlement britannique t'ajourne
Londres. — La Chambre des lords et la
Chambre des ■communes se sont ajournées
au 28 octobre. Toutefois, si l’Irlande du
* Nord ne désigne personne pour la répré-
xonter à la Commission de délimitation des
frontières entre l’Etat libre irlandais et
l’Irlande oràngirtc du Nord, le Parlement
serait convoqué le 20 septembre pour dis-
cuter le projet de loi que le gouvernement
proposerait pour désigner lui-même un
commissaire à défaut de celui de il’Ulstcr.
—— —»
Dm» élections dam les Hmlet-Alpu
k A LA CHAMBRE
Gap. — M. Maurice de Rothschild, an-
cien député des Hautes-Pyrénées, reste
seul en présence de M. Japn Planche, can-
didat du Cartel des gauenes au scrutin de
ballottage. Il se présente avec l’étiquette
radicale-socialiste et a contresigné le pro-
gramme du parti.
M. Jean Planche est appuyé dans sa
campagne électorale, par M. Victor Péy-
% tral; sénateur du département, -et MM.
Cluzel et Cornand, députés.
AU SENAT
Une éleqtion sénatoriale aura lieu le 17
août, dans les Hautes-Alpes, pour rempla-
cer M. Bonniard (entente réublicaine) dé-
cédé. Une seule aondidature s’est affirmée
celle de M. Léon Cornand, député, répu-
s blicain-socialiste.
«iiiiiiiiNiiiiiiiiuiiiiiiiMiiiiiiiiiniiiimiiiiiiiiiiiiiHiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii
Faits du Jour
— Une importante réunion a eu Ucp en-
* tre les ministres, français et belges et M,
Mac Donald, au sujet des modalités, de l’é
vacuation militaire de la Ruhr. Le général
Mollet, qui y prenait part, a fait sur lei
armements allemands d’importantes révé-
lations qui, dit-on, auraient modifié la
décisions à prendre. Nos représentants oti\
demandé la démobilisation rapide de h
pdlicc verte allemande, qui tiist qu’unt
armée déguisée.
> ' — l>a convocation des Chambres est fixéi
au 21 août, La session durerait trois jours
— Le traité anglo-russe, qui vient d'étri
conclu par les négociateurs, contient um
clause par laquelfe .l’Angleterre fait aban
i don à la Russie de sa dette de guerre.
I*
CONFÉRENCE DE LONOflES
La discussion se poursuit
dans de bonnes conditions
' -J ■ ".'..TV. • ' -V |
Londres. —La réunion du Conseil des I
Quatorze, dont nous avons donné hier en
Dernière Heure un compte-rendu ^rès îé-
sumé. a vu la première discussion d’en-
semble entre les Allemands et les Alliés.
Comme nous l’avons dit, les objections al-1
lemandcs concernant le rapport du pre-
mier comité, ont été définitivement réglées.
En ce qui concerne la définition de l’ex-
pression « manquement flagrant », du rap-1
I port des experts, il a été entendu qu’il fal-
lait 1 interpréter dans le sens de manque- [
nient volontaire prévu au traité. M. SHOW- I
den, chancelier de l’Echiquier, au contrai-1
re, avait soutenu qu’il fallait donner au
terme « flagrant » lo sens anglais de man-1
quement important évident. |
M. Herriot a réussi à faire admettre que I
le défaut serait surtout appr^ié en raison
de la lionne volonté et de la bonne foi de I
1 Allemagne. I '
D’autre part, la prétention du Reich 1
ueue appelé a signer le protocole relatif
j aux modifications apportées à la procédu-
re de constatation des manquements a été
I écartée.
Le paragraphe 22 de l’annexe 2 à la
(partie VJII du traité, sur lequel s’appuie
la thèse .allemande, prévoit . bien que cette
annexe ne pourra être amendée que par la
décision unanime des gouvernements re-
I présentés à la C. D. R. ; mais dans l’opi-
I ni on. des alliés, cette unanimité est requise
entre alliés seulement. Si l’Allemagne est
d'un avis différent, ses plénipotentiaires
| n auront qu’à formuler une réserve à ce
sujet dans le protocole final.
LA QUESTION DE L’AMNISTIE
Les représentants alliés et allemands ont
ensuite abordé la question de l'amnistie
soulevée par la délégation allemande à
1 occasion des conclusions de la deuxième
comnfission. . •
M. Strescmann a exposé les difficultés
que cotte question présentait au point do
vue de la politique intérieure.
Dos experts juridiques vont être appelés
à examiner les mesures à prendre. On
compte que l’accord s’établira à ce sujet.
Comme nous l’avons dit, il semble qiue l’Al-
lemagne ait exagéré dès Je débqt ses pré1-
I tentions, afin de faire passer pour des
concessions, ce quj ne serait qu’un, retour
à des demandes raisonnables. 11 suffira à
la. délégation française de s’être rendu
compte de cette tactique pour la déjouer.
LFS LIVRAISONS EN NATURE'
I.ifndros. — On assure qu'un «ecord pa-
rait devoir intervenir à bref délai entre
experts fiançais et allemands au sujet des
modalités à appliquer pour les livraisons
en nature.
•On se iront re assez satisfait dans les
milieux français de la tournure de la dé-
libération de ce mutin entre Alliés et Alle-
mands. Certaines des observations de la
délégation du Heich, qui reproduisent le»
revendications du parti nationaliste, ont
cité exposées avec modérution, par le clian-
cclier Marx notamment.
Le ton de la discussion est demeuré très
courtois, et jusqu'à présent la délibération
se poursuit dans des conditions absolu-
ment normales.
LA CONFERENCE NE SE TERMINERAIT
PAS CETtE SEMAINE
Londres. — ün estime maintenant daiis
les milieux de la Conférence qu’il est peu
probable qu’ell epuissc se terminer cette
sinaine. D’ailleurs, le premier ministre bri-
tannique semble en avoir pris lui-même
son parti, puisque sa famille partira dès
demain en vacances en Ecosse sans l’atten-
dre davantage.
LE GENERAL NOLLET
A RENSEIGNE M. MAO DONALD .
Londres. — De l’avis mêfne de M. Mac
Donald, le problème le plus, dél’eut qui «e
présente à la Conférence est celui de l’éva-
cuation militaire de la Ruhr, qui, 4’ail-
leurs, est en dehors de, l’ordre du jour, le
plan Dawes l'écartant explicitement. Du
côté français, on parait bien décidé à ne
pas évacuer le bussin rhéno-westphalien
avant que l'Allemagne uit donné des preu-
ves certaines d-e sa volonté d’exécuter tous
ses engagements, qu’ils découlent du plan
Dawes ou du traité de Versailles. En par-
ticulier, le Reich devra'avoir satisfait à
ses obligations touchant le contrôle mili-
taire interallié.Telle serait, du moins as-
sure-t-on, la thèse qu’aurait développée le
général Nollet devant M. Mac Donald aU
cours de l’entrevue que le ministre de la
guerre a. eue avec le premier ministre bri-
tannique.
H—O—»
L’Allemagne élève ses tarifs douaniers
pour ponvoir nous faire des ‘concevaient
Paris!— 1 Un exemple de la-méthode'alle-
mande de iqarchandage est fourni par le
procédé employé par la Commission çârv
lementaire des douanes du Reichstag. De-
puis quelque temps la préparation de la
manoeuvre sc déroule. Le Reich est eni
train d’élever tout son tarif générai doua-
nier, de manière à frapper un certain
nombre d’articles de droits prohibitifs ;
mais elle se réserve' ‘d’^abaiSseT ces droits
en créant des tarifs préférentiels, pour dif-
férents pays avec lesquels elle ‘signe defe
traités de commerce. C’est ainsi que le
trajté isigné, ,1a semaine dernière,, avefc
l’Espagne, a abaissé .le droit d’entrée sur
tes, vins espagnols. à 15 marks-or les c,ènit
kilos, tandis que le tarif général est de 300
*, marks-or. Ce dernier, appliqué à la plu-
‘ part de nos vins, devient prohibitif.
’ . L’Allemagne fera naturellement de sa
. réduction l’objet, d’un marchandage avec
; le gouvernement français.
t — La France, disent les Allemands, a
t besoin de notre marché pour écouleT cer-
t tains produits : vins du Midi .tissus d’Al-
; sace, minerai de fer lorrain. Quant à nous,
nous pouvons nous les procurer ailleurs.
f Nous ne les laisserons entrer qu’en échan
. go de sérioiyc avantages.
’ C’est adroit .évidemment,, et même assoî
’ « canaille ». Mais ce n’est pas ûveé de
‘ pareils procédés que les. peuples arriverônt
à retrouver la confitmce et la paix. .
LE v 'ri
IMITÉ ANGLO-RUSSE '
Un de ses articles annule-
, la dette de g^erre rtisse
Londres. — Après trois mois et demPdt
conférences et à douze heures d’une rup
ture,« définitive», les négociateurs russe!
I et anglais se sont enfin mis d’uccord aui
la conclusion d’pn traité dé Cpraniérce cl
d’un traité général entre les deux pays,
L’accord n’est pas définitif, puisque la
Chambre des Communes doit se prononcer
à son sujet. Il y a lieu de prévoir deS dé-
bats difficiles, peut-être même orageux.
La conclusion de ces longues négocia-
tions n’en est pas moins un événement
considérable. Voici comment M. Ponson-
by, sous-secrétaire d’Etat aux Affaires
étrangères, en a fait part à la Chambre
des Communes.
L’orateur a rappelé l’histoire des pre-
mières relations entre la Grande-Bretagne
et le gouvernement soviétique, relations
faussées ,dit-il, par l’animosité et la pré*
vention fondées sur des informations erro-
nées et partiales.
LES DEUX TRAITES
I M. P<#isonby a ensuite déclaré que l’ac-
I cord porte sur uri traité de commerce qui j
(constitue un document à part et sur un
I traité général. Le traité de commerce pro-
■I jeté est conforme dans ses grandes,lignes
à tous les traités de commerce. L’Angle-
terre jouit sans réserve du bénéfice de la
I clause de la nation la plus favorisée pour
I ses marchandises, et les Soviets jouissent
des ayantages du système des crédits an-}
glais pour les exportations. Un article a
trait à la navigation, et à cet égard en-
I core les marchandises anglaises jouissent
aussi de la clause de la nation la plus fa-
vorisée. 11 y a stipulation d’arbitrage pour
les questions de contrats. De plus, l’An-
gleterre tient compte du monopole du gou-
I vernement des Soviets en ce qui concerne
le commerce extérieur, et donne à un petit
nombre de membres de délégations com-
merciales l’immunité diplomatique, aussi
bien pour eux que pour les locaux occu-
pés par la délégation commerciale.
En ce qui concerne l’accord général, le
projet de traité commence par l’énuméra-
tion des différents traités qui existaient en-
tre l’Angleterre et la Russie des tsars. Un
certain nombre de ces traités sont péri- r
niés ou tombés en désuétude. Ceux qui se-
ront renouvelés sont en petit nombre et
pourront être révisés. Ce sont des traités
bi-lutéraux concernant l’Angleterre et la
Russie seules.
■Quant aux traités qui concernent plu-
sieurs nations, le consentement des signa-
taires est nécessaire. Le traité général *V°B'
tient un accord pour los pêcheries. Quafit
à |a question,, des limites territoriales, il
.faudra attendre un accord international.
Répondant à une question, M. Ponsonby
dit qu’il n’est pas vrai que le traité prô- ;
jeté aboutisse à l’exdusion 'des pêcheurs
anglais dans les régions où ils opéraient
jusqu’ici. ; ,
LA QUESTION DES DETTES RUSSES
M. Ponsonby, continuant, aborde la
question des dettes de la Russie : ■
« Les créunces, dit-il, sont de trois sor-
tes : celles des détenteurs de titres, il y*a
les revendication.; diverses et enfin les ré-
clamations relatives aux propriétés. Nous
avions en face de nous le décret par le-
quel les Soviets répudient les dettes anté-
rieures et celui par lequel les Soviets éta-
blissent la nationalisation. Tout en sau-
vegardant les intérêts britanniques, il im-
portait que nous ne fissions rien contre
ces décrets et même que nous n’exprimions
aucune opinion. A l’heure actuelle il riQy
nous appartient pas de changer les insti-
tutions des Soviets.
» Il y a un nombre considérable de dé-
tenteurs de titres russes. La grande diffi-
culté était d’abord de trouver quelqu’uù
capable de parler au nom de tous les dé-
tenteurs de titres. L’article 6 du projet de
traité contient la reconnaissance de la res-
ponsabilité du gouvernement des Soviets
pour ces dettes et l’assurance des Soviets
que le gouvernement russe négociera avec
les détenteurs.
» En ce qui concerne les créances diver-
ses, il y aura un arrangement aux termes
duquel on doit faire une enquête et fixer
une somme globale forfaitaire. En ce qui
concerne les propriétés, les deux parties
nommeront les membres d’une commission
qui fera line enquête sur ces propriétés,
sur ceux qui, formulent des revendications
et sur les revendications elles-mêmes, de
façon à aboutir à une décision en ce qui
concerne les indemnités a donner.
L’H08TILITE DES LIBERAUX
Londres. — Pendant la discussion qui a
suivi les déclarations de Mi Ponsonby,
M. Lloyd Georges a attaqué l’àN’ticle 0; qui
annule virtuellement les dettes russes
envers la Grande-Bretagne.
« Nous avons, dit-il, une dette similaire
qui nous était due par la France. La Bel-j
gique et l’Italie sont parmi nos débiteurs.
La décision prise pur le gouvernement -peutj
affecter toutes les dettes interalliées. »
' En terminant, M. Lloyd George a indi-j
qu# que les libéraux n’éta'erit pas disposé^
à soutenir la politique annoncée 'pilr M]
Ponsonby. ;
A la dqpande de l’opposition, le débat' si
été renvoyé à aujourd’hui. . t
—♦
, Le Directoire espagnol demeure (
PàHs. — Ori télégraphie üe Madrid à la
date vdu 7 août : |
Le général Primo de Rivera est arrivé
ce matin.'. ■ 1.
Le Directoire s’Ust réuni au ministère
de .la guerre vivant le conseil des mlnistreb
qui devait avoir lieu aujourd’hui sous la
présidence du roi et qi a.été remis à de-
main. ,
Le général Primo de Rivera, sortant du
palais où il a présenté à la signature du
■ roi quelques décrets sans importance, a ex-
primé son etonnement du nombre de jour-
nalistes qui attendaient. Il a précisé que
■ l'atmosphère rni’il a trouvée à son arrivée à
Madrid « était de celles que l’on dissipe
; avec un simple éventail ».
' Répondant à une question) le Dictateur a
t déclaré que « le Directoire demeurait 1 ét
qu’il ferait tout son devoir, a
" '
t * •.
1
DERNIÈRE HEURE
■**1 -a=r’- ' ----- - J ‘ ) .iMI J1 I -■'■ . Y ■■ PhL!. ... ■■ / . I . ■ ■■ —, — ■ ■ ' 1 i
M. Herriot et le général Nollet
: discutent avec M. Mac Donald
i sur l’évacuation de la Ruhr
! Londres. — Dans la soirée d’hier, MM.
, Theunis et Hymans ont eu avec M. Hcr-
I riot une longue conversation en vue des
j pourparlers qui auraient lieu ce matin
avec les délégués allemands au sujet de
II évacuation de la Ruhr. Les vues fran-
[ çaises et belges sont semblables.
Les deux ministre* belges, M. Herriot
I et le général Nollet ont eu ensuite une
longue conversation avee M. Mao Donald,
au eujet des modalités de l'évacuation de
la Ruhr. Ls général Nollet a fourni au
«récident du Conseil anglais des précisions
importantes qui ont modifié les décisions à
prendre.
Cette conversation,qui a duré une heure
êt dêmie, n’a eu qu’un caractère prélimi-
naire.
LNGUè OBTIENDRIONS EN CONTRE*
• \ PARTIE LA 1 DEMOBILISATION
| OE LA (t POLICE VERTE »
| Paris. — Au sujet de l’évacuation de là
Ruhr, le « Petit Parisien » déclare que le
général Nollet, minis.tre de la guerre, et
M. Clémente!, ministre des finances, qui sc
sont consacrés plus particulièrement à cet-
te étude, ont demandé au président du
Conseil anglais que l’occupation de la zo-
ne de Cologne par les troupes anglaises
se poursuive tant que les contingents fran-
,co-belges ne pe seront pas retirés.
D’autre part, le général Nollet a •deman-
dé que soit obtenue sans retard la démo-
bilisation de la polièe verte allemande.
M. 3ARTH0U COMPTE RENTRER
A PARIS DEMAIN
Londres. — La Commission des Réparu-
tions a tenu dans la journée d’hier trois
séances. La dernière s’est terminée très
tard. Des décisions presque définitives ont 1
été arrêtées, ce quj permettra de terminer
les négociations dès ce soir, très probable-
ment. M. Barthou, président de la Com-
mission des Réparations, vient de décla-
rer qu’après la séance officielle de ce ma-
tin, les conversations seraient closes et
qu’il pourrait rentrer ù Paris dès la fin de :
cette semaine. » ■.
ON CROIT QUE L’EMPRUNT REUSSIRA
Londres. — L’arrivée des délégué^ alle-
uuilid&'à^I'Oaïdres avait attiré les préoccu-
pj^naus d£ tous les milieux et l’emprunt
c o fi s Spcil i r ’ a üJ ' p i àfi ‘Dawes était passé au
spcpurj plan. .Les banquiers anglais qui ont
toutjjbis étudié de nouveau lu question de
cet (Wpnmt international et dûsuocàs du-
quel dépend le plan Dawes, viennent de
déclarer que rémission devait s’effectuer
clans des conditions très satisfaisantes.
' • ' ' ' «—o—»
La dlaeunlta
du observations allemandes
Lonvlres. — La discussion des observa-
tions allemandes a lait hier un sérieux
progrès au cours des délibérations longues
et répétées qu’ont eues les plénipotentiai-
res alliés et allemands en ce qui concerne
les conclusions du premier comité. Nous
avons déjà dit que l’accord s’est établi sui
la définition du « manquement flagrant »
stipulé au rapport des experts. Cette ex-
pression sera interprétée dans le sens de
« manquement volontaire », prévu au trai-
té do Versailles, le défaut du Reich devant
être apprcc'é, pioins en raison de son im-
portance matérielle que de la mauvaise foi
dont il,témoignera.
L'Allemagne, d’autre part,, ne sera pas
appelée à signpr le protocole du premier
Comité,,,relatif aux modifications appor-
tées à |u procédure c|e constatation des
manquement^. .
,'Lo gouvernement de Berlin adressera
une lettre aux alliés exprimant une réser-
ve à cet égard, mais il n’y sera pas donné
suite de façoin à ne pas créer un précédent
dans l’interprétation du traité.
Touchant, le ^rapport de la deuxième
Commission^ la question de l’amnistie reste
à, régler, mais elle est en bonne voie. Cn
sait que les autorités franco-belges ne veu-
lent pas gracier les Allemands condamnés
pour sabotage. / » \.
De leur côté, les autorités allem ndes-
refusent de s’engager à ne pas poursuivre
leurs, nationaux, inculpés de haute trahi-
son, en raison notamment de leur attitude
dans les menées séparatistes. Les juiiste*
vont définir expressément les délils qui se-
ront ou non couverts oai l'amuis\c.
L'ACCORD EST FAIT ENTRE EXPERTS
SUR L'EVACUATION ECONOMIQUE
Pour ce qiü 5tst
ment entre experts sur ses modalités. Le
rappqrt allié proposait que le 15 août au'
plus tardjuséent promulguées en Allema-
gne jçs lois nécessaires ali fonctiorinenienf
4u plan JJàwps et que; le 1er octobre soit
achevée la réalisation des conditions fixées
pat ,1a C. ‘Dv R.( ,dans sa décision du 15
juûlçt-, , U, ...
La h» 88 en application officielle du pro-
graihbM dpc oxpçrta interviendrait le f
octobre au lieu du 15.
' QUELQUES-OHIOANES ALLEMANDES
Les représentants du Reich- ont réclamé
'la révision»dd toutes les ordonnances pri-
ses par La haute Commission interalliée
des territoires rhénans depuis le dîtbut de ,
son •fonctionnement. Cette proposition n’a
pas manqué de provoquer quelque étonna
irnent par sop. caractère inattendu et injus-
tifié. li semble finalement qu’on se borne-
rait à demander à ladite Commission de
mettre, s’il y a lieu, cn harmonie avec les-
décisions de la Conférence de Londres, le? >
quelques ordonnances qu’elle a pu prendre
depuis,l’occupation de la Ruhr et qui np
seraient plus adéquates à la situation nou
velle.
Üne difficulté importante a été soulevée
par les délégués allemands. Par suite des
arrangements pris, qui font entrer les bé-
néfices de l’exploitation de la Ruhr dans
je. calcul des sommes à payer par l’Aile-
magne, eelle-ci aurait à payer jusqu’à lu
.mise en oeuvre du plan lies experts, c’est
■; t -
i. . -•
i
Ià-dirc d’ici au 5 octobre, une somme de 80
millions de marks-Or. C’est cette somme re-
laotivement modique que le Reich se refuse
à payer, sous le prétexte que le plan Da-
wes n’a pas aménagé ainsi les versements.
Cette opposition des délégués allemands
a produit une impression plutôt fâcheuse
car elle met cn évidence leur désir de ti-
rer du rapport des experts tous les avan-
tages qu’il comporte sans faire aueifti ef-
fort pour remplir leurs obligations.
Les conclusions du troisième Comité ont
fait également l’objet de longues discus-
sions entre experts alliés et allemands.
Ceux-ci accepteront finalement l’arbitra-
ge prévu pour les transferts.
Quant aux. prestations cn nature, le
texte accepté améliore, pour se rapprocher
de la formule des accords de Wiesbaden. j
L’Allemagne accepte la prolongation au- t
«delà de la date prévue par le traité de la
livraison dejygroduits spécifiés : charbon, '
coke, etc.
Par contre ,le gouvernement du Reich
continue' de refuser de garantir la fourni-
ture par ses nationaux des prestations en i
nature. j
* M. Herriot va venir à Pari* à
pour consulter m collègues "
Londres. — MM. Herriot, Clémcntel et le
général Nollet quitteront Londres demain
samedi pour Paris.
l-o président du conseil français se pro-
pose de mettre scs collègues au courant des *
négociations en cours et les consulter sur }
l’attitude IJne la délégation française doit (
prendre ù la Conférence sur les questions
encore en litige et qui sont : l’évacuation r.
île la Ruhr et le maintien des cheminots E
Iranco-bclges sur le réseau rhénan. 1*
Le voyage des délégués français à Paris
n’est pas considéré comme indiquant une
crise dams les travaux de la Conférence. U
est motivé par le souci du président du
conseil de se trouver cn pilcin accord avec
ses collègues, dq gouverneraient sur les dis- i
positions à prendre. ‘ f
LES DISCUSSIONS COltfiNUENT !
t
Londres. — Les ministres alliés et aile- <
mands se réunissent cdtte laprès-midi. i
Demain 1 mutin les chefs des 'délégations ^
conféreront avant le départ de M. Herriot.
SBSBSaMÉMHBMeaMKWMBBBBB •
LE SERVICE TELEPHONIQUE. — De-
puis longtemps, trop longtemps, nous
avons; à enregistrer les défectuosités de la
ligne téléphonique entre Pau et Toulouse
qui, à l'instar d’une joli* femme, a des
caprices aussi fréquents qu’inexplicables!
Actuellement, il ne ee passe pas de jour
où les communications ne soient interrom* u
pues pendant une bonne partie de la jour*
née, pour le plus grand dommage des
abonnés d’abord et de la caisse de l’Etat r
ensuite. Eet*il donc impossible à l’Admi* [
nistration de porter remède à une situa* c
tfon aussi déplorablo et sur laquelle son
attention a été attirée à maintes reprises ?
b
Cçnseil de Cabinet
I ^
Paris. — Les ministres et sous-secrétai-
res d’Ètat se sont réunis ce matin en con-
seil de cabinet sous la présidence de M.
René Renoult, guide des sceaux. J
Lo conseil a envisagé les différentes da- *’
tes susceptibles de convenir pour la réu- “
n;ion des Chambres en vue des eornmunica- 1
tiens que doit faire VI. Herriot sur les ré- “
sultats de la Conféience de Londres.
Le secrétaire général de la présidence
qui doit se rendre aujourd’hui à Londres ,c
conférera avec M. Herriot sur ia date du ,
retour de celui-ci. D
Un nouveau conseil aura lie mercredi r
prochain qui. arrêtera ditfmittycment la
date à laquelle le gouvernement demande- l'
ra aux j>résidents de la Chambre et du Sé- "
nut de convoquer les deux Assemblées. fi
En exécution d’une délibération anté-
rieure, du conseil des ministres, le conseil
rie cabinet a décidé que des instructions ,
spéciales seraient adressées par les d'--
vers départements ministériels pour rap- v*
porter les circulaires antérieures interdi-
saut aux chefs* de service de recevoir les 'y
délégués des syndicats des fonctionnaires. >j
LE PONT DU 1g. AOUT S
Le Consvil a décidé .conformément aux
précédents, que les administrations publi-
ques auraient congé le samedi tfi courant.
—: r « '> .
Los codait anglais goûtent Paris d
Paris. — Les cadets anglais ont quitté (b
Paris à midi 30 par la gare du Nord, se
dirigeant sur Boulogne. Ils sont accornpa-
gués par un commandant de l’état-major c‘
et par un lieutenant interprète. Deux -
trains'spéciaux avaient été mis à leur dis-
position. . < , /( ,
Un prochain msuvemaat diplomatique E
Bruxelles, — Le correspondant person-
nel à Londres de i’ « Etoile Belge » an- q
nonce qu’un mouvement diplomati(jue a
français va se produire. M. Herbette, am- n
liassadeur de France en Belgique, quittera j
Bruxelles et sera appelé à un nouveau n
posté. Il sera remplacé par M- Per net, ti,
délia Rocca, actuellement directeur au mi- h
ristère des affaires étrangères. 1 p
A i’ambassade de France à Bruxelles on i;
ignore romnlètemen’t cette information. v
LA BANQUE D'E?AT AMERICAINE
ABAISSE LE TAUX DE SON RMIOMPTE (
New-York, — I.a Fédéral Réserve Bank (
vient d’abaisser le taux de son escompte i
, de 31/2 à 3 %. \
-J À »•
LÉS CHAI8RES SIÉGERONT
DU 21 lü_23 JOUI
Elias entendront l'exposé des résultats
ds la Cooféruce
■Paris. — La Cdnfcrence de Londres ne
pouvant prendre fin aujourd’hui, la con-
vocation des Chambres aura lieu pour le
21 août. Le décret de clôture de la session
sera lu le 23 août.
On se rappelle que le Président du Con-
seil a exprimé le désir d’exposer aux deux
Chambres, à une date aussi rapprochée que
possible de la fin de (la Conférence, le ré-,
sultat de ses négociations. La perspective
de voir celles-ci terminées à la fin de la
semaine courante avait d’abord fait pen-
ser à la date du 12 ou 13 août. Mais on voit
maintenant que les pourparlers se prolon-
geront certainement jusqu’au 15 août. C’est
ce qui a porté M. René Renoult, vice-pré-
sident du Conseil, à fixer au jeudi 21 août,
après entente avec M. Herriot, la couvoca-
ion du Parlement.
CHANGES
Londres 80,85. — Madrid 240. — Rome
J0. — New-York 17,87. — Genève 337,25. —
3ruxellcs 91,10. — Hollande 687,50. —
Vienne 25,50. — Suède 477,50. — Norvège
50. — Roumanie 8,05.
Cinq jours perdus sur un radeau
St-Malo. — Le paquebot « France » vient
e débarquer à l’Hôpital deux marins qui
datent parties le 23 avril dernier pour
l'crre-Neuve, avalent lait naufrage et
Paient demeurés sur un radeau pendant,
jours buvant de l’eau de mer et se nour-
i.ssunt en rongeant le bois de leur radeau.
:c n'est que le sixième jour qu'ils avaient
iu être sauvés.
LA CONTREBANDE DES ARMES
EN CHINE
Londres. — On mande de Singapour que
a police vicht de mettre eu étut d arresFa-
ion des individus qui se livraient à la con-
rebande des armes destinées à la Chine,
les armes avaient été embarquées à bord
l'un paquebot se rendrait en Chine et ap-
partenant à la Compagnie (le navigation
itinnes. - v , .. .. ..
llHHIIHimilllllUlIlIlfHlIHHillllllllllllllIlHlUllllllinilItlIHHIIIttlIII
Dépêches
de la Matinée
AUDACIEUSE EVASION
Marseille. — Uu Italien, inculpé de vol
tvee violences, était hier amené dans le
al/net du juge d’instruction ofiaigé de
'affaire. /
Au cours de son interrogatoire ,1e préve-
IU présenta une lettre au juge d’instruc-
ion, en le juiarit de la lire.
« C’est, dit-il, la preuve de mon inno-
ence ».
Le juge prit la lettre et la lut. A ce mo-
nent, l’Italien, houscûluiit le gendarme
[ui était à ses côtés, renversartt'les huis-
■iers et le juge, gagna la fenêtre, l’enjam-
a et sauta dans la rue de la hauteur d’un
iremier étage sans se faire de mal. On le
herche encore.
♦ , , .
UN CHIRURGIEN AMERICAIN TUE
PAR UN OPERE
Philadelphie. — Le docteur Dunean !..
)espard, chirurgien cotimi et oncle de
,!me John W. Davis, la femme du candi-
at déufocratc à La présidence des Etats-
Jnis, a été tué dans son cabinet par un de
es anciens clients, Alfonso Masi, Italien,
pii se suicida ensuite.
Matai avait à deux reprises été opéré par
; docteur Despard. Mais sa santé ne s'é-
ant pas améliorée, il en rendit icsponsa-
le le chirurgien et le tua d’un coup de
evolver dans le dos.
Certains disent qris Masi n’avait plus sa
ai son.
ARRESTATION D’UN EMPOISONNEUR
DE RIVIERES
Dijon. — La gendarmerie vient d’arrêter
* nommé Thomas, demeurant à Dijon,
ui se l'vrait à l’empoisonnement des ri-
ières du département pour recueillir les
oissons. Thomas a été arrêté au moment
ù il se livrait à cette opération dans la
Lille. Il y a un mois il opérait dans la
eine, l’Ource et lTghon. .
: -
Un, Maire centenaire
Mâcoir. — I.a population de Suint-Loup-
,6-ja-SaIle (Saône-et-Loire), va organiser
es fêtes en l'honneur de son ancien maire
ui vient d’entrer dans sa 100e année ;
s centenaire est rié à St-Loup-de-la-Salle
L n’a jamais quitté cette commune.
:
A la Chambre des lords
L’ANGLETERRE DONNE TOUT
T NE REÇOIT RIEN dit LORD CURZON
Londres. — A la Chambre des lords, la
ébat sur l’accord anglo-soviétique a été
naloguc à celui de la Chambre des com-
lunes.
Lord Curzon estime que l’Angleterre don-
t© .tout et ne reçoit rien.
Quant à la propagande, la Russie a vio-
P les précédents* accords. L’immunité di-
ilomatique conférée aux déJégPlons de%
ioviets est sans aucun précédent. Les So-
iets abuseront.
Tout l’accord est, une imposture.
Lord Parmoor, dans sa. réponse, précise
pie l’innnunité diplomatique ne sera ae-
( idée qu’à une ou deux personnes et non
>as à tous les membres des délégations so-
viétiques. :
. ' ' ‘ . .• - '' r
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