Titre : L'Indépendant des Basses-Pyrénées : paraissant les lundi, mercredi et vendredi ["puis" paraissant tous les jours excepté le dimanche "puis" journal républicain quotidien "puis" le mieux informé des journaux de la région]
Éditeur : [s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1912-10-16
Contributeur : Garet, Émile (1829-1912). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34416250c
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 16 octobre 1912 16 octobre 1912
Description : 1912/10/16 (A46,N1). 1912/10/16 (A46,N1).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5276986w
Source : Bibliothèque patrimoniale de Pau, Ee 3218
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/05/2020
s ' ' ~ "
Drus demandons aussi quelles mesu-
res blâmables ont été prises par le
gcuvernement contre des instituteurs
in lignes de leur mission et de la con-
fiance nationale. Nous ne savions pas
davantage que c’était le Parlement qui
“devait prendre des décisions en ce qui
concerne la discipline des instituteurs.
La déclaration du parti reproche au
Parlement de n’avoir pas su défendre
l’école. Mais justement la majorité du
Parlement appartient au parti radical.
Est-ee que le parti a voulu se blâmer
lui-même î
Il eut été courageux et digne d’hom-
mes de gouvernement de déclarer qu’il
Convenait de défendre l’école laïque
aussi bien contre ceux qui l’attaquent
que contre ceux qui la compromet-
tent.
La réforme électorale a fourni au
rédacteur du manifeste l’occasion de
montrer toute l’imprécision de la pen-
sée radicale-socialiste. Un réclame une
réforme, mais on ne dit pas laquelle.
On dit ce qu’on ne veut pas, mais on
se garde bien de dire ce qu’on veut.
Le système majoritaire ne comporte
.que deux modes : le. scrutin de liste
pur et simple et le scrutin d’arrondis-
sement plus ou moins élargi. Ici en-
core nous nous exprimons chaque joirç
plus nettement que les congressistes
d un parti soi-disant avancé.
G’est très joli et très expressif de
parler de l’idéal qui « flambe au coeur
de la démocratie française »
Pour nou3, l’idéal c’est la clarté, la
raison, la franchise. Nous nous plai-
nt ions de ne pas trouver assez de ton-
ies ces choses-là dans la déclaration
jüa parti radical et radical-socialiste.
OCTAVE AUBERT.
^ '•-* -
Dans les Blàlkans.
Préparatifs de guerre en Bulgarie.
Par suite de la censure gouvernemen-
tale sur les dépêches aux journaux, Sofia
vit dans l’ignorance presque complète
(!}s événements extérieurs. La ville est
c dme, uniquement préoccupée des der-
r iers préparatifs et des mesures suscepti-
i es do remédier à la suspension de la
v e normale provoquée par la mobilisa-
tion.
Le ministre de l’instruction publique a
c invoqué les élèves des écoles et leur a
'd emandé d© travailler pour la Croix-Rou-
gi, de faire de la charpie et de préparer
c1 ÎS bandes. Les visites répétées de la rei-
ns dans les hôpitaux, l’intérêt qu’elle
porte aux oeuvres sanitaires, sont colpor-
tes de bouche en bouche et impression-
nent très vivement les habitants de So-
fia.
Les tramways ont recommencé à cir-
culer partiellement aujourd’hui. La So-
ciété concessionnaire versera ses recettes
au profit de la Croix-Rouge. Les femmes
ont offert de remplacer les cantonniers
et les pompiers. Cette proposition a été
acceptée.
Du reste, toute la journée d’hier a of-
fert un spectacle inoubliable. L’aspect d©
Sofia en armes et en pleine fièvre belli-
queuse devient à chaque heure plus im-
pressionnant. Des cortèges de volontaires
parcourent les rues en' chantant, La foule
se presse à la gare pour voir passer les
régiments serbes qui vont rejoindre à la
frontière l’armée bulgare. Les Serbes
sont acclamés et couverts de fleurs.
De la campagne arrivent sans inter-
ruption des convois de chariots menés
par de vieux paysans qui, informés par
les maires des villages, apportent spon-
tanément des fourrages pour le ravitail-
lement. Tous ces contribuables volontai-
res ont devancé les réquisitions, qui
n’ont aujourd’hui plus besoin d’être ef-
fectuées.
Un Manifeste.
Le gouvernement prépare un manifeste
* écrit en turc et en bulgare, adressé aux
j opulations bulgares de Turquie, où il
déclare qu’il ne nourrit pas de projets de
conquête, mais veut seulement combattre
les excès commis par les Turcs, en Macé-
coine. Il respectera, ajoute-t-il, la vie et
les biens des musulmans.
/ •' t ' nr f , I y ■ :
Ultimatum prochain de la Bulgarie
à la Turquie.
Si, comme on le croit, la Turquie ne
répond pas d’ici à mercredi à la note de
11 Bulgarie, on dit dans les milieux com-
pétents qu’un ultimatum lui sera adressé.
ti Mais il y a lieu de croire qu’à cette
date les hostilités seront déjà ouvertes.
La Serbie et le Sandjah.
La concentration des troupes serbes en
Bulgarie permet de supposer que le Sand-
jak de Novi-Bazar n'est pas l’objectif d’o-
pérations visé par l’armée serbe. On dit
d’ailleurs que, sinon en termes absolu-
ment positifs, du moins sous 1% forme
d’une déclaration, que la Serbie a avisé
à la fois l’Autriche-Hongrie et la Russie
<;u'elle éviterait autant que possible de
j orter ses opérations dans le Sandjak
( e Novi-Bazar.
Le progrès des Monténégrins.
Le général Voukotich, commandant
1 armée du centre, annonce que ses trou-
pes ont occupé hier la hauteur de Visitor
j rès de Goussinje.
Les Turcs ont offert une forte résistan-
t e et ont eu des pertes sensibles.
Quarante mille Serbes à la frontière.
Les effectifs serbes actuellement con-
centrés sur le front bulgare •— après la
traversée de la Bulgarie en voie ferrée —
s'élèvent déjà à 40.000 hommes.
Les corps serbes opéreront dans la ré-
gion du Rilo et poursuivront leur offensi-
ve éventuelle par la passe de Djuma-
Baïa, vers Menlik et Serres.
Les Turcs contre tous !
L’impression dans les milieux diploma-
tiques à Constantinople est que la Tur-
quie ne répondra pas à l’ultimatum de
] Italie. Rifaat-Pacha et Gabriel-Effendi
int l’impression que les Etats balkani-
ques, se .sentant prêts à la lutte, veulent
i enter l’expérience suprême et se rendre
compte s’ils sont capables de jeter les
Turcs hors d'Europe. Les Turcs sont dé-
cidés à résister et à faire face de tous
jes côtés à la fols.
Justification devant l'Europe.
Le cabinet bulgare prépare pour les
cabinets et l’opinion publique d'Europe
im exposé général historique des rela-
tions bulgaro-turques, démontrant l'im-
possibilité d’aboutir à aucun accord, et
expliquant pa rdes faits les raisons qui
ont poussé le ministère, qui avait tout
tenté pour arriver à un arrangement
evec la Turquie, à modifier complète-
ment sa politique.
Les négociations italo - turques*
Les efforts pacificateurs de M. Poincaré.
Le président du conseil, M. Giolitti, a
eu un long entretien avec le marquis di
San-GiuliaHo au sujet de l’intervention
de M. Poincaré auprès de la Turquie
pour la décider à accepter les conven-
tions d’Ouchy. Dans les sphères officieu-
ses on apprécie vivement les efforts du
chef du (gouvernement français en faveur
de la paix, mais on craint que le minis-
tère Motlktar-Pacha ne soit pas assez
fort pour imposer cette paix.
M. Bompard, ambassadeur de France
à Constantinople, a renouvelé sur des
instructions de M. Poincaré, la démarche
Sue celui-ci avait déjà faite auprès de
ifaat-Pacha, ambassadeur de Turquie à
Paris, en vue d’engager la Turquie, très
amicalement mais très énergiquement, à
conclure la paix avec l’Italie. Le réponse
de Naroundounghian-Effendi a été iden-
tique de tous points à celle de Rifaat-Pa-
cha, c’est-à-dire qu’il a été extrêmement
évasif.
Une réunion interministérielle.
Le président du conseil a réùni lundi
après-midi plusieurs de ses collègues,
ainsi que les chefs d’état-major de l’ar-
mée et de la marine, les directeurs des
services des affaires étrangères, le direc-
teur des affaires politiques, le directeur
du mouvement des fonds et le directeur
général de la comptabilité.
La nouvelle de cette réunion inatten-
due, qu’on rattachait aux événements ac-
tuels, avait produit quelque . émotion.
D’après une note communiquée par la
suite, elle avait pour but de continuer
l’étude d’un, certain nombre de questions
dont l’examen avait été commencé et
poursuivi dans une série de conférences
périodiques depuis plusieurs mois.
Les cheminots espagnols.
Nouvelle menace de grève.
Une vive effervescence, se manifeste
chez les employés des chemins de fer es-
pagnols, qui croient avoir été trompés
par de fallacieuses promesses lors de la
dernière grève.
Les cheminots catalans se préparent à
proclamer de nouveau la grève si satis-
faction ne leur est pas accordée.
La Turquie repousse
l’ingérence des Puissances
Le gouvernement turc a répondu par
la note.suivante à la communication du
10 octobre que les ambassadeurs d’Autri-
che, d Angleterre, de France ,de Russie,
et d’Allemagne furent chargés par leurs
gouvernements respectifs de faire à la
Sublime Porte :
« Le soussigné, ministre des affaires
étrangères du sultan, a l’honneur de leur
rappeler que, ainsi que LL. EE. veulent
bien le constater, le gouvernement impé-
rial a déjà reconnu la nécessité des ré-
formes dans l'administration dans les
villayeîs de la Turquie d’Europe. Il a
envisagé ces réformes avec d’autant plus
de conviction qu’il entend les appliquer
en dehors de toute ingérence étrangère,
et qu’il prévoit que dans cos conditions
leur exécution ne manquera pas de con-
tribuer à la prospérité et au développe-
ment économique du pays en assurant
dans l’esprit libéral de la Constitution
ottomane la concorde et la bonne harmo-
nie entre les éléments hétérogènes qui
composent la population de cette partie
de l’empire.
« Il est à relever que, si jusqu’à pré-
sent les différents essais pour l’amelio-
ration de la situation à l’intérieur de
ces provinces ne produisent pas tous les
fruits qu’on était en droit d’en attendre,
une des principales causes de ce retard
est incontestablement l'état de tous gen-
res provenant des foyers d’agitation dont
le but réel ne laisse aucun doute. Le
gouvernement impérial n’en apprécie pas
moins l’intention que les grandes puis-
sances ont jugé à propos de faire en rai-
son des circonstances présentes.
« Il s’associe de tout coeur aux efforts
déployés par elles pour conjurer le dan-
ger d’une collision dont les conséquences
entraîneraient fatalement de grandes ca-
lamités qu’il est du devoir du monde ci-
vilisé de prévenir par tous lps moyens
de conciliation. Sous ce rapport nous
avons conscience d’avoir pris les devants
pour faciliter la tâche humanitaire des
grandes puissances en présence du re-
doutable problème dont elles cherchent la
solution.
« En effet, sans vouloir insister sur le
fait que les stipulations du traité de Ber-
lin reçurent une exécution non conforme
tant à la lettre qu’à l’èsprit qui les a
fait dicter, et qu’ainsi les intérêts otto-
mans furent gravement lésés en plusieurs
cas ; sans vouloir en particulier exami-
ner jusqu’à quel point l’article 23 du trai-
té a pu conserver plus que les autres ar-
ticles la valeur d’un article, le gouverne-
ment déclare qu’il vienl de prendre de
son propre mouvement une résolution de
présenter le projet de loi de 1880 dans
tout son ensemble historique, dès l’ou-
verture prochaine de la session, à l’ap-
probation du parlement, et à la sanctoin
impériale, conformément à la charte fon-
damentale de l'empire.
« Les grandes puissances peuvent être
persuadées que les autorités impériales
tiendront la main à la scrupuleuse ap-
plication de la loi dès sa promulgation.
Il. serait souverainement injuste d’infé-
rer d’anciennes négligences et tergiversa-
tions plus ou. moins systématiques inhé-
rentes à l’autre régime que l’empire cons-
titutionnel d’aujourd’hui ne renoncera
pas logiquement aux errements passés
et de prendre l’occasion de certains dou-
tes à cet égard pour chercher d’autres
mesures que celles seules compatibles
avec l’intérêt bien entendu du pays et
des populations mfêmes. »
La dissolution des
syndicats des instituteurs.
M. Guist'hau et l'Union Pédagogique.
En réponse à la lettre adressée au mi-
nistre de l’instruction publique par le
président de l’Union pédagogique fran-
çaise qui groupe les directeurs et direc-
trices d’école, M. Guist’hau, a écrit au
président de cette Association :
« J’ai pris connaissance de la lettre
que vous venez de me faire parvenir et,
qui m a été adressée au nom do tpus ses
memrbes, par l’Union pédagogique, fraa-
çai’se. Les sentiments qui s’y trouvent ex-
primés font honneur aux fonctionnaires
de renseignement public qui se sont grou-
pés pour fdrmèr votre Àséociatioti. ils
prouvent que les maîtres chargés de l’é-
ducation nationale peuvent avoir le légi-
time souci de leurs intérêts profession-
nels sans méconnaître ni le respect qu’ils
doivent à l’autorité légalement établie, ni
leurs devoirs envers la partie et la Répu-
blique.
« Je vous prie de transmettre aux mem-
bres de l’Union pédagogique française,
avec l’expression de mes remerciements
et de ma sympathie, l’asurance de la sol-
licitude du gouvernement pour tout le
personnel des écoles primaires. »
Bulletin financier
Paris, le 14 Octobre 1912.
La semaine a débuté dans de meilleu-
res conditions. La Chambre Syndicale
des agents de change a applqiué aujour-
d’hui la mesure qui consiste au refus ca-
tégorique d’exécuter les ordres de vente à
découvert. Le public semble revenu de
son affolement et l’on a constaté l’existen-
ce de quelques achats à terme et au
comptant. Les cours sont en repriso mar-
quée sur leur clôture de samedi.
D’autre part, les premiers avis des mar
chés européens sont plus favorables.
La Rente Française regagne près d’un
point à 88.92. F
Sauf l’Extérieur© Espagnole qui se re-
trouve à 89.45, les autres fonds d Etats
se relèvent sensiblement. Le Turc passe
de 78 à 79.25 et le Serbe de 66 à 69. L’Ita-
lien s'inscrit à 95.40. Les emprunts rus-
ses de leur côté regagnent une notable
partie du terrain perdu ; le 3 p. 100 1891
s’avance à 72.20, le 1896 à 70.85 ,1e 5 %
1906 à 102.25, le 4 l 1909 à 96.40 et le Con-
solidé à 88.
Dans le compartiment bancaire on note
l’amélioration de la aBnque de Paris, à
1637, du Crédit Lyonnais à 1535 et de la
Société Générale à 815.
Parmi les Chemins Français, l’Est est
en progrès à 904, le Lyon à 1248, le Nord
à 1600 e tl’Orléans à 1295.
10UYELLE8 LOCALES
ET RÉGION ALES»
LES INSTITUTEURS SYNDICALISTES
Plusieurs de nos confrères ont an-
noncé que M. Dollé, président de « l’A-
micale » et ceux de ses collègues qui
avaient adhéré au manifeste syndica-
liste, avaient été l’objet d’un blâme.
La nouvelle, ainsi présentée, n’est pas
exacte.
Les signataires, qui appartiennent à
l'enseignement primaire, seront très
prochainement l’objet d’une répriman-
de, sanction qui est à la disposition de
M. l'Inspecteur d’Académie. En outre,
il se pourrait que deux ou trois signa-
taires, qui auraient donné pour la se-
conde fois leur adhésion au document
répréhensible que l'on sait, fussent
censurés. Mais dans ce cas, avis de-
vrait être demandé au Conseil départe-
mental. »,
En ce qui concerne M. Dollé, qui ap-
partient à l’enseignement primaire su-
périeur, l’administration départemen-
tale est désarmée. Son cas relève du
ministre, de l'instruction publique qui
saura infliger à celui qui fut certaine-
ment l'instigateur de la manifestation
fâcheuse la pénalité convenable. Tout
le monde- — et M. Dollé lui-même —
serait surpris qu’il en fût autrement.
On ne peut, sans criante injustice,
frapper môme légèrement les compar-
ses, sans atteindre le chef.
L’opinion publique est unanime à
demander une sanction et un exemple.
Il est des cas où l’impunité semblerait
être une prime à l’inconscience ou à
l’audace.
Une manifestation que tous les hom-
mes de sens et de bonpe foi considè-
dèrent comme antimilitariste ne peut
bénéficier d’une indulgence qui serait
une réelle iniquité. Comme les autres
syndicalistes, M. Dollé proteste certai-
nement de ses sentiments patriotiques,
mais c’est à leurs actes et à leurs paro-
les qu’on doit juger les fonctionnaires.
L’acte est la signature de l’odieux fac-
tum ; quant aux paroles, il en est qui
nous ont été communiquées par un de
nos .correspondants d’ürthez qui éclai-
rent d’un jour singulier la mentalité
du président de 1’ « Amicale ». A Sau-
veterre, il y a trois semaines à peine,
devant un membre du gouvernement
et plusieurs instituteurs, M. Dollé a
tenu ce langage ; « Puisqu’on nous of-
fre 40 millions, qu’on arrive donc à 50
et qu’on ajourne la construction d’un
cuirassé. »
L’instructeur de la jeunesse, capable
de proférer une telle phrase, mérite-
t-il l’impunité, alors que tous les co-
signataires' de l’adresse seraient frap-
pés ? .Personne ne comprendrait, une
indulgence qui serait aussi de l’inco-
hérence. — O. A.
MAIRIE DE PAU
Projet d’assurance des Sapeurs-Pompiers
en cas d’accident en servioe commandé.
Le Maire 7 de la ville .de Pau prévient
les agents des Compagnies Françaises
contre les accidents représentées à Pau
qu’il recevra jusqu au 31 du côurant
leurs propositions en vue d’assurer les
Sapeurs-Pompiers de la Compagnie de
Pau qui seraient victimes d’accidents en
Service commandé.
L’assurance comprend les risques sui-
vants et portera sur 65 Sapeurs-Pom-
piers;:
1° Indemnité dé 2 fr. par jour pendaht
la durée de l’incapacité temporaire de tra
vail ;
2° Frais médicaux et pharmaceutiques
afférents à tous les accidents ;
3° Frais funérâirës en cas de décès.
Pau, le 15 octobre i912.
Le Maire, A. de LASSENCE.
—•■fi ■ ' t
LE TUNNEL INTERNATIONAL
Vojci le texte de la. dépêche que M.
le maire de Pau a adressé au ministre
des travaux publics d’Eôpagne à l’oc-
*
easion du percement du tunnel du <
Somport : !
} «
Son Excellence Monsieur Villanueva \ l
minis tro de Fomento, j1
Madrid. *
La ville de Pau se réjouit du percement j
du tunnel du Somport, des facilités pro-1,
chaînes pour les relations séculaires en-
tre la Navarre, l’Aragon et le Béarn, de
l’ouverture de ia ligne ferrée qui rappro-
chera des deux côtés de la frontière les
intérêts et les coeurs
Veuillez être auprès de Sa Majesté l’in-
terprète de ces sentiments et de notre res-
pect et croire, mon cher Ministre, à mon
affectueux souvenir.
LASSENCE, maire, Pau.
CONSEIL MUNICIPAL
Séance extraordinaire du 15 octobre 1912.
Présidence de M. de LASSENCE.
Etaient présents : MM. Lavigne, La-
coste, adjoints ; Campagne, Brugnot,
Terrier, Lagarde, Bergeron, Gascogne,
Lahitte, Dr Meunier, Guichenné, Vigue-
rie, Capdeville, Coste, Lafon, Belin, Dr
Diriart, Labayle, Dr Monod, Dr Dassieu.
MM. Péborde et Loustalet excusés.
M. le Maire donne communication de :
1° Lettre de M. le Préfet faisant con-
naître que M. le Sous-Secrétaire d’Etat
aux Beaux-Arts a attribué au musée de
Pau un dessin de M. Leblanc « La mai-
son de Bernadotte à Pau ».
2° Décret du 17 septembre qui attribue
à l’association de bienfaisance parmi les
protestants des Basses-Pyrénées, des
Hautes-Pyrénées et des Landes une rente
de 129 francs provenant du legs de M. de
Lestapis et destinée aux pauvres de l’égli-
se réformée de Pau.
3° Lettre de remerciements de l’Aéro-
Club du Béarn.
4° Arrêté préfectoral du 27 septembre
qui accorde à La Ville pour une nouvelle
période de neuf années, à partir du 21
décembre 1912, la concession des droits
de passage dans la forêt de Bastard.
5° Approbation le 8 octobre par M. le
Préfet du budget primitif de 1913.
6° Voeux du Cercle des commerçants et
industriels. I
7° Lettre de M. Mongaugé, berger, qui
demande l’autorisation do faire pacager
son troupeau dans le terrain communal
de l’avenue de la Gare jusqu’au 10 juin
1913 pour 10 francs.
Avis sur deux délibérations de la Com-
mission administrative du Bureau de
Bienfaisance portant acceptation des legs
suivants :
500 francs légués par Mme veuve Jauf-
freau de Lagene ;
2.000 francs légués par M. Alcide Tran-
son.
Adopté.
Vote de deux crédits supplémentaires :
291 fr. pour l’impression du catalogue
de la Bibliothèque ;
175 fr. pour achat et aménagement d’un
terrain à l’ouest de l’installation filtrante
de Guindalos.
M. Bergeron demande que le ca-
' talogue soit mis en vente. M. Lafon fait
observer que, vu son importance, il est
impossible de le vendre. On renvoie à la
Commission de la Bibliothèque.
Dénomination de la rue ouverte entre
la rue de la Préfecture et la place Gas-
sion :
Rue GASSION
Famille de la Navarre dont plusieurs
membres se sont illustrés dans l’armée
et dans la magistrature, entre autres
Jean de Gassion, maréchal de France,
et son fils Pierre, président au Parle-
ment de Pau, puis conseiller d’Etat.
Le Conseil adopte le nom de Gassion à
l’unanimité.
Admission en non-valeurs de recettes
de 1910.
Autorisation :
De traiter de gré à gré avec M. Joseph
Tonnet, imprimeur-libraire à Pau, pour
la fourniture, du 1er octobre 1912 au 30 j
septembre 1913, des objets de librairie et j
de papeterie à faire aux services munici-
paux et aux écoles publiques. M. Tonnet
s’engage à faire cette fourniture aux con-
ditions que son père avait acceptées lors
! de l’adjudication du 19 août dernier ;
De mettre en adjudication la fournitu-
re des impressions nécessaires aux ser-
vices municipaux pendant les années ’
1913 à 1916 inclus sur les bases du cahier
des charges dressé par le maire le 5 oc-
tobre 1912.
Adopté.
Baux à loyer.
1° Résiliation, avec effet du 15 du cou-
rant, du bail de location du premier éta-
ge de la maison Reveil, consenti à M.
Bloch, rabbin, qui quitte Pau, et autori-
sation de louer cet appartement, à partir
du 1er novembre, à M. Etchelle, sous-in-
génieur des Ponts et Chaussées ;
Adopté.
2° Renouvellement du bail de location
du magasin et du logement annexe situés
à gauche de l’entrée des artistes du Théâ-
tre Municipal.
Adopté.
Acceptation des deux legs faits à la Ville
par Mme veuve Jacomet (1.000 fr.), pour
entretien de sépulture, et par M. Transon
(1.200 fr.), pour entretien de sépulture et
vitrine avec faïence.
Adopté.
Instruction primaire : demandes d’aug-
mentation de de deux indemnités de loge-
ment et d’indemnités de déménagements.
(M. La vigne rapporteur).
Le Conseil vote une augmentation d'in-
demnité, de logement .de, 80 francs à un
professeur de l’école Saint-Cricq et de 50
francs à une institutrice des écoles de la
ville.
Le Conseil vote également une somme
de 50 francs à titre d’indemnité à une
institutrice.
Grosses réparations à la maison d'habi-
tation du personnel de l’école maternelle
Marca. (M. Lavigne rapporteur).
Le Conseil vote un crédit de 1.900 fr.
(La fin à demain).
UNIVERSITE POPULAIRE DE PAU
Les membres de l’Université populaire
se sont réunis en Assemblée générale le
9 octobre courant, pour être renseignée
sur la. situation morale et financière de
cette. Association, relativement à l’année ■
1911-1912. Comme par le passé.'à l’aide de
ses cours gratuits, de ses Conférences gra-
tuites et de La Bibliothèque Populaire,
i’U. P; a poursuivi l’oeuvre démocratique
d’éducation professionnelle et libérale
qu’elle a entreprise dès sa fondation.
La suppression de la subvention muni
cipale dont, elle avait joui jusqu’ici lui a
valu 1 adhésion de nouveaux membres,
dévoués à l'esprit IriqmwJe son enseigne-
ment, et, ici autre part, ira pas diminué le :
nombre de*ses élèves. Ces témoignages de i
sympathique confiance lui ont permis de |
mener à bonne fin la campagne dernière, I
jui a compté, pour l'ensemble des Cours, J
237 inscriptions, dont 127 de jeunes gens
st 110 de femmes ou jeunes filles. Les pro-
fesseurs capables et dévoués qui les diri-
gent ont été satisfaits de l’assiduité, de
la tenu© et du travail de leurs élèves et,
sur leur proposition, 30 livrets de Caisse
d’épargne de 10 francs ou de 5 francs ont
été attribués, à titre de récompense, aux
plus méritants.
Grâce au précieux et bienveillant con-
cours de personnes dévouées à son OEuvre,
l’Université Populaire a pu organiser,
l’hiver dernier, quatorze conférences pu-
bliques destinées à compléter utilement et
agréablement- l'enseignement pratique
donné dans les cours ; ces causeries sont,
toujours suivies avec un vif intérêt par
de nombreux auditeurs.
Les services rendus par la Bibliothèque
Populaire, annexe de 1U. P., s’affirment
tous les jours davantage si l’on en juge
par le nombre toujours croissant de sa
clientèle. Du 1er janvier au 30 juin 1912,
le nombre des prêts a été de 4.496, soit
une moyenne de 180 par séance. Par le
nombre, la nature et la variété de ses ou-
vrages, la Bibliothèque met à la disposi-
tion du public nombreux qui la fréquente
des lectures saines, intéressantes, instruc-
tives et contribue ainsi largement aux
progrès de ,1’éducation populaire.
En ce qui concerne la situation finan-
cière, 1 Assemblée générale se plaît à re-
connaître quelle est satisfaisante, grâce
à la gestion prudente, et sage du Tréso-
rier ; elle émet le voeu que de nouvelles et
nombreuses adhésion* viennent augmen-
ter les ressources de l’U. P., pour lui per-
mettre de continuer son oeuvre par ses
propres moyens, jusqu’au jour où une
Municipalité plus bienveillante et mieux
avisée rétablira l’ancienne subvention de
la Ville et lui donnera ainsi la possibilité
de donner à ses cours toute la durée de
l’année classique.
Il a été décidé qu’une séance d'une
heure et demie par semaine sera consa-
crée aux exercices pratiques de dessin in-
dustriel et qu’il sera créé un cours hebdo-
madaire ayant pour objet l'Histoire con-
temporaine et l'Instruction civique, avec
quelques leçons sur l'Histoire et les per-
sonnages célèbres du Béarn. Ce nouveau
cours, exclusivement réservé aux élèves
âgés de plus de 16 ans, est destiné à bien
préparer ces jeunes gens à l’accomplisse-
ment, quand le moment sera venu, de
leurs devoirs de soldats et de citoyens.
Cours de l’année 1912-13, à la Halle-Neuve.
Cours commercial (professeur M. Ma-
gne), le lundi soir, à 8 heures à dater
du 21 octobre.
Cours de dessin industriel (professeur
M. Gil), le mardi soir, de 8 heures £ à
9 heures à partir du 22 octobre.
Cours d'histoire contemporaine et d'ins-
truction civique (professeur M. Grégoire),
Le samedi soir, à 8 heures £, à partir du
26 octobre ; ce cours est réservé aux jeu-
nes gens de 16 ans et au-dessus.
Cours de conversation anglaise suivi
d’un cours d'esperanto (professeur M.
Dollé). Ces leçons communes aux élèves
des deux sexes âgés au moins de 16 ans
auront lieu le dimanche matin, de 10 h.
à 11 heures i et commenceront le 20 octo-
bre.
Cours de conversation espagnole, des-
tiné aux élèves des deux sexes ayant 16
ans au moins (professeur M. Labarthe),
le dimanche matin, de 11 heures à midi,
à dater du 20 octobre.
Cours de sténographie, et de dactylo-
graphie, commun aux élèves des deux
sexes (professeur M. Hauret), le diman- I
ch© matin de 9 heures à 10 heures ; la
première séance aura lieu Le 20 octobre.
Cours d'enseignement ménager (profes-
seur Mme Toublan), le dimanche matin
de 10 heures à 11 heures au groupe
scolaire Marca (entrée rue* de Guiche),
à partir du 20 octobre.
Ce cours est destiné aux jeunes filles
et jeunes femmes désireuses d’apprendre
les moyens de rendre le foyer familial
sain et attrayant par l’application des :
principes simples et pratiques relatifs à
l'hygiène du corps et de 1 habitation, à
la puériculture, aux premiers soins à
donner aux malades, à l’alimentation,
aux travaux de couture, au raccommo-
dage, au repassage.
Nota. — Les élèves de l’Université po-
pulaire auront à verser un droit d'ins-
cription de un franc, lors de la. première
séance, et recevront une carte person-
nelle valable pour les divers cours qu’ils
se proposent de suivre. Le produit de ces
droits d’inscription servira, comme par
le passé, à attribuer aux plus méritants
des récompenses consistant en livrets de
Caisse d'épargne.
MARIAGE
Ce matin, en l'église Saint-Martin,
emplie d’une assistance aussi nom-
breuse qu’élégante, a eu 1%» le ma-
riage de M. Léon Serant, lieutenant au
23e régiment d’artillerie, officier d'avia-
tion, avec Mlle Georgette Estève, la
très gracieuse fille de M. le comman-
dant Estève, du 18e de ligne.
Pendant la cérémonie, Mme Cha-
bord a chanté avec autant de charme
que d’autorité l’Are Maria de Cheru-
bini et l'Agnus Dci de Bizet. M. le lieu-
tenant Rivière l’accompagnait au vio-
loncelle ; il a ensuite exécuté ma-
gistralement le Largo de Hcndel.
La quête a été faite par deux exqui-
ses demoiselles d’honneur, Mlle Mar-
the Chateau et Mlle Suzanne Séguéla,
accompagnées par M. le lieutenant
Brulé, officier aviateur, et M. le lieu-
tenant Séguéla, du 23° régiment d’ar-
tillerie.
liier soir avait eu lieu le mariage
civil. Les témoins étaient pour la ma-
riée M. Clavelier, secrétaire des Facul-
tés de droit et de lettres de Toulouse,
son oncle, et M. le capitaine Broca,
du 88e de ligne ; et pour le marié M.
le lieutenant Serant, du 41e d’artillerie,
son frère, et le commandant Chabord,
du 18°.
Nous joignons nos félicitations et
nos voeux à ceux qui ont été présen-
tés, en cette heureuse circonstance,
aux jeunes époux et aux deux familles. ■
. tm •
SERVICE DE SANTE MltlTAIRE j
Par décret en date du 7 octobre, ont
été nommés dans le cadre auxiliaire du
service de santé de la 18p région :
Au grade de médecin fiide-major de 2°
classe de réserve, les docteurs en niéde- j
chie n . f 7 |
M. Brau-Tapie, médecin auxiliaire au
18e régiment d’infanterie, de Bordeaux, i
M. Duclos, médecin auxiliaire à la 18* ■
sections d’infirmiers militaires, de Saint-
Jean-de-Luz.
M. Heugas, médecin auxiliaire au 14*
bataillon d’artillerie, Mauléon.
AU 18° CORPS
Un commandement de corps sera va-
cant le 27 octobre courant : celui du 18*
corps, à Bordeaux, (m’abundunnera le
général Oudard, qui doit passer dans le
cadre de réserve.
Pour le remplacer on a mis en avant
les noms des généraux Lanrezac, Sarrail
et de Lastours.
AU 18*
Hier après-midi, vers 4 heures, le lieu-
tenant-colonel Gloxin a passé en revue
dans la cour de la caserne, les recrues
qui viennent d'être incorporées au 18e et
a prononcé une allocution patriotique qui
a produit le meilleur effet. Les jeunes
soldats se sont ensuite rendus dans les ré
fectoires où un repas de bienvenue par-
ticulièrement soigné leur a été servi.
Chaque capitaine avait tenu à se ren-
dre pendant le repas auprès des hommes
de sa Compagnie, qui tous, anciens et
« bleus », ont fraternisé gaiement.
L’AMICALE DES COMMISSAIRES
L'Amicale des commissaires des Bas-
ses-Pyrénées, Landes, Gers, Hautes-Pyré-
nées, a réélu dimanche ses délégués pour
1912-1913. Sont élus : M. Camus, commis-
saire spécial à Biarritz ; M. Sokolnicki,
commisaire de police à Pau.
PONTS ET CHAUSSEES
M. Guérin est nommé commis des ponts
et chaussées dans les Basses-Pyrénées en
remplacement de M. Bergès.
M. Siau (Emile), à la ligne de Haget-
mau, en remplacement de M. Connan.
M. Donney, ligne de Hagetmau, emploi
autorisé.
M. Laporte (Gaston), subdivision d'Or-
thez, en remplacement de M. Rebeilhé.
M. Laborde (Louis), ligne de Bedons,
emploi autorisé.
M. Darago (Paul), subdivision de La-
runs, en remplacement de M. Mehent.
Sont nommés commis :
M. Lauret (Fernand), ligne de Haget-
mau, en remplacement de M. Souillé.
PAU AVIATION
A l’Ecole militaire.
L'entraînement reprend au centre mili-
taire d’aviation de notre ville.
C'est ainsi que le capitaine Casse, chef
de ce centre, qui n'avait pas volé depuis
4 mois, a effectué pour 1a reprise de ses
randonnées aériennes, le circuit Pau-Dax-
Tarbes-Pau, soit plus de 250 kilomètres,
sans incident, à bord de son monoplan
Blériot.
Nous croyons savoir que l’école d'avia-
tion Blériot va rouvrir ses hangars de
l’aérodrome n° 2 à la fin du mois.
DANS LES POSTES
Sont nommés commis des postes et té-
légraphes à Pau :
MM. Pierrot, retour du régiment ; Ton-
net et Lambert, de Paris-Central ; Bras-
cou-Pouloth, de Paris, et Lestremeau, de
Paris, bureau 17.
AGRESSION D UN CYCLISTE
Ce matin, vers 6 heures, M. Montégut,
marchand de chevaux, a été asasilli à
.coups de bâton par un individu, alors
qu'il passait à bicyclette routhe de Bor-
deaux.
Relevé quelques instants plus tard par
des voisins, M< Montégut, qui perdait le
sang par plusieurs plaies, notamment à
la tête, a été soigné chez M. Lafitte, fleu-
riste.
Le blessé a refusé de porter plainte, di-
sant connaître son agresseur, dont il a
donné le nom. Ce serait un habitant (lu
voisinage.
Le mobile de cette attaque serait dû à la
vengeance.
Le blessé souffre beaucoup de ses bles-
sures à la tête.
FOOTBALL RUGBY
Stadoceste Tarbais (1)
contre Section Paloise (1).
Dimanche prochain nous assisterons à
la Croix du Prince à la rencontre des
équipes représentatives de Tarbes et de
Pau.
Depuis longtemps, les deux clubs ont
l’habitude dé se rencontrer dans des par-
ties amicales, estimant réciproquement
que cet entraînement est pour les deux
équipes une très bonne préparation aux
championnats.,
Le team d© Tarbes, commandé par l'in-
ternational gallois Haywards, est connu
et apprécié du public palois. Grâce aux
efforts de son capitaine, l'équipe tarbaise
joue le football d’une füçon à la fois élé-
gante et efficace. Ce n’est pas comme
Bayonne un feu d'artifice de passes, mais
le jeu du Stadoceste, sans perdre de sa
rapidité, est plus précis, plus scientifique
et mieux dessiné. Si l’on ajoute que ces
qualités d'attaque sont complétées par
une défense très serrée, on conçoit com-
bien il sera difficile à nos vert et blanc
de triompher dimanche.
Après quelques essais, la Commission
de rugby d© la Section Paloise, d'accord
avec le capitaine, nous montrera diman-
che la formule définitive de l’équipe ap-
pelée à défendre ses couleurs dans le
championnat de la Côte Basque. Nous
reviendrons sur ce sujet en donnant ul-
térieurement la composition des deux
équipes.
LE DRAME DE GABAS
Les recherches continuent inlassable-
ment pour retrouver le 1 corps de M. Pope,
le touriste anglais disparu dans les con-
ditions que nous avons rapportées hier.
Le père et la mère du disparu arrivés
lundi à Paü avec une équipe de guides
suisses qu'ils ont spécialement engagée
pour explorer le pic du Midi d'Ossau se
sont rendus auprès du docteur Marsoo
qui a maintes fois effectué l’ascension
ce pic afin de s’entourer do tous nm
saignements utiles.
Le- malheureux mirent* ,
prtîs pour fiabas |^e„ décidas à fout
tenter pour arracher à la monlasne le ca-
davre de leur fil». ® e
Drus demandons aussi quelles mesu-
res blâmables ont été prises par le
gcuvernement contre des instituteurs
in lignes de leur mission et de la con-
fiance nationale. Nous ne savions pas
davantage que c’était le Parlement qui
“devait prendre des décisions en ce qui
concerne la discipline des instituteurs.
La déclaration du parti reproche au
Parlement de n’avoir pas su défendre
l’école. Mais justement la majorité du
Parlement appartient au parti radical.
Est-ee que le parti a voulu se blâmer
lui-même î
Il eut été courageux et digne d’hom-
mes de gouvernement de déclarer qu’il
Convenait de défendre l’école laïque
aussi bien contre ceux qui l’attaquent
que contre ceux qui la compromet-
tent.
La réforme électorale a fourni au
rédacteur du manifeste l’occasion de
montrer toute l’imprécision de la pen-
sée radicale-socialiste. Un réclame une
réforme, mais on ne dit pas laquelle.
On dit ce qu’on ne veut pas, mais on
se garde bien de dire ce qu’on veut.
Le système majoritaire ne comporte
.que deux modes : le. scrutin de liste
pur et simple et le scrutin d’arrondis-
sement plus ou moins élargi. Ici en-
core nous nous exprimons chaque joirç
plus nettement que les congressistes
d un parti soi-disant avancé.
G’est très joli et très expressif de
parler de l’idéal qui « flambe au coeur
de la démocratie française »
Pour nou3, l’idéal c’est la clarté, la
raison, la franchise. Nous nous plai-
nt ions de ne pas trouver assez de ton-
ies ces choses-là dans la déclaration
jüa parti radical et radical-socialiste.
OCTAVE AUBERT.
^ '•-* -
Dans les Blàlkans.
Préparatifs de guerre en Bulgarie.
Par suite de la censure gouvernemen-
tale sur les dépêches aux journaux, Sofia
vit dans l’ignorance presque complète
(!}s événements extérieurs. La ville est
c dme, uniquement préoccupée des der-
r iers préparatifs et des mesures suscepti-
i es do remédier à la suspension de la
v e normale provoquée par la mobilisa-
tion.
Le ministre de l’instruction publique a
c invoqué les élèves des écoles et leur a
'd emandé d© travailler pour la Croix-Rou-
gi, de faire de la charpie et de préparer
c1 ÎS bandes. Les visites répétées de la rei-
ns dans les hôpitaux, l’intérêt qu’elle
porte aux oeuvres sanitaires, sont colpor-
tes de bouche en bouche et impression-
nent très vivement les habitants de So-
fia.
Les tramways ont recommencé à cir-
culer partiellement aujourd’hui. La So-
ciété concessionnaire versera ses recettes
au profit de la Croix-Rouge. Les femmes
ont offert de remplacer les cantonniers
et les pompiers. Cette proposition a été
acceptée.
Du reste, toute la journée d’hier a of-
fert un spectacle inoubliable. L’aspect d©
Sofia en armes et en pleine fièvre belli-
queuse devient à chaque heure plus im-
pressionnant. Des cortèges de volontaires
parcourent les rues en' chantant, La foule
se presse à la gare pour voir passer les
régiments serbes qui vont rejoindre à la
frontière l’armée bulgare. Les Serbes
sont acclamés et couverts de fleurs.
De la campagne arrivent sans inter-
ruption des convois de chariots menés
par de vieux paysans qui, informés par
les maires des villages, apportent spon-
tanément des fourrages pour le ravitail-
lement. Tous ces contribuables volontai-
res ont devancé les réquisitions, qui
n’ont aujourd’hui plus besoin d’être ef-
fectuées.
Un Manifeste.
Le gouvernement prépare un manifeste
* écrit en turc et en bulgare, adressé aux
j opulations bulgares de Turquie, où il
déclare qu’il ne nourrit pas de projets de
conquête, mais veut seulement combattre
les excès commis par les Turcs, en Macé-
coine. Il respectera, ajoute-t-il, la vie et
les biens des musulmans.
/ •' t ' nr f , I y ■ :
Ultimatum prochain de la Bulgarie
à la Turquie.
Si, comme on le croit, la Turquie ne
répond pas d’ici à mercredi à la note de
11 Bulgarie, on dit dans les milieux com-
pétents qu’un ultimatum lui sera adressé.
ti Mais il y a lieu de croire qu’à cette
date les hostilités seront déjà ouvertes.
La Serbie et le Sandjah.
La concentration des troupes serbes en
Bulgarie permet de supposer que le Sand-
jak de Novi-Bazar n'est pas l’objectif d’o-
pérations visé par l’armée serbe. On dit
d’ailleurs que, sinon en termes absolu-
ment positifs, du moins sous 1% forme
d’une déclaration, que la Serbie a avisé
à la fois l’Autriche-Hongrie et la Russie
<;u'elle éviterait autant que possible de
j orter ses opérations dans le Sandjak
( e Novi-Bazar.
Le progrès des Monténégrins.
Le général Voukotich, commandant
1 armée du centre, annonce que ses trou-
pes ont occupé hier la hauteur de Visitor
j rès de Goussinje.
Les Turcs ont offert une forte résistan-
t e et ont eu des pertes sensibles.
Quarante mille Serbes à la frontière.
Les effectifs serbes actuellement con-
centrés sur le front bulgare •— après la
traversée de la Bulgarie en voie ferrée —
s'élèvent déjà à 40.000 hommes.
Les corps serbes opéreront dans la ré-
gion du Rilo et poursuivront leur offensi-
ve éventuelle par la passe de Djuma-
Baïa, vers Menlik et Serres.
Les Turcs contre tous !
L’impression dans les milieux diploma-
tiques à Constantinople est que la Tur-
quie ne répondra pas à l’ultimatum de
] Italie. Rifaat-Pacha et Gabriel-Effendi
int l’impression que les Etats balkani-
ques, se .sentant prêts à la lutte, veulent
i enter l’expérience suprême et se rendre
compte s’ils sont capables de jeter les
Turcs hors d'Europe. Les Turcs sont dé-
cidés à résister et à faire face de tous
jes côtés à la fols.
Justification devant l'Europe.
Le cabinet bulgare prépare pour les
cabinets et l’opinion publique d'Europe
im exposé général historique des rela-
tions bulgaro-turques, démontrant l'im-
possibilité d’aboutir à aucun accord, et
expliquant pa rdes faits les raisons qui
ont poussé le ministère, qui avait tout
tenté pour arriver à un arrangement
evec la Turquie, à modifier complète-
ment sa politique.
Les négociations italo - turques*
Les efforts pacificateurs de M. Poincaré.
Le président du conseil, M. Giolitti, a
eu un long entretien avec le marquis di
San-GiuliaHo au sujet de l’intervention
de M. Poincaré auprès de la Turquie
pour la décider à accepter les conven-
tions d’Ouchy. Dans les sphères officieu-
ses on apprécie vivement les efforts du
chef du (gouvernement français en faveur
de la paix, mais on craint que le minis-
tère Motlktar-Pacha ne soit pas assez
fort pour imposer cette paix.
M. Bompard, ambassadeur de France
à Constantinople, a renouvelé sur des
instructions de M. Poincaré, la démarche
Sue celui-ci avait déjà faite auprès de
ifaat-Pacha, ambassadeur de Turquie à
Paris, en vue d’engager la Turquie, très
amicalement mais très énergiquement, à
conclure la paix avec l’Italie. Le réponse
de Naroundounghian-Effendi a été iden-
tique de tous points à celle de Rifaat-Pa-
cha, c’est-à-dire qu’il a été extrêmement
évasif.
Une réunion interministérielle.
Le président du conseil a réùni lundi
après-midi plusieurs de ses collègues,
ainsi que les chefs d’état-major de l’ar-
mée et de la marine, les directeurs des
services des affaires étrangères, le direc-
teur des affaires politiques, le directeur
du mouvement des fonds et le directeur
général de la comptabilité.
La nouvelle de cette réunion inatten-
due, qu’on rattachait aux événements ac-
tuels, avait produit quelque . émotion.
D’après une note communiquée par la
suite, elle avait pour but de continuer
l’étude d’un, certain nombre de questions
dont l’examen avait été commencé et
poursuivi dans une série de conférences
périodiques depuis plusieurs mois.
Les cheminots espagnols.
Nouvelle menace de grève.
Une vive effervescence, se manifeste
chez les employés des chemins de fer es-
pagnols, qui croient avoir été trompés
par de fallacieuses promesses lors de la
dernière grève.
Les cheminots catalans se préparent à
proclamer de nouveau la grève si satis-
faction ne leur est pas accordée.
La Turquie repousse
l’ingérence des Puissances
Le gouvernement turc a répondu par
la note.suivante à la communication du
10 octobre que les ambassadeurs d’Autri-
che, d Angleterre, de France ,de Russie,
et d’Allemagne furent chargés par leurs
gouvernements respectifs de faire à la
Sublime Porte :
« Le soussigné, ministre des affaires
étrangères du sultan, a l’honneur de leur
rappeler que, ainsi que LL. EE. veulent
bien le constater, le gouvernement impé-
rial a déjà reconnu la nécessité des ré-
formes dans l'administration dans les
villayeîs de la Turquie d’Europe. Il a
envisagé ces réformes avec d’autant plus
de conviction qu’il entend les appliquer
en dehors de toute ingérence étrangère,
et qu’il prévoit que dans cos conditions
leur exécution ne manquera pas de con-
tribuer à la prospérité et au développe-
ment économique du pays en assurant
dans l’esprit libéral de la Constitution
ottomane la concorde et la bonne harmo-
nie entre les éléments hétérogènes qui
composent la population de cette partie
de l’empire.
« Il est à relever que, si jusqu’à pré-
sent les différents essais pour l’amelio-
ration de la situation à l’intérieur de
ces provinces ne produisent pas tous les
fruits qu’on était en droit d’en attendre,
une des principales causes de ce retard
est incontestablement l'état de tous gen-
res provenant des foyers d’agitation dont
le but réel ne laisse aucun doute. Le
gouvernement impérial n’en apprécie pas
moins l’intention que les grandes puis-
sances ont jugé à propos de faire en rai-
son des circonstances présentes.
« Il s’associe de tout coeur aux efforts
déployés par elles pour conjurer le dan-
ger d’une collision dont les conséquences
entraîneraient fatalement de grandes ca-
lamités qu’il est du devoir du monde ci-
vilisé de prévenir par tous lps moyens
de conciliation. Sous ce rapport nous
avons conscience d’avoir pris les devants
pour faciliter la tâche humanitaire des
grandes puissances en présence du re-
doutable problème dont elles cherchent la
solution.
« En effet, sans vouloir insister sur le
fait que les stipulations du traité de Ber-
lin reçurent une exécution non conforme
tant à la lettre qu’à l’èsprit qui les a
fait dicter, et qu’ainsi les intérêts otto-
mans furent gravement lésés en plusieurs
cas ; sans vouloir en particulier exami-
ner jusqu’à quel point l’article 23 du trai-
té a pu conserver plus que les autres ar-
ticles la valeur d’un article, le gouverne-
ment déclare qu’il vienl de prendre de
son propre mouvement une résolution de
présenter le projet de loi de 1880 dans
tout son ensemble historique, dès l’ou-
verture prochaine de la session, à l’ap-
probation du parlement, et à la sanctoin
impériale, conformément à la charte fon-
damentale de l'empire.
« Les grandes puissances peuvent être
persuadées que les autorités impériales
tiendront la main à la scrupuleuse ap-
plication de la loi dès sa promulgation.
Il. serait souverainement injuste d’infé-
rer d’anciennes négligences et tergiversa-
tions plus ou. moins systématiques inhé-
rentes à l’autre régime que l’empire cons-
titutionnel d’aujourd’hui ne renoncera
pas logiquement aux errements passés
et de prendre l’occasion de certains dou-
tes à cet égard pour chercher d’autres
mesures que celles seules compatibles
avec l’intérêt bien entendu du pays et
des populations mfêmes. »
La dissolution des
syndicats des instituteurs.
M. Guist'hau et l'Union Pédagogique.
En réponse à la lettre adressée au mi-
nistre de l’instruction publique par le
président de l’Union pédagogique fran-
çaise qui groupe les directeurs et direc-
trices d’école, M. Guist’hau, a écrit au
président de cette Association :
« J’ai pris connaissance de la lettre
que vous venez de me faire parvenir et,
qui m a été adressée au nom do tpus ses
memrbes, par l’Union pédagogique, fraa-
çai’se. Les sentiments qui s’y trouvent ex-
primés font honneur aux fonctionnaires
de renseignement public qui se sont grou-
pés pour fdrmèr votre Àséociatioti. ils
prouvent que les maîtres chargés de l’é-
ducation nationale peuvent avoir le légi-
time souci de leurs intérêts profession-
nels sans méconnaître ni le respect qu’ils
doivent à l’autorité légalement établie, ni
leurs devoirs envers la partie et la Répu-
blique.
« Je vous prie de transmettre aux mem-
bres de l’Union pédagogique française,
avec l’expression de mes remerciements
et de ma sympathie, l’asurance de la sol-
licitude du gouvernement pour tout le
personnel des écoles primaires. »
Bulletin financier
Paris, le 14 Octobre 1912.
La semaine a débuté dans de meilleu-
res conditions. La Chambre Syndicale
des agents de change a applqiué aujour-
d’hui la mesure qui consiste au refus ca-
tégorique d’exécuter les ordres de vente à
découvert. Le public semble revenu de
son affolement et l’on a constaté l’existen-
ce de quelques achats à terme et au
comptant. Les cours sont en repriso mar-
quée sur leur clôture de samedi.
D’autre part, les premiers avis des mar
chés européens sont plus favorables.
La Rente Française regagne près d’un
point à 88.92. F
Sauf l’Extérieur© Espagnole qui se re-
trouve à 89.45, les autres fonds d Etats
se relèvent sensiblement. Le Turc passe
de 78 à 79.25 et le Serbe de 66 à 69. L’Ita-
lien s'inscrit à 95.40. Les emprunts rus-
ses de leur côté regagnent une notable
partie du terrain perdu ; le 3 p. 100 1891
s’avance à 72.20, le 1896 à 70.85 ,1e 5 %
1906 à 102.25, le 4 l 1909 à 96.40 et le Con-
solidé à 88.
Dans le compartiment bancaire on note
l’amélioration de la aBnque de Paris, à
1637, du Crédit Lyonnais à 1535 et de la
Société Générale à 815.
Parmi les Chemins Français, l’Est est
en progrès à 904, le Lyon à 1248, le Nord
à 1600 e tl’Orléans à 1295.
10UYELLE8 LOCALES
ET RÉGION ALES»
LES INSTITUTEURS SYNDICALISTES
Plusieurs de nos confrères ont an-
noncé que M. Dollé, président de « l’A-
micale » et ceux de ses collègues qui
avaient adhéré au manifeste syndica-
liste, avaient été l’objet d’un blâme.
La nouvelle, ainsi présentée, n’est pas
exacte.
Les signataires, qui appartiennent à
l'enseignement primaire, seront très
prochainement l’objet d’une répriman-
de, sanction qui est à la disposition de
M. l'Inspecteur d’Académie. En outre,
il se pourrait que deux ou trois signa-
taires, qui auraient donné pour la se-
conde fois leur adhésion au document
répréhensible que l'on sait, fussent
censurés. Mais dans ce cas, avis de-
vrait être demandé au Conseil départe-
mental. »,
En ce qui concerne M. Dollé, qui ap-
partient à l’enseignement primaire su-
périeur, l’administration départemen-
tale est désarmée. Son cas relève du
ministre, de l'instruction publique qui
saura infliger à celui qui fut certaine-
ment l'instigateur de la manifestation
fâcheuse la pénalité convenable. Tout
le monde- — et M. Dollé lui-même —
serait surpris qu’il en fût autrement.
On ne peut, sans criante injustice,
frapper môme légèrement les compar-
ses, sans atteindre le chef.
L’opinion publique est unanime à
demander une sanction et un exemple.
Il est des cas où l’impunité semblerait
être une prime à l’inconscience ou à
l’audace.
Une manifestation que tous les hom-
mes de sens et de bonpe foi considè-
dèrent comme antimilitariste ne peut
bénéficier d’une indulgence qui serait
une réelle iniquité. Comme les autres
syndicalistes, M. Dollé proteste certai-
nement de ses sentiments patriotiques,
mais c’est à leurs actes et à leurs paro-
les qu’on doit juger les fonctionnaires.
L’acte est la signature de l’odieux fac-
tum ; quant aux paroles, il en est qui
nous ont été communiquées par un de
nos .correspondants d’ürthez qui éclai-
rent d’un jour singulier la mentalité
du président de 1’ « Amicale ». A Sau-
veterre, il y a trois semaines à peine,
devant un membre du gouvernement
et plusieurs instituteurs, M. Dollé a
tenu ce langage ; « Puisqu’on nous of-
fre 40 millions, qu’on arrive donc à 50
et qu’on ajourne la construction d’un
cuirassé. »
L’instructeur de la jeunesse, capable
de proférer une telle phrase, mérite-
t-il l’impunité, alors que tous les co-
signataires' de l’adresse seraient frap-
pés ? .Personne ne comprendrait, une
indulgence qui serait aussi de l’inco-
hérence. — O. A.
MAIRIE DE PAU
Projet d’assurance des Sapeurs-Pompiers
en cas d’accident en servioe commandé.
Le Maire 7 de la ville .de Pau prévient
les agents des Compagnies Françaises
contre les accidents représentées à Pau
qu’il recevra jusqu au 31 du côurant
leurs propositions en vue d’assurer les
Sapeurs-Pompiers de la Compagnie de
Pau qui seraient victimes d’accidents en
Service commandé.
L’assurance comprend les risques sui-
vants et portera sur 65 Sapeurs-Pom-
piers;:
1° Indemnité dé 2 fr. par jour pendaht
la durée de l’incapacité temporaire de tra
vail ;
2° Frais médicaux et pharmaceutiques
afférents à tous les accidents ;
3° Frais funérâirës en cas de décès.
Pau, le 15 octobre i912.
Le Maire, A. de LASSENCE.
—•■fi ■ ' t
LE TUNNEL INTERNATIONAL
Vojci le texte de la. dépêche que M.
le maire de Pau a adressé au ministre
des travaux publics d’Eôpagne à l’oc-
*
easion du percement du tunnel du <
Somport : !
} «
Son Excellence Monsieur Villanueva \ l
minis tro de Fomento, j1
Madrid. *
La ville de Pau se réjouit du percement j
du tunnel du Somport, des facilités pro-1,
chaînes pour les relations séculaires en-
tre la Navarre, l’Aragon et le Béarn, de
l’ouverture de ia ligne ferrée qui rappro-
chera des deux côtés de la frontière les
intérêts et les coeurs
Veuillez être auprès de Sa Majesté l’in-
terprète de ces sentiments et de notre res-
pect et croire, mon cher Ministre, à mon
affectueux souvenir.
LASSENCE, maire, Pau.
CONSEIL MUNICIPAL
Séance extraordinaire du 15 octobre 1912.
Présidence de M. de LASSENCE.
Etaient présents : MM. Lavigne, La-
coste, adjoints ; Campagne, Brugnot,
Terrier, Lagarde, Bergeron, Gascogne,
Lahitte, Dr Meunier, Guichenné, Vigue-
rie, Capdeville, Coste, Lafon, Belin, Dr
Diriart, Labayle, Dr Monod, Dr Dassieu.
MM. Péborde et Loustalet excusés.
M. le Maire donne communication de :
1° Lettre de M. le Préfet faisant con-
naître que M. le Sous-Secrétaire d’Etat
aux Beaux-Arts a attribué au musée de
Pau un dessin de M. Leblanc « La mai-
son de Bernadotte à Pau ».
2° Décret du 17 septembre qui attribue
à l’association de bienfaisance parmi les
protestants des Basses-Pyrénées, des
Hautes-Pyrénées et des Landes une rente
de 129 francs provenant du legs de M. de
Lestapis et destinée aux pauvres de l’égli-
se réformée de Pau.
3° Lettre de remerciements de l’Aéro-
Club du Béarn.
4° Arrêté préfectoral du 27 septembre
qui accorde à La Ville pour une nouvelle
période de neuf années, à partir du 21
décembre 1912, la concession des droits
de passage dans la forêt de Bastard.
5° Approbation le 8 octobre par M. le
Préfet du budget primitif de 1913.
6° Voeux du Cercle des commerçants et
industriels. I
7° Lettre de M. Mongaugé, berger, qui
demande l’autorisation do faire pacager
son troupeau dans le terrain communal
de l’avenue de la Gare jusqu’au 10 juin
1913 pour 10 francs.
Avis sur deux délibérations de la Com-
mission administrative du Bureau de
Bienfaisance portant acceptation des legs
suivants :
500 francs légués par Mme veuve Jauf-
freau de Lagene ;
2.000 francs légués par M. Alcide Tran-
son.
Adopté.
Vote de deux crédits supplémentaires :
291 fr. pour l’impression du catalogue
de la Bibliothèque ;
175 fr. pour achat et aménagement d’un
terrain à l’ouest de l’installation filtrante
de Guindalos.
M. Bergeron demande que le ca-
' talogue soit mis en vente. M. Lafon fait
observer que, vu son importance, il est
impossible de le vendre. On renvoie à la
Commission de la Bibliothèque.
Dénomination de la rue ouverte entre
la rue de la Préfecture et la place Gas-
sion :
Rue GASSION
Famille de la Navarre dont plusieurs
membres se sont illustrés dans l’armée
et dans la magistrature, entre autres
Jean de Gassion, maréchal de France,
et son fils Pierre, président au Parle-
ment de Pau, puis conseiller d’Etat.
Le Conseil adopte le nom de Gassion à
l’unanimité.
Admission en non-valeurs de recettes
de 1910.
Autorisation :
De traiter de gré à gré avec M. Joseph
Tonnet, imprimeur-libraire à Pau, pour
la fourniture, du 1er octobre 1912 au 30 j
septembre 1913, des objets de librairie et j
de papeterie à faire aux services munici-
paux et aux écoles publiques. M. Tonnet
s’engage à faire cette fourniture aux con-
ditions que son père avait acceptées lors
! de l’adjudication du 19 août dernier ;
De mettre en adjudication la fournitu-
re des impressions nécessaires aux ser-
vices municipaux pendant les années ’
1913 à 1916 inclus sur les bases du cahier
des charges dressé par le maire le 5 oc-
tobre 1912.
Adopté.
Baux à loyer.
1° Résiliation, avec effet du 15 du cou-
rant, du bail de location du premier éta-
ge de la maison Reveil, consenti à M.
Bloch, rabbin, qui quitte Pau, et autori-
sation de louer cet appartement, à partir
du 1er novembre, à M. Etchelle, sous-in-
génieur des Ponts et Chaussées ;
Adopté.
2° Renouvellement du bail de location
du magasin et du logement annexe situés
à gauche de l’entrée des artistes du Théâ-
tre Municipal.
Adopté.
Acceptation des deux legs faits à la Ville
par Mme veuve Jacomet (1.000 fr.), pour
entretien de sépulture, et par M. Transon
(1.200 fr.), pour entretien de sépulture et
vitrine avec faïence.
Adopté.
Instruction primaire : demandes d’aug-
mentation de de deux indemnités de loge-
ment et d’indemnités de déménagements.
(M. La vigne rapporteur).
Le Conseil vote une augmentation d'in-
demnité, de logement .de, 80 francs à un
professeur de l’école Saint-Cricq et de 50
francs à une institutrice des écoles de la
ville.
Le Conseil vote également une somme
de 50 francs à titre d’indemnité à une
institutrice.
Grosses réparations à la maison d'habi-
tation du personnel de l’école maternelle
Marca. (M. Lavigne rapporteur).
Le Conseil vote un crédit de 1.900 fr.
(La fin à demain).
UNIVERSITE POPULAIRE DE PAU
Les membres de l’Université populaire
se sont réunis en Assemblée générale le
9 octobre courant, pour être renseignée
sur la. situation morale et financière de
cette. Association, relativement à l’année ■
1911-1912. Comme par le passé.'à l’aide de
ses cours gratuits, de ses Conférences gra-
tuites et de La Bibliothèque Populaire,
i’U. P; a poursuivi l’oeuvre démocratique
d’éducation professionnelle et libérale
qu’elle a entreprise dès sa fondation.
La suppression de la subvention muni
cipale dont, elle avait joui jusqu’ici lui a
valu 1 adhésion de nouveaux membres,
dévoués à l'esprit IriqmwJe son enseigne-
ment, et, ici autre part, ira pas diminué le :
nombre de*ses élèves. Ces témoignages de i
sympathique confiance lui ont permis de |
mener à bonne fin la campagne dernière, I
jui a compté, pour l'ensemble des Cours, J
237 inscriptions, dont 127 de jeunes gens
st 110 de femmes ou jeunes filles. Les pro-
fesseurs capables et dévoués qui les diri-
gent ont été satisfaits de l’assiduité, de
la tenu© et du travail de leurs élèves et,
sur leur proposition, 30 livrets de Caisse
d’épargne de 10 francs ou de 5 francs ont
été attribués, à titre de récompense, aux
plus méritants.
Grâce au précieux et bienveillant con-
cours de personnes dévouées à son OEuvre,
l’Université Populaire a pu organiser,
l’hiver dernier, quatorze conférences pu-
bliques destinées à compléter utilement et
agréablement- l'enseignement pratique
donné dans les cours ; ces causeries sont,
toujours suivies avec un vif intérêt par
de nombreux auditeurs.
Les services rendus par la Bibliothèque
Populaire, annexe de 1U. P., s’affirment
tous les jours davantage si l’on en juge
par le nombre toujours croissant de sa
clientèle. Du 1er janvier au 30 juin 1912,
le nombre des prêts a été de 4.496, soit
une moyenne de 180 par séance. Par le
nombre, la nature et la variété de ses ou-
vrages, la Bibliothèque met à la disposi-
tion du public nombreux qui la fréquente
des lectures saines, intéressantes, instruc-
tives et contribue ainsi largement aux
progrès de ,1’éducation populaire.
En ce qui concerne la situation finan-
cière, 1 Assemblée générale se plaît à re-
connaître quelle est satisfaisante, grâce
à la gestion prudente, et sage du Tréso-
rier ; elle émet le voeu que de nouvelles et
nombreuses adhésion* viennent augmen-
ter les ressources de l’U. P., pour lui per-
mettre de continuer son oeuvre par ses
propres moyens, jusqu’au jour où une
Municipalité plus bienveillante et mieux
avisée rétablira l’ancienne subvention de
la Ville et lui donnera ainsi la possibilité
de donner à ses cours toute la durée de
l’année classique.
Il a été décidé qu’une séance d'une
heure et demie par semaine sera consa-
crée aux exercices pratiques de dessin in-
dustriel et qu’il sera créé un cours hebdo-
madaire ayant pour objet l'Histoire con-
temporaine et l'Instruction civique, avec
quelques leçons sur l'Histoire et les per-
sonnages célèbres du Béarn. Ce nouveau
cours, exclusivement réservé aux élèves
âgés de plus de 16 ans, est destiné à bien
préparer ces jeunes gens à l’accomplisse-
ment, quand le moment sera venu, de
leurs devoirs de soldats et de citoyens.
Cours de l’année 1912-13, à la Halle-Neuve.
Cours commercial (professeur M. Ma-
gne), le lundi soir, à 8 heures à dater
du 21 octobre.
Cours de dessin industriel (professeur
M. Gil), le mardi soir, de 8 heures £ à
9 heures à partir du 22 octobre.
Cours d'histoire contemporaine et d'ins-
truction civique (professeur M. Grégoire),
Le samedi soir, à 8 heures £, à partir du
26 octobre ; ce cours est réservé aux jeu-
nes gens de 16 ans et au-dessus.
Cours de conversation anglaise suivi
d’un cours d'esperanto (professeur M.
Dollé). Ces leçons communes aux élèves
des deux sexes âgés au moins de 16 ans
auront lieu le dimanche matin, de 10 h.
à 11 heures i et commenceront le 20 octo-
bre.
Cours de conversation espagnole, des-
tiné aux élèves des deux sexes ayant 16
ans au moins (professeur M. Labarthe),
le dimanche matin, de 11 heures à midi,
à dater du 20 octobre.
Cours de sténographie, et de dactylo-
graphie, commun aux élèves des deux
sexes (professeur M. Hauret), le diman- I
ch© matin de 9 heures à 10 heures ; la
première séance aura lieu Le 20 octobre.
Cours d'enseignement ménager (profes-
seur Mme Toublan), le dimanche matin
de 10 heures à 11 heures au groupe
scolaire Marca (entrée rue* de Guiche),
à partir du 20 octobre.
Ce cours est destiné aux jeunes filles
et jeunes femmes désireuses d’apprendre
les moyens de rendre le foyer familial
sain et attrayant par l’application des :
principes simples et pratiques relatifs à
l'hygiène du corps et de 1 habitation, à
la puériculture, aux premiers soins à
donner aux malades, à l’alimentation,
aux travaux de couture, au raccommo-
dage, au repassage.
Nota. — Les élèves de l’Université po-
pulaire auront à verser un droit d'ins-
cription de un franc, lors de la. première
séance, et recevront une carte person-
nelle valable pour les divers cours qu’ils
se proposent de suivre. Le produit de ces
droits d’inscription servira, comme par
le passé, à attribuer aux plus méritants
des récompenses consistant en livrets de
Caisse d'épargne.
MARIAGE
Ce matin, en l'église Saint-Martin,
emplie d’une assistance aussi nom-
breuse qu’élégante, a eu 1%» le ma-
riage de M. Léon Serant, lieutenant au
23e régiment d’artillerie, officier d'avia-
tion, avec Mlle Georgette Estève, la
très gracieuse fille de M. le comman-
dant Estève, du 18e de ligne.
Pendant la cérémonie, Mme Cha-
bord a chanté avec autant de charme
que d’autorité l’Are Maria de Cheru-
bini et l'Agnus Dci de Bizet. M. le lieu-
tenant Rivière l’accompagnait au vio-
loncelle ; il a ensuite exécuté ma-
gistralement le Largo de Hcndel.
La quête a été faite par deux exqui-
ses demoiselles d’honneur, Mlle Mar-
the Chateau et Mlle Suzanne Séguéla,
accompagnées par M. le lieutenant
Brulé, officier aviateur, et M. le lieu-
tenant Séguéla, du 23° régiment d’ar-
tillerie.
liier soir avait eu lieu le mariage
civil. Les témoins étaient pour la ma-
riée M. Clavelier, secrétaire des Facul-
tés de droit et de lettres de Toulouse,
son oncle, et M. le capitaine Broca,
du 88e de ligne ; et pour le marié M.
le lieutenant Serant, du 41e d’artillerie,
son frère, et le commandant Chabord,
du 18°.
Nous joignons nos félicitations et
nos voeux à ceux qui ont été présen-
tés, en cette heureuse circonstance,
aux jeunes époux et aux deux familles. ■
. tm •
SERVICE DE SANTE MltlTAIRE j
Par décret en date du 7 octobre, ont
été nommés dans le cadre auxiliaire du
service de santé de la 18p région :
Au grade de médecin fiide-major de 2°
classe de réserve, les docteurs en niéde- j
chie n . f 7 |
M. Brau-Tapie, médecin auxiliaire au
18e régiment d’infanterie, de Bordeaux, i
M. Duclos, médecin auxiliaire à la 18* ■
sections d’infirmiers militaires, de Saint-
Jean-de-Luz.
M. Heugas, médecin auxiliaire au 14*
bataillon d’artillerie, Mauléon.
AU 18° CORPS
Un commandement de corps sera va-
cant le 27 octobre courant : celui du 18*
corps, à Bordeaux, (m’abundunnera le
général Oudard, qui doit passer dans le
cadre de réserve.
Pour le remplacer on a mis en avant
les noms des généraux Lanrezac, Sarrail
et de Lastours.
AU 18*
Hier après-midi, vers 4 heures, le lieu-
tenant-colonel Gloxin a passé en revue
dans la cour de la caserne, les recrues
qui viennent d'être incorporées au 18e et
a prononcé une allocution patriotique qui
a produit le meilleur effet. Les jeunes
soldats se sont ensuite rendus dans les ré
fectoires où un repas de bienvenue par-
ticulièrement soigné leur a été servi.
Chaque capitaine avait tenu à se ren-
dre pendant le repas auprès des hommes
de sa Compagnie, qui tous, anciens et
« bleus », ont fraternisé gaiement.
L’AMICALE DES COMMISSAIRES
L'Amicale des commissaires des Bas-
ses-Pyrénées, Landes, Gers, Hautes-Pyré-
nées, a réélu dimanche ses délégués pour
1912-1913. Sont élus : M. Camus, commis-
saire spécial à Biarritz ; M. Sokolnicki,
commisaire de police à Pau.
PONTS ET CHAUSSEES
M. Guérin est nommé commis des ponts
et chaussées dans les Basses-Pyrénées en
remplacement de M. Bergès.
M. Siau (Emile), à la ligne de Haget-
mau, en remplacement de M. Connan.
M. Donney, ligne de Hagetmau, emploi
autorisé.
M. Laporte (Gaston), subdivision d'Or-
thez, en remplacement de M. Rebeilhé.
M. Laborde (Louis), ligne de Bedons,
emploi autorisé.
M. Darago (Paul), subdivision de La-
runs, en remplacement de M. Mehent.
Sont nommés commis :
M. Lauret (Fernand), ligne de Haget-
mau, en remplacement de M. Souillé.
PAU AVIATION
A l’Ecole militaire.
L'entraînement reprend au centre mili-
taire d’aviation de notre ville.
C'est ainsi que le capitaine Casse, chef
de ce centre, qui n'avait pas volé depuis
4 mois, a effectué pour 1a reprise de ses
randonnées aériennes, le circuit Pau-Dax-
Tarbes-Pau, soit plus de 250 kilomètres,
sans incident, à bord de son monoplan
Blériot.
Nous croyons savoir que l’école d'avia-
tion Blériot va rouvrir ses hangars de
l’aérodrome n° 2 à la fin du mois.
DANS LES POSTES
Sont nommés commis des postes et té-
légraphes à Pau :
MM. Pierrot, retour du régiment ; Ton-
net et Lambert, de Paris-Central ; Bras-
cou-Pouloth, de Paris, et Lestremeau, de
Paris, bureau 17.
AGRESSION D UN CYCLISTE
Ce matin, vers 6 heures, M. Montégut,
marchand de chevaux, a été asasilli à
.coups de bâton par un individu, alors
qu'il passait à bicyclette routhe de Bor-
deaux.
Relevé quelques instants plus tard par
des voisins, M< Montégut, qui perdait le
sang par plusieurs plaies, notamment à
la tête, a été soigné chez M. Lafitte, fleu-
riste.
Le blessé a refusé de porter plainte, di-
sant connaître son agresseur, dont il a
donné le nom. Ce serait un habitant (lu
voisinage.
Le mobile de cette attaque serait dû à la
vengeance.
Le blessé souffre beaucoup de ses bles-
sures à la tête.
FOOTBALL RUGBY
Stadoceste Tarbais (1)
contre Section Paloise (1).
Dimanche prochain nous assisterons à
la Croix du Prince à la rencontre des
équipes représentatives de Tarbes et de
Pau.
Depuis longtemps, les deux clubs ont
l’habitude dé se rencontrer dans des par-
ties amicales, estimant réciproquement
que cet entraînement est pour les deux
équipes une très bonne préparation aux
championnats.,
Le team d© Tarbes, commandé par l'in-
ternational gallois Haywards, est connu
et apprécié du public palois. Grâce aux
efforts de son capitaine, l'équipe tarbaise
joue le football d’une füçon à la fois élé-
gante et efficace. Ce n’est pas comme
Bayonne un feu d'artifice de passes, mais
le jeu du Stadoceste, sans perdre de sa
rapidité, est plus précis, plus scientifique
et mieux dessiné. Si l’on ajoute que ces
qualités d'attaque sont complétées par
une défense très serrée, on conçoit com-
bien il sera difficile à nos vert et blanc
de triompher dimanche.
Après quelques essais, la Commission
de rugby d© la Section Paloise, d'accord
avec le capitaine, nous montrera diman-
che la formule définitive de l’équipe ap-
pelée à défendre ses couleurs dans le
championnat de la Côte Basque. Nous
reviendrons sur ce sujet en donnant ul-
térieurement la composition des deux
équipes.
LE DRAME DE GABAS
Les recherches continuent inlassable-
ment pour retrouver le 1 corps de M. Pope,
le touriste anglais disparu dans les con-
ditions que nous avons rapportées hier.
Le père et la mère du disparu arrivés
lundi à Paü avec une équipe de guides
suisses qu'ils ont spécialement engagée
pour explorer le pic du Midi d'Ossau se
sont rendus auprès du docteur Marsoo
qui a maintes fois effectué l’ascension
ce pic afin de s’entourer do tous nm
saignements utiles.
Le- malheureux mirent* ,
prtîs pour fiabas |^e„ décidas à fout
tenter pour arracher à la monlasne le ca-
davre de leur fil». ® e
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