Titre : L'Indépendant des Basses-Pyrénées : paraissant les lundi, mercredi et vendredi ["puis" paraissant tous les jours excepté le dimanche "puis" journal républicain quotidien "puis" le mieux informé des journaux de la région]
Éditeur : [s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1912-10-15
Contributeur : Garet, Émile (1829-1912). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34416250c
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 15 octobre 1912 15 octobre 1912
Description : 1912/10/15 (A45,N305). 1912/10/15 (A45,N305).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5276985g
Source : Bibliothèque patrimoniale de Pau, Ee 3218
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/05/2020
PAU, le 14 octobre 1912.
LA GUERRE
I
La situation est incontestablement
frrave. Lus Etats balkaniques dédi-
ront l’offre de médiation des puissan-
te s. Les hostilités commencées se
poursuivent ; des mobilisations s’achè-
vent. La note rédigée par le corps di-
p^matique à Constantinople est va-
gue et terne et ne pouvait donner sa-
tisfaction à la Bulgarie et à ses alliés.
La lettre de M. Poincaré était autre-
ment précise et ferme. En agissant
,tluns son esprit, on pouvait arriver à
faire patienter et à désarmer les Etats
balkaniques.
La situation s’aggrave, on ne peut
le dissimuler, du fait de la rupture
'des négociations turco-italiennes. L’I-
talie repousse les conditions turques
et. maintient les siennes. Ce n’est pas
]& continuation de la guerre à coup
sûr, mais c’est un risque nouveau et
très sérieux de guerre. L’Italie a don-
né trois jours de réflexion à la Tur-
quie. Demain soir mardi expirera le
délai. , /
On afflrme qu’il sera bien difficile
à la Turquie d’accepter purement e,
simplement les exigences de l’Italie,
d autant plus, dit le Temps, que les
ambassadeurs de Turquie à Paris, à
Londres et à Berlin ont déclaré que
leur gouvernement n’était pas en me-
sure d’imposer à l’armée, à la veille
de la guerre balkanique, une capitu-
lation bien nécessaire pourtant en rai-
son môme de cette guerre. Il se con.
firme d’ailleurs que la Turquie espé-
rerait on ne sait quelle amélioration
de la jonction, après la guerre balka-
nique, des deux paix dont la charge
lui incombe.
Notre confrère, malgré les agisse-
ments de l’Autriche, malgré l’attitude
de ntalio est assez optimiste : « Les
grandes puissances, dit-il, ne pensen
pas, dans des circonstances aussi
(roubles, faire abstraction de leurs
vues particulières. Mais jusqu’ici ces
vues n’ont nullement prévalu le sen-
timent d’intérôt général si heureuse-
ment traduit par M. Poincaré. Ce qui
M passera demain dans les Balkans
jn’est pas de nature à rompre cette
harmonie ’. car dans toutes les capi-
1 les on est résolu à ne pas s’alarmer
des incidents de la guerre. Nous l’a-
vons dit et nous le répétons, ce n est
pas durant cette guerre, c’est à l’heu-
JO de la paix (pie commenceront les
difficultés européennes. »
Il faut attendre avec sang-froid.
Bien en somme, ne justifie la panique
d,> |;l Bourse. La spéculation explique
,\ peine le fléchissement entraordinai-
i*o des cours. La volonté des puissan-
ces ne peut manquer de circonscrive
le conflit.
OCTAVE AUBERT.
La question des Instituteurs
au Congrès Radical I
lin débat s'est engagé sur les condu-
is! JUS de la commission, dont un passage I
d droit à la liberté do pensée, que les libres
initiatives en matière de méthodes péda-
gogiques doivent être réalisées. C'est, en
réalité, la question (les Syndicats d'insti-
tuteurs (jui est soulevée.
Plusieurs délégués interviennent. M.
Ferdinand Buisson dit qu’il faut voter le
t«Mcto de ta. commission. C’eet une partio
de la presse hostile au régime ,qui n'était
pis admise au Congrès de Chambéry,
<1 îi a déchaîné l’indignation générale, et, |
J< gouvernement a été ainsi entraîné à
agir. Un seul Syndicat, celui de la Seine,
n prétendu qu’il avait le droit de subsis-
ta 1. Etait-co un acte de révolte ? Le gou-
vornemont lul-môme a répondu à cette
qiestion, puisqu’il s’est contenté de s'a-
d essor uux tribunaux pour trancher cet-
te question de droit. Le Congrès no doit
pas intervenir dans cette affaire.
Contrairement h M. Buisson, M. Ch.
Dumont dit que la question de droit,
n'existait pas ; que le fait eût été le mé-
mo s’il eut été commis par une Amicale
au lieu d’un Syndicat,
Il est inexact de dire que le fonction-
naire est complètement libre. Il a des li-
mitations (nie lui impose sa fonction.
C’est ce quon n’a pas assez dit aux ins-
tifniAiirs. (Vifs annlaudissements).
Il faut reconnaître aussi que le ^aliè-
nent a manqué de parole envers le fonc-
tionnaire en ne lui accordant pas le sta-
iut tant demandé ; mais ceci n’est, pas
suffisant pour permettre à l’instituteur
l’adhérer à l’organisation qui a pour but
la coalition des métiers contre le suffrage
universel et la grève générale, a la
C. G. T. Lé n'est pas sa place. (Applau-
dissements prolongés.)
Yi est bien difficile de croire que les ins-
idtuteurs réunis à Chambéry n’ont com-
mis qu'une étourderie après le discours
fantastique ce n’osf.pas cette détraquée
îi leur a fait voter le « Sou du Soldat 1 »
El M. Dumont continua :
e Ah non ! en voilà assez de cette déma-
gogie flatteuse et dégradante 1 11 faut
oser parler nux instituteurs comme à
d’autres hommes ; il ne faut pas ne leur
parler toujours que do leurs droits, et
iamuls de leurs devoirs 1 11 faut leur dire
i ue leur droit n’est pas ce qu ils croient
( u il est, et leur dire qu’ils so doivent a
la patrie. » , ,
Les applaudissements à présent ne ces-
saient plus, et l'enthousiasme ne fit que
roîtro lorsque M. Dumont conclut :
« Blé me/, donc, je le répète, la répres-
sion trop vive pour l'acte discutable, pour
lu signature du Manifesté, mais flétris-
(ez Chambéry, il le faut ! Comment dé-
tendrons-nous l'école si nous laissons
Chambéry sans réponse ?... »
Le Congrès entier exprima sa volonté
« Oui, oui ! Répondons ! »
La Commission présentait le \oeu sui
vont :
Ix» Congrès, constatant que les injtitu-
tours publics ont été accusés de P™fes»er
des opinions antimilitaristes, untipatrio-
tiques, et que cela n’a pas été ;
constatant, qu'au contraire les institu-
teurs ont toujours protesté avec la der-
T 1ère énergie contre cette imputation, nf-
1 . cri finmie entière dans le corps
,. M’fi.v't Mord il apprécie le sincère
attachement à la République, î’hmoür
profond do la patrie. ,
gués sur le droit syndical soient suspen-
dues jusqu’à ce que le Parlement et les
tribunaux se soient prononcés. »
M. Churles Dumont proposa cette addi-
tion à ce voeu :
« Emet ,en outre ,1e voeu que les institu-
teurs ne puissent s’affilier a la C. G. T.,
dont les tendances actuelles sont la néga-
tion môme du patriotisme et une tentati-
ve perpétuelle de désorganisation natio-
nale. » . ...
L ensemble a été adopté à l’unanimité
moins deux voix, au milieu des salves
d'applaudissements prolongés.
D’autre part, voici la déclaration du
parti en ce qui concerne les instituteurs
et l’école laïque :
Les instituteurs.
n Le pénible et regrettable conflit qui,
pour la plus grande joie des éternels en-
nemis de notre école laïque ,vient d écla-
ter enttre le gouvernement et les institu-
teurs de la République, pose, dans touto
son acuité et dans toute son ampleur,
la question du statut des fonctionnaires.
11 est intolérable que les agents de nos
services publics soient encore à la merci
d'un arbitraire tempéré de favoritisme,
et qu’ils ne puissent accomplir leur de-
voir envers la nation à l’abri d'un statut
légal.
» A propos des incidents individuels
qui ont amené le gouvernement à prendre
à 1 égard dos membres de notre enseigne-
ment primaire des mésures précitées, le
Congrès, fidèle à la tradition de libéralis-
me et d'équité qui est la base de notre
doctrine, regrette que certains maîtres
aient été poursuivis sans avoir été enten-
dus ; il regrette aussi que n'aient pas été
respectées les décisions antérieures du
Parlement, seul qualifié pour les modi-
fier.
» Le Congrès a tenu ,en outre, à affir-
mer combien les républicains entendent
ne pas admettre que, surtout à l’école laï-
que, l’idée de patrie puisse être discutée.
L’éools laïque.
«Quant à la situation de notre école
laïque et nationale, jamais elle n’a né-
cessité davantage la vigilance des répu-
blicains.
»» Depuis plusieurs années, un renou-
veau d’esprit clérical a attisé les haines
qui se rallument autour de notre ensei-
gnement et de nos maîtres. La réaction
encouragée et fortifiée par une intoléra-
ble politique d’apaisement et par la non-
application des lois contre les congréga-
tions, a recommencé une guerre acharnée
contre l’école laïque. Le sectarisme, le
boycottage, la calomnie, la délation, ar-
mes habituelles de nos adversaires, ne
trouvent, devant elles, que la faiblesse
des pouvoirs publics et l’inattention du
Parlement.
» Près de trente projets de loi ont été
déposés, mais aucun d eux n’est venu en
discussion. Les bonnes volontés indivi-
duelles et spontanées de nos militants de-
meurent sans aide et sans appui.
» Il faut en finir. Le parti radical et
radical-socialiste ne saurait accepter plus
longtemps de ses représentants au gou-
vernement. ,au Sénat ou à la Chambre,
de pareilles hésitations. Dès la rentrée du
Parlement, l'oeuvre la plus urgente devra
I être de voter les textes qui, sans réticen-
I ces, sans obscurités, sans faiblesses innd-
I mlssibles et coupables, permettront de dé-
1 fendre officacoment notre écolo laïquo.
I Voici le passage de la déclaration du
I parti radical et radical-socialiste relatif
I a la réforme électorale :
La réforme électorale au Oongrèe
de Tours.
» Dans l’ordre de la politique intérieu-
re, un des problèmes qui ont le plus pas-
sionnément préoccupé le Congrès, est ce-
lui de la réforme électorale.
« Le Congrès : ...
» 1° Déclare que la réforme électorale,
» dont il a toujours été partisan, ne peut
» et ne doit être réalisé que par la majo-
» rité républicaine des deux Chambres.
» 2° Rappelant que les scrutins majori-
« taires ont toujours donné une large re-
» présentation proportionnelle ot le prin-
» cipe du quotient électoral ;
» 3° Compte sur la sugesse ,1a fermeté
» et l'entente des républicains du Sénat et
» de la Chambre, pour réaliser une réfor-
» mo électorale par un scrutin élargi
» sans dérogation au principo majon-
» taire. »
Le parti tient donc à affirmer que si,
en touto bonne foi, des divergences de
tactique so sont manifestées h propos do
la réforme électorale, il a d’abord à coeur
I de maintenir l'union étroite qui nous
I groupe tous contre les partis de réaction.
I Le Congrès fait confiance à ses élûs
I du Sénat et de la Chambre, pour ne réa-
I User qu’une réforme respectueuse des
I droits inaliénables du suffrage universel
I et du principe majoritaire qui on est l’os-
I eence môme.
Bans les Balkans.
Prise dé Bielopolie par les Monténégrine.
L’armée monténégrine du Nord, com-
mandée par le général Voukotich, s’est
s’est emparée hier de la ville de Bielopo-
lie, située à dix kilomètres au nord de la
frontière, en vieille Serbie, après un com-
bat qui a duré jusq’à quatre heures de
l’après-midi.
A leur entrée dans la ville, les troupes
monténégrines ont été accueillies comme
des libératrices.
Un gouvernement monténégrin provi-
soire a été établi à Bielopolie.
Prise de Rogame par les Monténégrine.
De violents combats se sont poursuivis
vendredi sur tout le front.
L’armée du centre, sous le commande-
ment en chef du prince héritier, a livré
plusieurs assauts a la place forte de Ro-
game, qui a été occupée à midi. Les mon-
ténégrins ont pris un canon turc et des
munitions.
L'artillerie a bombardé la montagne,
puissamment fortifiée de Wrano.
Vers le soir, l’infanterie s’est approchée
et elle a donné l’assaut à la tombée de la
nuit.
Touzl oerné.
La ville de Touzi a été cernée samedi
i après-midi avec sa garnison, et ses com-
munications avec Scutarl ainsi que celles
des villages environnants sont complète-
l ment coupées.
Dans le 8amt|ak.
Sunvant des informations officielles les
Monténégrins ont attaqué Diénitza, dans
le Sandjak de Novi-Bazar.
Devant Bérana.
Suivant des nouvelles reçues, les com-
bats autour de Berana ont été très vio-
| lents. Malgré cbes attaque* répétées, les
mort avee lequel ont combattu les troupes !
turques et les volontaires albanais. Ils ont j
du se retirer avec de nombreuses pertes, j
Un nouvel éoheo (?) I
Une dépêche d’Uskub annonce que les I
Monténégrins ont été repoussés à uoussi- I
me.
Lés blessée.
Les hôpitaux de Podgoritza sont bon- I
dés. Le roi a visité les blessés à deux re- I
prises.
La princesse Xénie, fille du roi, dirige I
ici le service des infirmiers.
Parmi les blessés se trouvent un grand I
nombre de Malissores et de soldats turcs. I
Lee prisonniers.
Jusqu'ici, plus de trois cents prisonnier.* I
ont été conduits à Nicksitch.
Les prisonniers sont bien traités, lo roi I
a donné des ordres stricts en ce sens. En I
recevant le commandant de la forteresse 1
de Detchitch, le roi lui a dit : « Vous de- I
venez mon hôte. Je remercie la fortune de I
la guerre de ce plaisir. » •
Lee premières pertes.
Le correspondant de la « Gazette de la
Bourse » télégraphie que, dans les der-
niers combats, les turcs ont perdu 900
hommes, et les monténégrins ont eu 700
tués.
Entre postes turee et bulgares.
On raconte de Palanca que de sérieuses |
| rencontres se sont produites entre les pos- !
i tes-frontières bulgares et turcs. Dca deux j
[ côtés un feu violent s’est poursuivi pen-
dant un temps assez long. Les pertes ne
sont pas encore connues.
Entente financière BUlgaro-Serbe.
Le ministre des finances a autorisé la
libre circulation en Bulgarie, avec le mê-
me cours que l’argent bulgare, des mon-
naies et des billets de banque serbes.
Lee Amnistiés eoue les drapeaux.
Un ukase accorde l’amnistie à tous les
déserteurs et réfractaires qui rejoignent
aujourd’hui leur régiment ou s’enrôlent
dans les corps de volontaires.
A la 8koupehtlna.
La Skoupchtina a voté par 129 voix con- I
tre 2, le projet de loi dit « Moratorium », I
prorogeant le délai de paiement de tous I
lei elîets à l’exception de ceux de l’Etat. I
Le projet n’a rencontré aucune opposi- I
tion, Il a été voté après discussion d’un I
contre-projet introduisant de légères mo- I
difications dan® la rédaction du texte.
Sur l’intrevention du socialiste Katzle- I
rov.itch, demandant que 1e « Moratorium » I
s’étendit également aux loyers, en raison I
de la crise économique les familles tnaver- I
sent par suite du départ de plusieurs de I
leurs membres qui subvenaient à leurs be- I
soins, le rapporteur a déclaré que l arti- I
cle premier (levait être interprété dans le I
sens indiqué par l’orateur socialiste. jj
Après une suspension de séance, le pré- I
aident, de la Chambre a donné lecturo du I
Message de salutations de la Chambre
bulgare, laquelle forme des voeux pour la
réussite de l’action commune que les deux
pays en treprennent.
L’Assemblée a voté par acclamation une
Adresse de remerciement®.
Lee Etats balkaniques déclinent l'offre
des Puissances. j
Lo gouvernement communiquera ce soir
«a réponse à la démarche des puissances.
Le gouvernement remettra également ce
soir une Note à la Turquie. I
La même procédure sera employée si- I
multanément dans les autre® capitale® des j
Etats balkaniques, à Athènes et à Belgra-
de.
La réponse do la Bulgarie — identique
à celle de la Serbie et de la Grèce — est,
avec les formes, une fin de non-recevoir
à l'intervention médiatrice des puissan-
ces.
De source officielle on déclare que cette
Note de réponse commence par remercier
les puissances de l'intérêt que leur démar-
che a soulevé pour le problème soulevé
dans les Balkans.
Lu Note relève l’expression « prendre en
main » l’exécution des réformes, qui se
trouve dans le Mémorandum dos puissan-
ces, et dit en apprécier l’importance, mais
ajoute :
« Nous nous trouvons dans une sltua-
! tion qui nous fait un devoir de demander
■ directement à La Porte de préciser ses in-
tentions de réformes en Macédoine. »
La réponse fait également ressortir que
la démarche des puissances est trop tar-
dive, que leur intervention est devenue
maintenant sans effet possible, et que la
population, confiante, s’attend à la guer-
re a outrance.
Lee Etats balkaniques adressent une mise
en demeure à la Turquie.
La Note des Etats coalisés an gouverne-
ment turc, d’après des renseignements of-
ficiel®, commence par rappeler qu ils ont
attendu depuis nombre d’années les réfor-
mes promises en Macédoine, réformes qui
furent inscrites dans des actes internatio-
naux. Les Etats balkaniques se trouvent
dans l’obligation de préciser eux-mêmes
les conditions dans lesquelles l’ordre et la I
paix peuvent être rétabli®.
La Note énumère alors ces conditions :
créations d’autonomies à caractère natio-
nal •; nominations de gouverneurs chré-
tiens à la tête de cliacune de ces régions
autonomes ; assemblée® nationales ; lan-
gue de la population dans chaque région
autonome reconnue comme officielle et
administrative ; création de milices rôgio-
n
Le Mémorandum dit en terminant que
pour assurer la réalisation d’un tel pro-
gramme, le contrôle des grandes puissan-
ces et des Etats balkaniques eux-mêmes
est indispensable.
Enfin, la Note demande à 1a Turquie,
comme preuve de la sincérité, au cas ou
elle accepterait ces conditions, d’ordonner
immédiatement la démobilisation de son
armée.
Les gouvernements balkaniques avalent
primitivement songé à demander a la
Turquie le retrait des troupes ottomanes
de la Türquie d’Europe. On hésita entre
cette exigence et celle du contrôle des
Etats balkaniques sur les réformes en Ma-
cédoine. Après échange de vues entre Bel-
grade et Athènes, la deuxième formule a
prévalu.
« Pour lift Patrie et la Religion ! »
800 volontaires circassiens «ont arirvée
vendredi à Constantinople. Ils ont mani-
feste à Stamboul, prié à la mosquée de
Vniidjarni; puis se sont rendus du riviniMe-
tte dé la guerre, où il® ®o aont enrôlés
après avqir juré de détendre la patrie. Les
volontaire* ont leur fez entouré d’un man-
/*hrm hianr s»v»*i cotte inscription PW
8amos aux Révolutionnaires. 1
Après le départ des troupes turques de I
rtle d© Samoa, Sophoulis a occupé vathy ; I
il a proclamé un gouvernement révolu-1
tlonnaire.
En Oour martiale.
A la suite d’une mnaifestation de® étu- I
diant®, le gouvernement a fait comparai- I
tre lundi devant la cour martiale Djemil I
et Akagunduz, rédacteurs du « Tenine » ; I
Fehmi, président du Club unioniste de I
Stamboul, ainsi qu’une soixantaine ddu- I
très personnes, pour 1a manifestation con- 1
tre le gouvernement. I
Dans les milieux minisêtériels, on dit I
que l’enquête sur la manifestation a dé- I
voilé un complot contre le gouvernement. |
Au contraire, dans les milieux jeunes- I
turcs, on affirme que la manifestation a I
été spontanée. I
Suppression de Journaux.
Lo « Tanino » a été suspendu à la suite I
d’un article critiquant le gouvernement. I
L’ « Ikdum » et deux autres journaux ont I
été également suspendus pour infraction I
à la loi sur la presse. Tous ces journaux I
paraîtront sous d’autres noms. j
La capture des navires grecs.
Les ambassadeurs multiplient leurs dé- I
marciies pour obtenir la nfise en liberté I
I des navires grecs, qui ont à bord des inar- I
I chandises étrangères.
LA Grèce disposera de 17Ô.ÔÔ0 hommes. I
I Oh anhonce d’après des renseignements
I puisés à bonne source, que la mobilisation
I peut être considérée comme terminée. Les
I réservistes ont répondu avec empresse-
I ment à l'appel. En trois jours, plus de
I 65.000 hommes sont arrivés à leurs corps,
I et les jours suivants, tes conscrits de® îles
I et ceux des régions mohtagneusse se sont
I présentés, si bien que l’armée grecque,
I avec tes deux classes qui se trouvaient dé-
I là sous les armes, atteint l'effectif® de
I 125.000 hommes. ,
I En ajoutant à ce chiffre celui de® Grecs |
I résidant à l’étranger, surtout celui des
I Hellène® qui ont émigré en Amérique, et
I aussi avec un appel éventuel des dispen-
I sés et des hommes de la classe 1912, il sera
I facile d'atteindre l'effectif de 170.000 hom-
I IY10S.
I La perfection de la mobilisation et du
I service de l’intendance est très admirée
I par les diplomates étrangers. Elle a con-
I tribué à exalter encore l esprit des soldats
I qui avaient répondu avec tant d'empresse-
I ment à l’appel aux armes.
I v
Envoi de troupes anglaises en Orète.
I Le 2° bataillon du régiment Northamp-
I shire a reçu l’ordre de se tenir prêt à em-
I barquer pour la Crète.
_A_TX MAROC
La première réunion du Conseil
municipal de Fez.
Le Conseil municipal de Fez s'est, réu-
ni pour la première rois sous la présiden-
ce d’honneur du khalifat du sultan et du
général Gouraud. Le® consuls étrangers
étaient présents.
Le Conseil a adressé au sultan un mes-
sage l’assurant de son dévouement et de
son respect, et lui souhaitant un heureux
voyage. Le Conseil a également adressé
au général Lynutey un message l'assu-
rant do son respect et de son dévouement.
Une réception suivie d'un thé et d'un
concert a été offerte par le Conseil.
Entre le roi Nicolas
et le roi Victor-Emmanuel.
I Bntre les rois Nicolas et Viclor-timmtinuel
A la veille de là déclaration ofliciôlle
| de guerre du Monténégro, le roi d’Italie
| gendre du roi de Monténégro, lui cominu-
| niqua ses craintes et lui donna d’affec-
tueux conseils de prudence et de sagesse
I dans une lettre fort àrnlclo.
I Lu réponse du beau-père au gendre so
| résume ainsi :
« Tu as envoyé plus de cent millo hom-
mes en Afrique pour conquérir la Lvble,
qui né t’appurtehait pu®, et tu voudrais
m’empêcher de revendiquer ce que la
| Turquie me doit depuis trente-quatre
| ans en vertu du traité de Berlin ? »
| « Dans sa forme, naïve et enjouée, dit
| lo Figaro, cette misssive familiale n'était
| pas destinée à la publicité. Nous la don-
| nons sans hésiter parce qu’elle est lu
| preuve réelle des efforts que lo roi d’Italie
| tenta jusqu’à la dernière heure pour em-
I pêcher, tandis qu’il traitait do la paix
I avec la Turquie, l’invasion des frontières
I ottomanes par les troupes du roi du Mon-
I ténégro. Ses efforts furent® vains. »
La guerre Italo-Turque.
Paix ou Guerre f I
La situation demeure incertaine. Si I
l’Italie n’avait pas consenti à accorder I
liier une prolongation de trois jours à la I
Turquie, c’en était fait des chances de I
paix. Il n’y a pas eu, comme l’indiquaient I
| nier soir certains journaux, rupture des I
I négociation® : il y a eu signification par I
I les négociateurs italiens d’un véritable ul- I
I timatum, exigeant avant mardi soir une I
I réponse définitive du gouvernement turc. I
| Au cours de trois entrevues, l'ambassa-1
deur d’Italie, M. Tittoni, a mis M. Poin-
I caré au courant des phases do la crise. I
I Son origine n’est point la question de I
| l’indemnité, mais d’une part la préten-1
I tion do la Turquie de soumettre à la rati-1
I fleation du Parlement l’évacuation par I
I l’armée turque de la Trjpolitaine, et d au-1
I tre part de nouvelles exigences au sujet I
| du fonctionnaire qui devra la représenter I
| dans les villayets que la paix lui enlè-1
I vera.
I Le conseiller légiste de la Porte est I
| arrivé porteur des dernières instructions. I
Les délégués turcs ont travaillé touto la I
| nuit. Lo pessimisme italien laisse sup-1
I poser le pire. L’optimisme turc tendrait I
| à faire croire à un arrangement inespéré I
I de dernière heure entre les doux cou-1
rants. Il est difficile d’affirmer que cest I
I la guerre ou la paix qui sortira de ces I
I longues négociations. »
| La situation de U* Sasonoff. I
i l Munira ns journaux du mutin font eueu-
; re allusion u la possibilité du remplace-
1 ment de \L Sutonofi' par ie comte W.itto
i au poste de ministre de» affaires étrangè-
I res, mais ces bruits sont démentie dans
nation de M. Sasonoff est au contraire
Kfiide. Ayant eu le courage d’aller contre
'opinion publiquo pour prendre des mo-
mie® de sagesse, il ne peut être question
jue l’empereur songe à le désapprouver
m ce moment.
Revue Hebdomadaire.
Paris, 12 octobre 1912.
La semaine qui vient de s’écouler a été
désastreuse pour notre marché et nous a
valu des séances qui ont été la répéti-
tion, mais considérablement aggravée, de
celle du premier octobre.
La guerre étant déclarée par le Monté-
négro à la Turquie et le choc entre Bul-
gares, Serbes et Turc* paraissant inévita-
ble, une véritable panique s'est produite
en Bourse. La démoralisation a été com-
plète.
C’a été une ruée de gêfts voulant à
tout prix se débarrasser.Ceux qui avaient
tenu bon jusque-là, dans l’espoir d'une
amélioration, perdirent tout courage.
D’autre part, 11L situation de place étant
extrêmement chargée, il y eut beaucoup
de liquidations forcées.
Les ventes se succédant avec une rapi-
dité déconcertante et ne trouvant pas de
contre-partie, nous avons assisté à un
effondrement des cours dans tous les
compartiments. Rien n'a échappé à la
défini tô.
Nous ne vouions pas mire lenmneiu-
tion — qui serait trop longue — des va-
leurs les plus éprouvées.
Là tendance a été fort mauvaise sur
les places étrangèrês. Le désarroi, y a
régné également ; mais le mouvement,
rétrograde n'y a peut-être pas été aussi
accentué que chez noue.
La rêhtc française a rénetionné dans
une large mesure, finissant à 87,97 con-
tre 90,25 samedi dernier. La baisse de
notre fonds national a fortement influen-
cé les autres valeurs françases.
Le Turc a abandonné cette semaine
plus de 8 points à 78, le Serbe 10 points à
66, l’Exténeure espagnole près dé 3 points
à 89,50 et l'Italien près de 2 points à 95.
Les fonds russe ssont en baisse enorme :
lo 3 p. 100 1891 tombe à (19,50, le 1896
à 67,75, 67,75, le 5 p. 100, le 4 * 1909 à
93,60 et le Consolidé à 86,40.
Nos établissements do crédit ont fléchi
d'une façon importante. La Banque do
Paris s’inscrit à 1587 contre 1710 samedi,
le Comptoir d'Escompte à 950 contre 1025
le Créait Foncier à 835 contre 850, lo
Crédit Lyonnais à 1507 contro 1589 et la
Société Générale à 805 contre 831.
i Le Banco di Roma se tient à 113,50. !
Pour l'année 1911, le mouvemeifi général
des opérations de cet établissement qui
s'est chiffré par 27.651,000,277 lire 77, se
décompose comme suit : caisse, 7.107
millions 565.515 lire 72 ; fonds d’Etats,
valeurs industrielles, reports, 1.722 mil-
lions 105.853 lire 89 ; comptes courants,
correspondants et divers, 15.591 millions
112.804 lire 57 ; portefeuille Italie et étran-
ger, 3.170.276.102 lire 99.
Les chemins français sont aussi, pour
la plupart, très atteints. L’Est, cote 897,
le Lyon 1225, le Midi 1100, le Nord 1578
et l'Orléans 1272. Au comptant, les obli-
| gâtions dos chemins de fer Economiques
| so traitent à 397.
I Ainsi quo nous l’avons déjà annoncé,
| lo Crédit Français ot d’autres grandes
| Banques françaises font, on co moment,
| l'émission do 52.000 obligations do 500 fr.
I 4 p. 100 net do la Compagnie du chemin
I do fer dos Alpes bernoises (Borne-Loets-
I chberg-Slmplon). L’émission est faite au
I prix de 488 fr. 50, jouissance du 1er no-
I vembre 1912, intérêt annuel : 20 fr. net
| de tous impôts actuels suisses et fran-
| çais ; coupofis payables semestriellement,
| $0 juin et 81 décembre) avec un nremier
I coupon intercalaire représentant l'intérêt
I de doux mois jusqu'au 31 décembre 1912. :
| La souscription aura lieu le 22 octobre
I 1912 et, dès à présent, les demandes sont
I reçues accompagnées d’un premier ver-
1 sement, do lOü fr. : à Paris, au Crédit
I Français, à la Société centrale dos Ban-
I que® de Province, au Crédit Foncier d’Al-
I gêrle et de Tunisie, à la Banque Suisse
| çt Furnçuise ; en province, chez les mem-
| brés correspondants, chez tous les agents
I do changé. !
I A propos des obligations 5 p. 100 do
I 500 fr. du chemin de for de Dourado of-
| fortes en co moment au public, il con- j
| Vient do dire que l'Etat do Sao-Paulo,
I dans lequel se trouve te réseau do cotte
I Compagnie, est un dos pays lot plus rl-
I ches ot les plus peuplés du Brésil, dont
I toutes les ressources ont considérable-
I mont augmenté depuis uno quinznino
I fl’anhées. La souscription aura lieu te 15
I courant, mais on peut dès à présent sous-
I crirc par correspondance à Pari®, chez
I MM. Louis Dreyfus et Cio, banquiers, 4,
I rue de la Banque, ot en province chez
I tous les banquiers, correspondants et
I agents do change et dans les principales
I Sociétés de crédit et leurs succursales.
I Au prix d’émission de 465 fr. — dont 100
I francs à verser en souscrivant — ces ti-
I très donnent un rendement de 5,37 p. 100
I net.
I L’action do la Société commerciale du
I caoutchouc cote 200. Des déclarations of-
I ficiolles qui ont été faites récemment à
I l’assemblée extraordinaire, il résulte que
I le dividende do l’exercice 1912 sera au
I minimum de 15 fr. Il est à peine besoin
I d’ajouter que la guerre dans tes Balkans
I ne peut affecter en rien la situation de
I la Société déclare du caoutchouc dont les
II usines et la clientèle sont en France, en
’ I Angleterre ou On Allemagne.
NOVELLES LOCALES
ET RÉGIONALES
LE TUNNEL INTERNATIONAL
EST PER0S
Ce fut hier une date qui mérite une
place dans l’histoire. On sait que de-
puis quelques jours, les Français
avaient achevé leur part dans les tra-
vaux du tunnel international de Som-
port. Hier matin, à 6 heures, après
quelques laborieuses journées, le tra-
vail espagnol a rejoint le travail fran-
çais et la première percée a été faite.
Quelques heures après, à 11 heures,
le trou qui permettait de passer d’un
pays dans l’autre était assez grand
pour que les ingénieurs français puis-
sent entrer en Espagne.
M. l’ingénieur Le Cornée et M. Lil-
laz ont été reçus par l’ingéiiieur espa-
gnol, M. Salinas, qui leur a offertlo
champagne. Toute la journée, des Es-
pagnols sont venus visiter le tunnel et
an ont laïUa traversée.
M. Le Comec. a. adressé un télé-
gramme de respectueuse sympathie au
mim9tre des travaux publîcè h Ma-
Le percement du tunnel de Somport
fait le plus grand honneur à l’entre-
prise française de MM. Desplas et Lil-
laz, et à l’entreprise espagnole do M\l.
Caldcrai et Bastianelli. Ajoutons que
le tunnel sera complètement aménagé
dans la partie française, dans sept ou #
huit mois.
LE CONGRES RADICAL
Le Congrès radical et radical-socialiste
se tiendra en 1913 à Pau.
TRAGIQUE DISPARITION
d’un alpiniste Anglais au Pic du Midi
d’Ossau.
Lundi matin, 7 octobre, partait de
Gabas un jeune Anglais de 23 ans, M.
Pope, ayant l’intention d’effectuer l'as-
cension du pic d’Ossau, malgré le
mauvais temps et le brouillard, et de
rentrer à Gabas le soir môme. Il lais-
sait à l’hôtel sa bicyclette, sa corde,
ses sandales et différents autres ob-
jets.
Il n'a pas reparti depuis. M. Pope a
dû glisser, après s’ôtre égaré dans le
brouillard. Jusqu’ici, les recherches
très actives auxquelles se livrent les
guides des Eaux-Bonnes et des Euux-
Chaudes sont restées sans résultats.
De nouvelles recherches vont porter
surtout sur la.face Nord et sur le petit
pic du Midi, car on suppose avec rai-
son que M. Pope, qui était un athlète
consommé, d’une taille de 1 m. 95. et
un alpiniste excellent, ayant effectué
sans guide les courses les plus répu-
tées des Alpes, avait choisi les lignes
d’ascension les plus difficiles et les
plus exposées du pic d’Ossau.
Nous constatons, avec une pénible
surprise, que dans cette circonstance,
les habitants de Gabas se sont bien
tardivement préoccupés de la dispari-
tion de M. Pope. Si nos renseigne-
ments sont exacts, des recherches sé-
rieuses ne commencèrent que mercre-
di ou môme jeudi. Elles auraient dû
commencer dès le lendemain de la
disparition de M. Pope, c’est-à-dire
dès le mardi. Peut-être M. Pope vivait
il encore à ce moment-là.
On ne peut songer, sans angoisse à
l'agonie du malheureux qui peut-être
ne s'est pas tué sur le coup et qui a
| pu survivre d'autant plus longtemps
à ses blessures qu’il était d’une com-
plekion extrêmement robuste.
Les centres d’ascension pyrénéens
devraient imiter les centres alpins au
point de vue des caravanes de se-
cours.
ACCIDENT DE TRAMWAY
M. Hourrègue, Agé de 26 ans, revenait
hier par te dernier tramway do Moivein,
où il avait été faire uno livraison.
Arrivé à Artiguelouve, te jeune homme,
qui se trouvait seul dan® son comparti-
ment., voulut rejoindre des personnes do
connaissance se trouvant dans te wagon
suivant.
Trompé par la nuit fort noire, te mal-
heureux garçon fit un faux }ws, perdit
1 équilibre et roula sur la vote, cependant
que Je tram continuait ®n route.
Relevé quelques instants plus tard par
des riverain®, on constata que M. Hourrè-
guo avait un pied broyé, on 1e transporta
immédiatement à l'hôpital de Pau, ou son
■état fut jugé moins grave qu’on ne te .sup-
posait. Néanmoins, l'amputation d’un
doigt sera probablement nécessaire.
M. Hourrègue habite 56, rue Gassios.
CHEVAL EMBALLE
Co matin, rue du Lycée, un cheval atte-
lé à uno jardinière où se trouvait M. Jean
Sunsouort et sa femme, s'est emballé, et
parcourant la. rue Notre-Dame, vint s'a-
battre (lovant la Halte.
Après uno chute quelque peu rude, M.
Jean Sansouert, qui s’était relevé sans
blessures, ainsi que sa femme, put rega-
gner Rontignon.
Le cheval a été contusionné.
EVASION ET SAUVETAGE
MM. Sylvain Cazalet, et Bernard Ceri-
zot ont retiré dimanche matin du canal
Baudon où il s’était jeté ot où iJ allait in-
failliblement so noyer, te nommé Labar-
rèro, vieillard de ‘ soixante-quinze an»,
qui, atteint d’une maladie incurable, s’é-
tait échappé do l’hospice où il est gardé à
vue.
TRANSPORT DE JUSTICE
Lo Parquet, composé do M. te juge Sar-
thou, Istria, juge faisant fonctions do pro-
[ cureur do la République, M. te Dr Marsoo
médecin-légiste et l'aimable greffier M.
j Lembègo, s est transporté hier à Lussa-
gnet-Lusson pour enquêter sur uno affai-
re d avortement.
D’après le® renseignements que nous
avons recueillis, l’affaire serait bien
moins grave qu’on no le supposait tout
d’abord.
L’enquête habilement menée par la Jus-
tice, éclaircira lo mystère qui plane sur
cette affaire. _
LE SERVICE DES TRAINS.
Nous publions aujourd'hui lo nouvel
horairo du service d'hiver commençant co
jour.
SUCCES SCOLAIRE
Aux derniers examens d'octobre, Mite
Bonnemason-Cassièro, Marte, élève do
l'école Maréchal-Bosquet (Musée), a été
reçue aux examens du brevet supérieur.
Toutes nos félicitations.
AERONAUTIQUE
La Commission sportive de l’Aéro-Club
do France vient de prononcer les homolo-
gations suivante® :
Résultats du Grand Prix de l’Aéro-Club
do France. — Premier prix : 2.000 francs,
un objet de Sèvres : M. Léon Barthou
(Aéro-Club do France).
Troisième prix, 600 francs : M. Blanchet
(Aéro-Club du Béarn).
Lo plaquette de vermeil offerte pnr l’Aé-
ro-CTrïb du Béarn, pour le vovage le plu®
longue durée, ù M. Blanchet
Lit tnédiiilJe d’argent offerte par te
journal 1' « Auto » au premier cl.i.w fit*
pilotes membre® des sociétés adhérente»,
là M. Blanchet, pilote de l’Aéro-Club du
w Béarn.
LA GUERRE
I
La situation est incontestablement
frrave. Lus Etats balkaniques dédi-
ront l’offre de médiation des puissan-
te s. Les hostilités commencées se
poursuivent ; des mobilisations s’achè-
vent. La note rédigée par le corps di-
p^matique à Constantinople est va-
gue et terne et ne pouvait donner sa-
tisfaction à la Bulgarie et à ses alliés.
La lettre de M. Poincaré était autre-
ment précise et ferme. En agissant
,tluns son esprit, on pouvait arriver à
faire patienter et à désarmer les Etats
balkaniques.
La situation s’aggrave, on ne peut
le dissimuler, du fait de la rupture
'des négociations turco-italiennes. L’I-
talie repousse les conditions turques
et. maintient les siennes. Ce n’est pas
]& continuation de la guerre à coup
sûr, mais c’est un risque nouveau et
très sérieux de guerre. L’Italie a don-
né trois jours de réflexion à la Tur-
quie. Demain soir mardi expirera le
délai. , /
On afflrme qu’il sera bien difficile
à la Turquie d’accepter purement e,
simplement les exigences de l’Italie,
d autant plus, dit le Temps, que les
ambassadeurs de Turquie à Paris, à
Londres et à Berlin ont déclaré que
leur gouvernement n’était pas en me-
sure d’imposer à l’armée, à la veille
de la guerre balkanique, une capitu-
lation bien nécessaire pourtant en rai-
son môme de cette guerre. Il se con.
firme d’ailleurs que la Turquie espé-
rerait on ne sait quelle amélioration
de la jonction, après la guerre balka-
nique, des deux paix dont la charge
lui incombe.
Notre confrère, malgré les agisse-
ments de l’Autriche, malgré l’attitude
de ntalio est assez optimiste : « Les
grandes puissances, dit-il, ne pensen
pas, dans des circonstances aussi
(roubles, faire abstraction de leurs
vues particulières. Mais jusqu’ici ces
vues n’ont nullement prévalu le sen-
timent d’intérôt général si heureuse-
ment traduit par M. Poincaré. Ce qui
M passera demain dans les Balkans
jn’est pas de nature à rompre cette
harmonie ’. car dans toutes les capi-
1 les on est résolu à ne pas s’alarmer
des incidents de la guerre. Nous l’a-
vons dit et nous le répétons, ce n est
pas durant cette guerre, c’est à l’heu-
JO de la paix (pie commenceront les
difficultés européennes. »
Il faut attendre avec sang-froid.
Bien en somme, ne justifie la panique
d,> |;l Bourse. La spéculation explique
,\ peine le fléchissement entraordinai-
i*o des cours. La volonté des puissan-
ces ne peut manquer de circonscrive
le conflit.
OCTAVE AUBERT.
La question des Instituteurs
au Congrès Radical I
lin débat s'est engagé sur les condu-
is! JUS de la commission, dont un passage I
d
initiatives en matière de méthodes péda-
gogiques doivent être réalisées. C'est, en
réalité, la question (les Syndicats d'insti-
tuteurs (jui est soulevée.
Plusieurs délégués interviennent. M.
Ferdinand Buisson dit qu’il faut voter le
t«Mcto de ta. commission. C’eet une partio
de la presse hostile au régime ,qui n'était
pis admise au Congrès de Chambéry,
<1 îi a déchaîné l’indignation générale, et, |
J< gouvernement a été ainsi entraîné à
agir. Un seul Syndicat, celui de la Seine,
n prétendu qu’il avait le droit de subsis-
ta 1. Etait-co un acte de révolte ? Le gou-
vornemont lul-môme a répondu à cette
qiestion, puisqu’il s’est contenté de s'a-
d essor uux tribunaux pour trancher cet-
te question de droit. Le Congrès no doit
pas intervenir dans cette affaire.
Contrairement h M. Buisson, M. Ch.
Dumont dit que la question de droit,
n'existait pas ; que le fait eût été le mé-
mo s’il eut été commis par une Amicale
au lieu d’un Syndicat,
Il est inexact de dire que le fonction-
naire est complètement libre. Il a des li-
mitations (nie lui impose sa fonction.
C’est ce quon n’a pas assez dit aux ins-
tifniAiirs. (Vifs annlaudissements).
Il faut reconnaître aussi que le ^aliè-
nent a manqué de parole envers le fonc-
tionnaire en ne lui accordant pas le sta-
iut tant demandé ; mais ceci n’est, pas
suffisant pour permettre à l’instituteur
l’adhérer à l’organisation qui a pour but
la coalition des métiers contre le suffrage
universel et la grève générale, a la
C. G. T. Lé n'est pas sa place. (Applau-
dissements prolongés.)
Yi est bien difficile de croire que les ins-
idtuteurs réunis à Chambéry n’ont com-
mis qu'une étourderie après le discours
fantastique ce n’osf.pas cette détraquée
îi leur a fait voter le « Sou du Soldat 1 »
El M. Dumont continua :
e Ah non ! en voilà assez de cette déma-
gogie flatteuse et dégradante 1 11 faut
oser parler nux instituteurs comme à
d’autres hommes ; il ne faut pas ne leur
parler toujours que do leurs droits, et
iamuls de leurs devoirs 1 11 faut leur dire
i ue leur droit n’est pas ce qu ils croient
( u il est, et leur dire qu’ils so doivent a
la patrie. » , ,
Les applaudissements à présent ne ces-
saient plus, et l'enthousiasme ne fit que
roîtro lorsque M. Dumont conclut :
« Blé me/, donc, je le répète, la répres-
sion trop vive pour l'acte discutable, pour
lu signature du Manifesté, mais flétris-
(ez Chambéry, il le faut ! Comment dé-
tendrons-nous l'école si nous laissons
Chambéry sans réponse ?... »
Le Congrès entier exprima sa volonté
« Oui, oui ! Répondons ! »
La Commission présentait le \oeu sui
vont :
Ix» Congrès, constatant que les injtitu-
tours publics ont été accusés de P™fes»er
des opinions antimilitaristes, untipatrio-
tiques, et que cela n’a pas été ;
constatant, qu'au contraire les institu-
teurs ont toujours protesté avec la der-
T 1ère énergie contre cette imputation, nf-
1 . cri finmie entière dans le corps
,. M’fi.v't Mord il apprécie le sincère
attachement à la République, î’hmoür
profond do la patrie. ,
gués sur le droit syndical soient suspen-
dues jusqu’à ce que le Parlement et les
tribunaux se soient prononcés. »
M. Churles Dumont proposa cette addi-
tion à ce voeu :
« Emet ,en outre ,1e voeu que les institu-
teurs ne puissent s’affilier a la C. G. T.,
dont les tendances actuelles sont la néga-
tion môme du patriotisme et une tentati-
ve perpétuelle de désorganisation natio-
nale. » . ...
L ensemble a été adopté à l’unanimité
moins deux voix, au milieu des salves
d'applaudissements prolongés.
D’autre part, voici la déclaration du
parti en ce qui concerne les instituteurs
et l’école laïque :
Les instituteurs.
n Le pénible et regrettable conflit qui,
pour la plus grande joie des éternels en-
nemis de notre école laïque ,vient d écla-
ter enttre le gouvernement et les institu-
teurs de la République, pose, dans touto
son acuité et dans toute son ampleur,
la question du statut des fonctionnaires.
11 est intolérable que les agents de nos
services publics soient encore à la merci
d'un arbitraire tempéré de favoritisme,
et qu’ils ne puissent accomplir leur de-
voir envers la nation à l’abri d'un statut
légal.
» A propos des incidents individuels
qui ont amené le gouvernement à prendre
à 1 égard dos membres de notre enseigne-
ment primaire des mésures précitées, le
Congrès, fidèle à la tradition de libéralis-
me et d'équité qui est la base de notre
doctrine, regrette que certains maîtres
aient été poursuivis sans avoir été enten-
dus ; il regrette aussi que n'aient pas été
respectées les décisions antérieures du
Parlement, seul qualifié pour les modi-
fier.
» Le Congrès a tenu ,en outre, à affir-
mer combien les républicains entendent
ne pas admettre que, surtout à l’école laï-
que, l’idée de patrie puisse être discutée.
L’éools laïque.
«Quant à la situation de notre école
laïque et nationale, jamais elle n’a né-
cessité davantage la vigilance des répu-
blicains.
»» Depuis plusieurs années, un renou-
veau d’esprit clérical a attisé les haines
qui se rallument autour de notre ensei-
gnement et de nos maîtres. La réaction
encouragée et fortifiée par une intoléra-
ble politique d’apaisement et par la non-
application des lois contre les congréga-
tions, a recommencé une guerre acharnée
contre l’école laïque. Le sectarisme, le
boycottage, la calomnie, la délation, ar-
mes habituelles de nos adversaires, ne
trouvent, devant elles, que la faiblesse
des pouvoirs publics et l’inattention du
Parlement.
» Près de trente projets de loi ont été
déposés, mais aucun d eux n’est venu en
discussion. Les bonnes volontés indivi-
duelles et spontanées de nos militants de-
meurent sans aide et sans appui.
» Il faut en finir. Le parti radical et
radical-socialiste ne saurait accepter plus
longtemps de ses représentants au gou-
vernement. ,au Sénat ou à la Chambre,
de pareilles hésitations. Dès la rentrée du
Parlement, l'oeuvre la plus urgente devra
I être de voter les textes qui, sans réticen-
I ces, sans obscurités, sans faiblesses innd-
I mlssibles et coupables, permettront de dé-
1 fendre officacoment notre écolo laïquo.
I Voici le passage de la déclaration du
I parti radical et radical-socialiste relatif
I a la réforme électorale :
La réforme électorale au Oongrèe
de Tours.
» Dans l’ordre de la politique intérieu-
re, un des problèmes qui ont le plus pas-
sionnément préoccupé le Congrès, est ce-
lui de la réforme électorale.
« Le Congrès : ...
» 1° Déclare que la réforme électorale,
» dont il a toujours été partisan, ne peut
» et ne doit être réalisé que par la majo-
» rité républicaine des deux Chambres.
» 2° Rappelant que les scrutins majori-
« taires ont toujours donné une large re-
» présentation proportionnelle ot le prin-
» cipe du quotient électoral ;
» 3° Compte sur la sugesse ,1a fermeté
» et l'entente des républicains du Sénat et
» de la Chambre, pour réaliser une réfor-
» mo électorale par un scrutin élargi
» sans dérogation au principo majon-
» taire. »
Le parti tient donc à affirmer que si,
en touto bonne foi, des divergences de
tactique so sont manifestées h propos do
la réforme électorale, il a d’abord à coeur
I de maintenir l'union étroite qui nous
I groupe tous contre les partis de réaction.
I Le Congrès fait confiance à ses élûs
I du Sénat et de la Chambre, pour ne réa-
I User qu’une réforme respectueuse des
I droits inaliénables du suffrage universel
I et du principe majoritaire qui on est l’os-
I eence môme.
Bans les Balkans.
Prise dé Bielopolie par les Monténégrine.
L’armée monténégrine du Nord, com-
mandée par le général Voukotich, s’est
s’est emparée hier de la ville de Bielopo-
lie, située à dix kilomètres au nord de la
frontière, en vieille Serbie, après un com-
bat qui a duré jusq’à quatre heures de
l’après-midi.
A leur entrée dans la ville, les troupes
monténégrines ont été accueillies comme
des libératrices.
Un gouvernement monténégrin provi-
soire a été établi à Bielopolie.
Prise de Rogame par les Monténégrine.
De violents combats se sont poursuivis
vendredi sur tout le front.
L’armée du centre, sous le commande-
ment en chef du prince héritier, a livré
plusieurs assauts a la place forte de Ro-
game, qui a été occupée à midi. Les mon-
ténégrins ont pris un canon turc et des
munitions.
L'artillerie a bombardé la montagne,
puissamment fortifiée de Wrano.
Vers le soir, l’infanterie s’est approchée
et elle a donné l’assaut à la tombée de la
nuit.
Touzl oerné.
La ville de Touzi a été cernée samedi
i après-midi avec sa garnison, et ses com-
munications avec Scutarl ainsi que celles
des villages environnants sont complète-
l ment coupées.
Dans le 8amt|ak.
Sunvant des informations officielles les
Monténégrins ont attaqué Diénitza, dans
le Sandjak de Novi-Bazar.
Devant Bérana.
Suivant des nouvelles reçues, les com-
bats autour de Berana ont été très vio-
| lents. Malgré cbes attaque* répétées, les
mort avee lequel ont combattu les troupes !
turques et les volontaires albanais. Ils ont j
du se retirer avec de nombreuses pertes, j
Un nouvel éoheo (?) I
Une dépêche d’Uskub annonce que les I
Monténégrins ont été repoussés à uoussi- I
me.
Lés blessée.
Les hôpitaux de Podgoritza sont bon- I
dés. Le roi a visité les blessés à deux re- I
prises.
La princesse Xénie, fille du roi, dirige I
ici le service des infirmiers.
Parmi les blessés se trouvent un grand I
nombre de Malissores et de soldats turcs. I
Lee prisonniers.
Jusqu'ici, plus de trois cents prisonnier.* I
ont été conduits à Nicksitch.
Les prisonniers sont bien traités, lo roi I
a donné des ordres stricts en ce sens. En I
recevant le commandant de la forteresse 1
de Detchitch, le roi lui a dit : « Vous de- I
venez mon hôte. Je remercie la fortune de I
la guerre de ce plaisir. » •
Lee premières pertes.
Le correspondant de la « Gazette de la
Bourse » télégraphie que, dans les der-
niers combats, les turcs ont perdu 900
hommes, et les monténégrins ont eu 700
tués.
Entre postes turee et bulgares.
On raconte de Palanca que de sérieuses |
| rencontres se sont produites entre les pos- !
i tes-frontières bulgares et turcs. Dca deux j
[ côtés un feu violent s’est poursuivi pen-
dant un temps assez long. Les pertes ne
sont pas encore connues.
Entente financière BUlgaro-Serbe.
Le ministre des finances a autorisé la
libre circulation en Bulgarie, avec le mê-
me cours que l’argent bulgare, des mon-
naies et des billets de banque serbes.
Lee Amnistiés eoue les drapeaux.
Un ukase accorde l’amnistie à tous les
déserteurs et réfractaires qui rejoignent
aujourd’hui leur régiment ou s’enrôlent
dans les corps de volontaires.
A la 8koupehtlna.
La Skoupchtina a voté par 129 voix con- I
tre 2, le projet de loi dit « Moratorium », I
prorogeant le délai de paiement de tous I
lei elîets à l’exception de ceux de l’Etat. I
Le projet n’a rencontré aucune opposi- I
tion, Il a été voté après discussion d’un I
contre-projet introduisant de légères mo- I
difications dan® la rédaction du texte.
Sur l’intrevention du socialiste Katzle- I
rov.itch, demandant que 1e « Moratorium » I
s’étendit également aux loyers, en raison I
de la crise économique les familles tnaver- I
sent par suite du départ de plusieurs de I
leurs membres qui subvenaient à leurs be- I
soins, le rapporteur a déclaré que l arti- I
cle premier (levait être interprété dans le I
sens indiqué par l’orateur socialiste. jj
Après une suspension de séance, le pré- I
aident, de la Chambre a donné lecturo du I
Message de salutations de la Chambre
bulgare, laquelle forme des voeux pour la
réussite de l’action commune que les deux
pays en treprennent.
L’Assemblée a voté par acclamation une
Adresse de remerciement®.
Lee Etats balkaniques déclinent l'offre
des Puissances. j
Lo gouvernement communiquera ce soir
«a réponse à la démarche des puissances.
Le gouvernement remettra également ce
soir une Note à la Turquie. I
La même procédure sera employée si- I
multanément dans les autre® capitale® des j
Etats balkaniques, à Athènes et à Belgra-
de.
La réponse do la Bulgarie — identique
à celle de la Serbie et de la Grèce — est,
avec les formes, une fin de non-recevoir
à l'intervention médiatrice des puissan-
ces.
De source officielle on déclare que cette
Note de réponse commence par remercier
les puissances de l'intérêt que leur démar-
che a soulevé pour le problème soulevé
dans les Balkans.
Lu Note relève l’expression « prendre en
main » l’exécution des réformes, qui se
trouve dans le Mémorandum dos puissan-
ces, et dit en apprécier l’importance, mais
ajoute :
« Nous nous trouvons dans une sltua-
! tion qui nous fait un devoir de demander
■ directement à La Porte de préciser ses in-
tentions de réformes en Macédoine. »
La réponse fait également ressortir que
la démarche des puissances est trop tar-
dive, que leur intervention est devenue
maintenant sans effet possible, et que la
population, confiante, s’attend à la guer-
re a outrance.
Lee Etats balkaniques adressent une mise
en demeure à la Turquie.
La Note des Etats coalisés an gouverne-
ment turc, d’après des renseignements of-
ficiel®, commence par rappeler qu ils ont
attendu depuis nombre d’années les réfor-
mes promises en Macédoine, réformes qui
furent inscrites dans des actes internatio-
naux. Les Etats balkaniques se trouvent
dans l’obligation de préciser eux-mêmes
les conditions dans lesquelles l’ordre et la I
paix peuvent être rétabli®.
La Note énumère alors ces conditions :
créations d’autonomies à caractère natio-
nal •; nominations de gouverneurs chré-
tiens à la tête de cliacune de ces régions
autonomes ; assemblée® nationales ; lan-
gue de la population dans chaque région
autonome reconnue comme officielle et
administrative ; création de milices rôgio-
n
Le Mémorandum dit en terminant que
pour assurer la réalisation d’un tel pro-
gramme, le contrôle des grandes puissan-
ces et des Etats balkaniques eux-mêmes
est indispensable.
Enfin, la Note demande à 1a Turquie,
comme preuve de la sincérité, au cas ou
elle accepterait ces conditions, d’ordonner
immédiatement la démobilisation de son
armée.
Les gouvernements balkaniques avalent
primitivement songé à demander a la
Turquie le retrait des troupes ottomanes
de la Türquie d’Europe. On hésita entre
cette exigence et celle du contrôle des
Etats balkaniques sur les réformes en Ma-
cédoine. Après échange de vues entre Bel-
grade et Athènes, la deuxième formule a
prévalu.
« Pour lift Patrie et la Religion ! »
800 volontaires circassiens «ont arirvée
vendredi à Constantinople. Ils ont mani-
feste à Stamboul, prié à la mosquée de
Vniidjarni; puis se sont rendus du riviniMe-
tte dé la guerre, où il® ®o aont enrôlés
après avqir juré de détendre la patrie. Les
volontaire* ont leur fez entouré d’un man-
/*hrm hianr s»v»*i cotte inscription PW
8amos aux Révolutionnaires. 1
Après le départ des troupes turques de I
rtle d© Samoa, Sophoulis a occupé vathy ; I
il a proclamé un gouvernement révolu-1
tlonnaire.
En Oour martiale.
A la suite d’une mnaifestation de® étu- I
diant®, le gouvernement a fait comparai- I
tre lundi devant la cour martiale Djemil I
et Akagunduz, rédacteurs du « Tenine » ; I
Fehmi, président du Club unioniste de I
Stamboul, ainsi qu’une soixantaine ddu- I
très personnes, pour 1a manifestation con- 1
tre le gouvernement. I
Dans les milieux minisêtériels, on dit I
que l’enquête sur la manifestation a dé- I
voilé un complot contre le gouvernement. |
Au contraire, dans les milieux jeunes- I
turcs, on affirme que la manifestation a I
été spontanée. I
Suppression de Journaux.
Lo « Tanino » a été suspendu à la suite I
d’un article critiquant le gouvernement. I
L’ « Ikdum » et deux autres journaux ont I
été également suspendus pour infraction I
à la loi sur la presse. Tous ces journaux I
paraîtront sous d’autres noms. j
La capture des navires grecs.
Les ambassadeurs multiplient leurs dé- I
marciies pour obtenir la nfise en liberté I
I des navires grecs, qui ont à bord des inar- I
I chandises étrangères.
LA Grèce disposera de 17Ô.ÔÔ0 hommes. I
I Oh anhonce d’après des renseignements
I puisés à bonne source, que la mobilisation
I peut être considérée comme terminée. Les
I réservistes ont répondu avec empresse-
I ment à l'appel. En trois jours, plus de
I 65.000 hommes sont arrivés à leurs corps,
I et les jours suivants, tes conscrits de® îles
I et ceux des régions mohtagneusse se sont
I présentés, si bien que l’armée grecque,
I avec tes deux classes qui se trouvaient dé-
I là sous les armes, atteint l'effectif® de
I 125.000 hommes. ,
I En ajoutant à ce chiffre celui de® Grecs |
I résidant à l’étranger, surtout celui des
I Hellène® qui ont émigré en Amérique, et
I aussi avec un appel éventuel des dispen-
I sés et des hommes de la classe 1912, il sera
I facile d'atteindre l'effectif de 170.000 hom-
I IY10S.
I La perfection de la mobilisation et du
I service de l’intendance est très admirée
I par les diplomates étrangers. Elle a con-
I tribué à exalter encore l esprit des soldats
I qui avaient répondu avec tant d'empresse-
I ment à l’appel aux armes.
I v
Envoi de troupes anglaises en Orète.
I Le 2° bataillon du régiment Northamp-
I shire a reçu l’ordre de se tenir prêt à em-
I barquer pour la Crète.
_A_TX MAROC
La première réunion du Conseil
municipal de Fez.
Le Conseil municipal de Fez s'est, réu-
ni pour la première rois sous la présiden-
ce d’honneur du khalifat du sultan et du
général Gouraud. Le® consuls étrangers
étaient présents.
Le Conseil a adressé au sultan un mes-
sage l’assurant de son dévouement et de
son respect, et lui souhaitant un heureux
voyage. Le Conseil a également adressé
au général Lynutey un message l'assu-
rant do son respect et de son dévouement.
Une réception suivie d'un thé et d'un
concert a été offerte par le Conseil.
Entre le roi Nicolas
et le roi Victor-Emmanuel.
I Bntre les rois Nicolas et Viclor-timmtinuel
A la veille de là déclaration ofliciôlle
| de guerre du Monténégro, le roi d’Italie
| gendre du roi de Monténégro, lui cominu-
| niqua ses craintes et lui donna d’affec-
tueux conseils de prudence et de sagesse
I dans une lettre fort àrnlclo.
I Lu réponse du beau-père au gendre so
| résume ainsi :
« Tu as envoyé plus de cent millo hom-
mes en Afrique pour conquérir la Lvble,
qui né t’appurtehait pu®, et tu voudrais
m’empêcher de revendiquer ce que la
| Turquie me doit depuis trente-quatre
| ans en vertu du traité de Berlin ? »
| « Dans sa forme, naïve et enjouée, dit
| lo Figaro, cette misssive familiale n'était
| pas destinée à la publicité. Nous la don-
| nons sans hésiter parce qu’elle est lu
| preuve réelle des efforts que lo roi d’Italie
| tenta jusqu’à la dernière heure pour em-
I pêcher, tandis qu’il traitait do la paix
I avec la Turquie, l’invasion des frontières
I ottomanes par les troupes du roi du Mon-
I ténégro. Ses efforts furent® vains. »
La guerre Italo-Turque.
Paix ou Guerre f I
La situation demeure incertaine. Si I
l’Italie n’avait pas consenti à accorder I
liier une prolongation de trois jours à la I
Turquie, c’en était fait des chances de I
paix. Il n’y a pas eu, comme l’indiquaient I
| nier soir certains journaux, rupture des I
I négociation® : il y a eu signification par I
I les négociateurs italiens d’un véritable ul- I
I timatum, exigeant avant mardi soir une I
I réponse définitive du gouvernement turc. I
| Au cours de trois entrevues, l'ambassa-1
deur d’Italie, M. Tittoni, a mis M. Poin-
I caré au courant des phases do la crise. I
I Son origine n’est point la question de I
| l’indemnité, mais d’une part la préten-1
I tion do la Turquie de soumettre à la rati-1
I fleation du Parlement l’évacuation par I
I l’armée turque de la Trjpolitaine, et d au-1
I tre part de nouvelles exigences au sujet I
| du fonctionnaire qui devra la représenter I
| dans les villayets que la paix lui enlè-1
I vera.
I Le conseiller légiste de la Porte est I
| arrivé porteur des dernières instructions. I
Les délégués turcs ont travaillé touto la I
| nuit. Lo pessimisme italien laisse sup-1
I poser le pire. L’optimisme turc tendrait I
| à faire croire à un arrangement inespéré I
I de dernière heure entre les doux cou-1
rants. Il est difficile d’affirmer que cest I
I la guerre ou la paix qui sortira de ces I
I longues négociations. »
| La situation de U* Sasonoff. I
i l Munira ns journaux du mutin font eueu-
; re allusion u la possibilité du remplace-
1 ment de \L Sutonofi' par ie comte W.itto
i au poste de ministre de» affaires étrangè-
I res, mais ces bruits sont démentie dans
nation de M. Sasonoff est au contraire
Kfiide. Ayant eu le courage d’aller contre
'opinion publiquo pour prendre des mo-
mie® de sagesse, il ne peut être question
jue l’empereur songe à le désapprouver
m ce moment.
Revue Hebdomadaire.
Paris, 12 octobre 1912.
La semaine qui vient de s’écouler a été
désastreuse pour notre marché et nous a
valu des séances qui ont été la répéti-
tion, mais considérablement aggravée, de
celle du premier octobre.
La guerre étant déclarée par le Monté-
négro à la Turquie et le choc entre Bul-
gares, Serbes et Turc* paraissant inévita-
ble, une véritable panique s'est produite
en Bourse. La démoralisation a été com-
plète.
C’a été une ruée de gêfts voulant à
tout prix se débarrasser.Ceux qui avaient
tenu bon jusque-là, dans l’espoir d'une
amélioration, perdirent tout courage.
D’autre part, 11L situation de place étant
extrêmement chargée, il y eut beaucoup
de liquidations forcées.
Les ventes se succédant avec une rapi-
dité déconcertante et ne trouvant pas de
contre-partie, nous avons assisté à un
effondrement des cours dans tous les
compartiments. Rien n'a échappé à la
défini tô.
Nous ne vouions pas mire lenmneiu-
tion — qui serait trop longue — des va-
leurs les plus éprouvées.
Là tendance a été fort mauvaise sur
les places étrangèrês. Le désarroi, y a
régné également ; mais le mouvement,
rétrograde n'y a peut-être pas été aussi
accentué que chez noue.
La rêhtc française a rénetionné dans
une large mesure, finissant à 87,97 con-
tre 90,25 samedi dernier. La baisse de
notre fonds national a fortement influen-
cé les autres valeurs françases.
Le Turc a abandonné cette semaine
plus de 8 points à 78, le Serbe 10 points à
66, l’Exténeure espagnole près dé 3 points
à 89,50 et l'Italien près de 2 points à 95.
Les fonds russe ssont en baisse enorme :
lo 3 p. 100 1891 tombe à (19,50, le 1896
à 67,75, 67,75, le 5 p. 100, le 4 * 1909 à
93,60 et le Consolidé à 86,40.
Nos établissements do crédit ont fléchi
d'une façon importante. La Banque do
Paris s’inscrit à 1587 contre 1710 samedi,
le Comptoir d'Escompte à 950 contre 1025
le Créait Foncier à 835 contre 850, lo
Crédit Lyonnais à 1507 contro 1589 et la
Société Générale à 805 contre 831.
i Le Banco di Roma se tient à 113,50. !
Pour l'année 1911, le mouvemeifi général
des opérations de cet établissement qui
s'est chiffré par 27.651,000,277 lire 77, se
décompose comme suit : caisse, 7.107
millions 565.515 lire 72 ; fonds d’Etats,
valeurs industrielles, reports, 1.722 mil-
lions 105.853 lire 89 ; comptes courants,
correspondants et divers, 15.591 millions
112.804 lire 57 ; portefeuille Italie et étran-
ger, 3.170.276.102 lire 99.
Les chemins français sont aussi, pour
la plupart, très atteints. L’Est, cote 897,
le Lyon 1225, le Midi 1100, le Nord 1578
et l'Orléans 1272. Au comptant, les obli-
| gâtions dos chemins de fer Economiques
| so traitent à 397.
I Ainsi quo nous l’avons déjà annoncé,
| lo Crédit Français ot d’autres grandes
| Banques françaises font, on co moment,
| l'émission do 52.000 obligations do 500 fr.
I 4 p. 100 net do la Compagnie du chemin
I do fer dos Alpes bernoises (Borne-Loets-
I chberg-Slmplon). L’émission est faite au
I prix de 488 fr. 50, jouissance du 1er no-
I vembre 1912, intérêt annuel : 20 fr. net
| de tous impôts actuels suisses et fran-
| çais ; coupofis payables semestriellement,
| $0 juin et 81 décembre) avec un nremier
I coupon intercalaire représentant l'intérêt
I de doux mois jusqu'au 31 décembre 1912. :
| La souscription aura lieu le 22 octobre
I 1912 et, dès à présent, les demandes sont
I reçues accompagnées d’un premier ver-
1 sement, do lOü fr. : à Paris, au Crédit
I Français, à la Société centrale dos Ban-
I que® de Province, au Crédit Foncier d’Al-
I gêrle et de Tunisie, à la Banque Suisse
| çt Furnçuise ; en province, chez les mem-
| brés correspondants, chez tous les agents
I do changé. !
I A propos des obligations 5 p. 100 do
I 500 fr. du chemin de for de Dourado of-
| fortes en co moment au public, il con- j
| Vient do dire que l'Etat do Sao-Paulo,
I dans lequel se trouve te réseau do cotte
I Compagnie, est un dos pays lot plus rl-
I ches ot les plus peuplés du Brésil, dont
I toutes les ressources ont considérable-
I mont augmenté depuis uno quinznino
I fl’anhées. La souscription aura lieu te 15
I courant, mais on peut dès à présent sous-
I crirc par correspondance à Pari®, chez
I MM. Louis Dreyfus et Cio, banquiers, 4,
I rue de la Banque, ot en province chez
I tous les banquiers, correspondants et
I agents do change et dans les principales
I Sociétés de crédit et leurs succursales.
I Au prix d’émission de 465 fr. — dont 100
I francs à verser en souscrivant — ces ti-
I très donnent un rendement de 5,37 p. 100
I net.
I L’action do la Société commerciale du
I caoutchouc cote 200. Des déclarations of-
I ficiolles qui ont été faites récemment à
I l’assemblée extraordinaire, il résulte que
I le dividende do l’exercice 1912 sera au
I minimum de 15 fr. Il est à peine besoin
I d’ajouter que la guerre dans tes Balkans
I ne peut affecter en rien la situation de
I la Société déclare du caoutchouc dont les
II usines et la clientèle sont en France, en
’ I Angleterre ou On Allemagne.
NOVELLES LOCALES
ET RÉGIONALES
LE TUNNEL INTERNATIONAL
EST PER0S
Ce fut hier une date qui mérite une
place dans l’histoire. On sait que de-
puis quelques jours, les Français
avaient achevé leur part dans les tra-
vaux du tunnel international de Som-
port. Hier matin, à 6 heures, après
quelques laborieuses journées, le tra-
vail espagnol a rejoint le travail fran-
çais et la première percée a été faite.
Quelques heures après, à 11 heures,
le trou qui permettait de passer d’un
pays dans l’autre était assez grand
pour que les ingénieurs français puis-
sent entrer en Espagne.
M. l’ingénieur Le Cornée et M. Lil-
laz ont été reçus par l’ingéiiieur espa-
gnol, M. Salinas, qui leur a offertlo
champagne. Toute la journée, des Es-
pagnols sont venus visiter le tunnel et
an ont laïUa traversée.
M. Le Comec. a. adressé un télé-
gramme de respectueuse sympathie au
mim9tre des travaux publîcè h Ma-
Le percement du tunnel de Somport
fait le plus grand honneur à l’entre-
prise française de MM. Desplas et Lil-
laz, et à l’entreprise espagnole do M\l.
Caldcrai et Bastianelli. Ajoutons que
le tunnel sera complètement aménagé
dans la partie française, dans sept ou #
huit mois.
LE CONGRES RADICAL
Le Congrès radical et radical-socialiste
se tiendra en 1913 à Pau.
TRAGIQUE DISPARITION
d’un alpiniste Anglais au Pic du Midi
d’Ossau.
Lundi matin, 7 octobre, partait de
Gabas un jeune Anglais de 23 ans, M.
Pope, ayant l’intention d’effectuer l'as-
cension du pic d’Ossau, malgré le
mauvais temps et le brouillard, et de
rentrer à Gabas le soir môme. Il lais-
sait à l’hôtel sa bicyclette, sa corde,
ses sandales et différents autres ob-
jets.
Il n'a pas reparti depuis. M. Pope a
dû glisser, après s’ôtre égaré dans le
brouillard. Jusqu’ici, les recherches
très actives auxquelles se livrent les
guides des Eaux-Bonnes et des Euux-
Chaudes sont restées sans résultats.
De nouvelles recherches vont porter
surtout sur la.face Nord et sur le petit
pic du Midi, car on suppose avec rai-
son que M. Pope, qui était un athlète
consommé, d’une taille de 1 m. 95. et
un alpiniste excellent, ayant effectué
sans guide les courses les plus répu-
tées des Alpes, avait choisi les lignes
d’ascension les plus difficiles et les
plus exposées du pic d’Ossau.
Nous constatons, avec une pénible
surprise, que dans cette circonstance,
les habitants de Gabas se sont bien
tardivement préoccupés de la dispari-
tion de M. Pope. Si nos renseigne-
ments sont exacts, des recherches sé-
rieuses ne commencèrent que mercre-
di ou môme jeudi. Elles auraient dû
commencer dès le lendemain de la
disparition de M. Pope, c’est-à-dire
dès le mardi. Peut-être M. Pope vivait
il encore à ce moment-là.
On ne peut songer, sans angoisse à
l'agonie du malheureux qui peut-être
ne s'est pas tué sur le coup et qui a
| pu survivre d'autant plus longtemps
à ses blessures qu’il était d’une com-
plekion extrêmement robuste.
Les centres d’ascension pyrénéens
devraient imiter les centres alpins au
point de vue des caravanes de se-
cours.
ACCIDENT DE TRAMWAY
M. Hourrègue, Agé de 26 ans, revenait
hier par te dernier tramway do Moivein,
où il avait été faire uno livraison.
Arrivé à Artiguelouve, te jeune homme,
qui se trouvait seul dan® son comparti-
ment., voulut rejoindre des personnes do
connaissance se trouvant dans te wagon
suivant.
Trompé par la nuit fort noire, te mal-
heureux garçon fit un faux }ws, perdit
1 équilibre et roula sur la vote, cependant
que Je tram continuait ®n route.
Relevé quelques instants plus tard par
des riverain®, on constata que M. Hourrè-
guo avait un pied broyé, on 1e transporta
immédiatement à l'hôpital de Pau, ou son
■état fut jugé moins grave qu’on ne te .sup-
posait. Néanmoins, l'amputation d’un
doigt sera probablement nécessaire.
M. Hourrègue habite 56, rue Gassios.
CHEVAL EMBALLE
Co matin, rue du Lycée, un cheval atte-
lé à uno jardinière où se trouvait M. Jean
Sunsouort et sa femme, s'est emballé, et
parcourant la. rue Notre-Dame, vint s'a-
battre (lovant la Halte.
Après uno chute quelque peu rude, M.
Jean Sansouert, qui s’était relevé sans
blessures, ainsi que sa femme, put rega-
gner Rontignon.
Le cheval a été contusionné.
EVASION ET SAUVETAGE
MM. Sylvain Cazalet, et Bernard Ceri-
zot ont retiré dimanche matin du canal
Baudon où il s’était jeté ot où iJ allait in-
failliblement so noyer, te nommé Labar-
rèro, vieillard de ‘ soixante-quinze an»,
qui, atteint d’une maladie incurable, s’é-
tait échappé do l’hospice où il est gardé à
vue.
TRANSPORT DE JUSTICE
Lo Parquet, composé do M. te juge Sar-
thou, Istria, juge faisant fonctions do pro-
[ cureur do la République, M. te Dr Marsoo
médecin-légiste et l'aimable greffier M.
j Lembègo, s est transporté hier à Lussa-
gnet-Lusson pour enquêter sur uno affai-
re d avortement.
D’après le® renseignements que nous
avons recueillis, l’affaire serait bien
moins grave qu’on no le supposait tout
d’abord.
L’enquête habilement menée par la Jus-
tice, éclaircira lo mystère qui plane sur
cette affaire. _
LE SERVICE DES TRAINS.
Nous publions aujourd'hui lo nouvel
horairo du service d'hiver commençant co
jour.
SUCCES SCOLAIRE
Aux derniers examens d'octobre, Mite
Bonnemason-Cassièro, Marte, élève do
l'école Maréchal-Bosquet (Musée), a été
reçue aux examens du brevet supérieur.
Toutes nos félicitations.
AERONAUTIQUE
La Commission sportive de l’Aéro-Club
do France vient de prononcer les homolo-
gations suivante® :
Résultats du Grand Prix de l’Aéro-Club
do France. — Premier prix : 2.000 francs,
un objet de Sèvres : M. Léon Barthou
(Aéro-Club do France).
Troisième prix, 600 francs : M. Blanchet
(Aéro-Club du Béarn).
Lo plaquette de vermeil offerte pnr l’Aé-
ro-CTrïb du Béarn, pour le vovage le plu®
longue durée, ù M. Blanchet
Lit tnédiiilJe d’argent offerte par te
journal 1' « Auto » au premier cl.i.w fit*
pilotes membre® des sociétés adhérente»,
là M. Blanchet, pilote de l’Aéro-Club du
w Béarn.
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