Titre : L'Indépendant des Basses-Pyrénées : paraissant les lundi, mercredi et vendredi ["puis" paraissant tous les jours excepté le dimanche "puis" journal républicain quotidien "puis" le mieux informé des journaux de la région]
Éditeur : [s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1916-05-17
Contributeur : Garet, Émile (1829-1912). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34416250c
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 17 mai 1916 17 mai 1916
Description : 1916/05/17 (A49,N177). 1916/05/17 (A49,N177).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5274775s
Source : Bibliothèque patrimoniale de Pau, Ee 3218
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/06/2020
11M111 Il
métayage et le projet sur la mise en cul-
ture des terres abandonnées viennent à
la suite. , ,
Sont également à l’ordre du jour : la
proposition de résolution de M. Espivent
de La Villeboisnet, tendant à organiser
le commerce, à réglementer la vente et
à établir la taxation des marchandises
de première nécessité vendues aux trou-
pes sur le front dans la zone des années,
et la proposition de loi fixant les condi-
tions d’attribution de la Croix de guerre.
En tète de l’ordre du jour du Sénat
figure la proposition de loi, adoptée par
la Chambre, relative aux oeuvres qui font
appel à la générosité publique. Rappelons
que le texte, rapporte par M. Magny au
nom de la commission, soumet ces oeu-
vres au régime de l’autorisation préa-
lable.
La Haute-Assemblée doit, ensuite, re-
prendre le projet de loi relatif aux or-
pheline de la guerre. Elle doit, d’autre
ϻart, nommer une commission pour
'examen du projet, voté par la Chambre
sur la question des loyers et se prononcer
sur la réforme de l’heure.
■■■•■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■»
SIR OREY ET LA PAIX
Londres. — Les journaux publient une
interview accordée par sir Edward Grey
au correspondant du « Daily News », die
Chicago. Sir Edward Grey exprime ainsi
•on opinion sur la paix, Il est intéressant
de la recueillir, au lendemain des décla-
rations faites par M. Poincaré à Nancy :
« La promesse faite par M. Asquith, au
sujet de la restauration de la Belgique et i
de la Serbie, sera tenue. Nous et nos I
alliés noue nous battons pour une Europe ,
libre, une Europe libérée, non seulement
de la domination d’une nationalité par
une autre, mais aussi de la diplomatie
fanfaronne, du péril de guerre, du bruit
de l’épée toujours prête à sortir du four-
neau, des allusions continuelles à l’éclat
Aveuglant des armures et aux dieux guer
riere. Nous luttons pour les droits égaux,
t>our 1e respect des lois de justice, pour
la paix et la civilisation dans le monde
entier contre la force brutale qui ne con-
naît aucune contrainte, qui n’accorde
aucuh ntercl. Ce que la Prusse se propose
c’est une Europe modelée, gouvernée par
la Prusse, qui, ainsi, disposerait des li-
bertés de ses voisins et de nous tous.
Nous sommes d’avis que 1a vie dans de
telles conditions est intolérable et, ainsi
que le disent la France, l’Italie et la Rus-
sie, nous combattons l’idée allemande,
que les guerres incessantes sont d’une
nature salutaire et presque désirables.
La Survivance n une telle ph*ic»:u»; hie a
pour conséquence les continuelles appré-
hensions, l’anxiété, les armements tou-
jours croissants et l’arrêt du développe-
ment delà civilisation humaine. »
lï?correspondiant du « Daily News » de * lu
mandant si les neutres ne pouvaient pas le
aider la paix, sir Edward Grey répliqua* j ai
« Les Alliés ne peuvent toléreT aucune M
paix qui laisserait les torts causés par 4
cette guerre non redressés. Des conseils j
de paix qui n’étahlissent aucune diffé- u
renoe entre les droits et les torts des na q
thons engagées dans cette guerre sont j $
inefficaces et inutiles, » j p
Répondant à une allusion faite à l’as- «
sertion allemande que l’Angleterre oons-
titue le seul obstacle réel vers la ipalx» y
eir Grey déclara : $ {j
<( Personne ne désire la paix plus que a
nous, mais nous voulons une paix qui 4
rende justice à chacun, une paix qui ré-
tablisse le respect pour le droit des gens.» , p
Shr Grey conclut en ces termes : I ^
« Les autorités prussiennes n’ont appa* ! ^
remment qu’un seul idéal de paix, une ^
paix représentée par des fers où les ou- ^
très nations seraient enfermées par la j
suprématie allemande : les Allemands ne j
comprennent pas que les hommes libres £
des nations libres préfèrent mourir plu- j
tôt que de se soumettre à une telle ambi* r
tion et que cette guerre ne peut prendre £
fin avant que cette ambition soit abolie J
au qu’on y renonça »
DU DOTE RUSSE )
Dans le Haut Commandement. t
Pétrograd. — A la veille d’une reprise
d’offensive sur le front russe, Je tsar
opéra quelques modifications dans le haut
commandement. Le général Ivanof, diri- t
géant les armées du sud, fut appelé au ; 1
grand quartier général. Le général Brous-t t
silof le remplaça. L’un et l’autre sont j
parmi les plus aimés du soldat qu’ils ont : <
tant de fois conduit à la voctoire. j 1
La presse russe a salué avec joie l’arri- ! <
vée d Ivanof au commandement central, \
où ses conseils seront si utiles. La nomi-1 i
nation de Broussilof a soulevé dans la
troupe un réel enthousiasme. D’ici peu i
de jours la fin du dégel permettra à nos
dégel permettra à nos alliés de recom-
mencer des opérations actives. Ce jour-
là les Rousky, les Kouropatkine, les Évert
se montreront les dignes émules de nos ,
grands chefs.
Lo 8entlment Franco-Russe,
Paris. — Lo correspondant de guerre
fronçais Ludovic Naudeau constate avec
quelle ferveur ardente les phases de l’hé-
roïque défense de Verdun sont suivies par
nos ami» et alliés.
« Jamais, ajoute-t-il, le sentiment fran-
co-russe n’a été aussi ardent qu’à l’épo-
que actuelle ; les mémorables épreuves
supportées en commun ont appris à se
connaître et à s’estimer. Voilà une vérité
évidente, et qui constitue une grande for-
ce morale. »
■■■«eeeeeee»■■■■■■ ■■■■ a a a a a aaaaa aaaaaaaaaa a a a a aaaa a a a a a a
Mes Locales!
Cl Régionales.
—insari——
MAIRIE DE PAU
Cohangez votre Or et voe Billets
pour la Défense Nationale. \
Le Maire de Pau adresse un pressant
appel au patriotisme do tous les habitants
de la commune. . j
Pour assurer et hâter la Victoire, la
puissance financière du pays est aussi
importante que sa puissance militaire.
-Ri quelqu’un a encore de l’or en réser- 1
• Vtÿ. s’il garde plus de billets de banque
qu’il n’est strictement nécessaire pour les j
besoins de son commerce, de son exploi- j
talion, de son ménage, il trahit ceux
dont l’héroïsme défend: la Patrie et les j
fortunes Drivées.
L’économie est une des forces de la 1
France. Màis les économies ne doivent
pas rester stériles. La Patrie et l’intérêt
de nps soldats nous demandent d’en faire
un emploi productif ; d’échanger notre
of contre;des billets ; de mettre tout notre
disponible en JJons ou Obligations de la
Défense nationale, d’écouter ainsi l’appel ,
• qui, dé tous côtés, est adressé à notre
patriotisme.
Lé Maire : A. d» LASSENGE.
—/Qf—
ALLOCATIONS
toux Familles néeeeeiteusee de Mobilisés.
MM. les Préfets adressent mensuelle-
tnent à M, le Ministre de l’Intérieur un
compte-rendu sur l’application de la loi }
-du 5 août 1014, la situation au 30 avril i
p uxr le département des Basses-Pyrénées ;
♦ ait là suivante : . , . ;
î* Nombre total des demandes formées i
devant les commissions cantonales j
45.324 ; Admissions i 35.917 ; Rejets :
2* Nombre des réclamations portées
devant les commissions d’appel : 14.652 ;
Admissions : 8.687 ; Rejets : 5.965. Nom-
bre des recours formés par l’Adminis-
Îration : 3.686 ; Admissions : 2.843 ;
tejets : 843.
8® Nombre des demandes définitive-
mém admises : 37.313.
4° Montant des allocations pour le
: mois d’avril 1916 ; 1801.435 francs.
«J DftORET DE TAXATION DU 8U0RE
M. Clémentel ministre du commerce, a
fait signer un décret portant taxation du
sucre. Ce décret est établi en application
de la loi du 20 avril 1916 sur la taxation
• des denrées et substances. Aux termes de
l’article 32 de cette loi, il est prévu en ce
2ui concerne un certain nombre de pro-
uits, et notamment le sucre, que la taxe
(ou prix de gros) au lieu d’importation
ou de fabrication est prononcée par
décret. Lé décret dont il s'agit s’applique
donc seulement à la marchandise vendue
eh gros et prise dans les fabriques, dans
les raffineries ou dans les entrepôts.
Quant à la taxation des prix de détail,
«lie va être incessamment fixée conformé-
ment à la loi du 20 avril 1916 pour la ville
"dé Paris et le départeemnt de la Seine
par arritfc de M. le Préfet de Police en
prenant pbur base le» prix de gros arrêtés
par le décret susvLséé.
Le sucre ne devra pas être vendu en
t gros dos prix supérieurs au taux
futvant : .
1* Sucre cristallisé ou granulé, non
compris le prix de la caisse ou du sac, ni
1# droit de douane (6 fr. par lOO kilos)
applicable aux sucres étrangers, ni la
,Ajre de raffinage (2 fr. nor 100 kilos) ap-
Sltc&bto Alix sucres granulés, ni le droit
e consommation (25 fr. par 100 kilos i
78 fr. 60 les 100 kilos)*
Remarque : Le prix auquel pourront
être Vendus le» sucre» blancs de cannes
' provenant dés colonies fronçai®"» no
eavra pas dépasser le prix ci-dessus fixé
pour le» sucras granulés étrangers, y
compris le droit ae douane.
2° sucre eh pain», marchandise nue,
100 kilos) et du droit de surveillance
(0 fr. 08 par 100 kilos) : 118 fr. les 100 kilos
3° Sucre raffiné, cassé et rangé en
boîtes de cartons ou en caisses, ou en
paquets contenant 5 kilos ou plus, y corn
firis les droits et taxes, à l’exception de 1
a taxe de raffinage (2 fr. par 100 kilos) et
du droit de surveillance (0 fr. 08 par 100 ;
kilos) : 121 fr. 50 les 100 kilos.
4° Sucre raffiné, cassé et rangé en
boîtes de carton ou en paquets contenant
1 kilo ou moins, y compris les droits
et taxes, à l’exception de la taxe de raffl- <
nage (2 fr. par 100 kilos) et du droit de
surveillance (0 fr. 08 par 100 kilos), majo-
ration de 1 fr. 65 par 100 kilos sur le prix .
fixé au numéro 3.
5° Sucre en morceaux irréguliers, gros
et petits, déchets de sucre, marchandise
nue, mais y compris les droits et taxes,
à l’exception de la taxe de raffinage (2 fr.
par 100 kilos) et du droit de surveillance
(0 fr. 08 par 100 kilos) 116 fr. les 100 kilos
Ces pnx s’entendent de la marchandise
pn-ée comptant à la livraison et prise
dans les fabriques, dans les raffineries j
ou dans les entrepôts. Les prix ci-dessus !
établis peuvent être majorés en ce qui 1
concerne les sucres raffinés cassés et
rangés en boîtes de carton, en caisses ou
en paquets qui sont fabriqués et livrés ,
nar les raffineries de Nantes et de Bor- j
deaux, d’une somme égale aux frais de
transport de ces places à Paris, sans que
cette majoration puisse dépasser 3 fr. par
100 kilos.
Toute vente en gros de sucre effectuée
postérieurement à la publication du pré-
sent décret à des prix supérieurs à ceux
fixés par l’article précédent sera punie
des peines prévues à l’article 9 de la loi
du 10 avril 1916.
—
LE PLACEMENT DES MUTILES
ET REFORMES
Par arrêté en date du 2 mars 1916, il a
été créé, en vue de la meilleure utilisa-
tion possible des mutilés et réformés, un
organe interministériel (guerre, intérieur
travail) nommé « Office national des mu-
tilés et réformés de la guerre, rééduca-
tion professionnelle et placement ».
Par arrêté en date du IJ mai 1916, la
partie de cet organe interministériel dont
la direction incombe au ministère de la
guerre a été rattachée au service général
des pensions sous le titre de Service de
placement des mutilés et réformés de là
guerre.
Ce nouveau service a pour objet :
1® De centraliser et d’instruire les de-
! mandes d’emplois faites par les militai-
res retraités ou réformés ou en instance
de retraite ou de réforme à la suite des
blessures ou de maladies contractées au
cours de la guerre dont les aptitudes
physiques permettent l’utilisation immé-
diate en vue d’assurer leur placement de
concert avec les services du ministère du
travail :
2° D’étudier les questions se rappor-
tant à la meilleure utilisation pour la vie
économique du pays des grands blessés
et des mutilés dont la capacité de travail
s’est trouvée diminuée au fait de leurs
blessures.
—-^/'T*
ÜONTRE LES AOOAPAREUR8
Pau, le 15 Mai 1916.
Le Préfet des Basses-Pyrénées, à Mes-
sieurs Us Maires des Chefs-lieux de
Canton.
Je crois devoir apêler votre attention
sur un jugement rendu par le Tribunal
de Pont-Audemer et relatif à une affaire
d’accaparement de denrée». Le journal
« le Petit Parisien » du 7 mai courant,
rend compte de cette affaire dans les
termes ci-anrès :
« Le Tribunal Correctionnel de Pont-
Audemer a rendu son Jugement dans une
affaire qui fît un certain bruit dans la
contrée Voici les faits :
» Deux négociants de Saint-Pierre-du-
Val. M .Adrien Fontaine, coquetier et ea
femme née Dumonchel, fréquentaient
chaque lundi le marché de Pont-Audemer
» Le 10 janvier dernier, au marché aux
oeufs le cours dé cette denrée était de
1 fr. 80 à 2 fr. la douzaine, quand Vers
dix heures et demie Mme Fontaine arriva
Îet déclare, qu’elle était acheteur des oeufs
^raison de 2 fr, » la douzaine ; naturel-
rinent, les veftftêufs au détail ns vou-
» .
iront plus livrer au-dessous de ce prix ; I
s ménagères se mirent donc à acquérir I (
u nrix-tde 2 fr. 25 qui venait de leur être i <
nposé. Les coquetiers concurrents de cia
[. Fontaine furent également forcés rai
'acheter au même prix. {
» Une demi-heure plus tard, M. Fon-
line surgissait à son tour et déclarait
u’il était acquéreur à 2 fr. 50. Cette fois,
I. et. Mme Fontaine se virent dresser
rocès-verbal pour tentative de hausse de
enrées alimentaires au-dessus du cours.
» M. et Mme Fontaine ont été condom-
6s chacun à un mois de prison, à 1.500 Pc
rancs d’amende et aux frais. Le Tri-j
unal n’a pas admis de circonstances fp{
tténuante» et a fixé au maximum la iu
urée de la contrainte par corps. Le *
ursis a ôté aocordé pour la peine d’em- ; n
irisonnement seulement. » j ~-
D’après des renseignements que je m
lens dé personnes dignes de foi, l’opéra-
ion qui a conduit devant le Tribunal
Correctionnel des négociant» de Pont-
ludemer serait courante dans la région.
Clle se produirait non seulement pour
es oeufs mais pour d’autres denrée». Elle ; —
lurait été constatée sur les marchés de
3au, Bayonne et Peyrefiorade. On m’a
nême cité des noms de négociants peu
scrupuleux qui presque notoirement 80
ivreraient à ce genre de spéculation. &
Je vous nrie d’organiser une surveil- 4i
ance des marchés et des négociants eus-
îoet», en vue de mettre un terme aux r<
ibus signalés. d’
Le Préfet : COGGIA. p
A «
II
L’administration municipale de Troyes JK
I taxé officiellement le beurre à 1 fr. 83
ie diemi-kilo et en a vendu elle-même è 4
:© prix plus de mille kilos. • jr
Elle a maintenu énergiquement le cours JJ
tes oeufs à 1 fr. 30 la douzaine et a obligé
les coquiassiers et les marchands de la * r"
campagne, 4 l’aide de la police et de la ((
gendarmerie, mobilisées spécialement, à , c
amener leurs produits aiux Halles. 4
Des contraventions ont été dressées à
quelques récalcitrants.
FOUR UN HOPITAL
L’hôpital Beaupré, s! généreusement
mis à la disposition du Service de Santé
par le caoitaine et Mme Planté, vient
d’être aménagé en hôpital pour officiers.
Pour achever l’installation, on deman-
de un billard, des jeux, des livres et
quatre ou cinq lits pour officiers supé-
rieurs. '
On sollicite pour la durée de la guerre T
le prêt de ces objets.- I
—— *
LA OORRESPONDANGE
DES PRISONNIERS FRANÇAIS <
D’aprè9 des renseignements de source ? f
autorisée, le droit de correspondance, ^
de réception d’argent et de colis postaux j
a été rendu aux prisonniers français des j
camps de Holzminden, Cassel et Fried-1 j
berg. j ,
—| ]
LE OONTROLE DES TÉLÉGRAMMES ■ «
En vue de faciliter le contrôle des télé- !
grammes et d’activer ainsi leur achemi- !
nement, l’indication du nom .et de .
l’adresse de l’expéditeur, qui dans cer- \
tains cas était seulement facultative, sera ,
obligatoire à partir du 16 courant.
—-
A L’ABATTOIR
En avril 1916, il a été abattu à Pau :
2.363 têtes de bétail contre 2.491 en avril
1915. Poids avant l’abatage, 250.444 kilos
contre 282,019 en avril 1915.
. Viandes foraine» : 30.394 kilos en avril
1916 au lieu de 37.434 kilos en avril 1915.
PORT ILLÉQAL D’UNIFORME j
La gendarmerie a conduit aux locaux >
disciplinaires du 12® d’infanterie, un j
jeune soldat de la classe 1917, Aubert, ?
originaire de Châtelleirault.
Ce jeune homme, d’abord affecté au 14® I
d’artillerie, avait été versé ensuite au 12®
d'infanterie. En cette qualité, il suivait
le peloton d’instruction à Pau. Le 22
avril, il partit en permission et ne re- i
parut plus au corps.
Il a été retrouvé chez son oncle, cos-
tumé d’un uniforme flambant neuf do
lieutenant aviateur qui lui permettait de
briller au milieu des siens et d’exiger des •
soldats, au cours de sa randonnée, des
saluts strictement réglementaires.
Il est inculpé de désertion et de port
illégal d’uniforme.
—-
DÉMOGRAPHIE
En avril 1916, on a enregistré à Pau
29 naissances, 80 décès et 6 mariages,
contre, en avril de l’année dernière, 56 *
naissances, 71 décès et 4 mariages.
——
ARRIVÉE DE BLESSÉS
Mardi, vers 4 h. 15, un convoi de
blessés, évacués des hôpitaux de G..., est
arrivé en gare de Pau. Ces blessés ont
été descendus et répartis dan» les diver-
ses formations sanitaires de notre ville.
—■
CITATION A L’ORDRE DU RÉQIMIENT
Le chef de bataillon Giordani, comman-
dant le 283® régiment d’infanterie, cite à
l’ordre du régiment Coustille-Puchieu,}
Bernard : j
Téléphoniste très dévoué et trèg coura- ’’
geux, a mainte» fois réparé le» ligne»
, sous un bombardement intense et, le 7
1 mars 1916, traversant des tirs de barrage
! de gros calibre, est allé deux fois eu vil- *
lagê de C'hattancour chercher des fusées-
signaux. »
—SQ/—
A L’ORDRE DU JOUR
Le vice-amiral commandant en chef la
Ire armée navale, porte à l’ordre du jour
de r armée •
« Le Lieutenant die vaisseau Batsaie,
commandant du Chalutier « Afrique II »,
qui, par son intervention rapide et éner-
gique, a sauvé d’une perte certaine le
transport français « Le Colbert », ca-
nonné par un sous-marin ennemi. » '
M. le lieutenant de vaisseau Batsaie est
le frère de M. Batsaie, chef de division à
la Préfecture.
MEDAILLE MILITAIRE
Sont inscrits au tableau spécial de la
Médaille militaire le» militaire» de la ré-
serve et de la territoriale dont les nom»
suivent :
Appenzeller, adjudant ani 418e ; Monge
et Goritey, sergents au 143e.
LE8 A001 DENTS DE LA RUE
Jean Poublet, 60 ans, domicilié rue des <
Orphelines, est tombé d'une voiture qu’il
conduisait i sa remise. 11 a été sérieune-
mont blessé à la tête. On l'a transporté à
l’hôpLtaL
ONRÉOLAME...
i**ib1* H
W 4..—
PROCES-VERBAUX | CO
)nt été dressés : | 61
^inq procès-verbaux pour défaut d'é- Ço
iiirage de vélo, un pour défaut d’éclai- jo
ge auto (arrière), un pour sollicitation te
portune et un pour fermeture tardive* f
Tl
LYCÉE DE PAU rl
Réouverture de l'Internat. m
Le Proviseur a l’honneur d’informer
3 familles que le Lycée acceptera des
insionnaires à dater du 1er juin 1916.
Voici le taux de la rétribution (tous „
iis c.ompris), pour la période du 1er ^
in au 14 juillet. «]
Classes de Mathématiques, Philo- u
phie, Première, Seconde et Troisiè-
0 159 fr. ; P
Classes de 4*, 5* et 6e : 147 fr. | ^
Classes de 7# et 8* : 129 fr. ; ®
Classes de 9* et 10e : U2 fr. 50 ( P
Classe» enfantine : 103 fr. 50.
Les demandes d’inscription sont dèg p
laintenant reçues. 4
-—— c
CINEMA PALACE }
Un magnifique programme très varié f
1 déroulerèa cette semaine sur l’écran .
x Palace ^
« La Date fixée », jolie comédie tiréo du Ç
>man de J. H. Rosny ; « les Fiançailles j [
Yvonne » ; « iMentoultant et l’âge do j *
terre », comique ; « le» Mouvements \
ipides des animaux étudiés par le Ciné-
ia lent », vue scientifique ; le « Pathé-
Durnal » ; les « Actualités de guerre » ;
1 (« Conférence des Alliés à Paris », et
'autres vue» de voyages, comiques et
îstructives forment le programme de
xercredi et jeudi. (
\ partir de vendredi, le programme sera |
enauvelé, excepté « la Date fixée » et les <
Actualité» do Guerre ». Tous les mer-
red’i, début du programme et le» Vendre-
is changement de vues.
——
RAPPORT DE M. OOULOM
Vétérinaire Municipal en Chef
au Sous-Comité Départemental
d’Action Economique.
2* Partie.
a) Frigorifique d’Abattoir ou resserre
froide.
L’installation frigorifique ou resserre
roide est indispensable à tout abattoir
noderno dont elle est l’utile complément.
Site est indispensable également pour la
onservation des viandes frigorifiées pro-
menant de l'exportation.
Elle comprend :
1® Une antichambre, avant frigorifique
m resserre tempérée, maintenue à uns
empérature de 8 à 10°, dans iaquelLe les
rtandes en quartier, encore chaudes,
ïumides, pantelantes, provenant des sal-
es d’abatage, subissent un premier re-
froidissement par un sépour de 12 heure»
MI moins. Son rôle est de permettre le
refroidissement lent et, à un certain
tegré, la dessication superficielle do la
viande fraîchement abattue ;
2° Une chambre froide ou resserre froi-
ie qui est le local de conservation pro-
prement dit, où règne une température
te 1 à 8° Cette chambre est divisée en
cases (Im50x2x3), grillées pour assurer
la libre circulation de l’air.
L’air des chambres froide» doit être
toujours parfaitement sec ; c’est la con-
dition essentielle pour conserver à la
viande toute sa qualité. Pour obtenir co
résultat, on crée, au moyen d’un ventila-
teur, une circulation continue do l’air
des chambres dans un appareil appelé
frigorifène où cet air refroidit ©t a© dé-
barrasse de son humidité.
3° Machine frigorifique.
Pour entretenir le froid dans le frigori-
fère, on a recours à une machine frigo-
rifique qui se compose essentiellement :
D’un compresseur du fluide réfrigérant
peut être actionné par un moteur de
n’importe quel système ;
D’un condenseur dons lequel on refroi-
dit le fluide réfrigérant par une circula-
tion d’eau fraîche ;
D’un réfrigérant dans lequel le fluide
produit le froid qui sera utilisé dan» le
frigorifère.
Fréquemment, on peut combiner le ré-
frigérant et le frigorifère ; l’installation
s’en trouve encore simplifiée.
b) Viandes réfrigérées (Chillsd méat + I 4)
Dans la resserre froide de 1 à 3° (Chilled
méat + 1°) la maturation de La viande se
produit lentement et sûrement. Elle se
transforme en viande sapiile de dure,
coriace et fade qu’elle est lorsqu’elle pro-
vient des animaux fraîchement tués.
Cette maturation est essentielle au point
de vue hygiénique et le consommateur,
soucieux de son estomac, exigera désor-
mais, grâce au frigorifique d’abattoir,
une vianed mûre ou rassise. Il obligera
son boucher à provoquer cette matura-
tion et à ne lui vendre que des viandes
ayant séjourné un certain temps dans la
resserre froide, car non seulement la
viande mûre est plus tendre, plus juteuse,
plus sapide, plus agréable au goût, mais
sa digestabilité et son degré d’assimila-
tion s’élèvent considérablement. Elle se
mastique aussi plus facilement et partant
s’assimile mieux.
En France, dans la plupart des villes,
les usagers de nos abattoirs ne soupçon
nent pas le» bienfaits que comporterait
pour eux l’existence de chambres froi
des. Il faut qu’ils sachent qu’en Allema-
gne où, même dans les plu» petites villes
il existe die» frigorifiques, T installation
des chambres froides a eu pour résultat
de réconcilier leurs confrères avec l’Ad-
ministation municipale. Actuellement, on
entend les boucliers de ce pays déclarer
« qu’il leur est égal que tout l’Abattoir
tombe en ruine pourvu que le frigorifique
leste debout. »
La réfrigération des viandes entre 0° et
+ 3® ne doit pas être prolongée au-delà
de trois semaines. Ce délai est, du neete,
amplement suffisant pour assurer en
toute saison le débit de viandes rassises.
VENTE AU PUBLIC DES VIANDES
FRIGORIFIÉES IMPORTÉES
Avec un public aussi difficile et aussi
connaisseur que le nôtre, il est à crain-
dre qu’une différence de 0 fr. 40 par kilo
environ, sur le morceau correspondant
du boeuf d echez nous, ne lui fasse dé-
laisser la viande importée congelée. Il
faudrait, pour que ces viandes congelées
Sussent renddre des services appréciable»
la population civile, que la différence
de prix fut plus grande car, à une légère
différence, le consommateur n’en pren-
dra pas, a moins qu’il n’en ait pas d’au
très, ce qui lui arrivera certainement si
la guerre se prolonge une année encore.
Il n’en serait pas de mémo s’il nous
était possible de recevoir des viandes
simplement réfrigérée» +1°, car, maigre
une légère disséoation toute superficielle
et qu’on peut supprimer par l’enlèvement
d’une mince couche d un millimètre, cette
viande serait, comme en Angleterre, de
Fuite appréciée chez nous par la clientèle
civile, autant et peut-être davantage que
1 la viande fraîche, surtout en été, car elle
serait meilleure et plu» tendre. Les An-
glais, très friands ai leur Chiffed{+1®,
nsentiraient diffilement, en ce moment I l
irtaut, à s’en dessaisir. D’ailleurs, en | cai
mptant au minimum une dizaine de re.
urs de traversée d’Argentine en Angle- J
rre, l’escale en Angleterre, la traversée
Angleterre cliez nous, le débarquement, »©
1 transport à Pau, etc., cette viande ar-
verait ici à sa limite ae conservation et
squera.it, si elle n’était consommée lm-
léaiatement, de s’avarier* Lo
RÉCEPTION DES VIANDES fii(
FRIGORIFIÉES et
Quel quis soit le degré de refroidisse- pj
lent des viande» Importées, à leur dé-
arquement à Bayonne ou à Bordeaux,
lies devraient nous être expédiées dans pf
n wagon frigorifique 0 à + 3°.
Vinande congelée. — A son arrivée à QS
au, la viande congelée devrait être
-ansportée dans une resserre froide où ^
lie séjournerait une vingtaine de jours ^
our lui permettre de sa décongeler len-
jment.
Viande refroidi© + 1°. — Celle-ci serait
vrée directement en gare de • Pau aux O]
i verses parties prenantes : bouchers,
aseme, hôtels, hôpitaux, etc. La quan-
ité restante serait entreposé© dans un
rigorifique à air sec. • ^
Il est bien regrettable que le projet de A
ransformation de notre Abattoir muni- A
:ipal en Abattoir moderne avec resserre ^
roide (1° à 3°) n’ait pu être réalisé avant ^
a guerre. Aujourd’hui, nous devrons
îous contenter d’un© simple chambre
roide à sec, sorte de dépôt spécialement 1 ■
iff©cté- aux viandes importées, frigori-1
’iées, frôzen —10° ou Chilled + 1** 1
—•SQ/—
THÉÂTRE MUNIOIPAL
La location pour le T-AT)réservation de
( Scherlock Holmes «sera ouverte de 10
tieures à midi et de 2 heures à 5 heures,
sous le péristyle du Théâtre. s
—o
FOOT-BALL RUGBY 1]
Dimanche 14 mai, les équipes troisiè* p
mes de l’Etoile. Sportive et du Béarn se
donnaient rendez-vous sur le terrain
de la Jeanne-d’Arc-te-Béarn. ]
Le match fut mené avec tant d’ardeuîT
que l’un des équipiers de l’Etoile fuit,
pour un moment, mis hors do combat. 1
Dans la dernière mi-temps, il y eut £
Cafouillage d© part et d’autre. Bref, le |
match fut déclaré nul.
—SQ/-—
MAR0HÉ DE PAU DU 16 MAI 1916.
Bestiaux. — Boeufs de travail, la paire, ^
1.400 fr.; Vaches de travail, 800 ; Vaches “
laitières, l’une, 460 fr.; Veaux d’élevage, ,
400 fr.; Veaux très jeunes, 40 fr, }
Boucherie. — Boeufs, le kilo, 1 fr. 15 ; <
Vaches, 0 fr. 95 ; Veaux, 1 fr. 60 ; Mou-
tons, 1 fr. 40 ; Porcs, 2 fr. 05 ; Porc dé-
pecé, parties maigres, 3 fr. 50 ; parties
grasses, 2 fr. 80. (
Volailles. -- Poules, la paire, 8 fr.;
Poulets, 8 fr.; Canards, 13 fr.
OEufs, la douzaine, 1 fr. 50,
Beurre, le kilo, 6 fr.
Fromage, le kilo, 5 fr.
Pommes de terre, l’heetol., 22 fr.
Bois de eliauffage. — Rondin, lé stère,
14 fr.; Fendu, 10 fr.; Fagots, 0 fr. 60 l’un ;
Souches, 1e char, 8 fr.
—1 ■ •—
ECOLE D’AVIATION MILITAIRE
DE PAU j
Appel A ta Concurrence en vu© de la
{vaseation d’un marché de gré à gré pour
a cession des déchets métalliques aux
industriel» travaillant pour la Défense
Nationale.
Le cahier des charges ainsi que fous
renseignements seront fournis jusqu’au
25 mai courant à l’Ecole d’AMation Mili-
taire de Pau, d© 8 à 11 heure» et de H à
19 heures,
LE JOURNAL
DE L'UNIVERSITÉ DES ANNALES
Le nouveau fascile du « Journal de
l’Université des Annales » contient « in
extensi » : la substantielle et spirituelle
conférence de Frédéric Masson sur
« l’Organisation allemande » ; celle
d’Edouard Herriot, si éloquente et si
applaudie, sur le « Patriotisme dans
l’oeuvre de Victor Hugo » ; les savantes
Leçons pratiques du docteur Baudot,
à l’usage des infirmières ; sans parler de
nombreux morceaux choisis des meilleurs
auteurs, illustrés par les meilleurs ar-
tistes.
Le numéro 60 centimes.
On s’abonne, 51, ru© Saint-Georges, à
Paris. Un an, 10 francs ; six mois, 5 fr. 50.
LES ANNALES
Que de belles peges à lire, qu© de fortes
leçons à prendre dans le nouveau numéro
des « Anna;a-i », particulièrement brillant ;
et varié, abondamment et luxueusement i
illustré, où toutes les grandes questions j
à l’ordre du jour sont magistralement
traitées par des écrivains tels qu’Ernile
Faguet, Maurice Barrés, Marcel Prévost,
Maurice Donnay, Alfred Capus, Louis
Barthou, Edouard Herriot, etc. ; où de
bons poètes comme Henri (le Régnier,
Georges Trouillot, Octave Pradels, John-
Antoine Nau, Isabelle fcjandy, etc., font
admirablement vibrer la corde patrio-
tique ; où les excellents chroniqueurs
Sergines, Gabriel Timmory, Yvonne Sur-
cey, le Bonhomme Chrysale, etc., tirent
judicieusement la morale des événe-
ments ! C’est plus que jamais, la revue
littéraire idéale des famillles.
Partout, le numéro 25 centimes. Abon-
nements d’un an : France, 12 francs ; 5
Etranger, 18 francs. j
Abonnements de 3 mois, pour les sol- 1
dats de la zone des armées : 2 fr. 50, avec
envoi gratuit d’un paquet de livres et
d’images, 51, ru© Saint-Georges, Paris.
SOU MOU LOU. — La « Semaine do
Bayonne » raconte dans un entrefilet de
©on dernier numéro que M. le Préfet fit
un© mauvais© opération ©n provoquant
l’importation d’Angleterre, pour les se-
mailles d© printemps, des pommes d»
terre à 21 fr. 60 les 100 kilos, alors qu’on
en trouve à 15 fr. sur 1© marché de Sou-
mqulou.
Si riniformation était exacte, elle pour-
rait avodir sa valeur. Malheureusement
pour « la Semaine », les prix pratiqués
aux deux derniers marchés de SoumouJou
font ressortir les pommes d© terre au prix
de 14 fr le sac de 60 kilos, c© qui fait un
peu plus d© 23 fr. le» 100 kilos. Et encore,
Ïuielle fut la quantité apportée à 00 prix ?
lien minime, 11 faut croire, puisqu’on
cotait, le 15 courant, à Pau, les pommes
de terre à 29 fr. le» 100 kilo».
« La Semaine de Bayonne » ferait donc
bien d© contrôler un peu plus sévèrement
le» information» de ses correspondants
spécialiste», et de se décider à pratiquer
l’union « sucrée » si chère à ses lecteurs.
I
EXTRAIT
de» Registres d» l'Etat Civil.
Nalaeanoee.
i Mathieu, fils d© Siméon Periz, ter-
| rosier, et de Aûastaiia Amillafc, mêna-
1 ft&fe & Paù. ,
h-mm ....... ..
AEarle-Henriette fille de Jean Reuillé,
nionneur, et de Marie Labat, cuisiniè-
^éon-Pierre-César, fils de Léon-Pierre-
sar Dematha, cultivateur, et de Rosu-
Dauge, ménagère, à Pau.
Mariage».
Victor-Joséph-lihlLsluin Brabant, rom*
erçant, et MartherMiodeleine-Mario-
u,i«© d© Benqu© d'Agut, ean» profes-
>n à Pou. , . .
Marcelin Laurent, gendarme a cheval,
Elisabeth Mesplé, sans profession a
uiL
Déflèl.
Prince Pinouret Momivong, né a Pnom
inh (Cambodge), 23 ans.
Pierre Moumas, forgerofi, no a baint-
istin, 85 ans. .,
Pauline-Désiréc Nczeret, épouso Mura-
1, blanchisseuse, née à Champ^ny-sur-
arne (Seine), 49 ans.
BULLBTJN MÉTÉOROLOGIQUE
bservations dé la Maison DAIGNAS,
14, rue Alexandre-Taylor.
Mardi 16 mai.
neuf heures du matin, Soleil.. •+ 12°8
midi, Soleil +
trois heures, Soleil * + ^
■aximn de la journée +
ünima de la nuit + 7‘\»
Le baromètre est à 745 m/m ein baisse.
OBSÈQUES
Lé§ amis et connaissances du
PrilICé PINOURET MONIVONG
Petit-fils du R oi du Cambodge,
décédé à Pau dans sa 23° année,
ont priés d’assistci* à ses obsèques qui
uront lien mercredi 17 courant, à onze
©lires du matin.
On se réunira au Cosmdpolito-Hûtel-
iviathm, rue Léon Daran.
NOTA. — Le Ministre des Colonies vou-
ant être représenté officiellement aux
ibsèques diu Prince Pinouret, la cérémo-
îto, fixée primitivement à mardi, a dù
str© remise à aujourd’hui mercredi'.
■wi 1 UIIHTIImil 11m 11 m m innwfiiwnrn
CONVOI FUNEBRE
M. et Mm© Rigal et leur fils ; Mme Da-
guerre (de Paris) ; M. Laplace ; M. et
Vîme Jaymes (d© Serres-Castet) ; les fo-
uilles Dieusaboô (de Monein) et Sourd
de Lasseube), prient leurs omis et con-
laissances de vouloir assister aux obsè-
ques de
Monsieur Jean DIEUSEBO
Ancien facteur,
pii auront lieu le mercredi 17 mai oïl
l’église St-Jacques à 10 heures.
On se réunira à l’église.
SERVICE FUNÈBRE
Mme Veuve Victor Bernicha ; Mme J.
Rernioha ; M. F. Bernicha, maréchal des
logis, Aviation de la ® armée ; M. Jonn-
dines, tailleur ; les familles Marssaa,
Naudou, Lauga, Joandinos de (Doctzon, 1 *“t
Bouzet, prient leurs amis et connaissan-
ces de bien vouloir assister au Service
funèbre (juj sera célébré en l’église Snint,-
iMartin do Pau le jeudi 18 mai, â 10 heu-
res pour te repos de l'àine du
Sergent Victor BERNICHA
du 212° d’Infanterie,
Mort au Champ d'honneur le 10avril 1910
BBMHUlBgl
Lo Comité de la Section Po.loise prie
les Membres de la Société de bien vouloir
assister au Service funèbre de leur re-
gretté camarade
Victor BERNICHA
Capitaine do la Section Paloise.
SERVICE FUNÈBRE
M. et Mme Grousset ; MM. Elie et Abc!
Grousset (aux Armées) ; M. et Mme Félix
Ladevèze ; Mme Veuve Mesplé et ses en-
fants, prient leurs amis et connaissances
de bien vouloir assister au Service funè-
bre qui sera célébré le jeudi 18 mai, en
l’église St-Jacqu.es, ù 9 heures, pour le
repos de l'âme de
Monsieur Félix-Lazare GROUSSET
Mort pour la France le 13 avril 1916,
REMERCIEMENTS
Mm© Veuve Pierre Triep-Hourguet ;
Mme Veuve Désirée Triep ; M. et Mm®
Léopold Triep ; M. et Mme Gaston Bé-
chencq et Leur famille ; M. et Mme Jean
Lafon et leur famille ; M. et Mme Saul-
niier ; tes familles Sayous, GuiLhamet,
La\ign», R ou mondas, Saudnier, Bizot,
Moroel et tes familles Triep, remercient
bien sincèrement les personnes qui leur
ont fait l’honneur d'assister au Service
funèbre qui a été célébré pour le repos de
l’âme du
Capitaine Pierre TRIEP-HOURGUET
du 146® d’infanterie,
mrniÊÊÊÊiÉÊÊmmaKmmmRsamestmmwmmmisn
Fournitures pour MODES
Hôneption des Konmutûs 66e leur apparition.
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neuve pour caveau de cimetière. Adresse
au journal.
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cou/turièrcs. — Adresse au journal.
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Ecrire journal init. H. C., indiquer prix.
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ces, bon état, 1914, et Voiturettes 4 cylin-
dres, deux places. — Prix raisonnables.
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48, rue Gaseies, Pau.
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Lundi 22 mai 1916, à 2 heure» de rele-
vée, Placw de la Nou/velle-Hall© à Pau,
il sera procédé à la Vent© aux enchère»
publiques d’une Automobile 4 cylindres,
4 places, 10 HP, capote, pare-brise, ac-
cessoires complets.
F. TAVORA, Huissier.
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Tél. 5.64 — Albert LABRIT — Tél. 5.64
Pau — Imprimerie Garet-Haristoy.
U G3!MH i SHWKB SONG&JX.
métayage et le projet sur la mise en cul-
ture des terres abandonnées viennent à
la suite. , ,
Sont également à l’ordre du jour : la
proposition de résolution de M. Espivent
de La Villeboisnet, tendant à organiser
le commerce, à réglementer la vente et
à établir la taxation des marchandises
de première nécessité vendues aux trou-
pes sur le front dans la zone des années,
et la proposition de loi fixant les condi-
tions d’attribution de la Croix de guerre.
En tète de l’ordre du jour du Sénat
figure la proposition de loi, adoptée par
la Chambre, relative aux oeuvres qui font
appel à la générosité publique. Rappelons
que le texte, rapporte par M. Magny au
nom de la commission, soumet ces oeu-
vres au régime de l’autorisation préa-
lable.
La Haute-Assemblée doit, ensuite, re-
prendre le projet de loi relatif aux or-
pheline de la guerre. Elle doit, d’autre
ϻart, nommer une commission pour
'examen du projet, voté par la Chambre
sur la question des loyers et se prononcer
sur la réforme de l’heure.
■■■•■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■»
SIR OREY ET LA PAIX
Londres. — Les journaux publient une
interview accordée par sir Edward Grey
au correspondant du « Daily News », die
Chicago. Sir Edward Grey exprime ainsi
•on opinion sur la paix, Il est intéressant
de la recueillir, au lendemain des décla-
rations faites par M. Poincaré à Nancy :
« La promesse faite par M. Asquith, au
sujet de la restauration de la Belgique et i
de la Serbie, sera tenue. Nous et nos I
alliés noue nous battons pour une Europe ,
libre, une Europe libérée, non seulement
de la domination d’une nationalité par
une autre, mais aussi de la diplomatie
fanfaronne, du péril de guerre, du bruit
de l’épée toujours prête à sortir du four-
neau, des allusions continuelles à l’éclat
Aveuglant des armures et aux dieux guer
riere. Nous luttons pour les droits égaux,
t>our 1e respect des lois de justice, pour
la paix et la civilisation dans le monde
entier contre la force brutale qui ne con-
naît aucune contrainte, qui n’accorde
aucuh ntercl. Ce que la Prusse se propose
c’est une Europe modelée, gouvernée par
la Prusse, qui, ainsi, disposerait des li-
bertés de ses voisins et de nous tous.
Nous sommes d’avis que 1a vie dans de
telles conditions est intolérable et, ainsi
que le disent la France, l’Italie et la Rus-
sie, nous combattons l’idée allemande,
que les guerres incessantes sont d’une
nature salutaire et presque désirables.
La Survivance n une telle ph*ic»:u»; hie a
pour conséquence les continuelles appré-
hensions, l’anxiété, les armements tou-
jours croissants et l’arrêt du développe-
ment delà civilisation humaine. »
lï?correspondiant du « Daily News » de * lu
mandant si les neutres ne pouvaient pas le
aider la paix, sir Edward Grey répliqua* j ai
« Les Alliés ne peuvent toléreT aucune M
paix qui laisserait les torts causés par 4
cette guerre non redressés. Des conseils j
de paix qui n’étahlissent aucune diffé- u
renoe entre les droits et les torts des na q
thons engagées dans cette guerre sont j $
inefficaces et inutiles, » j p
Répondant à une allusion faite à l’as- «
sertion allemande que l’Angleterre oons-
titue le seul obstacle réel vers la ipalx» y
eir Grey déclara : $ {j
<( Personne ne désire la paix plus que a
nous, mais nous voulons une paix qui 4
rende justice à chacun, une paix qui ré-
tablisse le respect pour le droit des gens.» , p
Shr Grey conclut en ces termes : I ^
« Les autorités prussiennes n’ont appa* ! ^
remment qu’un seul idéal de paix, une ^
paix représentée par des fers où les ou- ^
très nations seraient enfermées par la j
suprématie allemande : les Allemands ne j
comprennent pas que les hommes libres £
des nations libres préfèrent mourir plu- j
tôt que de se soumettre à une telle ambi* r
tion et que cette guerre ne peut prendre £
fin avant que cette ambition soit abolie J
au qu’on y renonça »
DU DOTE RUSSE )
Dans le Haut Commandement. t
Pétrograd. — A la veille d’une reprise
d’offensive sur le front russe, Je tsar
opéra quelques modifications dans le haut
commandement. Le général Ivanof, diri- t
géant les armées du sud, fut appelé au ; 1
grand quartier général. Le général Brous-t t
silof le remplaça. L’un et l’autre sont j
parmi les plus aimés du soldat qu’ils ont : <
tant de fois conduit à la voctoire. j 1
La presse russe a salué avec joie l’arri- ! <
vée d Ivanof au commandement central, \
où ses conseils seront si utiles. La nomi-1 i
nation de Broussilof a soulevé dans la
troupe un réel enthousiasme. D’ici peu i
de jours la fin du dégel permettra à nos
dégel permettra à nos alliés de recom-
mencer des opérations actives. Ce jour-
là les Rousky, les Kouropatkine, les Évert
se montreront les dignes émules de nos ,
grands chefs.
Lo 8entlment Franco-Russe,
Paris. — Lo correspondant de guerre
fronçais Ludovic Naudeau constate avec
quelle ferveur ardente les phases de l’hé-
roïque défense de Verdun sont suivies par
nos ami» et alliés.
« Jamais, ajoute-t-il, le sentiment fran-
co-russe n’a été aussi ardent qu’à l’épo-
que actuelle ; les mémorables épreuves
supportées en commun ont appris à se
connaître et à s’estimer. Voilà une vérité
évidente, et qui constitue une grande for-
ce morale. »
■■■«eeeeeee»■■■■■■ ■■■■ a a a a a aaaaa aaaaaaaaaa a a a a aaaa a a a a a a
Mes Locales!
Cl Régionales.
—insari——
MAIRIE DE PAU
Cohangez votre Or et voe Billets
pour la Défense Nationale. \
Le Maire de Pau adresse un pressant
appel au patriotisme do tous les habitants
de la commune. . j
Pour assurer et hâter la Victoire, la
puissance financière du pays est aussi
importante que sa puissance militaire.
-Ri quelqu’un a encore de l’or en réser- 1
• Vtÿ. s’il garde plus de billets de banque
qu’il n’est strictement nécessaire pour les j
besoins de son commerce, de son exploi- j
talion, de son ménage, il trahit ceux
dont l’héroïsme défend: la Patrie et les j
fortunes Drivées.
L’économie est une des forces de la 1
France. Màis les économies ne doivent
pas rester stériles. La Patrie et l’intérêt
de nps soldats nous demandent d’en faire
un emploi productif ; d’échanger notre
of contre;des billets ; de mettre tout notre
disponible en JJons ou Obligations de la
Défense nationale, d’écouter ainsi l’appel ,
• qui, dé tous côtés, est adressé à notre
patriotisme.
Lé Maire : A. d» LASSENGE.
—/Qf—
ALLOCATIONS
toux Familles néeeeeiteusee de Mobilisés.
MM. les Préfets adressent mensuelle-
tnent à M, le Ministre de l’Intérieur un
compte-rendu sur l’application de la loi }
-du 5 août 1014, la situation au 30 avril i
p uxr le département des Basses-Pyrénées ;
♦ ait là suivante : . , . ;
î* Nombre total des demandes formées i
devant les commissions cantonales j
45.324 ; Admissions i 35.917 ; Rejets :
2* Nombre des réclamations portées
devant les commissions d’appel : 14.652 ;
Admissions : 8.687 ; Rejets : 5.965. Nom-
bre des recours formés par l’Adminis-
Îration : 3.686 ; Admissions : 2.843 ;
tejets : 843.
8® Nombre des demandes définitive-
mém admises : 37.313.
4° Montant des allocations pour le
: mois d’avril 1916 ; 1801.435 francs.
«J DftORET DE TAXATION DU 8U0RE
M. Clémentel ministre du commerce, a
fait signer un décret portant taxation du
sucre. Ce décret est établi en application
de la loi du 20 avril 1916 sur la taxation
• des denrées et substances. Aux termes de
l’article 32 de cette loi, il est prévu en ce
2ui concerne un certain nombre de pro-
uits, et notamment le sucre, que la taxe
(ou prix de gros) au lieu d’importation
ou de fabrication est prononcée par
décret. Lé décret dont il s'agit s’applique
donc seulement à la marchandise vendue
eh gros et prise dans les fabriques, dans
les raffineries ou dans les entrepôts.
Quant à la taxation des prix de détail,
«lie va être incessamment fixée conformé-
ment à la loi du 20 avril 1916 pour la ville
"dé Paris et le départeemnt de la Seine
par arritfc de M. le Préfet de Police en
prenant pbur base le» prix de gros arrêtés
par le décret susvLséé.
Le sucre ne devra pas être vendu en
t gros dos prix supérieurs au taux
futvant : .
1* Sucre cristallisé ou granulé, non
compris le prix de la caisse ou du sac, ni
1# droit de douane (6 fr. par lOO kilos)
applicable aux sucres étrangers, ni la
,Ajre de raffinage (2 fr. nor 100 kilos) ap-
Sltc&bto Alix sucres granulés, ni le droit
e consommation (25 fr. par 100 kilos i
78 fr. 60 les 100 kilos)*
Remarque : Le prix auquel pourront
être Vendus le» sucre» blancs de cannes
' provenant dés colonies fronçai®"» no
eavra pas dépasser le prix ci-dessus fixé
pour le» sucras granulés étrangers, y
compris le droit ae douane.
2° sucre eh pain», marchandise nue,
100 kilos) et du droit de surveillance
(0 fr. 08 par 100 kilos) : 118 fr. les 100 kilos
3° Sucre raffiné, cassé et rangé en
boîtes de cartons ou en caisses, ou en
paquets contenant 5 kilos ou plus, y corn
firis les droits et taxes, à l’exception de 1
a taxe de raffinage (2 fr. par 100 kilos) et
du droit de surveillance (0 fr. 08 par 100 ;
kilos) : 121 fr. 50 les 100 kilos.
4° Sucre raffiné, cassé et rangé en
boîtes de carton ou en paquets contenant
1 kilo ou moins, y compris les droits
et taxes, à l’exception de la taxe de raffl- <
nage (2 fr. par 100 kilos) et du droit de
surveillance (0 fr. 08 par 100 kilos), majo-
ration de 1 fr. 65 par 100 kilos sur le prix .
fixé au numéro 3.
5° Sucre en morceaux irréguliers, gros
et petits, déchets de sucre, marchandise
nue, mais y compris les droits et taxes,
à l’exception de la taxe de raffinage (2 fr.
par 100 kilos) et du droit de surveillance
(0 fr. 08 par 100 kilos) 116 fr. les 100 kilos
Ces pnx s’entendent de la marchandise
pn-ée comptant à la livraison et prise
dans les fabriques, dans les raffineries j
ou dans les entrepôts. Les prix ci-dessus !
établis peuvent être majorés en ce qui 1
concerne les sucres raffinés cassés et
rangés en boîtes de carton, en caisses ou
en paquets qui sont fabriqués et livrés ,
nar les raffineries de Nantes et de Bor- j
deaux, d’une somme égale aux frais de
transport de ces places à Paris, sans que
cette majoration puisse dépasser 3 fr. par
100 kilos.
Toute vente en gros de sucre effectuée
postérieurement à la publication du pré-
sent décret à des prix supérieurs à ceux
fixés par l’article précédent sera punie
des peines prévues à l’article 9 de la loi
du 10 avril 1916.
—
LE PLACEMENT DES MUTILES
ET REFORMES
Par arrêté en date du 2 mars 1916, il a
été créé, en vue de la meilleure utilisa-
tion possible des mutilés et réformés, un
organe interministériel (guerre, intérieur
travail) nommé « Office national des mu-
tilés et réformés de la guerre, rééduca-
tion professionnelle et placement ».
Par arrêté en date du IJ mai 1916, la
partie de cet organe interministériel dont
la direction incombe au ministère de la
guerre a été rattachée au service général
des pensions sous le titre de Service de
placement des mutilés et réformés de là
guerre.
Ce nouveau service a pour objet :
1® De centraliser et d’instruire les de-
! mandes d’emplois faites par les militai-
res retraités ou réformés ou en instance
de retraite ou de réforme à la suite des
blessures ou de maladies contractées au
cours de la guerre dont les aptitudes
physiques permettent l’utilisation immé-
diate en vue d’assurer leur placement de
concert avec les services du ministère du
travail :
2° D’étudier les questions se rappor-
tant à la meilleure utilisation pour la vie
économique du pays des grands blessés
et des mutilés dont la capacité de travail
s’est trouvée diminuée au fait de leurs
blessures.
—-^/'T*
ÜONTRE LES AOOAPAREUR8
Pau, le 15 Mai 1916.
Le Préfet des Basses-Pyrénées, à Mes-
sieurs Us Maires des Chefs-lieux de
Canton.
Je crois devoir apêler votre attention
sur un jugement rendu par le Tribunal
de Pont-Audemer et relatif à une affaire
d’accaparement de denrée». Le journal
« le Petit Parisien » du 7 mai courant,
rend compte de cette affaire dans les
termes ci-anrès :
« Le Tribunal Correctionnel de Pont-
Audemer a rendu son Jugement dans une
affaire qui fît un certain bruit dans la
contrée Voici les faits :
» Deux négociants de Saint-Pierre-du-
Val. M .Adrien Fontaine, coquetier et ea
femme née Dumonchel, fréquentaient
chaque lundi le marché de Pont-Audemer
» Le 10 janvier dernier, au marché aux
oeufs le cours dé cette denrée était de
1 fr. 80 à 2 fr. la douzaine, quand Vers
dix heures et demie Mme Fontaine arriva
Îet déclare, qu’elle était acheteur des oeufs
^raison de 2 fr, » la douzaine ; naturel-
rinent, les veftftêufs au détail ns vou-
» .
iront plus livrer au-dessous de ce prix ; I
s ménagères se mirent donc à acquérir I (
u nrix-tde 2 fr. 25 qui venait de leur être i <
nposé. Les coquetiers concurrents de cia
[. Fontaine furent également forcés rai
'acheter au même prix. {
» Une demi-heure plus tard, M. Fon-
line surgissait à son tour et déclarait
u’il était acquéreur à 2 fr. 50. Cette fois,
I. et. Mme Fontaine se virent dresser
rocès-verbal pour tentative de hausse de
enrées alimentaires au-dessus du cours.
» M. et Mme Fontaine ont été condom-
6s chacun à un mois de prison, à 1.500 Pc
rancs d’amende et aux frais. Le Tri-j
unal n’a pas admis de circonstances fp{
tténuante» et a fixé au maximum la iu
urée de la contrainte par corps. Le *
ursis a ôté aocordé pour la peine d’em- ; n
irisonnement seulement. » j ~-
D’après des renseignements que je m
lens dé personnes dignes de foi, l’opéra-
ion qui a conduit devant le Tribunal
Correctionnel des négociant» de Pont-
ludemer serait courante dans la région.
Clle se produirait non seulement pour
es oeufs mais pour d’autres denrée». Elle ; —
lurait été constatée sur les marchés de
3au, Bayonne et Peyrefiorade. On m’a
nême cité des noms de négociants peu
scrupuleux qui presque notoirement 80
ivreraient à ce genre de spéculation. &
Je vous nrie d’organiser une surveil- 4i
ance des marchés et des négociants eus-
îoet», en vue de mettre un terme aux r<
ibus signalés. d’
Le Préfet : COGGIA. p
A «
II
L’administration municipale de Troyes JK
I taxé officiellement le beurre à 1 fr. 83
ie diemi-kilo et en a vendu elle-même è 4
:© prix plus de mille kilos. • jr
Elle a maintenu énergiquement le cours JJ
tes oeufs à 1 fr. 30 la douzaine et a obligé
les coquiassiers et les marchands de la * r"
campagne, 4 l’aide de la police et de la ((
gendarmerie, mobilisées spécialement, à , c
amener leurs produits aiux Halles. 4
Des contraventions ont été dressées à
quelques récalcitrants.
FOUR UN HOPITAL
L’hôpital Beaupré, s! généreusement
mis à la disposition du Service de Santé
par le caoitaine et Mme Planté, vient
d’être aménagé en hôpital pour officiers.
Pour achever l’installation, on deman-
de un billard, des jeux, des livres et
quatre ou cinq lits pour officiers supé-
rieurs. '
On sollicite pour la durée de la guerre T
le prêt de ces objets.- I
—— *
LA OORRESPONDANGE
DES PRISONNIERS FRANÇAIS <
D’aprè9 des renseignements de source ? f
autorisée, le droit de correspondance, ^
de réception d’argent et de colis postaux j
a été rendu aux prisonniers français des j
camps de Holzminden, Cassel et Fried-1 j
berg. j ,
—| ]
LE OONTROLE DES TÉLÉGRAMMES ■ «
En vue de faciliter le contrôle des télé- !
grammes et d’activer ainsi leur achemi- !
nement, l’indication du nom .et de .
l’adresse de l’expéditeur, qui dans cer- \
tains cas était seulement facultative, sera ,
obligatoire à partir du 16 courant.
—-
A L’ABATTOIR
En avril 1916, il a été abattu à Pau :
2.363 têtes de bétail contre 2.491 en avril
1915. Poids avant l’abatage, 250.444 kilos
contre 282,019 en avril 1915.
. Viandes foraine» : 30.394 kilos en avril
1916 au lieu de 37.434 kilos en avril 1915.
PORT ILLÉQAL D’UNIFORME j
La gendarmerie a conduit aux locaux >
disciplinaires du 12® d’infanterie, un j
jeune soldat de la classe 1917, Aubert, ?
originaire de Châtelleirault.
Ce jeune homme, d’abord affecté au 14® I
d’artillerie, avait été versé ensuite au 12®
d'infanterie. En cette qualité, il suivait
le peloton d’instruction à Pau. Le 22
avril, il partit en permission et ne re- i
parut plus au corps.
Il a été retrouvé chez son oncle, cos-
tumé d’un uniforme flambant neuf do
lieutenant aviateur qui lui permettait de
briller au milieu des siens et d’exiger des •
soldats, au cours de sa randonnée, des
saluts strictement réglementaires.
Il est inculpé de désertion et de port
illégal d’uniforme.
—-
DÉMOGRAPHIE
En avril 1916, on a enregistré à Pau
29 naissances, 80 décès et 6 mariages,
contre, en avril de l’année dernière, 56 *
naissances, 71 décès et 4 mariages.
——
ARRIVÉE DE BLESSÉS
Mardi, vers 4 h. 15, un convoi de
blessés, évacués des hôpitaux de G..., est
arrivé en gare de Pau. Ces blessés ont
été descendus et répartis dan» les diver-
ses formations sanitaires de notre ville.
—■
CITATION A L’ORDRE DU RÉQIMIENT
Le chef de bataillon Giordani, comman-
dant le 283® régiment d’infanterie, cite à
l’ordre du régiment Coustille-Puchieu,}
Bernard : j
Téléphoniste très dévoué et trèg coura- ’’
geux, a mainte» fois réparé le» ligne»
, sous un bombardement intense et, le 7
1 mars 1916, traversant des tirs de barrage
! de gros calibre, est allé deux fois eu vil- *
lagê de C'hattancour chercher des fusées-
signaux. »
—SQ/—
A L’ORDRE DU JOUR
Le vice-amiral commandant en chef la
Ire armée navale, porte à l’ordre du jour
de r armée •
« Le Lieutenant die vaisseau Batsaie,
commandant du Chalutier « Afrique II »,
qui, par son intervention rapide et éner-
gique, a sauvé d’une perte certaine le
transport français « Le Colbert », ca-
nonné par un sous-marin ennemi. » '
M. le lieutenant de vaisseau Batsaie est
le frère de M. Batsaie, chef de division à
la Préfecture.
MEDAILLE MILITAIRE
Sont inscrits au tableau spécial de la
Médaille militaire le» militaire» de la ré-
serve et de la territoriale dont les nom»
suivent :
Appenzeller, adjudant ani 418e ; Monge
et Goritey, sergents au 143e.
LE8 A001 DENTS DE LA RUE
Jean Poublet, 60 ans, domicilié rue des <
Orphelines, est tombé d'une voiture qu’il
conduisait i sa remise. 11 a été sérieune-
mont blessé à la tête. On l'a transporté à
l’hôpLtaL
ONRÉOLAME...
i**ib1* H
W 4..—
PROCES-VERBAUX | CO
)nt été dressés : | 61
^inq procès-verbaux pour défaut d'é- Ço
iiirage de vélo, un pour défaut d’éclai- jo
ge auto (arrière), un pour sollicitation te
portune et un pour fermeture tardive* f
Tl
LYCÉE DE PAU rl
Réouverture de l'Internat. m
Le Proviseur a l’honneur d’informer
3 familles que le Lycée acceptera des
insionnaires à dater du 1er juin 1916.
Voici le taux de la rétribution (tous „
iis c.ompris), pour la période du 1er ^
in au 14 juillet. «]
Classes de Mathématiques, Philo- u
phie, Première, Seconde et Troisiè-
0 159 fr. ; P
Classes de 4*, 5* et 6e : 147 fr. | ^
Classes de 7# et 8* : 129 fr. ; ®
Classes de 9* et 10e : U2 fr. 50 ( P
Classe» enfantine : 103 fr. 50.
Les demandes d’inscription sont dèg p
laintenant reçues. 4
-—— c
CINEMA PALACE }
Un magnifique programme très varié f
1 déroulerèa cette semaine sur l’écran .
x Palace ^
« La Date fixée », jolie comédie tiréo du Ç
>man de J. H. Rosny ; « les Fiançailles j [
Yvonne » ; « iMentoultant et l’âge do j *
terre », comique ; « le» Mouvements \
ipides des animaux étudiés par le Ciné-
ia lent », vue scientifique ; le « Pathé-
Durnal » ; les « Actualités de guerre » ;
1 (« Conférence des Alliés à Paris », et
'autres vue» de voyages, comiques et
îstructives forment le programme de
xercredi et jeudi. (
\ partir de vendredi, le programme sera |
enauvelé, excepté « la Date fixée » et les <
Actualité» do Guerre ». Tous les mer-
red’i, début du programme et le» Vendre-
is changement de vues.
——
RAPPORT DE M. OOULOM
Vétérinaire Municipal en Chef
au Sous-Comité Départemental
d’Action Economique.
2* Partie.
a) Frigorifique d’Abattoir ou resserre
froide.
L’installation frigorifique ou resserre
roide est indispensable à tout abattoir
noderno dont elle est l’utile complément.
Site est indispensable également pour la
onservation des viandes frigorifiées pro-
menant de l'exportation.
Elle comprend :
1® Une antichambre, avant frigorifique
m resserre tempérée, maintenue à uns
empérature de 8 à 10°, dans iaquelLe les
rtandes en quartier, encore chaudes,
ïumides, pantelantes, provenant des sal-
es d’abatage, subissent un premier re-
froidissement par un sépour de 12 heure»
MI moins. Son rôle est de permettre le
refroidissement lent et, à un certain
tegré, la dessication superficielle do la
viande fraîchement abattue ;
2° Une chambre froide ou resserre froi-
ie qui est le local de conservation pro-
prement dit, où règne une température
te 1 à 8° Cette chambre est divisée en
cases (Im50x2x3), grillées pour assurer
la libre circulation de l’air.
L’air des chambres froide» doit être
toujours parfaitement sec ; c’est la con-
dition essentielle pour conserver à la
viande toute sa qualité. Pour obtenir co
résultat, on crée, au moyen d’un ventila-
teur, une circulation continue do l’air
des chambres dans un appareil appelé
frigorifène où cet air refroidit ©t a© dé-
barrasse de son humidité.
3° Machine frigorifique.
Pour entretenir le froid dans le frigori-
fère, on a recours à une machine frigo-
rifique qui se compose essentiellement :
D’un compresseur du fluide réfrigérant
peut être actionné par un moteur de
n’importe quel système ;
D’un condenseur dons lequel on refroi-
dit le fluide réfrigérant par une circula-
tion d’eau fraîche ;
D’un réfrigérant dans lequel le fluide
produit le froid qui sera utilisé dan» le
frigorifère.
Fréquemment, on peut combiner le ré-
frigérant et le frigorifère ; l’installation
s’en trouve encore simplifiée.
b) Viandes réfrigérées (Chillsd méat + I 4)
Dans la resserre froide de 1 à 3° (Chilled
méat + 1°) la maturation de La viande se
produit lentement et sûrement. Elle se
transforme en viande sapiile de dure,
coriace et fade qu’elle est lorsqu’elle pro-
vient des animaux fraîchement tués.
Cette maturation est essentielle au point
de vue hygiénique et le consommateur,
soucieux de son estomac, exigera désor-
mais, grâce au frigorifique d’abattoir,
une vianed mûre ou rassise. Il obligera
son boucher à provoquer cette matura-
tion et à ne lui vendre que des viandes
ayant séjourné un certain temps dans la
resserre froide, car non seulement la
viande mûre est plus tendre, plus juteuse,
plus sapide, plus agréable au goût, mais
sa digestabilité et son degré d’assimila-
tion s’élèvent considérablement. Elle se
mastique aussi plus facilement et partant
s’assimile mieux.
En France, dans la plupart des villes,
les usagers de nos abattoirs ne soupçon
nent pas le» bienfaits que comporterait
pour eux l’existence de chambres froi
des. Il faut qu’ils sachent qu’en Allema-
gne où, même dans les plu» petites villes
il existe die» frigorifiques, T installation
des chambres froides a eu pour résultat
de réconcilier leurs confrères avec l’Ad-
ministation municipale. Actuellement, on
entend les boucliers de ce pays déclarer
« qu’il leur est égal que tout l’Abattoir
tombe en ruine pourvu que le frigorifique
leste debout. »
La réfrigération des viandes entre 0° et
+ 3® ne doit pas être prolongée au-delà
de trois semaines. Ce délai est, du neete,
amplement suffisant pour assurer en
toute saison le débit de viandes rassises.
VENTE AU PUBLIC DES VIANDES
FRIGORIFIÉES IMPORTÉES
Avec un public aussi difficile et aussi
connaisseur que le nôtre, il est à crain-
dre qu’une différence de 0 fr. 40 par kilo
environ, sur le morceau correspondant
du boeuf d echez nous, ne lui fasse dé-
laisser la viande importée congelée. Il
faudrait, pour que ces viandes congelées
Sussent renddre des services appréciable»
la population civile, que la différence
de prix fut plus grande car, à une légère
différence, le consommateur n’en pren-
dra pas, a moins qu’il n’en ait pas d’au
très, ce qui lui arrivera certainement si
la guerre se prolonge une année encore.
Il n’en serait pas de mémo s’il nous
était possible de recevoir des viandes
simplement réfrigérée» +1°, car, maigre
une légère disséoation toute superficielle
et qu’on peut supprimer par l’enlèvement
d’une mince couche d un millimètre, cette
viande serait, comme en Angleterre, de
Fuite appréciée chez nous par la clientèle
civile, autant et peut-être davantage que
1 la viande fraîche, surtout en été, car elle
serait meilleure et plu» tendre. Les An-
glais, très friands ai leur Chiffed{+1®,
nsentiraient diffilement, en ce moment I l
irtaut, à s’en dessaisir. D’ailleurs, en | cai
mptant au minimum une dizaine de re.
urs de traversée d’Argentine en Angle- J
rre, l’escale en Angleterre, la traversée
Angleterre cliez nous, le débarquement, »©
1 transport à Pau, etc., cette viande ar-
verait ici à sa limite ae conservation et
squera.it, si elle n’était consommée lm-
léaiatement, de s’avarier* Lo
RÉCEPTION DES VIANDES fii(
FRIGORIFIÉES et
Quel quis soit le degré de refroidisse- pj
lent des viande» Importées, à leur dé-
arquement à Bayonne ou à Bordeaux,
lies devraient nous être expédiées dans pf
n wagon frigorifique 0 à + 3°.
Vinande congelée. — A son arrivée à QS
au, la viande congelée devrait être
-ansportée dans une resserre froide où ^
lie séjournerait une vingtaine de jours ^
our lui permettre de sa décongeler len-
jment.
Viande refroidi© + 1°. — Celle-ci serait
vrée directement en gare de • Pau aux O]
i verses parties prenantes : bouchers,
aseme, hôtels, hôpitaux, etc. La quan-
ité restante serait entreposé© dans un
rigorifique à air sec. • ^
Il est bien regrettable que le projet de A
ransformation de notre Abattoir muni- A
:ipal en Abattoir moderne avec resserre ^
roide (1° à 3°) n’ait pu être réalisé avant ^
a guerre. Aujourd’hui, nous devrons
îous contenter d’un© simple chambre
roide à sec, sorte de dépôt spécialement 1 ■
iff©cté- aux viandes importées, frigori-1
’iées, frôzen —10° ou Chilled + 1** 1
—•SQ/—
THÉÂTRE MUNIOIPAL
La location pour le T-AT)réservation de
( Scherlock Holmes «sera ouverte de 10
tieures à midi et de 2 heures à 5 heures,
sous le péristyle du Théâtre. s
—o
FOOT-BALL RUGBY 1]
Dimanche 14 mai, les équipes troisiè* p
mes de l’Etoile. Sportive et du Béarn se
donnaient rendez-vous sur le terrain
de la Jeanne-d’Arc-te-Béarn. ]
Le match fut mené avec tant d’ardeuîT
que l’un des équipiers de l’Etoile fuit,
pour un moment, mis hors do combat. 1
Dans la dernière mi-temps, il y eut £
Cafouillage d© part et d’autre. Bref, le |
match fut déclaré nul.
—SQ/-—
MAR0HÉ DE PAU DU 16 MAI 1916.
Bestiaux. — Boeufs de travail, la paire, ^
1.400 fr.; Vaches de travail, 800 ; Vaches “
laitières, l’une, 460 fr.; Veaux d’élevage, ,
400 fr.; Veaux très jeunes, 40 fr, }
Boucherie. — Boeufs, le kilo, 1 fr. 15 ; <
Vaches, 0 fr. 95 ; Veaux, 1 fr. 60 ; Mou-
tons, 1 fr. 40 ; Porcs, 2 fr. 05 ; Porc dé-
pecé, parties maigres, 3 fr. 50 ; parties
grasses, 2 fr. 80. (
Volailles. -- Poules, la paire, 8 fr.;
Poulets, 8 fr.; Canards, 13 fr.
OEufs, la douzaine, 1 fr. 50,
Beurre, le kilo, 6 fr.
Fromage, le kilo, 5 fr.
Pommes de terre, l’heetol., 22 fr.
Bois de eliauffage. — Rondin, lé stère,
14 fr.; Fendu, 10 fr.; Fagots, 0 fr. 60 l’un ;
Souches, 1e char, 8 fr.
—1 ■ •—
ECOLE D’AVIATION MILITAIRE
DE PAU j
Appel A ta Concurrence en vu© de la
{vaseation d’un marché de gré à gré pour
a cession des déchets métalliques aux
industriel» travaillant pour la Défense
Nationale.
Le cahier des charges ainsi que fous
renseignements seront fournis jusqu’au
25 mai courant à l’Ecole d’AMation Mili-
taire de Pau, d© 8 à 11 heure» et de H à
19 heures,
LE JOURNAL
DE L'UNIVERSITÉ DES ANNALES
Le nouveau fascile du « Journal de
l’Université des Annales » contient « in
extensi » : la substantielle et spirituelle
conférence de Frédéric Masson sur
« l’Organisation allemande » ; celle
d’Edouard Herriot, si éloquente et si
applaudie, sur le « Patriotisme dans
l’oeuvre de Victor Hugo » ; les savantes
Leçons pratiques du docteur Baudot,
à l’usage des infirmières ; sans parler de
nombreux morceaux choisis des meilleurs
auteurs, illustrés par les meilleurs ar-
tistes.
Le numéro 60 centimes.
On s’abonne, 51, ru© Saint-Georges, à
Paris. Un an, 10 francs ; six mois, 5 fr. 50.
LES ANNALES
Que de belles peges à lire, qu© de fortes
leçons à prendre dans le nouveau numéro
des « Anna;a-i », particulièrement brillant ;
et varié, abondamment et luxueusement i
illustré, où toutes les grandes questions j
à l’ordre du jour sont magistralement
traitées par des écrivains tels qu’Ernile
Faguet, Maurice Barrés, Marcel Prévost,
Maurice Donnay, Alfred Capus, Louis
Barthou, Edouard Herriot, etc. ; où de
bons poètes comme Henri (le Régnier,
Georges Trouillot, Octave Pradels, John-
Antoine Nau, Isabelle fcjandy, etc., font
admirablement vibrer la corde patrio-
tique ; où les excellents chroniqueurs
Sergines, Gabriel Timmory, Yvonne Sur-
cey, le Bonhomme Chrysale, etc., tirent
judicieusement la morale des événe-
ments ! C’est plus que jamais, la revue
littéraire idéale des famillles.
Partout, le numéro 25 centimes. Abon-
nements d’un an : France, 12 francs ; 5
Etranger, 18 francs. j
Abonnements de 3 mois, pour les sol- 1
dats de la zone des armées : 2 fr. 50, avec
envoi gratuit d’un paquet de livres et
d’images, 51, ru© Saint-Georges, Paris.
SOU MOU LOU. — La « Semaine do
Bayonne » raconte dans un entrefilet de
©on dernier numéro que M. le Préfet fit
un© mauvais© opération ©n provoquant
l’importation d’Angleterre, pour les se-
mailles d© printemps, des pommes d»
terre à 21 fr. 60 les 100 kilos, alors qu’on
en trouve à 15 fr. sur 1© marché de Sou-
mqulou.
Si riniformation était exacte, elle pour-
rait avodir sa valeur. Malheureusement
pour « la Semaine », les prix pratiqués
aux deux derniers marchés de SoumouJou
font ressortir les pommes d© terre au prix
de 14 fr le sac de 60 kilos, c© qui fait un
peu plus d© 23 fr. le» 100 kilos. Et encore,
Ïuielle fut la quantité apportée à 00 prix ?
lien minime, 11 faut croire, puisqu’on
cotait, le 15 courant, à Pau, les pommes
de terre à 29 fr. le» 100 kilo».
« La Semaine de Bayonne » ferait donc
bien d© contrôler un peu plus sévèrement
le» information» de ses correspondants
spécialiste», et de se décider à pratiquer
l’union « sucrée » si chère à ses lecteurs.
I
EXTRAIT
de» Registres d» l'Etat Civil.
Nalaeanoee.
i Mathieu, fils d© Siméon Periz, ter-
| rosier, et de Aûastaiia Amillafc, mêna-
1 ft&fe & Paù. ,
h-mm ....... ..
AEarle-Henriette fille de Jean Reuillé,
nionneur, et de Marie Labat, cuisiniè-
^éon-Pierre-César, fils de Léon-Pierre-
sar Dematha, cultivateur, et de Rosu-
Dauge, ménagère, à Pau.
Mariage».
Victor-Joséph-lihlLsluin Brabant, rom*
erçant, et MartherMiodeleine-Mario-
u,i«© d© Benqu© d'Agut, ean» profes-
>n à Pou. , . .
Marcelin Laurent, gendarme a cheval,
Elisabeth Mesplé, sans profession a
uiL
Déflèl.
Prince Pinouret Momivong, né a Pnom
inh (Cambodge), 23 ans.
Pierre Moumas, forgerofi, no a baint-
istin, 85 ans. .,
Pauline-Désiréc Nczeret, épouso Mura-
1, blanchisseuse, née à Champ^ny-sur-
arne (Seine), 49 ans.
BULLBTJN MÉTÉOROLOGIQUE
bservations dé la Maison DAIGNAS,
14, rue Alexandre-Taylor.
Mardi 16 mai.
neuf heures du matin, Soleil.. •+ 12°8
midi, Soleil +
trois heures, Soleil * + ^
■aximn de la journée +
ünima de la nuit + 7‘\»
Le baromètre est à 745 m/m ein baisse.
OBSÈQUES
Lé§ amis et connaissances du
PrilICé PINOURET MONIVONG
Petit-fils du R oi du Cambodge,
décédé à Pau dans sa 23° année,
ont priés d’assistci* à ses obsèques qui
uront lien mercredi 17 courant, à onze
©lires du matin.
On se réunira au Cosmdpolito-Hûtel-
iviathm, rue Léon Daran.
NOTA. — Le Ministre des Colonies vou-
ant être représenté officiellement aux
ibsèques diu Prince Pinouret, la cérémo-
îto, fixée primitivement à mardi, a dù
str© remise à aujourd’hui mercredi'.
■wi 1 UIIHTIImil 11m 11 m m innwfiiwnrn
CONVOI FUNEBRE
M. et Mm© Rigal et leur fils ; Mme Da-
guerre (de Paris) ; M. Laplace ; M. et
Vîme Jaymes (d© Serres-Castet) ; les fo-
uilles Dieusaboô (de Monein) et Sourd
de Lasseube), prient leurs omis et con-
laissances de vouloir assister aux obsè-
ques de
Monsieur Jean DIEUSEBO
Ancien facteur,
pii auront lieu le mercredi 17 mai oïl
l’église St-Jacques à 10 heures.
On se réunira à l’église.
SERVICE FUNÈBRE
Mme Veuve Victor Bernicha ; Mme J.
Rernioha ; M. F. Bernicha, maréchal des
logis, Aviation de la ® armée ; M. Jonn-
dines, tailleur ; les familles Marssaa,
Naudou, Lauga, Joandinos de (Doctzon, 1 *“t
Bouzet, prient leurs amis et connaissan-
ces de bien vouloir assister au Service
funèbre (juj sera célébré en l’église Snint,-
iMartin do Pau le jeudi 18 mai, â 10 heu-
res pour te repos de l'àine du
Sergent Victor BERNICHA
du 212° d’Infanterie,
Mort au Champ d'honneur le 10avril 1910
BBMHUlBgl
Lo Comité de la Section Po.loise prie
les Membres de la Société de bien vouloir
assister au Service funèbre de leur re-
gretté camarade
Victor BERNICHA
Capitaine do la Section Paloise.
SERVICE FUNÈBRE
M. et Mme Grousset ; MM. Elie et Abc!
Grousset (aux Armées) ; M. et Mme Félix
Ladevèze ; Mme Veuve Mesplé et ses en-
fants, prient leurs amis et connaissances
de bien vouloir assister au Service funè-
bre qui sera célébré le jeudi 18 mai, en
l’église St-Jacqu.es, ù 9 heures, pour le
repos de l'âme de
Monsieur Félix-Lazare GROUSSET
Mort pour la France le 13 avril 1916,
REMERCIEMENTS
Mm© Veuve Pierre Triep-Hourguet ;
Mme Veuve Désirée Triep ; M. et Mm®
Léopold Triep ; M. et Mme Gaston Bé-
chencq et Leur famille ; M. et Mme Jean
Lafon et leur famille ; M. et Mme Saul-
niier ; tes familles Sayous, GuiLhamet,
La\ign», R ou mondas, Saudnier, Bizot,
Moroel et tes familles Triep, remercient
bien sincèrement les personnes qui leur
ont fait l’honneur d'assister au Service
funèbre qui a été célébré pour le repos de
l’âme du
Capitaine Pierre TRIEP-HOURGUET
du 146® d’infanterie,
mrniÊÊÊÊiÉÊÊmmaKmmmRsamestmmwmmmisn
Fournitures pour MODES
Hôneption des Konmutûs 66e leur apparition.
REF0RMAGZ de CHAPEAUX. -- Prix avantafieux.
BRUGNOT, Place Nouvelle-Halle, Pau
A VENDRE, bonne occasion, niche
neuve pour caveau de cimetière. Adresse
au journal.
GN DEMANDE des petites ouvrières
cou/turièrcs. — Adresse au journal.
MCUBLES Anoiens demandés occasion.
Ecrire journal init. H. C., indiquer prix.
AUTOMOBILES
M. Albert LABRIT recevra vers la 10/15
i Juin, un LOT NOUVEAU de jolies voitu-
res légères, torpédos 10/12 HP, 2 et 4 pin-
ces, bon état, 1914, et Voiturettes 4 cylin-
dres, deux places. — Prix raisonnables.
Etude de M« F. TAVORA, Huissier,
48, rue Gaseies, Pau.
VENTE VOLONTAIRE
Lundi 22 mai 1916, à 2 heure» de rele-
vée, Placw de la Nou/velle-Hall© à Pau,
il sera procédé à la Vent© aux enchère»
publiques d’une Automobile 4 cylindres,
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cessoires complets.
F. TAVORA, Huissier.
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Tél. 5.64 — Albert LABRIT — Tél. 5.64
Pau — Imprimerie Garet-Haristoy.
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