Titre : L'Indépendant des Basses-Pyrénées : paraissant les lundi, mercredi et vendredi ["puis" paraissant tous les jours excepté le dimanche "puis" journal républicain quotidien "puis" le mieux informé des journaux de la région]
Éditeur : [s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1916-05-16
Contributeur : Garet, Émile (1829-1912). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34416250c
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 16 mai 1916 16 mai 1916
Description : 1916/05/16 (A49,N176). 1916/05/16 (A49,N176).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5274774c
Source : Bibliothèque patrimoniale de Pau, Ee 3218
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/06/2020
troupes, qui ont, en outre, poussé une
attaque a i ouest Jn plateau do la cote
304, sur la rive gaucho de la Meuse, cl
fait échouer un coup de main sur ICÉ
pentes nord-est du foort-Homme ; de
attaques menées par l'ennemi en courtes
vagues successives .sur la rive droite, au
*<)rt dc IJouil”mont, puis au
nord de fenne Thiaurnont, et, dure-
îïieJhtr?r,^ée 8, sans r6ussir en aucun point
5 JT™ ;jle/ -?. 08 J,iKnos : tei est le résumé,
dun 4 “atai lc (lu‘ continue devant Ver-
PRÉ8IDENT POINCARÉ A NANCY
Lt° président de la Républi-
«que, parti de Pans samedi soir, est arrivé
dimanche à huit heures. Il était accom-
pagné du ministre de l’intérieur, ainsi
que des députés et sénateurs de Meurthe-
et-Moselle. Reçu pur M. Mirman, préfet,
et par le maire, il s’est rendu à l’hôtel
municipal, les notables et les fouctior.
naires. En leur présence, il a remis m
cioix de la Légion d’honneur à M. Strûm
maire, et à M. Jaambois, constider S
néral, qui se sont signalés jyüT leur bello
conduite pendant le lombard ornent.
[.'e, ,Pr^*e^ et le maire président et au rïiinistre des allocutions
pour les remercier de leur visite et leur
souhaiter la bienvenue. Le président a
lépondu par uri discours d’une rnagni-
en «s tçrmMI;atri‘’U<1U 0 <1U “ “ tcr"""é
« Co n’est pas ici qu’on pourrait oublier
les leçons de la guerre ; elles n’y laissent
aucune trêve a l'esprit ; elles latiennent
constamment o;t éveil; elles le détournent
à la fois de oot optimisme inactif, qui est
une forme merle et passive de la vie, et
de ce pessimisme morbide, qui paraivso
U“S.,ÛU “l « «
priais» Par impossible, un Fran-
£ ^ ,a ssalt f1éc,lir* il trouverait dans
le spectacle de vos vertus de quoi relever
son courage et retremper sa volonté. Mais
personne no fléchira* La France tout en-
tière a entendu la voix de Nancy et de
soeurs captivas ou suppliciées, et la
1 lance tout entière leur répond ; « Comp-
tez sur moi ; je ne prendra pas de repos
ayant I achèvement de la victoire. Pur les
héros de la Marne, de l’Yser et de Ver-
«tun, je vous jure que vous serez déli-
vrées ; je vous jure que voua serez ven- :
goas. » j
En quittant l’hôtel de ville, le président
* WT^ vlslt'or lu Vestiaire des réfugiés -
et i tbuve des prisonniers de guerre ;
puis il se/st rendu à la caserne Colitor où
réfugiés^ 1 ta !SéS Un gr,and nornbre de
.Pne a^ociltioo de M. Jambois, le 1
iîSi f°Vtt do noiUvcau pii» la parole. ;
voici, la fin do son second discours, très )
apTjl-tiudi comme le premier : \
« Las empires du Centre, hantés par le 5
remords d’avoir déchaîné la guerre, époij
vantas par l’indignation et la haine
qu Us ont soulevées flans le genre humain
essaient aujourd'hui de faire croire au
monde que les Alliés sont seuls responsa-
bles de la prolongation des hostilités, !
loi «rue ironie qui ne trompe personne ! *
» Ni directement, ni indirectement, nos
ennemis nous ont offert la.paix, mais
noms ne voulons pas qu’ils nous l’offrent
N'oua voulons qu’ils nous la demandent.
Nous no voulons pas subir leurs condi-
tions. Nous voulons leur imposer les
1—;
' nôtres. Nous ne voulons pas une pa
; qui laisserait l’Allemagne impériale ma
> tresse do recommencer la guerre et «
i •jjn^psndrait sur l’Europe une menai
éternelle, nous voulons une paix oui r
Ç'-uvc du droit restauré de sérieuses gi
ranties d équilibre et de stablité. b
» haut que cette paix-là ne nous sei
. point assurée, tant que nos eniKemisr
80 ^connaîtront pas vaincus, nous i
cesserons pas de combattre. »
Le président a ensuite visité l’école t
rééducation des mutilés et l'hospice d(
ï?* KelIer’ fiui a f'a‘t preuve d’u
îîîi J dévouement pendant l’occumtio
*■ mnanda et pendant les bombardomcnl
récents.
Le président a laissé 1.000 fr. pour le
pauvres de Lunéville. Il est parti pour 1
loi-et de Parroy et a parcouru les pos
tiens do première ligne. Il est rentré
Paris lundi matin.
LES ETATS-UNIS ET LES PIRATES
L’Attitude de M. Wilson.
New-York. — On approuve générale
( 1 avis semi-officiel du d épar terrien
d Etat d après le nu cl l’Amérique n’a nul
y meut intention de hâter ses négocia
lions diplomatiques avec la Gronde-Ure
tagno sur la question du blocus, para
j fl!' 011 pourrait considérer une autre ma
; n!è.r(! do faire comme l’acceptation dei
'■ ordres du kaiser.
J f* impertinence de la Note allemande
! ^t considérée comme un affront per
sonne! à l’égard du président Wilson,
; L attnudo de ce dernier est interprétée
| canine un défi à l’Allemagne de repren-
dre sa guerre sous-marine au risque
! d une rupture diplomatique.
| Une procession, comprenant 145.000
! personnes, a défilé de City Hall à Central
j J ark, et a manifesté en faveur do la pré-
[ parution militaire des Etats-Unis.
| Les Déclarations de Bethmann.
I r N^w-York. —- « L’Evening Sun » rc-
, produit une dépêche adressée de Berne
a Londres et relatant les déclarations
qu auraient faites von Bcthmuim-Holl-
Vveg a la séance secrète de la commission
du budget du Reichstag.
Le chancelier se serait exprimé ainsi :
<< Nous avons rédigé notre réponse à
i Amérique do façon â nous réserver no-
tre liberté d’action future et à pouvoir,
si la situation se modifie, résilier la con-
cession faite et reprendre nos opérations
sous-marine sans aucune espèce de res-
triction. ->
Cette déclaration, qui paraît surtout
destinée à tempérer la mauvaise impres-
sion que no pouvait manquer do pro-
duire au Reichstag la capitulaation du
gouvernement impérial, est commentée
dans les termes suivants par 1’ « Evcning
Sun » ; °
« On y voit ici une nouvelle preuve de
la duplicité de l’Allemagne. Si la con-
cession faite par lo gouvernement alle-
mand a évité la rupture diplomatique,
de n’a nullement dissipé les préventions
et. la méfiance du gouvernement améri-
cain et n’a apporté aucune amélioration
dans les relations des deux pays. »
Mes LOUÉS
& Régionales.
LES ASSISES
Aucune affaire n’étant inscrit , ..
de la prochaine session (F . ‘‘/./v;
Basses-Pyrénées qui -V* "y, 1H^S hes
Pau lo mai ce* A s ouvrir â
lieu! ’ “tC slwion n’aura pas
BUREAU DC RECRUTEMENT DE PAU
> rnn^ïH1^ 9! convoqués devant lo
' Vision doivent s’y présenter
L 5a oe/t,flcat d’exemption qui leur
•xflmnii 6 ^ P0- 1, .,a Préfecture pour les
AE-%fu ge-rtlficat cl'ajournement qui
ilff P* 1' ie 'nt
retirés d ajournement seront |
2^,^r le Service du Recrutement ;
Jinn'; , e m s tt J,our» puis seront renvoyés !
damsio courant de la semaine ù MM. les !
Maire» qui voudront bien les faire par- 1
V'jnir d urgence aux intéressés.
(Ae l6IJl,’ 1K1tit nombre, les
tertifioats d’exemption pourront être mis
Ornent a^ancc huante et rendus dircc-
Cwmmüîdant appelle l’attention sur
«importance de la conservation et de la
jn1®® a J^ur de ces certificats qui sont
document pouvant justifier la
idans leurs foyers des intéressés
pendant la durée de la guerre.
—dâ/—■* \
LA OORRE8PONDANOE l
AVEO LES DÉPARTEMENTS ENVA/^IS l
Les militaire,»i de la zono
Ayant des parents dans '/es démirton entï
envahis pourront ii-'«K„ ntpiutunents
dre avec e.;5„î; ‘‘^.rmais correspon-
dance ave » “LV/ ser*vice dn C(,rres[ion-
créé un jft iC0.Sv départements avant été
■créé au ministère do J’intérieur.
f —
*fc8 APPAREILS DE8 MUTILÉS
!JKiroils l?r(,,Jl6tiqws ne peuvent !
mihuislri do8i (1U aPrès autorisation du \
Itim « a 8U«ITC. D’après une pra- ,
“SJLg?1“tiftmroent observée, ils no sont ,
?uaux lnil'taires atteints do
mesaures de guerre ou victimes d’acci- f
aent^ suir\enus au cours de l’exécution T
« ur* service ocwnmandé. ]
J4J*éllvrailc« gratuite, de ces appareils i
ne peut être effectuée aux <
Jttilitajres dont les infirmités ont été re- 1
connues étrangères au service, ce qui est t
lo des réformés numéro 2. fi
vsi ces réformés sont dénués de ressour- s
tes, c est à l’autorité préfectorale du tlé-
parteraent où se trouve situé leur demi- d
elle de secours qu’il appartient de pren-
gJJrddes maures d’assistance à leur c
—^ w p
LES 00NQÉ8 DE 0ONVALE80EN0E
îïablitaires bénéficiaires
a un congé de convalescence ne peuvent
®V?idiri?é9»11PbUr passer ce congé, que
fcur loin famille ou sur les établissements ,i(
ü ijfislstance eux convalescents désignés el
2?,ï*inifres^ésipar,le servica régional de r(
«anté d apres les disponibilités.
min^istre de la guerre a décidé que, d;
^.désignations, les autorités de- (l(
î^SJlAS?r0f?»!nJPta dGS préférences des ce
intéressés, afin de permettre à ceux d’en* fa
toe eux que leur famille ne pourrait rece- ai
posslbU?. rapproctaf “Woins lo
LA PROHIBITION DE8 ALCOOLS
I» « Journal officiel » a publié hier ma-
tin v ''Tet du Ministre du Commerce
et do l’Industrie prohibant, ù partir du «
11 mai 1910, l’Importation en Fre”' i
en Algérie, sous un régime >’ —4L'a bt !
conque dos alcools '■ - a«uanier quel
de toute sort'' ’ •
ou nro”' des liqueurs «,’ongihè
v- , -*<*nnnce étreng?ré. Là prohibition
, re,R aPPhqu'e pas âüx importations effec*
U(*CIH ••oui’ le compte de l’Etat, aux alcools
Importés par des fabricants de vins, de
liqueurs de vinaigres, de produits chimi-
ques ou pharmaceutiques, de vernis ou
parfumerie, aux alcools expédiés à une
date antérieure au 10 mai et à ceux tlül
ont été achetés par contrat antérieure*
ment ou G avril 1910.
—
LA QUE8TION OU .CHARBON ^
Plusieurs journaux ont reproduit uno
dépêche do Londres, relative à la régle-
mentation des taux du fret du charbon.
Les négociations nui sont en cours ap-
prochent en effet du terme, mais il serait ,
prématuré d en indiquer dès aujourd’hui
Jcs conditions exactes et d’escomuter '
comme un effet immédiat une baisse dans
le prix du charbon. Tel est bien l’objet
des mesures envisagées, mais leurs cori- ! *
séquences ne pourront apparaître que 1
SîHrssrr15k niîr6s ,,n «ràn :
delai. Sitôt les ratifications échangées lo ^
!lfri5î!i„in‘Tros pw un avis «
offficicl a la connaissance du public, *
——
LES ASPIRANTS D’INFANTERIE
duLcent.reed'inè,K-'ia‘J‘’!r,lnts provenant ,
us >h-„ ? • rct on d0 Sulnt-Cyr nom
IOLMOI" ? a ,lu date du 1er mal 1916 : 1
r,,r- . de Laval (Jacques), Serre- (
(Paul), Pujalet (René), Roustan 1
(Aifrcd), du 18° d’infanterie ; Picot
(Emile), Pénard (Louis) d’Elbéo (Marie), c
Bouver (Paul), Mousset (Jean), Dallan (
Maurice), Barreau des Anges do Rihal
(Roger,) du 418° d’infanterie.
—*<5/—
TRIBUNAL OORREOTIONNEL d
Sur apposition, le Tribunal a réduit ù 5
IG fr. l’amende do 30 fr. précédemment
prononcée contre la femme Cnmi-Perret r
pour violation dc domicile. Elle avait ,,
ipéré certaines « restitutions » do mou- l
îles ot effets dans la chambre de son
uni, avec lequel elle s’est momentané- r
lient brouillée. \
— Sont venus ensuite les débuts d’uno i
if luire dans laquelle le nommé Cambot, T’
nécanicien à la Compagnie P. O. M. des L
rrams départementa-ux est inculpé d’ho- L
nicide par imprudence. Il s’agit de Tac- L
''dent survenu le 21 février dernier dans : \
a, commune do Carrère, où lo tramway 5 fr
le Pau à Citn,rlin-Air.p écrasa un enfant i
b trois ans, nommé Sansot, qui errait M
ur la voie.
Une quinzaine de témoins sont enten- m
us. H
M» Riquoir présente la défense du mé- J
anicien Cambot. p(
Le Tribunal rendra le jugement à une l.
rochalne audience.
LA MORT OU COMMANDANT
DE TRIOORNOT DE ROZE vi(
On apprend la mort du commandant de
i' rncornot do Roze, qui vient de se tuer let
i atterrissant, après avoir effectué une <
'connaissance aérienne ve
Le commandant de Roze, qui commnn- ris
ut une escadrille de secours au front réi
> combat, était une des figures les plus coi
mnues do l'aviation militaire, dont il au
isait partie depuis le début de cette de
l'ma. m(
M. de Roze, il y a quelques années, »
ors qu il n’était qtfe îieuteixant, avait «ty
ix fait sre débuts à l’école d’Aviation de Pau
I ï n?nn!t0f°ozV1fnt en ii Snmff3G?«a.éri“ni?fs de ce vaillant et dis
^ ngué officier, pilote de premier ordre.
a- “^r—
LÉGION D’HONNEUR
ie le.s rfÇentes nominations ai
gwm de chevalier de la Légion d’bon
neur, nous signalons celle de M. Maurice
le Si1’ 1 Lbûmpoairiier, lieutenant hors
cadres (aviation).
la limitations à ce jeune et brillani
officier. L intelligence, la compétence
la lj;Tier31,lG.flu d a déployées ont eu le meii
« leur effet sur l’organisation de l’éc-ole
1 d’aviation de Pau.
u —^s—
TI QUESTION DE C08TUME
J M. Legasse, dont le no,m fut mêlé au
procès retentissant de la Morue francai-
,s ^ conseiller général des Rasses-Py-
a A la dernière session du Conseil gêné-
/ ra :T1‘ arr*va vêtu de «a tenue d’attaché
a a 1 IntendancQ.
Justeinent, on discutait un rapport de
M. r ai sans sur les bénéfices scandaleux
do certains armateurs. La tenue de M.
Legasse fut remarquée.
Ï- sav,'dH Pil,à *ht un fonctionnai-
it *’ft ,dn département, qu’on pût siéger en
l_ uniforme militaire.
^ ~ Vouliez-vous, répliqua un voisin,
i. ü siégeât en quieuc de momie ?
c (Cri de Paris.)
—
ON ACCUSE
I .,su,^c d’un récent écho du « Cri »
• a Ia nourriture des prisonniers,
, 1 élégant 1 réfet des Basses-Pyrénées a
s été accable do lettres anonymes l’ac-
. c usant d’affamer les Français au profit
> leff ”ociie,s* fit i° menaçant do représa-il»
> Or, il paraît «juc lo propos rapporté n’a
pas été tenu par le Préfet lui-même, mais
pur un autre fonctionnaire. L’eût-il tenu,
ce a ne signifierait pas qu’il fût renom
.sable de la réserve constituée en vue des
prisonniers. Fonctionnaire civil il n’a
pas s occuper de la table des Boches. Il
consacre tous ses efforts h procurer, aux
citadins pour leur semailles, les pommes
de terre a dos prix raisonnables.
(Cri do Paris.)
—'gF—
COMMENT LES B00HE8
TRAITENT LEURS PRISONNIER8
100 prisonniers do guerre en Allemagne
ont été envoyés, apres avoir reçu un en-
traînement spécial, conduire des char-
rues a vapeur dans les parties de Russie.
i **é?nce ci dc Belgique occupées par
les Allemands. “ H
Pour empêcher les prisonniers de cuer-
re russes en Allemagne de s’échapper
ÜÜ wtT1"!® 1111? sur lours vêtements
de larges bandes de couleur jaune serin
il cfn
allemandes™ 9 *** mais0"s do dét“ition
'Q/ —
NOS HÉROS BÉARNAIS
Nos lecteurs se souviendront sans doute
des lettres si émouvantes adressées à sa
ramille par un jeune Palois, le sergent '
,il> q,al furent publiées dans nos :
colonnes, non sans avoir, les pauvres !
subies elles a.ussi la rigueur impitoyable
de la censuré locale qui en supprima >
bien des passages émouvants. 1 i
ven? rtrfnS* ?u^hlaniant le 17" corps '
dans l sP :t0r A l o,rdre co modeste héros i
uu.ns ies tCi-mcs suivants : )
sergent Sôvil. Adolphe-Charles : «Jeune i
«nus-officier plein d'ardeur et d’enthou- !
BiaBjrw qui est. tombé mortellement ffappé
le 17 février 1915 en entraînant scs hom-
mes ù l’assaut d’une tranchée ennemie, 1
» Signé : J.-B. Dumas. » ]
Nous adressons nos sincères félicita- <
tions à la famillo du sergent Sévil qaii i
aura la suprême consolation de recevoir
la, Croix de guerre de leur fils, précieux (
témoignage de sa fin. héroïque, a
—— |
MORT DU PRINOE PINNORET t
Nous apprenons le décès dans notrô '
ville où il était venu fx>ur essayer de ré
tabli^ sa santé, clu jeutie Prince Pinnorct 1
II te die S. A, R. le Pririoe Monlvong et 1
petit-fls du roi du Cambodge, S. M. Slso- r
wath. Lo prince Plnnoret n’était âgé que • ,
de M ans. Il avait fait toutes scs études : 11
en Franco. ■ ■ s
C’étnît un jieunio homme charmant, c:
pipi rituel, simple et très sympathique, j 11
Depuis quelques mois qu’il était à Pau, ’
H avait su faire apprécier son caractère ?
oniouié et sa vive intelligence. 11 s’était ?
créé un cercle, d’amis qui régrettehont ! ,
vivement le gracieux petit prince, dont ■ ,
la physionomie exotique évoquait les 1
riches* et lointuiinies contrées où rècriiû lo ^
doux et populaire Siaowath. B JJ
—/$*— l
OBSÈQUES P
Ce matin ont eu lieu, au milieu d’une ’
aombreuso assistance, les obsèque de M. si
Paul Tranchau, Trésorier Payeur générai d
m retraite, chevalier do la Légion d’hon- j tê
i ® ui « | j j,
• M difïï?^ avait été chef du cabinet to
uvil a l Elysée, sous la présidence de M. ti
-.amot.
—dSi/— ln
REMONTE f1
Dans sa dernière réunion, lo Comité ni
l âchât du. dépôt de Remonte de Tarbes si
^rendu acquéreur des 23 sujets ci* ni
, Chevaux de 4 ans, 18 achetés à MM P. !o
xase at à Abos .pour 1.125 fr. ; .T. Lar- on
oude. à Lespielle, 1.225 fr. p A. Bonne- ro
,yr 25 ct. 1,150 fr. ; B. Sausse, fl<
; Morlaas, 1.
fr‘ ; Marque, à Mazères- loi
«ezons, 1.12J fr. ; Larroquc, à Orthez, et,
,200 r- • Gazenavo, a Iluziet, 1.200 fr. tr!
.egrand, a Arzacq, 1.250 fr. (dragon) ; ré
-aeassagnc-Pécostc, à Louvignv, 1150 fr d
«torte * Nousty, U25 fr. à *j
asaeube, 1.0
100 fr. ; Lafargue-Batané, à Pau. 1 225
Udf?g°p} bIÎ!?4*bI?^}:Cu'P« h Lonibiiq
Jo fr. , I. Palette, à Mlrepeix, 1.125 fr.; no
rmimuzàn à Anrtoins, 1.300 fr. (dragon ?t
Un cheval de b ans acheté à M. A Bac À
Jé, de Sault*dé-Navailles, 1.200 fr. S
^fllets de réquisitioh achetés à MM. ra
TaUlade, à Assat, payé 1.175 fr. ; J. JS
mfc. et 1175 f?U6tS’ payés 1150 fr- Pa
—^— vos
POUR L'ELEVAQE DU QHEVAL,
L’insoecteur permanent des remontes tat
ent d adresser au président du Syndicat pa’
s éleveurs de demi-sang de France la foii
itre suivante : Clu
u J’ai à vous annoncer une bonne nou- qui
lie pour les éleveurs ; je viens d'auto- L
ier tous les commandants de dépôts & du
alieer immédiatement, en totalité, la de
mmande de chevaux de selle de 4 ans ne
i, d’apres les instructions antérieures, l’U:
valent être échelonnées sur plusieurs l’Aï
>ie. 4 , ro<
> En outre, j’ai obtenu du Ministre un ble
pplétoent ae commande de LOGO çhe- 800.
i
° don^ l €^écution aura lieu en ma
ü ji disposerai!", 1, **l>laces d'alincMS do“
*——
AGOIDENT D'AVIATION
r mutin, au Centre Militaire du Pont
I îuinfa aviateur Lecocq
' Sfiino àri /at une chute d’acre
j piane. Il a été légèrement blessé On l’e
. transporté à l’Hôpital militiSre
——
J MORT SUBITE
' Lass^:be. c'n montant en
' tr*uiUnS noînaU’ -J?' Dl€^bo., ancien fae
tour de notre ville, est mort subitement.
—'33/—.
TOURNÉE JEANNE DORIANE
i « Sherlook Holmes » au Théâtre SttLouis,
; La représentation de « Sherlock Hol-
mi TÜÏ? ai!ira l^ü 16 mercredl 17 mai,
■ teffroîf' s’anrwnce ôO'hilné
, 10 «res succès de la saison.
r * \ ^fdrncs ” 1 Ce nom évoque
AnSleterre, tout le luxe, toute
f* aa«si toute la folie gaîté ir-
résistible de nas chers alliés,
lout le monde a vu « les Mystères de
N« Sherlock Holmes » du même auteur,
11v“a do .location se couivrô avec
une rapidité unique depuis la guerre
fr/mhw petit"s r grands» s’amuseront,
fi émirent, seront secoués de fou rire à oé
spectiacle splendide pour lequel, malgré
a mise en, scène prfîsentant. des diffieul-
les très conteuses u résoudre, les prix
n ont pas été augmentés. 1
——
RAPPORT DE M. COULOM
Vétérinaire Municipal en ôhef
au Scuz.Comhé Départamental
«'Action Economisé,
1° VIANDES FRIGORIFIEES
lro Partie.
Pratetitloh iiéôesaallô dii treunsau bovin
fiançais après 21 mois do guerre,
Dès l’ouverture des hostilités, en août
, aPParut aux yeux du pays la pers-
pective d un épuisement possible, par
,,lc, '“we «t '«s
,du rovitûilleinent d'un? ïr-
méc de plusieurs millions d’hommes
Avec la ra.tipq de f.Op gr. de boeuf par
jour pour 2.599,U09 soldats eli Ldlfiiiafine,
U ration de 320 gr. pour 1.500.000 soldats
de i arriéré (dépôts, services sédentaires
et hospitaliers), c’était environ deux mille
Vilind(i do boeuf de cholx imr
■i IL J. f,r*l,;v‘'r «wr In France, Lit
. boeufs par tonne, 0.0C0 bcSUfs de Po"-*
cherie environ par jour.
évaluant la consommation moyenne
lôo f7ï.ttrnnfû0Ur u- p°pulatiün civile à
seulSuSt J0,ur p(njr 30 millions
suiicment il llabuants, c est encore H 000
tonnes ou 9.000 boeufs à sacrifier quuü.
diennemçnti Au total 15,000 boeufs pour
oui,beS°mS Civils ot niliitttireô chaque
1/7wi1^AtÂÜUf)0au ,)0vin fini était de
îiniwVl 0 ttte'S en 19i3’ tomba à 12.608.213
ïn n1r, ?Ûv°\fnbro 1914 ct à 12.286.849
11 ,J 0; “ au début de
cembre de la même année u ti.îjtt M4
“}KE,X* soit I)ar rapport ù la période
aux hostilités un déficit de
^ n, + *• ,mais comparativement
y^yÿ4!nU,pjQ dfi J’jin un gain de
tetes l mais CP légor excédent
porte sur le nombre beaucoup pitis que
sur lo poids, des animaux, car les boeufs
et les vache «sacrifiés ont été en partie
remplacés par des élèves de plus d'un
an, qui ne peuvent être abattus, sans
graves inconvénients, avant un certain
temps,
Le ministre dé l'Agriculture, Ferdi-
nand David, provoquait sans retard tin
Jécrct de suspension des droits de doua-1
ne sur les viandes à l'importation ainsi
pie certaines mesures de caractère sa-
nitaires prohibitives en fait.
L’administration de la guerre, avec lo
îoncoiurs clu gouvernement anglais, fai- '
'ait .procéder à Londres à des achats ;
rnportants de boeuf congelé. En môme !
AEmps s’opéraient sur divers points du
erntoire des concentrations ci’animaux ; ‘
avants, i *
Des fabriques de conserves étaient I
nises en activité dt les commissions de ! i
’avituillement militaire étendaient leur j ,
'é^cail sur tout le pays. (
Grâce à cotte simultanéité d’impulsion,
fi ravitaillement de nos troupes a été,
uns délai, assuré en viandes dans d’ex-
clientes conditions ; nos soldais «ont
inanimés u lü reconnaître.
Mais voici que de lu population civile,
ornrne des boucliers, s'élèvent dew plain-
3s de plus en plus vives selon les régions. '
,es lioeufs do travail, ainsi (pic les boeufs •!
d bducherio sont devenus rares et d’un l
rix très élevé, encore Ja. boucherie pré- (
oit-elle une hausse nouvelle, Los boeufs î]
uii valaient 0 fr. 95 à 1 fr., poids vif, au V
ébut de la guca're, sont montés à 1 fr. 05, ,,
fr. 10, 1 ir. 25 ct 1 fr. 30 aujourd’hui J'
our les boeufs de lrn qualité ct cetto
ausso continue ne s’arrétsra pas là. i ,
II n'y a pas lieu de s’étonner en pré- a
mcc du taux de consommation quoti-
Len établi plus haut, c’est-à-dire 15.000
'tes do Détail à prélever par jour sur
seul troupeau national ; il faudra de
aito nécessité faire appel à l’importa-
on étrangère de viandes frigirifiées. ‘P
L’acquisition du boeuf congelé faite par 9
. Guerre, dès le début des hostilités, j*
ont de 150.000 tonnes environ jusqu’à N
lin 1915 représente 450.000 têtes, elle a
légé d’autant le prélèvement ù opérer
ir notre troupeau. J’ignore dans quelle &
’oportion a eu lieu l’introduction en
t’anco de viande congelée depuis ce i*
ur jusqu'à présent ; mais une claire
inclusion s’impose, c’est qu’il faut avoir
cours aux viandes importées frigori- _
les de (jualité irréprochable et de prix p
odérô ; il faut obtenir leur accès clans ir]
3 habitudes do notre population civile j?
par avance, favorisiez la création d’en-
îpôts frigorifiques dans les diverses ce
gions du pays et d’abord dans les ports in
débarquement
rtOVENANCE DES VIANDES to
■FRIGORIFIEES IMPORTEES
De 1885 à 1910, l’Amérique du Nord dis-
sait. encore de vastes terres pastorales
contribuait à alimenter l’Angleterre
boeuf sur pied et en viandes réfrigé-
ra J mais, sa population croissait avec
pidité de 5 millions en 1789, à 50 mil-
ns en 1888 et . à 90 millions on 1914. *3
rallèlcment la production des céréales Pe
intait aussi, avec des cultures intonsi- Ci
« industrielles, telles que le coton, au d’C
jens de l’élevage extensif du gros bé- ]
1 ; et, comme les besoins do l’ulimon- Ce
ion en viande allaient croissant, lo Ba
ys retenait son exportation d’autre-
s pour son propre usage ot bientôt ré- ,
malt do l’importation un supplément
• vu grandissant d’année en année. 1) 0
,'Amérique du Nord s'étant éliminés
groupe des pays producteurs de vlan- (
frigorifiée pour ^exportation, celui-ci
comprend plus que l’Argentine et J
ruguay pour le Sud-Amérique et à I
iistralfe et la Nouvelle-Zélande pour Pa
ïéanie avec un contribution très fai- C
pour Madagascar et le Sénégal, C’est 1 oui
000 tonnes en chiffra rends qu’a pro- j pro
*/
i duit l'importation mondiale Sud-An
t que et Océanie en 1914 en viandes
(toutes sortes.
He cet énorme stock, l'Angleterre s
a absorbé les 9/10.
nnHiC u * “^ur iIc . marché de Lom
i nulrp* lfrtÇr x. de,viande frigorifiée c:
» que et de Ja viande européenne n’a jar
; “nà5oi/.o20o/0oi6'e3t ^
CONSERVATION DES VIANDES
PAR LE FROID
Les premiers essais de conservai
1 ?us Xl™de* Par le froid sont du:
■ Ch. renier et remontent à 1871. Dei
lors, les entrepôts frigorifiques se
multipliés dans tous les pays, la Fru
seule, grâce à l’ignorance, à la ruu
ou a des intérêts particuliers, n'a
su bénéficier de l’admirable découv*
dc Tellier.
La langue française, cependant si 1
pide et si précise, a manqué plus d’
fois d’exactitude dans ses néolugisi
frigorifiques. Alors que les Anglais
posent do deux mots différents pour
diquer deux états bien distincts dc
viande ayant subi l’action du froid, i
(ni elle est simplement refroi
Çhilled meut -j D) ou bien congi
(I* rôzcn méat —10°), en France n
avons souvent recours à un mot éoui
que, celui de frigorifiée, pour désig
Indistinctement toute viande sortant d
entrepôt frigorifique, qu’elle soit cong*.
ou modérément i'cfrofdie.
J a) Viande congelée (Frôzen .. 10°).
Lo« animaux sont préparé» avec
coeur, le foie, Ja rate et les reins lais
adhérents pour l'inspection sanitaire
1 arrivée. La carcasse est suspendue p
dont huit heures dans une prerni
chambre dite d’essoruge parcourue j
wii courant d air sec et froid ; puis <
est enveloppée dc cotonnade stérilisée j
Ventilation d’air chargé de formol
transportée dans la chambre réfrigéra
à — 20° ou — 25». Après 30 à 60 heu
suivant le volume des animaux la c<
gélation est complète (à coeur) et le tra
port dan» les entrepôts spéciaux ou de
les chambres froides des navires (il —
ou—6°) est effectué.
Les viandes congelées peuvent être <
tassées et pressées afin do pûrmetrre
üppmv>Hiomiemeiit ou un chargcnx
maximum dans uu espace donné. (
viandes maintenues en magasin refr
dies au-dessous do zéro, neuvent èi
conservées ù peu près indéfiniment, êt
transpC'r'*.'»» en wagons ordinaires
consommées plusieurs jours ajjrès Ja c
congélation. Mais apr*’» uiîe consorv
lion de plusieurs moi» cette viande,- du
connue du bois et qu’on ne peut coup
qu en Ja sciant., revient à la températu
ambiante, tout en étant plus tendre qi
Ja viande fraîchement abattue manqi
do sapidité, quoiqu’elle conserve intégr
Icinent ses qualités alimentaires. :sc
Prix est de 30 à 50 0/0 au-dessous de col
dl la viande fraîche.
Pour être livrée à la consommation cl
demande à être entourée do précautioi
iaCtit'nliôresi, Tandis que les bouche:
français la laissant se décongeler c
plein air, en l'expr^ant même quelqi
fois au soleil pour hâter la délai de d
congélation, les bouchers anglais, iniei
ari*4s et disposant d'une installation fr
goriliifijé, la placent 15 à 20 jours dur
une chambre froide de -ri 0 à +3° o
s’eflectue lentement /a décongélation.
Assurément, le congelé (Frôzen — 10'
n’est fias un aliment de luxe, «», durci
(»e bois, son aspect, la corigélation d<
liquides organiques ne laissent pas (jü
do présenter quelques inconvénients
mais la qualité, au fond, en est excellent
et nos soldats l’apprécient à sa vnleu
dans les tranchées. L’essentiel est la cci
titudo de sa conservation au travers d<‘
vicissitudes parfois violentes des convoi
clé ravitaillement : le troupier a don
satisfaction. Mais pour la, clientèle civil
e boeuf congelé obtiendrait plus diifici
iernent ses suffrages.
En France, l’importation et la consom
matinn des viandes congelées n’a pa
réussi et cet échec — qui tient surtou
aux modifications que subit dans se
qualités gustatives la viande réfrigérée ;
’oeur et a la manière pou judicieuse d<
«i décongélation — a jeté le plus fâcheu:
lise rédit sur la réfrigération de quebnu
lumière que,lie soit pratiquée, il a falh
a guerre actuelle pour nous obiger (
’endre à cette viando Ja justice qui lu
ïst duc.
(A suivre.)
LA COMPAGNIE DU MIDI
ET LES VERSEMENTS D OR
Au moment où le Gouvernement fait de
louveau appel nu public pour qu’il érhnn-
:e son or contre des des billets afin d<
ireuveir la richesse et affirmer le crédii
Le la Nation, la Compagnie des Chemins
k> fer du Midi rappelle (pie les guichet.-
e ses gares sont ouverts à cet échange.
1 est remis aux déposants un bulletin pro-
isoiro auquel est substitué, à bref délai,
3 certificat de versement d’or pour la
)éfcn,so Natiionale, établi par la Bampic
o Francet
-— -
EOQLE D'AVIATION MILITAIRE
DE PAU
Appel à la Concurrence en vue de la
assation d’un marché do gré à gré pour
i cession des déchets métalliques aux
îdustriels travaillant pour la Défense
lationalc,
Lo cahier des charges ainsi que tous
enseignements seront fournis jusqu’au
) mai com rant à l’Ecolo d’Aviation _M 11 i -
lire de Pau, de H ù 11 heures et de 14 à
) heures.
mm
LA ROI N. — Enfant noyé dans le Gave.
• Monté sur un âne, le jeune François
nnsa, âgé do 11 ans, habitant chez ses
rands-parents, voulait passer le Gave à
aroin, quand, au milieu do la rivière,
courant très fort à la suite de. pluies ré.
ntes, emporta lai bête et io cavalier
iprevisé.
On retrouva le cadavre de l’âne, mais
utes les recherches faites j'uisqu’ici
ont pu faire découvrir le corps du mal-
*ureux enfant.
* —
EXTRAIT
des Registres de l'Etat Civil.
Naissances.
Vlichelle-France-Victoire, fille de Henri
.scal Sancliez, adjudant, et do Isabelle
■épain, sans profession à C'hâtenu-
)léron (Charente-Inférieure).
Mo.rio-Rose-Xacquoline, fille de Pierre
tblau-Lauga, cultivateur, et de Jeanne
rthélemy, ménagère à Pau,
Déoès.
Philippe Sifburu, peintre, né à Pau,
ans.
Publications de Mariage,
ktrmain Soumet Mesplé, journalier, et
mno Fencr, ménagère à Pau.
oseph Casamajou-Tresaugue, brosseu r
5au, et Anna Ducournau, ménagère, à
u.
lonstant-Charles Bordenave, chef de I
52«îiiaic& ? ï'Ww.Ajnéite Tiani, j
prictairto à» P&u^ 1
/
îéri- Jean Arnbiès, médecin auxiliaire ù Pan*
> de eit ALarie-Josèpîio GJémot, «ans profession f
à Pau. r
eule
1res BULLETIN MÉTÉOROLOGIQUE ,
nais 0b8ervations dc la Maison DAIGNAS, f
Ul? rue Alexandre-Taylor.
Lundi 15 mai. i
; A neuf heures du matin, Soleil., + 14"5 .
A midi, Soleil + jq..y
A trois heures, Soleil pi-.g • •
Maxirna de La journée + p)og )
3 .a Minima de la nuit +
imt U' hai'oinetl'c cst a m/m stationna i.nV j
nec XBFmmmmrmmrn .
rn CONVOI FUKEBRE
L'ito Los amis et connaissances du
im- Prince PINNORET MONIVGN
une Petit-fils du Roi du Cambodge, • I
nys décédé à Pau dans sa 22° armée, JJ
... -^mt, priés d a.ssistej* à ses ohsèosics qui ||
. auront lieu iijardi 16 courunt ù 4 heui< s ||
.uj_ do l’après-midi. ||
ijiô Munira au CosmupoliU'-'Hôtol- ‘ I
’lée Av},aHon, rue L6nn Darari. f
ous B □î'.wiM i
ivo- I/ÎS Mobiles du 3e Bataillon des Bas- 4
ncr «esr-Pyrénôos sont, priés d assist/u* aux f
'un obsèques de leur regretlé camarade ‘ •
‘lée| P. SUBIJRU
j Réunion 23, j'iie Carréret ;) 8 heurrts 1/2 i
{• ma
SERVICE FUNÈBRE . ;
en-! Mme Veuve Pierre Tricp-Hourg-iet • j
ère j Mme Veuve Désirée ’J’riep ; M. et, Mme
)ur j Léopold Triep i M. et Mme Gaston Dé-
die j chêne (j et leur Camille ; M. et Mme Joui
>ar Lafon et leur faniille ; M. et Mme Saul-
et nier ; les farnilh s Hayous, Guilhamet, '
nte Lavigne, Roumend'as, Sauilnier, Hi•/.(>[
res Morcel et 1rs familles Triep, prient leurs t
m- amis et connaissances' dc bien vouloir
ns- assister au Service fvnèbre ms célébré en l’église ,St-M.!„,,tin de Pau, le
-4° mardi 16 mai, à J0 heures* pour Je renos
de l’âme du ' (
Capitaine Pierre TRîEP-KOURCUET
■nt du 146* d’Infanterie,
-cü Mort au Champ d’Honneur le KT.Vv ri1101G
oi- 7,
_ro J ue sera pas luit d’autre invitation. \
.re BHEBTB2f!3!17 |
et _ Le Syndicat des Limonadiers dé J'mi '
le- invite ses Membres adhérents à n sauter
’a- au Service funèbre do *
eJ Monsieur TRIEP HOURGUET
re Vicft-Prds.dent du Syndicat.
% RElUTfRCjElHENTS
ui Mme Pau) Tranchau : M. Xncuincs Ti'an*
chau, caporal au V21‘’ régiment d'infante 11
ic rio ; M. André Tr i/iciiau, sergent au ÔP’ * 1
is ‘ régiment (l'Infanterie','. Mme Robert Tran- i
rs I cliau et sa fille .LmjiécLne ; Mme Petit 1
‘U i tPArt/hez ; les familles L'euivcet, Rigaull,
J,° Nouel, Lasserre, Buret, CVi^ricabure d'Ar-
theK, Petit, Goyetche, Aden.b' du (Pastel,
ix d’Andurain, Fontan, Cnsedtvnint, d'Ar- 1 l
tbez, Bats»le, de Guijqwviîle, d'Arfhoz- )
H Lassa Ile, I .acombe (‘t St-.! iymc*, r.uuev-
u ( c.’erit sinerrement les personnes (|Ui Lu r ,
ont fait l’Jionnéii/r d’assist/>r ar.’\ obsé-
) ques de
îs Monsieur Paul TRANCHAU
tt I rétvorier IViyi ur Général en r(*tr.'iVJe,
; Chevalier de la Légion d'Jionneur,
' ; ‘ l'—t mil vy i m 11111,1;, i ibii j 1
■\ REMERCIEMENTS
s ! Mme Charles Gilimann ; Mme Lnfond,
c remercient sincèrement, les pm sonnes qui'
e leur ont fait l'iionnenr d’io-sister ,m s' r
i- ; vice funèbre (pii a été célébré j oui* le
j repos de Pâme dm ^ Ë
‘ Commandant Charles GILLMANN
t 1 Chef de Bataillon au 17> d’infanterie, i
s | Officier de I». Légion d’Honneur,
t Décoré ne la Croix de Guerre
^ ' et do la Médaille Colmniule,
? t ON DEMANDE des Apprentis PâtiesiCrs.
J i ~ Adresse au journal. .
1 i AGENJS art. rend, pneu indé^onfhible.
I T *^VNAUI) Alexandre, Poste restontc.
Capucines, Marseille.
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Cn \.MBH\, \ illa, Jiose, rue do l'Horloge,
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vee, Place de la Nuii/ve!lo-Hal!o à l’»u,
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électrique, capote recouvrant toute la voi- !
turc ; voiture neuve sortant de l’usine, I
n ayant iainui» servi.
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P 61 limousine grand luxe, parfait état,
rée au grand complet evec carrosserie I
tor])édo luxe, 6 places, n’ayant jamais (j
servi (occasion unique). jj
8' Hotohkies 18 HP 1913, gr»nd torpédo 1
ffiZîn» ?SaCi'Pm*'“ * rersoMP!; |
“i tU|. c“nduite tettrleurc, 1
“S Kexrelient service pour docteur.
.f. .de Dion-Bouton 10-12 HP, conduite
* 1^12, très bonne nia- |
Chine 4 cylindres. s
m^f8UgCot. o12,HP> monocylmdrtque, !
tîès robS PlaCeS> b°n état* moUèle
7° Brouhot 12 HP, 2 places avant «pider
ple/l Priî^ooo fî’°i Ure ÛU grand C0U1*
J“R8na“jt HP, 1914, 8 places avant
»Liîf?r arr èr® ' voit11M «»'and luxe, état
oAJ?drf’ en 01ltr^ Phisieurs Voltu.
lîïnr/ü ,),n.CCÎJ U*RX(^ 'nain pouvant
Bd/STiSui?" 8 ^rvir^. h>ree» va- i '
îridr^Vi MP:
Mot Au|onioWlè« Peu’.
geot, Avenue de la Gare, à Olown (B.-p ' »
turef aChèt° aU$Si t0Utes S0rta 6 dü voi- '
Imprime rio Garct*Haristoy.~'
^Gérant: MauriceSONGEUxT ’
attaque a i ouest Jn plateau do la cote
304, sur la rive gaucho de la Meuse, cl
fait échouer un coup de main sur ICÉ
pentes nord-est du foort-Homme ; de
attaques menées par l'ennemi en courtes
vagues successives .sur la rive droite, au
*<)rt dc IJouil”mont, puis au
nord de fenne Thiaurnont, et, dure-
îïieJhtr?r,^ée 8, sans r6ussir en aucun point
5 JT™ ;jle/ -?. 08 J,iKnos : tei est le résumé,
dun 4 “atai lc (lu‘ continue devant Ver-
PRÉ8IDENT POINCARÉ A NANCY
Lt° président de la Républi-
«que, parti de Pans samedi soir, est arrivé
dimanche à huit heures. Il était accom-
pagné du ministre de l’intérieur, ainsi
que des députés et sénateurs de Meurthe-
et-Moselle. Reçu pur M. Mirman, préfet,
et par le maire, il s’est rendu à l’hôtel
naires. En leur présence, il a remis m
cioix de la Légion d’honneur à M. Strûm
maire, et à M. Jaambois, constider S
néral, qui se sont signalés jyüT leur bello
conduite pendant le lombard ornent.
[.'e, ,Pr^*e^ et le maire
pour les remercier de leur visite et leur
souhaiter la bienvenue. Le président a
lépondu par uri discours d’une rnagni-
en «s tçrmMI;atri‘’U<1U 0 <1U “ “ tcr"""é
« Co n’est pas ici qu’on pourrait oublier
les leçons de la guerre ; elles n’y laissent
aucune trêve a l'esprit ; elles latiennent
constamment o;t éveil; elles le détournent
à la fois de oot optimisme inactif, qui est
une forme merle et passive de la vie, et
de ce pessimisme morbide, qui paraivso
U“S.,ÛU “l « «
priais» Par impossible, un Fran-
£ ^ ,a ssalt f1éc,lir* il trouverait dans
le spectacle de vos vertus de quoi relever
son courage et retremper sa volonté. Mais
personne no fléchira* La France tout en-
tière a entendu la voix de Nancy et de
soeurs captivas ou suppliciées, et la
1 lance tout entière leur répond ; « Comp-
tez sur moi ; je ne prendra pas de repos
ayant I achèvement de la victoire. Pur les
héros de la Marne, de l’Yser et de Ver-
«tun, je vous jure que vous serez déli-
vrées ; je vous jure que voua serez ven- :
goas. » j
En quittant l’hôtel de ville, le président
* WT^ vlslt'or lu Vestiaire des réfugiés -
et i tbuve des prisonniers de guerre ;
puis il se/st rendu à la caserne Colitor où
réfugiés^ 1 ta !SéS Un gr,and nornbre de
.Pne a^ociltioo de M. Jambois, le 1
iîSi f°Vtt do noiUvcau pii» la parole. ;
voici, la fin do son second discours, très )
apTjl-tiudi comme le premier : \
« Las empires du Centre, hantés par le 5
remords d’avoir déchaîné la guerre, époij
vantas par l’indignation et la haine
qu Us ont soulevées flans le genre humain
essaient aujourd'hui de faire croire au
monde que les Alliés sont seuls responsa-
bles de la prolongation des hostilités, !
loi «rue ironie qui ne trompe personne ! *
» Ni directement, ni indirectement, nos
ennemis nous ont offert la.paix, mais
noms ne voulons pas qu’ils nous l’offrent
N'oua voulons qu’ils nous la demandent.
Nous no voulons pas subir leurs condi-
tions. Nous voulons leur imposer les
1—;
' nôtres. Nous ne voulons pas une pa
; qui laisserait l’Allemagne impériale ma
> tresse do recommencer la guerre et «
i •jjn^psndrait sur l’Europe une menai
éternelle, nous voulons une paix oui r
Ç'-uvc du droit restauré de sérieuses gi
ranties d équilibre et de stablité. b
» haut que cette paix-là ne nous sei
. point assurée, tant que nos eniKemisr
80 ^connaîtront pas vaincus, nous i
cesserons pas de combattre. »
Le président a ensuite visité l’école t
rééducation des mutilés et l'hospice d(
ï?* KelIer’ fiui a f'a‘t preuve d’u
îîîi J dévouement pendant l’occumtio
*■ mnanda et pendant les bombardomcnl
récents.
Le président a laissé 1.000 fr. pour le
pauvres de Lunéville. Il est parti pour 1
loi-et de Parroy et a parcouru les pos
tiens do première ligne. Il est rentré
Paris lundi matin.
LES ETATS-UNIS ET LES PIRATES
L’Attitude de M. Wilson.
New-York. — On approuve générale
( 1 avis semi-officiel du d épar terrien
d Etat d après le nu cl l’Amérique n’a nul
y meut intention de hâter ses négocia
lions diplomatiques avec la Gronde-Ure
tagno sur la question du blocus, para
j fl!' 011 pourrait considérer une autre ma
; n!è.r(! do faire comme l’acceptation dei
'■ ordres du kaiser.
J f* impertinence de la Note allemande
! ^t considérée comme un affront per
sonne! à l’égard du président Wilson,
; L attnudo de ce dernier est interprétée
| canine un défi à l’Allemagne de repren-
dre sa guerre sous-marine au risque
! d une rupture diplomatique.
| Une procession, comprenant 145.000
! personnes, a défilé de City Hall à Central
j J ark, et a manifesté en faveur do la pré-
[ parution militaire des Etats-Unis.
| Les Déclarations de Bethmann.
I r N^w-York. —- « L’Evening Sun » rc-
, produit une dépêche adressée de Berne
a Londres et relatant les déclarations
qu auraient faites von Bcthmuim-Holl-
Vveg a la séance secrète de la commission
du budget du Reichstag.
Le chancelier se serait exprimé ainsi :
<< Nous avons rédigé notre réponse à
i Amérique do façon â nous réserver no-
tre liberté d’action future et à pouvoir,
si la situation se modifie, résilier la con-
cession faite et reprendre nos opérations
sous-marine sans aucune espèce de res-
triction. ->
Cette déclaration, qui paraît surtout
destinée à tempérer la mauvaise impres-
sion que no pouvait manquer do pro-
duire au Reichstag la capitulaation du
gouvernement impérial, est commentée
dans les termes suivants par 1’ « Evcning
Sun » ; °
« On y voit ici une nouvelle preuve de
la duplicité de l’Allemagne. Si la con-
cession faite par lo gouvernement alle-
mand a évité la rupture diplomatique,
de n’a nullement dissipé les préventions
et. la méfiance du gouvernement améri-
cain et n’a apporté aucune amélioration
dans les relations des deux pays. »
Mes LOUÉS
& Régionales.
LES ASSISES
Aucune affaire n’étant inscrit , ..
de la prochaine session (F . ‘‘/./v;
Basses-Pyrénées qui -V* "y, 1H^S hes
Pau lo mai ce* A s ouvrir â
lieu! ’ “tC slwion n’aura pas
BUREAU DC RECRUTEMENT DE PAU
> rnn^ïH1^ 9! convoqués devant lo
' Vision doivent s’y présenter
L 5a oe/t,flcat d’exemption qui leur
•xflmnii 6 ^ P0- 1, .,a Préfecture pour les
AE-%fu ge-rtlficat cl'ajournement qui
ilff P* 1' ie 'nt
retirés d ajournement seront |
2^,^r le Service du Recrutement ;
Jinn'; , e m s tt J,our» puis seront renvoyés !
damsio courant de la semaine ù MM. les !
Maire» qui voudront bien les faire par- 1
V'jnir d urgence aux intéressés.
(Ae l6IJl,’ 1K1tit nombre, les
tertifioats d’exemption pourront être mis
Ornent a^ancc huante et rendus dircc-
Cwmmüîdant appelle l’attention sur
«importance de la conservation et de la
jn1®® a J^ur de ces certificats qui sont
document pouvant justifier la
idans leurs foyers des intéressés
pendant la durée de la guerre.
—dâ/—■* \
LA OORRE8PONDANOE l
AVEO LES DÉPARTEMENTS ENVA/^IS l
Les militaire,»i de la zono
Ayant des parents dans '/es démirton entï
envahis pourront ii-'«K„ ntpiutunents
dre avec e.;5„î; ‘‘^.rmais correspon-
dance ave » “LV/ ser*vice dn C(,rres[ion-
créé un jft iC0.Sv départements avant été
■créé au ministère do J’intérieur.
f —
*fc8 APPAREILS DE8 MUTILÉS
!JKiroils l?r(,,Jl6tiqws ne peuvent !
mihuislri do8i (1U aPrès autorisation du \
Itim « a 8U«ITC. D’après une pra- ,
“SJLg?1“tiftmroent observée, ils no sont ,
?uaux lnil'taires atteints do
mesaures de guerre ou victimes d’acci- f
aent^ suir\enus au cours de l’exécution T
« ur* service ocwnmandé. ]
J4J*éllvrailc« gratuite, de ces appareils i
ne peut être effectuée aux <
Jttilitajres dont les infirmités ont été re- 1
connues étrangères au service, ce qui est t
lo des réformés numéro 2. fi
vsi ces réformés sont dénués de ressour- s
tes, c est à l’autorité préfectorale du tlé-
parteraent où se trouve situé leur demi- d
elle de secours qu’il appartient de pren-
gJJrddes maures d’assistance à leur c
—^ w p
LES 00NQÉ8 DE 0ONVALE80EN0E
îïablitaires bénéficiaires
a un congé de convalescence ne peuvent
®V?idiri?é9»11PbUr passer ce congé, que
fcur loin famille ou sur les établissements ,i(
ü ijfislstance eux convalescents désignés el
2?,ï*inifres^ésipar,le servica régional de r(
«anté d apres les disponibilités.
min^istre de la guerre a décidé que, d;
^.désignations, les autorités de- (l(
î^SJlAS?r0f?»!nJPta dGS préférences des ce
intéressés, afin de permettre à ceux d’en* fa
toe eux que leur famille ne pourrait rece- ai
posslbU?. rapproctaf “Woins lo
LA PROHIBITION DE8 ALCOOLS
I» « Journal officiel » a publié hier ma-
tin v ''Tet du Ministre du Commerce
et do l’Industrie prohibant, ù partir du «
11 mai 1910, l’Importation en Fre”' i
en Algérie, sous un régime >’ —4L'a bt !
conque dos alcools '■ - a«uanier quel
de toute sort'' ’ •
ou nro”' des liqueurs «,’ongihè
v- , -*<*nnnce étreng?ré. Là prohibition
, re,R aPPhqu'e pas âüx importations effec*
U(*CIH ••oui’ le compte de l’Etat, aux alcools
Importés par des fabricants de vins, de
liqueurs de vinaigres, de produits chimi-
ques ou pharmaceutiques, de vernis ou
parfumerie, aux alcools expédiés à une
date antérieure au 10 mai et à ceux tlül
ont été achetés par contrat antérieure*
ment ou G avril 1910.
—
LA QUE8TION OU .CHARBON ^
Plusieurs journaux ont reproduit uno
dépêche do Londres, relative à la régle-
mentation des taux du fret du charbon.
Les négociations nui sont en cours ap-
prochent en effet du terme, mais il serait ,
prématuré d en indiquer dès aujourd’hui
Jcs conditions exactes et d’escomuter '
comme un effet immédiat une baisse dans
le prix du charbon. Tel est bien l’objet
des mesures envisagées, mais leurs cori- ! *
séquences ne pourront apparaître que 1
SîHrssrr15k niîr6s ,,n «ràn :
delai. Sitôt les ratifications échangées lo ^
!lfri5î!i„in‘Tros pw un avis «
offficicl a la connaissance du public, *
——
LES ASPIRANTS D’INFANTERIE
duLcent.reed'inè,K-'ia‘J‘’!r,lnts provenant ,
us >h-„ ? • rct on d0 Sulnt-Cyr nom
IOLMOI" ? a ,lu date du 1er mal 1916 : 1
r,,r- . de Laval (Jacques), Serre- (
(Paul), Pujalet (René), Roustan 1
(Aifrcd), du 18° d’infanterie ; Picot
(Emile), Pénard (Louis) d’Elbéo (Marie), c
Bouver (Paul), Mousset (Jean), Dallan (
Maurice), Barreau des Anges do Rihal
(Roger,) du 418° d’infanterie.
—*<5/—
TRIBUNAL OORREOTIONNEL d
Sur apposition, le Tribunal a réduit ù 5
IG fr. l’amende do 30 fr. précédemment
prononcée contre la femme Cnmi-Perret r
pour violation dc domicile. Elle avait ,,
ipéré certaines « restitutions » do mou- l
îles ot effets dans la chambre de son
uni, avec lequel elle s’est momentané- r
lient brouillée. \
— Sont venus ensuite les débuts d’uno i
if luire dans laquelle le nommé Cambot, T’
nécanicien à la Compagnie P. O. M. des L
rrams départementa-ux est inculpé d’ho- L
nicide par imprudence. Il s’agit de Tac- L
''dent survenu le 21 février dernier dans : \
a, commune do Carrère, où lo tramway 5 fr
le Pau à Citn,rlin-Air.p écrasa un enfant i
b trois ans, nommé Sansot, qui errait M
ur la voie.
Une quinzaine de témoins sont enten- m
us. H
M» Riquoir présente la défense du mé- J
anicien Cambot. p(
Le Tribunal rendra le jugement à une l.
rochalne audience.
LA MORT OU COMMANDANT
DE TRIOORNOT DE ROZE vi(
On apprend la mort du commandant de
i' rncornot do Roze, qui vient de se tuer let
i atterrissant, après avoir effectué une <
'connaissance aérienne ve
Le commandant de Roze, qui commnn- ris
ut une escadrille de secours au front réi
> combat, était une des figures les plus coi
mnues do l'aviation militaire, dont il au
isait partie depuis le début de cette de
l'ma. m(
M. de Roze, il y a quelques années, »
ors qu il n’était qtfe îieuteixant, avait «ty
ix fait sre débuts à l’école d’Aviation de Pau
I ï n?nn!t0f°ozV1fnt en
^ ngué officier, pilote de premier ordre.
a- “^r—
LÉGION D’HONNEUR
ie le.s rfÇentes nominations ai
gwm de chevalier de la Légion d’bon
neur, nous signalons celle de M. Maurice
le Si1’ 1 Lbûmpoairiier, lieutenant hors
cadres (aviation).
la limitations à ce jeune et brillani
officier. L intelligence, la compétence
la lj;Tier31,lG.flu d a déployées ont eu le meii
« leur effet sur l’organisation de l’éc-ole
1 d’aviation de Pau.
u —^s—
TI QUESTION DE C08TUME
J M. Legasse, dont le no,m fut mêlé au
procès retentissant de la Morue francai-
,s ^ conseiller général des Rasses-Py-
a A la dernière session du Conseil gêné-
/ ra :T1‘ arr*va vêtu de «a tenue d’attaché
a a 1 IntendancQ.
Justeinent, on discutait un rapport de
M. r ai sans sur les bénéfices scandaleux
do certains armateurs. La tenue de M.
Legasse fut remarquée.
Ï- sav,'dH Pil,à *ht un fonctionnai-
it *’ft ,dn département, qu’on pût siéger en
l_ uniforme militaire.
^ ~ Vouliez-vous, répliqua un voisin,
i. ü siégeât en quieuc de momie ?
c (Cri de Paris.)
—
ON ACCUSE
I .,su,^c d’un récent écho du « Cri »
• a Ia nourriture des prisonniers,
, 1 élégant 1 réfet des Basses-Pyrénées a
s été accable do lettres anonymes l’ac-
. c usant d’affamer les Français au profit
> leff ”ociie,s* fit i° menaçant do représa-il»
> Or, il paraît «juc lo propos rapporté n’a
pas été tenu par le Préfet lui-même, mais
pur un autre fonctionnaire. L’eût-il tenu,
ce a ne signifierait pas qu’il fût renom
.sable de la réserve constituée en vue des
prisonniers. Fonctionnaire civil il n’a
pas s occuper de la table des Boches. Il
consacre tous ses efforts h procurer, aux
citadins pour leur semailles, les pommes
de terre a dos prix raisonnables.
(Cri do Paris.)
—'gF—
COMMENT LES B00HE8
TRAITENT LEURS PRISONNIER8
100 prisonniers do guerre en Allemagne
ont été envoyés, apres avoir reçu un en-
traînement spécial, conduire des char-
rues a vapeur dans les parties de Russie.
i **é?nce ci dc Belgique occupées par
les Allemands. “ H
Pour empêcher les prisonniers de cuer-
re russes en Allemagne de s’échapper
ÜÜ wtT1"!® 1111? sur lours vêtements
de larges bandes de couleur jaune serin
il cfn
allemandes™ 9 *** mais0"s do dét“ition
'Q/ —
NOS HÉROS BÉARNAIS
Nos lecteurs se souviendront sans doute
des lettres si émouvantes adressées à sa
ramille par un jeune Palois, le sergent '
,il> q,al furent publiées dans nos :
colonnes, non sans avoir, les pauvres !
subies elles a.ussi la rigueur impitoyable
de la censuré locale qui en supprima >
bien des passages émouvants. 1 i
ven? rtrfnS* ?u^hlaniant le 17" corps '
dans l sP :t0r A l o,rdre co modeste héros i
uu.ns ies tCi-mcs suivants : )
sergent Sôvil. Adolphe-Charles : «Jeune i
«nus-officier plein d'ardeur et d’enthou- !
BiaBjrw qui est. tombé mortellement ffappé
le 17 février 1915 en entraînant scs hom-
mes ù l’assaut d’une tranchée ennemie, 1
» Signé : J.-B. Dumas. » ]
Nous adressons nos sincères félicita- <
tions à la famillo du sergent Sévil qaii i
aura la suprême consolation de recevoir
la, Croix de guerre de leur fils, précieux (
témoignage de sa fin. héroïque, a
—— |
MORT DU PRINOE PINNORET t
Nous apprenons le décès dans notrô '
ville où il était venu fx>ur essayer de ré
tabli^ sa santé, clu jeutie Prince Pinnorct 1
II te die S. A, R. le Pririoe Monlvong et 1
petit-fls du roi du Cambodge, S. M. Slso- r
wath. Lo prince Plnnoret n’était âgé que • ,
de M ans. Il avait fait toutes scs études : 11
en Franco. ■ ■ s
C’étnît un jieunio homme charmant, c:
pipi rituel, simple et très sympathique, j 11
Depuis quelques mois qu’il était à Pau, ’
H avait su faire apprécier son caractère ?
oniouié et sa vive intelligence. 11 s’était ?
créé un cercle, d’amis qui régrettehont ! ,
vivement le gracieux petit prince, dont ■ ,
la physionomie exotique évoquait les 1
riches* et lointuiinies contrées où rècriiû lo ^
doux et populaire Siaowath. B JJ
—/$*— l
OBSÈQUES P
Ce matin ont eu lieu, au milieu d’une ’
aombreuso assistance, les obsèque de M. si
Paul Tranchau, Trésorier Payeur générai d
m retraite, chevalier do la Légion d’hon- j tê
i ® ui « | j j,
• M difïï?^ avait été chef du cabinet to
uvil a l Elysée, sous la présidence de M. ti
-.amot.
—dSi/— ln
REMONTE f1
Dans sa dernière réunion, lo Comité ni
l âchât du. dépôt de Remonte de Tarbes si
^rendu acquéreur des 23 sujets ci* ni
, Chevaux de 4 ans, 18 achetés à MM P. !o
xase at à Abos .pour 1.125 fr. ; .T. Lar- on
oude. à Lespielle, 1.225 fr. p A. Bonne- ro
,yr 25 ct. 1,150 fr. ; B. Sausse, fl<
; Morlaas, 1.
fr‘ ; Marque, à Mazères- loi
«ezons, 1.12J fr. ; Larroquc, à Orthez, et,
,200 r- • Gazenavo, a Iluziet, 1.200 fr. tr!
.egrand, a Arzacq, 1.250 fr. (dragon) ; ré
-aeassagnc-Pécostc, à Louvignv, 1150 fr d
«torte * Nousty, U25 fr. à *j
asaeube, 1.0
100 fr. ; Lafargue-Batané, à Pau. 1 225
Udf?g°p} bIÎ!?4*bI?^}:Cu'P« h Lonibiiq
Jo fr. , I. Palette, à Mlrepeix, 1.125 fr.; no
rmimuzàn à Anrtoins, 1.300 fr. (dragon ?t
Un cheval de b ans acheté à M. A Bac À
Jé, de Sault*dé-Navailles, 1.200 fr. S
^fllets de réquisitioh achetés à MM. ra
TaUlade, à Assat, payé 1.175 fr. ; J. JS
mfc. et 1175 f?U6tS’ payés 1150 fr- Pa
—^— vos
POUR L'ELEVAQE DU QHEVAL,
L’insoecteur permanent des remontes tat
ent d adresser au président du Syndicat pa’
s éleveurs de demi-sang de France la foii
itre suivante : Clu
u J’ai à vous annoncer une bonne nou- qui
lie pour les éleveurs ; je viens d'auto- L
ier tous les commandants de dépôts & du
alieer immédiatement, en totalité, la de
mmande de chevaux de selle de 4 ans ne
i, d’apres les instructions antérieures, l’U:
valent être échelonnées sur plusieurs l’Aï
>ie. 4 , ro<
> En outre, j’ai obtenu du Ministre un ble
pplétoent ae commande de LOGO çhe- 800.
i
° don^ l €^écution aura lieu en ma
ü ji disposerai!", 1, **l>laces d'alincMS do“
*——
AGOIDENT D'AVIATION
r mutin, au Centre Militaire du Pont
I îuinfa aviateur Lecocq
' Sfiino àri /at une chute d’acre
j piane. Il a été légèrement blessé On l’e
. transporté à l’Hôpital militiSre
——
J MORT SUBITE
' Lass^:be. c'n montant en
' tr*uiUnS noînaU’ -J?' Dl€^bo., ancien fae
tour de notre ville, est mort subitement.
—'33/—.
TOURNÉE JEANNE DORIANE
i « Sherlook Holmes » au Théâtre SttLouis,
; La représentation de « Sherlock Hol-
mi TÜÏ? ai!ira l^ü 16 mercredl 17 mai,
■ teffroîf' s’anrwnce ôO'hilné
, 10 «res succès de la saison.
r * \ ^fdrncs ” 1 Ce nom évoque
AnSleterre, tout le luxe, toute
f* aa«si toute la folie gaîté ir-
résistible de nas chers alliés,
lout le monde a vu « les Mystères de
N
11v“a do .location se couivrô avec
une rapidité unique depuis la guerre
fr/mhw petit"s r grands» s’amuseront,
fi émirent, seront secoués de fou rire à oé
spectiacle splendide pour lequel, malgré
a mise en, scène prfîsentant. des diffieul-
les très conteuses u résoudre, les prix
n ont pas été augmentés. 1
——
RAPPORT DE M. COULOM
Vétérinaire Municipal en ôhef
au Scuz.Comhé Départamental
«'Action Economisé,
1° VIANDES FRIGORIFIEES
lro Partie.
Pratetitloh iiéôesaallô dii treunsau bovin
fiançais après 21 mois do guerre,
Dès l’ouverture des hostilités, en août
, aPParut aux yeux du pays la pers-
pective d un épuisement possible, par
,,lc, '“we «t '«s
,du rovitûilleinent d'un? ïr-
méc de plusieurs millions d’hommes
Avec la ra.tipq de f.Op gr. de boeuf par
jour pour 2.599,U09 soldats eli Ldlfiiiafine,
U ration de 320 gr. pour 1.500.000 soldats
de i arriéré (dépôts, services sédentaires
et hospitaliers), c’était environ deux mille
Vilind(i do boeuf de cholx imr
■i IL J. f,r*l,;v‘'r «wr In France, Lit
. boeufs par tonne, 0.0C0 bcSUfs de Po"-*
cherie environ par jour.
évaluant la consommation moyenne
lôo f7ï.ttrnnfû0Ur u- p°pulatiün civile à
seulSuSt J0,ur p(njr 30 millions
suiicment il llabuants, c est encore H 000
tonnes ou 9.000 boeufs à sacrifier quuü.
diennemçnti Au total 15,000 boeufs pour
oui,beS°mS Civils ot niliitttireô chaque
1/7wi1^AtÂÜUf)0au ,)0vin fini était de
îiniwVl 0 ttte'S en 19i3’ tomba à 12.608.213
ïn n1r, ?Ûv°\fnbro 1914 ct à 12.286.849
11 ,J 0; “ au début de
cembre de la même année u ti.îjtt M4
“}KE,X* soit I)ar rapport ù la période
aux hostilités un déficit de
^ n, + *• ,mais comparativement
y^yÿ4!nU,pjQ dfi J’jin un gain de
tetes l mais CP légor excédent
porte sur le nombre beaucoup pitis que
sur lo poids, des animaux, car les boeufs
et les vache «sacrifiés ont été en partie
remplacés par des élèves de plus d'un
an, qui ne peuvent être abattus, sans
graves inconvénients, avant un certain
temps,
Le ministre dé l'Agriculture, Ferdi-
nand David, provoquait sans retard tin
Jécrct de suspension des droits de doua-1
ne sur les viandes à l'importation ainsi
pie certaines mesures de caractère sa-
nitaires prohibitives en fait.
L’administration de la guerre, avec lo
îoncoiurs clu gouvernement anglais, fai- '
'ait .procéder à Londres à des achats ;
rnportants de boeuf congelé. En môme !
AEmps s’opéraient sur divers points du
erntoire des concentrations ci’animaux ; ‘
avants, i *
Des fabriques de conserves étaient I
nises en activité dt les commissions de ! i
’avituillement militaire étendaient leur j ,
'é^cail sur tout le pays. (
Grâce à cotte simultanéité d’impulsion,
fi ravitaillement de nos troupes a été,
uns délai, assuré en viandes dans d’ex-
clientes conditions ; nos soldais «ont
inanimés u lü reconnaître.
Mais voici que de lu population civile,
ornrne des boucliers, s'élèvent dew plain-
3s de plus en plus vives selon les régions. '
,es lioeufs do travail, ainsi (pic les boeufs •!
d bducherio sont devenus rares et d’un l
rix très élevé, encore Ja. boucherie pré- (
oit-elle une hausse nouvelle, Los boeufs î]
uii valaient 0 fr. 95 à 1 fr., poids vif, au V
ébut de la guca're, sont montés à 1 fr. 05, ,,
fr. 10, 1 ir. 25 ct 1 fr. 30 aujourd’hui J'
our les boeufs de lrn qualité ct cetto
ausso continue ne s’arrétsra pas là. i ,
II n'y a pas lieu de s’étonner en pré- a
mcc du taux de consommation quoti-
Len établi plus haut, c’est-à-dire 15.000
'tes do Détail à prélever par jour sur
seul troupeau national ; il faudra de
aito nécessité faire appel à l’importa-
on étrangère de viandes frigirifiées. ‘P
L’acquisition du boeuf congelé faite par 9
. Guerre, dès le début des hostilités, j*
ont de 150.000 tonnes environ jusqu’à N
lin 1915 représente 450.000 têtes, elle a
légé d’autant le prélèvement ù opérer
ir notre troupeau. J’ignore dans quelle &
’oportion a eu lieu l’introduction en
t’anco de viande congelée depuis ce i*
ur jusqu'à présent ; mais une claire
inclusion s’impose, c’est qu’il faut avoir
cours aux viandes importées frigori- _
les de (jualité irréprochable et de prix p
odérô ; il faut obtenir leur accès clans ir]
3 habitudes do notre population civile j?
par avance, favorisiez la création d’en-
îpôts frigorifiques dans les diverses ce
gions du pays et d’abord dans les ports in
débarquement
rtOVENANCE DES VIANDES to
■FRIGORIFIEES IMPORTEES
De 1885 à 1910, l’Amérique du Nord dis-
sait. encore de vastes terres pastorales
contribuait à alimenter l’Angleterre
boeuf sur pied et en viandes réfrigé-
ra J mais, sa population croissait avec
pidité de 5 millions en 1789, à 50 mil-
ns en 1888 et . à 90 millions on 1914. *3
rallèlcment la production des céréales Pe
intait aussi, avec des cultures intonsi- Ci
« industrielles, telles que le coton, au d’C
jens de l’élevage extensif du gros bé- ]
1 ; et, comme les besoins do l’ulimon- Ce
ion en viande allaient croissant, lo Ba
ys retenait son exportation d’autre-
s pour son propre usage ot bientôt ré- ,
malt do l’importation un supplément
• vu grandissant d’année en année. 1) 0
,'Amérique du Nord s'étant éliminés
groupe des pays producteurs de vlan- (
frigorifiée pour ^exportation, celui-ci
comprend plus que l’Argentine et J
ruguay pour le Sud-Amérique et à I
iistralfe et la Nouvelle-Zélande pour Pa
ïéanie avec un contribution très fai- C
pour Madagascar et le Sénégal, C’est 1 oui
000 tonnes en chiffra rends qu’a pro- j pro
*/
i duit l'importation mondiale Sud-An
t que et Océanie en 1914 en viandes
(toutes sortes.
He cet énorme stock, l'Angleterre s
a absorbé les 9/10.
nnHiC u * “^ur iIc . marché de Lom
i nulrp* lfrtÇr x. de,viande frigorifiée c:
» que et de Ja viande européenne n’a jar
; “nà5oi/.o20o/0oi6'e3t ^
CONSERVATION DES VIANDES
PAR LE FROID
Les premiers essais de conservai
1 ?us Xl™de* Par le froid sont du:
■ Ch. renier et remontent à 1871. Dei
lors, les entrepôts frigorifiques se
multipliés dans tous les pays, la Fru
seule, grâce à l’ignorance, à la ruu
ou a des intérêts particuliers, n'a
su bénéficier de l’admirable découv*
dc Tellier.
La langue française, cependant si 1
pide et si précise, a manqué plus d’
fois d’exactitude dans ses néolugisi
frigorifiques. Alors que les Anglais
posent do deux mots différents pour
diquer deux états bien distincts dc
viande ayant subi l’action du froid, i
(ni elle est simplement refroi
Çhilled meut -j D) ou bien congi
(I* rôzcn méat —10°), en France n
avons souvent recours à un mot éoui
que, celui de frigorifiée, pour désig
Indistinctement toute viande sortant d
entrepôt frigorifique, qu’elle soit cong*.
ou modérément i'cfrofdie.
J a) Viande congelée (Frôzen .. 10°).
Lo« animaux sont préparé» avec
coeur, le foie, Ja rate et les reins lais
adhérents pour l'inspection sanitaire
1 arrivée. La carcasse est suspendue p
dont huit heures dans une prerni
chambre dite d’essoruge parcourue j
wii courant d air sec et froid ; puis <
est enveloppée dc cotonnade stérilisée j
Ventilation d’air chargé de formol
transportée dans la chambre réfrigéra
à — 20° ou — 25». Après 30 à 60 heu
suivant le volume des animaux la c<
gélation est complète (à coeur) et le tra
port dan» les entrepôts spéciaux ou de
les chambres froides des navires (il —
ou—6°) est effectué.
Les viandes congelées peuvent être <
tassées et pressées afin do pûrmetrre
üppmv>Hiomiemeiit ou un chargcnx
maximum dans uu espace donné. (
viandes maintenues en magasin refr
dies au-dessous do zéro, neuvent èi
conservées ù peu près indéfiniment, êt
transpC'r'*.'»» en wagons ordinaires
consommées plusieurs jours ajjrès Ja c
congélation. Mais apr*’» uiîe consorv
lion de plusieurs moi» cette viande,- du
connue du bois et qu’on ne peut coup
qu en Ja sciant., revient à la températu
ambiante, tout en étant plus tendre qi
Ja viande fraîchement abattue manqi
do sapidité, quoiqu’elle conserve intégr
Icinent ses qualités alimentaires. :sc
Prix est de 30 à 50 0/0 au-dessous de col
dl la viande fraîche.
Pour être livrée à la consommation cl
demande à être entourée do précautioi
iaCtit'nliôresi, Tandis que les bouche:
français la laissant se décongeler c
plein air, en l'expr^ant même quelqi
fois au soleil pour hâter la délai de d
congélation, les bouchers anglais, iniei
ari*4s et disposant d'une installation fr
goriliifijé, la placent 15 à 20 jours dur
une chambre froide de -ri 0 à +3° o
s’eflectue lentement /a décongélation.
Assurément, le congelé (Frôzen — 10'
n’est fias un aliment de luxe, «», durci
(»e bois, son aspect, la corigélation d<
liquides organiques ne laissent pas (jü
do présenter quelques inconvénients
mais la qualité, au fond, en est excellent
et nos soldats l’apprécient à sa vnleu
dans les tranchées. L’essentiel est la cci
titudo de sa conservation au travers d<‘
vicissitudes parfois violentes des convoi
clé ravitaillement : le troupier a don
satisfaction. Mais pour la, clientèle civil
e boeuf congelé obtiendrait plus diifici
iernent ses suffrages.
En France, l’importation et la consom
matinn des viandes congelées n’a pa
réussi et cet échec — qui tient surtou
aux modifications que subit dans se
qualités gustatives la viande réfrigérée ;
’oeur et a la manière pou judicieuse d<
«i décongélation — a jeté le plus fâcheu:
lise rédit sur la réfrigération de quebnu
lumière que,lie soit pratiquée, il a falh
a guerre actuelle pour nous obiger (
’endre à cette viando Ja justice qui lu
ïst duc.
(A suivre.)
LA COMPAGNIE DU MIDI
ET LES VERSEMENTS D OR
Au moment où le Gouvernement fait de
louveau appel nu public pour qu’il érhnn-
:e son or contre des des billets afin d<
ireuveir la richesse et affirmer le crédii
Le la Nation, la Compagnie des Chemins
k> fer du Midi rappelle (pie les guichet.-
e ses gares sont ouverts à cet échange.
1 est remis aux déposants un bulletin pro-
isoiro auquel est substitué, à bref délai,
3 certificat de versement d’or pour la
)éfcn,so Natiionale, établi par la Bampic
o Francet
-— -
EOQLE D'AVIATION MILITAIRE
DE PAU
Appel à la Concurrence en vue de la
assation d’un marché do gré à gré pour
i cession des déchets métalliques aux
îdustriels travaillant pour la Défense
lationalc,
Lo cahier des charges ainsi que tous
enseignements seront fournis jusqu’au
) mai com rant à l’Ecolo d’Aviation _M 11 i -
lire de Pau, de H ù 11 heures et de 14 à
) heures.
mm
LA ROI N. — Enfant noyé dans le Gave.
• Monté sur un âne, le jeune François
nnsa, âgé do 11 ans, habitant chez ses
rands-parents, voulait passer le Gave à
aroin, quand, au milieu do la rivière,
courant très fort à la suite de. pluies ré.
ntes, emporta lai bête et io cavalier
iprevisé.
On retrouva le cadavre de l’âne, mais
utes les recherches faites j'uisqu’ici
ont pu faire découvrir le corps du mal-
*ureux enfant.
* —
EXTRAIT
des Registres de l'Etat Civil.
Naissances.
Vlichelle-France-Victoire, fille de Henri
.scal Sancliez, adjudant, et do Isabelle
■épain, sans profession à C'hâtenu-
)léron (Charente-Inférieure).
Mo.rio-Rose-Xacquoline, fille de Pierre
tblau-Lauga, cultivateur, et de Jeanne
rthélemy, ménagère à Pau,
Déoès.
Philippe Sifburu, peintre, né à Pau,
ans.
Publications de Mariage,
ktrmain Soumet Mesplé, journalier, et
mno Fencr, ménagère à Pau.
oseph Casamajou-Tresaugue, brosseu r
5au, et Anna Ducournau, ménagère, à
u.
lonstant-Charles Bordenave, chef de I
52«îiiaic& ? ï'Ww.Ajnéite Tiani, j
prictairto à» P&u^ 1
/
îéri- Jean Arnbiès, médecin auxiliaire ù Pan*
> de eit ALarie-Josèpîio GJémot, «ans profession f
à Pau. r
eule
1res BULLETIN MÉTÉOROLOGIQUE ,
nais 0b8ervations dc la Maison DAIGNAS, f
Ul? rue Alexandre-Taylor.
Lundi 15 mai. i
; A neuf heures du matin, Soleil., + 14"5 .
A midi, Soleil + jq..y
A trois heures, Soleil pi-.g • •
Maxirna de La journée + p)og )
3 .a Minima de la nuit +
imt U' hai'oinetl'c cst a m/m stationna i.nV j
nec XBFmmmmrmmrn .
rn CONVOI FUKEBRE
L'ito Los amis et connaissances du
im- Prince PINNORET MONIVGN
une Petit-fils du Roi du Cambodge, • I
nys décédé à Pau dans sa 22° armée, JJ
... -^mt, priés d a.ssistej* à ses ohsèosics qui ||
. auront lieu iijardi 16 courunt ù 4 heui< s ||
.uj_ do l’après-midi. ||
ijiô Munira au CosmupoliU'-'Hôtol- ‘ I
’lée Av},aHon, rue L6nn Darari. f
ous B □î'.wiM i
ivo- I/ÎS Mobiles du 3e Bataillon des Bas- 4
ncr «esr-Pyrénôos sont, priés d assist/u* aux f
'un obsèques de leur regretlé camarade ‘ •
‘lée| P. SUBIJRU
j Réunion 23, j'iie Carréret ;) 8 heurrts 1/2 i
{• ma
SERVICE FUNÈBRE . ;
en-! Mme Veuve Pierre Tricp-Hourg-iet • j
ère j Mme Veuve Désirée ’J’riep ; M. et, Mme
)ur j Léopold Triep i M. et Mme Gaston Dé-
die j chêne (j et leur Camille ; M. et Mme Joui
>ar Lafon et leur faniille ; M. et Mme Saul-
et nier ; les farnilh s Hayous, Guilhamet, '
nte Lavigne, Roumend'as, Sauilnier, Hi•/.(>[
res Morcel et 1rs familles Triep, prient leurs t
m- amis et connaissances' dc bien vouloir
ns- assister au Service fvnèbre
-4° mardi 16 mai, à J0 heures* pour Je renos
de l’âme du ' (
Capitaine Pierre TRîEP-KOURCUET
■nt du 146* d’Infanterie,
-cü Mort au Champ d’Honneur le KT.Vv ri1101G
oi- 7,
_ro J ue sera pas luit d’autre invitation. \
.re BHEBTB2f!3!17 |
et _ Le Syndicat des Limonadiers dé J'mi '
le- invite ses Membres adhérents à n sauter
’a- au Service funèbre do *
eJ Monsieur TRIEP HOURGUET
re Vicft-Prds.dent du Syndicat.
% RElUTfRCjElHENTS
ui Mme Pau) Tranchau : M. Xncuincs Ti'an*
chau, caporal au V21‘’ régiment d'infante 11
ic rio ; M. André Tr i/iciiau, sergent au ÔP’ * 1
is ‘ régiment (l'Infanterie','. Mme Robert Tran- i
rs I cliau et sa fille .LmjiécLne ; Mme Petit 1
‘U i tPArt/hez ; les familles L'euivcet, Rigaull,
J,° Nouel, Lasserre, Buret, CVi^ricabure d'Ar-
theK, Petit, Goyetche, Aden.b' du (Pastel,
ix d’Andurain, Fontan, Cnsedtvnint, d'Ar- 1 l
tbez, Bats»le, de Guijqwviîle, d'Arfhoz- )
H Lassa Ile, I .acombe (‘t St-.! iymc*, r.uuev-
u ( c.’erit sinerrement les personnes (|Ui Lu r ,
ont fait l’Jionnéii/r d’assist/>r ar.’\ obsé-
) ques de
îs Monsieur Paul TRANCHAU
tt I rétvorier IViyi ur Général en r(*tr.'iVJe,
; Chevalier de la Légion d'Jionneur,
' ; ‘ l'—t mil vy i m 11111,1;, i ibii j 1
■\ REMERCIEMENTS
s ! Mme Charles Gilimann ; Mme Lnfond,
c remercient sincèrement, les pm sonnes qui'
e leur ont fait l'iionnenr d’io-sister ,m s' r
i- ; vice funèbre (pii a été célébré j oui* le
j repos de Pâme dm ^ Ë
‘ Commandant Charles GILLMANN
t 1 Chef de Bataillon au 17> d’infanterie, i
s | Officier de I». Légion d’Honneur,
t Décoré ne la Croix de Guerre
^ ' et do la Médaille Colmniule,
? t ON DEMANDE des Apprentis PâtiesiCrs.
J i ~ Adresse au journal. .
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^Gérant: MauriceSONGEUxT ’
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