Titre : L'Indépendant des Basses-Pyrénées : paraissant les lundi, mercredi et vendredi ["puis" paraissant tous les jours excepté le dimanche "puis" journal républicain quotidien "puis" le mieux informé des journaux de la région]
Éditeur : [s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1916-04-22
Contributeur : Garet, Émile (1829-1912). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34416250c
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 22 avril 1916 22 avril 1916
Description : 1916/04/22 (A49,N156). 1916/04/22 (A49,N156).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k52747551
Source : Bibliothèque patrimoniale de Pau, Ee 3218
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/06/2020
Quarante-Neuvième Année. — N* 456.
Prix : & Centimes.
. ■ * i _ —
jÿ. ;> *■ MW'’* 1 ■•w.’’ • '*«« <4 Samedi Î2 Avril 4M6.
L’INDÉPENDANT
DES BASSES-PYRENEES
r ,, B.— t JOURNAL RÉPUBLICAIN PARAISSANT TOUS LES JOURS EXCEPTÉ LE OlMANCHjî f «UMQ,,» o.,7 )
ABONNEMENTS i
S Mali: «Matat tAn:
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Autrea département» 6 fir. 50 1® fir. 84 fir.
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Rédacteur en ohef : OCTAVE AUBERT
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Chronique loeaie ou Fait» divers * 1 R i
Us Annonce» de dBrfc^uUrolIrnM^^ |
lnQ«MnreiMHMenxHi.HMDrNU!r,7'.T7trmm .«m™.— » —
nouvelles Officielles. !
Si
| 1 11 di
Vendredi (Matin). J
En Argwms, notre artillerie a eanonné les voies de oommunleatlon en Jj
Arrière du front ennemi et le bol» de Malanoourt. p
A l'oueat de la Meuse, grande aotlvtt» d’artillerie dans les secteurs de la côte I jj
SM et d'Avooourt. n
Une attaque déoflanehée par noue dAM la région du Mort-Homme «tous a
permis de ehaeeer l'ennemi de quelques éléments de tranohée ooeupoi par lui le
1S avril. n
A l’est de ila Meuse, bombardement violent de ta régit*! Douaumont-Vaux. a
Quelques rafales d’artillerie en Woëwre. '
Journée relativement «alm» sur le reste du front f
Vendredi (Soir). ' {
A l’oueet do la Meuse, l’attaque menée hier par nos troupes dans la région du j
Mort-Homme a progressé au oourq de la nuit. Mous avons, en outre, enlevé une 11
tranohée à la lisière nord du bote des Oaurottee.VNous avons fait prisonniers !
Quatre of flelers et oent cinquante soldats. I
A l’est de la Meuse, te bombardement violent de nos positions a été suivi, en
fin do Journée, d’une puissante action offensive de l'ennemi sur un front de deux
kilomètres, entre la forme de Ohlamont et il’Etang de Vaux. Lee Allemande qui
avaient réussi ù prendre pied dans noe lignes au eud du fort de Douaumont et
pu nord de l’Etang ont été complètement refoulés par nos contre-attaques de
pu>t. Deux mitrailleuses et quelques prisonniers sont tombés entre noe mains.
A l’oust ds Douaumont, dans pvona également progressé. Moue avons délivré quelques prisonniers Français
blessée ,et pris une vingtaine d’Allemands.
Nuit oalme sur le reste du front, sauf dans la région du bols Le Prêtre, où
noirs artillerie s’est montrés assez active.
NOUVELLES PB LA GUERRE
DEVANT VERDUN 4
La situation. j
PARIS. — Il set hors de dont» que le 1
grand quartier général allemand es
trouve dans la néoesettè, pour maintenir I
•on effort prolongé sur Vordun, oui se 1
heurte à la résistance admirable de noe
troupes d'apporter ohaquo jour doe mo- !
dlfioatieno au plan de répartition de tes
forcée. En Russie, où le nombre dee corps ;
actifs est 00pendant restreint, il’enneml a j
été obligé à dee prélèvements. Il a, par i
exemple transporté en Wottvre la 1ro di- j
vleion du 1,r oorpe d’armée et une autre
division qui n’a pas enoore été Identifiée.
De même, il a affaibli dans une forte pro-
portion reffeotif de» divisions que la si-
tuation balkanique l’a oontraint A laieser
an Maçédolno. Le 0 avril, le 20° corps ds ,
réserve, ramené de Serbie, a été engagé
sur le front fie Verdun oommo l'avait été 1
précédemment la 11° division bavaroise j
rappolée du même théâtre des opérations. ;
Oe 29 oorps avait été maintenu jusqu’à *
se jour e«i réserve au nord de l’Oise, et II
est certain que l’ennemi ne oomptait pas
es trouver dans l’obligation de l’engager i
dans un bref délai. Il ee oonflrme dono
par les identifloatlono d’unités nouvelles
amenées par les Allemande sur le front ■
de Verdun, que l’usure de leurs effectifs j
dans oette lutte a largement dépassé Iss
prévisions de noe adversaires.
tUR LE FRONT RU88E
Le Oommuniqué du Front Oooidental.
PETRâGRAD. — L’artlllsrle ennemie !
g eanonné la région do la tête de pont )
d’UkokuJ. |
0» signale un duel d’artUierie au eud I
du tas de Drlsviaty.
Front du Qauoase.
Dana la région du littoral, au ooure de
4a poursuite de l'spneml qui reculait ra-
pidement, une petite reconnaissance
ruses commandée par le eous-lieutenant
Kovaikoff, en embuscade, a capturé
7 officiers turcs et 191 soldats apparts-
nant à un régiment résèmment arrivé
dans la région de Trébizonde, et qui
venait de Oonstanttnopie, eoue lee ordres
d’offtsiere allemande.
A Trébizonde, nous nous sommes
smparés de canons de elx pouces.
La ville n’a pas souffert dee opérations
«la la guerre. La population turque est
en fuite. Les chrétiens sont restée et,
Slclne d'enthousiasme, ont acclamé noe
'ou pce.
Au sud de BltHs. nos éléments ont dé-
logé siHieosIventont lee Turcs de leurs
positions dans l« montagnes et ont pro-
gressé dans la direction ds Jghert, re-
poussant toutes Iss oontre-attaquss de
KSnSmî, qui a laissé sur l^torrajj
plusieurs osntaênss ds morte. Nous avons
«ait des prisonnier» asksris.
LES RUSSE! EN FRAlêOl
Echange de Toasts.
MARSEILLE. — Hier à hsuree.
au eamp Mirabeau, dans un povlllw>
de drapeaux, lee officiers des troupes
alliées étalent invités à vider uns coupe
de ohampagne en l’honneur de leur* ca-
marades russes. Le général Coquet, com-
mandant lai 6°réglon, p renaina JjûJÇte
et prononçait oetto allocution de Wenve
"“/t* MuvtrmimM a» ■» IMPUWWM»
voulu fêter l’arrivée dee troupes rusées
qui viennent combattre sur le sol fran-
çais. Leur présence dans notre pays aux
lôtés ds nos fidèlos alliés anglo-belges, j
ne peut que resserrer enoore, si possible, j
lee liens de l’altlanoe en la rendant plue 1
Intime et plus manifeste. Elles y verront i
çue partout, sur les fronts de l’oueet !
oomme sur lee frontièree de Russie, la
lutte es poursuit avec la même âpre éner-
gie, avec la même Inébranlable oonvle-
tlon du eueeès final.
» Oamarades de l’armée russe, je vous i
souhaite la bienvenue en France et Je
puis vous donner l’assurance que tous les
coeüre y battent à l’unisson des vôtres.
» Je porto vos santés en vous proposant
de boire à la victoire qui couronnera les
efforts de tant de braves prêts à tous lee
eaoriffoee, unie par une même volonté
dans un même but pour maroher la main
dans la main oontre l’ennemi oommun.
enfin je vous demande de lever vos verres
en l’honneur do Sa Majeeté l’empereur
Nloolas II, de Sa Majesté le roi Qoorge V,
dee souveraine et chefs cr’Etat de» paye
alliée et amie, de M. le Président de la
République française. »
Le général Loktroltzky, oommandant
les troupes russes, lui répondait par un
bref discours dans lequel II saluait le
Président de la République, le ohef ds
l’armé» française et oette glorieuse armée
tout entière. Il terminait en buvant aux
victoires proohatnee.
Lee officiers faisaient ensuite une vi-
site au camp.
Aujourd’hui, les troupes sont parties
pour l» camp de Mamy.
SUR MB FRQNT ITALIEN
Le Communiqué.
ROME- — Dans la zone entro l'AWge
et Brehtaf, l’aotlvlté des deux côtés e'eet
bornée hier à une aotion d'artillerie. Là
nôtre, par dee tire effioaoee, a continué
à démolir lee Torts autrichiens de Lu-
zerne et Su Belvédère.
Sur le ool dl Lana, le butin reeuellll
jusqu’à présent comprend un canon,
quatre mitrailleuses, quelques eentalnes
de fusils et de grandes quantités de mu-
nitions et de vivres.
Sur rizonso, la pluie et le brouillard
ont entravé l’activité des troupes. Cepen-
dant notre artillerie a réussi à provo-
quer un Incendie dans le centre habité
de San Martino del Carso et provoqué
l’explosion d’un dépôt de munitions au
sud-ouest de oette localité.
Un avion ennemi à lanoé trois bombes
sur Bassano sans faire aucune victime
et tan» causer aucun domptage.
ETATS-UNIS ET ALLEMAGNE
La Gravité ds la Situation.
WASHINGTON. — L’ambassadeur
d’Allemagne, le o*nt» Bernstorfi, teèe
anxieux, a communiqué longuement hier
soir avec son gouvernement, recomman-
dant instamment qu’on agisse rapide-
mont el on veut où» fa» relation» dlplo
matlqueeji» soient pas rompus» avec tes
Uns Déclaaratlon Allemande.
La déolaratlon suivante aurait été ex
pédlée à Washington. . _
Le gouvernement a consenti à attendri
jusqu’à l’évldenee dés faits devenus absc
lument et Indubitablement susceptible
d’un» seuls interprétation. Os peint es
maihpurfusemont «ttetot maintenant. L*
faits ne sont eusMfPMMH ruiftMMl»
intorarêtatkm. ctmïim est maihèümi-
,r, -r •: ■ ■ ■ •
iterprétatlon i le gouvernement Impé-
al allemand n’a pas été capable ds se
atteindre d’un» manière quelconque
ine sa guerre contre les navires portant,
rit des passagers, soit des marchandises,
est dono devenu tristement évident que,
ar la position qu’ello a pries dès le dé-
lit, oe gouvernement savait que remploi
BS sous-marine pour la destruction du
>mmeroe vital de il'ennemi, en raison
u caractère mime des navires employés
t dee méthodes d’attaque nécessitées par
>ur emploi était Inoompatible avec les
rlnr'peè d’humanité, aveo lee droits dé-
nis longtemps établis et indiscutables
es neutres et aveo l’Immunité eaoréo des
on-oembattants.
L'ALLEMAGNE ET LE BRESIL
OPORTO. — Le docteur Laure Muller,
nlnletre des affaires étrangères du Bré-
II, a été Informé des motlfe pour lesquels
’AMsmagne ooneidéreralt somme un '
; oaeus belll » la réquisition et prise do
noese»»lon des vapeurs allemands réfu-
giés dans Iss ports du paye. L'Allemagne
1 fait sentir officieusement au Brésil quo
a permission ds s’emparer de ses navires
teralt profitable à MS ennemis, qui éta-
il Iraient d’autres Mgnoe dans d’autres
parties du monde et entraveraient ainsi d<
peffort aes sous-marine allemands en vue cc
de détruire la navigation des Alliés. i to
• tiii
LE TORPILLAGE DU « VIGO » [ “
MADRID. — En réponse aux demandes ! ci
d’explications formulées par le gouverne- o:
ment espagnol à la suite du torpillage du si
vapeur a Vlgo », l'Allemagne, par l'mtsr- j
médlalre do son ambassadeur à Madrid, c
vient do répondre que ee navire trans- ^
portait en Angletorro du boie, qui est p
considéré oomme contrebande de guerre. ^
EN ANGLETERRE ï Jj
Le Servies Obligatoire. j r
LONDRES. - M. Lloyd George a pro- |
posé au coneei» do oabmèt, qui s’ett tenu, J.
hier, de soumettre au Parlement un projet
de loi Instituant lo eervloo obligatoire,
mais avec oette réserve que la loi ns
serait pas miss en vigueur tant que le
nombre doe recrues atteindraient un oor- :
tain ohlffre par mois. Oo chiffre avait
d’abord ôté fixé à W.000 P«r mol», ta*»
tenir oompte du système Derby, mais II j
pourra subir des modifications.
DERNIÈRE HEURE;
(Service spécial de L’INDÉPENDANT).
11 1111, 11 i
Vendredi, 4 heures. .
Etats-Unis et Allemagne. ■ |
r
ILS OHEROHENT A GAGNER DU TEMPS
WASHINGTON* — M. Bernstorfe a Informé M. Lanëlng qU’Cn raison des j
fêtot do Pâques l’AUemage Mra dans l’Impossibilité ds répondre à la Note amé- r
rloalne avant une douzaine do jours.
OE N’EST PA8 L’AVIS DE M. LAN8INQ
M. Lanolng p Informé hier M. Bernstorf que, seule l'exouee aoooptablo pqur j
Justifier un retard dans la réponse, oonslstsralt dans uns dlfioulté matérielle
réelle de transmission télégraphique de réponse.
LES BANQUIERS ET l-A RUPTURE
WASHINGTON. — LM banquiers uméricalns envisagent la rupture de» j
relation» epnt aucune appréhension. H» approuvent l’attitude de M. Wilson.
L'espionnage boche
GENEVE. — Une baronne, d’origine bavaroise, a été arrêtés hléf 8l,e
avait organisé un asrvloe d’espionnage au profit ds l’Allemagne.
Fabrique Autrichienne détruite.
ZURIOH. — Un violent incendie a détruit la grande fabrique autrichienne
de Auesig. Los dégâte dépasseraient un dçml-milIJOh,
En Grèce-
QOMMENT OPÈRENT LES AVIATEURS ENNEMIS
8AL0NIQUE. — Un déeerteur bulgare a déclaré que |cs aéroplane» allemands
exéoutant des raide en Grèoe, sont montés par des observateurs bulgares qui
Indiquent aux aviateur» lee oasernse, los Installations militaires grecques et les
endroits habités par les Grecs.
LES SYMPATHIES POUR LA FRANOE
, ATHENES. - D»s réfugiée phocéens â Athènes pi# «ffPW* ^ M* Ou'W*mln,
ministre de France, une lettre dans laquelle Ile Invoquent la proteotlon divine
pour l«s arptéeo française». Ms app»Wl*ent vlotolre de la Franoe, l’issue rapide
de ta lutte et la oonoluslon d’une paix honqraM» qui permette à to Franoe de
sauvegarder les droits |mpr»per!Ptt»»lW fie I» nation frsoque.
Le» Zeppelins.
~ OOPENHAGUE - Des pêcheurs arrivés à Çebjerg rapportent qu’ils ont aper-
çu hier un qrauid nomiirs d» zeppelins au^essus fis la mer du Nord. On suppose
que les AJtemands redoutent uns nouvelle attaque britannique sur le Siesvlg.
Un avion boche tombe.
fgsae r * < LES a PILOTES 0ARBQNISE8
ZURIOH. — Un avion allemand, aveo deux pljotse, e»t tombé près de Wittom-
berg. L’appareil a prie feu et a été complètement détruit. Mo 2 aviateurs ont
péri earponfsé».
LA BATAILLE ÉCONOMIQUE
Po.ur vaincre nos ennemis dans h
bataille économique U- Herriôt opfc-
conise la synthèse de3 force» indus-
trieUes et commerciales françaises. -
Nous ne pouvons pas, efi effet; en
rester à nos anciens procédés» Notre
vie était très dducé-en France. Désor-
mais, ■répétons-te encore, éllë sera très
dure. Tres duré mais très héureuse, si
nous savons vouloir, et si noué cohsar
crons aux' oeuvres de la paix la môme
vaillance et la môme opiniâtreté
qu’aux oeuvres de la guerre, j
Un immense labeur nous est im-
posé. Nous devons produire beaucoup,
nême à l’excès. Et il faut nous y pré-
parer avec une méthode et une orga-
nisation-semblables à ’celle des vain-
f
wi r>r> ’<■+/) -. .* * •
derniers combats libérateurs pour pro-
curer â' la nàtiài les ressources dont
elle aura besoM
« Nous avons, écrit M. Raoul Péret,
chiffré à 4È6 milliards les dépenses pu-
bliques engagées ou autorisées depuis
le début dès hostilités jusqu’au 30 juin
! prochain, et, dans ce chiffre, n’entre
| pâs cëlui des budgets départementaux
\ et communaux; On devine ce que sera
1 par ailleurs, la charge des pensions a
payer aux mutilés dé la guerre, lors-
\ que celle-ci sera terminée ; .elle dépas-
sera certainement quinze cehts mil-
lions par année. La réparation des
dommages causés par l’ennemi daits<
les départements envahis est une dette
sacrée ; il serait imprudent de l’éva-
, lueri toute r évaluation risquant, .a
f l’heure présente, ;, dîire fort éloigné©
1 i‘> v..:ülü) o-. --i. f-f ; î"
f r ‘
i la réalité. Pour acquitter cette dette, cl
îmme pour faire face aux exigences IH
IUjours croissantes de la Défense Na* U
onale, l’Etat, qui a déjà fait appel au
rédit, sera obligé d’emprunter [
ncorc. Le service uo ces emprunts a
xigera l’inscription de sommes con- r
iderables au budget de demain. Celui j
'hier dépassait cinq milliards ; ce c
hiffre sera plus que doublé malgré 1
Dûtes les économies qui pourront ctre (
éalisées. Voilà le fait. » 5
L’Allemagne vaincue, écrasée, pour- <
a payer beaucoup. Il faut qu’il en soit 1
insi et que nous mettions sur les ]
ninos les chemins de fer, les ports, i
0 douanes de l’Allemagne une hypo-
hèque qui gagera les emprunts suc-
cessifs qui seront indispensables pour
e redressement progressif de nos
Inances. Quoi qu’en dise M. Péret,
.ions estimons que quel que soit le
nombre des Alliés part-prenants,
l’Allemagne devra et pourra payer
graduellement la plus grande partie
lies dépenses de la guerre.
Mis il faudra vivre et prospérer dès
la signature de la paix. Chaque pays
devra augmenter ses revenus, car les
charges qu’auront à supporter les con-
tribuables 11e peuvent Être possibles
sans un accroissement de la richesse
publique. , .. ...
Préparons-nous à cette activité nou-
velle, sans oompter sur le concours do '
l'Etat. Sans doute, celui-ci assurera la J
production des produits français, sans «
doute il facilitera à nos exportateurs <
la recherche des débouchés. Il pourra ?
aussi améliorer notre organisation ;
consulaire et notre régime bancaire. Il
développera aussi l’outillage national
pour rendre les transports moins oné-
Mais c’est de l’initiative privée qu il
faut attendre le plus grand bien.
Si nous avons des capitalistes puis
intelligents et plus hardis, des indus-
triels plus entreprenants, des ouvriers
plus instruits, plus attachés à leur
profession et plus consciencieux, nous
remporterons très vite des batailles
, décisives et nous empêcherons nos
; rivaux vaincus de trouver sur les
t -
tiamps de bataille industriel» «w
manches pacifiques mais très imper*
*«*008 maintenant, dit M. &^>ul
’érot, l'industrie française doit songer I
s’approvisionner en
ni ères*, se mettre en rapport, avec les
>ays producteurs, préparer sinon pon-
lure des marchés, ahn de P^DYoir
^prendre le plus Wt possiWe la ton- I
•alion DarLS les départements encore 1
Dccupés par l’ennemi, des usmes sont I
i reconstruire, d imPc!I'HinlÎLnïUna, I
âges ont été détruits ; n attendons J>as I
pour savoir où nous trouverons - I
matériaux et les machines nécessaired. 1
» Enfin, pour remplacer 1AU^ l
magne, qui inondait le niondc > ? I
produits, lions serions inexcusables de I
ne pas nouer au plus Y^^nni a^ure- I
tâlo étrangère lcs re atio is qui assure
ront. au»«itot après la guerre, la vente |
des articles français. I
» Mais que fera 1 mdtvidu, a I
l’élévation des frais de transport,
prix de la main-d’oeuvre, la difflcuJ^ I
de trouver des représentants co'™r*1(\ 1' I
ciaux, s’il opère isolément ? Qui ne I
comprend, en particulier, P I
l'aménagement de toutes usines I
incendiées, pillées par les Allemands,
la commande en bloc de
outillages en Amérique ou ailleursl
permettra aux industriels de lesl
obtenir à des conditions mflmment
plus avantageuses que s ils achètentl
Il en sera de même nour
Lire des stocks de matières premières,!
qu’on neut faire venir en ceh.muni
; pour lès répartir ensuite entre ley mj
térossés. » |
Au vaste projet d’entente éconorni-l
que qui s’élabore entre les Alliés donl
donc correspondre chez nous le grouj
pement des besoins, des énergies ej
des capitaux, pour reconstituer ei
accroître dans la paix la fortune ne i‘|
France et lui conserver son îndepeni
dance. , I
De tout cela, il faut perler ®wi|
cesse. Mais agir avec activité esi
encore mieux.
» Octave AUBERT. I
• QBSBBSSESBBSBSSSSBSsszaessBaBsssssss?
[ipressions d’Angleterre. !
[ ‘ rr (
l II faut insister sur les conséquences .
< du récent voyage que viennent d’ache-
[ ver dans le Royaume-Uni les délégués
f du Parlement français. ‘
\ Nous avons pris contact avec le
( peuple anglais lui-même comme avec
: les gouvernants. Nous avons vu la
}, foule de la rue. le public des meetings
i dans les grandes villes industrielles,
: les représentants de l’Etat, ceux des
grandes inunicipaités, ceux des grands
i tiyndicats économiques. Nous nous
r sommes entretenus avec des Anglais
I de Londres, avec des Irlandais, avec
! des Ecossais de Glasgow et d’Edim-
bourg. Chez tous ces hommes, quels
qu’ils soient, un élan profond, cordial,
i émouvant vers notre pays ; une sin-
■ cérité de sentiment, une loyauté évi-
. dente, un désir au plus haut point
1 touchant de prouver cete sympathie,
? de la faire passer dans les actes 1 Est-
il nécessaire de répéter que les hauts
faits de notre armée à Verdun avaient
1 doublé cette sympathie d’une admira-
tion sans bornes.
Ce que nous ontl répété sans se
lasser nos collègues anglais des Com-
munes et des Lords, M. Asquith, les
lords-maires et les lords-provosts, le
S le et la presse, c’est que cette
ié scellée dans le sang devait être
éternelle. Les deux peuples se battent
pour une grande cause, qui est d’as-
surer la paix durable en Europe. Ils
nont pa$ voulu la guerre. Selon le mot
de M. Asquith à Lancaster House, ils
combattent côte à côte « honorable-
ment, proprement, avec la conscience
nette ». Il importe, pour le triomphe
de la liberté du monde, qu’ils soient
vainqueurs, et qu’ensuite des liens in-
dissolubles les unissent l’un à l’autre.
Cette idée est celle de l’Angeterre tout
entière, comme elle est la nôtre. Ce
n’est pas seulement l’exaltation d’un
sentiment passager, ni d’un danger
commun. C’est vraiment un courant
d’une puissance énorme, et ce sera,
sans nul doute, un des grands résul-
tats de cette guerre. L’intérêt, lo sen-
timent, les circonstances, tout con-
tribue à le renforcer ; et l’on peut dire
que c’est là l’impression la plus nette
que nous rapportions do notre voyage
d’une semaine.
*%
Elle n’est point la seule. Nous avons
vu l’Angleterre à cette heure dressée,
Vlie aussi tout entière, contre l’ennemi
cofhmun. Les hommes qui sont à
l’arméô spjit partout de plus en plus
Sicés par les femmes : dans los
; sur .les trunway», «ai» les 1
a | « . ' ■
n mil IIIIIIM m
gares sur lcô taxis, dans les?
de guerre. Les enfants cujc-m^iri _|
sont appelés à collaborer à la défensi
nationale, et nous en avons vu al
très nombreux à Sheffleld. L^s
de cette ville immense, centre ae il
métallurgie du Royaume-Uni, sont e|
ce moment occupées tout entières pal
la fabrication du matenel de guernl
Faut-il rappeler les noms des granaei
firmes, les Cammel Laird el J
Vickers ? Celle-ci occupe à elle seu I
dans tous ses chantiers plus de îObriAJ
ouvriers et ouvrières. Partout, on tïv|
vaille nuit et jour, les usines ne coil
naissent plus le repos, le machimsiri
- se complète et la production est e|
■ croissance continue. L’Etat anglais j
construit et construit encore de» usin<|
immenses pour faire des canonâ I
des munitions. Et il fait fabriquer d<|
obus jusque sur ses navires de gueni
immobilisés dans leurs bases navale!
Chacun sait toutefois que c est vel
sa marine que se tournent plus voloi
tiers les regards de chaque Anglais
Tout en accomplissant pleinement scs
devoir d’allié sur terre, il s’atiîfShe <1
plus en plus à maintenir la puisS»n|
navale qui lui assure la liberté dà-,|
son île. Aussi est-ce aveo une partiel
lière fierté que l’on nous a fait visitfl
les chantiers de la Clyde et la flotte <1
l’amiral Beaty. J I
Il n’est pas dans l’univers de cna|
tiers de constructions navales qui égl
lent, de loin, ceux de Glasgow. Ceii
cinquante mille ouvriers y so:|
occupés. Pendant des lieues, vous del
cendez la rivière fameuse, et ce il
sont de chaque côté qu’immensl
échafaudages de bois, grues puil
santés, cales en pente qui retenti!
sent du bruit des marteaux. On y
des cuirassés, des torpilleurs, dtt
sous-marins. Mais on y construit ausl
les cargos et les transatlantiques ; I
rien ne saurait rendre le sentiment <■
puissance immense qu’offre natureiil
ment ce spectacle. Les sous-manns <■
lemands peuvent couler des naviri
marchands. Par an, les Anglais en
construisent, en pleine guerre, BOy-UI
tonnes ; fis font un supercuirassé p|
mois, et des monitors, et des croiseul
et des bateaux de toutes sortes q|
déflent toute suprématie de l’ennemi!
Nos hôtes étaient, certes, flers '■
nous montrer qu’eux aussi parti|
paient ainsi de leur mieu* à I* balai|
commune. Mais visiblement, ce q|
leur tenait le plus à coeur, c était fl
nous assurer de leur profonde et il
défectible sympathie pour notre pafl
Ils veulent que nos amicales relaticfl
présentes ne soient plus troublé*
dans l’avenir. Et ne sont-ce pas defl
Ides leurs qui ont proposé à notre col
férence interparlementaire ÿ wfl
minster, d’y travailler praïiqueM
Prix : & Centimes.
. ■ * i _ —
jÿ. ;> *■ MW'’* 1 ■•w.’’ • '*«« <4 Samedi Î2 Avril 4M6.
L’INDÉPENDANT
DES BASSES-PYRENEES
r ,, B.— t JOURNAL RÉPUBLICAIN PARAISSANT TOUS LES JOURS EXCEPTÉ LE OlMANCHjî f «UMQ,,» o.,7 )
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S Mali: «Matat tAn:
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Autrea département» 6 fir. 50 1® fir. 84 fir.
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Rédacteur en ohef : OCTAVE AUBERT
Il Ainotloa joUtUu# appartint sa conseil l'Aialalitnttoa ti U Société iauy&i la V ffltPSFDAÏÏT
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Chronique loeaie ou Fait» divers * 1 R i
Us Annonce» de dBrfc^uUrolIrnM^^ |
lnQ«MnreiMHMenxHi.HMDrNU!r,7'.T7trmm .«m™.— » —
nouvelles Officielles. !
Si
| 1 11 di
Vendredi (Matin). J
En Argwms, notre artillerie a eanonné les voies de oommunleatlon en Jj
Arrière du front ennemi et le bol» de Malanoourt. p
A l'oueat de la Meuse, grande aotlvtt» d’artillerie dans les secteurs de la côte I jj
SM et d'Avooourt. n
Une attaque déoflanehée par noue dAM la région du Mort-Homme «tous a
permis de ehaeeer l'ennemi de quelques éléments de tranohée ooeupoi par lui le
1S avril. n
A l’est de ila Meuse, bombardement violent de ta régit*! Douaumont-Vaux. a
Quelques rafales d’artillerie en Woëwre. '
Journée relativement «alm» sur le reste du front f
Vendredi (Soir). ' {
A l’oueet do la Meuse, l’attaque menée hier par nos troupes dans la région du j
Mort-Homme a progressé au oourq de la nuit. Mous avons, en outre, enlevé une 11
tranohée à la lisière nord du bote des Oaurottee.VNous avons fait prisonniers !
Quatre of flelers et oent cinquante soldats. I
A l’est de la Meuse, te bombardement violent de nos positions a été suivi, en
fin do Journée, d’une puissante action offensive de l'ennemi sur un front de deux
kilomètres, entre la forme de Ohlamont et il’Etang de Vaux. Lee Allemande qui
avaient réussi ù prendre pied dans noe lignes au eud du fort de Douaumont et
pu nord de l’Etang ont été complètement refoulés par nos contre-attaques de
pu>t. Deux mitrailleuses et quelques prisonniers sont tombés entre noe mains.
A l’oust ds Douaumont, dans
blessée ,et pris une vingtaine d’Allemands.
Nuit oalme sur le reste du front, sauf dans la région du bols Le Prêtre, où
noirs artillerie s’est montrés assez active.
NOUVELLES PB LA GUERRE
DEVANT VERDUN 4
La situation. j
PARIS. — Il set hors de dont» que le 1
grand quartier général allemand es
trouve dans la néoesettè, pour maintenir I
•on effort prolongé sur Vordun, oui se 1
heurte à la résistance admirable de noe
troupes d'apporter ohaquo jour doe mo- !
dlfioatieno au plan de répartition de tes
forcée. En Russie, où le nombre dee corps ;
actifs est 00pendant restreint, il’enneml a j
été obligé à dee prélèvements. Il a, par i
exemple transporté en Wottvre la 1ro di- j
vleion du 1,r oorpe d’armée et une autre
division qui n’a pas enoore été Identifiée.
De même, il a affaibli dans une forte pro-
portion reffeotif de» divisions que la si-
tuation balkanique l’a oontraint A laieser
an Maçédolno. Le 0 avril, le 20° corps ds ,
réserve, ramené de Serbie, a été engagé
sur le front fie Verdun oommo l'avait été 1
précédemment la 11° division bavaroise j
rappolée du même théâtre des opérations. ;
Oe 29 oorps avait été maintenu jusqu’à *
se jour e«i réserve au nord de l’Oise, et II
est certain que l’ennemi ne oomptait pas
es trouver dans l’obligation de l’engager i
dans un bref délai. Il ee oonflrme dono
par les identifloatlono d’unités nouvelles
amenées par les Allemande sur le front ■
de Verdun, que l’usure de leurs effectifs j
dans oette lutte a largement dépassé Iss
prévisions de noe adversaires.
tUR LE FRONT RU88E
Le Oommuniqué du Front Oooidental.
PETRâGRAD. — L’artlllsrle ennemie !
g eanonné la région do la tête de pont )
d’UkokuJ. |
0» signale un duel d’artUierie au eud I
du tas de Drlsviaty.
Front du Qauoase.
Dana la région du littoral, au ooure de
4a poursuite de l'spneml qui reculait ra-
pidement, une petite reconnaissance
ruses commandée par le eous-lieutenant
Kovaikoff, en embuscade, a capturé
7 officiers turcs et 191 soldats apparts-
nant à un régiment résèmment arrivé
dans la région de Trébizonde, et qui
venait de Oonstanttnopie, eoue lee ordres
d’offtsiere allemande.
A Trébizonde, nous nous sommes
smparés de canons de elx pouces.
La ville n’a pas souffert dee opérations
«la la guerre. La population turque est
en fuite. Les chrétiens sont restée et,
Slclne d'enthousiasme, ont acclamé noe
'ou pce.
Au sud de BltHs. nos éléments ont dé-
logé siHieosIventont lee Turcs de leurs
positions dans l« montagnes et ont pro-
gressé dans la direction ds Jghert, re-
poussant toutes Iss oontre-attaquss de
KSnSmî, qui a laissé sur l^torrajj
plusieurs osntaênss ds morte. Nous avons
«ait des prisonnier» asksris.
LES RUSSE! EN FRAlêOl
Echange de Toasts.
MARSEILLE. — Hier à hsuree.
au eamp Mirabeau, dans un povlllw>
de drapeaux, lee officiers des troupes
alliées étalent invités à vider uns coupe
de ohampagne en l’honneur de leur* ca-
marades russes. Le général Coquet, com-
mandant lai 6°réglon, p renaina JjûJÇte
et prononçait oetto allocution de Wenve
"“/t* MuvtrmimM a» ■» IMPUWWM»
voulu fêter l’arrivée dee troupes rusées
qui viennent combattre sur le sol fran-
çais. Leur présence dans notre pays aux
lôtés ds nos fidèlos alliés anglo-belges, j
ne peut que resserrer enoore, si possible, j
lee liens de l’altlanoe en la rendant plue 1
Intime et plus manifeste. Elles y verront i
çue partout, sur les fronts de l’oueet !
oomme sur lee frontièree de Russie, la
lutte es poursuit avec la même âpre éner-
gie, avec la même Inébranlable oonvle-
tlon du eueeès final.
» Oamarades de l’armée russe, je vous i
souhaite la bienvenue en France et Je
puis vous donner l’assurance que tous les
coeüre y battent à l’unisson des vôtres.
» Je porto vos santés en vous proposant
de boire à la victoire qui couronnera les
efforts de tant de braves prêts à tous lee
eaoriffoee, unie par une même volonté
dans un même but pour maroher la main
dans la main oontre l’ennemi oommun.
enfin je vous demande de lever vos verres
en l’honneur do Sa Majeeté l’empereur
Nloolas II, de Sa Majesté le roi Qoorge V,
dee souveraine et chefs cr’Etat de» paye
alliée et amie, de M. le Président de la
République française. »
Le général Loktroltzky, oommandant
les troupes russes, lui répondait par un
bref discours dans lequel II saluait le
Président de la République, le ohef ds
l’armé» française et oette glorieuse armée
tout entière. Il terminait en buvant aux
victoires proohatnee.
Lee officiers faisaient ensuite une vi-
site au camp.
Aujourd’hui, les troupes sont parties
pour l» camp de Mamy.
SUR MB FRQNT ITALIEN
Le Communiqué.
ROME- — Dans la zone entro l'AWge
et Brehtaf, l’aotlvlté des deux côtés e'eet
bornée hier à une aotion d'artillerie. Là
nôtre, par dee tire effioaoee, a continué
à démolir lee Torts autrichiens de Lu-
zerne et Su Belvédère.
Sur le ool dl Lana, le butin reeuellll
jusqu’à présent comprend un canon,
quatre mitrailleuses, quelques eentalnes
de fusils et de grandes quantités de mu-
nitions et de vivres.
Sur rizonso, la pluie et le brouillard
ont entravé l’activité des troupes. Cepen-
dant notre artillerie a réussi à provo-
quer un Incendie dans le centre habité
de San Martino del Carso et provoqué
l’explosion d’un dépôt de munitions au
sud-ouest de oette localité.
Un avion ennemi à lanoé trois bombes
sur Bassano sans faire aucune victime
et tan» causer aucun domptage.
ETATS-UNIS ET ALLEMAGNE
La Gravité ds la Situation.
WASHINGTON. — L’ambassadeur
d’Allemagne, le o*nt» Bernstorfi, teèe
anxieux, a communiqué longuement hier
soir avec son gouvernement, recomman-
dant instamment qu’on agisse rapide-
mont el on veut où» fa» relation» dlplo
matlqueeji» soient pas rompus» avec tes
Uns Déclaaratlon Allemande.
La déolaratlon suivante aurait été ex
pédlée à Washington. . _
Le gouvernement a consenti à attendri
jusqu’à l’évldenee dés faits devenus absc
lument et Indubitablement susceptible
d’un» seuls interprétation. Os peint es
maihpurfusemont «ttetot maintenant. L*
faits ne sont eusMfPMMH ruiftMMl»
intorarêtatkm. ctmïim est maihèümi-
,r, -r •: ■ ■ ■ •
iterprétatlon i le gouvernement Impé-
al allemand n’a pas été capable ds se
atteindre d’un» manière quelconque
ine sa guerre contre les navires portant,
rit des passagers, soit des marchandises,
est dono devenu tristement évident que,
ar la position qu’ello a pries dès le dé-
lit, oe gouvernement savait que remploi
BS sous-marine pour la destruction du
>mmeroe vital de il'ennemi, en raison
u caractère mime des navires employés
t dee méthodes d’attaque nécessitées par
>ur emploi était Inoompatible avec les
rlnr'peè d’humanité, aveo lee droits dé-
nis longtemps établis et indiscutables
es neutres et aveo l’Immunité eaoréo des
on-oembattants.
L'ALLEMAGNE ET LE BRESIL
OPORTO. — Le docteur Laure Muller,
nlnletre des affaires étrangères du Bré-
II, a été Informé des motlfe pour lesquels
’AMsmagne ooneidéreralt somme un '
; oaeus belll » la réquisition et prise do
noese»»lon des vapeurs allemands réfu-
giés dans Iss ports du paye. L'Allemagne
1 fait sentir officieusement au Brésil quo
a permission ds s’emparer de ses navires
teralt profitable à MS ennemis, qui éta-
il Iraient d’autres Mgnoe dans d’autres
parties du monde et entraveraient ainsi d<
peffort aes sous-marine allemands en vue cc
de détruire la navigation des Alliés. i to
• tiii
LE TORPILLAGE DU « VIGO » [ “
MADRID. — En réponse aux demandes ! ci
d’explications formulées par le gouverne- o:
ment espagnol à la suite du torpillage du si
vapeur a Vlgo », l'Allemagne, par l'mtsr- j
médlalre do son ambassadeur à Madrid, c
vient do répondre que ee navire trans- ^
portait en Angletorro du boie, qui est p
considéré oomme contrebande de guerre. ^
EN ANGLETERRE ï Jj
Le Servies Obligatoire. j r
LONDRES. - M. Lloyd George a pro- |
posé au coneei» do oabmèt, qui s’ett tenu, J.
hier, de soumettre au Parlement un projet
de loi Instituant lo eervloo obligatoire,
mais avec oette réserve que la loi ns
serait pas miss en vigueur tant que le
nombre doe recrues atteindraient un oor- :
tain ohlffre par mois. Oo chiffre avait
d’abord ôté fixé à W.000 P«r mol», ta*»
tenir oompte du système Derby, mais II j
pourra subir des modifications.
DERNIÈRE HEURE;
(Service spécial de L’INDÉPENDANT).
11 1111, 11 i
Vendredi, 4 heures. .
Etats-Unis et Allemagne. ■ |
r
ILS OHEROHENT A GAGNER DU TEMPS
WASHINGTON* — M. Bernstorfe a Informé M. Lanëlng qU’Cn raison des j
fêtot do Pâques l’AUemage Mra dans l’Impossibilité ds répondre à la Note amé- r
rloalne avant une douzaine do jours.
OE N’EST PA8 L’AVIS DE M. LAN8INQ
M. Lanolng p Informé hier M. Bernstorf que, seule l'exouee aoooptablo pqur j
Justifier un retard dans la réponse, oonslstsralt dans uns dlfioulté matérielle
réelle de transmission télégraphique de réponse.
LES BANQUIERS ET l-A RUPTURE
WASHINGTON. — LM banquiers uméricalns envisagent la rupture de» j
relation» epnt aucune appréhension. H» approuvent l’attitude de M. Wilson.
L'espionnage boche
GENEVE. — Une baronne, d’origine bavaroise, a été arrêtés hléf 8l,e
avait organisé un asrvloe d’espionnage au profit ds l’Allemagne.
Fabrique Autrichienne détruite.
ZURIOH. — Un violent incendie a détruit la grande fabrique autrichienne
de Auesig. Los dégâte dépasseraient un dçml-milIJOh,
En Grèce-
QOMMENT OPÈRENT LES AVIATEURS ENNEMIS
8AL0NIQUE. — Un déeerteur bulgare a déclaré que |cs aéroplane» allemands
exéoutant des raide en Grèoe, sont montés par des observateurs bulgares qui
Indiquent aux aviateur» lee oasernse, los Installations militaires grecques et les
endroits habités par les Grecs.
LES SYMPATHIES POUR LA FRANOE
, ATHENES. - D»s réfugiée phocéens â Athènes pi# «ffPW* ^ M* Ou'W*mln,
ministre de France, une lettre dans laquelle Ile Invoquent la proteotlon divine
pour l«s arptéeo française». Ms app»Wl*ent vlotolre de la Franoe, l’issue rapide
de ta lutte et la oonoluslon d’une paix honqraM» qui permette à to Franoe de
sauvegarder les droits |mpr»per!Ptt»»lW fie I» nation frsoque.
Le» Zeppelins.
~ OOPENHAGUE - Des pêcheurs arrivés à Çebjerg rapportent qu’ils ont aper-
çu hier un qrauid nomiirs d» zeppelins au^essus fis la mer du Nord. On suppose
que les AJtemands redoutent uns nouvelle attaque britannique sur le Siesvlg.
Un avion boche tombe.
fgsae r * < LES a PILOTES 0ARBQNISE8
ZURIOH. — Un avion allemand, aveo deux pljotse, e»t tombé près de Wittom-
berg. L’appareil a prie feu et a été complètement détruit. Mo 2 aviateurs ont
péri earponfsé».
LA BATAILLE ÉCONOMIQUE
Po.ur vaincre nos ennemis dans h
bataille économique U- Herriôt opfc-
conise la synthèse de3 force» indus-
trieUes et commerciales françaises. -
Nous ne pouvons pas, efi effet; en
rester à nos anciens procédés» Notre
vie était très dducé-en France. Désor-
mais, ■répétons-te encore, éllë sera très
dure. Tres duré mais très héureuse, si
nous savons vouloir, et si noué cohsar
crons aux' oeuvres de la paix la môme
vaillance et la môme opiniâtreté
qu’aux oeuvres de la guerre, j
Un immense labeur nous est im-
posé. Nous devons produire beaucoup,
nême à l’excès. Et il faut nous y pré-
parer avec une méthode et une orga-
nisation-semblables à ’celle des vain-
f
wi r>r> ’<■+/) -. .* * •
derniers combats libérateurs pour pro-
curer â' la nàtiài les ressources dont
elle aura besoM
« Nous avons, écrit M. Raoul Péret,
chiffré à 4È6 milliards les dépenses pu-
bliques engagées ou autorisées depuis
le début dès hostilités jusqu’au 30 juin
! prochain, et, dans ce chiffre, n’entre
| pâs cëlui des budgets départementaux
\ et communaux; On devine ce que sera
1 par ailleurs, la charge des pensions a
payer aux mutilés dé la guerre, lors-
\ que celle-ci sera terminée ; .elle dépas-
sera certainement quinze cehts mil-
lions par année. La réparation des
dommages causés par l’ennemi daits<
les départements envahis est une dette
sacrée ; il serait imprudent de l’éva-
, lueri toute r évaluation risquant, .a
f l’heure présente, ;, dîire fort éloigné©
1 i‘> v..:ülü) o-. --i. f-f ; î"
f r ‘
i la réalité. Pour acquitter cette dette, cl
îmme pour faire face aux exigences IH
IUjours croissantes de la Défense Na* U
onale, l’Etat, qui a déjà fait appel au
rédit, sera obligé d’emprunter [
ncorc. Le service uo ces emprunts a
xigera l’inscription de sommes con- r
iderables au budget de demain. Celui j
'hier dépassait cinq milliards ; ce c
hiffre sera plus que doublé malgré 1
Dûtes les économies qui pourront ctre (
éalisées. Voilà le fait. » 5
L’Allemagne vaincue, écrasée, pour- <
a payer beaucoup. Il faut qu’il en soit 1
insi et que nous mettions sur les ]
ninos les chemins de fer, les ports, i
0 douanes de l’Allemagne une hypo-
hèque qui gagera les emprunts suc-
cessifs qui seront indispensables pour
e redressement progressif de nos
Inances. Quoi qu’en dise M. Péret,
.ions estimons que quel que soit le
nombre des Alliés part-prenants,
l’Allemagne devra et pourra payer
graduellement la plus grande partie
lies dépenses de la guerre.
Mis il faudra vivre et prospérer dès
la signature de la paix. Chaque pays
devra augmenter ses revenus, car les
charges qu’auront à supporter les con-
tribuables 11e peuvent Être possibles
sans un accroissement de la richesse
publique. , .. ...
Préparons-nous à cette activité nou-
velle, sans oompter sur le concours do '
l'Etat. Sans doute, celui-ci assurera la J
production des produits français, sans «
doute il facilitera à nos exportateurs <
la recherche des débouchés. Il pourra ?
aussi améliorer notre organisation ;
consulaire et notre régime bancaire. Il
développera aussi l’outillage national
pour rendre les transports moins oné-
Mais c’est de l’initiative privée qu il
faut attendre le plus grand bien.
Si nous avons des capitalistes puis
intelligents et plus hardis, des indus-
triels plus entreprenants, des ouvriers
plus instruits, plus attachés à leur
profession et plus consciencieux, nous
remporterons très vite des batailles
, décisives et nous empêcherons nos
; rivaux vaincus de trouver sur les
t -
tiamps de bataille industriel» «w
manches pacifiques mais très imper*
*«*008 maintenant, dit M. &^>ul
’érot, l'industrie française doit songer I
s’approvisionner en
ni ères*, se mettre en rapport, avec les
>ays producteurs, préparer sinon pon-
lure des marchés, ahn de P^DYoir
^prendre le plus Wt possiWe la ton- I
•alion DarLS les départements encore 1
Dccupés par l’ennemi, des usmes sont I
i reconstruire, d imPc!I'HinlÎLnïUna, I
âges ont été détruits ; n attendons J>as I
pour savoir où nous trouverons - I
matériaux et les machines nécessaired. 1
» Enfin, pour remplacer 1AU^ l
magne, qui inondait le niondc > ? I
produits, lions serions inexcusables de I
ne pas nouer au plus Y^^nni a^ure- I
tâlo étrangère lcs re atio is qui assure
ront. au»«itot après la guerre, la vente |
des articles français. I
» Mais que fera 1 mdtvidu, a I
l’élévation des frais de transport,
prix de la main-d’oeuvre, la difflcuJ^ I
de trouver des représentants co'™r*1(\ 1' I
ciaux, s’il opère isolément ? Qui ne I
comprend, en particulier, P I
l'aménagement de toutes usines I
incendiées, pillées par les Allemands,
la commande en bloc de
outillages en Amérique ou ailleursl
permettra aux industriels de lesl
obtenir à des conditions mflmment
plus avantageuses que s ils achètentl
Il en sera de même nour
Lire des stocks de matières premières,!
qu’on neut faire venir en ceh.muni
; pour lès répartir ensuite entre ley mj
térossés. » |
Au vaste projet d’entente éconorni-l
que qui s’élabore entre les Alliés donl
donc correspondre chez nous le grouj
pement des besoins, des énergies ej
des capitaux, pour reconstituer ei
accroître dans la paix la fortune ne i‘|
France et lui conserver son îndepeni
dance. , I
De tout cela, il faut perler ®wi|
cesse. Mais agir avec activité esi
encore mieux.
» Octave AUBERT. I
• QBSBBSSESBBSBSSSSBSsszaessBaBsssssss?
[ipressions d’Angleterre. !
[ ‘ rr (
l II faut insister sur les conséquences .
< du récent voyage que viennent d’ache-
[ ver dans le Royaume-Uni les délégués
f du Parlement français. ‘
\ Nous avons pris contact avec le
( peuple anglais lui-même comme avec
: les gouvernants. Nous avons vu la
}, foule de la rue. le public des meetings
i dans les grandes villes industrielles,
: les représentants de l’Etat, ceux des
grandes inunicipaités, ceux des grands
i tiyndicats économiques. Nous nous
r sommes entretenus avec des Anglais
I de Londres, avec des Irlandais, avec
! des Ecossais de Glasgow et d’Edim-
bourg. Chez tous ces hommes, quels
qu’ils soient, un élan profond, cordial,
i émouvant vers notre pays ; une sin-
■ cérité de sentiment, une loyauté évi-
. dente, un désir au plus haut point
1 touchant de prouver cete sympathie,
? de la faire passer dans les actes 1 Est-
il nécessaire de répéter que les hauts
faits de notre armée à Verdun avaient
1 doublé cette sympathie d’une admira-
tion sans bornes.
Ce que nous ontl répété sans se
lasser nos collègues anglais des Com-
munes et des Lords, M. Asquith, les
lords-maires et les lords-provosts, le
S le et la presse, c’est que cette
ié scellée dans le sang devait être
éternelle. Les deux peuples se battent
pour une grande cause, qui est d’as-
surer la paix durable en Europe. Ils
nont pa$ voulu la guerre. Selon le mot
de M. Asquith à Lancaster House, ils
combattent côte à côte « honorable-
ment, proprement, avec la conscience
nette ». Il importe, pour le triomphe
de la liberté du monde, qu’ils soient
vainqueurs, et qu’ensuite des liens in-
dissolubles les unissent l’un à l’autre.
Cette idée est celle de l’Angeterre tout
entière, comme elle est la nôtre. Ce
n’est pas seulement l’exaltation d’un
sentiment passager, ni d’un danger
commun. C’est vraiment un courant
d’une puissance énorme, et ce sera,
sans nul doute, un des grands résul-
tats de cette guerre. L’intérêt, lo sen-
timent, les circonstances, tout con-
tribue à le renforcer ; et l’on peut dire
que c’est là l’impression la plus nette
que nous rapportions do notre voyage
d’une semaine.
*%
Elle n’est point la seule. Nous avons
vu l’Angleterre à cette heure dressée,
Vlie aussi tout entière, contre l’ennemi
cofhmun. Les hommes qui sont à
l’arméô spjit partout de plus en plus
Sicés par les femmes : dans los
; sur .les trunway», «ai» les 1
a | « . ' ■
n mil IIIIIIM m
gares sur lcô taxis, dans les?
de guerre. Les enfants cujc-m^iri _|
sont appelés à collaborer à la défensi
nationale, et nous en avons vu al
très nombreux à Sheffleld. L^s
de cette ville immense, centre ae il
métallurgie du Royaume-Uni, sont e|
ce moment occupées tout entières pal
la fabrication du matenel de guernl
Faut-il rappeler les noms des granaei
firmes, les Cammel Laird el J
Vickers ? Celle-ci occupe à elle seu I
dans tous ses chantiers plus de îObriAJ
ouvriers et ouvrières. Partout, on tïv|
vaille nuit et jour, les usines ne coil
naissent plus le repos, le machimsiri
- se complète et la production est e|
■ croissance continue. L’Etat anglais j
construit et construit encore de» usin<|
immenses pour faire des canonâ I
des munitions. Et il fait fabriquer d<|
obus jusque sur ses navires de gueni
immobilisés dans leurs bases navale!
Chacun sait toutefois que c est vel
sa marine que se tournent plus voloi
tiers les regards de chaque Anglais
Tout en accomplissant pleinement scs
devoir d’allié sur terre, il s’atiîfShe <1
plus en plus à maintenir la puisS»n|
navale qui lui assure la liberté dà-,|
son île. Aussi est-ce aveo une partiel
lière fierté que l’on nous a fait visitfl
les chantiers de la Clyde et la flotte <1
l’amiral Beaty. J I
Il n’est pas dans l’univers de cna|
tiers de constructions navales qui égl
lent, de loin, ceux de Glasgow. Ceii
cinquante mille ouvriers y so:|
occupés. Pendant des lieues, vous del
cendez la rivière fameuse, et ce il
sont de chaque côté qu’immensl
échafaudages de bois, grues puil
santés, cales en pente qui retenti!
sent du bruit des marteaux. On y
des cuirassés, des torpilleurs, dtt
sous-marins. Mais on y construit ausl
les cargos et les transatlantiques ; I
rien ne saurait rendre le sentiment <■
puissance immense qu’offre natureiil
ment ce spectacle. Les sous-manns <■
lemands peuvent couler des naviri
marchands. Par an, les Anglais en
construisent, en pleine guerre, BOy-UI
tonnes ; fis font un supercuirassé p|
mois, et des monitors, et des croiseul
et des bateaux de toutes sortes q|
déflent toute suprématie de l’ennemi!
Nos hôtes étaient, certes, flers '■
nous montrer qu’eux aussi parti|
paient ainsi de leur mieu* à I* balai|
commune. Mais visiblement, ce q|
leur tenait le plus à coeur, c était fl
nous assurer de leur profonde et il
défectible sympathie pour notre pafl
Ils veulent que nos amicales relaticfl
présentes ne soient plus troublé*
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