Titre : L'Indépendant des Basses-Pyrénées : paraissant les lundi, mercredi et vendredi ["puis" paraissant tous les jours excepté le dimanche "puis" journal républicain quotidien "puis" le mieux informé des journaux de la région]
Éditeur : [s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1916-04-21
Contributeur : Garet, Émile (1829-1912). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34416250c
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 21 avril 1916 21 avril 1916
Description : 1916/04/21 (A49,N155). 1916/04/21 (A49,N155).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5274754m
Source : Bibliothèque patrimoniale de Pau, Ee 3218
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/06/2020
0 9
Quarante-Neuvième Année. — NM55.
'
Prix : 6 Centimes.
—
/
Vendredi 21 Avril 1916.
,
TÉLÉPHOHË 0.33 JOURNAL RÉPUBLICAIN PARAISSANT TOUS LES JOURS EXCEPTÉ LE DIMANCHE f"VCLIPHONK o.»» T
• Il I I I ■! I MH 111. III.'! ■III.———————— -J
ABONNEMENTS i
S Mali: SMetc 1 An:
T'a», département et limitrophes 0 fr. * 10 fr. 20 fr.
Autres départements fl fr. 50 12 fr. 24 fr.
étranger 10 fr. n 18 fr. 88 fr.
Maires et Instituteurs des Dassos-Pyrénées 8 fr. 10 fr.
MR)▲OTZOST * XdCZXrZBTStA.TZ03ir : 11. Rui de» Cordeliers, JPJLTT.
Rédacteur en chef : OCTAVE AUBERT
la ttlnotiOB pciitiiue appartient an conieil d'idminiitratloa le la soclét* Anonyxae &• L’ISDÉPIIDAÏÏT
Tout ce qui concerne Ici Abonnement# et lea Annoncée doit être adreaeé à PAU à 11. George! BAUBST, Admlnletrateor*Comptable,
A PAR», aux dlvereea Afences pour lec Annonce*.
LIS MANUOORITC NON INSÉRtS NB «ONT RA> RENDUS
ANNONCES i
Annonces judiciaires *© c* 1* HflM»
Annonces ordinaires 30 —
Réclames ®0 —
Chronique locale ou Faits divers t franc.
Lea Annoncée de durée ee traitent d forflM.
Iirelles Officielles.
Jeudi (Matin).
A rouest de la Meuse, activité considérable de l'artillerie eur la eôte 304 et
sur nos premières lignes entre le Mort'Homme-Gumlères.
A l’eet de 1a Meuse, bombardement violent dans la région Douaument-Vaux.
En Woëvre, journée calme dans les secteurs du pied des oôtes de Meuse.
Aux Epargeo ,l’ennemi a lancé oe matin trois attaques successives eur nos
{positions. Toutes ces attaques ont été repoussées. Au cours de la dernière, l’en*
»-nil qui avait réussi à prendre pied un Instant dans nos tranohées sur un front
ds deux oent9 mètres environ, en a été rejeté aussitôt par notre contre-attaque
qui lui a fait subir des pertes sérieuses.
Auoun événement Important à signaler eur le reste du front.
COMMUNIQUÉ BELGE
Quelques actions d’artillerie réciproques eur le front belge, notamment au
sud de St-Georgea, aux aborde de Dlxmude et près do la Maison du Passeur.
Jeudi (8olr).
En Argcnne, à la Haute-Chevauohée, lutte de mines à notre avantage, Noue
avons fait jouer un camouflet qui a détruit les travaux souterrains de l’ennemi.
Sur la rfvegauche de la Meuso, bombardement oontinu de notre deuxième ligna
ni cours ds la nuit.
Sur la rivo droite, hier en fin de Journée, nos troupes ont mené oontre les po-
rt*; na ail:mangea situées au nord-ouest de l’Etang de Vaux une vive attaque qui
™ . ) a permis d’occuper des éléments de tranchée et d’enlever une redoute fortl-
- i co ira du cotte aotion, qui a ooûté dos portes sérieuses à l’ennemi, noue
T r, fait prisenniore dix officiers, eelze sous officiers et deux oont quatorze
scl-lats.
Nous avons pris en outre plusieurs mitrailleuses et une sertalne quantité de
matériel.
Kn Woëvre, tirs de concentration de notre artillerie eur les voies de oommunl-
sal on de l’adversaire.
Auoun événement Important à signaler eur le reste du front.
F®•*; i n—nif su ■ i —i — — -- - - — ■
NOUVELLES DE LA GUERRE
DU OOTÉ RUSSE j
l-s Communiqué du Front Oooidental. j
PETR0GRA9. — Dans la région de ’
3vin8l(, au sud du village do Garbou-
n*Ka, dans la nuit du 10 avril, tes Allô-
r nds ont j.!té des rafales de feu sur uno
de nos tranchées du village de Ghlnovka,
a.vres quoi ils nous ont attaqués et nous
on enlevé cette tranchée ; mais, par une
ect tro-attarp.io, nous en avons délogé
l'ennemi. Dans la région à l’ouest de Poe*
tary, notre artillerie a dispersé une co-
lonne ennemie.
Dans la région à 1’ouost de Kremenete
' et dans la région de la Strypa supérieu-
re, l’ennemi a fait exploser quelques
fourneaux.
Mer Noire.
Un de nos souo-marins, bien qu’il ait
été attaqué sans résultat par un avion
ennemi et sous le feu violent des batteries
erunmips, a coulé un vapeur et un voilier
près de l’entrée du Bosphore.
Front du 0auea9i.
3ans la région d’Askhaline, à l’ouest
dV.rzaroum, nos troupes so eont empa-
rées dans un assaut, donné la nuit, d'une
nîî >Jrso do montagnes puissamment orga-
nisée, et dont plusieurs sommets s'élè-
ve;-» à plus de doux verotes et demie au-
t’cc 3us du niveru de la mer.
Nous avons f ait prisonnier quatre offl-
oiorf, turcs ol plus de 120 a3karis. L’enne-
mi a abandonné sur le terrain plusieurs
suniaiiiüs tio cac-avrco. Nous avons anéan-
ti complètement quelques éléments enne-
mis nouvellement arrivés de la presqu’île
de Gallipoli, tandis que d’autres troupss
qui participaient a oe combat essuyaient
do grossee pertes oausées par notre feu <
et par dee charges à la baïonnette. j
APRÈS TRÉBIZONDE
PETROGRAD. — Le « Novolo Vremla »
écrit : « Les conséquences politiques et
«ruMtalreo do la prise de Tréblzonde «ont ■
im. unürables. Cette victoire présage
I'i?su3 heureuse de la eampagne our
no' f wl 03t, car lo kaiser cet tenu A
sv t, .) î’ouest par des tenailles de fer, et
v- J . ..t c> -3 secourir son arni le sultan. »
\
La Presse Suisse.
r "NEVE. —- La presso genevoise ne
ratvque pas ds commenter en termes
pic »n de sympathies, 1e grand sueeès dee
Ruv;oa et relève les conséquences heu-
re; i qu’aura cette belto victoire pour
lo? armées du tsar. .
GIJR LE FRONT ITALIEN j
l.o Communiqué.
r Br.ns ta zone d’Adamello,
ne: nl’dn» ayant cliaoeé Ico derniers dé-
tac ..T.cnïs caurrnls errant sur les con- i
tro -rts, ont occupé et renforoé le 17 avril '
le v;iJâ do Plante-Fumo à l’altitude de l
3.4. : mètres. i
Pans la vallée du Ledro, la destruction ;
successive dC3 ügnos de réslstanoe de
l’ennemi continue et notre progression
g r :’!ÎTISO s’oîfcctue vers lo sommet ds
mon?» Sperono. I
Ü.C3 artillerie ont ôté actives dans la 1
zorv entre l’Adige et B t enta. *
r ns la vallée de Sugana, dans la nuit I
du 37 au 13 avril, de nouveaux efforts de t
l’ennemi oontre positions à l’ouest du I
tor/f nt da Larganza so sont brisés contre . I
j la solide résistance de nos troupes. Dans
la môme nuit, au col di Lana (Haut- 2 i
Cordevole), après avoir bouleversé les
lignes ennemies, noue avons fait sauter
la orète extrême oooidentale de la partie
du mont encore en possession de l'adver-
saire. Le détaohement ennemi qui ooou-
pait les tranohées a été tué ou est resté
en grande partio enseveli. Lee survivants,
au nombre ds 164, des ehasseure de l’em-
pereur, dont 0 offioiers, sont tombés
entre nos mains, ainsi qu’un rioht butin
d'armes, de munitions et de matériel de i
guerre.
Dans la matinée du 19 avril, uns colon-
ne ennemie oantonnée près d» 8ief a été
dispersée par notre artillerie,
Sur le reete du front on ne signale au-
oun évènement Important. ,
LES ETATS-UNIS ET LE8 PIRATES j
WASHINGTON. — La Note américaine
a été expédiée hier soir par la voie de
Copenhague, de manière à oe qu’elle soit
arrivée à Berlin au moment ou M. Wil-
son se rendra au Congrès.
La Note déclarerait que les Etats-Unis
prennent position non seulement pour
eux-mdmee, mais pour les autres pays
neutres.
La Note a été soumise oe matin aux
ehefe de partis, au Sénat et a fa Chambre
des députés avant que M. Wilson aile au
Congrès,
Elle constituerait virtuellement un ul-
timatum et elle exigerait une réponse Im-
médiate, mais sans fixer un délai.
Au Sénat Américain. j
WASHINGTON. — Le Sénat vote près- |
quo sans discussion le projet loi ten-
dant à la réorganisation de J’armée, et
prévoyant une réserve permanents d’un j
million d’hommes. y
EN ANGLETERRE
La Défense Aérienne.
LONDRES. — M. Asqulth répondant s
une question a la Ohambrs des commu-
nes, a déolaré quo lo rapport établi par I
lord Ourzon sur le fonctionnement du
eervioe aérien néeeseitalt d’importante ;
changements dans son organisation^
Ces changements font actuellement >■
l’objet d’une étude du cabinet.
• • • ‘ s
L’Ajournement dee Déclarations
du Gouvernement
quand au Recrutement.
LONDRES. — A la Chambre des lords,
lord Orewé a fait une déclaration ident :
tique a celle de M. AsqUith a la Ohambre i
des communes. *
Lord Bu'ck Master résumé la situation 1
en ces termes i « Le délai est dû non pas
a i’indécision, mais à une tentative d’ob-
tonir que dès geha partant de points de
vu» différents coordonnent leurs manié-
rée de voir* afin de constituer une unani-
mité d'opinion. O'eet dans l’espoir d’arri-
ver a oe résultait que Je gouvernement
propose l’ajournement. 1
La séanoe est levée. j
BULGARES ET QRE08 j
ATHENES. — Le gouvernement ap- !
jrend qus les Bulgares ont oooupé, sur
errltotre grec, les villages grec» de OMop
>t Sehovo, et le village Altehak, habité
lar Musulmane. Lee habitant» des vMIa-
les grecs ont été obligée de se déetarer
•our le sohisme bulgare, Lee prêtres et
es maltrts d’éooie en ont été chn»sée. jj
Un sanglant engagement a eu lieu à 9
(ardjova, entra un détaohement grec et 9
^ ^ i^i T _ __ — — - " ^ - __ —— — ——
des déserteurs bulgares qui, ayant dé- ^ mesures déjà examinés par lui qui Inté-
passé les frontières grecques, no voulaient ressent tous les neutres et seraient peut-
pas déposer les armes. Pendant cette être proposées à ceux-ci.
éohauffourée, un soldat bulgaro a été tué >
et un autre a été fait prisonnier. | LES B0ER8 ET LA GUERRE
' LONDRES. - Le général Botha, au
21? ®our 8 d’um ®éance l’assemblés légls-
Sl 1 latlve, a répondu aujourd’hui aux allé-
üilïÜfeÜ1.?' L® 8& C® de 8 pc6teo 8eu gâtions dos nationalistes qui prétendent
est maintenu. (Jue ,,on reerut0 ,(fl foroe jjgg soldats pour
EN ROUMANIE la campagne dans l’Est afrioaln alle-
mand.
8Rn.imaIiA0l3rhnJï/4/ Le «énéral Botha a nié qu’kl en fût
Sï !^ii4l2nlHÂ aino 1 et 11 a ai0llté A‘«e chaque citoyen
ÎSSÏÏS. 81 de pôtroîe à destination ds d0,t reeter entièrement libre de décider
la Turquie. É ; quel eet son devoir. Il espère qu’il suffi-
AU BRÉSIL i rr.it de faire app9l au patriotisme dee
s l - r,r: 'LaAE 'xrxxi
?<,uteW8 ll quiiner do .ufAE'tt ïa ; no 8erni6nt •>“
concession faite par l’Allemagne au Bré- D’autres part, d’après un télégramme
si I gu eu jet des vapeurs. do Johannesburg, on annonce officielle-
ment que 2.800 mineure »e sont enrôlés
ESPAGNE ET ALLEMAGNE pour servir dans l’armée en Europe et
en Afrique.
MADRID. — La situation, en ce qui j ©n a prétendu dans la colonie quo
conoerne le torpillago des vapeurs espa- , boauc0up d’homimo avaient quitté l’An-
gnols, eet la suivante : - gieterre pour échapper au système Derby
1° Le gouvernement eepagnol a reçu du et avalent trouvé du travail dans les mi-
gouvernement allemand les garanties de- nos. Ces allégations, après examen, ne
mandées pour leur libre circulation en 8ont pas confirmées, mais II est certain
; mtr. L’avenir nous dira es que valent qU>un nombre assez restreint d’ailleurs,
il oes garanties allemandes ; d’émlgrants se livrent au commerce dans
| 2° L’affaire du « Vigo » eet considérée la ootonie. ,
[ Ici pomm eréglés, l’Allemagne étant obll- Le publie réclame que ces hommes
: géo d’aooorder les réparations et les In- soient identifiés.
] demnftés nécessaires au navire torpillé
W. WAEJS» «°0«VELT tE8 ANTILLES
arrêta le « Vlgo », donnant dix minutes à ....... „„„„ „ .
l’équipage : NEW-YORK. — A son retour des An-
ao l'nif-iirA H,, » sanfaiwiAritiA « n*M>* tilles, M. Roosevelt a (léclaré : « J’ai été
pas terminée L’AUemLmTnfe aue le nau Profondément Impressionné par la joyau-
frage soit dû à un sous-marln allemand. r î8î!!a^i?q!îf,anl52iBeabaoi«9al|Céa 8 dana
dùE8AEneMdS‘bïûaSrr«U.l',‘„r|lr^ SS'»t.ure SSJSR
traire. Le guovernement espagnol , en- \ » Les Iles ont envoyé au front ou mie à
tend faire triompher son point de vue. l’instruotlon de 20 à 30.000 hommes. Dans
SI les garanties de l’Allemagne touchant toutes les familles dont j’ai été l’hôte,
la liberté de la mer étalent violées, le presque tous les jeunes gens étaient par-
gouvernement espagnol prendrait des tle au front ou sur le point d’y partir. »
DERNIÈRE HEURE
(Service spécial de L’INDÉPENDANT).
Jeudi, 4 heures.
Aux Etats-Unis.
WASHINGTON. — La Note américaine et le discours de M. Wilson sont
oonsldérés eomme étant le dernier mot. Les Etats-Unis pensent marquer la fin
ido leurs relations diplomatiques avee l’Allemagne.
En Grèce.
On annonce d’Athènes que le Congrès de la Couronne se réurflrait vers la
fin de la semaine et fixerait l’attitude définitive de la Grèce.
La situation en Bulgarie.
Le journal « Kairl » d’Athènes » publlo une note de Sofia dépeignant la
situation en Bulgarie comme très sombre. Les espoirs allemande de relever
] leur prestige par une victoire à Verdun sont déçus. La mobilioatlon pèse lour-
' dement sur la population bulgare essentiellement agricole. La misère eet grande
et les troubles eont Impitoyablement réprimés.
| La Roumanie et les empires du centre.
| BERNE. — La conclusion de l’aooord entre l’Autrlohe-Hongrie et la Rouma-
ale, semblable à l’accord Germano-Roumain, eet Imminente. Le gouvernement j
roumain affirme toujours que es» accorde n'ont auoun caraotère politique. j
Le massacre des Grecs.
8ALONIQUE. — Lee Turee et les Bulgares en plein accord ont massacré à |
Andrlnopie et au village de Monltza 400 Greee et en ont bleeeé 300. Ile ont pillé J
les habitations du vlllayet de Smyrne où 200 greos ont été également massacrés. |
Une grande hécatombe de eee malheureux a eu dieu aussi àOonetantlnople.
Vaisseau Grec coulé.
ATHENES. — La goélette grecque « Eupratorla » a été coulée en Méditer- j
ranée par un eoue-marin allemand. Troie hommes manquent.
En Autriche.
GENEVE. — Tous les réformés d’Autriohe-Hongrie des olaeses 1366 à 1807
devront subir une nouvelle vielle entre les 22 mai et 20 juillet. C’est la troisième.
Les Russes en France.
Aujourd’hui à midi e’est terminé à Marseille le débarquement d’un impor-
tant contingent do troupes russes. A cette oocaslon le généraêieelme Joffre
adresse aux armées française l’ordre du Jour suivant :
« Notre fidèle alliée la Rue9le dont les armées oombattent déjà si violemment
oontre l’Allemagne, l’Autriche et la Turquie, a voulu donner à la France un
gage nouveau d’amitié, une preuve plue éclatante encore de dévouement à la i ;
oauee commune. Des soldats russes ohoiele par ml les plus braves, commandée j
par des offioiers les plue réputée viennent oombattre dans noe range. Voue I09 j
aoouelllerez comme des frères ; vous leur montrerez quelle chaude sympathie voue j
réservez à ceux qui quittèrent leur patrie pour «lutter à nos oôtée. > 1
» Au nom des Armées françaises, je souhaite la bienvenue aux officiers, eous- |
offioiers et soldats dm troupes russes débarqués en France. Jo m’incline devant ]
leurs drapeaux eur lesquels s’inscriront bientôt I»» noms glorieux de nos oom-
iminü victoires. » i A
Le général Galiiém. f]
Le général Gatllénl a été opéré ee matin à 8 h. 20 à l’Hôpital Maurepas à H
Versailles, par le doetéur Marlen, L’opération BW aooenipNe dan» d’sxmHentes jj
conditions. 9
Après la Guerre.
Il s’était formé quelques années |
avant la guerre, sous la présidence do
M. René Millet, une association qui
portait le nom de « Comité du Com-
merce Français avec r Allemagne ».
Elle comprenait des Français et des
Allemands.
Très sagement M. Millet avait pris
soin do marquer la différence, qui doit
exister dans nos relations avec l’Allc-
| magne, entre I’intérôt politique et
j l’intérêt économique,
j En matière politique, comment
éliminer le sentiment ? La question
d’Alsace-Lorraine, la cruauté des Alle-
mands vis-à-vis des provinces violem-
ment arrachées è la France rendaient
impossible et impie tout rapproche-
ment politique avec nos vainqueurs.
Mais certains pensaient qu’une entente
économique franco-germanique eut été
favorable <ï notre pays. Elle nous eut
aidés à vivre en attendant l’heure de
nous entre-tuer.
Parmi les partisans les plus déter-
minés de l’entente, citons M. Ajam. Sa
perspicacité, au point de vue politique
fut en défaut quand il écrivit en mars
1013 : « je croîs que M. de Delhmann-
Ilolweg a parlé l’autre jour avec fran-
chise lorsqu’il a dit : « La France at-
tendra longtemps si elle compte sur
notre agression. » Les conséquences
d’une guerre européenne apparaissent
aujourd’hui si formidables que person-
ne n’ose prendre la responsabilité
d’une attaque. Elle éclatera seulement
si une occasion exceptionnelle 6e pré-
sente, si la France ou l’Allemagne so
croit en posture de régler une fois
pour toutes par la force une difficulté
sans autre issue. Ce moment peut so
présenter demain ; « il peut ne se
» présenter jamais. »
Jamais ! Seize mois après, la guerre
était déclarée par la volonté de l’Alle-
magne qui avait attiré à elle par des
procédés astucieux et séduisants beau-
coup de notre or.
Toutefois on ne saurait chicaner les
hommes d’affaires qui posaient deux
principes incontestables pendant la
paix : 1° tant que nous ne serons pas
en état de guerro avec l’Allemagne,
nous sommes obligés de la traiter chez
nous sur le même pied que les autres
nations étrangères ; 2° il est impossible
de supprimer nos relations économi-
ques avec l’Allemagne.
Ces principes, la guerre les a abolis,
et la victoire des Alliés pourra les
bouleverser lorsque nous jouirons des
A la Chambre.
Séance du 19 Avril.
La Chambre a adopté, notamment,
un projet complétant la loi du 16
octobre 1916, relative au ravitaillement
do la population civile en blé et en
farine.
Elle a ensuite continué la discussion
du prçjct sur les loyers, dont elle
avait hier à la fin de la séance, voté les
articles 37 à 50. Elle reprend lo débat
sur l’article 30, qui est adopté, avec
quelques modifications do texte suggé-
rées par M. Bonnevay.
L’article 51, qui donne au locataire
le droit de faire proroger son bail
d’une durée égale à la durée de la
guerre, aux conditions fixées par le
contrat originaire, est voté, apres rejet
d’un amendement présenté par M.
Levasseur et renvoi d’une disposition
additionnelle proposée par M* Lauche.
On adopte ensuite l’article 52.
•■■■■■■■■■■•«■■«■■■■■■■■■■M
Autant en emporte le vent.
LES DIRE8 DE LILIANE
— Je voudrais parler du printemps, jj
mais je n’ose. , il
— Pourquoi ? Est-oe là um sujet sca* jj
breux ? ,
— Oh ! scabreux... Je ne lé sais pas
moi I Si vous le croyez, na me laissez
pas dans lo doute. J’hésite à parier du
printemps, parce que, voyez-vous, je n’ai ,
lue des reproches a lui adresser. Il pèche ,
i mon égard, mais c’est par omission, ,
ît l’outrage est sans excuse, car, enfin, (
j’existe aussi, moi. ]
— Que vous avait-il donc promis que \
/ous voilà toute penaude, les mains vides
ît les veux voilés ?
— Rien. Je n’attendais rien, mais j’es-
Dérais quelque chose... i
— Quoi ? Tout un essaim de contes ?
— Oui, sans doute, mais... ' c
— La réalisation de l'un d’eux ? . s
— Voilà ! |
bienfaits de la paix. Mais il est bien I
impossible de supprimer un marché.. I
En vérité il pourra nous être trea I
avantageux d’importer nos marchan-
dises chez un acheb’ur important corn-1
me l’Empire Allemand* L essentiel serai I
de le supplanter sur Ifc’S autres marchés l
et de ne pas nous laisser envahir pan I
scs produits. , - „ „ I
Mais il ne suffit pas de belles paroles I
ni de gestes de dégoût. Il faut, pou» I
prendre la tête de la production et d(31
l’exportation, une volonté virile.
L’organisation allemande était par* I
faite. Chacun travaillait aveo disciplmo I
et méthode pour soi-m'émo et pour lai
grandeur de la patrie. JNous ne serons I
des vainqueurs économiques quo loi
jour où nous saurons en faire autant. I
Certes, quand on vante' .t’espnt orga> I
nisateuret méthodique des Allemands*!
on a raison de dire qu’ils oüt ainsi agi!
parce qu’ils avaient dû accroîtrai
démesurément leur industrie, surprixI
duire, faire des efforts colossaux* Leur I
position politique et économique ,1‘ifil
obligeait à ces luttes et à ces victoires!
sur tous les marchés. , tà
Chez nous, au contraire, l’agncultui^f I
était prospère, l industrie so contcnta’ll
d’une énergie mesurée. Sous un ciell
clément, dans un pays de petite prcvl
priété, sur un sol arrosé ae fleuves I
paisibles et baigné de mers attiédies, I
la vie était facile et douce...
Oui mais la vie sera difficile et durfll
désormais. I
On ne peut — à moins de lâcheté oui
de débilité mentale — douter de lal
victoire. Mais la victoire aura été payéal
d’un prix exorbitant. On ne libère pasl
la civilisation, on ne sauve pas l’indé-l
pendance des peuples, on no brise pas!
la barbarie et. la force brutale sans desl
sacrifices surhumains. Or la rançon del
la victoire ne peut être payée ni dans!
dix ans ni dans vingt. Pour que les!
générations qui montent soient heu-|
reuses, il nous faudra !>oaucoup souf*|
frir et travailler. Tout le monde devrai
vivre et lutter pour la rénovation, poufil
la résurrection do la France victorieAisol
mais martyrisée. D’un coeur fervent ell
joyeux, les vainqueurs devront faire!
abnégation de leurs aises, de leurs!
joies. Les initiatives courageuses, loi
plus rude labeur s’imposeront à tous^l
avec la fierté do l’effort commun ell
l’oubli des querelles qui divisent,. I
affaiblissent, dépriment et tuent.
Octave AUBERT. I
Ah ! poètes, ah ! sorciers divins, faut-il I
donc que que tout ce que voua avez rêvâ ■
se réalise à notre dam... Si Mars esï I
pour nous si cruel, c’est que vous l’ave» I
voulu. Vos paroles magiques ont pris I
corps, couleur et figure ; elle» sont seve, ■
pulpe, arôme, fredon, et nous les respi-1
rons avec l’air. Que vont-elles faire de ■
nous ? Ces ailes que vous donnez à notre ■
âme, où remporteront-elles ? Mon âme ? ■
Elles est semblable en cet instant è uni
jeune arbuste qui vient d’ouvrir tous se» ■
bourgeons... C’est trop beau. Jo tremble..« ■
« Ah 1 Francis Jammes, Paul Fort, I
Henri do Régnier, et vous tous, les divtn» ■
sorciers, qu’avez-vous fait 9 qu’avez-vous I
fait ? »
Printemps.., *** I
Le gros chanoine est foui boufgôôltifE I
de furoncles, l'enfant do choeur a uno I
fluxion, l’architecte éternue et lo notaire I
a enlevé la femme du médecin. I
Printomj)»...
Jo suis influencée aussi, mai» moins. I
Je n’ai rien qu'un peu d’insolation.au I
coeur — vous savez une de ces paresses I
soudaines coupées de non moins soudains I
élans, et cette soif de solitude... et puis I
aussi, trop froid par instant, puis trop I
chaud, comme si uno bouche invisible ■
me frôlait, furtive, dans l’ombre.
Printemps...
★ | :
★ fr ■;
Ah ! que je comprends aujourd’hui le» I
plaintes de l’Andalouse exilée en Ara- I
gon :
J’ai imploré, dit-elle, la Vierge du Pilier,
Mais n’étant pas de sa terre, je h’ai pu |
[être exaucée.
Est-ce que le Printemps ferait l’amour I
en catalan T i
A t
Vilain étourdi t Parce que je vais ■
vêtue de noir, il ne me voit, ou il me croit I
unie vieille dame, quelque veuve, pense-
t-il. Un femme est toujours veuve, d’un I
rêve ou d’un souvenir. Et je porte le I
ieuil..* Ah ! je ne veux pas dire de qui !
Mais je l’ai déjà dit, malgré moi. De toi, I
rilain printemps, do toi 1
*
■k*
J’erre du Parc à la mer» de la plage
i la forêt, incertaine, fébrile. Ah I vite...
Mais, je ne suis pas plus tôt arrivée
pue jo veux déjà repartir. Où ? Je ne
ais. Où il est Mai» où est-il ?
Il fut un temps où jé plaignais le»
Quarante-Neuvième Année. — NM55.
'
Prix : 6 Centimes.
—
/
Vendredi 21 Avril 1916.
,
TÉLÉPHOHË 0.33 JOURNAL RÉPUBLICAIN PARAISSANT TOUS LES JOURS EXCEPTÉ LE DIMANCHE f"VCLIPHONK o.»» T
• Il I I I ■! I MH 111. III.'! ■III.———————— -J
ABONNEMENTS i
S Mali: SMetc 1 An:
T'a», département et limitrophes 0 fr. * 10 fr. 20 fr.
Autres départements fl fr. 50 12 fr. 24 fr.
étranger 10 fr. n 18 fr. 88 fr.
Maires et Instituteurs des Dassos-Pyrénées 8 fr. 10 fr.
MR)▲OTZOST * XdCZXrZBTStA.TZ03ir : 11. Rui de» Cordeliers, JPJLTT.
Rédacteur en chef : OCTAVE AUBERT
la ttlnotiOB pciitiiue appartient an conieil d'idminiitratloa le la soclét* Anonyxae &• L’ISDÉPIIDAÏÏT
Tout ce qui concerne Ici Abonnement# et lea Annoncée doit être adreaeé à PAU à 11. George! BAUBST, Admlnletrateor*Comptable,
A PAR», aux dlvereea Afences pour lec Annonce*.
LIS MANUOORITC NON INSÉRtS NB «ONT RA> RENDUS
ANNONCES i
Annonces judiciaires *© c* 1* HflM»
Annonces ordinaires 30 —
Réclames ®0 —
Chronique locale ou Faits divers t franc.
Lea Annoncée de durée ee traitent d forflM.
Iirelles Officielles.
Jeudi (Matin).
A rouest de la Meuse, activité considérable de l'artillerie eur la eôte 304 et
sur nos premières lignes entre le Mort'Homme-Gumlères.
A l’eet de 1a Meuse, bombardement violent dans la région Douaument-Vaux.
En Woëvre, journée calme dans les secteurs du pied des oôtes de Meuse.
Aux Epargeo ,l’ennemi a lancé oe matin trois attaques successives eur nos
{positions. Toutes ces attaques ont été repoussées. Au cours de la dernière, l’en*
»-nil qui avait réussi à prendre pied un Instant dans nos tranohées sur un front
ds deux oent9 mètres environ, en a été rejeté aussitôt par notre contre-attaque
qui lui a fait subir des pertes sérieuses.
Auoun événement Important à signaler eur le reste du front.
COMMUNIQUÉ BELGE
Quelques actions d’artillerie réciproques eur le front belge, notamment au
sud de St-Georgea, aux aborde de Dlxmude et près do la Maison du Passeur.
Jeudi (8olr).
En Argcnne, à la Haute-Chevauohée, lutte de mines à notre avantage, Noue
avons fait jouer un camouflet qui a détruit les travaux souterrains de l’ennemi.
Sur la rfvegauche de la Meuso, bombardement oontinu de notre deuxième ligna
ni cours ds la nuit.
Sur la rivo droite, hier en fin de Journée, nos troupes ont mené oontre les po-
rt*; na ail:mangea situées au nord-ouest de l’Etang de Vaux une vive attaque qui
™ . ) a permis d’occuper des éléments de tranchée et d’enlever une redoute fortl-
- i co ira du cotte aotion, qui a ooûté dos portes sérieuses à l’ennemi, noue
T r, fait prisenniore dix officiers, eelze sous officiers et deux oont quatorze
scl-lats.
Nous avons pris en outre plusieurs mitrailleuses et une sertalne quantité de
matériel.
Kn Woëvre, tirs de concentration de notre artillerie eur les voies de oommunl-
sal on de l’adversaire.
Auoun événement Important à signaler eur le reste du front.
F®•*; i n—nif su ■ i —i — — -- - - — ■
NOUVELLES DE LA GUERRE
DU OOTÉ RUSSE j
l-s Communiqué du Front Oooidental. j
PETR0GRA9. — Dans la région de ’
3vin8l(, au sud du village do Garbou-
n*Ka, dans la nuit du 10 avril, tes Allô-
r nds ont j.!té des rafales de feu sur uno
de nos tranchées du village de Ghlnovka,
a.vres quoi ils nous ont attaqués et nous
on enlevé cette tranchée ; mais, par une
ect tro-attarp.io, nous en avons délogé
l'ennemi. Dans la région à l’ouest de Poe*
tary, notre artillerie a dispersé une co-
lonne ennemie.
Dans la région à 1’ouost de Kremenete
' et dans la région de la Strypa supérieu-
re, l’ennemi a fait exploser quelques
fourneaux.
Mer Noire.
Un de nos souo-marins, bien qu’il ait
été attaqué sans résultat par un avion
ennemi et sous le feu violent des batteries
erunmips, a coulé un vapeur et un voilier
près de l’entrée du Bosphore.
Front du 0auea9i.
3ans la région d’Askhaline, à l’ouest
dV.rzaroum, nos troupes so eont empa-
rées dans un assaut, donné la nuit, d'une
nîî >Jrso do montagnes puissamment orga-
nisée, et dont plusieurs sommets s'élè-
ve;-» à plus de doux verotes et demie au-
t’cc 3us du niveru de la mer.
Nous avons f ait prisonnier quatre offl-
oiorf, turcs ol plus de 120 a3karis. L’enne-
mi a abandonné sur le terrain plusieurs
suniaiiiüs tio cac-avrco. Nous avons anéan-
ti complètement quelques éléments enne-
mis nouvellement arrivés de la presqu’île
de Gallipoli, tandis que d’autres troupss
qui participaient a oe combat essuyaient
do grossee pertes oausées par notre feu <
et par dee charges à la baïonnette. j
APRÈS TRÉBIZONDE
PETROGRAD. — Le « Novolo Vremla »
écrit : « Les conséquences politiques et
«ruMtalreo do la prise de Tréblzonde «ont ■
im. unürables. Cette victoire présage
I'i?su3 heureuse de la eampagne our
no' f wl 03t, car lo kaiser cet tenu A
sv t, .) î’ouest par des tenailles de fer, et
v- J . ..t c> -3 secourir son arni le sultan. »
\
La Presse Suisse.
r "NEVE. —- La presso genevoise ne
ratvque pas ds commenter en termes
pic »n de sympathies, 1e grand sueeès dee
Ruv;oa et relève les conséquences heu-
re; i qu’aura cette belto victoire pour
lo? armées du tsar. .
GIJR LE FRONT ITALIEN j
l.o Communiqué.
r Br.ns ta zone d’Adamello,
ne: nl’dn» ayant cliaoeé Ico derniers dé-
tac ..T.cnïs caurrnls errant sur les con- i
tro -rts, ont occupé et renforoé le 17 avril '
le v;iJâ do Plante-Fumo à l’altitude de l
3.4. : mètres. i
Pans la vallée du Ledro, la destruction ;
successive dC3 ügnos de réslstanoe de
l’ennemi continue et notre progression
g r :’!ÎTISO s’oîfcctue vers lo sommet ds
mon?» Sperono. I
Ü.C3 artillerie ont ôté actives dans la 1
zorv entre l’Adige et B t enta. *
r ns la vallée de Sugana, dans la nuit I
du 37 au 13 avril, de nouveaux efforts de t
l’ennemi oontre positions à l’ouest du I
tor/f nt da Larganza so sont brisés contre . I
j la solide résistance de nos troupes. Dans
la môme nuit, au col di Lana (Haut- 2 i
Cordevole), après avoir bouleversé les
lignes ennemies, noue avons fait sauter
la orète extrême oooidentale de la partie
du mont encore en possession de l'adver-
saire. Le détaohement ennemi qui ooou-
pait les tranohées a été tué ou est resté
en grande partio enseveli. Lee survivants,
au nombre ds 164, des ehasseure de l’em-
pereur, dont 0 offioiers, sont tombés
entre nos mains, ainsi qu’un rioht butin
d'armes, de munitions et de matériel de i
guerre.
Dans la matinée du 19 avril, uns colon-
ne ennemie oantonnée près d» 8ief a été
dispersée par notre artillerie,
Sur le reete du front on ne signale au-
oun évènement Important. ,
LES ETATS-UNIS ET LE8 PIRATES j
WASHINGTON. — La Note américaine
a été expédiée hier soir par la voie de
Copenhague, de manière à oe qu’elle soit
arrivée à Berlin au moment ou M. Wil-
son se rendra au Congrès.
La Note déclarerait que les Etats-Unis
prennent position non seulement pour
eux-mdmee, mais pour les autres pays
neutres.
La Note a été soumise oe matin aux
ehefe de partis, au Sénat et a fa Chambre
des députés avant que M. Wilson aile au
Congrès,
Elle constituerait virtuellement un ul-
timatum et elle exigerait une réponse Im-
médiate, mais sans fixer un délai.
Au Sénat Américain. j
WASHINGTON. — Le Sénat vote près- |
quo sans discussion le projet loi ten-
dant à la réorganisation de J’armée, et
prévoyant une réserve permanents d’un j
million d’hommes. y
EN ANGLETERRE
La Défense Aérienne.
LONDRES. — M. Asqulth répondant s
une question a la Ohambrs des commu-
nes, a déolaré quo lo rapport établi par I
lord Ourzon sur le fonctionnement du
eervioe aérien néeeseitalt d’importante ;
changements dans son organisation^
Ces changements font actuellement >■
l’objet d’une étude du cabinet.
• • • ‘ s
L’Ajournement dee Déclarations
du Gouvernement
quand au Recrutement.
LONDRES. — A la Chambre des lords,
lord Orewé a fait une déclaration ident :
tique a celle de M. AsqUith a la Ohambre i
des communes. *
Lord Bu'ck Master résumé la situation 1
en ces termes i « Le délai est dû non pas
a i’indécision, mais à une tentative d’ob-
tonir que dès geha partant de points de
vu» différents coordonnent leurs manié-
rée de voir* afin de constituer une unani-
mité d'opinion. O'eet dans l’espoir d’arri-
ver a oe résultait que Je gouvernement
propose l’ajournement. 1
La séanoe est levée. j
BULGARES ET QRE08 j
ATHENES. — Le gouvernement ap- !
jrend qus les Bulgares ont oooupé, sur
errltotre grec, les villages grec» de OMop
>t Sehovo, et le village Altehak, habité
lar Musulmane. Lee habitant» des vMIa-
les grecs ont été obligée de se déetarer
•our le sohisme bulgare, Lee prêtres et
es maltrts d’éooie en ont été chn»sée. jj
Un sanglant engagement a eu lieu à 9
(ardjova, entra un détaohement grec et 9
^ ^ i^i T _ __ — — - " ^ - __ —— — ——
des déserteurs bulgares qui, ayant dé- ^ mesures déjà examinés par lui qui Inté-
passé les frontières grecques, no voulaient ressent tous les neutres et seraient peut-
pas déposer les armes. Pendant cette être proposées à ceux-ci.
éohauffourée, un soldat bulgaro a été tué >
et un autre a été fait prisonnier. | LES B0ER8 ET LA GUERRE
' LONDRES. - Le général Botha, au
21? ®our 8 d’um ®éance l’assemblés légls-
Sl 1 latlve, a répondu aujourd’hui aux allé-
üilïÜfeÜ1.?' L® 8& C® de 8 pc6teo 8eu gâtions dos nationalistes qui prétendent
est maintenu. (Jue ,,on reerut0 ,(fl foroe jjgg soldats pour
EN ROUMANIE la campagne dans l’Est afrioaln alle-
mand.
8Rn.imaIiA0l3rhnJï/4/ Le «énéral Botha a nié qu’kl en fût
Sï !^i
ÎSSÏÏS. 81 de pôtroîe à destination ds d0,t reeter entièrement libre de décider
la Turquie. É ; quel eet son devoir. Il espère qu’il suffi-
AU BRÉSIL i rr.it de faire app9l au patriotisme dee
s l - r,r: 'LaAE 'xrxxi
?<,uteW8 ll quiiner do .ufAE'tt ïa ; no 8erni6nt •>“
concession faite par l’Allemagne au Bré- D’autres part, d’après un télégramme
si I gu eu jet des vapeurs. do Johannesburg, on annonce officielle-
ment que 2.800 mineure »e sont enrôlés
ESPAGNE ET ALLEMAGNE pour servir dans l’armée en Europe et
en Afrique.
MADRID. — La situation, en ce qui j ©n a prétendu dans la colonie quo
conoerne le torpillago des vapeurs espa- , boauc0up d’homimo avaient quitté l’An-
gnols, eet la suivante : - gieterre pour échapper au système Derby
1° Le gouvernement eepagnol a reçu du et avalent trouvé du travail dans les mi-
gouvernement allemand les garanties de- nos. Ces allégations, après examen, ne
mandées pour leur libre circulation en 8ont pas confirmées, mais II est certain
; mtr. L’avenir nous dira es que valent qU>un nombre assez restreint d’ailleurs,
il oes garanties allemandes ; d’émlgrants se livrent au commerce dans
| 2° L’affaire du « Vigo » eet considérée la ootonie. ,
[ Ici pomm eréglés, l’Allemagne étant obll- Le publie réclame que ces hommes
: géo d’aooorder les réparations et les In- soient identifiés.
] demnftés nécessaires au navire torpillé
W. WAEJS» «°0«VELT tE8 ANTILLES
arrêta le « Vlgo », donnant dix minutes à ....... „„„„ „ .
l’équipage : NEW-YORK. — A son retour des An-
ao l'nif-iirA H,, » sanfaiwiAritiA « n*M>* tilles, M. Roosevelt a (léclaré : « J’ai été
pas terminée L’AUemLmTnfe aue le nau Profondément Impressionné par la joyau-
frage soit dû à un sous-marln allemand. r î8î!!a^i?q!îf,anl52iBeabaoi«9al|Céa 8 dana
dùE8AEneMdS‘bïûaSrr«U.l',‘„r|lr^ SS'»t.ure SSJSR
traire. Le guovernement espagnol , en- \ » Les Iles ont envoyé au front ou mie à
tend faire triompher son point de vue. l’instruotlon de 20 à 30.000 hommes. Dans
SI les garanties de l’Allemagne touchant toutes les familles dont j’ai été l’hôte,
la liberté de la mer étalent violées, le presque tous les jeunes gens étaient par-
gouvernement espagnol prendrait des tle au front ou sur le point d’y partir. »
DERNIÈRE HEURE
(Service spécial de L’INDÉPENDANT).
Jeudi, 4 heures.
Aux Etats-Unis.
WASHINGTON. — La Note américaine et le discours de M. Wilson sont
oonsldérés eomme étant le dernier mot. Les Etats-Unis pensent marquer la fin
ido leurs relations diplomatiques avee l’Allemagne.
En Grèce.
On annonce d’Athènes que le Congrès de la Couronne se réurflrait vers la
fin de la semaine et fixerait l’attitude définitive de la Grèce.
La situation en Bulgarie.
Le journal « Kairl » d’Athènes » publlo une note de Sofia dépeignant la
situation en Bulgarie comme très sombre. Les espoirs allemande de relever
] leur prestige par une victoire à Verdun sont déçus. La mobilioatlon pèse lour-
' dement sur la population bulgare essentiellement agricole. La misère eet grande
et les troubles eont Impitoyablement réprimés.
| La Roumanie et les empires du centre.
| BERNE. — La conclusion de l’aooord entre l’Autrlohe-Hongrie et la Rouma-
ale, semblable à l’accord Germano-Roumain, eet Imminente. Le gouvernement j
roumain affirme toujours que es» accorde n'ont auoun caraotère politique. j
Le massacre des Grecs.
8ALONIQUE. — Lee Turee et les Bulgares en plein accord ont massacré à |
Andrlnopie et au village de Monltza 400 Greee et en ont bleeeé 300. Ile ont pillé J
les habitations du vlllayet de Smyrne où 200 greos ont été également massacrés. |
Une grande hécatombe de eee malheureux a eu dieu aussi àOonetantlnople.
Vaisseau Grec coulé.
ATHENES. — La goélette grecque « Eupratorla » a été coulée en Méditer- j
ranée par un eoue-marin allemand. Troie hommes manquent.
En Autriche.
GENEVE. — Tous les réformés d’Autriohe-Hongrie des olaeses 1366 à 1807
devront subir une nouvelle vielle entre les 22 mai et 20 juillet. C’est la troisième.
Les Russes en France.
Aujourd’hui à midi e’est terminé à Marseille le débarquement d’un impor-
tant contingent do troupes russes. A cette oocaslon le généraêieelme Joffre
adresse aux armées française l’ordre du Jour suivant :
« Notre fidèle alliée la Rue9le dont les armées oombattent déjà si violemment
oontre l’Allemagne, l’Autriche et la Turquie, a voulu donner à la France un
gage nouveau d’amitié, une preuve plue éclatante encore de dévouement à la i ;
oauee commune. Des soldats russes ohoiele par ml les plus braves, commandée j
par des offioiers les plue réputée viennent oombattre dans noe range. Voue I09 j
aoouelllerez comme des frères ; vous leur montrerez quelle chaude sympathie voue j
réservez à ceux qui quittèrent leur patrie pour «lutter à nos oôtée. > 1
» Au nom des Armées françaises, je souhaite la bienvenue aux officiers, eous- |
offioiers et soldats dm troupes russes débarqués en France. Jo m’incline devant ]
leurs drapeaux eur lesquels s’inscriront bientôt I»» noms glorieux de nos oom-
iminü victoires. » i A
Le général Galiiém. f]
Le général Gatllénl a été opéré ee matin à 8 h. 20 à l’Hôpital Maurepas à H
Versailles, par le doetéur Marlen, L’opération BW aooenipNe dan» d’sxmHentes jj
conditions. 9
Après la Guerre.
Il s’était formé quelques années |
avant la guerre, sous la présidence do
M. René Millet, une association qui
portait le nom de « Comité du Com-
merce Français avec r Allemagne ».
Elle comprenait des Français et des
Allemands.
Très sagement M. Millet avait pris
soin do marquer la différence, qui doit
exister dans nos relations avec l’Allc-
| magne, entre I’intérôt politique et
j l’intérêt économique,
j En matière politique, comment
éliminer le sentiment ? La question
d’Alsace-Lorraine, la cruauté des Alle-
mands vis-à-vis des provinces violem-
ment arrachées è la France rendaient
impossible et impie tout rapproche-
ment politique avec nos vainqueurs.
Mais certains pensaient qu’une entente
économique franco-germanique eut été
favorable <ï notre pays. Elle nous eut
aidés à vivre en attendant l’heure de
nous entre-tuer.
Parmi les partisans les plus déter-
minés de l’entente, citons M. Ajam. Sa
perspicacité, au point de vue politique
fut en défaut quand il écrivit en mars
1013 : « je croîs que M. de Delhmann-
Ilolweg a parlé l’autre jour avec fran-
chise lorsqu’il a dit : « La France at-
tendra longtemps si elle compte sur
notre agression. » Les conséquences
d’une guerre européenne apparaissent
aujourd’hui si formidables que person-
ne n’ose prendre la responsabilité
d’une attaque. Elle éclatera seulement
si une occasion exceptionnelle 6e pré-
sente, si la France ou l’Allemagne so
croit en posture de régler une fois
pour toutes par la force une difficulté
sans autre issue. Ce moment peut so
présenter demain ; « il peut ne se
» présenter jamais. »
Jamais ! Seize mois après, la guerre
était déclarée par la volonté de l’Alle-
magne qui avait attiré à elle par des
procédés astucieux et séduisants beau-
coup de notre or.
Toutefois on ne saurait chicaner les
hommes d’affaires qui posaient deux
principes incontestables pendant la
paix : 1° tant que nous ne serons pas
en état de guerro avec l’Allemagne,
nous sommes obligés de la traiter chez
nous sur le même pied que les autres
nations étrangères ; 2° il est impossible
de supprimer nos relations économi-
ques avec l’Allemagne.
Ces principes, la guerre les a abolis,
et la victoire des Alliés pourra les
bouleverser lorsque nous jouirons des
A la Chambre.
Séance du 19 Avril.
La Chambre a adopté, notamment,
un projet complétant la loi du 16
octobre 1916, relative au ravitaillement
do la population civile en blé et en
farine.
Elle a ensuite continué la discussion
du prçjct sur les loyers, dont elle
avait hier à la fin de la séance, voté les
articles 37 à 50. Elle reprend lo débat
sur l’article 30, qui est adopté, avec
quelques modifications do texte suggé-
rées par M. Bonnevay.
L’article 51, qui donne au locataire
le droit de faire proroger son bail
d’une durée égale à la durée de la
guerre, aux conditions fixées par le
contrat originaire, est voté, apres rejet
d’un amendement présenté par M.
Levasseur et renvoi d’une disposition
additionnelle proposée par M* Lauche.
On adopte ensuite l’article 52.
•■■■■■■■■■■•«■■«■■■■■■■■■■M
Autant en emporte le vent.
LES DIRE8 DE LILIANE
— Je voudrais parler du printemps, jj
mais je n’ose. , il
— Pourquoi ? Est-oe là um sujet sca* jj
breux ? ,
— Oh ! scabreux... Je ne lé sais pas
moi I Si vous le croyez, na me laissez
pas dans lo doute. J’hésite à parier du
printemps, parce que, voyez-vous, je n’ai ,
lue des reproches a lui adresser. Il pèche ,
i mon égard, mais c’est par omission, ,
ît l’outrage est sans excuse, car, enfin, (
j’existe aussi, moi. ]
— Que vous avait-il donc promis que \
/ous voilà toute penaude, les mains vides
ît les veux voilés ?
— Rien. Je n’attendais rien, mais j’es-
Dérais quelque chose... i
— Quoi ? Tout un essaim de contes ?
— Oui, sans doute, mais... ' c
— La réalisation de l'un d’eux ? . s
— Voilà ! |
bienfaits de la paix. Mais il est bien I
impossible de supprimer un marché.. I
En vérité il pourra nous être trea I
avantageux d’importer nos marchan-
dises chez un acheb’ur important corn-1
me l’Empire Allemand* L essentiel serai I
de le supplanter sur Ifc’S autres marchés l
et de ne pas nous laisser envahir pan I
scs produits. , - „ „ I
Mais il ne suffit pas de belles paroles I
ni de gestes de dégoût. Il faut, pou» I
prendre la tête de la production et d(31
l’exportation, une volonté virile.
L’organisation allemande était par* I
faite. Chacun travaillait aveo disciplmo I
et méthode pour soi-m'émo et pour lai
grandeur de la patrie. JNous ne serons I
des vainqueurs économiques quo loi
jour où nous saurons en faire autant. I
Certes, quand on vante' .t’espnt orga> I
nisateuret méthodique des Allemands*!
on a raison de dire qu’ils oüt ainsi agi!
parce qu’ils avaient dû accroîtrai
démesurément leur industrie, surprixI
duire, faire des efforts colossaux* Leur I
position politique et économique ,1‘ifil
obligeait à ces luttes et à ces victoires!
sur tous les marchés. , tà
Chez nous, au contraire, l’agncultui^f I
était prospère, l industrie so contcnta’ll
d’une énergie mesurée. Sous un ciell
clément, dans un pays de petite prcvl
priété, sur un sol arrosé ae fleuves I
paisibles et baigné de mers attiédies, I
la vie était facile et douce...
Oui mais la vie sera difficile et durfll
désormais. I
On ne peut — à moins de lâcheté oui
de débilité mentale — douter de lal
victoire. Mais la victoire aura été payéal
d’un prix exorbitant. On ne libère pasl
la civilisation, on ne sauve pas l’indé-l
pendance des peuples, on no brise pas!
la barbarie et. la force brutale sans desl
sacrifices surhumains. Or la rançon del
la victoire ne peut être payée ni dans!
dix ans ni dans vingt. Pour que les!
générations qui montent soient heu-|
reuses, il nous faudra !>oaucoup souf*|
frir et travailler. Tout le monde devrai
vivre et lutter pour la rénovation, poufil
la résurrection do la France victorieAisol
mais martyrisée. D’un coeur fervent ell
joyeux, les vainqueurs devront faire!
abnégation de leurs aises, de leurs!
joies. Les initiatives courageuses, loi
plus rude labeur s’imposeront à tous^l
avec la fierté do l’effort commun ell
l’oubli des querelles qui divisent,. I
affaiblissent, dépriment et tuent.
Octave AUBERT. I
Ah ! poètes, ah ! sorciers divins, faut-il I
donc que que tout ce que voua avez rêvâ ■
se réalise à notre dam... Si Mars esï I
pour nous si cruel, c’est que vous l’ave» I
voulu. Vos paroles magiques ont pris I
corps, couleur et figure ; elle» sont seve, ■
pulpe, arôme, fredon, et nous les respi-1
rons avec l’air. Que vont-elles faire de ■
nous ? Ces ailes que vous donnez à notre ■
âme, où remporteront-elles ? Mon âme ? ■
Elles est semblable en cet instant è uni
jeune arbuste qui vient d’ouvrir tous se» ■
bourgeons... C’est trop beau. Jo tremble..« ■
« Ah 1 Francis Jammes, Paul Fort, I
Henri do Régnier, et vous tous, les divtn» ■
sorciers, qu’avez-vous fait 9 qu’avez-vous I
fait ? »
Printemps.., *** I
Le gros chanoine est foui boufgôôltifE I
de furoncles, l'enfant do choeur a uno I
fluxion, l’architecte éternue et lo notaire I
a enlevé la femme du médecin. I
Printomj)»...
Jo suis influencée aussi, mai» moins. I
Je n’ai rien qu'un peu d’insolation.au I
coeur — vous savez une de ces paresses I
soudaines coupées de non moins soudains I
élans, et cette soif de solitude... et puis I
aussi, trop froid par instant, puis trop I
chaud, comme si uno bouche invisible ■
me frôlait, furtive, dans l’ombre.
Printemps...
★ | :
★ fr ■;
Ah ! que je comprends aujourd’hui le» I
plaintes de l’Andalouse exilée en Ara- I
gon :
J’ai imploré, dit-elle, la Vierge du Pilier,
Mais n’étant pas de sa terre, je h’ai pu |
[être exaucée.
Est-ce que le Printemps ferait l’amour I
en catalan T i
A t
Vilain étourdi t Parce que je vais ■
vêtue de noir, il ne me voit, ou il me croit I
unie vieille dame, quelque veuve, pense-
t-il. Un femme est toujours veuve, d’un I
rêve ou d’un souvenir. Et je porte le I
ieuil..* Ah ! je ne veux pas dire de qui !
Mais je l’ai déjà dit, malgré moi. De toi, I
rilain printemps, do toi 1
*
■k*
J’erre du Parc à la mer» de la plage
i la forêt, incertaine, fébrile. Ah I vite...
Mais, je ne suis pas plus tôt arrivée
pue jo veux déjà repartir. Où ? Je ne
ais. Où il est Mai» où est-il ?
Il fut un temps où jé plaignais le»
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 98.95%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 98.95%.
- Collections numériques similaires Musée national du sport. Musée national du sport. /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "MnS000"
- Auteurs similaires Musée national du sport. Musée national du sport. /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "MnS000"
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/3
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k5274754m/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k5274754m/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k5274754m/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k5274754m/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k5274754m
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k5274754m
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k5274754m/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest