Titre : L'Indépendant des Basses-Pyrénées : paraissant les lundi, mercredi et vendredi ["puis" paraissant tous les jours excepté le dimanche "puis" journal républicain quotidien "puis" le mieux informé des journaux de la région]
Éditeur : [s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1916-01-01
Contributeur : Garet, Émile (1829-1912). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34416250c
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 janvier 1916 01 janvier 1916
Description : 1916/01/01 (A49,N62)-1916/01/02. 1916/01/01 (A49,N62)-1916/01/02.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5274661d
Source : Bibliothèque patrimoniale de Pau, Ee 3218
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 24/05/2020
* Qu&rante-NenvifcmA AIUWSA — w# A4 n • . *» >Am
-— " ”' . Pra :>B Casttoe» Samedi-Dimanche 4“-2 Janvier IMS.
L’INDEPENDANT
DES BASSES-PYRÉNÉES
f rtuPHOH, o», | JOURNAL RÉPUBLICAIN PARAISSANT TOUS LES JOURS EXCEPTÉ LE DIMANCHE
ABONNEMENTS i
3 Mots: A Moto: lAn:
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Autres départements... 6 fr. 50 12 fr. 24 fr.
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Rédacteur en chef : OCTAVE AUBERT
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ANNONCES s
Annonces judiciaires 20 c. la ligné.
Annonces ordinaires 30 -
RôcliinM»MMM#M#MMM#MMiM# t ^ CSO ••
Chronique locale ou Faits divers \ franc.
Le» Annonce» d» duré» te traitent A forfait.
toarelles Oifieielles.
Vendredi (Matin).
Bn Ar is, notre artillerie a fait sauter un dépôt de munitions au sud-ouest ds
Aoauralns.
Entre l’Avre et l'Oise, activité de nos oanone de tranchées nui ont bombardé
Mi Mieement tes ouvrages ennemis et détruit des abris ds mitrailleuses vers Bailly.
‘ Au nord da Boissons, un tir de notre artillerie réglé par avlone a réduit au
\ >110 et endommagé une batterie allemande.
Dans l«e Vosges, la canonnade a été trèe active au coure de la journée, notam-
•t dane le réglons de l'Hartmanncwillerkopf, de MotzeraJ et du Linge. Un de
obue a provoqué dane un bols au nord-oueet de Muhlbaoh, vallée de la Peoht,
i q fortes détonations suossscjvss,
Oane la région du Rshfsltfsn, une attaque allemande A coupe de grenades a été
î ément repoussée.
ARM8B D'ORIENT
Dans la Journée du 20, noa avlone ont bombardé lee paros A sampemente but-
i “es de Pétrlk, à l'est du Lao de Dolrmt.
Rien à signaler en deçà de la frontière greoque.
Vendredi (Soir).
In Ohampagno, l'ennemi a tenté, pendant la nuit, do noue enlever, à coups de
K e,.adce, un petit poete d'écoute, vers la eOte 193. L'attaque a complètement
i .+ >S%
wult relativement ealme sur le rsst» du front.
a — ■ - --- -
"QUVELLES delà GUERRE
SUR LB FRONT RU88B |
Autour des Opérations. j
"’ROGRAD.— Lee nouvelles du front |
rtent quelques aotlons partielles qui
oûté shsr à l'adversaire. Hlnden-
4, d’ailleurs, malgré lee renforts reçus
dre enoore de sérieux, te conformant i
i^rnlor ordre du kaiser que signalent
A prisonniers : a Augmentons le nom-
R la puleeaneo de nos fortifications ;
.aux et le olment coûtent moine cher
e sang du soldat. »
c L'Invalide Russe > dit.
.TROORAD. — L» « Invalide Russe »,
ne du ministère de la guerre, annon-
4 ds Dvinsk, dans la direction de la
ferrée de Vilna à Dvinsk, au sud-est
ovo-Alsxandrowek, lee Allemands ont
é, par une série d’attaquee énsrgl-
s d’enfonoer le front russe dans la
stion ds Dvinsk. L’arüllsrlo russe a
-avé oetfee offensive pendant que Vin»
arle russe poursuivait les Allemands
lus dans leur réseau de fils de fer.
«tes les tentatives allemandes pour re-
>ndre l'offensive dane la même dires-
n et dane lee secteurs voisine ont
«oué.
j s Invalida Russe » constate qu'au
rs des deux derniers mole, lee Atte-
nds ont tenté, A maintes reprîtes, d’a-
.«er au delà de la gare de Baranovlt-
, cherchant à la soustraire au feu de
tlllerle ruses, ear dane cette région
*i gara est un noeud d# chemine do fer
ortant. et lee troupes ruteee, lors de
* dernière poussée, en ont approché
t près. Mais les efforts allemande ree-
,t vaine et, renonçant à rejeter lee
«M de Baranevltchl, lee Allemands
struleent fiévreusement de nouveaux
.de de ehemlne de fer qu’lie ont dé-
imée « Nouveau Baranovitehl s.
> mime journa annonee que lee Aile,
i i ont transforme la ville de Plnek
ü^mp militaire puissamment fortifié,
nt alnel un point etratégique trèe »m-
ant qui le le eentre de leur» armées
j leur aile droite du Sud.
OHBZ L’BNNBMI
iatioti révolutionnaire ehez les Booheo
>ARI8. — Un voyageur d'un paye nsu-
arrivé récemment d’Allemagne, son-
AS aue des troubles trèe graves ont
ié Tuuie tout 1 empire. Non seulement
ii.n, mais aut'sl Oiÿogne, Mayenee,
pzlg et Dresde Cffi été Je théâtre de
•tentes manifestations oontrs la guerre,
U apparaît que l’on oe trouve en pré-
iee d’une agitation ayant un oaraotèro
smont révolutionnaire,
ailleurs, ise mesures prleee par lee
rltée militaire» et elvilee pour réprl-
oes déoordree en dleent long eur leur
rlté. O’eet ainsi que dane toutes lee
des ville» d’Allemagne, et à Berlin en
oulier, le préfet de polies a fait ap-
dans lee ruse un « averstleeement »
#olol la traduotlon Intégrale :
/out participant à, un» manifestation
uni de trois mois au moins de pri-
es meneurs et eeux qui auront fait
9 de violence à l'égard des person-
des choses (slo) seront punie des
, forcée Jusqu'à dix ans. Dane les
fê déolarée en état de slèg»; les
■ de violences qui eoraient trouvé»
jjm d'arme# coront punis do mort,
, (< au cas où on aurait reconnu
, «tancée attémiantec, pourra être
ytlt en vingt ans d# travaux foreée.»
IN ITALII
Le» Italiens d'Amérique.
MB, - Lt retour des Italiens rési-
dant en Amérique pour répondre à l’ap-
pel d» la patrie est désormais presque
fini. On ealoule qu’il y «n a presque 80.000
qui sont venue grossir lee rangs des ar-
mées Italiennes, dont la moitié de l’Amé-
rique du Sud et l'autre moitié do l'Amé-
rique du Nord.
Italiens et Bulgarie.
ATHENES.— L' « Embroe » dit appren-
dre de bonne source, que des détache-
ments de l’armée eerbo poursuivis sur le
territoire albanais, entre El-Baeean et Ty-
ranna, ont été attaquée par lee Albanais.
La « Nea Hlmera », de son côté, éorlt
que l'on s'attend à une rencontre pro-
chaine entre lee Bulgares et lee Italiens
eur le territoire albanais, où ont été en-
voyées de grandes foroes bulgares.
j EN BULQARIE
5 Au Parlement
GENEVE. — La séance de meroredi du
8obranié a été ooneaerée au vote d’un
crédit de 500 millions pour les besoins de
•la guerre et d'un autre orédit de 30 mil-
lions pour venir en aide aux familles pau-
pas à la eéanoe.
En ralson.de la gravité des oireonetan-
ees, tous les partis parlementaires ont re-
nonoé à toute discussion, et es sont bor-
née à faire des déclarations de prlnolpe.
La secelon a été prorogée Jusqu'au 28
Janvier. En tempe normal, oette période
marque le temps des vacanoes parlemen-
taires, île Sobranlé siégeant habituelle-
ment du 28 octobre au 28 déoembre, et du
28 janvier au 28 mare.
Maokeneen ehez le Rof.
ZURICH. — Le feld-maréehal von Mae-
keneen est arrivé moreredl à Sofia. Il a
été repue en audlenoe par le roi.
Après oette audience, un déjeuner de
quarante oouverte a été servi en l’hon-
neur du ehef allemand. Tous lee offloiere
supérieure y assistaient.
L» soir, Maekerteen est reparti pour ion
quartier général.
L'ATTITUDE DE L’AUTRIOHE
ROMB. — Aujourd'hui que 4'invaskm
est accomplie, le gouvernement austro-
hongrois a résolument changé sa politi-
que vis-à-vis des populations serpes et
oroates. e régime de terreur qu’il iirippea
au début do la guerre, dans, toutes Iss
; provinoes de la monarohle où ee trou-
vaient des éléments slaves, a fait place
actuellement en Oroatl» et en Boenle-Her-
: zégovfne à la politique la plue oonolllante.
Plusieurs notabilités yougo-alavee smprl-
. sonnées dès le mois d’août et soumleee
aux pires vexations viennent d’étre relâ-
chées et peuvent cl rouler librement dafts
les provinoes du sud. On oherche mainte-
, nant à ee oonoitler lee sympathise des
} 8taves du Sud, tfore qu’il y a quelques
mole le moindre soupçon de loyalisme
suffisait à amener une condamnation aux ■
psinet lee plue duree.
Le double but do la politique doucereu-
se aotusMs de l’Autriche-Hongrie est trop
’ visible. On eepère ainsi à Vienhe préparer
un terrain à l'inimitié des Serbes-Oroatee
] oontre l'Italie et ensuite ee concilier les
| populations dont rhoètiilté. permanent»
ne laies# pas que d’inquiéter fortement le
gouvernement austro-hongrois.
Des renseignements prie aux meilleures
eouroee permettent d’affirmer «« effet
qu’une déellluelen commence à régner i
dam les milieux germaniques au sujet de
l'expédition balkanique. J
i
MMBCCI—w—wrwmuMj eiaiiM m ni ■wns'ii' I«IW
oir la IDexuiôre OEïeure àla8f JPag^..
ALBION U SUPERBE
Anguleuse, déchiquetée en crispa-1 sceller une tombe. J’ai passé sur ce
tions nerveuses, la splendide motte sol, entre ces hommes et, j’ai fait
de terre qu’est le Royaume-Uni, apf \ comme tant d’autres, je n’ai pas
parait a la surface des mers, non compris.
comme une Heur du large, avide des Puis, pour moi, comme pour tous,
caresses amoureuses de Neptune, mais sont venus les épreuves inévitables et
comme un fler défi, une altière provo- je n’ai plus songé gu’à la lutte pour la
cation aux luttes marines incessantes, vie ; les lettres ne /ont vivre que quel-
Lc canal de la Manche aux courants ques prédestinés et, les braconniers
perfides, la mer d’Irlande aux sour- de la plume, dont je suis, finissent
noises roches sous-marines, les oura- généralement dans quelqu’obscur four-
gans de frimas de la calotte Islandaise ré de la forêt de leurs illusions ; j’ai
rûlant de leurs froids baisers la donc, comme tant d’autres vécu pour
calvitie de la tête écossaise, tout parle vivre, sans pouvoir réfléchir, car il est
de luttes, de dangers, tout conseille la préférable de vendre du la chandelle
patience, tout excite le courage froid que de semer des idées qui presque
et réfléchi. L’homme n’a pas été fait- toujours avortent,
pour ce milieu, mais cette nature a Enfin, 1a vieillesse est venue,
fait 1 homme, l’a créé, pétri, l’a fait et seulement alors, je me suis couvain-
épanouir tel qu’il est est, comme an- eu que j’avais mal pensé, mal jugé,
glais, lent, prudent, réfléchi, coura- mal compris et par suite mal vécu,
geux et tenace. Cette terre et ces hom- n’ayant rien ou mal su, comme bien
mes se sont confondus ensemble pour d’autres je suis redevenu écolier et, je
leur gloire personnelle et pour la gran- cherche à comprendre,
deur de l’humanité. Parmi tant (Terreurs comme tous
Je suis né au sein d’une île où, pour mes frères de France peut-étre^corame
se laisser vivre, l’homme n’a qu’a re- les réfléchis de partout, j’en ai rectifié
garder le soleil, respirer le souffle pai- quelques-unes, entre celles-là, mon ju-
sible d’une mer dormeuse et s’endor- gement sur l’Angleterre. Enfant, éco-
mir en un rôvo quoidien entre des lier, homme fait, j’ai pu la maudire,
fleure éclatantes et des brises par- vieillard, je la salue. Si, nous tous,
fumées ; mon âme est latine, ma Français, nous nous sommes abusés,
pensée reste créole en ses images, et en cecî, comme en tant de choses
mon coeur de Français de vieille c’est que, humains que nous sommes,
souche, n est avant tout^ et comme nous avons, par une pente naturelle,
tout autre, qu’un coeur humain ; c’est jugé les êtres et les peuples, le grand
donc avec un coeur d’humaine diffor- et le petit prochain surtout sur les
mité, avec un esprit dirigé par ce tares, les vices, les défauts, les petits
eoeur, que j ai jugé, comme, dû reste, la ridicules et presque jamais sur le bon
majorité de mes frères de Gaule, les côté de la psychologie des autres,
cihosea de la terre et les ombres Mais si, nous avons jugé les tiers avec
humaines qui les créent. J’ai donc, trop de passion, et l’Anglais particu-
commc homme imparfait, comme fièrement, les autres ne nous ont-ils
Français prévenu, comme philosophe pas largement rendu la pareille ?
abusé,, cordialement détesté, de la Combien, n’a-t-on pas, à Tétranger
meilleure bonne foi du monde, méprisé, notre légèreté ri de notre
j’ai donc irraisonnablement aborrhé inconstance, et puis en pitié ce senti-
Albion-la-Grande. Mon lie, prise et ment spécial à notre race, d’abord de
reprise maintes fois par l’Anglais fut Don Quicholtisme à tout propos et
un tout petit coin du grand champ de hors de propos, ensuite ae rêveries
bataillc-icolonial que la lâcheté de nos paciflco-socialistes, ou la fraternité dés
rois finit par livrer à la ténacité britan- peuples et même des hommes ne res-
nique. Autour de mon berceau, avec sort que comme une ridicule duperie I
le bruit des flots je n’entendis que des En vérité, nations de la Terre, nous
cris de rancune contre notre voisine nous ignorions les unes les autres et
des mers caraïbes, voisine et toute comment nous sommes nous récon-
proche, car, partout, l’Anglais est', nus, unis, aimés, comment en un or
voisin de quelqu’un, étant à tout eni pur le plomb vil fut-il changé ? C’est
droit, où la vie pousse au travail ; que tous les peuples libres d’Europe,
mon vieil aïeul, presque centenaire et saintement alliés, agglomérés comme
cloué dans son fauteuil par la para- un mur d’airain devant . la vague
lysie, condensait encore toute sa vie d’humanité criminelle qui menace de
défaillante dans la flamme étincelante tout submerger, ont compris qu’il
d’un oeil ranimé rien qu’au mot d’An* existait plus vil, féroce, honteux,
glais prononcé devant lui. Combien de abject, et bas, cruellement barbare
ces regards n’ai-je pas surpris ! Pauvre qu’eux tous, comme nations, comme
et noble vieux 1 II haïssait l’Angleterre, individualités dans leurs pires heures
mais il comprenait que sa petite gloire historiques, dans leurs pires impul-
de vieux marin était auréolée de Tes- sions individuels, cent fois pire que
time immense due à un tel adversaire, l’âme synthétique du peuple allemand
Puis, vinrent pour moi, les jours Târno svnthétique du peuple allemand
studieux ou l’esprit se forme à la lente entier, cent fo»s pire que la mentalité
lumière des vérités relatives de la analytique du Germain isolé ; c’est
science; écolier après avoir parcouru que voyant tant de boue criminelle
l’histoire de mon pays, j’ai refermé le nous enliser, tant de convoitises cri-
livre en maudissant, ceux' qui avaient minclles nous menacer, nous avons
brûlé Jeanne-'d’Arc que seule, vraiment fini, peuples libres de la Terre, oh I
la noblesse a vendu,, et l’Eglise con- combien tardivement hélas I par com-
damn|éie, et fait mourir Napoléon à prendi’e tout ce qu’il y avait, dispersé
Sainte-ITélène, Napoléon,? génial pré- en nous tous, de bonté, de grandeur,
curseur d’un 1 Guillaume do vulgaire d’idéal de foi et de vertu ; de tous cos
infamie. Napoléon'qui fut à l’aurore éléments épars, faibles, nous avoru
du dix-neuvième siècle le plus grand créé un fout puissant, invincible, j’ose
danger pour la Franco et l’humanité, l’écrire qui défie le temps, l’espace,
comme au vingtième, Guillaume l’est Guillaume ot les mauvais destins,
devenu. » ... Albion la Superbe, oui, tu es digne
Arrivé à 1 âge de jeune homme, j’ai de la Gaule des Troubadours, des
visité l'Angleterre et l’Ecosse, ses félibres et des poilus de itfifi. Les
hautes maisons enfumées, son ciel qui deux grandes soeurs unies à la soeur
ne ,nt jamais ; ses passants toujours Italienne pour la gloire de la plus
affairés, le silence de sa vie, ce silen- grande humanité. Salut, trois fois
ce surtout, ont posé sur mon âme de salut 1 1 1
latin, de créole et de Français comme
,1a lourde pierre qu’on poso pour ROSEVILLE DES GROTTES.
lu mnrt n irrltrt il ar u prw.
L’année 1915 va finir, Elle a été mari
quée sur le front occidental par trois
grandes offensives, menées la première
par les Français sur le front de Cham-
pagne, les deux autres par lee alliée
d’abord sur te, front d’Artois le 9 mai,
puis simultanément sur les fronts de
Champagne et d’Artois, le 25 septembre
dernier. Si ces offensives n’ont pus donné
de "résultats décisifs, il est incontestable,
qu’elles ont affirmé notre supériorité
« offensive » sur les Allemande et*permis
de réaliser une avance de nos lignes.
Cette constatation a son importance, car
[ de •souligna notre ascendant matériel et
moral sur l’ennemi, accentué d'ailleurs
' par l’absence d'entreprise de même na-
ture et de mémo envergure du côté ad-
verse. Les ta quoi allemandes, au cours
do 'l'année 1915, ont ôté des attaques par*
i tielles, localisées, qui furent toujours n
poussée», malgré la ténacité déployée
par l’adversaire, en particulier dans l’Âr-
Sonne. D'ailleurs, l'obstination que les
lemanas ont montrée dans oette région
dérive de leur rêve d’invesitissement de
Verdun ou tout au moins d'isolement de
la place par l’occupation de la ligne de
Châlons a Verdun par Sainte-Menehould.
Nous avons toujours réussi à enrayer ses
tentatives ; elles ont chaque fois coûté
de très grosses pertes à l’assaillant qui
continuera quand même à les renouveler
tant qu'il n’aura pas épuisé sa force of-
fensive ; mais nous saurons te maîtriser
là comme ailleurs, et cela avec d'autant
plus de certitude que nos moyens d'ac-
tion augmentent de jour en Jour, ef que
notre admirablç soldat, par une réels-
tancé énergique et des contre-attaques vi-
goureuses, réussit généralement à rame-
ner l'ennemi dans ses tranchées.
Les grandes attaques do Champagne et
d’Artoj;» ont révélé une préparation plufc j
^.complète, mieux appropriée aux exigen- j
conséquent plus un auteur militaire d'outrc-Rhin: «Son-
efficace. Les procédés et tes moyens d exé- goons à l'avantage incommensurable
cution, dans tour mise en oeuvre pro- (lu'un premier succès t»eut donner À
gressivo, n’ont peut-être pas répondu à , floffônslve sf elle sait ^
fa volonté de vaincre, qui animait tous gulte infatigable et ImDlaeuJble ftuJmen
tes combattants, mais ils n’ont pas dé- Jer^ le^^sS ocouis > ^la dXïïmâ
^lesVqT^allait^rerive^^^A re«t a*,enr,ûn(ie* comme c’est aussi la nôtre ;
personnellement"convaïnc!Tqii« ce qu'on S^onM'hSl ImAEeSnt1® S détaùï
appelle la .. percée » n'est pas irréalisa- du cMé de nos ennemie N'es^e nas il
b le, et j'appuie mon opinion du fait que confirmation de ce 6 nue i’&Hv1dsPdan*
sur certaines parties des fronts d’attaque, un de mes précédents articles V savoir
103 ^ern^,’e. 8 que les attaques allemandes n’ônt jamais
fenses de 1 ennemi. Je tiens ce renseigne- résultat « déoisif » pt nnx
ment de plusieurs officiers qui étaient en auent n’ont DU être suivies de ^xrdnita
situation pour bien voir. *La leçon qui ti 'm r "c!Ïo dPusuSs aui v?^ la dé^
s est dégagée des derniers combats ne gnnisation des forces adverses,
sera pas perdue. Je persiste à dire qu’il L’avenir et un avenir snna dmit* «iv».
n’y a pas de front « inviolable » et que chain nous dira les raison» Su
‘0 Prouvcr à la prochaine pan-êt de l'ottenslie tmlgaro-aUemanda
Je trouve, dans une petite brochure tria nant’prîtJ, "comme oiTpVtTàtaëttrê'ï
remarquable, due a un jeune officier qui ja recevoir 1 muuewre' *
a lait l'expérience de» modalité» et de» n.r,rj<^ de » JI,.,,,
ex qence» .le la guerre actuelle de» indl- d'ïïtei, r“AE, tmuvoS uLe iZT
ca ton» tré» »uggc«tive» »..r ht h.rrtu! ouo <.ation dans lespiojet» qu'>nTré^au.
doi revêtir l'attaque. La théorie «anc- Allemand» ; e'11» veulent aller en ELvpte
donnée par la pratique eut basée sur la (|s m pcuvcnt 8e contPlmer m^‘°
»uçce»»ton de» dort», sur les vogue» »o )„ place de Salonlquc en laissant »ur
suivant et « se dépassant « avec, « coin, iç,,1,, derrières une force qui par uno
me élémont de préparation, une forrnida- offensive opportune, pourrait R» cou”
bie artillerie (campagne, lourde, lance- p,,P do ]eur W Ce Lisant, Us risque-
raient de »c mettre en fèeheuse posture,
me on ne peut pan compter après la d'autant plu» que d'autres mèneras
fmo HenmilfeîL'iïi.Ti pourraient’ se produire parmlleurT^
11 faut de puissantes réserves, de grandes Je 8aiuc «n finissant la vaillante armé*
unités, prêtée à entier de nouveaux gerbe, dont l’héroïsme ne se lasse pas.
combats. » L auteur do la brochure dont
ie viens de donner des citations signale Général de LACROIX,
les pertes très lourdes que font subir à
l’infanterie les mitrailleuses, qui se « dé- •"•■■•MuuuaMuuuuMUMrarjm
voilent soudain, et, en quelques secondes,
couchent l’assaillant par rangées. Il faut 19 Auittilllll PpBIMQiofi BR flMAné
donc absolument les détruire avant 1e dé- , U âiluliUll II II|ilui di UflVuL
clanchement de l’attaque et avoir le j ^
moyen de les supprimer dès qu’elles se
dévoilent ». Nous avons un canon démon- Los premiers éléments d'aviation onfe
tagne dont l’efficacité et la mobilité ner- débarque à Salonique lo 19 octobre
mettent d’obtenir ce résultat, et c est dans nn irrmmn*» ait/imin» tï/
la tranchée qu'il faut le dWmuler avant „ a™ î J68- difficultés
la préparation. J'ai mentionné cette opl- if ,uî vatncie pour installer le
nion a’un chef averti, car bien que le Ra£c ^ différentes escadrilles. La
point de vue auquel il se place soit connu, Grèce, étant mobilisée, avait naturelle-
. il n’est pas inutile de Le rappeler, ment réquisitionné pour son usage
j En somme, notre front est solide, mais tous les endroits propices. Près de la
il n’est pas uniquement défensif et JJ iner, on finit par trouver un terrain *
pourra devenir prierait dè» que le haut ün le nivela, on y posa un petit che-
commandement le voudra. En attendant, rnjn ,ip fov
on parle beaucoup d’offensive allemande Ki PïïïîïïiïL® 1 0n/ f eva,?Cî
prochaine. Notre front va-t-il subir un [ ^a. escadrille éiaiL
i assaut à grand orchestre comme celui do f)rr u on d una semaine, et le 31
TYser ? Je n’ai pas le moyen de pénétrer octobre, elle entreprenait ses premiô-
les intentions du grand état-major aile- res reconnaisanccs dans la région oo
mand et je n’ai pas de précisions suffi- Guevgheli. Successivement, et dans
santés pouralfirmer quoi que oe soit dans les délais le plus rapprochés les au-
CDermir» dc dlre”” c^auo ratt attlra V* csÇîulrillea arrivlrent, mettant 4 la
i Sc™Way«"t pCaf E?lë6ne pourra"'”® commandant
tout cas avoir la même énergie que cello 1arr^ e
do l’Y.ser, car la force offensive de Par- demandée,
i niée allemande a fléchi. Les hommes ne v aviation est particulièrement diî-
| manquent pas encore, mais ils sont do ficile en Macédoine ; le.» champs d’at-
| qualité réduite et d’élan amoindri. Du tcrrissagO sont à pep. près inexistante’'
| côté des alliés au contraire, la confiance to lorrain est Irfw ïnm.Ho'nrMiv ni
I et l’entrain demeurent inébranlables et nilntornni
i Les moyens matériels se sont considéra- iîjJwîSfrto 11} Mranc,^r *J0B
blement accrus. Soldats et che.î's qui ont cfL^s LOJO à 1.800 mètres abruptes
vu la mort de près, qui partagent les mê- Sll.£ lesquelles une panne ne pardon-
me3 dangers, se sont fondus dans une serait pas. Au passage de ces crêtes,
union des coeurs qui est devenu une force h8 sont fuisillés à faible hauteur par la
morale, génératrice des plus grands sa- couverture bulgare ou par les eorrii-
j crlfices. Que le chef sache parler à «e» tadjis. Ils doivent également survoler
soldats, et il doublera leur courage. De des vallées encaissées au-dessus des-
l son côté, le soldat verra la Po/Lno par* uuelles l(*s remous sonf très hrimniii.n
«5 if cllf ;iul «« »“ Vbïièr. S“lîB oe°TA te f™dq esî
I Si Ion jette un regard sur te» autres très vif; il atteint fréquemment 20 do
fronts, on voit les Allemands tenus en S Enfin l’absence de rontea rend 1A
respect sur le front oriental et obligé» do Svitafilcmont malaité K “ te
, renoncer, an attendant des Jour» incil- . • .
leurs, à toutes tentatives do forcement de , Neanmoins, les. aviateurs ont poussé
la ligne do la Dvina ; Riga et Dvinsk res- (*C 8 reconnaissances jusqu’à 180 kilo»
tent intangibles. En Galicic, la situation nôtres à l’ultérieur des lignes bulga-
ne so modifie nas» Il y a sens doute dos res. Dans le seul mois de novembre,
raisons, que j'ignore, qui Interdisent à ils n’en ont pas fait moins'de 54. Ils
nos alliés de pousser leur offensive de ce ont recueilli de précieuses observa-
côté. Quofid aux Allemands, ils se forti- tions et de nombreuses nhotoffranhip*»
fient sur l'immenso front qu’ils occupent. ani 0nt été XlicidilrpmAnf fflff
Lo» Italiens sont anx prises avec le» }“' 0P _*•“ l1*Ç5m.en* Jut‘|p’
•ptti» grande» difficultés de terrain, co ■* mouvement stratégique de re-
qui ne les empêche pas d’infliger de sé- P* 1 que le général Sarrail vient de fafrp
-ères leçons à leurs ed\ersaires. Ils accomplir a son arméo. Soit isolément,
.Vont pas d’offensive trieuse à crain- soit par escadrilles, ils ont bombardé
ire. (les campements et des cantonnements
v Toute l’attention se porte du côté des importai)is, notamment à Uskub. Istiu
Balkans. I^s bulgares n» sont. arrêté.» Kara-Hodzali, Strumilza et Pétrie. (>»
mr la frontière grecque et les alliés ont bombardements ont nroduii HA
accompli une retraite su laquelle j’au- ^de
ral l’occassiort de revenir, car elle «’est m?»Sitn^nAHUl i1 ^ .novcrilhro
faite dans les conditions les plus diffici- Mir Strumitza. Des renseignements
ie s qui ont exigé do la part au comman- provenant de prisonniers bulgares et
dement et des exécuteurs une réelle mal- communiqués par l’état-major anglais-
trlse et uno capacité manoeuvrière re- établissent que cet exploit a causé un*
maroiuable. Aujourd’hui, nous sommes véritable affolement,
à Salonique ; des troupes et du mgtérisl j Nous avions-canons ont fait égaie-
y débarquent Jouniellement ^espère ment d’autres heureux bombande-
que nous avoivs eu et que nous aurons le . lna î.aTi^„ ïr»
temps de réaliser une organisation dé- 5_n ,® *08■ camps ennemis tfe la
fenslve qui nous permettra de résister yjjjj® Strumitza. En mômei
victorieusement à la poussée ennemie, ‘^fTÎPs qu us recueillent en ftéroplano
si elle se produit, et il semble qu’elle d innombrables documenta photogra-
doive se produire, A mon sens, l’arrêt phiques de la plus haute Importance
de l’offensive buigaro-allemands a eu . militaire, nos aviateurs s’occupèrent,
pour
“eyeréâtat^™iéefiraréfde8îktoadéeà l ? Ç^cise etP déSe te
Salonique dans les parties où elfcT a été * ««îiSgmJnl® car n ex*s^
détruite ou sérieusement endommagée. î!,.Q 11 un© mauvaise carte au*-
Les pertes des empires du centre et de «riCnienne au 1/200,000.
leurs alliés ont été considérables et elles, Grâce a la T. S. F., tes observate^irs
ont apparemment exigé une réorganisa- ont pu faire également d’utiles rela-
tion des unités, qui tyj, se réafisey en ges d’artillerie. Pour aider noa uvia-
un our. Il faUalt4 aussi faire arriver tours, un service aéroloiriatie rnm/
tBÀsSSSas??
£AE,'rss2Jür?«wî
de temps cette situation d’attente durera- procieuz. Cest ainsi quil publie cha-
t-elle ? Je ne me charge pas do répondre jour doa bulletins donnant juSqu’A
à la question. Il est un. fait • ,a'e»t que ! »,000 mètres la vitesse du vent et Ijff
l’Idée d’offensive clomUie te doc- hauteur des nuages,
trln? ajlegiande ;
JÏ -
-— " ”' . Pra :>B Casttoe» Samedi-Dimanche 4“-2 Janvier IMS.
L’INDEPENDANT
DES BASSES-PYRÉNÉES
f rtuPHOH, o», | JOURNAL RÉPUBLICAIN PARAISSANT TOUS LES JOURS EXCEPTÉ LE DIMANCHE
ABONNEMENTS i
3 Mots: A Moto: lAn:
Pau, département et limitrophes 0fr. » 10 fr. 20 fr.
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macD-e-OTioir » A.T>itxvna’mjL'xxoar : 11. su» du oord.u.i», S»A.TT
Rédacteur en chef : OCTAVE AUBERT
LA dlrwtlOB rolitijM ApjBrtisnt sa OOBIIU d'Adniilttmtlai di is société ABosyni di VitDtPtniïïT
Tout ce qui concerne tes Abonnements et lee Annoneee doit être adressé à PAO à M. Georges HAUBST, Administratear-Comptable.
A PARIS, sus dlversee Ageneee pour te» Aononeee. p
I US MANUICSITI NON INfft*t« NC SONT NAS RKNOUS
ANNONCES s
Annonces judiciaires 20 c. la ligné.
Annonces ordinaires 30 -
RôcliinM»MMM#M#MMM#MMiM# t ^ CSO ••
Chronique locale ou Faits divers \ franc.
Le» Annonce» d» duré» te traitent A forfait.
toarelles Oifieielles.
Vendredi (Matin).
Bn Ar is, notre artillerie a fait sauter un dépôt de munitions au sud-ouest ds
Aoauralns.
Entre l’Avre et l'Oise, activité de nos oanone de tranchées nui ont bombardé
Mi Mieement tes ouvrages ennemis et détruit des abris ds mitrailleuses vers Bailly.
‘ Au nord da Boissons, un tir de notre artillerie réglé par avlone a réduit au
\ >110 et endommagé une batterie allemande.
Dans l«e Vosges, la canonnade a été trèe active au coure de la journée, notam-
•t dane le réglons de l'Hartmanncwillerkopf, de MotzeraJ et du Linge. Un de
obue a provoqué dane un bols au nord-oueet de Muhlbaoh, vallée de la Peoht,
i q fortes détonations suossscjvss,
Oane la région du Rshfsltfsn, une attaque allemande A coupe de grenades a été
î ément repoussée.
ARM8B D'ORIENT
Dans la Journée du 20, noa avlone ont bombardé lee paros A sampemente but-
i “es de Pétrlk, à l'est du Lao de Dolrmt.
Rien à signaler en deçà de la frontière greoque.
Vendredi (Soir).
In Ohampagno, l'ennemi a tenté, pendant la nuit, do noue enlever, à coups de
K e,.adce, un petit poete d'écoute, vers la eOte 193. L'attaque a complètement
i .+ >S%
wult relativement ealme sur le rsst» du front.
a — ■ - --- -
"QUVELLES delà GUERRE
SUR LB FRONT RU88B |
Autour des Opérations. j
"’ROGRAD.— Lee nouvelles du front |
rtent quelques aotlons partielles qui
oûté shsr à l'adversaire. Hlnden-
4, d’ailleurs, malgré lee renforts reçus
i^rnlor ordre du kaiser que signalent
A prisonniers : a Augmentons le nom-
R la puleeaneo de nos fortifications ;
.aux et le olment coûtent moine cher
e sang du soldat. »
c L'Invalide Russe > dit.
.TROORAD. — L» « Invalide Russe »,
ne du ministère de la guerre, annon-
4
ferrée de Vilna à Dvinsk, au sud-est
ovo-Alsxandrowek, lee Allemands ont
é, par une série d’attaquee énsrgl-
s d’enfonoer le front russe dans la
stion ds Dvinsk. L’arüllsrlo russe a
-avé oetfee offensive pendant que Vin»
arle russe poursuivait les Allemands
lus dans leur réseau de fils de fer.
«tes les tentatives allemandes pour re-
>ndre l'offensive dane la même dires-
n et dane lee secteurs voisine ont
«oué.
j s Invalida Russe » constate qu'au
rs des deux derniers mole, lee Atte-
nds ont tenté, A maintes reprîtes, d’a-
.«er au delà de la gare de Baranovlt-
, cherchant à la soustraire au feu de
tlllerle ruses, ear dane cette région
*i gara est un noeud d# chemine do fer
ortant. et lee troupes ruteee, lors de
* dernière poussée, en ont approché
t près. Mais les efforts allemande ree-
,t vaine et, renonçant à rejeter lee
«M de Baranevltchl, lee Allemands
struleent fiévreusement de nouveaux
.de de ehemlne de fer qu’lie ont dé-
imée « Nouveau Baranovitehl s.
> mime journa annonee que lee Aile,
i i ont transforme la ville de Plnek
ü^mp militaire puissamment fortifié,
nt alnel un point etratégique trèe »m-
ant qui le le eentre de leur» armées
j leur aile droite du Sud.
OHBZ L’BNNBMI
iatioti révolutionnaire ehez les Booheo
>ARI8. — Un voyageur d'un paye nsu-
arrivé récemment d’Allemagne, son-
AS aue des troubles trèe graves ont
ié Tuuie tout 1 empire. Non seulement
ii.n, mais aut'sl Oiÿogne, Mayenee,
pzlg et Dresde Cffi été Je théâtre de
•tentes manifestations oontrs la guerre,
U apparaît que l’on oe trouve en pré-
iee d’une agitation ayant un oaraotèro
smont révolutionnaire,
ailleurs, ise mesures prleee par lee
rltée militaire» et elvilee pour réprl-
oes déoordree en dleent long eur leur
rlté. O’eet ainsi que dane toutes lee
des ville» d’Allemagne, et à Berlin en
oulier, le préfet de polies a fait ap-
dans lee ruse un « averstleeement »
#olol la traduotlon Intégrale :
/out participant à, un» manifestation
uni de trois mois au moins de pri-
es meneurs et eeux qui auront fait
9 de violence à l'égard des person-
des choses (slo) seront punie des
, forcée Jusqu'à dix ans. Dane les
fê déolarée en état de slèg»; les
■ de violences qui eoraient trouvé»
jjm d'arme# coront punis do mort,
, (< au cas où on aurait reconnu
, «tancée attémiantec, pourra être
ytlt en vingt ans d# travaux foreée.»
IN ITALII
Le» Italiens d'Amérique.
MB, - Lt retour des Italiens rési-
dant en Amérique pour répondre à l’ap-
pel d» la patrie est désormais presque
fini. On ealoule qu’il y «n a presque 80.000
qui sont venue grossir lee rangs des ar-
mées Italiennes, dont la moitié de l’Amé-
rique du Sud et l'autre moitié do l'Amé-
rique du Nord.
Italiens et Bulgarie.
ATHENES.— L' « Embroe » dit appren-
dre de bonne source, que des détache-
ments de l’armée eerbo poursuivis sur le
territoire albanais, entre El-Baeean et Ty-
ranna, ont été attaquée par lee Albanais.
La « Nea Hlmera », de son côté, éorlt
que l'on s'attend à une rencontre pro-
chaine entre lee Bulgares et lee Italiens
eur le territoire albanais, où ont été en-
voyées de grandes foroes bulgares.
j EN BULQARIE
5 Au Parlement
GENEVE. — La séance de meroredi du
8obranié a été ooneaerée au vote d’un
crédit de 500 millions pour les besoins de
•la guerre et d'un autre orédit de 30 mil-
lions pour venir en aide aux familles pau-
pas à la eéanoe.
En ralson.de la gravité des oireonetan-
ees, tous les partis parlementaires ont re-
nonoé à toute discussion, et es sont bor-
née à faire des déclarations de prlnolpe.
La secelon a été prorogée Jusqu'au 28
Janvier. En tempe normal, oette période
marque le temps des vacanoes parlemen-
taires, île Sobranlé siégeant habituelle-
ment du 28 octobre au 28 déoembre, et du
28 janvier au 28 mare.
Maokeneen ehez le Rof.
ZURICH. — Le feld-maréehal von Mae-
keneen est arrivé moreredl à Sofia. Il a
été repue en audlenoe par le roi.
Après oette audience, un déjeuner de
quarante oouverte a été servi en l’hon-
neur du ehef allemand. Tous lee offloiere
supérieure y assistaient.
L» soir, Maekerteen est reparti pour ion
quartier général.
L'ATTITUDE DE L’AUTRIOHE
ROMB. — Aujourd'hui que 4'invaskm
est accomplie, le gouvernement austro-
hongrois a résolument changé sa politi-
que vis-à-vis des populations serpes et
oroates. e régime de terreur qu’il iirippea
au début do la guerre, dans, toutes Iss
; provinoes de la monarohle où ee trou-
vaient des éléments slaves, a fait place
actuellement en Oroatl» et en Boenle-Her-
: zégovfne à la politique la plue oonolllante.
Plusieurs notabilités yougo-alavee smprl-
. sonnées dès le mois d’août et soumleee
aux pires vexations viennent d’étre relâ-
chées et peuvent cl rouler librement dafts
les provinoes du sud. On oherche mainte-
, nant à ee oonoitler lee sympathise des
} 8taves du Sud, tfore qu’il y a quelques
mole le moindre soupçon de loyalisme
suffisait à amener une condamnation aux ■
psinet lee plue duree.
Le double but do la politique doucereu-
se aotusMs de l’Autriche-Hongrie est trop
’ visible. On eepère ainsi à Vienhe préparer
un terrain à l'inimitié des Serbes-Oroatee
] oontre l'Italie et ensuite ee concilier les
| populations dont rhoètiilté. permanent»
ne laies# pas que d’inquiéter fortement le
gouvernement austro-hongrois.
Des renseignements prie aux meilleures
eouroee permettent d’affirmer «« effet
qu’une déellluelen commence à régner i
dam les milieux germaniques au sujet de
l'expédition balkanique. J
i
MMBCCI—w—wrwmuMj eiaiiM m ni ■wns'ii' I«IW
oir la IDexuiôre OEïeure àla8f JPag^..
ALBION U SUPERBE
Anguleuse, déchiquetée en crispa-1 sceller une tombe. J’ai passé sur ce
tions nerveuses, la splendide motte sol, entre ces hommes et, j’ai fait
de terre qu’est le Royaume-Uni, apf \ comme tant d’autres, je n’ai pas
parait a la surface des mers, non compris.
comme une Heur du large, avide des Puis, pour moi, comme pour tous,
caresses amoureuses de Neptune, mais sont venus les épreuves inévitables et
comme un fler défi, une altière provo- je n’ai plus songé gu’à la lutte pour la
cation aux luttes marines incessantes, vie ; les lettres ne /ont vivre que quel-
Lc canal de la Manche aux courants ques prédestinés et, les braconniers
perfides, la mer d’Irlande aux sour- de la plume, dont je suis, finissent
noises roches sous-marines, les oura- généralement dans quelqu’obscur four-
gans de frimas de la calotte Islandaise ré de la forêt de leurs illusions ; j’ai
rûlant de leurs froids baisers la donc, comme tant d’autres vécu pour
calvitie de la tête écossaise, tout parle vivre, sans pouvoir réfléchir, car il est
de luttes, de dangers, tout conseille la préférable de vendre du la chandelle
patience, tout excite le courage froid que de semer des idées qui presque
et réfléchi. L’homme n’a pas été fait- toujours avortent,
pour ce milieu, mais cette nature a Enfin, 1a vieillesse est venue,
fait 1 homme, l’a créé, pétri, l’a fait et seulement alors, je me suis couvain-
épanouir tel qu’il est est, comme an- eu que j’avais mal pensé, mal jugé,
glais, lent, prudent, réfléchi, coura- mal compris et par suite mal vécu,
geux et tenace. Cette terre et ces hom- n’ayant rien ou mal su, comme bien
mes se sont confondus ensemble pour d’autres je suis redevenu écolier et, je
leur gloire personnelle et pour la gran- cherche à comprendre,
deur de l’humanité. Parmi tant (Terreurs comme tous
Je suis né au sein d’une île où, pour mes frères de France peut-étre^corame
se laisser vivre, l’homme n’a qu’a re- les réfléchis de partout, j’en ai rectifié
garder le soleil, respirer le souffle pai- quelques-unes, entre celles-là, mon ju-
sible d’une mer dormeuse et s’endor- gement sur l’Angleterre. Enfant, éco-
mir en un rôvo quoidien entre des lier, homme fait, j’ai pu la maudire,
fleure éclatantes et des brises par- vieillard, je la salue. Si, nous tous,
fumées ; mon âme est latine, ma Français, nous nous sommes abusés,
pensée reste créole en ses images, et en cecî, comme en tant de choses
mon coeur de Français de vieille c’est que, humains que nous sommes,
souche, n est avant tout^ et comme nous avons, par une pente naturelle,
tout autre, qu’un coeur humain ; c’est jugé les êtres et les peuples, le grand
donc avec un coeur d’humaine diffor- et le petit prochain surtout sur les
mité, avec un esprit dirigé par ce tares, les vices, les défauts, les petits
eoeur, que j ai jugé, comme, dû reste, la ridicules et presque jamais sur le bon
majorité de mes frères de Gaule, les côté de la psychologie des autres,
cihosea de la terre et les ombres Mais si, nous avons jugé les tiers avec
humaines qui les créent. J’ai donc, trop de passion, et l’Anglais particu-
commc homme imparfait, comme fièrement, les autres ne nous ont-ils
Français prévenu, comme philosophe pas largement rendu la pareille ?
abusé,, cordialement détesté, de la Combien, n’a-t-on pas, à Tétranger
meilleure bonne foi du monde, méprisé, notre légèreté ri de notre
j’ai donc irraisonnablement aborrhé inconstance, et puis en pitié ce senti-
Albion-la-Grande. Mon lie, prise et ment spécial à notre race, d’abord de
reprise maintes fois par l’Anglais fut Don Quicholtisme à tout propos et
un tout petit coin du grand champ de hors de propos, ensuite ae rêveries
bataillc-icolonial que la lâcheté de nos paciflco-socialistes, ou la fraternité dés
rois finit par livrer à la ténacité britan- peuples et même des hommes ne res-
nique. Autour de mon berceau, avec sort que comme une ridicule duperie I
le bruit des flots je n’entendis que des En vérité, nations de la Terre, nous
cris de rancune contre notre voisine nous ignorions les unes les autres et
des mers caraïbes, voisine et toute comment nous sommes nous récon-
proche, car, partout, l’Anglais est', nus, unis, aimés, comment en un or
voisin de quelqu’un, étant à tout eni pur le plomb vil fut-il changé ? C’est
droit, où la vie pousse au travail ; que tous les peuples libres d’Europe,
mon vieil aïeul, presque centenaire et saintement alliés, agglomérés comme
cloué dans son fauteuil par la para- un mur d’airain devant . la vague
lysie, condensait encore toute sa vie d’humanité criminelle qui menace de
défaillante dans la flamme étincelante tout submerger, ont compris qu’il
d’un oeil ranimé rien qu’au mot d’An* existait plus vil, féroce, honteux,
glais prononcé devant lui. Combien de abject, et bas, cruellement barbare
ces regards n’ai-je pas surpris ! Pauvre qu’eux tous, comme nations, comme
et noble vieux 1 II haïssait l’Angleterre, individualités dans leurs pires heures
mais il comprenait que sa petite gloire historiques, dans leurs pires impul-
de vieux marin était auréolée de Tes- sions individuels, cent fois pire que
time immense due à un tel adversaire, l’âme synthétique du peuple allemand
Puis, vinrent pour moi, les jours Târno svnthétique du peuple allemand
studieux ou l’esprit se forme à la lente entier, cent fo»s pire que la mentalité
lumière des vérités relatives de la analytique du Germain isolé ; c’est
science; écolier après avoir parcouru que voyant tant de boue criminelle
l’histoire de mon pays, j’ai refermé le nous enliser, tant de convoitises cri-
livre en maudissant, ceux' qui avaient minclles nous menacer, nous avons
brûlé Jeanne-'d’Arc que seule, vraiment fini, peuples libres de la Terre, oh I
la noblesse a vendu,, et l’Eglise con- combien tardivement hélas I par com-
damn|éie, et fait mourir Napoléon à prendi’e tout ce qu’il y avait, dispersé
Sainte-ITélène, Napoléon,? génial pré- en nous tous, de bonté, de grandeur,
curseur d’un 1 Guillaume do vulgaire d’idéal de foi et de vertu ; de tous cos
infamie. Napoléon'qui fut à l’aurore éléments épars, faibles, nous avoru
du dix-neuvième siècle le plus grand créé un fout puissant, invincible, j’ose
danger pour la Franco et l’humanité, l’écrire qui défie le temps, l’espace,
comme au vingtième, Guillaume l’est Guillaume ot les mauvais destins,
devenu. » ... Albion la Superbe, oui, tu es digne
Arrivé à 1 âge de jeune homme, j’ai de la Gaule des Troubadours, des
visité l'Angleterre et l’Ecosse, ses félibres et des poilus de itfifi. Les
hautes maisons enfumées, son ciel qui deux grandes soeurs unies à la soeur
ne ,nt jamais ; ses passants toujours Italienne pour la gloire de la plus
affairés, le silence de sa vie, ce silen- grande humanité. Salut, trois fois
ce surtout, ont posé sur mon âme de salut 1 1 1
latin, de créole et de Français comme
,1a lourde pierre qu’on poso pour ROSEVILLE DES GROTTES.
lu mnrt n irrltrt il ar u prw.
L’année 1915 va finir, Elle a été mari
quée sur le front occidental par trois
grandes offensives, menées la première
par les Français sur le front de Cham-
pagne, les deux autres par lee alliée
d’abord sur te, front d’Artois le 9 mai,
puis simultanément sur les fronts de
Champagne et d’Artois, le 25 septembre
dernier. Si ces offensives n’ont pus donné
de "résultats décisifs, il est incontestable,
qu’elles ont affirmé notre supériorité
« offensive » sur les Allemande et*permis
de réaliser une avance de nos lignes.
Cette constatation a son importance, car
[ de •souligna notre ascendant matériel et
moral sur l’ennemi, accentué d'ailleurs
' par l’absence d'entreprise de même na-
ture et de mémo envergure du côté ad-
verse. Les ta quoi allemandes, au cours
do 'l'année 1915, ont ôté des attaques par*
i tielles, localisées, qui furent toujours n
poussée», malgré la ténacité déployée
par l’adversaire, en particulier dans l’Âr-
Sonne. D'ailleurs, l'obstination que les
lemanas ont montrée dans oette région
dérive de leur rêve d’invesitissement de
Verdun ou tout au moins d'isolement de
la place par l’occupation de la ligne de
Châlons a Verdun par Sainte-Menehould.
Nous avons toujours réussi à enrayer ses
tentatives ; elles ont chaque fois coûté
de très grosses pertes à l’assaillant qui
continuera quand même à les renouveler
tant qu'il n’aura pas épuisé sa force of-
fensive ; mais nous saurons te maîtriser
là comme ailleurs, et cela avec d'autant
plus de certitude que nos moyens d'ac-
tion augmentent de jour en Jour, ef que
notre admirablç soldat, par une réels-
tancé énergique et des contre-attaques vi-
goureuses, réussit généralement à rame-
ner l'ennemi dans ses tranchées.
Les grandes attaques do Champagne et
d’Artoj;» ont révélé une préparation plufc j
^.complète, mieux appropriée aux exigen- j
conséquent plus un auteur militaire d'outrc-Rhin: «Son-
efficace. Les procédés et tes moyens d exé- goons à l'avantage incommensurable
cution, dans tour mise en oeuvre pro- (lu'un premier succès t»eut donner À
gressivo, n’ont peut-être pas répondu à , floffônslve sf elle sait ^
fa volonté de vaincre, qui animait tous gulte infatigable et ImDlaeuJble ftuJmen
tes combattants, mais ils n’ont pas dé- Jer^ le^^sS ocouis > ^la dXïïmâ
^lesVqT^allait^rerive^^^A re«t a*,enr,ûn(ie* comme c’est aussi la nôtre ;
personnellement"convaïnc!Tqii« ce qu'on S^onM'hSl ImAEeSnt1® S détaùï
appelle la .. percée » n'est pas irréalisa- du cMé de nos ennemie N'es^e nas il
b le, et j'appuie mon opinion du fait que confirmation de ce 6 nue i’&Hv1dsPdan*
sur certaines parties des fronts d’attaque, un de mes précédents articles V savoir
103 ^ern^,’e. 8 que les attaques allemandes n’ônt jamais
fenses de 1 ennemi. Je tiens ce renseigne- résultat « déoisif » pt nnx
ment de plusieurs officiers qui étaient en auent n’ont DU être suivies de ^xrdnita
situation pour bien voir. *La leçon qui ti 'm r "c!Ïo dPusuSs aui v?^ la dé^
s est dégagée des derniers combats ne gnnisation des forces adverses,
sera pas perdue. Je persiste à dire qu’il L’avenir et un avenir snna dmit* «iv».
n’y a pas de front « inviolable » et que chain nous dira les raison» Su
‘0 Prouvcr à la prochaine pan-êt de l'ottenslie tmlgaro-aUemanda
Je trouve, dans une petite brochure tria nant’prîtJ, "comme oiTpVtTàtaëttrê'ï
remarquable, due a un jeune officier qui ja recevoir 1 muuewre' *
a lait l'expérience de» modalité» et de» n.r,rj<^ de » JI,.,,,
ex qence» .le la guerre actuelle de» indl- d'ïïtei, r“AE, tmuvoS uLe iZT
ca ton» tré» »uggc«tive» »..r ht h.rrtu! ouo <.ation dans lespiojet» qu'>nTré^au.
doi revêtir l'attaque. La théorie «anc- Allemand» ; e'11» veulent aller en ELvpte
donnée par la pratique eut basée sur la (|s m pcuvcnt 8e contPlmer m^‘°
»uçce»»ton de» dort», sur les vogue» »o )„ place de Salonlquc en laissant »ur
suivant et « se dépassant « avec, « coin, iç,,1,, derrières une force qui par uno
me élémont de préparation, une forrnida- offensive opportune, pourrait R» cou”
bie artillerie (campagne, lourde, lance- p,,P do ]eur W Ce Lisant, Us risque-
raient de »c mettre en fèeheuse posture,
me on ne peut pan compter après la d'autant plu» que d'autres mèneras
fmo HenmilfeîL'iïi.Ti pourraient’ se produire parmlleurT^
11 faut de puissantes réserves, de grandes Je 8aiuc «n finissant la vaillante armé*
unités, prêtée à entier de nouveaux gerbe, dont l’héroïsme ne se lasse pas.
combats. » L auteur do la brochure dont
ie viens de donner des citations signale Général de LACROIX,
les pertes très lourdes que font subir à
l’infanterie les mitrailleuses, qui se « dé- •"•■■•MuuuaMuuuuMUMrarjm
voilent soudain, et, en quelques secondes,
couchent l’assaillant par rangées. Il faut 19 Auittilllll PpBIMQiofi BR flMAné
donc absolument les détruire avant 1e dé- , U âiluliUll II II|ilui di UflVuL
clanchement de l’attaque et avoir le j ^
moyen de les supprimer dès qu’elles se
dévoilent ». Nous avons un canon démon- Los premiers éléments d'aviation onfe
tagne dont l’efficacité et la mobilité ner- débarque à Salonique lo 19 octobre
mettent d’obtenir ce résultat, et c est dans nn irrmmn*» ait/imin» tï/
la tranchée qu'il faut le dWmuler avant „ a™ î J68- difficultés
la préparation. J'ai mentionné cette opl- if ,uî vatncie pour installer le
nion a’un chef averti, car bien que le Ra£c ^ différentes escadrilles. La
point de vue auquel il se place soit connu, Grèce, étant mobilisée, avait naturelle-
. il n’est pas inutile de Le rappeler, ment réquisitionné pour son usage
j En somme, notre front est solide, mais tous les endroits propices. Près de la
il n’est pas uniquement défensif et JJ iner, on finit par trouver un terrain *
pourra devenir prierait dè» que le haut ün le nivela, on y posa un petit che-
commandement le voudra. En attendant, rnjn ,ip fov
on parle beaucoup d’offensive allemande Ki PïïïîïïiïL® 1 0n/ f eva,?Cî
prochaine. Notre front va-t-il subir un [ ^a. escadrille éiaiL
i assaut à grand orchestre comme celui do f)rr u on d una semaine, et le 31
TYser ? Je n’ai pas le moyen de pénétrer octobre, elle entreprenait ses premiô-
les intentions du grand état-major aile- res reconnaisanccs dans la région oo
mand et je n’ai pas de précisions suffi- Guevgheli. Successivement, et dans
santés pouralfirmer quoi que oe soit dans les délais le plus rapprochés les au-
CDermir» dc dlre”” c^auo ratt attlra V* csÇîulrillea arrivlrent, mettant 4 la
i Sc™Way«"t pCaf E?lë6ne pourra"'”® commandant
tout cas avoir la même énergie que cello 1arr^ e
do l’Y.ser, car la force offensive de Par- demandée,
i niée allemande a fléchi. Les hommes ne v aviation est particulièrement diî-
| manquent pas encore, mais ils sont do ficile en Macédoine ; le.» champs d’at-
| qualité réduite et d’élan amoindri. Du tcrrissagO sont à pep. près inexistante’'
| côté des alliés au contraire, la confiance to lorrain est Irfw ïnm.Ho'nrMiv ni
I et l’entrain demeurent inébranlables et nilntornni
i Les moyens matériels se sont considéra- iîjJwîSfrto 11} Mranc,^r *J0B
blement accrus. Soldats et che.î's qui ont cfL^s LOJO à 1.800 mètres abruptes
vu la mort de près, qui partagent les mê- Sll.£ lesquelles une panne ne pardon-
me3 dangers, se sont fondus dans une serait pas. Au passage de ces crêtes,
union des coeurs qui est devenu une force h8 sont fuisillés à faible hauteur par la
morale, génératrice des plus grands sa- couverture bulgare ou par les eorrii-
j crlfices. Que le chef sache parler à «e» tadjis. Ils doivent également survoler
soldats, et il doublera leur courage. De des vallées encaissées au-dessus des-
l son côté, le soldat verra la Po/Lno par* uuelles l(*s remous sonf très hrimniii.n
«5 if cllf ;iul «« »“ Vbïièr. S“lîB oe°TA te f™dq esî
I Si Ion jette un regard sur te» autres très vif; il atteint fréquemment 20 do
fronts, on voit les Allemands tenus en S Enfin l’absence de rontea rend 1A
respect sur le front oriental et obligé» do Svitafilcmont malaité K “ te
, renoncer, an attendant des Jour» incil- . • .
leurs, à toutes tentatives do forcement de , Neanmoins, les. aviateurs ont poussé
la ligne do la Dvina ; Riga et Dvinsk res- (*C 8 reconnaissances jusqu’à 180 kilo»
tent intangibles. En Galicic, la situation nôtres à l’ultérieur des lignes bulga-
ne so modifie nas» Il y a sens doute dos res. Dans le seul mois de novembre,
raisons, que j'ignore, qui Interdisent à ils n’en ont pas fait moins'de 54. Ils
nos alliés de pousser leur offensive de ce ont recueilli de précieuses observa-
côté. Quofid aux Allemands, ils se forti- tions et de nombreuses nhotoffranhip*»
fient sur l'immenso front qu’ils occupent. ani 0nt été XlicidilrpmAnf fflff
Lo» Italiens sont anx prises avec le» }“' 0P _*•“ l1*Ç5m.en* Jut‘|p’
•ptti» grande» difficultés de terrain, co ■* mouvement stratégique de re-
qui ne les empêche pas d’infliger de sé- P* 1 que le général Sarrail vient de fafrp
-ères leçons à leurs ed\ersaires. Ils accomplir a son arméo. Soit isolément,
.Vont pas d’offensive trieuse à crain- soit par escadrilles, ils ont bombardé
ire. (les campements et des cantonnements
v Toute l’attention se porte du côté des importai)is, notamment à Uskub. Istiu
Balkans. I^s bulgares n» sont. arrêté.» Kara-Hodzali, Strumilza et Pétrie. (>»
mr la frontière grecque et les alliés ont bombardements ont nroduii HA
accompli une retraite su laquelle j’au- ^de
ral l’occassiort de revenir, car elle «’est m?»Sitn^nAHUl i1 ^ .novcrilhro
faite dans les conditions les plus diffici- Mir Strumitza. Des renseignements
ie s qui ont exigé do la part au comman- provenant de prisonniers bulgares et
dement et des exécuteurs une réelle mal- communiqués par l’état-major anglais-
trlse et uno capacité manoeuvrière re- établissent que cet exploit a causé un*
maroiuable. Aujourd’hui, nous sommes véritable affolement,
à Salonique ; des troupes et du mgtérisl j Nous avions-canons ont fait égaie-
y débarquent Jouniellement ^espère ment d’autres heureux bombande-
que nous avoivs eu et que nous aurons le . lna î.aTi^„ ïr»
temps de réaliser une organisation dé- 5_n ,® *08■ camps ennemis tfe la
fenslve qui nous permettra de résister yjjjj® Strumitza. En mômei
victorieusement à la poussée ennemie, ‘^fTÎPs qu us recueillent en ftéroplano
si elle se produit, et il semble qu’elle d innombrables documenta photogra-
doive se produire, A mon sens, l’arrêt phiques de la plus haute Importance
de l’offensive buigaro-allemands a eu . militaire, nos aviateurs s’occupèrent,
pour
“eyeréâtat^™iéefiraréfde8îktoadéeà l ? Ç^cise etP déSe te
Salonique dans les parties où elfcT a été * ««îiSgmJnl® car n ex*s^
détruite ou sérieusement endommagée. î!,.Q 11 un© mauvaise carte au*-
Les pertes des empires du centre et de «riCnienne au 1/200,000.
leurs alliés ont été considérables et elles, Grâce a la T. S. F., tes observate^irs
ont apparemment exigé une réorganisa- ont pu faire également d’utiles rela-
tion des unités, qui tyj, se réafisey en ges d’artillerie. Pour aider noa uvia-
un our. Il faUalt4 aussi faire arriver tours, un service aéroloiriatie rnm/
tBÀsSSSas??
£AE,'rss2Jür?«wî
de temps cette situation d’attente durera- procieuz. Cest ainsi quil publie cha-
t-elle ? Je ne me charge pas do répondre jour doa bulletins donnant juSqu’A
à la question. Il est un. fait • ,a'e»t que ! »,000 mètres la vitesse du vent et Ijff
l’Idée d’offensive clomUie te doc- hauteur des nuages,
trln? ajlegiande ;
JÏ -
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