Presse et revues
6 pages
Titre : L'Indépendant des Basses-Pyrénées : paraissant les lundi, mercredi et vendredi ["puis" paraissant tous les jours excepté le dimanche "puis" journal républicain quotidien "puis" le mieux informé des journaux de la région]
Éditeur : [s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1930-02-21
Contributeur : Garet, Émile (1829-1912). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34416250c
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 21 février 1930 21 février 1930
Description : 1930/02/21 (A63,N49086). 1930/02/21 (A63,N49086).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k52685611
Source : Bibliothèque patrimoniale de Pau, Ee 3218
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/04/2020
LfîS Echos :■': S: S. ::
* x x x et Potin
Le million au rutby.
I.e bruit court que le rnUUon de ]
2 P. R. serait placé chez un agent c
change parisien, patron d'un membi
de la Fédération.
Le fameux million produirait — ti
nez-vous bien ! — 0 fr. 75 % d'intérê
(Vous avez bien lui : «olxante-qulns
centimes pour cent francs).
SI cette nouvelle était vraie, le scandi
le serait et que nous n'osons y croire.
Au nom de nos lecteurs, au nom de
clubs et des Joueurs qui ont « fait » 1
million de la 2 P. R., nous demandon
un démenti.
Il paraîtrait en effet inadmissible
tous, quand l'Intérêt des valeurs d’Eta
atteint 6 %, quand les communes et le
particuliers empruntent sur gages hype
thécalres à 7 ou 8 %, que le million di
rugby français ne produise qu'un Inté
rêt dérisoire de 0 fr. 76.
La 2 F. R. ne peut pas s'être trompé
à ce point.
Dans l'intérêt du sport français, dan
son propro intérêt, pour dissiper le ma
lalse que créent, dans les milieux lnté
ressés, de pareilles nouvelles colportée
sous le manteau, nous la prions de noui
dire quand et en quels titres de l'Eta
français cllo a converti la fortune Uqul
de que les sportifs lui ont confiée,
(Midi Olympique).
On dit...
Que le président du Stade Bordelais
M. de Luze. serait fort combattu auj
prochaines élections et que l'on songe
rait à le remplacer.
Que le docteur Glnesty, n’approuvan)
pas l'attitude du Stade Toulousain dans
l'affaire des « Onze », démissionnerait
Indisponible.
Baillette. touché au cours du match
contre Vienne, ne pourra Jouer à Twic-
kenham.
Mêlées ouvertes.
Las équipes françaises sachant Jouer
la mêlée ouverte, sont extrêmement ra-
res. Carcassonne, dlt-on, serait l’une des
meilleures sinon la meilleure.
Us s'entraînent.
Les équipiers de Lézignan so prépa-
rent très sérieusement aux Poules de
Trois, sous la direction du « sultan »
Sébédlo.
A l'International Board.
La veille rlu match France-Angleterre
sc tiendra à Londres une réunion extra-
ordinaire a laquelle assisteraient officiel-
lement le3 délégués de la France et des
Dominions britanlques.
Au cours de cette séante, il serait dé-
cidé de l'admission définitive de la Fran-
ce et des Dominions au sein de l’Interna-
tional Board.
Refus d’obéissance.
Au cours d'un match de championnat
de France de 2e série. A Narbonne, !'ar-
bitre, M. Miallet, pria un Joueur de quit-
ter le terrain, à la suite d'une brutalité.
Ce Joueur ayant refusé d'obtempérer, le
match fut arrêté 20 minutes avant la
fin et l'arbitre donna match perdu A
l'équipe a laquelle appartenait le délin-
quant.
Un espoir -
David Aguilar, l'excellent équipier pre-
mier de la Section Paloise, champion de
France, est père depuis quelques Jours
d'un superbe garçon qui semble déjà
avoir le gabarit voulu pour, comme son
père, Joueur au poste de seconde ligne.
Tous nos compliments au sympathi-
que Aguilar et à Madame.
Lâche agression.
Après le match Section Paloise-C. A.
Eégials. au moment où Lubordc regagnait
le vestinire le dernier, le Joueur Saldou
se précipita sur lui et lui porta un vio-
lent coup de poing à la figure, se sauvant
ensuite à toutes Jambes.
Cette 15che agression souleva l'Indigna-
tion des sportifs présents. Des témoins
furent pris et parmi eux, le commissaire
de police de Bègles lui-même.
Saldou sera poursuivi.
Le 20« match de la France
contre l’Angleterre.
Ce sera le vingtième match quo la
France Jouera contre l'Angleterre, same-
di prochain, à Twickenham. A ce Jour,
l’Angleterre a triomphé 17 fois, marqué
360 points ; la France a gagné une fois,
fait un match nul et marqué 103 points.
USIBGIIIIIII
A PAU, un» bonne adressa
pour les sportifs f...
M M da Cm
0, RUE DU MARB0HAL-J0PPRB
Le plus «entrai - TMfce les conforts
rn FM, Prop#M
FAITES VOS ACHATS
A.TX
BAZAR TB*RÊ
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au Pont-Neuf — PAU
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V L I r lïl t ri I 0 ror masure
pour HOMMES et BNFANTS
A BIARRITZ
— i 11 i Tir~rrirT—m—i
Lium-u
est tout particulièrement apprécié
des sportifs. Le plus près d’Aguilera
et situé dans un cadre de pa^ca et
de jardina, on y trouve un parfait
repos et tous les conforts. Des con-
ditions spéciales sont faites aux so-
ciétés.
t
'"**•<•*•* -<• uiftii.hi.-i>>. tv'
Impressions
S de la Semaine
(Suite) *
Le match France-Angleterre
^ Mais, actuellement, le problème dt
lé Championnats passe au second plar
•c tandis que le match Francé-Angletei
re est l'objet de toutes les pensée:
s- Qu’allons-nous faire à Twickenhar
L serons-nous vainqueurs ou écrasés
•c relie est la question que l'on nous pc
se plusieurs fois par jour.
SI l’on table, naturellement, sur le
s résultats des matches précédents, oi
o doit conclure à une victoire de l:
3 France, mais je crois que l'on aurai
tort de considérer que des performan
“ ces semblables à celles de Colombes e
a de Belfast peuvent se réaliser à cha
K que sortie de l’équipe de France. Qui
a nos avants soient vaillants et fou
- gueux, je m'en porte garant, mais qu<
0 l’infériorité de leur technique n’éclati
pas immédiatement aux yeux, cela, j<
s ne saurais l'affirmer.
L’équipe d’Angleterre battue à Bel
- fast, vous savez comment, nar un drop
» goal à un essai, alors qu'elle avait dO'
® miné le plus souvent, va faire tous se;
. efforts pour venger son échec, et j'a
trop souvenance de ce fameux match
nul, alors que nous menions par 11 è
6 quelques minutes avant la fin, poui
escompter une victoire des nôtres.
L’Angleterre a d'ailleurs remanié son
■ équipe, elle a cherché à être plus vite
. et plus perçante en lignes arrières, en
faisant passer Novis de l'aile au cen-
: tre, et en éliminant Malir qui courait
' trop sur la touche. Enfin, un de ses
meilleurs joueurs, le demi d'ouverture
Sobey rentre dans le team et c’est là
un appoint considérable.
La rapidité de talonnage des britan-
niques, leurs belles mêlées, devraient
assurer à leurs joueurs un net avan-
tage. Il nous restera, comme d’habi-
tude, les rushes d’avants, les contre-
attaques rapides et les déplacements
de jeu. Combien cela pèsera-t-il dans
la balance en face d’une meilleure
technique? Voilà ce qu’il reste à sa-
voir. En tous cas, la France semble
avoir mis tous les atout3 dans son jeu,
et elle se présentera à Twickenham
avec une équipe complète, entourée
d'un millier de compatriotes car, vous
le savez, l’Auto organise un train spé-
cial et là-bas, sur le terrain de la ban-
lieue londonienne, les cocardes trico-
lores et les drapeaux français claque-
ront joyeusement au vent. L’ambian-
ce, l’appui moral y seront, la volonté
aussi ; suppléront-elles aux erreurs ?
Nous le saurons samedi.
Gaston BENAC.
&■■■■■■■■■■■■
Navarrenx
La Samaritaine (2) bat l’A .S. de Jasse3
par 5 buts à 3
Pendant les vingt premières minutes,
Jasses Joue à fl et Oloron est au com-
plet, renforcé de plusieurs équipiers de
première tels que Labarthe, Gaillat...
La partie fournie par les deux adversai-
res a été des plus égales ; chez les lo-
caux, de nombreux schoots ayant été
manqués de Justesse, la victoire devait
leur sourire inévitablement ; mais le
sort en décida tout autrement et... l'ar-
bitre aussi...
Les visiteurs se distinguèrent par
leurs lignes arrières où le goal sortit
une bonne partie. Parmi nos joueurs,
Pinatel était dans sa meilleure forme ;
Bergé attaqua fougueusement, un peu
trop peut-être. Lopez, Casaubon, Mail-
les, Herbès, Paillé, Méray (les premiers
surtout) furent merveilleux ainsi que
Sitio-Larroque nous étonna.
Sault-de-Navailles
Stade Arthézien et U. S. Saultolse
font matcf nul (0 à 0).
Jouée sur un terrain boueux, devant
un nombreux public et par un temps
maussade et gris cete partie ne dura
pas même une mi-temps. A la 35' mi-
nute, le capitaine arthézien, plaqué par
un Joueur saultois, se blessa en tom-
bant sur le genou droit du capitaine
saultois. La partie, très dure Jusou'à ce
moment-là (et cela de part-et d’autre),
fut arrêtée, les joueurs arthéziens quit-
tant le terrain alors que leur capitaine
et leur centre droit affirmaient que la
blessure avait été faite involontaire-
ment. La majeure partie du public
jugea très sévèrement ce manque de
sportivité.
Arthez
DES HIRONDELLES A ARTHEZ
Le Stade Arthézien recevait diman-
che les sympathiques joueurs de l'Eco-
le Supérieure d’Orthez et faisait match
nul avec eux (3 à 3).
Les brillantes Hirondelles ont produit
la meilleure impression ici, par leûr jeu
agréable et rapide. Les joueurs de cha-
que ligne conçoivent et exécutent bien
leur rôle ; un peu plus de pénétration
chez les trois-quarts centre et le demi
d’ouverture ferait de la manière spec-
taculaire des aimables scolaires, une
manière effective.
En face de ce joli groupement, les
stadistes arthéziens ont fait piteuse li-
gure ; nous ne voudrions point leur
fatTte de peine mais vraiment il ne nous
semble pas qu’on puisse jouer plus mal
au rugby. La ligne d’avants a joué par
à-coups ; les lignes arrières ont évolué
dans le plus parfait désordre ; l’ouver-
ture qu’on serait tenté de charger de
tous les pêchés d’Isarël, g été faible ;
seul, le Jeune demi de mêlée a été bon
et s'est montré l’un des meilleurs des
trente joueurs.
Le Stade Arthézien, dont plusieurs ti-
tulaires avaient craint la pluie, n’a pas
fait honneur à son renom. Il se doit
d’effacer cette fâcheuse impression et
de ne plus se présenter avec six ou
sept remplaçants comme dimanche.
- *»- ■ *- .w,* A ai. i m «Ak.Artig» •• \
g-"-1-.. • Jl- 1 --- g*:" 3
LES JEUNES ' ~ '
Propos d'un Simple
L’incident qui s'est produit l'auti
Jour sur le terrain de St-Palais a fa:
couler pas mal d’encre et de... salivi
On a été surpris, à Juste titre, de cel
>s te décision d’un arbitre abandonnai:
i, à leur malheureux sort trente joueui
disposés à combattre encore et mot'
s. vant sa retraite par une impossibilit
n de diriger une partie où trop de nei
? vosité s'était manifestée. L’cmotio:
s'est à peine calmée en Côte Basqu
que les gazettes nous apportent le ré
s cit de ; faits analogues ayant marqu
n des rencontres de championnat entr
1 équipes de deuxième série et de tro'i
t sième série : à Toulon, à la suite d'u
i- ne bagarre, où prirent part les suppor
t, ters des équipes en présence, l'arbitri
. avait arrêté le match pour éviter de:
2 incidents plus graves. Le même jour
. à Narbonne, un joueur marseillais si
, rend coupable d’un geste brutal ; l'ar
g bitre l’invite à sortir ; refus du Joueui
„ et le capitaine l’encourage dans sor
attitude. M. Mialet qui n'est pourtan-
. pas un référée novice arrête la partie
, vingt minutes avant la fin et donn-
. match gagné à l'équipe adverse qui
3 d'ailleurs menait par 6 à 0. La répé
t tit'on de ces. faits dénote un état d'es-
, prit inacceptable et les Comités ré-
t elonaux, ainsi que la Fédération, rc
. doivent de prendre les mesures néces-
saires pour en éviter le retour. Les
’ vrais sportifs donneront sans .réserve
, leur approbation aux mesures si gra-
ves soient-elles qui interviendront ;
trop heureux si enfin les rencontrer-
peuvent se dérouler avec le calme et
la correction désirables.
Ce calme et cette correction parais-
sent avoir marqué les derniers. mat-
ches disputés par nos jeunes cama-
rades. Il est vrai qu'ils ne présen-
taient pas à leurs yeux l'importance
qu’ils attachaient aux matches offi-
ciels joués en début de saison. Il
s'agissait de matches amicaux ou en-
core de parties de classement. Ceux-ci
mo paraissent avoir été joués sanr
grande conviction. On ne voit pas très
bien leur utilité. Peu importe à ur:
club n’ayant pu décrocher la premiè-
re place d’étre classé troisième ou qua-
trième ou avant dernier ; il a fourni
déjà tout son effort, établi sa valeur
d'une manière Indiscutable et il ne
sera pas diminué si, déplaçant une
équipe d'une mixture non déguisée", il
est battu autrement que sur sa va-
leur. Il ne sortira pas plus humilié
de la rencontre que son vainqueur
n’inscrira sa victoire à son livre d'or.
L'un et l'autre considèrent ie$ mat-
ches de cette nature comme une for-
malité à laquelle, par respect des pou-
voirs établis, ils ne veulent se dérober
Ils se bornent à les jouer en vertu de
la force acquise comme ils joueront
les derniers matches amicaux figurant
encore à leur calendrier. Ils pensent
plutôt à se préparer pour la saison
prochaine.
L’U. S. St-Palaisienne me paraît
avoir battu, en même temps que scs
e adversaires, un record spécial en par-
it tles de classement. Ôn nous signalait
?. l'autre dimanche les Basques en vi-
>• site à Arthez où ils se défaisaient, par
it un essai transformé des Papillons de
s Pontacq et dimanche dernier, les-Sou-
l- letins enregistraient un nouvêau suc-
é cès, toujours en classement sur les
•- landais de Pouillon. Lequel de cçs ré-
a sultats êst le bon. En tous cas, ils
c démontrent tous deux que St-Palais
- détient encore une forme non négli-
é -geable.
c Les deux anciens champions de
- deuxième série, Nay et Orthez, se ren-
- contraient également pour lc3 troisiè-
- sième et quatrième places. Malgré la
3 pluie et la neige les trente athlètes
ont joué une partie des plus plaisan-
, tes et ce qui est pour. nous réjouir,
3 sans heurts. Nay est sorti victorieux
du match, par 8 points à 0. Le résultat
est • dans l’ordre des choses : Orthez
: qui, affirment nombre de scs suppor-
ters, n'a pour le championnat qu’une
tendresse trè3 limitée, a du envoyer à
Claracq un quinze ne comprenant pas
:es ténors et qui n'a pu résister aux
locaux plus complets peut-être, parce
que sur place. Enfin, l'explication a
été amicale, c'est le principal. *
Le F. C. Oloronais à peine relevé de
•on championnat de Côte Basque,
:,'eat embarqué sur la route du Cham-
pionnat de France ; son voyage n'a
pas été long et les cheminots de l'As-
sociation Sportive du Midi ont arrêté
définitivement son convoi. Les Monta-
gnards ont été battus sur le terrain de
3t-Mandé par 6 à 0. Le résultat me
disait un des spectateurs du match est
des plus réguliers. Oloron a trouvé en
face de lui une ligne d’avants puis-
sante dont l’action a amené le pre-
mier essai en première mi-temps et
dont il a paru pendant de longues mi-
nues difficile d’enrayer les attaques.
Puis quand les bleus ont réussi à se
défaire un peu de leur étreinte, des
circonstances défavorables, une dé-
fense très serrée ne leur ont pas per-
mis de remonter le courant. Les Bor-
delais même ont réussi, alors qu’Olc-
ron ouvrait en toutes occasions, une
interception heureuse et à marquer à
la toute dernière minute un second es-
sai. Les Oloronais n'ont pas récriminé
contre cette victoire d’une équipe dont
ils ont loyalement reconnu la supério-
rité, Leur malheur n’est pas sans pré-
cédents ; ils savent que d’aussi bons
qu'eux furent éliminés à leur premier
match. Eux aussi, ils accepteront leur
sort avec sérénité et termineront leur
saison en toute tranquilité.
Voici donc la Côte Basque empê-
chée de participer davantage au
championnat de deuxième série ; il
faut souhaiter qu’elle sera plus heu-
reuse en troisième et en quatrième et
que St-Jcan-de-Luz et l'Avenir Julien-
aois contribueront dimanche pro-
chain à redorer un blason qui parait
avoir perdu un peu de son éclat d’an-
tan. JEAN-PIERRE.
LE CROSS CYCLO-PEDESTRE |
Le Championnat départemental de Pau '
—— - 1
i
UNE BELLE COURSE D'EQUIPE
C’est par un temps exécrable que se
disputa cette épreuve.
L'intérêt sportif en fut d'ailleurs ac-
cru par les difficultés que la pluie, les
rafales de neige fondue et la bise gla-
cée ajoutèrent encore aux obstacles
déjà pénibles du parcours à travers
l'hippodrome et le Bois de Pau. La lut-
te quoique très rapidement bâclée resta
indécise du début à la fin et, encore
que, dès le départ on ait eu la sensa-
tion que la victoire n’échapperait pas
à l’un des trois représentants de l’U-
nion Cycliste Bayonnaise, il est surpre-
nant que cette victoire n’ait pas été
plus nette et qu’elle soit, en définitive
revenue à celui des trois ucébistes qui
la méritait le moins. Au demeurant les
six hommes du peloton de tête ont à
des titres divers réalisé une performan-
ce et un temps excellents.
La course
Dépqrt très rapide. Les 9 concur-
rents sont ensemble jusqu'à Sers où,
dès le passage de la banquette Passade,
Orditz et Lapouble sont définitivement
lâchés. Contrairement à la prévision
des officiels les six hommes de tête
roulent à bicyclette à travers lés pis-
tes embourbées. Pas 'un seul d’entre
eux ne met pied à terre et Labadie
Gabas, Annecou, Retouret, Pruilho et
Meffre sortent ensemble de l’hippodro-
me. Ils s’engouffrent de concert dan;
les taillis du Bois de Pau d’où Labadie
et Gabas regagnent la route avec une
avance sensible. On a alors l’impression |
qu'ils vont accentuer leur avantage |
d'autant plus que derrière eux nul ne \
semble très dispos. Mais Labadie se re-
lève. Gabas tend au ciel ses grands bras
en de vastes mouvements respiratoires. 1
Fruilho qu’ils paraissent attendre les
rejoint ainsi que Rétouret. Le train se 1
ralentit encore. Annecou à son tour (
comble son retard imité peu après par <
Meffre revenu très courageureusement. 7,
Maintenant le peloton accélère. Mais e
l’arrivée toute proche permet à Pruilho £
de gagner d’une longueur devant Re- t
touret excellent second.
Labadie, largement battu au sprint, e
mena durant tout le trajet. Il parut s
manquer de confiance alors que seul 3
avec Gabas, son camarade de club, il r
aurait pu s’échapper après le Bois de £
Pau. Cette hésitation que l’on peut' in- F
terpréter aussi par un esprit d’équipe £
exagéré lui coûta la course dont, à ce
moment, il fit pour ainsi dire cadeau ?
à Pruilho. Sa victoire eut été celle du J
meilleur. Après lui, Gabas semblait le „
plus apte à l'emporter. Mal placé dans t
lç peloton il ne put se dégager à temps £
et termina en queue. Il vaut mieux C(
tju’une sixième place. Pruilho ne se fit G
remarquer que par une bonne fin de •
course. Il sut se placer adroitement
pour gagner àT’emballage. Auparavant ■
il s’était trouvé en difficultés au pas- «•
sage du sous-bois tout comme Anne-
cou, Retouret et Meffre. Comme eux
également il trouva le moyen de re-
joindre les deux premiers, avec toute-
fois cette atténuation dans son mérite,
que ceux qui le précédaient ne montré- qi
r en t nulle envoie de le .laisser derrière, n,
Le prochain
championnat de Franc
de rugby
La formule en scra-t-elte modifiée ?
Dimanche dernier à Tarbes M. Dar
tou a présenté un nouveau projet d
Championnat de France.
Le championnat régional d’exceller
ce serait réduit considérablement- 3
devrait être terminé le 16 novembre.
Le championnat de France comporte
rait S poules de cinq comme cette an
née, avec cette différence cependan
que les matches se Joueraient aller e
retour ce qui doublerait le nombrè de
rencontres et équilibreraient le* chan
ces.
tes noulës de trois seraient suppti
mées.
Deux clubs seulement seraient quali
fiés par poule de cinq. Les seize club
ainsi désignés participeraient aux hui
tièmes de finale.
Un autre projet a été aussi présenté
Il comporterait la suppression de
championnats régionaux pour la Divi
sion d’Excellence, quatre poules de dix
avec matches et retour s'étendant su:
toute la durée de la saison.
Les Comités Régionaux obtiendraien
un pourcentage important sur tous lei
matches du Championnat de France
Us pourraient d’autre part donner plu!
d’importance aux championnats des sé
ries inférieures.
La part revenant à la F- F. R. serai
réduite à sa plus simple expression.
-*.«•»-
LES HOMMES DU JOUR
JULES CADENAT, DE BEZIERS
Jules Cadenat sort tout vivant di
Gargantua de Rabelais. Appétit formi
dable, gaîté soutenue, verbe tonitruant
Cadenat vénère deux dieux : le riigbq
et le vin. Et ces divinités lui rendent
en joie tout le mal qu’il se donne poui
leur rendre hommage.
Etudiant en droit à Paris avant le
guerre, les exploits de Cadenat, meu-
blaient les tavernes du Quartier Latin
et, s’il se rendait de temps à autre au
poste de police pour avoir rossé le guei
après maintes libations, ou s’il rentrait
chez lui portant quelques bleus sur la
jace, il ne perdait jamais sa proverbiale
gaieté.
Jouant au rugby dans une équipe in-
férieure du Sporting, il fut incorporé
presque malgré lui dans une équipe pre-
mière qui devint équipe de France
L’après-guerre le retrouva notable com-
merçant à Béziers, mais toujours aussi
enthousiaste', aussi passionné rugbyman
et toute cette énorme vitalité qu’il ne
pouvait plus employer sur le terrain se
donnait libre cours sur les terrasses de
café des Allées Paul-Riquet. Sa voix
rugissante et si assaisonnée d’accent
détaillait, sans voile, tous les exploits
de sa vie à Paris, il enseignait les joies
que procure le vin et ses succédanés.
— Ne me parlez pas des gens qui ne
boivent pas de vin.... ils me font pitié.
Et Cadenat fait le geste de l'éléphant
évitant d’écraser la fourmi. Il reprend
alors :
— Le sportif, s'il veut gagner, doit
être gai et boire du pinard de chez nous.
Ne me parlez pas du sport triste.
Pouah...
Et Jules crache de dégoût. Au demeu-
rant, un coeur d'or, le type parfait de
l’animateur avec toutes ses qualités et
ses quelques défauts et tous les rugby-
men de Béziers et de l’équipe de France,
l’adorent comme un père. — G. B.
Un phono pour notre équipe
de France
LE PHONO DE L’EQUIPE
Cadenat y songe : Acheter, pour
l’équipe de France de rugby un phono-
graphe.
Un phonographe portatif, bien enten-
du, dont quelque remplaçant sérieux
aurait la garde, qui pourrait fonction-
ner dans les trains anglais (bien sus-
pendus, moins rapides que les nôtres),
gui aiderait à recréer une atmosphère.
Disques ? Tous les succès actuels,
même d’essence américaine, seraient les
henvenus. Après Ramona, Hallelujah,
Rose-Marie, quelques Perchicot, quel-
ques Chevalier, quelques. Alibert. Deux
ou trois ténors toulousains (un ut de
poitrine pour finir), Mistinguett et Da-
nia pour le réalisme.
La note gaie serait donnée, ample-
ment donnée, par cet « Eclat de rire »,
que la T. S. F., à juste titre, dispense
si souvent. De même, par une ou deux
Ustoires marseillaises. Enfin, Séduction
31 Les Lilas Blancs apporteraient aux
déracinés l’indispensable note sentimen-
tale.
Seulement..., seulement, il faudrait
•n plus les chants du pays. Et nul ne
’avisa jamais, je le crains, de « dis-
%er » Le Poutou, La Dacquoise, Aque-
os Mountagnos, Coupa Santo, Catha-*
ina tiouk-tiouk-tiouk. Les Montagçirds,
’rèr de chez moi, il y a une montagne,
:nan.
Un éditeur de disques, malin, que ne
!emanderait-il aux chanteurs de l'équi-
pe de France de lui permettre d’enre-
istrer les hymnes du sport ovale ?
)ût-il, en échange, offrir au quinze tri-
ciore un phono « à l'oeil »? — C. A.
romiET. (L’Intran).
'arbitrage de France-Angleterre ;
C'est le Gallois Freethy qui dirigera ,
match. Il a déjà arbitré France-An- •
eterre en 1923, 1925, 1926, 1927, 1928 c
: 1929. Comme on le volt, nul mieux c
_ie lui ne doit connaître les joueurs 1
ançals et anglais. '
, LES PROGRES.
DU ÇR0SS PROVINCIAL
e —
Le cross provincial est en progrès.
Dons notre région dp 4 Ligue des 3 B
il a pris'une importance qu'on ne lui
connaissait pa3 encore.
Partant des épreuves interrégionales,
[e P. Lewden écrit' dans Matqh :
Lès championats interrégionaux de
cfosè coimtry n’ont pals déterminé de
J" grosses surprises : le seul événement
“ fut la victoire de le Denmat devant
Pnrrlchat, au Mans
3- Le Normand Ladiré, gagnant de la
1- çourse dç Nancy, a confirmé les ex-
it cellentes qualités qui lui avaient fait
:t bqttre Duquesne et Auvray deux se-
g maines auparavant. Maintenant Ladiré
peut s’honorer d’une victoire sur Mar-
tin, de Colmar, qui fut quatorzième au
. f dernier Cross National : ce résultat
1‘ n’est pas négligeable! Le troisième de
l’épreuve n’était autre que l’Algérien
Hadj, qui se distingua au dernier Le-
s monnier. Leheurteux, un autre Nor-
mand vainqueur de Duquesne et d’Au-
vray, se classa quatrième, laissant der-
, rière lui de bonnes unités comme Mcr-
" cier, Gouard, Messaôud, etc..'. L'équipe
de Verdun surclassa ses adversaires,
- totalisant 34 points contre 123 points
aux Rouenais, Seconds,
r On pouvait prévoir la oremière place
de Gallet à Lyon, encore que notre
t Montcellien commence à ne plus être
s bien jeune. Le plus dangereux de ses ri-
vaux, il est vrai, est également connu
J depuis longtemps : le Marseillais Dié-
5 gpez, un de nos plus anciens routiers.
■ Le Lyonais Desgras, objet de' nombreux
espoirs, ne se comporta pas mal et t-er-
t mina troisième .
Quelques «classements nouveaux dans
la position des équipes : l’A. S. Lyon-
naise prit la première place, grâce à
ses Tunisiens ; l’A. S. Montferrandaise
ariva seconde, battant de peu le Lyon
Olympique.
< Décidément imbattable, Lahitte a de
* nouveau pris le meilleur sur son cama-
rade Boué, lequel arriva juste devant-
son jeune frère qui s’améliore avec une
louable régularité (N'oublions pas qu’il
fut seizième au dernier National.) Le
' Bere confirma ses récents progrès en
t devançant l’excellent Limousin Rouleau
et Lausseig.
Le prochain championnat s'annonce
( fort intéressant, car, en dépit des pré-
lèvements qui lui ont été faits par les
clubs parisiens, le cross country provin-
[ cial paraît mieux organisé et plus dan-
; gereux. »
; —
> UNION PYRENEENNE
CHAMPIONNAT
DE CROSS-COUNTRY 1930
La « Jeanne d’Arc le Béarn », tenan-
, te du titre, est chargée de l’organisa-
, tion. Le 15 février 1930, les champion-
, nats des Juniors, organisé par ses soins,
, ayant remporté un bon succès, nous es-
pérons que tous les Patronages vou-
, dront contribuer à la réussite de cc
championnat, en nous envoyant tous
une équipe.
La course aura lieu au Stade Bourba-
ki, chemin Tourasse, à Pau.
Le 23 février 1930, à 10 heures, sur
une distance de 6 kilomètres environ.
Droits d’engagement : 3 francs par
coureur, remboursés aux partants.
Engagements à M. Solans, bureau-;
du Patriote, à Pau. ,
Tenue uniforme pour chaque Société.
Le fait d’engager un coureur impli-
que pour sa Société l'obligation de lui
faire subir une visite médicale préala-
ble.
Classement sur 4 hommes à l’arrivée.
Nombre de partants illimité. Toute So-
ciété qui ne présentera pas 4 coureurs
au départ ne comptera pas au classe-
ment par équipes.
Pendant le championnat, se déroule-
ra dans les environs du Stade, une cour-
se ouverte aux Minimes (nés après le
1er janvier 1914). Classement sur 3 ki-
lomètres. La course portera le nom de
Critérium des Minimes.
La Commission sportive de l’U. V. F. se
réserve de trancher tous litiges et de
recevoir toutes réclamations.
L
LE TOUR DE BIARRITZ
LA COUPEIVANREY
I ,
Le Biarritz Olympique fera disputer
le 6 avril le Tour de 'Barritz qui com-
portera 1 un challenge autrefois- appfe’ô
Soriano et qui portera le nom de Coupe
Ivanrey.
Les Magasins du Biarritz-Bonheur et
du Bon Marché mettront également en ]
compétition deux Challenges dont les 1
règlements seront communiqués ulté- I
rieuçemènt.
Nos coureurs à pied régionaux qui se
retrouveront également à l’occasion de
ta Coupe des 3 Provinces organisée
par L’INDEPENDANT né se plaindront '
pas de cette abondance do compétitions
rrrt,fc 8
CYCLISME 3
, ., r
Le Premier Pas Dunlop 1930
1
En ce qui concerne les épreuves di- __
verses éliminatoires et demi-finales (en Z
certains caS) ' du PREMIER PAS DUN-
LOP 1930, nous cônseillons aux jeunes m
gens désirpux de s’engager dans cette |
épreuve dé lire lé règlement de ce PRE- |
âjlIÇR PAS DUNLOP paru dans les dif-
férents bulletins de l’Ü. V. F. et dans J
certains journaux sportifs et journaux
ie province.
En effet, Je. rpécanisme dp l’épreuve I
f est détaillé,'aussi bjen en ce qui con- 1
Sérhè les épreuves devant, se dérouler I
ians la métropole, que celles -qui auront I
ieu dans l’Afrique du Nord (Algérie-
runisie-Maroc)..
mwm wn mm i
■» I U» «JP*■Ig'»».—,
Lu mm j
La Biaycieüe la plus vite I
La p:us souple |
Robuste et Légère I
montre par ^
RICHARD |
Champion du MONDE |Jj
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’ " - ' —MMMHIIII 1 HlilllIlUIIBMBH Wl" — fini lllirillHIW^^M^———MH ■ ■■■■■P ■■■■Il— i
* x x x et Potin
Le million au rutby.
I.e bruit court que le rnUUon de ]
2 P. R. serait placé chez un agent c
change parisien, patron d'un membi
de la Fédération.
Le fameux million produirait — ti
nez-vous bien ! — 0 fr. 75 % d'intérê
(Vous avez bien lui : «olxante-qulns
centimes pour cent francs).
SI cette nouvelle était vraie, le scandi
le serait et que nous n'osons y croire.
Au nom de nos lecteurs, au nom de
clubs et des Joueurs qui ont « fait » 1
million de la 2 P. R., nous demandon
un démenti.
Il paraîtrait en effet inadmissible
tous, quand l'Intérêt des valeurs d’Eta
atteint 6 %, quand les communes et le
particuliers empruntent sur gages hype
thécalres à 7 ou 8 %, que le million di
rugby français ne produise qu'un Inté
rêt dérisoire de 0 fr. 76.
La 2 F. R. ne peut pas s'être trompé
à ce point.
Dans l'intérêt du sport français, dan
son propro intérêt, pour dissiper le ma
lalse que créent, dans les milieux lnté
ressés, de pareilles nouvelles colportée
sous le manteau, nous la prions de noui
dire quand et en quels titres de l'Eta
français cllo a converti la fortune Uqul
de que les sportifs lui ont confiée,
(Midi Olympique).
On dit...
Que le président du Stade Bordelais
M. de Luze. serait fort combattu auj
prochaines élections et que l'on songe
rait à le remplacer.
Que le docteur Glnesty, n’approuvan)
pas l'attitude du Stade Toulousain dans
l'affaire des « Onze », démissionnerait
Indisponible.
Baillette. touché au cours du match
contre Vienne, ne pourra Jouer à Twic-
kenham.
Mêlées ouvertes.
Las équipes françaises sachant Jouer
la mêlée ouverte, sont extrêmement ra-
res. Carcassonne, dlt-on, serait l’une des
meilleures sinon la meilleure.
Us s'entraînent.
Les équipiers de Lézignan so prépa-
rent très sérieusement aux Poules de
Trois, sous la direction du « sultan »
Sébédlo.
A l'International Board.
La veille rlu match France-Angleterre
sc tiendra à Londres une réunion extra-
ordinaire a laquelle assisteraient officiel-
lement le3 délégués de la France et des
Dominions britanlques.
Au cours de cette séante, il serait dé-
cidé de l'admission définitive de la Fran-
ce et des Dominions au sein de l’Interna-
tional Board.
Refus d’obéissance.
Au cours d'un match de championnat
de France de 2e série. A Narbonne, !'ar-
bitre, M. Miallet, pria un Joueur de quit-
ter le terrain, à la suite d'une brutalité.
Ce Joueur ayant refusé d'obtempérer, le
match fut arrêté 20 minutes avant la
fin et l'arbitre donna match perdu A
l'équipe a laquelle appartenait le délin-
quant.
Un espoir -
David Aguilar, l'excellent équipier pre-
mier de la Section Paloise, champion de
France, est père depuis quelques Jours
d'un superbe garçon qui semble déjà
avoir le gabarit voulu pour, comme son
père, Joueur au poste de seconde ligne.
Tous nos compliments au sympathi-
que Aguilar et à Madame.
Lâche agression.
Après le match Section Paloise-C. A.
Eégials. au moment où Lubordc regagnait
le vestinire le dernier, le Joueur Saldou
se précipita sur lui et lui porta un vio-
lent coup de poing à la figure, se sauvant
ensuite à toutes Jambes.
Cette 15che agression souleva l'Indigna-
tion des sportifs présents. Des témoins
furent pris et parmi eux, le commissaire
de police de Bègles lui-même.
Saldou sera poursuivi.
Le 20« match de la France
contre l’Angleterre.
Ce sera le vingtième match quo la
France Jouera contre l'Angleterre, same-
di prochain, à Twickenham. A ce Jour,
l’Angleterre a triomphé 17 fois, marqué
360 points ; la France a gagné une fois,
fait un match nul et marqué 103 points.
USIBGIIIIIII
A PAU, un» bonne adressa
pour les sportifs f...
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est tout particulièrement apprécié
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et situé dans un cadre de pa^ca et
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repos et tous les conforts. Des con-
ditions spéciales sont faites aux so-
ciétés.
t
'"**•<•*•* -<• uiftii.hi.-i>>. tv'
Impressions
S de la Semaine
(Suite) *
Le match France-Angleterre
^ Mais, actuellement, le problème dt
lé Championnats passe au second plar
•c tandis que le match Francé-Angletei
re est l'objet de toutes les pensée:
s- Qu’allons-nous faire à Twickenhar
L serons-nous vainqueurs ou écrasés
•c relie est la question que l'on nous pc
se plusieurs fois par jour.
SI l’on table, naturellement, sur le
s résultats des matches précédents, oi
o doit conclure à une victoire de l:
3 France, mais je crois que l'on aurai
tort de considérer que des performan
“ ces semblables à celles de Colombes e
a de Belfast peuvent se réaliser à cha
K que sortie de l’équipe de France. Qui
a nos avants soient vaillants et fou
- gueux, je m'en porte garant, mais qu<
0 l’infériorité de leur technique n’éclati
pas immédiatement aux yeux, cela, j<
s ne saurais l'affirmer.
L’équipe d’Angleterre battue à Bel
- fast, vous savez comment, nar un drop
» goal à un essai, alors qu'elle avait dO'
® miné le plus souvent, va faire tous se;
. efforts pour venger son échec, et j'a
trop souvenance de ce fameux match
nul, alors que nous menions par 11 è
6 quelques minutes avant la fin, poui
escompter une victoire des nôtres.
L’Angleterre a d'ailleurs remanié son
■ équipe, elle a cherché à être plus vite
. et plus perçante en lignes arrières, en
faisant passer Novis de l'aile au cen-
: tre, et en éliminant Malir qui courait
' trop sur la touche. Enfin, un de ses
meilleurs joueurs, le demi d'ouverture
Sobey rentre dans le team et c’est là
un appoint considérable.
La rapidité de talonnage des britan-
niques, leurs belles mêlées, devraient
assurer à leurs joueurs un net avan-
tage. Il nous restera, comme d’habi-
tude, les rushes d’avants, les contre-
attaques rapides et les déplacements
de jeu. Combien cela pèsera-t-il dans
la balance en face d’une meilleure
technique? Voilà ce qu’il reste à sa-
voir. En tous cas, la France semble
avoir mis tous les atout3 dans son jeu,
et elle se présentera à Twickenham
avec une équipe complète, entourée
d'un millier de compatriotes car, vous
le savez, l’Auto organise un train spé-
cial et là-bas, sur le terrain de la ban-
lieue londonienne, les cocardes trico-
lores et les drapeaux français claque-
ront joyeusement au vent. L’ambian-
ce, l’appui moral y seront, la volonté
aussi ; suppléront-elles aux erreurs ?
Nous le saurons samedi.
Gaston BENAC.
&■■■■■■■■■■■■
Navarrenx
La Samaritaine (2) bat l’A .S. de Jasse3
par 5 buts à 3
Pendant les vingt premières minutes,
Jasses Joue à fl et Oloron est au com-
plet, renforcé de plusieurs équipiers de
première tels que Labarthe, Gaillat...
La partie fournie par les deux adversai-
res a été des plus égales ; chez les lo-
caux, de nombreux schoots ayant été
manqués de Justesse, la victoire devait
leur sourire inévitablement ; mais le
sort en décida tout autrement et... l'ar-
bitre aussi...
Les visiteurs se distinguèrent par
leurs lignes arrières où le goal sortit
une bonne partie. Parmi nos joueurs,
Pinatel était dans sa meilleure forme ;
Bergé attaqua fougueusement, un peu
trop peut-être. Lopez, Casaubon, Mail-
les, Herbès, Paillé, Méray (les premiers
surtout) furent merveilleux ainsi que
Sitio-Larroque nous étonna.
Sault-de-Navailles
Stade Arthézien et U. S. Saultolse
font matcf nul (0 à 0).
Jouée sur un terrain boueux, devant
un nombreux public et par un temps
maussade et gris cete partie ne dura
pas même une mi-temps. A la 35' mi-
nute, le capitaine arthézien, plaqué par
un Joueur saultois, se blessa en tom-
bant sur le genou droit du capitaine
saultois. La partie, très dure Jusou'à ce
moment-là (et cela de part-et d’autre),
fut arrêtée, les joueurs arthéziens quit-
tant le terrain alors que leur capitaine
et leur centre droit affirmaient que la
blessure avait été faite involontaire-
ment. La majeure partie du public
jugea très sévèrement ce manque de
sportivité.
Arthez
DES HIRONDELLES A ARTHEZ
Le Stade Arthézien recevait diman-
che les sympathiques joueurs de l'Eco-
le Supérieure d’Orthez et faisait match
nul avec eux (3 à 3).
Les brillantes Hirondelles ont produit
la meilleure impression ici, par leûr jeu
agréable et rapide. Les joueurs de cha-
que ligne conçoivent et exécutent bien
leur rôle ; un peu plus de pénétration
chez les trois-quarts centre et le demi
d’ouverture ferait de la manière spec-
taculaire des aimables scolaires, une
manière effective.
En face de ce joli groupement, les
stadistes arthéziens ont fait piteuse li-
gure ; nous ne voudrions point leur
fatTte de peine mais vraiment il ne nous
semble pas qu’on puisse jouer plus mal
au rugby. La ligne d’avants a joué par
à-coups ; les lignes arrières ont évolué
dans le plus parfait désordre ; l’ouver-
ture qu’on serait tenté de charger de
tous les pêchés d’Isarël, g été faible ;
seul, le Jeune demi de mêlée a été bon
et s'est montré l’un des meilleurs des
trente joueurs.
Le Stade Arthézien, dont plusieurs ti-
tulaires avaient craint la pluie, n’a pas
fait honneur à son renom. Il se doit
d’effacer cette fâcheuse impression et
de ne plus se présenter avec six ou
sept remplaçants comme dimanche.
- *»- ■ *- .w,* A ai. i m «Ak.Artig» •• \
g-"-1-.. • Jl- 1 --- g*:" 3
LES JEUNES ' ~ '
Propos d'un Simple
L’incident qui s'est produit l'auti
Jour sur le terrain de St-Palais a fa:
couler pas mal d’encre et de... salivi
On a été surpris, à Juste titre, de cel
>s te décision d’un arbitre abandonnai:
i, à leur malheureux sort trente joueui
disposés à combattre encore et mot'
s. vant sa retraite par une impossibilit
n de diriger une partie où trop de nei
? vosité s'était manifestée. L’cmotio:
s'est à peine calmée en Côte Basqu
que les gazettes nous apportent le ré
s cit de ; faits analogues ayant marqu
n des rencontres de championnat entr
1 équipes de deuxième série et de tro'i
t sième série : à Toulon, à la suite d'u
i- ne bagarre, où prirent part les suppor
t, ters des équipes en présence, l'arbitri
. avait arrêté le match pour éviter de:
2 incidents plus graves. Le même jour
. à Narbonne, un joueur marseillais si
, rend coupable d’un geste brutal ; l'ar
g bitre l’invite à sortir ; refus du Joueui
„ et le capitaine l’encourage dans sor
attitude. M. Mialet qui n'est pourtan-
. pas un référée novice arrête la partie
, vingt minutes avant la fin et donn-
. match gagné à l'équipe adverse qui
3 d'ailleurs menait par 6 à 0. La répé
t tit'on de ces. faits dénote un état d'es-
, prit inacceptable et les Comités ré-
t elonaux, ainsi que la Fédération, rc
. doivent de prendre les mesures néces-
saires pour en éviter le retour. Les
’ vrais sportifs donneront sans .réserve
, leur approbation aux mesures si gra-
ves soient-elles qui interviendront ;
trop heureux si enfin les rencontrer-
peuvent se dérouler avec le calme et
la correction désirables.
Ce calme et cette correction parais-
sent avoir marqué les derniers. mat-
ches disputés par nos jeunes cama-
rades. Il est vrai qu'ils ne présen-
taient pas à leurs yeux l'importance
qu’ils attachaient aux matches offi-
ciels joués en début de saison. Il
s'agissait de matches amicaux ou en-
core de parties de classement. Ceux-ci
mo paraissent avoir été joués sanr
grande conviction. On ne voit pas très
bien leur utilité. Peu importe à ur:
club n’ayant pu décrocher la premiè-
re place d’étre classé troisième ou qua-
trième ou avant dernier ; il a fourni
déjà tout son effort, établi sa valeur
d'une manière Indiscutable et il ne
sera pas diminué si, déplaçant une
équipe d'une mixture non déguisée", il
est battu autrement que sur sa va-
leur. Il ne sortira pas plus humilié
de la rencontre que son vainqueur
n’inscrira sa victoire à son livre d'or.
L'un et l'autre considèrent ie$ mat-
ches de cette nature comme une for-
malité à laquelle, par respect des pou-
voirs établis, ils ne veulent se dérober
Ils se bornent à les jouer en vertu de
la force acquise comme ils joueront
les derniers matches amicaux figurant
encore à leur calendrier. Ils pensent
plutôt à se préparer pour la saison
prochaine.
L’U. S. St-Palaisienne me paraît
avoir battu, en même temps que scs
e adversaires, un record spécial en par-
it tles de classement. Ôn nous signalait
?. l'autre dimanche les Basques en vi-
>• site à Arthez où ils se défaisaient, par
it un essai transformé des Papillons de
s Pontacq et dimanche dernier, les-Sou-
l- letins enregistraient un nouvêau suc-
é cès, toujours en classement sur les
•- landais de Pouillon. Lequel de cçs ré-
a sultats êst le bon. En tous cas, ils
c démontrent tous deux que St-Palais
- détient encore une forme non négli-
é -geable.
c Les deux anciens champions de
- deuxième série, Nay et Orthez, se ren-
- contraient également pour lc3 troisiè-
- sième et quatrième places. Malgré la
3 pluie et la neige les trente athlètes
ont joué une partie des plus plaisan-
, tes et ce qui est pour. nous réjouir,
3 sans heurts. Nay est sorti victorieux
du match, par 8 points à 0. Le résultat
est • dans l’ordre des choses : Orthez
: qui, affirment nombre de scs suppor-
ters, n'a pour le championnat qu’une
tendresse trè3 limitée, a du envoyer à
Claracq un quinze ne comprenant pas
:es ténors et qui n'a pu résister aux
locaux plus complets peut-être, parce
que sur place. Enfin, l'explication a
été amicale, c'est le principal. *
Le F. C. Oloronais à peine relevé de
•on championnat de Côte Basque,
:,'eat embarqué sur la route du Cham-
pionnat de France ; son voyage n'a
pas été long et les cheminots de l'As-
sociation Sportive du Midi ont arrêté
définitivement son convoi. Les Monta-
gnards ont été battus sur le terrain de
3t-Mandé par 6 à 0. Le résultat me
disait un des spectateurs du match est
des plus réguliers. Oloron a trouvé en
face de lui une ligne d’avants puis-
sante dont l’action a amené le pre-
mier essai en première mi-temps et
dont il a paru pendant de longues mi-
nues difficile d’enrayer les attaques.
Puis quand les bleus ont réussi à se
défaire un peu de leur étreinte, des
circonstances défavorables, une dé-
fense très serrée ne leur ont pas per-
mis de remonter le courant. Les Bor-
delais même ont réussi, alors qu’Olc-
ron ouvrait en toutes occasions, une
interception heureuse et à marquer à
la toute dernière minute un second es-
sai. Les Oloronais n'ont pas récriminé
contre cette victoire d’une équipe dont
ils ont loyalement reconnu la supério-
rité, Leur malheur n’est pas sans pré-
cédents ; ils savent que d’aussi bons
qu'eux furent éliminés à leur premier
match. Eux aussi, ils accepteront leur
sort avec sérénité et termineront leur
saison en toute tranquilité.
Voici donc la Côte Basque empê-
chée de participer davantage au
championnat de deuxième série ; il
faut souhaiter qu’elle sera plus heu-
reuse en troisième et en quatrième et
que St-Jcan-de-Luz et l'Avenir Julien-
aois contribueront dimanche pro-
chain à redorer un blason qui parait
avoir perdu un peu de son éclat d’an-
tan. JEAN-PIERRE.
LE CROSS CYCLO-PEDESTRE |
Le Championnat départemental de Pau '
—— - 1
i
UNE BELLE COURSE D'EQUIPE
C’est par un temps exécrable que se
disputa cette épreuve.
L'intérêt sportif en fut d'ailleurs ac-
cru par les difficultés que la pluie, les
rafales de neige fondue et la bise gla-
cée ajoutèrent encore aux obstacles
déjà pénibles du parcours à travers
l'hippodrome et le Bois de Pau. La lut-
te quoique très rapidement bâclée resta
indécise du début à la fin et, encore
que, dès le départ on ait eu la sensa-
tion que la victoire n’échapperait pas
à l’un des trois représentants de l’U-
nion Cycliste Bayonnaise, il est surpre-
nant que cette victoire n’ait pas été
plus nette et qu’elle soit, en définitive
revenue à celui des trois ucébistes qui
la méritait le moins. Au demeurant les
six hommes du peloton de tête ont à
des titres divers réalisé une performan-
ce et un temps excellents.
La course
Dépqrt très rapide. Les 9 concur-
rents sont ensemble jusqu'à Sers où,
dès le passage de la banquette Passade,
Orditz et Lapouble sont définitivement
lâchés. Contrairement à la prévision
des officiels les six hommes de tête
roulent à bicyclette à travers lés pis-
tes embourbées. Pas 'un seul d’entre
eux ne met pied à terre et Labadie
Gabas, Annecou, Retouret, Pruilho et
Meffre sortent ensemble de l’hippodro-
me. Ils s’engouffrent de concert dan;
les taillis du Bois de Pau d’où Labadie
et Gabas regagnent la route avec une
avance sensible. On a alors l’impression |
qu'ils vont accentuer leur avantage |
d'autant plus que derrière eux nul ne \
semble très dispos. Mais Labadie se re-
lève. Gabas tend au ciel ses grands bras
en de vastes mouvements respiratoires. 1
Fruilho qu’ils paraissent attendre les
rejoint ainsi que Rétouret. Le train se 1
ralentit encore. Annecou à son tour (
comble son retard imité peu après par <
Meffre revenu très courageureusement. 7,
Maintenant le peloton accélère. Mais e
l’arrivée toute proche permet à Pruilho £
de gagner d’une longueur devant Re- t
touret excellent second.
Labadie, largement battu au sprint, e
mena durant tout le trajet. Il parut s
manquer de confiance alors que seul 3
avec Gabas, son camarade de club, il r
aurait pu s’échapper après le Bois de £
Pau. Cette hésitation que l’on peut' in- F
terpréter aussi par un esprit d’équipe £
exagéré lui coûta la course dont, à ce
moment, il fit pour ainsi dire cadeau ?
à Pruilho. Sa victoire eut été celle du J
meilleur. Après lui, Gabas semblait le „
plus apte à l'emporter. Mal placé dans t
lç peloton il ne put se dégager à temps £
et termina en queue. Il vaut mieux C(
tju’une sixième place. Pruilho ne se fit G
remarquer que par une bonne fin de •
course. Il sut se placer adroitement
pour gagner àT’emballage. Auparavant ■
il s’était trouvé en difficultés au pas- «•
sage du sous-bois tout comme Anne-
cou, Retouret et Meffre. Comme eux
également il trouva le moyen de re-
joindre les deux premiers, avec toute-
fois cette atténuation dans son mérite,
que ceux qui le précédaient ne montré- qi
r en t nulle envoie de le .laisser derrière, n,
Le prochain
championnat de Franc
de rugby
La formule en scra-t-elte modifiée ?
Dimanche dernier à Tarbes M. Dar
tou a présenté un nouveau projet d
Championnat de France.
Le championnat régional d’exceller
ce serait réduit considérablement- 3
devrait être terminé le 16 novembre.
Le championnat de France comporte
rait S poules de cinq comme cette an
née, avec cette différence cependan
que les matches se Joueraient aller e
retour ce qui doublerait le nombrè de
rencontres et équilibreraient le* chan
ces.
tes noulës de trois seraient suppti
mées.
Deux clubs seulement seraient quali
fiés par poule de cinq. Les seize club
ainsi désignés participeraient aux hui
tièmes de finale.
Un autre projet a été aussi présenté
Il comporterait la suppression de
championnats régionaux pour la Divi
sion d’Excellence, quatre poules de dix
avec matches et retour s'étendant su:
toute la durée de la saison.
Les Comités Régionaux obtiendraien
un pourcentage important sur tous lei
matches du Championnat de France
Us pourraient d’autre part donner plu!
d’importance aux championnats des sé
ries inférieures.
La part revenant à la F- F. R. serai
réduite à sa plus simple expression.
-*.«•»-
LES HOMMES DU JOUR
JULES CADENAT, DE BEZIERS
Jules Cadenat sort tout vivant di
Gargantua de Rabelais. Appétit formi
dable, gaîté soutenue, verbe tonitruant
Cadenat vénère deux dieux : le riigbq
et le vin. Et ces divinités lui rendent
en joie tout le mal qu’il se donne poui
leur rendre hommage.
Etudiant en droit à Paris avant le
guerre, les exploits de Cadenat, meu-
blaient les tavernes du Quartier Latin
et, s’il se rendait de temps à autre au
poste de police pour avoir rossé le guei
après maintes libations, ou s’il rentrait
chez lui portant quelques bleus sur la
jace, il ne perdait jamais sa proverbiale
gaieté.
Jouant au rugby dans une équipe in-
férieure du Sporting, il fut incorporé
presque malgré lui dans une équipe pre-
mière qui devint équipe de France
L’après-guerre le retrouva notable com-
merçant à Béziers, mais toujours aussi
enthousiaste', aussi passionné rugbyman
et toute cette énorme vitalité qu’il ne
pouvait plus employer sur le terrain se
donnait libre cours sur les terrasses de
café des Allées Paul-Riquet. Sa voix
rugissante et si assaisonnée d’accent
détaillait, sans voile, tous les exploits
de sa vie à Paris, il enseignait les joies
que procure le vin et ses succédanés.
— Ne me parlez pas des gens qui ne
boivent pas de vin.... ils me font pitié.
Et Cadenat fait le geste de l'éléphant
évitant d’écraser la fourmi. Il reprend
alors :
— Le sportif, s'il veut gagner, doit
être gai et boire du pinard de chez nous.
Ne me parlez pas du sport triste.
Pouah...
Et Jules crache de dégoût. Au demeu-
rant, un coeur d'or, le type parfait de
l’animateur avec toutes ses qualités et
ses quelques défauts et tous les rugby-
men de Béziers et de l’équipe de France,
l’adorent comme un père. — G. B.
Un phono pour notre équipe
de France
LE PHONO DE L’EQUIPE
Cadenat y songe : Acheter, pour
l’équipe de France de rugby un phono-
graphe.
Un phonographe portatif, bien enten-
du, dont quelque remplaçant sérieux
aurait la garde, qui pourrait fonction-
ner dans les trains anglais (bien sus-
pendus, moins rapides que les nôtres),
gui aiderait à recréer une atmosphère.
Disques ? Tous les succès actuels,
même d’essence américaine, seraient les
henvenus. Après Ramona, Hallelujah,
Rose-Marie, quelques Perchicot, quel-
ques Chevalier, quelques. Alibert. Deux
ou trois ténors toulousains (un ut de
poitrine pour finir), Mistinguett et Da-
nia pour le réalisme.
La note gaie serait donnée, ample-
ment donnée, par cet « Eclat de rire »,
que la T. S. F., à juste titre, dispense
si souvent. De même, par une ou deux
Ustoires marseillaises. Enfin, Séduction
31 Les Lilas Blancs apporteraient aux
déracinés l’indispensable note sentimen-
tale.
Seulement..., seulement, il faudrait
•n plus les chants du pays. Et nul ne
’avisa jamais, je le crains, de « dis-
%er » Le Poutou, La Dacquoise, Aque-
os Mountagnos, Coupa Santo, Catha-*
ina tiouk-tiouk-tiouk. Les Montagçirds,
’rèr de chez moi, il y a une montagne,
:nan.
Un éditeur de disques, malin, que ne
!emanderait-il aux chanteurs de l'équi-
pe de France de lui permettre d’enre-
istrer les hymnes du sport ovale ?
)ût-il, en échange, offrir au quinze tri-
ciore un phono « à l'oeil »? — C. A.
romiET. (L’Intran).
'arbitrage de France-Angleterre ;
C'est le Gallois Freethy qui dirigera ,
match. Il a déjà arbitré France-An- •
eterre en 1923, 1925, 1926, 1927, 1928 c
: 1929. Comme on le volt, nul mieux c
_ie lui ne doit connaître les joueurs 1
ançals et anglais. '
, LES PROGRES.
DU ÇR0SS PROVINCIAL
e —
Le cross provincial est en progrès.
Dons notre région dp 4 Ligue des 3 B
il a pris'une importance qu'on ne lui
connaissait pa3 encore.
Partant des épreuves interrégionales,
[e P. Lewden écrit' dans Matqh :
Lès championats interrégionaux de
cfosè coimtry n’ont pals déterminé de
J" grosses surprises : le seul événement
“ fut la victoire de le Denmat devant
Pnrrlchat, au Mans
3- Le Normand Ladiré, gagnant de la
1- çourse dç Nancy, a confirmé les ex-
it cellentes qualités qui lui avaient fait
:t bqttre Duquesne et Auvray deux se-
g maines auparavant. Maintenant Ladiré
peut s’honorer d’une victoire sur Mar-
tin, de Colmar, qui fut quatorzième au
. f dernier Cross National : ce résultat
1‘ n’est pas négligeable! Le troisième de
l’épreuve n’était autre que l’Algérien
Hadj, qui se distingua au dernier Le-
s monnier. Leheurteux, un autre Nor-
mand vainqueur de Duquesne et d’Au-
vray, se classa quatrième, laissant der-
, rière lui de bonnes unités comme Mcr-
" cier, Gouard, Messaôud, etc..'. L'équipe
de Verdun surclassa ses adversaires,
- totalisant 34 points contre 123 points
aux Rouenais, Seconds,
r On pouvait prévoir la oremière place
de Gallet à Lyon, encore que notre
t Montcellien commence à ne plus être
s bien jeune. Le plus dangereux de ses ri-
vaux, il est vrai, est également connu
J depuis longtemps : le Marseillais Dié-
5 gpez, un de nos plus anciens routiers.
■ Le Lyonais Desgras, objet de' nombreux
espoirs, ne se comporta pas mal et t-er-
t mina troisième .
Quelques «classements nouveaux dans
la position des équipes : l’A. S. Lyon-
naise prit la première place, grâce à
ses Tunisiens ; l’A. S. Montferrandaise
ariva seconde, battant de peu le Lyon
Olympique.
< Décidément imbattable, Lahitte a de
* nouveau pris le meilleur sur son cama-
rade Boué, lequel arriva juste devant-
son jeune frère qui s’améliore avec une
louable régularité (N'oublions pas qu’il
fut seizième au dernier National.) Le
' Bere confirma ses récents progrès en
t devançant l’excellent Limousin Rouleau
et Lausseig.
Le prochain championnat s'annonce
( fort intéressant, car, en dépit des pré-
lèvements qui lui ont été faits par les
clubs parisiens, le cross country provin-
[ cial paraît mieux organisé et plus dan-
; gereux. »
; —
> UNION PYRENEENNE
CHAMPIONNAT
DE CROSS-COUNTRY 1930
La « Jeanne d’Arc le Béarn », tenan-
, te du titre, est chargée de l’organisa-
, tion. Le 15 février 1930, les champion-
, nats des Juniors, organisé par ses soins,
, ayant remporté un bon succès, nous es-
pérons que tous les Patronages vou-
, dront contribuer à la réussite de cc
championnat, en nous envoyant tous
une équipe.
La course aura lieu au Stade Bourba-
ki, chemin Tourasse, à Pau.
Le 23 février 1930, à 10 heures, sur
une distance de 6 kilomètres environ.
Droits d’engagement : 3 francs par
coureur, remboursés aux partants.
Engagements à M. Solans, bureau-;
du Patriote, à Pau. ,
Tenue uniforme pour chaque Société.
Le fait d’engager un coureur impli-
que pour sa Société l'obligation de lui
faire subir une visite médicale préala-
ble.
Classement sur 4 hommes à l’arrivée.
Nombre de partants illimité. Toute So-
ciété qui ne présentera pas 4 coureurs
au départ ne comptera pas au classe-
ment par équipes.
Pendant le championnat, se déroule-
ra dans les environs du Stade, une cour-
se ouverte aux Minimes (nés après le
1er janvier 1914). Classement sur 3 ki-
lomètres. La course portera le nom de
Critérium des Minimes.
La Commission sportive de l’U. V. F. se
réserve de trancher tous litiges et de
recevoir toutes réclamations.
L
LE TOUR DE BIARRITZ
LA COUPEIVANREY
I ,
Le Biarritz Olympique fera disputer
le 6 avril le Tour de 'Barritz qui com-
portera 1 un challenge autrefois- appfe’ô
Soriano et qui portera le nom de Coupe
Ivanrey.
Les Magasins du Biarritz-Bonheur et
du Bon Marché mettront également en ]
compétition deux Challenges dont les 1
règlements seront communiqués ulté- I
rieuçemènt.
Nos coureurs à pied régionaux qui se
retrouveront également à l’occasion de
ta Coupe des 3 Provinces organisée
par L’INDEPENDANT né se plaindront '
pas de cette abondance do compétitions
rrrt,fc 8
CYCLISME 3
, ., r
Le Premier Pas Dunlop 1930
1
En ce qui concerne les épreuves di- __
verses éliminatoires et demi-finales (en Z
certains caS) ' du PREMIER PAS DUN-
LOP 1930, nous cônseillons aux jeunes m
gens désirpux de s’engager dans cette |
épreuve dé lire lé règlement de ce PRE- |
âjlIÇR PAS DUNLOP paru dans les dif-
férents bulletins de l’Ü. V. F. et dans J
certains journaux sportifs et journaux
ie province.
En effet, Je. rpécanisme dp l’épreuve I
f est détaillé,'aussi bjen en ce qui con- 1
Sérhè les épreuves devant, se dérouler I
ians la métropole, que celles -qui auront I
ieu dans l’Afrique du Nord (Algérie-
runisie-Maroc)..
mwm wn mm i
■» I U» «JP*■Ig'»».—,
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