Titre : L'Indépendant des Basses-Pyrénées : paraissant les lundi, mercredi et vendredi ["puis" paraissant tous les jours excepté le dimanche "puis" journal républicain quotidien "puis" le mieux informé des journaux de la région]
Éditeur : [s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1901-05-23
Contributeur : Garet, Émile (1829-1912). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34416250c
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 23 mai 1901 23 mai 1901
Description : 1901/05/23 (A34,N185). 1901/05/23 (A34,N185).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k52663587
Source : Bibliothèque patrimoniale de Pau, Ee 3218
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/04/2020
Le fils aîné, un garçon de vingl ans,avait
pris part & une « bouade » ou « corvée »,
organisée pour une famille amie et n’était
pas rentré I la maison. 11 est arrivé le
premier sur les lieux, mais malheureuse-
ment trop tard pour porter aux siens un
secours efficace.
On ignore absolument les causes du
Sinistre.
Les Granier, une famille d’honnêtes cul-
tivateurs, ôtaient très estimés et vivaient en
excellents termes avec les gens du village,
que ce terrible malheur a plongés dans la
consternation.
Un Orime sans nom.
Amiens, 21 mai.
Un crime terrible a jeté la consternation
dans la rue des Cannettes. Un cantonnier
auxiliaire du chemin de fer du Nord, le
nommé Alfred Dupont, âgé de 41 ans, ori-
ginaire de Sainte-Lenoble, a tué sa fille,
Lucie, âgée de 15 ans, et a fait subir à la
malheureuse morte les derniers outrages.
Avant de commettre son erime, le miséra-
ble avait éloigné sa femme et son dernier
enfant âgé de 10 ans. Quand la femme
Djipont, prise de pressentiments, rentra à
son domicile, vers sept heures du matin, le
criminel prit la fuite dans la direction du
canal de Somme.
La police et la gendarmerie, prévenues,
se mirent à sa poursuite, et vers midi,
deux agents de la Sûreté rencontrèrent sur
ta vole ferrée, à la Neuville, l’assassin, qui
dit : « Vous avez bien fait de m’arrêter tout
de suite, car j’allais me précipiter sous
l’express de Paris. »
Ramené S Amiens et confronté avec le
cadavre de sa victime, le père dénaturé
s’est écrié : Je suis un grand coupable,
mais je n’ai qu’un regret, c’est celui de ne
pas avoir tué ma femme. »
De sérieuses mesures d’ordre ont dû être
prises pour transférer Dupont à la prison
de Bicôtre : la foule voulait lyncher Tassas-
sin. La victime jouissait de l’estime géné-
rale, et chacun s’accorde k dire que Dupont
était le bourreau de la famille.
Bulletin Financier.
Paris, 22 mai.
La séance a été dos plus calmes et sans
intérêt, ce n’est Qu’après l’émission de l’Em-
prunt Russe que les disponibilités créés pour
souscrire reviendront sur le marché et ramè-
neront de l'animation.
Le 3 0(0 et le 3 t|2 0|0 clôturent à 101.62.
Le Comptoir National d’Escompte à 591,
le Crédit Foncier a 711 n’ont pas varié, le
Crédit Lyonnais é 1051 et la Société Générale
k 618 sont fermes sans changement.
Les chemins français ont baissé : le Lyon a
1630, le Nord a 2105 et l’Orléans é 1605.
Le Suez reste à 3750.
Pas de changement notable dans la tenue
des fonds etrangers.
Les actions Lumière North Américan, intro-
duites hier sur le marché au comptant sont é
39 et 40 fr.
Les Pétroles Moesi-Hir, se traitent à 285 fr.
Les actions « Pierre de Verre Garchey » sont
demandées à 115 fr.
C’est demain mercredi, 22 courant que sera
close la souscription publique a l’Emprunt
Russe 4 0|o Consolidé. Rappelons une der
nitre fois que cet emprunt est émis a 492 50
par obligation de 500 fr. rapportant 20 fr. par
an affranchis à tout jamais de tout impôt
Russe.
HGUVELLES_L0C4I.ES
Revue de gendarmerie.
Demain matin k sept heures, les brigades
de gendarmerie de l’arrondissement de Pau
seront passées en revue sur la place de la
Haute-Plante par le général Benoist, ins-
pecteur de gendarmerie.
Le Sénat a repris hier la discussion de la
loi sur la santé publique, M. Waldeek-Rous-
seau, président du Conseil, a fait ressortir
k 3es collègues l’économie du projet et son
efficacité pour combattre la tuberculose.
Les cinq premieis articles ayant été votés
précédemment, on a voté Tarticie 6 qui a
trait aux vaccinations. Il s’agit de rendre
la vaccination obligatoire pour tout le mon-
de sans exception pendant la première an-
née de la vie et les revaccinations non moins
obligatoires pour tous au cours de la onzième
année, puis de la vingt et unième.
La Ministre de la Guerre oontre
la Compagnie dn Midi
Le ministre de la guerre poursuivait de-
vant la première chambre civile, la compa-
re du Midi en remboursement du capital
d'une pension de réforme et d’une gratifica-
tion accordée k deux réservistes, qui, rega-
gnant leurs foyers, furent victimes d’un ac-
cident de chemin de fer.
La compagnie objectait qu’elle avait été
eondamuee par la cour de Paris à réparer
la conséquence de l’accident, et qu’elle ne
pouvait être tenue au-delà. Mais le tribunal,
accueillant la demande du ministre de la
guerre, a condamné la compagnie du Midi
k rembourser les sommes nécessaires, sauf
à exercer son recours contre les soldats ré-
formés, qui ne doivent pas s’enrichir à ses
dépens.
Cow d'Assises des Basses-Pyréoées.
Président : M. JOUGLAHD.
Assesseurs : MM. CHAUDREAB et DUPÜY,
conseillers k la Cour d’Appel.
Fin (le l'audience du Mardi 21 Mal
Après 35 minutes de délibération le Jury
rapporte un verdict affirmatif sur toutes
lei questions qui lui ont été soumises,
accorde cependant le bénéfice de circons-
tances atténuantes aux deux accusés,
i La Cour après an avoir délibéré con-
damne Giniès à quatre ans de prison et
Sébastien Marco à deux ans de la môme
peine.
Audianoa du mercredi 22 Mal.
lr* AFFAIRE. — Vol.
Dans la première afiaire soumise au jury,
trois prévenus ont a répondre d’un vol
commis au préjudice de l’Etat et dans les
circonstances suivantes :
Le 28 janvier 1931, l’adjudant Saillard,
ehsf du détachement d’artillerie cantonné
au camp de Ger, constatait qu’un vol d’a-
voine avait été commis la nuit précédente
au préjudice de l’Etat.
Les auteurs de cette soustraction fraudu-
leuse furent bientôt connus grâce à la
déclaration d’un témoin, le canonnier Col-
lard, qui avait rencontré le 27 janvier, vers
11 heures et demie du soir, près la porte
d’outrée du camp, le canonnier Angelbert
qui portait un sac sur ses épaules et cher-
chait k dissimuler SOD visage en passant
près de lui. Il était suivi d'un autre mili-
taire également porteur d’un sac. Reconnu
et interpellé par le témoin qui se doutait
que ces deux hommes transportaient au
dehors de l’avoine volée, Angelbert avait
sans répondre continué sa route.
L’enquête de l’autorité militaire établit
aussitôt ia culpabilité o’Angelbert et celle
d’un autre canonnier le nommé Lajus. Les
inculpés interrogés séparément avouèrent
les faits qui leur étaient reprochés ; en môme
temps ils dénoncèrent spontanément le
nommé Baqué, marchand de son & Ger,
comme ayant récélé le corps du délit.
L'instruction a recueilli les aveux renou-
velés des deux militaires qui ont été aussi
affirmatifs qu’auparavant en ce qui concer-
ne la complicité du nommé Baqué.
Les deux accusés déclarent avoir com-
mis le vol le dimanche soir 27 janvier, vers
dix heures et demie, après avoir rencontré
Baqué, au sortir d’une auberge de Ger. Cet
individu qu'ils ne connaissaient pas leur
aurait demandé de lui procurer de l’avoine,
de la poudre ou du bronze provenant du
camp.
Sachant que la provision d’avoine était
contenue dans un coffre du magasin k four-
rages, les deux militaires pénétrèrent dans
ce bâtiment qui se trouve k quelques pas
du local où sont casernés les soldats.Entrés
par la porte restée ouverte, ils avaient pris
dans le coffre qui n’était pas fermé à clé, et
placé dans deux sacs environ 70 kil. d’avoi-
ne, puis ils s'étalent dirigés vers la maison
de Bacqué, située k 1.400 mètres de là. Ce
dernier avait pris livraison de l’avoine et
avait remis 5 fr. k chacun des deux mili-
taires.
Bacqué a toujours opposé un démenti
catégorique aux allégations des deux mili-
taires, mais les renseignements recueillis
par l’information De peuvent laisser de
doute sur sa culpabilité
L’adjudant Saillard et le maréchal des
logis Duclerc ont eu effet constaté deux
jours après le vol, une trainée de grains
d'avoine jusqu’à la porto de l’accusé, le sol
avait été récemment balayé. L’altitude em-
barrassée de Bacqué lorsqu’ils l’interrogè-
rent ne fit que confirmer leurs soupçons.8a
culpabilité est donc absolument établie.
mes nommés Angelbert et Lajus n’ont pas
d’antécédents judiciaires ; quant k Bacqué
jadis condamné pour abus de confiauce, il
a bénéficié en 1893 d’un arrêt de réhabilita-
tion. Les renseignements fournis sur son
compte lui sont favorables, il en est de
morne du canonnier Lajus dont les états de
services sont bons. Aagelbert frappé de
nombreuses punitions disciplinaires est un
soldat médiocre.
Défenseurs : M*» Ernest Botto pour An-
gelbert ; Campagne pour (Lajus ; Mages-
cas pour Bacqué.
Après quelques minutes de délibération
le jury rapporte un verdict négatif pour les
trois accuses.
En conséquence la Cour prononce leur
relaxe.
2» AFFAIRE. — Vol.
C’est encore un vol que le jury est appelé
& répiimer dans cette seconde affaire qui
lui est soumise.
Le jeune Haïzaguer, Pierre dit Adrien,
journalier, domicilié à ''lasparren, quoique
n’ôta it âgé que de 16 ans a subi quatre
eondunnations, et de plus, dans la contrée
ou’il habiie il passe pour être un malfaiteur
dangereux.
Le 10 lévrier 1901, M. Garcia, curé de
llasparren tut prévenu que les troncs de
St-Antoine avaient été forcés dans l’église.
11 constata en effet l’effraction de ces troncs:
la serrure de l’un ôtait arrachée, la porte
de l’autre enfoncée.
Le lendemain, 11 février, le sieur Verga-
le, cordonnier, se rendit auprès de M. Gar-
cia pour l’informer que la veille dans la
matinée, Ilaïzaguers’etalt présenté chez lui,
à Bayonne, et qu’il lui avait révélé les cir-
constances du vol. L’accusé, d’après ces
déclarations, s’était laissé enfermer dans
l’église le samedi soir 9 février, avait, à
Ta.de d’un ciseau à froid et d’une barre de
fei, fracturé les troncs et s’était emparé
d’une certaine somme mais «vaut de terrni-
mluer sou travail, Il avait pria la précaution
de sortir par une porte latérale pour aller
se montrer dans l’auberge Yatza et détour-
ner ainsi les soupçons. Le 11 février, Haï-
zaguer fut arrêté au moment oû 11 se dispo-
sai! à partir pour St-Sébastien. il était por-
teur de 50 fr. 05 et il a fait k Bayonne une
dépense de 40fr. environ. Ces deux som-
mes réunies représentent i peu prés, d’après
l'évaluation de M. le curé d’Hasparren, le
total de l’argent qui pouvait se trouver dans
les deux troncs.
L’accusé a fait des aveux, mais il a pré-
tendu dans le cours de l’information que le
principal auteur du vol était le nommé
Ignacio Elissagoyen avec lequel il s’était
concerté dans la soirée du 9 février. Cepen-
dant, certaines invraisemblances, les men-
songes relevés dans ses déclarations, le té-
nu» gnage du sieur Vergale, rapproché de
cette circonstance que le mercredi précè-
dent 6 février, Haïzaguer a été surpria dans
1 église au moment de la fermeture des por-
tes les constatations matérielles faites sur
les lieux, tout enfin a démontré que l’accusé
seul avait commis le crime.
M* Castay présente la défense d’Haïza-
guer.
Le jury ayant rapporté un verdict de eul-
fiabliité mitigé de circonstances atténuantes
a Cour condamne Haïzaguer à trois ans de
prison.
CHRONIQUE DU PALAIS
Audianoa du Tribunal Corraotlonnel
du Mercredi 22 mal.
L’agent de police Cortès se trouvant de
service dans la rue de Foix aperçut, vers
11 heures du soir le jeune Théodore Brualla,
commissionnaire qui était en état d'ivresse
et criant k tue-téte, troublant ainsi le repos
des habitants. Invité k faire silence, Brualla
redoubla ses cris ; c’est alors que l’agent
qui voulut le saisir pour le conduire au pos-
te trouva une très forte résistance. Il put
néanmoins le mettre en état d'arrestation.
Le tribunal condamne Brualla k six jours
de prison pour la rébellion, k 5 francs d'a-
mende pour l’Ivresse et & 11 francs pour le
tapage nocturne.
— Le nommé Saby Cascaret, natif de
Monein, qui compte à son actif plusieurs
condamnations dont quelques unes pronon-
cées par des conseils de guerre est condam-
né pour vagabondage à un mois de prison.
— Un trio de jeunes gens Dommés Isaac
Oliveira, manoeuvre, âgé de 32 ans, Jean
Brouquet, âgé de 16 ans, ébéniste et Lasser-
re, âgé de 17 ans, se promenaient au che-
min Tourasse, lorsque l’idée leur vint de
sonner à la villa pour obtenir l’aumône. Le
cordon ayant été tiré, les jeunes gens péné-
trèrent, sans être aperçus du coucierge,
dans la villa où Oliveira üt main basse sur
une montre de voiture et sur un plateau en
argent d’une assez grande valeur.
Celle soustraction opérée le trio prit le
chemin de Billère, où les jeunes Brouquet
et Lasserre entrant dans la villa Beau-
Fiéne, s’emparèrent d’une loupe eu argent
et de sept cendriers.
De retour de cette promenade qui avait
été fructueuse ils s'occupèrent de vendre
ces divers objets k des commerçants de la
vi.le, et avec le produit de cette vente, les
trois jeunes gens prirent le soir môme le
chemin de fer pour Bordeaux. J
Le tribunal condamne Oliveira k trois
mois de prison, dit que celte peine se con-
fondra avee celle prononcée par le tribunal
Ssmedi dernier, et Brouquet et Lasserre,
chacun à deux mois avec application de la
loi de sursis.
— Les deux frères C.., prévenus de
rébellion et outrages aux agents de police
sont condamnés chacun k 25 fr. d’amende.
AMOoiation Amicale
des Anoians Elèves de l'Eool» Normale
L’assemblée générale aura fieu, à Lescar,
le jeudi 6 juin prochain. Le banquet tradi-
tionnel suivra sous la présidence de M. le
Recteur, Président d’honneur de l’Associa-
tion.
Les membres qui n’auraient pas reçu la
le.tre de convocation, sont priés de la récla-
mer à l’Ecole Normale ou d’adresser leur
adhésion en y joignant un mandat de 3 fr. 50
au nom de M. Biatarana.
Le* Prévoyants de l’Avenir
Le total des votes connus hier après-
midi est de 78,230. Sur ce chiffre, 63,108 se
sont prononcés pour le projet C.hâtelus, et
15,122 pour le projet Boutteviile.
M. Chauvat, chef de bataillon du génie
hors cadre, chef d’état-major du comman-
dement supérieur de la délense des plaees
du groupe de Bayonne et du gouvernement
de Bayonne, est nommé à l’état-major du
5» corps d’armée.
M. Conge3ta, consul k Gibraltar, est
nommé consul d’Espagne » Bordeaux, en
remplacement de M. Pereyra, décédé.
Course de la « Petite Gironde »
(Par dépêche).
Sont partis ce matin :
Roquefort.— Inconnu, Sarah, Marceau U,
Quand-Môme, d’Artagnan, Chevalier.
Captieux. — Inconnu, à 7 h. 23 ; Mar-
eeau II, k 7 h. 55 ; Sarah, & 8 h. 3.
Basas.— Inconnu, k 8 h. 50; Marceau II,
k 9 heures.
Langon. — Ineonnu, k 9 h. 48 ; Mar-
ceau II, k 9 h. 52 ; Sarah, k 10 h. 55.
Bordeaux. — l*r Inconnu, arrivé à
12 h. 49
2» Marceau II. — 3* Sarah, placée.
Le second est eonstesté.
XI* Lendit régional de Pau
Nous recovons la communication suivante :
Les concours d’exercices physiques du
XI 1 Lendit sont publics, aucune place n’est
payante.
L’installation des exercices dans le Pare
du Lycée est achevée ; des barrières sépa-
rent le publie des lendistes. Ceux-ci ont un
espace réservé sous les arbreï du Parc.
Le terre-plein du Parc servira aux exer-
cices ; la bande en pelouse ouest est réser-
vée au public qui pourra entrer au Lycée
k son gré ; le Parc est réservé aux person-
nes invitées par carte blanche.
Toutes les dlsposilions sont prises pour
les concours de barette qui auront lieu le
dimanche après-midi 25, et le lundi matin
26, sur le terrain Bourda (ancien polo), â
Jurançon. Le public aura k sa disposition
un large espace de terrain pour assister
aux jeux. I
Le bureau du Comité central de la Ligue !
Girondine et la Commission technique du
Lendit se tiendront en permanence au aiège
de la Société d’escrime, rue de is Préfec-
ture, qui a bien voulu mettre les dépen-
dances du Cercle, k la disposition de la
Ligue Girondine.
Durant tout le Lendit un pavillon de la
Ligue Girondlno sera placé au siège du
Comité et un autre au lieu où se iiennent
les concours. Ce dernier pavillon sera arbo-
ré à la porte d’entrée du Lycée, le samedi
et le dimanche matin, pendant les jeux dans
le Parc, il sera arboré ensuite le dimanche
dans l’après-midi et le lundi matin, à la
pelouse de la barette, k Jurançon.
La réunion plénière des Jurys aura lieu
samedi prochain 25, à 10 heures du matin,
k l’Assistance par le travail, les instruc-
tions y seront données aux jurés par la
Commission technique qui arrive vendredi
de Bordeaux, et dont quelques memb res
sont déjà rendus k Pau.
Tous les lendistes arriveront k Pau
samedi prochain, par le train de midi 12
pour la ligue de Bordeaux et par le train
de midi 42 pour la ligne de Toulouse.
Ils descendront tous au Lycée où ils
seront hospitalisés pendant les cinq jours
du lendit, sous la surveillance eoustante
des maîtres qui les accompagnent.
Voir à la 4* page le programme général
des Journées du 25 au 29 mai.
L’IDÉE FELIBRÉENNE
Sous ce titre nous recovons la communica-
tion suivante de Montpellier :
Il y aura bientôt un demi-siècle que se
réunirent au village de Fonlregugne en
Provence, sept amis qui se dounêrent la
noble tâche d’écrire de belles oeuvres dans
ia langue de leur pays. Ces amis prirent le
nom de félibres et leur association s’appela
le Félibrige.
Certes, six des félibres de Fontregugne
(j’excepte le génie clairvoyant de Mistral)
ne soupçonnaient guère le développement
considérable que la cause prendrait un
jour ; et quand on regarde en effet le che-
min parcouru depuis Tannée 1851 on est
forcé de reconnaître que le mouvement
félibréen s’est étendu avec une rapidité
extraordinaire et une ampleur magnifique
sur la totalité des pays d’Oc.
De cela il ne faut point s’étonner ; par
son caractère essentiel, le Félibrige devait
nécessairement dépasser .es limites tracées
par ses fondateurs : c est au peuple et k lui
se il que s’adresseront les premiers félibres ;
or, le peuple ne conn <ît point les sépara-
tions et les barrières, il est un, il n’a
qu’une âme et qu’une pensée, et ce phéno-
mène est surtout remarquable chez les
individus qui se servent d’une même lan-
gue. Ainsi dans la vaste région comprise
entre le massif Alpestre et la côte de
l’Océan vivent des populations diverses qui
peuvent différer par certaines coutumes,
par certaines traditions, par certaines
croyances, mais qui ont entre elles un lien
puissant la communauté de langage. Ce
provençal d’Arles est un dialecte d’Oc tout
comme le gascon du Béarn. Et voilà pour-
quoi les idéas félibréennes, loin de rester
circonscrites dans un rayon étroit de la
Provence sont rationnellement arrivées jus-
qu’aux extiémes frontières de la Gascogne.
A cette heure, elles ne sont plus seulement
occltariennes, elles sont devenues généra- '
les, mondiales en un mot.
Depuis la Révolution et durant la plus
grande partie du XIX* siècle on avait cru
posséder complètement l’idée de Patrie.
C'est en son nom que s'accomplirent les .
actes de la période révolutionnaire, c’est
encore et toujours en son nom qu’ont eu
lieu les nombreux bouleversements politi-
ques de notre histoire contemporaine.
Et brusquement, cette notion de la Patrie
«'est coupée en deux : k côté de la Grande
Patrie, le Félibrige a placé la Petite
Patrie.
C'est là le point capital de l’évolution
félibréenne. Dos esprits chagrins ou igno-
rants crièrent jadis au séparatisme : k ces
accusations ridicules, l’historien Dévoluy,
le nouveau capoulier, répondait il y a quel-
ques années : “ Séparatistes I Nous le
sommes si bien que nous rêvons la Gaule
irredenta. Nous savons qu’elle est un
tout et que tôt ou tard se rétablira des
Pyrénées au Rhin l’équilibre naturel. Et
c’est nous les partisans du grand lien fédé-
rai français que les imbéciles appellent
séparatistes !” j
Etre régionaliste, aimer sa province, son j
village, son champ,c’est donc être Felibre.
Il ne faut point s'imaginer que le félibre est 3
l’individu qui écrit en langue d’Qc : erreur I
profonde, le Félibrige n’est point exclusif,
il veut pour lui tous les esprits fiers et tous
le coeurs généreux.
Vous tous qui vous prétendez fils pieux
du pays uatal, vous qui ne cessez Te le re-
gretter quand on vous en éloigne, vous qui
vantez aux autres les charmes de ses plai-
D6s ou la grandeur sauvage de ses monta-
gnes, ne vous contentez point d’ôtre des
diiettanti. soyez de hommes d’action, pen-
ses mais vives aussi.
La terre de Gascogne, f ont je me glorifie
d’être l’un des enfants a toujours été riche
en hommes de guerre et en combattants de
Tl.iee. Eh bien, e’est une bataille que nous
livrons maintenant : la rapière du mous-
quetaire est devenue la plume de l’écrivain,
et nous avons toujours comme arme dé
choix : la puissance magique du Verbe.
Ou dit que nous sommes à uue époque de
décadence ; la jeunesse cherche un Idéal à
poursuivre : il n’est pas de plus pur idéal
que l'Amour du Pays natal.
Le Félibrige est un terrain neutre où tous
peuvent se rencontrer : il n’est ni un parti
politique, ni une Sociôlé littéraire ; le Féli-
brige est un mouvement formé par la syn-
thèse d'aspirations jadis muettes qui dor-
maient depuis des siècles dans les cons-
ciences de nos populations méridionales ; le
Félibrige c’est un Progrès dont les qualités
sout solides et durables, le Félibrige c’est
uueclarté, j’ose dire une religion Et en effet
les félibres no suivent-ils pas ia marche
lumineuse de l’Etoile sainte comme jadis les
Mages de Judée ! I
MARC VARENNI. 11
Propogande pour nos Stations
Thermales.
Le syndicat générai des médecins des
stations balnéaires et sanitairea de France
a adopté avec empressement l’idée que M
le baron d’Estournelles, député de la Sar-
the, lui a suggérée dé créer un certain
mouvement dans notre pays par des confé-
rences qui seraient faites par de* profes-
seurs de grande réputation et dans les prin-
cipales villes et centres importants. Ces
conférenciers évitant toutes le3 questions
politiques, personnelles ou locales, s’occu-
persient exclusivement des intérêts natio-
I naux, purement économiques. La France
étant un des pays les plus riches en eaux
! minérales, on ferait comprendre aux habi-
I tanta l’intérêt qu'ils ont dans la prospérité
de ces stations, qu’ils doivent tout mettre
en oeuvre pour y attirer les nationaux et
les étrangers.
L’opinion publique, ainsi mise en éveil,
chercherait les moyens propres pour exploi-
ter convenablement ces ressources nationa-
® forcerait ses élus au conseil municipal
d «bord, puis au conseil général, enfin k la
Caambre et au Sénat, k s’occuper de ses
propres intérêts au lieu de faire de la politi-
que pure qui ne 3ert qu’à diviser et appau-
vrir le pays.
Et, comme première manoeuvre de ce
mouvement à créer, M. Albert Robin an-
nonce qu’il a fait remettre et appuyer par
M. le baron d’Estournelles au ministre des
Travaux publics une lettre où il demande
que pour certaines villes d’eaux de Pyré-
nées, de la Savoie et des Vosges, les com-
pagnies de chemins de fer avancent ia dat e
du début des services d’été ; q ue pour quel-
ques villes d’eaux des Pyrénées et de T Au-
vergne la durée des trajets soit abrégée
grâce à la suppression ou au raccoureisse-
| ment de certains arrêts ; que sur tous les
trains se rendant aux villes d’eaux le con-
fortable des wagons soit augmenté. Il serait
epfin très désirable que les communications
directes entre les diverses stations balnéai-
res soient facilitées par l’accomplisse ment
de la « cure complémentaire », qui est au-
jourd’hui très répandue dans les pays de
tangue allemande, sous la désignation de
Nach-Cur, et qui consiste, après la cure
normale de l’organe primitivement affecté,
dans une cure consécutive des organes
secondairement intéressés ou de l’état gé-
néral (anémie, Tymphatisme, arthritisme,
etc. ).
(Bull, gén de. thér.)
Hier matin, un individu propriétaire dans
ure commune voisine de Pau, qui a dit se
nommer Gorimat Dominique, 39 ans, s’est
présenté au commissariat central où il a
déelaré ce qui suit :
« Je viens vous prévenir que je suis pour-
suivi par mes parents qui veulent me tuer
mais je me suis muni de mon fusil et
d’une provision de cartouches et n’hésiterai
pas k tirer sur tous ceux qui feraient mine
de m’attaquer. »
Cet individu a ensuite tenu des propos
dont TextravagaDce indiquait clairement
qu’il était atteint d’aiiéuation mentale.Aussi
après 1 avoir calmé dans la mesure du pos-
sible, le commissaire central Ta fait suivre
par deux agents de la sûreté qui ont pu
s’assurer qu’il avait effectivement dans sa
i ja-diniôre un fusil Gras transformé et plu-
sieurs cartouches. Les agents se sont em-
parés de cette arme et ont invité son posses-
seur k réintégrer son domicile, en lui pro-
mettant de veiller eux-mêmes à sa sécurité,
i Après avoir déclaré qu’il allait acheter
un revolver, le malheureux se voyant cons-
tamment suivi par les agents s’est décidé à
rogsgner sa commune et le Maire a été
aussitôt informé.
Hier matin, vers 6 heures *0, deux voitu-
res de laitières se sont accrochées rue Sa-
monzet. Pas d’aceidents de personnes Dé-
gâts purement matériels.
ÉTRANGERS ARRIVÉS A PAU
Oudinot ; Berlhet ; Chaubériae ; Darri-
carrère ; Donchez ; Doumarias ; Desplan-
ques ; ûelouis et dame ; Hallouin ; Juilien ;
Jouttroy et dame ; Lecroart et dame ; La-
monssens ; Marteau ; Ospitaletcbe ; Piney ;
Pinin ; James ; Playoust ; Roulet ; Robin ;
Staemhault ; Vaillant ; Villard.
PALAIS D KIVER
Saison d’Eté 1 901
CONCERT»
Donnés sou* la direotion de M. L. FAUSSE
Jeudi 83 Mai 1901
à 5 A. 1/2 du soir.
PnOORAUMI
1 Gloire aux Alpins (Marche). Garci»o.
2. Rives de Printemps (TlÜlj.. Strauss.
5. Mireille (Fantaisie) Gttioi-îîiflU.
■NTR’ACTB
4. Discrète (Maiurka) Bosc.
5. Gavotte de la Prince**» Caibulk*.
6. Polka des Fantoches Marie.
•
• •
de soir Mercredi et Jeai (i 23 Mai 1901, k
9 heures du soir, GRAN #KS ATTRACTIOUS,
dans la Salle du Théâtre,, avec le concours
de TOreheatre du Paùaia d’Hiver, sous la
direction de M. Pâlisse.
,,lra.,P*rl,e* ~ -Wffe Jacopi, trapèze
déquilibre.
, L®, Professeur Ricardo et Miss Anette;
de 1 Alhambra, uniques arec leurs chien*
incomparables.
2* Partie. — ies sept Jacopi, du Crfsli 1
» aiace de Londres. Nouvelles créations di »
Jeux Icarlens par MM.
3* Partie. — Débuta de la troupe Tre-
viali-Ckiesi, de l’Olympia de Parts. —
Grande Pantomime Acrobatique.
pris part & une « bouade » ou « corvée »,
organisée pour une famille amie et n’était
pas rentré I la maison. 11 est arrivé le
premier sur les lieux, mais malheureuse-
ment trop tard pour porter aux siens un
secours efficace.
On ignore absolument les causes du
Sinistre.
Les Granier, une famille d’honnêtes cul-
tivateurs, ôtaient très estimés et vivaient en
excellents termes avec les gens du village,
que ce terrible malheur a plongés dans la
consternation.
Un Orime sans nom.
Amiens, 21 mai.
Un crime terrible a jeté la consternation
dans la rue des Cannettes. Un cantonnier
auxiliaire du chemin de fer du Nord, le
nommé Alfred Dupont, âgé de 41 ans, ori-
ginaire de Sainte-Lenoble, a tué sa fille,
Lucie, âgée de 15 ans, et a fait subir à la
malheureuse morte les derniers outrages.
Avant de commettre son erime, le miséra-
ble avait éloigné sa femme et son dernier
enfant âgé de 10 ans. Quand la femme
Djipont, prise de pressentiments, rentra à
son domicile, vers sept heures du matin, le
criminel prit la fuite dans la direction du
canal de Somme.
La police et la gendarmerie, prévenues,
se mirent à sa poursuite, et vers midi,
deux agents de la Sûreté rencontrèrent sur
ta vole ferrée, à la Neuville, l’assassin, qui
dit : « Vous avez bien fait de m’arrêter tout
de suite, car j’allais me précipiter sous
l’express de Paris. »
Ramené S Amiens et confronté avec le
cadavre de sa victime, le père dénaturé
s’est écrié : Je suis un grand coupable,
mais je n’ai qu’un regret, c’est celui de ne
pas avoir tué ma femme. »
De sérieuses mesures d’ordre ont dû être
prises pour transférer Dupont à la prison
de Bicôtre : la foule voulait lyncher Tassas-
sin. La victime jouissait de l’estime géné-
rale, et chacun s’accorde k dire que Dupont
était le bourreau de la famille.
Bulletin Financier.
Paris, 22 mai.
La séance a été dos plus calmes et sans
intérêt, ce n’est Qu’après l’émission de l’Em-
prunt Russe que les disponibilités créés pour
souscrire reviendront sur le marché et ramè-
neront de l'animation.
Le 3 0(0 et le 3 t|2 0|0 clôturent à 101.62.
Le Comptoir National d’Escompte à 591,
le Crédit Foncier a 711 n’ont pas varié, le
Crédit Lyonnais é 1051 et la Société Générale
k 618 sont fermes sans changement.
Les chemins français ont baissé : le Lyon a
1630, le Nord a 2105 et l’Orléans é 1605.
Le Suez reste à 3750.
Pas de changement notable dans la tenue
des fonds etrangers.
Les actions Lumière North Américan, intro-
duites hier sur le marché au comptant sont é
39 et 40 fr.
Les Pétroles Moesi-Hir, se traitent à 285 fr.
Les actions « Pierre de Verre Garchey » sont
demandées à 115 fr.
C’est demain mercredi, 22 courant que sera
close la souscription publique a l’Emprunt
Russe 4 0|o Consolidé. Rappelons une der
nitre fois que cet emprunt est émis a 492 50
par obligation de 500 fr. rapportant 20 fr. par
an affranchis à tout jamais de tout impôt
Russe.
HGUVELLES_L0C4I.ES
Revue de gendarmerie.
Demain matin k sept heures, les brigades
de gendarmerie de l’arrondissement de Pau
seront passées en revue sur la place de la
Haute-Plante par le général Benoist, ins-
pecteur de gendarmerie.
Le Sénat a repris hier la discussion de la
loi sur la santé publique, M. Waldeek-Rous-
seau, président du Conseil, a fait ressortir
k 3es collègues l’économie du projet et son
efficacité pour combattre la tuberculose.
Les cinq premieis articles ayant été votés
précédemment, on a voté Tarticie 6 qui a
trait aux vaccinations. Il s’agit de rendre
la vaccination obligatoire pour tout le mon-
de sans exception pendant la première an-
née de la vie et les revaccinations non moins
obligatoires pour tous au cours de la onzième
année, puis de la vingt et unième.
La Ministre de la Guerre oontre
la Compagnie dn Midi
Le ministre de la guerre poursuivait de-
vant la première chambre civile, la compa-
re du Midi en remboursement du capital
d'une pension de réforme et d’une gratifica-
tion accordée k deux réservistes, qui, rega-
gnant leurs foyers, furent victimes d’un ac-
cident de chemin de fer.
La compagnie objectait qu’elle avait été
eondamuee par la cour de Paris à réparer
la conséquence de l’accident, et qu’elle ne
pouvait être tenue au-delà. Mais le tribunal,
accueillant la demande du ministre de la
guerre, a condamné la compagnie du Midi
k rembourser les sommes nécessaires, sauf
à exercer son recours contre les soldats ré-
formés, qui ne doivent pas s’enrichir à ses
dépens.
Cow d'Assises des Basses-Pyréoées.
Président : M. JOUGLAHD.
Assesseurs : MM. CHAUDREAB et DUPÜY,
conseillers k la Cour d’Appel.
Fin (le l'audience du Mardi 21 Mal
Après 35 minutes de délibération le Jury
rapporte un verdict affirmatif sur toutes
lei questions qui lui ont été soumises,
accorde cependant le bénéfice de circons-
tances atténuantes aux deux accusés,
i La Cour après an avoir délibéré con-
damne Giniès à quatre ans de prison et
Sébastien Marco à deux ans de la môme
peine.
Audianoa du mercredi 22 Mal.
lr* AFFAIRE. — Vol.
Dans la première afiaire soumise au jury,
trois prévenus ont a répondre d’un vol
commis au préjudice de l’Etat et dans les
circonstances suivantes :
Le 28 janvier 1931, l’adjudant Saillard,
ehsf du détachement d’artillerie cantonné
au camp de Ger, constatait qu’un vol d’a-
voine avait été commis la nuit précédente
au préjudice de l’Etat.
Les auteurs de cette soustraction fraudu-
leuse furent bientôt connus grâce à la
déclaration d’un témoin, le canonnier Col-
lard, qui avait rencontré le 27 janvier, vers
11 heures et demie du soir, près la porte
d’outrée du camp, le canonnier Angelbert
qui portait un sac sur ses épaules et cher-
chait k dissimuler SOD visage en passant
près de lui. Il était suivi d'un autre mili-
taire également porteur d’un sac. Reconnu
et interpellé par le témoin qui se doutait
que ces deux hommes transportaient au
dehors de l’avoine volée, Angelbert avait
sans répondre continué sa route.
L’enquête de l’autorité militaire établit
aussitôt ia culpabilité o’Angelbert et celle
d’un autre canonnier le nommé Lajus. Les
inculpés interrogés séparément avouèrent
les faits qui leur étaient reprochés ; en môme
temps ils dénoncèrent spontanément le
nommé Baqué, marchand de son & Ger,
comme ayant récélé le corps du délit.
L'instruction a recueilli les aveux renou-
velés des deux militaires qui ont été aussi
affirmatifs qu’auparavant en ce qui concer-
ne la complicité du nommé Baqué.
Les deux accusés déclarent avoir com-
mis le vol le dimanche soir 27 janvier, vers
dix heures et demie, après avoir rencontré
Baqué, au sortir d’une auberge de Ger. Cet
individu qu'ils ne connaissaient pas leur
aurait demandé de lui procurer de l’avoine,
de la poudre ou du bronze provenant du
camp.
Sachant que la provision d’avoine était
contenue dans un coffre du magasin k four-
rages, les deux militaires pénétrèrent dans
ce bâtiment qui se trouve k quelques pas
du local où sont casernés les soldats.Entrés
par la porte restée ouverte, ils avaient pris
dans le coffre qui n’était pas fermé à clé, et
placé dans deux sacs environ 70 kil. d’avoi-
ne, puis ils s'étalent dirigés vers la maison
de Bacqué, située k 1.400 mètres de là. Ce
dernier avait pris livraison de l’avoine et
avait remis 5 fr. k chacun des deux mili-
taires.
Bacqué a toujours opposé un démenti
catégorique aux allégations des deux mili-
taires, mais les renseignements recueillis
par l’information De peuvent laisser de
doute sur sa culpabilité
L’adjudant Saillard et le maréchal des
logis Duclerc ont eu effet constaté deux
jours après le vol, une trainée de grains
d'avoine jusqu’à la porto de l’accusé, le sol
avait été récemment balayé. L’altitude em-
barrassée de Bacqué lorsqu’ils l’interrogè-
rent ne fit que confirmer leurs soupçons.8a
culpabilité est donc absolument établie.
mes nommés Angelbert et Lajus n’ont pas
d’antécédents judiciaires ; quant k Bacqué
jadis condamné pour abus de confiauce, il
a bénéficié en 1893 d’un arrêt de réhabilita-
tion. Les renseignements fournis sur son
compte lui sont favorables, il en est de
morne du canonnier Lajus dont les états de
services sont bons. Aagelbert frappé de
nombreuses punitions disciplinaires est un
soldat médiocre.
Défenseurs : M*» Ernest Botto pour An-
gelbert ; Campagne pour (Lajus ; Mages-
cas pour Bacqué.
Après quelques minutes de délibération
le jury rapporte un verdict négatif pour les
trois accuses.
En conséquence la Cour prononce leur
relaxe.
2» AFFAIRE. — Vol.
C’est encore un vol que le jury est appelé
& répiimer dans cette seconde affaire qui
lui est soumise.
Le jeune Haïzaguer, Pierre dit Adrien,
journalier, domicilié à ''lasparren, quoique
n’ôta it âgé que de 16 ans a subi quatre
eondunnations, et de plus, dans la contrée
ou’il habiie il passe pour être un malfaiteur
dangereux.
Le 10 lévrier 1901, M. Garcia, curé de
llasparren tut prévenu que les troncs de
St-Antoine avaient été forcés dans l’église.
11 constata en effet l’effraction de ces troncs:
la serrure de l’un ôtait arrachée, la porte
de l’autre enfoncée.
Le lendemain, 11 février, le sieur Verga-
le, cordonnier, se rendit auprès de M. Gar-
cia pour l’informer que la veille dans la
matinée, Ilaïzaguers’etalt présenté chez lui,
à Bayonne, et qu’il lui avait révélé les cir-
constances du vol. L’accusé, d’après ces
déclarations, s’était laissé enfermer dans
l’église le samedi soir 9 février, avait, à
Ta.de d’un ciseau à froid et d’une barre de
fei, fracturé les troncs et s’était emparé
d’une certaine somme mais «vaut de terrni-
mluer sou travail, Il avait pria la précaution
de sortir par une porte latérale pour aller
se montrer dans l’auberge Yatza et détour-
ner ainsi les soupçons. Le 11 février, Haï-
zaguer fut arrêté au moment oû 11 se dispo-
sai! à partir pour St-Sébastien. il était por-
teur de 50 fr. 05 et il a fait k Bayonne une
dépense de 40fr. environ. Ces deux som-
mes réunies représentent i peu prés, d’après
l'évaluation de M. le curé d’Hasparren, le
total de l’argent qui pouvait se trouver dans
les deux troncs.
L’accusé a fait des aveux, mais il a pré-
tendu dans le cours de l’information que le
principal auteur du vol était le nommé
Ignacio Elissagoyen avec lequel il s’était
concerté dans la soirée du 9 février. Cepen-
dant, certaines invraisemblances, les men-
songes relevés dans ses déclarations, le té-
nu» gnage du sieur Vergale, rapproché de
cette circonstance que le mercredi précè-
dent 6 février, Haïzaguer a été surpria dans
1 église au moment de la fermeture des por-
tes les constatations matérielles faites sur
les lieux, tout enfin a démontré que l’accusé
seul avait commis le crime.
M* Castay présente la défense d’Haïza-
guer.
Le jury ayant rapporté un verdict de eul-
fiabliité mitigé de circonstances atténuantes
a Cour condamne Haïzaguer à trois ans de
prison.
CHRONIQUE DU PALAIS
Audianoa du Tribunal Corraotlonnel
du Mercredi 22 mal.
L’agent de police Cortès se trouvant de
service dans la rue de Foix aperçut, vers
11 heures du soir le jeune Théodore Brualla,
commissionnaire qui était en état d'ivresse
et criant k tue-téte, troublant ainsi le repos
des habitants. Invité k faire silence, Brualla
redoubla ses cris ; c’est alors que l’agent
qui voulut le saisir pour le conduire au pos-
te trouva une très forte résistance. Il put
néanmoins le mettre en état d'arrestation.
Le tribunal condamne Brualla k six jours
de prison pour la rébellion, k 5 francs d'a-
mende pour l’Ivresse et & 11 francs pour le
tapage nocturne.
— Le nommé Saby Cascaret, natif de
Monein, qui compte à son actif plusieurs
condamnations dont quelques unes pronon-
cées par des conseils de guerre est condam-
né pour vagabondage à un mois de prison.
— Un trio de jeunes gens Dommés Isaac
Oliveira, manoeuvre, âgé de 32 ans, Jean
Brouquet, âgé de 16 ans, ébéniste et Lasser-
re, âgé de 17 ans, se promenaient au che-
min Tourasse, lorsque l’idée leur vint de
sonner à la villa pour obtenir l’aumône. Le
cordon ayant été tiré, les jeunes gens péné-
trèrent, sans être aperçus du coucierge,
dans la villa où Oliveira üt main basse sur
une montre de voiture et sur un plateau en
argent d’une assez grande valeur.
Celle soustraction opérée le trio prit le
chemin de Billère, où les jeunes Brouquet
et Lasserre entrant dans la villa Beau-
Fiéne, s’emparèrent d’une loupe eu argent
et de sept cendriers.
De retour de cette promenade qui avait
été fructueuse ils s'occupèrent de vendre
ces divers objets k des commerçants de la
vi.le, et avec le produit de cette vente, les
trois jeunes gens prirent le soir môme le
chemin de fer pour Bordeaux. J
Le tribunal condamne Oliveira k trois
mois de prison, dit que celte peine se con-
fondra avee celle prononcée par le tribunal
Ssmedi dernier, et Brouquet et Lasserre,
chacun à deux mois avec application de la
loi de sursis.
— Les deux frères C.., prévenus de
rébellion et outrages aux agents de police
sont condamnés chacun k 25 fr. d’amende.
AMOoiation Amicale
des Anoians Elèves de l'Eool» Normale
L’assemblée générale aura fieu, à Lescar,
le jeudi 6 juin prochain. Le banquet tradi-
tionnel suivra sous la présidence de M. le
Recteur, Président d’honneur de l’Associa-
tion.
Les membres qui n’auraient pas reçu la
le.tre de convocation, sont priés de la récla-
mer à l’Ecole Normale ou d’adresser leur
adhésion en y joignant un mandat de 3 fr. 50
au nom de M. Biatarana.
Le* Prévoyants de l’Avenir
Le total des votes connus hier après-
midi est de 78,230. Sur ce chiffre, 63,108 se
sont prononcés pour le projet C.hâtelus, et
15,122 pour le projet Boutteviile.
M. Chauvat, chef de bataillon du génie
hors cadre, chef d’état-major du comman-
dement supérieur de la délense des plaees
du groupe de Bayonne et du gouvernement
de Bayonne, est nommé à l’état-major du
5» corps d’armée.
M. Conge3ta, consul k Gibraltar, est
nommé consul d’Espagne » Bordeaux, en
remplacement de M. Pereyra, décédé.
Course de la « Petite Gironde »
(Par dépêche).
Sont partis ce matin :
Roquefort.— Inconnu, Sarah, Marceau U,
Quand-Môme, d’Artagnan, Chevalier.
Captieux. — Inconnu, à 7 h. 23 ; Mar-
eeau II, k 7 h. 55 ; Sarah, & 8 h. 3.
Basas.— Inconnu, k 8 h. 50; Marceau II,
k 9 heures.
Langon. — Ineonnu, k 9 h. 48 ; Mar-
ceau II, k 9 h. 52 ; Sarah, k 10 h. 55.
Bordeaux. — l*r Inconnu, arrivé à
12 h. 49
2» Marceau II. — 3* Sarah, placée.
Le second est eonstesté.
XI* Lendit régional de Pau
Nous recovons la communication suivante :
Les concours d’exercices physiques du
XI 1 Lendit sont publics, aucune place n’est
payante.
L’installation des exercices dans le Pare
du Lycée est achevée ; des barrières sépa-
rent le publie des lendistes. Ceux-ci ont un
espace réservé sous les arbreï du Parc.
Le terre-plein du Parc servira aux exer-
cices ; la bande en pelouse ouest est réser-
vée au public qui pourra entrer au Lycée
k son gré ; le Parc est réservé aux person-
nes invitées par carte blanche.
Toutes les dlsposilions sont prises pour
les concours de barette qui auront lieu le
dimanche après-midi 25, et le lundi matin
26, sur le terrain Bourda (ancien polo), â
Jurançon. Le public aura k sa disposition
un large espace de terrain pour assister
aux jeux. I
Le bureau du Comité central de la Ligue !
Girondine et la Commission technique du
Lendit se tiendront en permanence au aiège
de la Société d’escrime, rue de is Préfec-
ture, qui a bien voulu mettre les dépen-
dances du Cercle, k la disposition de la
Ligue Girondine.
Durant tout le Lendit un pavillon de la
Ligue Girondlno sera placé au siège du
Comité et un autre au lieu où se iiennent
les concours. Ce dernier pavillon sera arbo-
ré à la porte d’entrée du Lycée, le samedi
et le dimanche matin, pendant les jeux dans
le Parc, il sera arboré ensuite le dimanche
dans l’après-midi et le lundi matin, à la
pelouse de la barette, k Jurançon.
La réunion plénière des Jurys aura lieu
samedi prochain 25, à 10 heures du matin,
k l’Assistance par le travail, les instruc-
tions y seront données aux jurés par la
Commission technique qui arrive vendredi
de Bordeaux, et dont quelques memb res
sont déjà rendus k Pau.
Tous les lendistes arriveront k Pau
samedi prochain, par le train de midi 12
pour la ligue de Bordeaux et par le train
de midi 42 pour la ligne de Toulouse.
Ils descendront tous au Lycée où ils
seront hospitalisés pendant les cinq jours
du lendit, sous la surveillance eoustante
des maîtres qui les accompagnent.
Voir à la 4* page le programme général
des Journées du 25 au 29 mai.
L’IDÉE FELIBRÉENNE
Sous ce titre nous recovons la communica-
tion suivante de Montpellier :
Il y aura bientôt un demi-siècle que se
réunirent au village de Fonlregugne en
Provence, sept amis qui se dounêrent la
noble tâche d’écrire de belles oeuvres dans
ia langue de leur pays. Ces amis prirent le
nom de félibres et leur association s’appela
le Félibrige.
Certes, six des félibres de Fontregugne
(j’excepte le génie clairvoyant de Mistral)
ne soupçonnaient guère le développement
considérable que la cause prendrait un
jour ; et quand on regarde en effet le che-
min parcouru depuis Tannée 1851 on est
forcé de reconnaître que le mouvement
félibréen s’est étendu avec une rapidité
extraordinaire et une ampleur magnifique
sur la totalité des pays d’Oc.
De cela il ne faut point s’étonner ; par
son caractère essentiel, le Félibrige devait
nécessairement dépasser .es limites tracées
par ses fondateurs : c est au peuple et k lui
se il que s’adresseront les premiers félibres ;
or, le peuple ne conn <ît point les sépara-
tions et les barrières, il est un, il n’a
qu’une âme et qu’une pensée, et ce phéno-
mène est surtout remarquable chez les
individus qui se servent d’une même lan-
gue. Ainsi dans la vaste région comprise
entre le massif Alpestre et la côte de
l’Océan vivent des populations diverses qui
peuvent différer par certaines coutumes,
par certaines traditions, par certaines
croyances, mais qui ont entre elles un lien
puissant la communauté de langage. Ce
provençal d’Arles est un dialecte d’Oc tout
comme le gascon du Béarn. Et voilà pour-
quoi les idéas félibréennes, loin de rester
circonscrites dans un rayon étroit de la
Provence sont rationnellement arrivées jus-
qu’aux extiémes frontières de la Gascogne.
A cette heure, elles ne sont plus seulement
occltariennes, elles sont devenues généra- '
les, mondiales en un mot.
Depuis la Révolution et durant la plus
grande partie du XIX* siècle on avait cru
posséder complètement l’idée de Patrie.
C'est en son nom que s'accomplirent les .
actes de la période révolutionnaire, c’est
encore et toujours en son nom qu’ont eu
lieu les nombreux bouleversements politi-
ques de notre histoire contemporaine.
Et brusquement, cette notion de la Patrie
«'est coupée en deux : k côté de la Grande
Patrie, le Félibrige a placé la Petite
Patrie.
C'est là le point capital de l’évolution
félibréenne. Dos esprits chagrins ou igno-
rants crièrent jadis au séparatisme : k ces
accusations ridicules, l’historien Dévoluy,
le nouveau capoulier, répondait il y a quel-
ques années : “ Séparatistes I Nous le
sommes si bien que nous rêvons la Gaule
irredenta. Nous savons qu’elle est un
tout et que tôt ou tard se rétablira des
Pyrénées au Rhin l’équilibre naturel. Et
c’est nous les partisans du grand lien fédé-
rai français que les imbéciles appellent
séparatistes !” j
Etre régionaliste, aimer sa province, son j
village, son champ,c’est donc être Felibre.
Il ne faut point s'imaginer que le félibre est 3
l’individu qui écrit en langue d’Qc : erreur I
profonde, le Félibrige n’est point exclusif,
il veut pour lui tous les esprits fiers et tous
le coeurs généreux.
Vous tous qui vous prétendez fils pieux
du pays uatal, vous qui ne cessez Te le re-
gretter quand on vous en éloigne, vous qui
vantez aux autres les charmes de ses plai-
D6s ou la grandeur sauvage de ses monta-
gnes, ne vous contentez point d’ôtre des
diiettanti. soyez de hommes d’action, pen-
ses mais vives aussi.
La terre de Gascogne, f ont je me glorifie
d’être l’un des enfants a toujours été riche
en hommes de guerre et en combattants de
Tl.iee. Eh bien, e’est une bataille que nous
livrons maintenant : la rapière du mous-
quetaire est devenue la plume de l’écrivain,
et nous avons toujours comme arme dé
choix : la puissance magique du Verbe.
Ou dit que nous sommes à uue époque de
décadence ; la jeunesse cherche un Idéal à
poursuivre : il n’est pas de plus pur idéal
que l'Amour du Pays natal.
Le Félibrige est un terrain neutre où tous
peuvent se rencontrer : il n’est ni un parti
politique, ni une Sociôlé littéraire ; le Féli-
brige est un mouvement formé par la syn-
thèse d'aspirations jadis muettes qui dor-
maient depuis des siècles dans les cons-
ciences de nos populations méridionales ; le
Félibrige c’est un Progrès dont les qualités
sout solides et durables, le Félibrige c’est
uueclarté, j’ose dire une religion Et en effet
les félibres no suivent-ils pas ia marche
lumineuse de l’Etoile sainte comme jadis les
Mages de Judée ! I
MARC VARENNI. 11
Propogande pour nos Stations
Thermales.
Le syndicat générai des médecins des
stations balnéaires et sanitairea de France
a adopté avec empressement l’idée que M
le baron d’Estournelles, député de la Sar-
the, lui a suggérée dé créer un certain
mouvement dans notre pays par des confé-
rences qui seraient faites par de* profes-
seurs de grande réputation et dans les prin-
cipales villes et centres importants. Ces
conférenciers évitant toutes le3 questions
politiques, personnelles ou locales, s’occu-
persient exclusivement des intérêts natio-
I naux, purement économiques. La France
étant un des pays les plus riches en eaux
! minérales, on ferait comprendre aux habi-
I tanta l’intérêt qu'ils ont dans la prospérité
de ces stations, qu’ils doivent tout mettre
en oeuvre pour y attirer les nationaux et
les étrangers.
L’opinion publique, ainsi mise en éveil,
chercherait les moyens propres pour exploi-
ter convenablement ces ressources nationa-
® forcerait ses élus au conseil municipal
d «bord, puis au conseil général, enfin k la
Caambre et au Sénat, k s’occuper de ses
propres intérêts au lieu de faire de la politi-
que pure qui ne 3ert qu’à diviser et appau-
vrir le pays.
Et, comme première manoeuvre de ce
mouvement à créer, M. Albert Robin an-
nonce qu’il a fait remettre et appuyer par
M. le baron d’Estournelles au ministre des
Travaux publics une lettre où il demande
que pour certaines villes d’eaux de Pyré-
nées, de la Savoie et des Vosges, les com-
pagnies de chemins de fer avancent ia dat e
du début des services d’été ; q ue pour quel-
ques villes d’eaux des Pyrénées et de T Au-
vergne la durée des trajets soit abrégée
grâce à la suppression ou au raccoureisse-
| ment de certains arrêts ; que sur tous les
trains se rendant aux villes d’eaux le con-
fortable des wagons soit augmenté. Il serait
epfin très désirable que les communications
directes entre les diverses stations balnéai-
res soient facilitées par l’accomplisse ment
de la « cure complémentaire », qui est au-
jourd’hui très répandue dans les pays de
tangue allemande, sous la désignation de
Nach-Cur, et qui consiste, après la cure
normale de l’organe primitivement affecté,
dans une cure consécutive des organes
secondairement intéressés ou de l’état gé-
néral (anémie, Tymphatisme, arthritisme,
etc. ).
(Bull, gén de. thér.)
Hier matin, un individu propriétaire dans
ure commune voisine de Pau, qui a dit se
nommer Gorimat Dominique, 39 ans, s’est
présenté au commissariat central où il a
déelaré ce qui suit :
« Je viens vous prévenir que je suis pour-
suivi par mes parents qui veulent me tuer
mais je me suis muni de mon fusil et
d’une provision de cartouches et n’hésiterai
pas k tirer sur tous ceux qui feraient mine
de m’attaquer. »
Cet individu a ensuite tenu des propos
dont TextravagaDce indiquait clairement
qu’il était atteint d’aiiéuation mentale.Aussi
après 1 avoir calmé dans la mesure du pos-
sible, le commissaire central Ta fait suivre
par deux agents de la sûreté qui ont pu
s’assurer qu’il avait effectivement dans sa
i ja-diniôre un fusil Gras transformé et plu-
sieurs cartouches. Les agents se sont em-
parés de cette arme et ont invité son posses-
seur k réintégrer son domicile, en lui pro-
mettant de veiller eux-mêmes à sa sécurité,
i Après avoir déclaré qu’il allait acheter
un revolver, le malheureux se voyant cons-
tamment suivi par les agents s’est décidé à
rogsgner sa commune et le Maire a été
aussitôt informé.
Hier matin, vers 6 heures *0, deux voitu-
res de laitières se sont accrochées rue Sa-
monzet. Pas d’aceidents de personnes Dé-
gâts purement matériels.
ÉTRANGERS ARRIVÉS A PAU
Oudinot ; Berlhet ; Chaubériae ; Darri-
carrère ; Donchez ; Doumarias ; Desplan-
ques ; ûelouis et dame ; Hallouin ; Juilien ;
Jouttroy et dame ; Lecroart et dame ; La-
monssens ; Marteau ; Ospitaletcbe ; Piney ;
Pinin ; James ; Playoust ; Roulet ; Robin ;
Staemhault ; Vaillant ; Villard.
PALAIS D KIVER
Saison d’Eté 1 901
CONCERT»
Donnés sou* la direotion de M. L. FAUSSE
Jeudi 83 Mai 1901
à 5 A. 1/2 du soir.
PnOORAUMI
1 Gloire aux Alpins (Marche). Garci»o.
2. Rives de Printemps (TlÜlj.. Strauss.
5. Mireille (Fantaisie) Gttioi-îîiflU.
■NTR’ACTB
4. Discrète (Maiurka) Bosc.
5. Gavotte de la Prince**» Caibulk*.
6. Polka des Fantoches Marie.
•
• •
de soir Mercredi et Jeai (i 23 Mai 1901, k
9 heures du soir, GRAN #KS ATTRACTIOUS,
dans la Salle du Théâtre,, avec le concours
de TOreheatre du Paùaia d’Hiver, sous la
direction de M. Pâlisse.
,,lra.,P*rl,e* ~ -Wffe Jacopi, trapèze
déquilibre.
, L®, Professeur Ricardo et Miss Anette;
de 1 Alhambra, uniques arec leurs chien*
incomparables.
2* Partie. — ies sept Jacopi, du Crfsli 1
» aiace de Londres. Nouvelles créations di »
Jeux Icarlens par MM.
3* Partie. — Débuta de la troupe Tre-
viali-Ckiesi, de l’Olympia de Parts. —
Grande Pantomime Acrobatique.
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