Presse et revues
4 pages
Titre : L'Indépendant des Basses-Pyrénées : paraissant les lundi, mercredi et vendredi ["puis" paraissant tous les jours excepté le dimanche "puis" journal républicain quotidien "puis" le mieux informé des journaux de la région]
Éditeur : [s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1901-05-22
Contributeur : Garet, Émile (1829-1912). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34416250c
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 22 mai 1901 22 mai 1901
Description : 1901/05/22 (A34,N184). 1901/05/22 (A34,N184).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5266357t
Source : Bibliothèque patrimoniale de Pau, Ee 3218
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/04/2020
rapportait les charges de la paix armée
sans ajouter à sa dette, sans créer de nou-
Telles tnxea, en organisant au contraire un
amortissement de la rente perpétuelle que
je eon.idéreral comme l’honneur de ma
carrière politique d’avoir institué.
M. Caill aux n’est donc pas pessimis-
te. Le budget de 1902 d’ailleurs n’amé-
liorera guère et n’aggravera pas la
situation budgétaire.
Les dépenses sont fixées à la somme
de trois milliards 597,072,199 francs et
les recettes sont évaluées à trois mil-
liards 597,154,082.
L’équilibre y est. Il suffit pourtant
de la plus petite fantaisie d’un député
pour le détruire, et le moindre mé-
compte sur les évaluations des recet-
tes créera un déficit.
Si pourtant la Chambre, renonçant
à des errements désastreux pour le
contribuable, réduit les dépenses au
lieu de les augmenter, le plus impor-
tant des progrès sera réalisé.
11 faut remarquer que l’augmenta-
tion des dépenses, cette marée qui doit
tout engloutir, s’élève encore de 42
millions par rapport à l’exercice en
cours. M. Caillaux déclare que cette
augmentation sera couverte par un
excédent de recettes. Si ces prévisions
ne sont pas trop optimistes,tant mieux.
Déjà, l’an dernier on avait trop at-
tendu des excédents et le mécompte
s’élève pour les quatre premiers mois
de cette année à près de 18 millions.
Pour combler le déficit, il a fallu des
efforts d’ingéniosité. Mais tout le fra-
gile équilibre s’écroulera si les prévi-
sions de recettes trompent l’espoir du
ministre.
Il faudra cependant arriver à une
situation financière claire et sûre, se
résoudre à des économies et prendre
des résolutions héroïques
OCTAVE AUBERT.
Nouvelles Diverses
On annonce que M. Loubet ira très prochai-
nement, le l" juin très probablement, visiter
le Prytanôe militaire de la Flèche.
— Le ministre de la marine a décidé que les
officiers-élèves de l’Ecole supérieure de la ma-
rine prendraient part aux grandes manoeuvres
navaler, mais dans des conditions particulières.
C’est a nsi que les six plus jeunes de ces offi-
ciers "ormeront l’ûtat-major du cuirassé
Brennus.
— L’inniversaire de la naissance de l’empe-
reur Nicolas II a été célébré, par des services
à Tsar-koïe Solo et dans tout l’Empire. Il y a
eu, le soir, des illuminations à Saint Péters-
bourg. L» reine de Grèce est arrivée à Tsars-
koïe Solo avec le prince Christophe.
— Ou connaît les résultats définitifs du
recensement dans l’arrondissement de Grasse.
La population s’élève à 101 920. Le collège
électoral actuel sera donc divisé en deux cir
conscriptions législatives ; uno de ces circons
criptions sera formée par les doux cantons de
Cannes et d’Antibes qui, & eux seuls, comp-
tent 57,000 habitants.
— Les nouvelles salles du Louvre ont été
inaugurées par le ministre de l'instruction pu-
blique, en présence d’une assistance très nom-
breuie.
— Les résultats connus jusqu’à présent du
referendum des Prévoyants donnent 41.000
voix en faveur du projet Châtelus (maintien du
ilatu quo) et 10,000 environ pour le projet
Bouiteville (révision des statuts conformément
à la loi).
— Le steamer Alberville, venant du Congo,
est arrivé à Anvers, ayant à bord le colonel
Walhis, gouverneur général de l’Etat indé-
pendant au Congo.
— La fin des courses ,’au Grand-Camp, à
Lyon, a été marquée par des incidents motivés
par une contentation soulevée par de* parieurs.
Trois haies furent incendiées. L’interven..ion
des pompiers et de la force armée fut néces-
saire pour rétablir l’ordre.
— La Gasette de la Bourse, à Saint Péters-
bourg, annonce la très prochaine arrivée d’un
syndicat de capitalistes français, venant négo-
cier la fondation d’une société pour la cons-
truction de plusieurs lignes de chemins de for
dans le Sud de la Russie.
— On télégraphie de Cracovie qu’un homme
d’Etat russe, qui vient d’arriver de Saint-Pé-
tersbourg, affirme que le tzar Nicolas II s’oc-
cupe de Pidéo de donner à la Russie une cons
titution. Il aurait demandé à revoir le projet
de constitution qui avait été élaboré par le
prince Loris Mellkoff, et dont la mise à exécu-
tion avait été empêchée par la mort du tzar
Alexandre II,
— L’empereur d’Allemagne a annoncé au roi
Edouard VII qu’il viendrait à Coweg, à bord
du Hoheruotlem, au mois d’août.
— On mande de Vienne qu’un ingénieur
hongrois a inventé un nouveau système de
télégraphie, par lequel il prétend qu’avec un
seul fif, on peut envoyer 80 télégramme* à
la fois.
Correspondance du Sud-Américain
RÉPUBLIQUE ARGENTINE
Buenos-Aires, le 1S Mai 1901.
Pag d’événements remarquables depuis ma
dernière dépêche. Les chambre* n’ont abordé
enoore aucune question bien intéressante.
— La recette des contributions augmente
continuellement. On constate, dans les entrées
du Trénor, pendant le* quatre premiers mois
de l'année, un excédent de 8 à 10 #/# sur les
prévisions budgétaires ; c’est ainsi qu’on pré-
voit la possibilité de réduire quelques impêts,
spécialement celui sur les alcools.
La situation commerciale s’améliore tons les
jour*. On travaille ferme dans la campagne ;
les agriculteurs, encouragés p»r les belle* ré-
coltes de graine de lin et do maïs, celle do blé
ayant ete contrariée per les grande* pluies do
l’été, proposent d’augtuenier lès eusemeu
cernent* sur les moyennes des dernières années,
d’autant plus que les prix se maintiennent à un
niveau rémunérateur.
Le président de la République a approuvé le
plan des réformes militaires, préparé par le
colonel Riccheri. En outre on a décidé la cons-
tructiondo lignes stratégiques de chemins de
fer à v«ie étroite, le long de* frontières ; ces
lignes auront, en même temps un but économi-
que, puisqu’elle* faciliteront la colonisation
d’une immense zone territoriale d’une grande
fertilité.
3ourse de Buenos-Aires, le 16 Mai :
Le change, à 90 jours de vue :
sur Londres à 48 1/2
sur Paris à 5.u8
Cedules Nationales G. 83 •/.
BRÉSIL
liio-dt-Janeiro, le 15 Mai 1001.
Comme l’observe le Jornal do Braiil, la
bataille est engagée. Jusqu’ici les partis se dis
putaient plus ou moins àprement. De hautes
personnalités se tenaient à l’écart. Certains
éléments travaillaient à l’ombre, conspirant,
se préparant à l’action. Aujourd’hui, avec l’ou-
verture des Chambres, véritable rentrée, puis
que pendant la saison torride, Rio se vide,
matériellement, dans ce sens que toutes les
personnes ayant les moyens de le faire gagnent
les hauts plateaux, ou on jouit d’une tempéra-
ture relativement agréable, tous les chefs sont
au poste de combat et ne ménagent guère leurs
adversaires.
O Pau et O Jornal do Commercio, celui-là
pour M. Quintino Bucayuva et celui-ci pour le
S résident de la République, se livrent à des
ébats extrêmement passionnés.
—Le conseil de guerre ayant donné raison à
l’amiral Mello contre le président Campos
Salles, et la déportation de M. Borlido ayant
été reconnue illégale, on accuse le ehef de
l’Etat de se livrer à des persécutions pnrson
nelles, foulant aux pieds les garanties cons-
titutionnelles — Les organes officieux défen-
dent le président, déclarant qu’il a agi de
bonne foi.
Mais c’est la question financière qui fournit
à l’opposition des arguments de nature à créer
dans ie p*ys une véritable effervescence con-
tre la politique du président. « La hausse du
change nous a ruiné, dit lo Jornal do Recife,
et le Docteur Campos Salles, par amour-pro-
pre, quoique en le touchant du doigt, non seu-
lement n’abandonne pas sa politique, mais
tâche de noua imposer un successeur, qui sera
son continuateur dans un plan insensé puis-
que, en prétendant rétablir le crédit extérieur
sur sa base et au prix du sacrifice des travail-
leurs et des producteurs, il aboutirait, ai le
pays ne s’y oppose, comme il le fera par tous
les moyens, à la banqueroute nationale ».
Ju reproduis cette tirade parce qu’el e résuma
bien la situation des esprits
— Il y a longtemps qu’un grand mécontente-
ment règne au Brésil au sujet des agissements
des colons allemands établis dans les provin-
ces do Ste-Catherine et du Rio Grande du Sud.
En effet, ils résistent à toute assimilation avec
l’élément national ; ils sont déjà 200 mille,
parlant exclussent leur langue, élevant leurs
enfants dans le culte de la patrie d’origine,
organisant leurs écoles, leurs églises, leurs
municipalités, résistant à l’influence des brési-
liens, méprisant les exhortations des autorités
provinciales.
A propos d’une récente déclaration de l’am-
bassadeur d'Allemagne à Washington, d’après
laquelle l’Allemagne a le droit do faire ce
qu’elio fait dans le sud du Brésil, la presse
demande au gouvernement de s’opposor à cette
germanisation systématique et d’arrêter une
intromission qui blesse profondément le senti-
ment national.
lire interpellation à la Chambre des députés
est annoncée. On signale un conflit sanglant
dans la colonie Blumenau : une force do police
aura t été reçue à coups de fusil. On dit que
tous 1er allemands do la région se sont orgaui
lés militairement, prêt* à défondre leurs pos-
sessions contre ce qu’ils appellent l’envahisse-
men* des portugais.
Bourse de Rio, le 18 Mai :
Le change è 90 jours de vue :
sur Londres à 12 t/2 d. par 1/000 reis
sur Paris, à 765 reis par franc.
Los « apolices » geraes anciennes à 768/000.
Les actions du « Banco da Republies »,
à 59 000.
CHILI
Santiago, le 15 mai 1S01.
La campagne électorale bat son plein, sans
que, toutefois, il soit possible de prévoir l’is-
sue. Les partisans de Riesco ne cachent pas,
cependant, leur inquiétude devant l’attitude de
la fraction Sanfuemes qui, non contonte d’avoir
déclaré, après avoir pris part è la proclamation
du candidat libéral, qu’elle lui retirait son
concours, a pris parti, ouvertement, pour
Montt, le chef conservateur.
— Le ministre des affaires étrangères, inter-
viewé au sujet dos rapports avec l'Argentine,
vient de déclarer que le gouvernement est
décidé è éviter iout conflit et qu’il ne s’écar
tora en rien des engagements pris pour la solu-
tion définitive et pacifique des frontières.
Boarse de Valparaiso, le 16 Mai :
Le change, à 90 jours de vue :
sur Londres à 16 1[4
sur Paris à 1 68
Les actions do la a Banco de Chile », à 111.
URUGUAY
Montevideo, le 13 Mai 1901.
Un complot du parti collectiviste, préparé
de langue date, vient d’avorter, ayant été
dénoncé par un commandant à Salto, qui avait
été invite à prendre part au mouvoment. Le
Dr Julio Horrqra, ancien Président de la Répu-
blique, chef des collectivistes, aurait évité
d'ôtre pris à Paysandu. Le chef des blance,
Aparicio Saraiva, se maintient fidèle au Prési-
dent Cuestas. L’alarme passée, loi affaires ont
repria leur cours ordinaire.
Le 15 Mai 1901.
Ertre los militaires ariêtês, se trouvent le
général Carambula et les colonel» Tezanos,
Rodriguez et Borges. Ils ont. été soumis aux
tribunaux militaires.
Ls plus parfaite tranquillité règne dans le
pays. La conviction générale eit que la paix
sera maintenue, maigre les agissements des
mécontents de tous les partis dont le chef prin-
cipal, le D' Julio Herrera, s’est réfugié à
Buenos-Aires.
Les Chambres continuent à siéger, ayant à
l’ordre du jour plusieurs projeta de loi d’utilité
publique.
Bourse da Monteviedo, la 16 Mai :
Le change, à 90 jour* de vue :
Sur Lo idres à 51 7|8
.Sur Paris à 5.41
Consolidé, 49 1|2 «i.
Emprunt extraoreinan e, 65 1[2
Dette de Trésorerie, 64 ij2.
(Agence Cable»-Uni»}.
LA MÉDECINE NOUVELLE
Let Soins Vitalistes dans les Chronioitis.
Il n’est pas un cas de maladie chronique,
si ancien solt-il, qui ne soit susceptible
d’une amélioration immédiate et d’une gué-
rison radicale, en quelques semaines, par
les soins vitalistes.
Le vitalisme est la méthode externe dont
le but est de rendre à toutle système cellu-
laire, aux nerfs comme à la moelle épinière,
au sang et à tous les organes, la force et
l’énergie vitale qui leur manquent.
Les succès obtenus par cette admirable
méthode externe depuis vingt années la
mettent au premier rang des traitements
rationnels. Le vitalisme peut être tout aussi
bien appliqué à l’enfant qu'au vieillard
arrivé ft l’extrôme limite de l’âge. Tous les
malades, même les plus affaiblis, se trou-
vent immédiatement ranimés, fortifiés et
calmés dès la première minute de ces soius
si doux et si agréables. Le vitalisme ne
peut en aueun cas faire le moindre mal.
C’est la seule méthode de laquelle on puisse
dire qu’elle ne peut que ranimer et tonifier
les organismes les plus en péril.
Toutes les diathèses: arthritiques,névral-
giques, organiques : Le diabèle, l'albumi-
nurie, la phtisie, la neurasthénie, les tu-
meurs fibreuses (sans opération), les
paralysies et aussi les hernies qui se gué-
rissent radicalement en trois semaines ;
tout état torpide, douloureux ou non, se
guérit en très peu de temps.
Le traitement vitaliste par correspon-
dance obtient tous ces admirables
résultats sans arrêter les malades qui peu-
vent continuer leurs occupations.
Les consultations sont gratuites par
correspondance. Ecrire à MM les Docteurs
Péradon et Dumas, 19, rue de Lisbonne, à
Paris. Le journal La Médecine Nouvelle,
paraissant tous les Samedis est envoyé à
titre gracieux pendant deux mois à toute
demande adressée à l’administrateur do
La Médecine Nouvelle, 19, rue de Lis-
bonne, Paris.
Dr S. FABER.
Bulletin Financier.
La première séance de la semaine a été satisfai-
sante les cours sont bien tenus sur les fonds
d Etat et sur les principales valeurs françaises et
ôtrar gères.
Le 1 Ojo clôture à 101 65; le 3 R2 0J0 à 101 65 et
l'amortis-able â 99 99
Le Oomptoir National d Escompte est demandé â
591; lo Crédit Foncier à 711; le Crédit Lyonnais à
1055.
Pat mi nos chemins ; le Lyon à 1040 et le Nord â
2138. LoSu<*z cote 3760.
L'Extérieure reprend â 71 72; l’Italien à 96 85; le
Portugais â 25 27, le Rus-e t Oio consolidé cote
99 80 le 3 0|0 1891, 85 60 ; le Turc D est à 25 32 et
la Rauque utt im me a 556.
Nous avons à plusieurs reprises donné les prin-
cipales conditions de l’Emprunt Russe en 4 0|0
Consolidé.
Rappelons que l'émission a lieu le mercredi 22
courant aux guichets de la Maison de Rothschild,
freres, au Comptoir National d’Escompte du Cré-
dit Lyonnais, de la Société Générale, etc., etc., à
Paris et dans leurs agences des départements.
KSUVEüiTLiâlF.S
Monument pour les Enfants des Basses-Pyrcnées
MORTS POUR LA PATRIE
MM.
Cosle, inspecteur primaire 5
Eyt 1
Docteur Monod 5
11 »
Liste précédente 682 00
Total 693 00
Nous apprenons la mort de Madame Hen-
ry Jameson, dont la perte sera ressentie,
non seulement an sein de la colonie étran-
gère de notre ville, mais encore au sein de
nos sociétés charitables, où elle apportait
sa notable part de générosité et de dévoue-
ment. C’est un deuil pour les pauvres qui
lui devaient journellement des secours de
toute nature et en grande partie la création
et le fonctionnement des fourneaux écono-
miques •
Se9 obsèques auront lieu demain mercre-
di ft l’église de la Trinité.
Accident mortel
Un accident mortel est arrivé hier soir
sur la route de Morlaas, près l’auberge
Esquine.
Un propriétaire de St-Laurenl-Bretagne,
nommé Louis Touzis, était veau au marché
de Pau, se retirait avec son char attelé
d'une paire de boeufs et chargé de quelques
balles de son et d’une barrique de vîu,
derrière était attachée une faucheuse.
C'est à la bifurcation du chemin Torrance
entre 9 et 10 heures, que cet accident est
arrivé. Comment s’est-il produit ?
On l’ignore, mais on suppose que Touzis
était monté sur son char, qu’il se sera
endormi et qu’arrivé an point que nous
avons indiqué, les boeufs auront obliqué
entraînant dans le fossé l'avant-train du
chat et qu’à ce moment Touzis aura été
réveillé par le choc.
Voyant son char dans le fossé et se trou-
vant seul dans ces parages, il aura eu l’idée
d’nLeler les boeufs derrière avec un cable
espérant qu’en le3 faisant reculer et lui
les ridant ft la roue — car un» de ses mains
a été trouvée crispée tenant les raies — il
aurait réussi à sortir ie char du fossé.
Il est ft croire qu’à un moment donué, les
boeufs ayant donné une forte secousse en
reculant auront fait renverser le char qui
se trouvait incliné et que le malheureux
Touzis a été pris dessous.
Ce n’est que ce matin que son cadavre
a été décou vert par des laitières qui venaient
ft Pau.
De» que l'acculent a été connu, les voisins !
ont accouru, tuai» trop tard, ou.' la mort a '
dû être instantanée.
Touzis avait la poitrine broyée.
Le parquet qui a’est transporté sur les
lieux a conclu ft un aecident et le eorps a
été transporté ft l’Iustitut Agricole, en
attendant la famille qui a été immédiate-
ment avisée et qui est artivée ce matin ft
il heures pour réclamer le eorps qu’on a
transporté ft St-Laurent-Bretaqne.
La victime de cet accident était âgée |de
45 ans environ et laisse une veuve avec six
enfants en bas-âge.
Société d'Agriculture dis Bassw-Fyr faits
CONCOURS D ANIMAUX REPRODUCTEURS
à Pau le 20 Mal 1901
Race Bovine
1" CI.ASSE. — Animaux de la race pyrénéenne
du Sud-Ouest.
P'Mâles.— P* Catégorie: Taureaux de 1 à2ans
Premier Prix, offert par la Ville de Pau.
100fr. M. Davancens, de Pardiea-Nay.
2* prix: 95 M. Legns, de Barcus.
3* prix: 90 M. Trepeu (Albert), de SlllOlllI.
4'prix: 85 M Cazaban, de Mirepeix.
6* prix: 80 M. Longas.de Pardies Nay.
6‘ prix: 75 M. Majesté, de Lasseube.
7* prix: 70 M. Uthurralt, de Trois-Ville.
8* prix : 65 M. Lhoste-Séré, de St-Faust.
Mention Honorable: M. Cazenave (Jean), de
Mazères-Lezons.
2* Catégorie. — Taureaux de 2 ans et au-dessus
Premier Prix
offert par le Syndicat des Agriculteurs
des Basses-Pyrénées.
100 fr. M. Lhoste-Séré, de St Faust.
2* prix: 95 M. Trepeu (Albert), de S9BIBOOlfla.
3* prix: 90 M. Lboste (Célestin).
4* prix: 85 M. Longas, de Pardies-Nay.
5* prix: 80 M. Mirât, de Meillon.
6* prix : 75 M Lassus, de Lasseube.
Médaillé d’argent : M. Cam (Jean), d’Asson.
2* Femelles. — 1” Catégorie : Cnites de t I 2 us.
l,r prix, 50 fr. M. Candau, de Morlèas.
2* — 45 fr. M Trepeu, de Soumoulou.
3* — 4u fr. M. Dufxu (Raymond), de Pau.
4‘ — 35 fr. M. Legris, de Barcus.
2* Catégorie : Vaches ou Génisses de 2 à 3 ans.
!" prix, 50 fr. M Cazaban, de Mirepeix.
2' — 45 fr. M. Saffures.
3* — 40 fr. M . Cazenave (Denis), de Sendet*.
4* — 35 fr. M. Candau, de Moriàaa.
Mention Honorable, M Ravie, de Mirepeix.
S* Catégorie. — Vaches de 3 ans et au dessus
Rappel de 1” Prix et Médaille d’argent :
Mme la Comtesse de Villefranche, Jurançon.
1" prix, 50 fr. M. Cazaubon (Marie) il ÜOItltMl.
2* — 45 fr. M. Borie, de Mirepeix.
3* — 40 fr. M. Bouézou,de| St-Laurent-Bretagne.
4* — 35 fr. M. Lahon, de Limendoux.
Mention Honorable : MM. Cazaban, de Mire
peix ; Cazenave, de Sendets ; Mirât, de
Meillon ; Malère, de Monein.
2* CLASSE — Animaux dont le croisement
est déclaré et chez lesquels
le type de la race pyrénéenne est dominant.
1* Mâles. — Taureaux dr 12 mois et au-dessus.
l*r prix, 50 fr. M. Maillebiau.
2* — 40 fr. M. Penin, de ldron.
3* — 20 fr. M. Longas, de Pardies-Nay.
2° Femelles. — Vaches ou Génisses
de 12 mois et au-dessus.
1" prix, 50 fr. M. Miganna, de Laroin.
2» — 40 fr. M. Maillebiau, d’Orthez.
3* — 20 fr. M. Lescoulié, de Gayon.
Meniion Honorable : M. de St-Maur, de Ber-
nadets; Penin, fils, métayer de Mlle Hour-
cade, d’Idron.
3* CLASSE. — Races laitières et étrangères.
1” Mâles. — Taureaux de 15! mois et au-dessus.
l"prix, 75 fr. : M. de St-Maur, de Bernadets.
2* — 60 fr. : M. Penin, de ldron.
3* — 50 fr. : M. Dissez, de Gan.
Mention honorable : M. Lac&ssagne de Mar-
caste ts.
2* Femelles. — Vaches de 24 moia et au dessus.
l"prix, 75 fr.: Mme la Comtesse d. Villefran-
che, de Jurançon.
21 — 60 fr.: M. Capdevielle, de Baudreix.
3* — 50 fr.: M. Pourtau, de Mazères,
Médaille de Bronze : M. Dufau, de Pau.
Mention honorable : M. Boueilh, de Mazéres.
Race Porcine.
1° Mâles.
l"prix, 40 fr.: M. Massaby, de Lasseube.
2” — 30 fr.: M. Pourtugau, de Pau.
3« — 20 fr.: M. Loumède, de Nay.
4* — 15 fr.: Mme la Comtesse de Gontaut-
Biron, de Navailles.
2» Femelles.
l"prix,40 fr.: M. Lamazou, de Gomer.
2° — 30 fr.: M. Acot Bourdet, de Billère.
3* — 20 fr.: M. Laplace, de ldron.
4* — 15 fr.: M. Bonnecaze,Auguste,de Pau.
Race Ovine.
1° Béliers.
l"prix, 30 fr.: M. Bouezou.daJt-LaMUt-to-BritRIl
2* — 20 fr.: M. Moraà de Lalongue.
2* Brebis.
l"prix, 30 fr.: M. Bouezou.de St-UtlIU-dl-BlIttSU
2* — 20 fr.: M. Moraà, de Lalougue.
Produits Agricoles.
Médaille de Vermeil : M. de Yermoloff, de
Làlongue.
Instruments Agricoles.
Médaille do Vermeil : M. Carrère, pour l’en-
semble de son exposition.
Médaille d’Argeut : M. Prieu, à Bosdarros,
pour l’ensemble de son exposition.
Môd/dlle d’Argent : M. Grellon, aine â Pau.
— M. St Cricq, à Pau.
Médr.illedeBronzo : M. Guillot, constructeur à
Asson, pour son semoir.
MôdailtedeBrouze: M. Lurtet, constructeur è
Gayon.
Médaille de Bronze : M. Bernezat, pharmacien
â Pau.
XI Lendit régional de Pau
Nous recevons la communication suivante:
Excursion é Ceuteret»
Les personnes invitées par carte iose ft I
prendre part ft l'excursion ft Gauiei-ei- dans
la journée du mardi 28 mai courant devront
s’inscrire par avance, avant samedi pro-
chain, midi, dernière heure, chez u
Loustalet. notaire, trésorier du Comité !
Üirt'orenU 1 d6 ** LigU® giroa(lille, rt,
Trois billets leur seront remis contra
versement de la somme totale à dtw 9
qui s’élève ft 10 fr. 90 pour toute la joum
Cette somme est ainsi repartie. se'
1» Le billet du voyage (billet rouge) ai
et retour, en troisième classe, de P»„
Canterets, prix 5 fr. par personne
géant par groupe de cinq. Ce billet de-*
être présenté au départ de Pau.au trés0>.
de la Ligue chargé d’établir les feuilles
route. 2“ le billet du déjeuner à I’HAÎ
d’Angleterre, ft Cauterets, (billet blàr
prix 4 fr. par personne. Ce billet sera ÏZ
au directeur de l’Hôtel d’Angleterre et Z
vira de paiement. 3° le billet du dîner i-
buffet de Lourdes (billet bleu), prix l fr v
par personne. Ce billet sera remis en nia
ment au directeur du buffet de Lourdes
Le départ de Pau aura lieu ft 6 h. ÿ c,
matin et le retour, ft 9 h. 20 du soir. ’
Fôlibre
Un de nos lecteurs qui est sorti perplexe
d’une longue discussion sur l’origine et
sens du mot fèlibre, nous demande dj j
renseigner ft ce sujet. Nous le faisons d’n.
tant plus volontiers qu’il ne sera pas sea i
profiter des indications qui vont suivre.
Le premier ArmaAa prouvençau py
en 1855, porte une délicieuse chanson do:*,
voici le refrain :
« Sian tout d’ami galoi libre
Que la Prouveuço nous fai gau.
Es neutre qui sian li falibre
Li gai felibte prauvençau. »
Ce nom de féiibre avait été fourni m
sept fondateurs (1) dufélibrige par Frédé- -
Mistral l’un d’eux. |I1 l’avait trouvé dansV
vieux cantique, l’oraison de St-Anselm
dans lequel la Vierge Marie expose a io-
bienheureux fils la cause de ses sept dos
leurs :
«... La quatreimo douleur qu’ai soufarto per TOU
O mouu fièu tant precious
Es quand vous perdiguère
Et que très jour, très nieu, leu noun vous retrecrç;
Que diu lou Temple erias
Que vous duputavias
Emé le tiroun de la lei
Eme li set Felibre de la lei... »
Voilft pour l’origine. Quant au sens o:
n’eut pas encore exactement fixé sure*
point délicat. Diverses étymologies ontéü
proposées. Les uns Ü3ent le mot du Gre;
philabros, ami du beau, philebratos, ai
de l’hébreu équivalent chez les Juifs
docteur de la loi ; d’autres font latervenii
le latin : felibris, nourrisson ; l'irlandais
filea, barde et ber chef.
On a même, sans beaucoup d’apparence
de raison, donné à ce mot une origine
provençale.
Fe-libre, fai libre ou fe-libri, qui iij
des livres !
Comme l’auteur de l’oraison de St-Anselme
n’est plus de ce monde, il est difficile de :e
consulter à moins d’aller le trouver daii
l'autre ; mais par ce moyen nous ne pour-
rions espérer qu’une réponse tardive : il e?
douteux qu’elle nous parvint avant lund
prochain.
Nous laisserons donc nos lecteurs choi.-;
à leur guise parmi les interprétations c:-
dessus, si une interprétation leur est abs
lum jnt nécessaire.
Un amateur.
it) Aubsnel, Brunet, (.itéra. Mathieu. Mistral, R
ntlli et Tavan. Seul», MUtral et Tarait sont
eu via.
Conr d'Assises drs Basses-Pyréiées.
Audience du mardi 21 Mai.
Président : M. JOVCLARU.
Assesseurs : MM. CUAUDREAU et Brrr
conseillers à la Cour d’Appel
l1* AFFAIRE. — Vol qualifié.
Lo premier prévenu qui vient s’asse
sur le banc des accusés est un nommé U*'-
Baldouminous, âgé de 33 ans, garçon d’hô-
tel, sans domicile fixe, qui a subi piusieur*
condamnations pour vol, se trouve sous i
coup de la relégation.
Le 7 Janvier 1SD1, à Maslaeq, vers tr -
heures du soir, l’accusé fut trouvé cacJ
dans le foin de la grange du sieur Bary».'
Bicatou, propriétaire au dit lieu. Ce Ç*'
nier pensant se trouver en présence dtf
malfaiteur, ie conduisit avec l’aide d- 3
voisin, devant le Maire de la commune-
Ce manistrat se fit remettre par Baldo»
minous des papiers établissant son identM
Celui-ei présenta alors un récipissé 1
Mcnt-de-Piété de Bordeaux eonstal»-'- 1
dépôt dans cet établissement d’une montj]
portant le n® 36.820 et d’uno chaîne ('■
argent, pour une avance de 8 francs
Daryau-Bicalou reconnut k ce nam*-
une montre qui lui avait été soustraite
21 octobre dernier pendant la nuitée
môme temps qu’une somme de 12 fr*®*-.
Ces objets se trouvaient dans un petit s*>‘ ■
situé ou rez-de-chaussée de sa maison. l|;
rendit alors ft la gendarmerie de
pour porter plainte. En attendant, Bal^ '
minous fut attaché dans une grange ; ®* 1
il put se dégager et prendre la faite-
Un mandat d’arrêt fut décerné contre* 1'
et quelques temps après il était arreté *
Bayonne. ,
La montra et la chaine saisies su MO-
de-piétô de Bordeaux furent présentées
Daryau-Bicatou qui les reconnut sans ■
moindre hésitation. . ^
Baldouminous prétend avoir acheté
objets ft un individu qu’il ne connaît P*s
faisant le voyage de Biarritz ft Borde*
Ces explications sont invraisemblable* ■
M. Boltet, avocat général, soutient 1>st
sation. . ..s<
M® Reiin, est assis au banc de la
Après quelques minutes Je délmerà-r.
le jury rapporte un verdict de cuq>»D‘‘
mitigé de circonstances atténuantes.
La Cour, aprfte en «voir délibéré, «<”
sans ajouter à sa dette, sans créer de nou-
Telles tnxea, en organisant au contraire un
amortissement de la rente perpétuelle que
je eon.idéreral comme l’honneur de ma
carrière politique d’avoir institué.
M. Caill aux n’est donc pas pessimis-
te. Le budget de 1902 d’ailleurs n’amé-
liorera guère et n’aggravera pas la
situation budgétaire.
Les dépenses sont fixées à la somme
de trois milliards 597,072,199 francs et
les recettes sont évaluées à trois mil-
liards 597,154,082.
L’équilibre y est. Il suffit pourtant
de la plus petite fantaisie d’un député
pour le détruire, et le moindre mé-
compte sur les évaluations des recet-
tes créera un déficit.
Si pourtant la Chambre, renonçant
à des errements désastreux pour le
contribuable, réduit les dépenses au
lieu de les augmenter, le plus impor-
tant des progrès sera réalisé.
11 faut remarquer que l’augmenta-
tion des dépenses, cette marée qui doit
tout engloutir, s’élève encore de 42
millions par rapport à l’exercice en
cours. M. Caillaux déclare que cette
augmentation sera couverte par un
excédent de recettes. Si ces prévisions
ne sont pas trop optimistes,tant mieux.
Déjà, l’an dernier on avait trop at-
tendu des excédents et le mécompte
s’élève pour les quatre premiers mois
de cette année à près de 18 millions.
Pour combler le déficit, il a fallu des
efforts d’ingéniosité. Mais tout le fra-
gile équilibre s’écroulera si les prévi-
sions de recettes trompent l’espoir du
ministre.
Il faudra cependant arriver à une
situation financière claire et sûre, se
résoudre à des économies et prendre
des résolutions héroïques
OCTAVE AUBERT.
Nouvelles Diverses
On annonce que M. Loubet ira très prochai-
nement, le l" juin très probablement, visiter
le Prytanôe militaire de la Flèche.
— Le ministre de la marine a décidé que les
officiers-élèves de l’Ecole supérieure de la ma-
rine prendraient part aux grandes manoeuvres
navaler, mais dans des conditions particulières.
C’est a nsi que les six plus jeunes de ces offi-
ciers "ormeront l’ûtat-major du cuirassé
Brennus.
— L’inniversaire de la naissance de l’empe-
reur Nicolas II a été célébré, par des services
à Tsar-koïe Solo et dans tout l’Empire. Il y a
eu, le soir, des illuminations à Saint Péters-
bourg. L» reine de Grèce est arrivée à Tsars-
koïe Solo avec le prince Christophe.
— Ou connaît les résultats définitifs du
recensement dans l’arrondissement de Grasse.
La population s’élève à 101 920. Le collège
électoral actuel sera donc divisé en deux cir
conscriptions législatives ; uno de ces circons
criptions sera formée par les doux cantons de
Cannes et d’Antibes qui, & eux seuls, comp-
tent 57,000 habitants.
— Les nouvelles salles du Louvre ont été
inaugurées par le ministre de l'instruction pu-
blique, en présence d’une assistance très nom-
breuie.
— Les résultats connus jusqu’à présent du
referendum des Prévoyants donnent 41.000
voix en faveur du projet Châtelus (maintien du
ilatu quo) et 10,000 environ pour le projet
Bouiteville (révision des statuts conformément
à la loi).
— Le steamer Alberville, venant du Congo,
est arrivé à Anvers, ayant à bord le colonel
Walhis, gouverneur général de l’Etat indé-
pendant au Congo.
— La fin des courses ,’au Grand-Camp, à
Lyon, a été marquée par des incidents motivés
par une contentation soulevée par de* parieurs.
Trois haies furent incendiées. L’interven..ion
des pompiers et de la force armée fut néces-
saire pour rétablir l’ordre.
— La Gasette de la Bourse, à Saint Péters-
bourg, annonce la très prochaine arrivée d’un
syndicat de capitalistes français, venant négo-
cier la fondation d’une société pour la cons-
truction de plusieurs lignes de chemins de for
dans le Sud de la Russie.
— On télégraphie de Cracovie qu’un homme
d’Etat russe, qui vient d’arriver de Saint-Pé-
tersbourg, affirme que le tzar Nicolas II s’oc-
cupe de Pidéo de donner à la Russie une cons
titution. Il aurait demandé à revoir le projet
de constitution qui avait été élaboré par le
prince Loris Mellkoff, et dont la mise à exécu-
tion avait été empêchée par la mort du tzar
Alexandre II,
— L’empereur d’Allemagne a annoncé au roi
Edouard VII qu’il viendrait à Coweg, à bord
du Hoheruotlem, au mois d’août.
— On mande de Vienne qu’un ingénieur
hongrois a inventé un nouveau système de
télégraphie, par lequel il prétend qu’avec un
seul fif, on peut envoyer 80 télégramme* à
la fois.
Correspondance du Sud-Américain
RÉPUBLIQUE ARGENTINE
Buenos-Aires, le 1S Mai 1901.
Pag d’événements remarquables depuis ma
dernière dépêche. Les chambre* n’ont abordé
enoore aucune question bien intéressante.
— La recette des contributions augmente
continuellement. On constate, dans les entrées
du Trénor, pendant le* quatre premiers mois
de l'année, un excédent de 8 à 10 #/# sur les
prévisions budgétaires ; c’est ainsi qu’on pré-
voit la possibilité de réduire quelques impêts,
spécialement celui sur les alcools.
La situation commerciale s’améliore tons les
jour*. On travaille ferme dans la campagne ;
les agriculteurs, encouragés p»r les belle* ré-
coltes de graine de lin et do maïs, celle do blé
ayant ete contrariée per les grande* pluies do
l’été, proposent d’augtuenier lès eusemeu
cernent* sur les moyennes des dernières années,
d’autant plus que les prix se maintiennent à un
niveau rémunérateur.
Le président de la République a approuvé le
plan des réformes militaires, préparé par le
colonel Riccheri. En outre on a décidé la cons-
tructiondo lignes stratégiques de chemins de
fer à v«ie étroite, le long de* frontières ; ces
lignes auront, en même temps un but économi-
que, puisqu’elle* faciliteront la colonisation
d’une immense zone territoriale d’une grande
fertilité.
3ourse de Buenos-Aires, le 16 Mai :
Le change, à 90 jours de vue :
sur Londres à 48 1/2
sur Paris à 5.u8
Cedules Nationales G. 83 •/.
BRÉSIL
liio-dt-Janeiro, le 15 Mai 1001.
Comme l’observe le Jornal do Braiil, la
bataille est engagée. Jusqu’ici les partis se dis
putaient plus ou moins àprement. De hautes
personnalités se tenaient à l’écart. Certains
éléments travaillaient à l’ombre, conspirant,
se préparant à l’action. Aujourd’hui, avec l’ou-
verture des Chambres, véritable rentrée, puis
que pendant la saison torride, Rio se vide,
matériellement, dans ce sens que toutes les
personnes ayant les moyens de le faire gagnent
les hauts plateaux, ou on jouit d’une tempéra-
ture relativement agréable, tous les chefs sont
au poste de combat et ne ménagent guère leurs
adversaires.
O Pau et O Jornal do Commercio, celui-là
pour M. Quintino Bucayuva et celui-ci pour le
S résident de la République, se livrent à des
ébats extrêmement passionnés.
—Le conseil de guerre ayant donné raison à
l’amiral Mello contre le président Campos
Salles, et la déportation de M. Borlido ayant
été reconnue illégale, on accuse le ehef de
l’Etat de se livrer à des persécutions pnrson
nelles, foulant aux pieds les garanties cons-
titutionnelles — Les organes officieux défen-
dent le président, déclarant qu’il a agi de
bonne foi.
Mais c’est la question financière qui fournit
à l’opposition des arguments de nature à créer
dans ie p*ys une véritable effervescence con-
tre la politique du président. « La hausse du
change nous a ruiné, dit lo Jornal do Recife,
et le Docteur Campos Salles, par amour-pro-
pre, quoique en le touchant du doigt, non seu-
lement n’abandonne pas sa politique, mais
tâche de noua imposer un successeur, qui sera
son continuateur dans un plan insensé puis-
que, en prétendant rétablir le crédit extérieur
sur sa base et au prix du sacrifice des travail-
leurs et des producteurs, il aboutirait, ai le
pays ne s’y oppose, comme il le fera par tous
les moyens, à la banqueroute nationale ».
Ju reproduis cette tirade parce qu’el e résuma
bien la situation des esprits
— Il y a longtemps qu’un grand mécontente-
ment règne au Brésil au sujet des agissements
des colons allemands établis dans les provin-
ces do Ste-Catherine et du Rio Grande du Sud.
En effet, ils résistent à toute assimilation avec
l’élément national ; ils sont déjà 200 mille,
parlant exclussent leur langue, élevant leurs
enfants dans le culte de la patrie d’origine,
organisant leurs écoles, leurs églises, leurs
municipalités, résistant à l’influence des brési-
liens, méprisant les exhortations des autorités
provinciales.
A propos d’une récente déclaration de l’am-
bassadeur d'Allemagne à Washington, d’après
laquelle l’Allemagne a le droit do faire ce
qu’elio fait dans le sud du Brésil, la presse
demande au gouvernement de s’opposor à cette
germanisation systématique et d’arrêter une
intromission qui blesse profondément le senti-
ment national.
lire interpellation à la Chambre des députés
est annoncée. On signale un conflit sanglant
dans la colonie Blumenau : une force do police
aura t été reçue à coups de fusil. On dit que
tous 1er allemands do la région se sont orgaui
lés militairement, prêt* à défondre leurs pos-
sessions contre ce qu’ils appellent l’envahisse-
men* des portugais.
Bourse de Rio, le 18 Mai :
Le change è 90 jours de vue :
sur Londres à 12 t/2 d. par 1/000 reis
sur Paris, à 765 reis par franc.
Los « apolices » geraes anciennes à 768/000.
Les actions du « Banco da Republies »,
à 59 000.
CHILI
Santiago, le 15 mai 1S01.
La campagne électorale bat son plein, sans
que, toutefois, il soit possible de prévoir l’is-
sue. Les partisans de Riesco ne cachent pas,
cependant, leur inquiétude devant l’attitude de
la fraction Sanfuemes qui, non contonte d’avoir
déclaré, après avoir pris part è la proclamation
du candidat libéral, qu’elle lui retirait son
concours, a pris parti, ouvertement, pour
Montt, le chef conservateur.
— Le ministre des affaires étrangères, inter-
viewé au sujet dos rapports avec l'Argentine,
vient de déclarer que le gouvernement est
décidé è éviter iout conflit et qu’il ne s’écar
tora en rien des engagements pris pour la solu-
tion définitive et pacifique des frontières.
Boarse de Valparaiso, le 16 Mai :
Le change, à 90 jours de vue :
sur Londres à 16 1[4
sur Paris à 1 68
Les actions do la a Banco de Chile », à 111.
URUGUAY
Montevideo, le 13 Mai 1901.
Un complot du parti collectiviste, préparé
de langue date, vient d’avorter, ayant été
dénoncé par un commandant à Salto, qui avait
été invite à prendre part au mouvoment. Le
Dr Julio Horrqra, ancien Président de la Répu-
blique, chef des collectivistes, aurait évité
d'ôtre pris à Paysandu. Le chef des blance,
Aparicio Saraiva, se maintient fidèle au Prési-
dent Cuestas. L’alarme passée, loi affaires ont
repria leur cours ordinaire.
Le 15 Mai 1901.
Ertre los militaires ariêtês, se trouvent le
général Carambula et les colonel» Tezanos,
Rodriguez et Borges. Ils ont. été soumis aux
tribunaux militaires.
Ls plus parfaite tranquillité règne dans le
pays. La conviction générale eit que la paix
sera maintenue, maigre les agissements des
mécontents de tous les partis dont le chef prin-
cipal, le D' Julio Herrera, s’est réfugié à
Buenos-Aires.
Les Chambres continuent à siéger, ayant à
l’ordre du jour plusieurs projeta de loi d’utilité
publique.
Bourse da Monteviedo, la 16 Mai :
Le change, à 90 jour* de vue :
Sur Lo idres à 51 7|8
.Sur Paris à 5.41
Consolidé, 49 1|2 «i.
Emprunt extraoreinan e, 65 1[2
Dette de Trésorerie, 64 ij2.
(Agence Cable»-Uni»}.
LA MÉDECINE NOUVELLE
Let Soins Vitalistes dans les Chronioitis.
Il n’est pas un cas de maladie chronique,
si ancien solt-il, qui ne soit susceptible
d’une amélioration immédiate et d’une gué-
rison radicale, en quelques semaines, par
les soins vitalistes.
Le vitalisme est la méthode externe dont
le but est de rendre à toutle système cellu-
laire, aux nerfs comme à la moelle épinière,
au sang et à tous les organes, la force et
l’énergie vitale qui leur manquent.
Les succès obtenus par cette admirable
méthode externe depuis vingt années la
mettent au premier rang des traitements
rationnels. Le vitalisme peut être tout aussi
bien appliqué à l’enfant qu'au vieillard
arrivé ft l’extrôme limite de l’âge. Tous les
malades, même les plus affaiblis, se trou-
vent immédiatement ranimés, fortifiés et
calmés dès la première minute de ces soius
si doux et si agréables. Le vitalisme ne
peut en aueun cas faire le moindre mal.
C’est la seule méthode de laquelle on puisse
dire qu’elle ne peut que ranimer et tonifier
les organismes les plus en péril.
Toutes les diathèses: arthritiques,névral-
giques, organiques : Le diabèle, l'albumi-
nurie, la phtisie, la neurasthénie, les tu-
meurs fibreuses (sans opération), les
paralysies et aussi les hernies qui se gué-
rissent radicalement en trois semaines ;
tout état torpide, douloureux ou non, se
guérit en très peu de temps.
Le traitement vitaliste par correspon-
dance obtient tous ces admirables
résultats sans arrêter les malades qui peu-
vent continuer leurs occupations.
Les consultations sont gratuites par
correspondance. Ecrire à MM les Docteurs
Péradon et Dumas, 19, rue de Lisbonne, à
Paris. Le journal La Médecine Nouvelle,
paraissant tous les Samedis est envoyé à
titre gracieux pendant deux mois à toute
demande adressée à l’administrateur do
La Médecine Nouvelle, 19, rue de Lis-
bonne, Paris.
Dr S. FABER.
Bulletin Financier.
La première séance de la semaine a été satisfai-
sante les cours sont bien tenus sur les fonds
d Etat et sur les principales valeurs françaises et
ôtrar gères.
Le 1 Ojo clôture à 101 65; le 3 R2 0J0 à 101 65 et
l'amortis-able â 99 99
Le Oomptoir National d Escompte est demandé â
591; lo Crédit Foncier à 711; le Crédit Lyonnais à
1055.
Pat mi nos chemins ; le Lyon à 1040 et le Nord â
2138. LoSu<*z cote 3760.
L'Extérieure reprend â 71 72; l’Italien à 96 85; le
Portugais â 25 27, le Rus-e t Oio consolidé cote
99 80 le 3 0|0 1891, 85 60 ; le Turc D est à 25 32 et
la Rauque utt im me a 556.
Nous avons à plusieurs reprises donné les prin-
cipales conditions de l’Emprunt Russe en 4 0|0
Consolidé.
Rappelons que l'émission a lieu le mercredi 22
courant aux guichets de la Maison de Rothschild,
freres, au Comptoir National d’Escompte du Cré-
dit Lyonnais, de la Société Générale, etc., etc., à
Paris et dans leurs agences des départements.
KSUVEüiTLiâlF.S
Monument pour les Enfants des Basses-Pyrcnées
MORTS POUR LA PATRIE
MM.
Cosle, inspecteur primaire 5
Eyt 1
Docteur Monod 5
11 »
Liste précédente 682 00
Total 693 00
Nous apprenons la mort de Madame Hen-
ry Jameson, dont la perte sera ressentie,
non seulement an sein de la colonie étran-
gère de notre ville, mais encore au sein de
nos sociétés charitables, où elle apportait
sa notable part de générosité et de dévoue-
ment. C’est un deuil pour les pauvres qui
lui devaient journellement des secours de
toute nature et en grande partie la création
et le fonctionnement des fourneaux écono-
miques •
Se9 obsèques auront lieu demain mercre-
di ft l’église de la Trinité.
Accident mortel
Un accident mortel est arrivé hier soir
sur la route de Morlaas, près l’auberge
Esquine.
Un propriétaire de St-Laurenl-Bretagne,
nommé Louis Touzis, était veau au marché
de Pau, se retirait avec son char attelé
d'une paire de boeufs et chargé de quelques
balles de son et d’une barrique de vîu,
derrière était attachée une faucheuse.
C'est à la bifurcation du chemin Torrance
entre 9 et 10 heures, que cet accident est
arrivé. Comment s’est-il produit ?
On l’ignore, mais on suppose que Touzis
était monté sur son char, qu’il se sera
endormi et qu’arrivé an point que nous
avons indiqué, les boeufs auront obliqué
entraînant dans le fossé l'avant-train du
chat et qu’à ce moment Touzis aura été
réveillé par le choc.
Voyant son char dans le fossé et se trou-
vant seul dans ces parages, il aura eu l’idée
d’nLeler les boeufs derrière avec un cable
espérant qu’en le3 faisant reculer et lui
les ridant ft la roue — car un» de ses mains
a été trouvée crispée tenant les raies — il
aurait réussi à sortir ie char du fossé.
Il est ft croire qu’à un moment donué, les
boeufs ayant donné une forte secousse en
reculant auront fait renverser le char qui
se trouvait incliné et que le malheureux
Touzis a été pris dessous.
Ce n’est que ce matin que son cadavre
a été décou vert par des laitières qui venaient
ft Pau.
De» que l'acculent a été connu, les voisins !
ont accouru, tuai» trop tard, ou.' la mort a '
dû être instantanée.
Touzis avait la poitrine broyée.
Le parquet qui a’est transporté sur les
lieux a conclu ft un aecident et le eorps a
été transporté ft l’Iustitut Agricole, en
attendant la famille qui a été immédiate-
ment avisée et qui est artivée ce matin ft
il heures pour réclamer le eorps qu’on a
transporté ft St-Laurent-Bretaqne.
La victime de cet accident était âgée |de
45 ans environ et laisse une veuve avec six
enfants en bas-âge.
Société d'Agriculture dis Bassw-Fyr faits
CONCOURS D ANIMAUX REPRODUCTEURS
à Pau le 20 Mal 1901
Race Bovine
1" CI.ASSE. — Animaux de la race pyrénéenne
du Sud-Ouest.
P'Mâles.— P* Catégorie: Taureaux de 1 à2ans
Premier Prix, offert par la Ville de Pau.
100fr. M. Davancens, de Pardiea-Nay.
2* prix: 95 M. Legns, de Barcus.
3* prix: 90 M. Trepeu (Albert), de SlllOlllI.
4'prix: 85 M Cazaban, de Mirepeix.
6* prix: 80 M. Longas.de Pardies Nay.
6‘ prix: 75 M. Majesté, de Lasseube.
7* prix: 70 M. Uthurralt, de Trois-Ville.
8* prix : 65 M. Lhoste-Séré, de St-Faust.
Mention Honorable: M. Cazenave (Jean), de
Mazères-Lezons.
2* Catégorie. — Taureaux de 2 ans et au-dessus
Premier Prix
offert par le Syndicat des Agriculteurs
des Basses-Pyrénées.
100 fr. M. Lhoste-Séré, de St Faust.
2* prix: 95 M. Trepeu (Albert), de S9BIBOOlfla.
3* prix: 90 M. Lboste (Célestin).
4* prix: 85 M. Longas, de Pardies-Nay.
5* prix: 80 M. Mirât, de Meillon.
6* prix : 75 M Lassus, de Lasseube.
Médaillé d’argent : M. Cam (Jean), d’Asson.
2* Femelles. — 1” Catégorie : Cnites de t I 2 us.
l,r prix, 50 fr. M. Candau, de Morlèas.
2* — 45 fr. M Trepeu, de Soumoulou.
3* — 4u fr. M. Dufxu (Raymond), de Pau.
4‘ — 35 fr. M. Legris, de Barcus.
2* Catégorie : Vaches ou Génisses de 2 à 3 ans.
!" prix, 50 fr. M Cazaban, de Mirepeix.
2' — 45 fr. M. Saffures.
3* — 40 fr. M . Cazenave (Denis), de Sendet*.
4* — 35 fr. M. Candau, de Moriàaa.
Mention Honorable, M Ravie, de Mirepeix.
S* Catégorie. — Vaches de 3 ans et au dessus
Rappel de 1” Prix et Médaille d’argent :
Mme la Comtesse de Villefranche, Jurançon.
1" prix, 50 fr. M. Cazaubon (Marie) il ÜOItltMl.
2* — 45 fr. M. Borie, de Mirepeix.
3* — 40 fr. M. Bouézou,de| St-Laurent-Bretagne.
4* — 35 fr. M. Lahon, de Limendoux.
Mention Honorable : MM. Cazaban, de Mire
peix ; Cazenave, de Sendets ; Mirât, de
Meillon ; Malère, de Monein.
2* CLASSE — Animaux dont le croisement
est déclaré et chez lesquels
le type de la race pyrénéenne est dominant.
1* Mâles. — Taureaux dr 12 mois et au-dessus.
l*r prix, 50 fr. M. Maillebiau.
2* — 40 fr. M. Penin, de ldron.
3* — 20 fr. M. Longas, de Pardies-Nay.
2° Femelles. — Vaches ou Génisses
de 12 mois et au-dessus.
1" prix, 50 fr. M. Miganna, de Laroin.
2» — 40 fr. M. Maillebiau, d’Orthez.
3* — 20 fr. M. Lescoulié, de Gayon.
Meniion Honorable : M. de St-Maur, de Ber-
nadets; Penin, fils, métayer de Mlle Hour-
cade, d’Idron.
3* CLASSE. — Races laitières et étrangères.
1” Mâles. — Taureaux de 15! mois et au-dessus.
l"prix, 75 fr. : M. de St-Maur, de Bernadets.
2* — 60 fr. : M. Penin, de ldron.
3* — 50 fr. : M. Dissez, de Gan.
Mention honorable : M. Lac&ssagne de Mar-
caste ts.
2* Femelles. — Vaches de 24 moia et au dessus.
l"prix, 75 fr.: Mme la Comtesse d. Villefran-
che, de Jurançon.
21 — 60 fr.: M. Capdevielle, de Baudreix.
3* — 50 fr.: M. Pourtau, de Mazères,
Médaille de Bronze : M. Dufau, de Pau.
Mention honorable : M. Boueilh, de Mazéres.
Race Porcine.
1° Mâles.
l"prix, 40 fr.: M. Massaby, de Lasseube.
2” — 30 fr.: M. Pourtugau, de Pau.
3« — 20 fr.: M. Loumède, de Nay.
4* — 15 fr.: Mme la Comtesse de Gontaut-
Biron, de Navailles.
2» Femelles.
l"prix,40 fr.: M. Lamazou, de Gomer.
2° — 30 fr.: M. Acot Bourdet, de Billère.
3* — 20 fr.: M. Laplace, de ldron.
4* — 15 fr.: M. Bonnecaze,Auguste,de Pau.
Race Ovine.
1° Béliers.
l"prix, 30 fr.: M. Bouezou.daJt-LaMUt-to-BritRIl
2* — 20 fr.: M. Moraà de Lalongue.
2* Brebis.
l"prix, 30 fr.: M. Bouezou.de St-UtlIU-dl-BlIttSU
2* — 20 fr.: M. Moraà, de Lalougue.
Produits Agricoles.
Médaille de Vermeil : M. de Yermoloff, de
Làlongue.
Instruments Agricoles.
Médaille do Vermeil : M. Carrère, pour l’en-
semble de son exposition.
Médaille d’Argeut : M. Prieu, à Bosdarros,
pour l’ensemble de son exposition.
Môd/dlle d’Argent : M. Grellon, aine â Pau.
— M. St Cricq, à Pau.
Médr.illedeBronzo : M. Guillot, constructeur à
Asson, pour son semoir.
MôdailtedeBrouze: M. Lurtet, constructeur è
Gayon.
Médaille de Bronze : M. Bernezat, pharmacien
â Pau.
XI Lendit régional de Pau
Nous recevons la communication suivante:
Excursion é Ceuteret»
Les personnes invitées par carte iose ft I
prendre part ft l'excursion ft Gauiei-ei- dans
la journée du mardi 28 mai courant devront
s’inscrire par avance, avant samedi pro-
chain, midi, dernière heure, chez u
Loustalet. notaire, trésorier du Comité !
Üirt'orenU 1 d6 ** LigU® giroa(lille, rt,
Trois billets leur seront remis contra
versement de la somme totale à dtw 9
qui s’élève ft 10 fr. 90 pour toute la joum
Cette somme est ainsi repartie. se'
1» Le billet du voyage (billet rouge) ai
et retour, en troisième classe, de P»„
Canterets, prix 5 fr. par personne
géant par groupe de cinq. Ce billet de-*
être présenté au départ de Pau.au trés0>.
de la Ligue chargé d’établir les feuilles
route. 2“ le billet du déjeuner à I’HAÎ
d’Angleterre, ft Cauterets, (billet blàr
prix 4 fr. par personne. Ce billet sera ÏZ
au directeur de l’Hôtel d’Angleterre et Z
vira de paiement. 3° le billet du dîner i-
buffet de Lourdes (billet bleu), prix l fr v
par personne. Ce billet sera remis en nia
ment au directeur du buffet de Lourdes
Le départ de Pau aura lieu ft 6 h. ÿ c,
matin et le retour, ft 9 h. 20 du soir. ’
Fôlibre
Un de nos lecteurs qui est sorti perplexe
d’une longue discussion sur l’origine et
sens du mot fèlibre, nous demande dj j
renseigner ft ce sujet. Nous le faisons d’n.
tant plus volontiers qu’il ne sera pas sea i
profiter des indications qui vont suivre.
Le premier ArmaAa prouvençau py
en 1855, porte une délicieuse chanson do:*,
voici le refrain :
« Sian tout d’ami galoi libre
Que la Prouveuço nous fai gau.
Es neutre qui sian li falibre
Li gai felibte prauvençau. »
Ce nom de féiibre avait été fourni m
sept fondateurs (1) dufélibrige par Frédé- -
Mistral l’un d’eux. |I1 l’avait trouvé dansV
vieux cantique, l’oraison de St-Anselm
dans lequel la Vierge Marie expose a io-
bienheureux fils la cause de ses sept dos
leurs :
«... La quatreimo douleur qu’ai soufarto per TOU
O mouu fièu tant precious
Es quand vous perdiguère
Et que très jour, très nieu, leu noun vous retrecrç;
Que diu lou Temple erias
Que vous duputavias
Emé le tiroun de la lei
Eme li set Felibre de la lei... »
Voilft pour l’origine. Quant au sens o:
n’eut pas encore exactement fixé sure*
point délicat. Diverses étymologies ontéü
proposées. Les uns Ü3ent le mot du Gre;
philabros, ami du beau, philebratos, ai
de l’hébreu équivalent chez les Juifs
docteur de la loi ; d’autres font latervenii
le latin : felibris, nourrisson ; l'irlandais
filea, barde et ber chef.
On a même, sans beaucoup d’apparence
de raison, donné à ce mot une origine
provençale.
Fe-libre, fai libre ou fe-libri, qui iij
des livres !
Comme l’auteur de l’oraison de St-Anselme
n’est plus de ce monde, il est difficile de :e
consulter à moins d’aller le trouver daii
l'autre ; mais par ce moyen nous ne pour-
rions espérer qu’une réponse tardive : il e?
douteux qu’elle nous parvint avant lund
prochain.
Nous laisserons donc nos lecteurs choi.-;
à leur guise parmi les interprétations c:-
dessus, si une interprétation leur est abs
lum jnt nécessaire.
Un amateur.
it) Aubsnel, Brunet, (.itéra. Mathieu. Mistral, R
ntlli et Tavan. Seul», MUtral et Tarait sont
eu via.
Conr d'Assises drs Basses-Pyréiées.
Audience du mardi 21 Mai.
Président : M. JOVCLARU.
Assesseurs : MM. CUAUDREAU et Brrr
conseillers à la Cour d’Appel
l1* AFFAIRE. — Vol qualifié.
Lo premier prévenu qui vient s’asse
sur le banc des accusés est un nommé U*'-
Baldouminous, âgé de 33 ans, garçon d’hô-
tel, sans domicile fixe, qui a subi piusieur*
condamnations pour vol, se trouve sous i
coup de la relégation.
Le 7 Janvier 1SD1, à Maslaeq, vers tr -
heures du soir, l’accusé fut trouvé cacJ
dans le foin de la grange du sieur Bary».'
Bicatou, propriétaire au dit lieu. Ce Ç*'
nier pensant se trouver en présence dtf
malfaiteur, ie conduisit avec l’aide d- 3
voisin, devant le Maire de la commune-
Ce manistrat se fit remettre par Baldo»
minous des papiers établissant son identM
Celui-ei présenta alors un récipissé 1
Mcnt-de-Piété de Bordeaux eonstal»-'- 1
dépôt dans cet établissement d’une montj]
portant le n® 36.820 et d’uno chaîne ('■
argent, pour une avance de 8 francs
Daryau-Bicalou reconnut k ce nam*-
une montre qui lui avait été soustraite
21 octobre dernier pendant la nuitée
môme temps qu’une somme de 12 fr*®*-.
Ces objets se trouvaient dans un petit s*>‘ ■
situé ou rez-de-chaussée de sa maison. l|;
rendit alors ft la gendarmerie de
pour porter plainte. En attendant, Bal^ '
minous fut attaché dans une grange ; ®* 1
il put se dégager et prendre la faite-
Un mandat d’arrêt fut décerné contre* 1'
et quelques temps après il était arreté *
Bayonne. ,
La montra et la chaine saisies su MO-
de-piétô de Bordeaux furent présentées
Daryau-Bicatou qui les reconnut sans ■
moindre hésitation. . ^
Baldouminous prétend avoir acheté
objets ft un individu qu’il ne connaît P*s
faisant le voyage de Biarritz ft Borde*
Ces explications sont invraisemblable* ■
M. Boltet, avocat général, soutient 1>st
sation. . ..s<
M® Reiin, est assis au banc de la
Après quelques minutes Je délmerà-r.
le jury rapporte un verdict de cuq>»D‘‘
mitigé de circonstances atténuantes.
La Cour, aprfte en «voir délibéré, «<”
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