Titre : Le Patriote des Pyrénées : paraissant tous les jours excepté le dimanche
Éditeur : [s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1924-10-09
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32834057k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 09 octobre 1924 09 octobre 1924
Description : 1924/10/09 (A29,N232). 1924/10/09 (A29,N232).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5255012m
Source : Bibliothèque patrimoniale de Pau, Ee 3195
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/03/2020
VE TRAITE ANGLO-RUSSE
Londres, 8 octobre
On apprend de source russe que le
hommes d’état russe qui doivent venir de
Moscou pour délibérer sur lee détails du
second traité entre l’Angleterre et lee S
^itse, traité qui a été prévu dans le pre
mier, ne sont pas encore par tie. Si le trai
té actuel est repuossé par le Parlement
anglais, la Russie n’aura qu ses propres
moyens pour assurer sa reconstitution et
les propriétaires étrangers de titres rus
ses Beront aussi loin qu’auparavant de
toucher quelques argent. Là Russie con-
tiuera à faire du commerce, mais à une
très petite échelle.
UN ACCIDENT MORTEL D’AVIATION
Le Bourget, 8 octobre.
Un avion du 34® d’aviation qui prend
part aux manœuvres aériennes qui s’ef
fectuent actuellement malgré le mauvais
temps dans la région Versailles-Rambouil
let ,s’es tabattu ce matin à 8 heures, à
l’aérodrome du Bourget. L’adjudant et le
sergent ont été tués.
UNE « COLOSSALE » EXPOSITION
EN FAILLITE
Londres, 8 octobre.
Dans les cercles bien informés, on assu
re que la Compagnie de l’Exposition de
AYembley ne tardera pas à se déclarer en
faillite. Le déficit est de 6 millions de
livres ste'ling.
...ET UNE FOiRE QUI RAPPORTE
Dantzig, 8 octobre.
Le nombre des transactions réalisées à
la toi.e de Dantzig est considérable. Un
nombre considérable de maisons métallur
giques se verront obligées de travailler du
rant de nombreux mois pour pouvoir sa
tisfaire à t-outes les commandes. Les ex
portations collectives poux l’Espagne, le
Brésil, la Grèce et la Suède ont eu un
gi and succès.
".i •*“ •
POïGNÉE DE DÉPÊCHES
— Le caSinet grec, nouvellement cons
titué, sous la présidence do M. Michalco-
poulos, a prêté serment, hier mardi après-
midi. Les nouveaux ministres appartien
nent au groupe de la droite de 1 Assem
blée nationale.
— Les nominations dans la Légion
d'honneur et la Médaille militaire concer
nent tes réserves que le générai Nollet,
ministre de la guerre, fait préparer à
l’occasion du J] novembre, comporteront
environ 35 croix d'officiers, 300 de cheva
liers et 1.000 médaillés militaires.
— L Union des Chambres de commerce
maritimes et des ports français vient de
reprendre ses travaux. Elle s’est occupée
de la garantie des frais de transport par
chemin de fer et de la question du règle
ment amiable des eoniiits collectifs du
tiavail.
— L’affaire de l'incendie de l’hôtel des
postes de Graulhet et de l’assassinat du
receveur Peytavin a été appelée hier mar
di devant la cour d’assises du Tarn. Au
cun fait nouveau n’est venu éclairer cette
affaire. Ayral, l’accusé, refuse absolument,
le concours d’un défenseur et déclare qu’il
présentera lui-même sa défense.
BOURSE DE PARIS
Cours de clôture du S octobre
3 %, 51 : 4 % 1917, 53.35 ; 4 % 1518,
52.25: 5 % 1915, 63.75 ; 6 %, 77.45 ; Crédit
National 1919, 412; Crédit National 1920,
426; Banque Union Parisienne, 1.030;
Banque de Paris, 1.532 : Banque d’Algé
rie. 5.200; Banque de France, 7.600 ; C.
N. d'Escompte, 9S5 ; Crédit Lyonnais,
1.623 : Société Générale, 777 ; Banque de
Crédit ,761 ; Crédit Foncier, 1.533 ; Est,
779 : Orléans, 650 ; Midi, 790; P. L. M.,
955 : Italien 3 $, 69 : Russe consolidé, 22;
Russe 1909, 21.50; Russe 1506, 16.45 ; Turc
unifié. 56.
Coups des changes
Cours de clôture dit 8 octobre
Londres, 85.70; Madrid, 256.75; Rome,
83.10: New-York, 19 21: Genève, 367.75;
Bruxelles, 91.77.50 : Hollande, 747 ; Vien
ne. 27.12.50; Suède, 510.50; Norvège,
275.50 ; Roumanie, 10.40 ; Prague, 57.20.
Sésuitats des Courses
Le Tremblay, mercredi 8 octobre.
Prix du Plant Cnampigny.— 1. Maraus-
san (U Neill), 33.50 — ±7 ; 2. Le Superbe
(Ferré), 11.50.
Non placés: Bon Placement, Petit Suis
se. Chambardeuse.
prix de Colombes. — 1. Gabeline (Hu-
gon), 78 — 18; 2. Malequero (Pantall), 17
3 Alayotte (Wells), 15.50.
Non placés: Emaillenr, Vadrouilieur,
Pretty Olive, Love Letter, Furlanetta,
Alma.
Prix d’Actères. — 1. Bolide III (Es-
ling), 119 — 38.50; 2. Alléluia II (Shar-
pe», 81; 3. Xudziville (Vatard), 142.50.
Non placés: Harriett, Yscr IV, Arc-en
Ciel. Montluc, Istamboul, Comonesa, Sue
de. Marseillaise. Exaltation, Puritain, La
dy Hereford, Vernonnet. Pignerol, Seuil-
lé. ï. Wee, Morceau de Roi, Carpette.
• ••—e —
OSnüe iiipgrieiiBlaü
 propos d’une ordure
M. Servat nous prie et au besoin nous
requiert d’insérer la lettre suivante.
Nous serions en droit d’en supprimer
au moins le premier alinéa qui contient à
notre endroit une accusation manifeste
ment fausse.
Mais par son absurdité, cette imputa
tion complété fort bien un ensemble des
plus réjouissants et nos lecteurs nous sau
ront certainement gré de les faire partici
per à la douce gaieté que la lecture de
ce double document nous a procurée :
Pau, le 6 octobre 1924.
« Monsieur,
« H ne m’appartient pas de qualifier,
ici, le procédé qui consiste, pour un jour
nal, après avoir déformé l’écrit comme la
pensée de l’auteur d’un article, à déna
turer. par surcroît, une phrase prononcée
publiquement, à son sujet, par un tiers.
« ür. dans une article paru dans votre
numéro du 4 octobre, Ire page, 6® colon
ne et 2® page. Ire colonne et suivante,
vous avez complètement transformé le
sens d’une parole prononcée par M. Louis
Barthou, au cours de la séance du Conseil
général du 2 octobre, laissant croire au
public que j’aurais pu rester indifférent
à cette parole à laquelle vous donnez un
sens injurieux pour moi.
« Tenant essentiellement à ce que, sur
l’incident au’il vous s plu de traduire
d’une façon qui n’est pae exacte, la vé
rité soit connue du public, je voua re-
***** »ous ce pli, une copie portant le» si
gnatures de MM. J.-Ch. Boué et Emile
Dotezac, de la lettre suivante que j’ai
reçue d’eux:
i Pau et Oambo, le 6 octobre 1984.
.« Monsieur Camille Servat,
Conseiller général, Pau.
« Mon cher ami,
« Les attaques dont voub êtes l’objet
c dans certains journaux, la façon dont
« sont traduites contre vous des paroles
c prononcées au cours de la séance du
« Conseil général du jeudi 2 octobre, nous
t obligent à sortir de la réserve dans la-
« quelle, d’accord avec M. Louis Barthou
« et avec vous-même, nouB avions décidé
« de rester.
f A propos de l’incident soulevé par une
€ phrase d’un article paru sous votre si-
« gnature, le président du Conseil géné-
« ral prononça le mot « lâcheté ». Bien
« que de nombreux assistants, conseillers
« généraux ou autres, vous eussent dit
« que selon eux, ce mot ne s’appliquait
« pas à vous, vous nous avez chargés de
« demander à M. Louis Barthou, sitôt
« après la fin de la séance, des explica-
« tions et. si celles-ci ne nous satisfai-
« saient pas, de le prier de nous mettre
c en rapport avec deux de ses amis.
« La réponse de M. Louis Barthou fut
« extrêmement nette et catégorique : t Le
« mot qui a pu froisser M. Servat, nous
« dit-il, ne saurait, en aucune façon,
« s’appliquer à lui. Il pourrait d’autant
« moins le viser que M. Servat a été des
« premiers à signer l’adresse présentée
« par M Lillaz et que ses explications
« ont été catégoriques. » Au surplus, M.
« Louis Barthou tint à reconstituer lui-
« même la phrase qui vous avait ému et
« dont il nous a remis le texte ainsi con-
« çu : « Ne pas rendre hommage à la fem-
« me française, qui a mérité 1 admiration
« du monde, ce serait commettre non-seu-
« lement un acte d’ingratitude mais en-
« core un acte de lâcheté. »
« En présence de cette réponse ne prê-
« tant à aucune ambiguité et ne vous vi-
« Bant manifestement pas, nous avons
« considéré qu’il n’y avait pas lieu d’aller
z plus loin. Nous avons, en outre, été
« d’accord avec M. Louis Barthou pour
« admettre qu il était inutile de donner
« une publicité quelconque à notre dé-
« marche et, lorsque nous vous avons ren-
« du compte de notre mission, vous avez
« approuvé cette décision.
« Mais comme il nous semble, aujour-
« d’hui, qu’il serait contraire à. vos înté-
« rêts ainsi qu’à là manifestation de la
« vérité que nous gardions le silence,
« nous vous adressons cette lettre à la-
* quelle vous pourrez donner la publicité
« que vous jugerez opportune.
c Croyez ,mon cher ami, à l’assurance
« de nos sentiments bien cordialement
* dévoués.
« Signé : J.-Ch. Boué, Emile Dotezac,
Conseillers généraux.
« Je vous prie. Monsieur, et au besoin
vous requiers etc.
« Veuillez Sgréer, Monsieur, mes civi
lités.
< SERVAT. »
Ainsi JÆ. Servat nous accuse : 1. d’avoir
« déformé son écrit ».
Rappelons, puisqu’il nous y oblige, 1’ « é-
orit » dont s'agit :
« Evidemment, leur attitude différait de
celle de quelques belles dames, nobles et
nécessairement bien pensantes, qui, au
cours de la guerre, vêtues de blan et voi
lées de bleu, demandèrent et obtinrent des
blessés, sous prétexte de les soigner, des
soins d’un autre ordre, soins qui ne leur
vaudront pas, sans doute, à l’heure du
jugement dernier, le paradis, mais leur
procurèrent, en ce monde, les’ extases du
septième ciel. »
M. Servat entend-il nier aujourd’hui
que ces lignes aient paru dans « la Paix »,
du 23 septembre, en première colonne de
la première page et sous sa signature 1
Il en faudrait conclure que M. le Colo
nel de Rességuicr, MM. Doléris et Bar
thou, le Conseil général tout entier, et
tous ceux qui, par devoir ou par peiver
sion du goût, lisent le canard en question,
ont été ce jour-là victimes d’une suite de
berlue collective.
Il est infiniment plus vraisemblable
d’admettre que c’est M. Servat qui, déci
dément, ne sait pas ce qu’il écrit.
On se ralliera d’autant plus volontiers à
cette dernière hypothèse, si pénible soit-
elie, qu’entre temps et par un lettre que,
sur sa requête, nous avons publiée deux
fois, M. Servat a tenu a proclamer qu’il
« ne changerait pas un mot » au texte in
criminé.
2. Avons-nous, du moins, comme il l’af
firme également, déformé sa ensée 1
On se rappelle que le seul commentai
re que, pour notre part, nous ayons fait de
cet « écrit » s’est borné ou à peu près à le
qualifier d’ « ordure ».
Nous avons laissé le soin d’en faire l’a
nalyse... chimique à M. le colonel de Res-
séguier, à M. Doléris et à M. Barthou.
Après quoi le Conseil général a brûlé du
sucre.
Devant ce «toile» doublement « général »,
M. Servat a essayé de sc justifier. Il a ex
pliqué qu’il n’entendait pas viser le corps
des infirmières tout entier, mais seule
ment une catégorie d’entre elles, qu’il a
fort galamment désignées sous le vocable
académique de « poules-de-guerre ».
M. Doléris a dit ce qu’il fallait penser
de ce « distinguo „ et qu’il n’enlevait nul
lement à la phrase incriminée son carac
tère inconvenant et nettement diffamatoi
re, dans tous les cas, pour les infirmières
« nobles et bien pensantes ».
3. — Reste l’accusation d’avoir « déna
turé, par surcroit, une phrase prononcée
publiquement, à son sujet par un tiers ».
-On a lu plus haut le texte de cette phra
se tel qu’il a été reconstitué par M. Bar
thou lui-même :
« Ne pas rendre hommage à la femme
française, qui a mérité l’admiration du
monde, ce serait commettre non senlement
un acte d’ingratitude mais encore un acte
de lâcheté ».
Rapprochons de ce texte celui que nous
avons donné, sans prétendre d’ailleurs ci
ter la lettre exacte de cette déclaration :
« Faire état de défaillances exception*
•'*i acte d’ingratitude et un ac»
te de lâcheté ».
Notre erreur consiste uniquement, on
le voit, en ce que nous avons fait au cas
Servat l’application des mots prononcés
par M. Barthou.
Erreur bien excusable, puisqu’elle fut
partagée par M. Servat lui-même, à ce
point que. « sitôt après la fin de la Béan
ce », il s’empressait de dépêcher deux de
ses amis à M. Barthou pour lui demander
raison.
Erreur d’autant plus excusable, que si
cette phrase prise en elle-même et déta
chée de son contexte ne s’applique pas,
en effet, à M. Servat. M. Barthou, lui-mê
me. ne saurait nier qu’elle fût prononcée
à son occasion ni qu'il pensât à lui en la
prononçant.
Erreur, enfin, d’autant plus légère que
la Buite de la déclaration s’appliquait sans
doute possible à M. Servat.
Or, la suite fut au moins aussi sévère.
Et tout le monde sera certainement fort
surpris que M. Servat n’ait pas cru de
voir solliciter des explications sur le mot
« abominable », par lequel M. Barthou a
stigmatisé, aux applaudissements du Con
seil, la distinction établie par la phrase en
question entre les infirmières nobles ou
bien pensante et les autres.
Cette fois, M. Barthou aurait pu diflicL
lement soutenir que « le mot ne saurait
en aucune façon, s’appliquer à M. Ser
vat «.Mais c’est peut-être, pourquoi on a
jugé des éclaircissements inutiles : per
sonne, ici, ne pouvait s’y tromper.
La flétrissure demeure donc tout entiè
re.
Il n’appartient d’ailleurs à personne, pas
même à M. Barthou, de l’effacer ou de l’at
ténuer. Et l’on comprend, dès lors, fort
bien que les amis de M. Servat soient tom
bés si facilement d’accord avec M. Bar
thou, pour garder le silence sur une dé
marche aussi ridiculement vaine.
En rompant aujourd’hui ce pacte de dis
crétion, M. Servat ne fait qu’ajouter le
comique à l’odieux. Une fois de plus, il
vient de perdre une magnifique occasion
de se taire.
H. S.
SOCIETE DEPARTEMENTALE D’À=
GRICULTURE. — Concours de primes
an 1er degré.
Itinéraire de la Commission
Le mercredi 15 octobre. — Artix. 7 heu
res ; Arthez, 8 h. 30 ; Mazerolles, 10 heu
res ; Arzacq, 13 h. 30 ; Garlin, 16 h. 30.
Le jeudi 16 octobre. — Lembeye, 7 h. 30 ;
Montaner 9 h. 30- Poutacq 13 h 30 ; Nay,
15 h. 30.
Le vendredi FT octobre.— Asson, 7 h. 30 ;
Bruges, 9 h. 30; Lys, 11 heures; Ogeu,
15 h. 30
Le samedi 1S octobre. — Sarrance. 8 h.
30; Accous, 10 h. 30; Etsaut, 15 heures.
Le dimanche 19 octcbre — Lescun, 7
heures ;Aramits, 33 heures ; Géronce, 16 h.
30.
CONCOURS DE FRUITS. — Commu*
nication à MM. es Maires et les Prési»
dents de Syndicats Agricoles. — Le Con
cours de fruits, doté de prix importants
grâce aux subventions de l’Office Agri
cole régional du Sud-Oue3t et de l’Office
départemental des Basses-Pyrénées, qui
se tiendra au Palais d Hiver à Pau pen
dant les journées des 25 et 26 octobre, a
pour but de dresser l’inventaire de notre
production fruitière, de faire une sélec
tion des variétés dont la cultnre doit être
plus particulièrement encouragée dans le
Bassin de l’Adour, de mettre sous les veux
des cultivateurs le petit arsenal de l’ou
tillage d’arboriculture, d’exposer les pro
cédés d’emballage qui donnent de la vo-
leur aux beaux fruits, et les moyens de
conservation certaine qui assurent l’ap
provisionnement de toute l’année, et sur
tout. de faire connaître et apprécier à
l’acheteur les hautes qualités de nos
fruit-s.
Je vous demande de. collaborer à la
réussite de cette manifestation en déci
dant quelques-uns de vos administrés ou
co-syndiqués à se faire inscrire avant le
18 octobre (Direction des Services Agri
coles. Pau) pour quelques lots qui de
vront être expédies ou apportés au Pa
lais d’Iliver avant midi le 24 octobre.
En outre des récompenses, les agricul
teurs retireront des avantages certains
de ce Concours oui sera visité par de
nombreux étrangers et par des acheteurs
importants.
Le Directeur des Services Agricoles.
Affections
de la Peau
Les souffrances provenant de maladies de
la peau peuvent être évitées en employant
à temps la Pommade Cadam Elle arrête
immédiatement les démangeaisons, câline et
guérit toute irritation ou inflammation de la
peau. Bien des souffrances sont évitées en
cm ployant à terrips I a Pomm ade Cadum con tre
l’eczéina, les boutons, dartres, gale, érup
tions, écorchures, hémorroïdes, urticaire,
croûtes, teigne, coupures, plaies, brûiures.
PAU-VSLLE
Pau, 8 Octobre 1924
Le thermomètre de la Maison Daipnas,
Opticien, rue Taylor, marquait :
9 heures Couvert + io“8
Midi Couvert + 15°6
3 heures . Couvert + 10°3
Maxima -f 16°9
Minima + ll°2
Le baromètre est à 750 en hausse.
CORRECTIONNELLE. — Audience du
7 octcbre 1924. — Les affaires concernant
deux chasseurs, surpris en temps prohibé,
sont renvoyées à huitaine.
— Le sieur T.., entrepreneur de peintu
re à Pau, poursuivi pour outrages à agent
et excès de vitesse, est condamné à 25 fr.
d’amende pour le délit et 5 franc3 pour la
contravention.
— La veuve B., ouvrière à Pau, surprise
au hameau de Pau au moment où elle dé
racinait des pommes de terre dans un
champ qui ne lui appartient pas, est con
damnée. par défaut, à six jours d’empri
sonnement
— Le nommé M. a adressé des paroles
outrageantes au garde-champêtre du Ha
meau : 25 francs d’amende.
— Le nommé L., garçon de café à Pan,
actuellement en fuite, a adressé des mena
ces de mort à son ancienne fiancée. Il est
condamné en 50 francs d’amende. La vic
time s’étant portée partie civile à l’au
dience. L. est condamné, en outre, à
payer à cette dernière 25 francs à titre
de dommages-intérêts.
— Le Tribunal reçoit le serment de I
Peboseq, Antoine, en qualité de conduc
teur à la Cie des chemins de fer du Midi.
Comment se üfleubîer
Pour le savoir, demandez Ja Revue il
lustrée « Nos Meubles » envoyée gratuite
ment par les Etablissements Paul Gior»
dano. Ateliers, Exposition# xv Mar-
soulan, PARIS.
ŒUVRE D’EDUCATION MATER
NELLE. — Consultation de nourrissons.
- Ecole maternelle Henri IV. Jeudi à
h. i
CROIX=ROLGE FRANÇAISE. —
Union des Femmes de France. — Les
cours pour l’obtention du certificat d’in
firmière commenceront le lundi 20 octo
bre à 18 h. — Les personnes qui désirent
suivre ces cours sont priées de se faire
inscrire au Dispensaire, 0, rue Gachefc,
tous les jours de 16 à 17 heures.
ASSOCIATION BOURBAKI. - Réu
nion en vue de la préparation militaire et
de l’entraînement au tir, vendredi 10 oc
tobre, à 0 h. du soir précises, au siège
de l’Association, 8, rue Bourbaki.
Lee jeunes gens des classes 1925, 1920 et
1927 et la catégorie des post-militaires
désirant pratiquer le tir, sont invités à
y assister.
, ARRESTATION. - Mardi, à 15 h. 45, à
l’arrivée des trains, le commissionnaire
Jean M. sollicitait les voyageurs d’une
manière importune. Un agent lui i»yant
fait une observation, M. lui a réplique par
des outrages.
Immédiatement arrêté, il a été déféré
au Parquet qui l’a fait écrouer.
LE BOUC DANGEREUX. — Mardi,
vers 17 heures 30, rue de Liège, le jeune
Georges Huât, 8 ans, a reçu un coup de
tête d’un bouc qui se trouvait avec un
troupeau de chèvres. L’enfant a été blessé
àla figure, mais son état ne présente pas
de gTavité.
TAPAGE MATINAL. — Procès-verbal
a été dressé contre le nommé J. A., com
missionnaire qui, étant ivre, causait du
tapage mercredi matin, vers 2 heures, rue
du Hédas.
OBJETS TROUVES. — Une pipe ; deux
paires lunettes cassées ; un imperméable ;
une montre de dame ; petite somme : deux
parapluies ; un paquet de catéchismes ;
une pompe de bicyclette.
S’adresser au commissariat de police,
bureau n° 1.
NOUVEAUX modèles Bijoux FI AN'
CAILLES et MARIAGE. Le"-”*enx.
biioutier. rue Serviez, 15.
ETAT-CIVIL. — Naissance. — Michel-
Charles-Antonin-Marie-Joseph, fils de Jo-
seph-Louis-Antonin Pezeu, directeur des
Contributions Indirectes, chevalier de la
Légion d’honneur, et de Catherine Pitres,
sans profession.
Publications. — Victor Meavilla, plom
bier. et Marcelle-Elisabeth Sieuros. 8. p.
Décès. — Marie Etchart. veuve Elichi-
ry, s. P-, née à Mendionde, 80 ans. —
Germain Pey, garçon de laboratoire, né
à Lamayou, 54 ans.
LETTRES DE PART et CARTES DE
REMERCIEMENTS. — Imprimerie du
« Patriote ».
i il > » : ■ L 9 Acuité* vob bijoux
mAniAbtb a la gerbe dur
Réparations — Echanges — Achat
23, Hue Serviez, 23
Madame HUREL, de retour de Biarritz
informe sa nombreuse clientèle que sa
maison de couture est transférée 15, rue
du Lycée.
Speciaeies et Attractions
WVVVWV*
MUSIQUE DU 18 e R. I. — Programme
du concert qui sera exécuté le jeudi 9
octobre à 15 heures, place Royale :
1. Allegro militaire, X... ; 2. 'Macédoine
Basco-Béarnaise, Rouch ; 3. Timoléon, ou
verture, Méhul ; 4. La Mascotte, fantai
sie, Audran ; 5. Amour et Printemps,
valse, Waldt-eufel.
PALAIS D’HIVER. — Vallace Reid
dans « Cent à l’heure » comédie en 6 par
ties. — Le nom seul de cet artiste suffit
à faire gager du succès de oe nouveau
film. Quelle fougue dans cette course ver
tigineuse à travers l’orage. L’action se
déroule à travers tous les incidents, tou
tes les émotions et tous les coups de théâ
tre d’un sport mouvementé.
Un film comique 4 Escamoteur... esca
moté ».
AU CASINO PALACE. — Gros succès,
mardi soir, pour le gala donné par la cé
lèbre vedette de l’écran, Musidora. Une
salle archicomble, ainsi qu’il est de cou
tume au Casino Palace, a fait fête à
l’originale artiste qui présenta ses pitto
resques créations. Son partenaire, M. Ro
bert Gzanne, partagea les applaudisse
ments prodigués à la créatrice de « Pour
Don Carlos ». En lever de rideau, un cu
rieux film: « La Tierra de los Toros » a
initié l’assistance à l’existence si diverse
des toreros péninsulaires.
MANDRIN aux Variétés Cinéma. — Ce
ciné-roman de Bernède est un film passion
nant dont on attend avec impatiçpçe les
aventures aussi mouvementées le6 unes
que les autres. L’interpréation est de i
mier ordre. Romuald Joubé a créé un
Mandrin sympathique et puissant. Les ac
tualités par le Pathé Journal et nne déli
cieuse comédie Le gamin de Paris inter
prété par Sandra Milowanoff, René Poyeu
et la petite Bouboule, complètent ce mer
veilleux programme dont les débuts au
ront lieu aujourd'hui jeudi en matinée .
AU « BON CINEMA » . — Samedi soir
11 octobre, à 8 h. réouverture du « Bon
Cinéma ». Pour cette solennité artistique,
la direction présente un spectacle de tout
premier choix : Le Sac de Rome, formida
ble reconstitution d’événements histori
ques qui se déroulent à Rome en 1527 ;
c’est le chef-d’œuvre de Guazzoni, l’anima
teur de « Quo Vadis » : 50.000 acteurs ou
figurants.
La Corse, ducumentaire de toute beau
té.
Un client sérieux. Inutile de présenter
la joyeuse coméde de Courtelne que
le monde^ voudra voir à l’écran.
Donc, à samedi soir. 22 rue Bonado.
1
LA E MARQUE BARBIE
FONDÉE EN 4857 •
La Vieille Liqueur Basque
SEULE VÉRITABLE
Ü
LESCAR
Ecole Notre*Dame. — Session octobre,
Prevet Elémentaire. — Cinq élèves pré
sentées ; cinq élèves reçues : Louise Bérot,
du Boucau : Berthe Cahané, de I.oubieng ;
Marie Cabnné, de Sauvelade ; Marie Lar-
roque, de Mont : Marie Pédegert, de "ou-
rr.ourt.
Session Juillet-Octobre 1924 : 13 élèves
présentées au- divers Brevets ; 13 défini
tif eme it reçues.
Toutes nos félicitations au personnel en-
et aux élèves.
BIZANOS
Déclaration d’association. — « L'Ave
nir de Bizanos ». But : Education et sports
Siège : Ecole de Bizanos.
NAT
Nos pigeons voyageurs. — Dernièrement
une plainte était adressée au procureur
de la République contre m connu pour
chasse aux pigeons voyageurs
Des soupçons qui prenaient eorpe arrê
tèrent pendant quelque temps cette guer
re dévastatrice qui tendait à se généro-
liser.
Cependant, la semaine dernière, un éle
veur constatait l’absence de deux de ses
pigeons et il est persuadé qu ils ont été
abattus par un chasseur sans scrupules.
Quand on pense que certains couples
sont estimés 150 francs, il ne faut pas
croire qu'on se livre à cet élevage pour
faire plaisir à certains chasseurs qui ne
devraient pas d’ailleurs ignorer que ces
volatiles sont protégés par nos lois. La
Société colombophile et les particuliers
sont bien décides à poursuivre les per
sonnes qui tuent leurs pigeons.
SOUMOULOU
Concours de tir. — Rectification, —
Dans les résultats du concours une omis
sion a été faite; Clercq Jean, de Pau,
est classé 6® de la catégorie A avec 76-70
points; 7®, Bourda, de Nay, 76-68 p.
11 y a également lieu d’ajouter les lau
réats suivants :
16®. Ouyeu (d’Arthez-d’Asson), 69 p. ;
17®, Oourriades (Limendous), 68; 18®,
Payan Emile (Soumoulou), 67; 19®, Ma-
renc.y (Arthez-d’Asson), 67 ; 20®, Labarthe
(Arthez-d’Asson), 66 points.
Les pTix pourront être retirés chez M.
Léon Rechou, vice-président, à partir du
jeudi 9 courant
La Société remercie très vivement les
généreux donateurs, MM. Catalogne, sé
nateur. Léon Bérard, Champetier de Ri-
bes, députés, Camille Servat. conseiller
général, Paul Fouriscot, conseiller d’ar
rondissement, Terré, Cazenave-Camps et
Cie. Barthé, la « Dépêche », la « Petite
Gironde », le « Patriote », « l’indépen
dant », la « Gazette du Béarn », «l’Auto »
la « Liberté du Sud-Ouest » oui ont ré
pondu à l’appel de la Société et, par leur
générosité, ont contribué au succès de
cette manifestation.
OLORON
Fête de la Saint=Grat. — Voici le pro
grammé de la fête de la St-Grat qui sera
célébrée avec l’entrain habituel par le
quartier de Ste-Marie les 18. 19 et 20 cou
rant.
Samedi 18 octobre: 18 h. salves d artil
lerie — 20 h. 30 — La vraie Revue avec
« Lyjo » au cinéma-théâtre Lahaderne.—
21 heures, îetraite aux flambeaux.
Dimanche 19 octobre: 6 heures, saives
d’artillerie; 8 heures, concours dz tir à la
carabine, 200 francs de prix en espèces ;
10 heures, au trinquet Bigué. partie de
pelote à mains nues; 11 h. 45, aperitif-
concert, place de la Cathédrale, 15 heures,
partie de rugby entre les équipés premiè
res du Sport Athlétique Mauléonnais et
du F. C. Oloronais ; 16 h. 30, ouverture du
bal- 21 heures, concert, place de! a Cathé
drale par un groupe de chanteurs et l’har
monie municipale ; 21 h 30 grand bal, ba
taille de confetti ; 22 heures, Toio de fue-
g°.
Lundi 20 octobre: 8 heures, reprise du
concours de tir; 14 heures, course de fi-
cyclett-es, licenciés toute catégones, ré
gionale, Oloron, Navarveux, Olorou. Aret-
te, issor, Oloron. 300 francs de prix ;
14 h. 30 : courses à pied, aux ânes, à la
valise, aux sacs, aux œufs ; 16 heures,
grand bal ; 17 heures, distribution des prix
des jeux et courses : 21 heures, reprise du
bal, des illuminations, bataille de confïett 1 ;
22 heures, lancement d’un ballon. Le co
mité décline toute responsabilité quant
aux accidents qui pourraient survenir du
rant la durée des fêtes.
ARETTE
Dans les Contributions. — Notre compa
triote M. Oscaby Jean, ex-adjudant-chef
d’infanterie coloniale> a été nommé pré
posé des contributions indirectes à Cor-
behen (Pas-de-Calais).
Depuis quelques mois, M. Oscaby exer
çait parmi nous, les fonctions de secrétai,
re de la mairie, avec une régularité tou
te militaire dont tous étaent satisfaits.
Serviable pour tous, il sut acquérir la
sympathie de tous. On le reerettera à
Arette.
Etat-Civil de septembre 1924. — Nais
sances : Casette Moulie Marthe Lahour-
cade Cousture Jean, Loustalot Superville
François, Lousteau Lapouble Henri.
Décès.— Casette Marthe Marie, 12 joui
Bonneu .Julie, 69 ans.
ASASP
Succès.— Noire jeune compatriote Mau
rice C laverie, vient d’être admis au con
cours pour le Brevet de Préparation mili
taire supérieur.
Nos félicitations.
GABARDINES — IMPERMEABLES
G. LAPÂSSERIE & C le PAU
GRTHEZ
Au Conseil municipal. — Dans sa réu
nion, le Conseil a autorisé M. le Maire à
intervenir dans le contrat qui doit être
passé entre le département et Mme de
Parage, proprietaire de l’immeuble occu
pé par la gendarmerie de notre ville, et
à prendre charge au nom de la commune,
pour la durée du bail, de l’entretien du
gros-œuvre des bâtiments.
L’adduction des eaux. — Le Conseil
municipal ayant définitivement approuvé
le projet d’adduction des eaux du Gave
pour l’alimentation et les besoins divers
de la poulation, et ayant créé 165 centi
mes extraordinaires destinés à gager pen
dant 30 ans l’emprunt contracté, a autori
sé M. le Maire à passer avec le Crédit
Foncier de France, acte définitif de l’em
prunt de 995.000 fr aux conditions por
tées dans le texte proposé par le prêteur :
Les centimes extraordinaires votés par
le Conseil demeurent le gage de cet em
prunt, mais ils ne seront mis en recouvre-
me P^ PU en cas d’insuffisance des revenus
orrinsires, ou encore dans la mesure né
cessaire, après imputation des subven
tions de l’Etat.
ARZACQ
Comice agricole. — Nous rappelons que
la Comice cantonal aura lieu dimanche
prochain, 12 octobre. Les agriculteurs ha
bitant les communes subventionnant le
concours, peuvent exposer moyennant une
ootisatiou de 5 francs.
. A l’issue du concours, aura lieu le tradi
tionnel banquet, chez le maître d’hôtel
Lastécouères. (Couvert : 12 francs).
ATHOS-ASPIS
Une promenade agitée. — Lundi matin,
vers 2 heures, des cris réveillaient lea ha
bitants de la ferme Labourdette : c’était
un groupe de six voyageurs dont la voi
ture venait de culbuter dans le fossé. Le
conducteur, M. P., charpentier à Sauve-
terre, trompé par l’obscurité, avait donné
un faux coup de guide et ses compagnons
délibéraient pour savoir comment il fallait
sortir du fossé. Pareil accident leur était
déjà arrivé, dans la même nuit, à Oraas,
près de la mais au G bague, à> un tournant
dangereux. Un peu auparavant, en Bot
tant de l’auberge d’Oraas, d'où ils avaient
dû aortir à l fleure reglementaire, no«
voyageurs, toujours trompés par l'obacu-
litê, avaient pris la direction de Salies au
li«u de celle de Sauveterre.Ce ne fut qu’a-
p»ès avoir accroché la voiture de M. V.,,
»ur la route de Lasbordes, qu’ils s’aperçu
rent de leur méprise. Et... il pleuvait à
torrents. Fort heureusement, malgré tous
ces accidents, ils en furent quittes avec
quelques contusions. Ayant dételé leur
cheval et, toujours à cause de l’obscurité,
n’ayant pas réussi à l’atteler de nouveau,
ils confièrent la voiture aux soins de M.
Cazala, fermier à jabourdette, jusqu'au
lendemain et ils durent enfin terminer à
pied leur promenade, toujours dans l’obs
curité et sous la pluie.
e BAYONNE
Syndicat des Contributions Indirecte»,
— On nous prie d’insérer :
« Le 5 octobre, dans cette belle salie du
Trinquet Moderne, à Bayonne, les sections
de Pau et Bayonne du Syndicat National
des Contribution Indirectes, ont tenu leur
banquet annuel, sous la présidence de
leur directeur.
« Tous les services d Inspection, Con
trôle, Exécution, Receveurs buralistes et
Octroi, avec un élan unanime et imposant,
ont répondu à l’appel du Comité organi
sateur.
« Après une chaude déclaration de bien
venue du distingué sous-directeur de
Bayonne à tous les invités, les camarades
Mène et Cabos, secrétaires respectifs des
sections syndicales, ont précisé, avec leur
ardeur et leur franchise connues, le sens
et la portée de cette importante manifes
tation qui a permis de cimenter définiti
vement la solidarité étroite et l’union inti
me des agents des Contributions Indirec
tes, dans toute la hiérarchie et dans tous
les services.
« Cette union crée une force qu'il ne
convient pas de méconnaître
« L’éminent Directeur départemental,
dans une page magistrale, d’une haute te
nue intellectuelle et morale a ouvert de
larges horizons nouveau sur' la vie Admi
nistrative, qui arrive à un tournant uni
que dans l’histoire, et a précisé, avec une
concision et une fermeté, qui ont su trou-
ver le cœur des assistants, son désir sin-
çere et réfléchi de collaboration officiel
le... »
Un débit détruit par un incendie.
Dans la nuit de lundi à mardi, vers ur.e
heure ou matin, l’alarme a été donnée
aux pompiers de Bayonne ; le débit du
Cantonnier », situé dans le ouar-
tier Saint-Esprit et habité par Mme Vve
Lescourret et ses deux filles, était en
flammes. Lorsque les secours arrivèrent,
la moitié de la maison et un hangar où
l’on remisait une charrette servant aussi
d ecune à un ane et contenant des poules
®t des canards, étaient déjà détruits
°n a pu éviter la perte totale de l’im
meuble, qui appartenait à M. Laeassa-
gne, commançlairi d artillerie à Bordeaux,
et que gérait M. Bayle, pharmacien à-
Bayonne, Place Saint-Esprit.
Les dégâts, évalués à une vingtaine de
mille francs, sont couverts par une assu
rance.
MAULEON
NomÎHation. — M. Gélestin Berterrèche
de Menditte figure sur la liste des com
mis princpaux admis à l'emploi de percep
teur.
Nos cordiales félicitations à notre sym
pathique compatriote.
L’exploitation de nos forêts.— Ces jours-
ci, il y a remue-menage au quartier de la
V ille-auBois. Une société italienne démon
te les diverses installations qu’une ancien
ne société moins fortunée avait faites sur
la prairie de M. Lafalt, sise sur la route
d Ainhorp.
Elle compte réinstaller une scierie à la
foret d Aussurucq qu elle va exploiter in
cessamment.
_ . SAINTPALAIS
Correctionnelle. — Le Tribunal a pro
noncé les ^condamnations suivantes :
Pour défaut d’immatriculation et de
carte, les sujets espagnols E. C., 26 ans,
et E.. Antino, 19 ans. manœuvres à Saint»
Martimd Arossa, 30 et 5 francs d’amende.
— Pierre E., 31 ans, cultivateur à Lasse
chassant avant 1 ouverture, fut surpris par
les gendarmes : 50 francs d’amende, 116
francs d’amende fiscale et confiscation de
l’arme.
— Deux jeunes gens de Seyries, les
nommés C., 25 ans, et F... 26 ansü attaquè
rent sans raison M. Arhamet, de la même
localité, et le blessèrent assez sérieuse
ment. 20 jours de prison et 100 francs
d’amende à C., et 50 francs d’amende àE.
— Quoique n’étant pas détenteur du
permis de chasse, le sieur Jean-Baptiste
C., 35, ans, propriétaire à Baïgarry, posa
des cédaies dans sa vigne : 50 francs d’a
mende 110 francs d’amende fiscale et
confiscation de cédaies
&GsevaiS@§ Sparîavss
VUUVWA
NOUVELLES GENERALES...
Jack Dempsey doit prochainement venir
eu Europe. Le champion du monde poids
lourds y disputerait un combat et ferait
quelques exhibitions. Comme ses préten
tions pour disputer un match ne seraient
point trop exagérées, des offres lui seront
faites pour combattre en France, et c’est
ainsi que déjà on parle de lui opposer
Paolino, mais les conditions financières
pour une telle rencontre seraient si con
sidérables néanmoins, qu’elles pourraient
bien dépasser les possibilités d un promo
teur français.
— On mande de Shanghaï que i’aviateur
argentin Zanni, atteint d une maladie
heureusement sans gravité, a déclaré qu’S
renonçait définitivement à poursuivre son
voyage autour du monde.
— Le champion de natation anglaii
Annison, vient d’abaisser, à Hestings, efr
13 33” 1/5, le vieux record des 1.000 yard/
que Billington détenait depuis 1905
— L’Américain Hvland a signé une de
mande de licence pour le Stade Françai#
Mais on prétend que l’autorisation dv
disputer les épreuves officielles ne serais
pas près de lui être accordée. De follefe
médisances circulent sons le manteau.
Allons-nous avoir une affaire Hvland?
— Le stayer Grassin, champion
France de demi-fond, courra les Six Joursc
cyclistes de Paris en 1925.
...REGIONALES ET LOCALES
C’est M. Douai, arbitre fédéral, qui
dirigera dimanche prochain, à Pau, Bour
baki-Stade Montes, comptant pour la
Coupe de France.
_— L'Aviron Bayonnais a changé d©
si裻 social Depuis le 1er octobre, il a
été du 3 rue Jacoues-Lafitte. transféré. 64,
Tue Bauruneuf. Téléphone 8-10
— M. Boulant, propriétaire des arènes
de Bayonne, ayant offert une bourse pour
un match oui opposerait Jack Demosey i
Paolino, vient de recevoir de Kearns, ma
nager dn champion nn câbloErramme 1 in
formant que ce dernier accepte moyen
nant un fixe et un pourcentage su»-
L--'
Londres, 8 octobre
On apprend de source russe que le
hommes d’état russe qui doivent venir de
Moscou pour délibérer sur lee détails du
second traité entre l’Angleterre et lee S
^itse, traité qui a été prévu dans le pre
mier, ne sont pas encore par tie. Si le trai
té actuel est repuossé par le Parlement
anglais, la Russie n’aura qu ses propres
moyens pour assurer sa reconstitution et
les propriétaires étrangers de titres rus
ses Beront aussi loin qu’auparavant de
toucher quelques argent. Là Russie con-
tiuera à faire du commerce, mais à une
très petite échelle.
UN ACCIDENT MORTEL D’AVIATION
Le Bourget, 8 octobre.
Un avion du 34® d’aviation qui prend
part aux manœuvres aériennes qui s’ef
fectuent actuellement malgré le mauvais
temps dans la région Versailles-Rambouil
let ,s’es tabattu ce matin à 8 heures, à
l’aérodrome du Bourget. L’adjudant et le
sergent ont été tués.
UNE « COLOSSALE » EXPOSITION
EN FAILLITE
Londres, 8 octobre.
Dans les cercles bien informés, on assu
re que la Compagnie de l’Exposition de
AYembley ne tardera pas à se déclarer en
faillite. Le déficit est de 6 millions de
livres ste'ling.
...ET UNE FOiRE QUI RAPPORTE
Dantzig, 8 octobre.
Le nombre des transactions réalisées à
la toi.e de Dantzig est considérable. Un
nombre considérable de maisons métallur
giques se verront obligées de travailler du
rant de nombreux mois pour pouvoir sa
tisfaire à t-outes les commandes. Les ex
portations collectives poux l’Espagne, le
Brésil, la Grèce et la Suède ont eu un
gi and succès.
".i •*“ •
POïGNÉE DE DÉPÊCHES
— Le caSinet grec, nouvellement cons
titué, sous la présidence do M. Michalco-
poulos, a prêté serment, hier mardi après-
midi. Les nouveaux ministres appartien
nent au groupe de la droite de 1 Assem
blée nationale.
— Les nominations dans la Légion
d'honneur et la Médaille militaire concer
nent tes réserves que le générai Nollet,
ministre de la guerre, fait préparer à
l’occasion du J] novembre, comporteront
environ 35 croix d'officiers, 300 de cheva
liers et 1.000 médaillés militaires.
— L Union des Chambres de commerce
maritimes et des ports français vient de
reprendre ses travaux. Elle s’est occupée
de la garantie des frais de transport par
chemin de fer et de la question du règle
ment amiable des eoniiits collectifs du
tiavail.
— L’affaire de l'incendie de l’hôtel des
postes de Graulhet et de l’assassinat du
receveur Peytavin a été appelée hier mar
di devant la cour d’assises du Tarn. Au
cun fait nouveau n’est venu éclairer cette
affaire. Ayral, l’accusé, refuse absolument,
le concours d’un défenseur et déclare qu’il
présentera lui-même sa défense.
BOURSE DE PARIS
Cours de clôture du S octobre
3 %, 51 : 4 % 1917, 53.35 ; 4 % 1518,
52.25: 5 % 1915, 63.75 ; 6 %, 77.45 ; Crédit
National 1919, 412; Crédit National 1920,
426; Banque Union Parisienne, 1.030;
Banque de Paris, 1.532 : Banque d’Algé
rie. 5.200; Banque de France, 7.600 ; C.
N. d'Escompte, 9S5 ; Crédit Lyonnais,
1.623 : Société Générale, 777 ; Banque de
Crédit ,761 ; Crédit Foncier, 1.533 ; Est,
779 : Orléans, 650 ; Midi, 790; P. L. M.,
955 : Italien 3 $, 69 : Russe consolidé, 22;
Russe 1909, 21.50; Russe 1506, 16.45 ; Turc
unifié. 56.
Coups des changes
Cours de clôture dit 8 octobre
Londres, 85.70; Madrid, 256.75; Rome,
83.10: New-York, 19 21: Genève, 367.75;
Bruxelles, 91.77.50 : Hollande, 747 ; Vien
ne. 27.12.50; Suède, 510.50; Norvège,
275.50 ; Roumanie, 10.40 ; Prague, 57.20.
Sésuitats des Courses
Le Tremblay, mercredi 8 octobre.
Prix du Plant Cnampigny.— 1. Maraus-
san (U Neill), 33.50 — ±7 ; 2. Le Superbe
(Ferré), 11.50.
Non placés: Bon Placement, Petit Suis
se. Chambardeuse.
prix de Colombes. — 1. Gabeline (Hu-
gon), 78 — 18; 2. Malequero (Pantall), 17
3 Alayotte (Wells), 15.50.
Non placés: Emaillenr, Vadrouilieur,
Pretty Olive, Love Letter, Furlanetta,
Alma.
Prix d’Actères. — 1. Bolide III (Es-
ling), 119 — 38.50; 2. Alléluia II (Shar-
pe», 81; 3. Xudziville (Vatard), 142.50.
Non placés: Harriett, Yscr IV, Arc-en
Ciel. Montluc, Istamboul, Comonesa, Sue
de. Marseillaise. Exaltation, Puritain, La
dy Hereford, Vernonnet. Pignerol, Seuil-
lé. ï. Wee, Morceau de Roi, Carpette.
• ••—e —
OSnüe iiipgrieiiBlaü
 propos d’une ordure
M. Servat nous prie et au besoin nous
requiert d’insérer la lettre suivante.
Nous serions en droit d’en supprimer
au moins le premier alinéa qui contient à
notre endroit une accusation manifeste
ment fausse.
Mais par son absurdité, cette imputa
tion complété fort bien un ensemble des
plus réjouissants et nos lecteurs nous sau
ront certainement gré de les faire partici
per à la douce gaieté que la lecture de
ce double document nous a procurée :
Pau, le 6 octobre 1924.
« Monsieur,
« H ne m’appartient pas de qualifier,
ici, le procédé qui consiste, pour un jour
nal, après avoir déformé l’écrit comme la
pensée de l’auteur d’un article, à déna
turer. par surcroît, une phrase prononcée
publiquement, à son sujet, par un tiers.
« ür. dans une article paru dans votre
numéro du 4 octobre, Ire page, 6® colon
ne et 2® page. Ire colonne et suivante,
vous avez complètement transformé le
sens d’une parole prononcée par M. Louis
Barthou, au cours de la séance du Conseil
général du 2 octobre, laissant croire au
public que j’aurais pu rester indifférent
à cette parole à laquelle vous donnez un
sens injurieux pour moi.
« Tenant essentiellement à ce que, sur
l’incident au’il vous s plu de traduire
d’une façon qui n’est pae exacte, la vé
rité soit connue du public, je voua re-
***** »ous ce pli, une copie portant le» si
gnatures de MM. J.-Ch. Boué et Emile
Dotezac, de la lettre suivante que j’ai
reçue d’eux:
i Pau et Oambo, le 6 octobre 1984.
.« Monsieur Camille Servat,
Conseiller général, Pau.
« Mon cher ami,
« Les attaques dont voub êtes l’objet
c dans certains journaux, la façon dont
« sont traduites contre vous des paroles
c prononcées au cours de la séance du
« Conseil général du jeudi 2 octobre, nous
t obligent à sortir de la réserve dans la-
« quelle, d’accord avec M. Louis Barthou
« et avec vous-même, nouB avions décidé
« de rester.
f A propos de l’incident soulevé par une
€ phrase d’un article paru sous votre si-
« gnature, le président du Conseil géné-
« ral prononça le mot « lâcheté ». Bien
« que de nombreux assistants, conseillers
« généraux ou autres, vous eussent dit
« que selon eux, ce mot ne s’appliquait
« pas à vous, vous nous avez chargés de
« demander à M. Louis Barthou, sitôt
« après la fin de la séance, des explica-
« tions et. si celles-ci ne nous satisfai-
« saient pas, de le prier de nous mettre
c en rapport avec deux de ses amis.
« La réponse de M. Louis Barthou fut
« extrêmement nette et catégorique : t Le
« mot qui a pu froisser M. Servat, nous
« dit-il, ne saurait, en aucune façon,
« s’appliquer à lui. Il pourrait d’autant
« moins le viser que M. Servat a été des
« premiers à signer l’adresse présentée
« par M Lillaz et que ses explications
« ont été catégoriques. » Au surplus, M.
« Louis Barthou tint à reconstituer lui-
« même la phrase qui vous avait ému et
« dont il nous a remis le texte ainsi con-
« çu : « Ne pas rendre hommage à la fem-
« me française, qui a mérité 1 admiration
« du monde, ce serait commettre non-seu-
« lement un acte d’ingratitude mais en-
« core un acte de lâcheté. »
« En présence de cette réponse ne prê-
« tant à aucune ambiguité et ne vous vi-
« Bant manifestement pas, nous avons
« considéré qu’il n’y avait pas lieu d’aller
z plus loin. Nous avons, en outre, été
« d’accord avec M. Louis Barthou pour
« admettre qu il était inutile de donner
« une publicité quelconque à notre dé-
« marche et, lorsque nous vous avons ren-
« du compte de notre mission, vous avez
« approuvé cette décision.
« Mais comme il nous semble, aujour-
« d’hui, qu’il serait contraire à. vos înté-
« rêts ainsi qu’à là manifestation de la
« vérité que nous gardions le silence,
« nous vous adressons cette lettre à la-
* quelle vous pourrez donner la publicité
« que vous jugerez opportune.
c Croyez ,mon cher ami, à l’assurance
« de nos sentiments bien cordialement
* dévoués.
« Signé : J.-Ch. Boué, Emile Dotezac,
Conseillers généraux.
« Je vous prie. Monsieur, et au besoin
vous requiers etc.
« Veuillez Sgréer, Monsieur, mes civi
lités.
< SERVAT. »
Ainsi JÆ. Servat nous accuse : 1. d’avoir
« déformé son écrit ».
Rappelons, puisqu’il nous y oblige, 1’ « é-
orit » dont s'agit :
« Evidemment, leur attitude différait de
celle de quelques belles dames, nobles et
nécessairement bien pensantes, qui, au
cours de la guerre, vêtues de blan et voi
lées de bleu, demandèrent et obtinrent des
blessés, sous prétexte de les soigner, des
soins d’un autre ordre, soins qui ne leur
vaudront pas, sans doute, à l’heure du
jugement dernier, le paradis, mais leur
procurèrent, en ce monde, les’ extases du
septième ciel. »
M. Servat entend-il nier aujourd’hui
que ces lignes aient paru dans « la Paix »,
du 23 septembre, en première colonne de
la première page et sous sa signature 1
Il en faudrait conclure que M. le Colo
nel de Rességuicr, MM. Doléris et Bar
thou, le Conseil général tout entier, et
tous ceux qui, par devoir ou par peiver
sion du goût, lisent le canard en question,
ont été ce jour-là victimes d’une suite de
berlue collective.
Il est infiniment plus vraisemblable
d’admettre que c’est M. Servat qui, déci
dément, ne sait pas ce qu’il écrit.
On se ralliera d’autant plus volontiers à
cette dernière hypothèse, si pénible soit-
elie, qu’entre temps et par un lettre que,
sur sa requête, nous avons publiée deux
fois, M. Servat a tenu a proclamer qu’il
« ne changerait pas un mot » au texte in
criminé.
2. Avons-nous, du moins, comme il l’af
firme également, déformé sa ensée 1
On se rappelle que le seul commentai
re que, pour notre part, nous ayons fait de
cet « écrit » s’est borné ou à peu près à le
qualifier d’ « ordure ».
Nous avons laissé le soin d’en faire l’a
nalyse... chimique à M. le colonel de Res-
séguier, à M. Doléris et à M. Barthou.
Après quoi le Conseil général a brûlé du
sucre.
Devant ce «toile» doublement « général »,
M. Servat a essayé de sc justifier. Il a ex
pliqué qu’il n’entendait pas viser le corps
des infirmières tout entier, mais seule
ment une catégorie d’entre elles, qu’il a
fort galamment désignées sous le vocable
académique de « poules-de-guerre ».
M. Doléris a dit ce qu’il fallait penser
de ce « distinguo „ et qu’il n’enlevait nul
lement à la phrase incriminée son carac
tère inconvenant et nettement diffamatoi
re, dans tous les cas, pour les infirmières
« nobles et bien pensantes ».
3. — Reste l’accusation d’avoir « déna
turé, par surcroit, une phrase prononcée
publiquement, à son sujet par un tiers ».
-On a lu plus haut le texte de cette phra
se tel qu’il a été reconstitué par M. Bar
thou lui-même :
« Ne pas rendre hommage à la femme
française, qui a mérité l’admiration du
monde, ce serait commettre non senlement
un acte d’ingratitude mais encore un acte
de lâcheté ».
Rapprochons de ce texte celui que nous
avons donné, sans prétendre d’ailleurs ci
ter la lettre exacte de cette déclaration :
« Faire état de défaillances exception*
•'*i acte d’ingratitude et un ac»
te de lâcheté ».
Notre erreur consiste uniquement, on
le voit, en ce que nous avons fait au cas
Servat l’application des mots prononcés
par M. Barthou.
Erreur bien excusable, puisqu’elle fut
partagée par M. Servat lui-même, à ce
point que. « sitôt après la fin de la Béan
ce », il s’empressait de dépêcher deux de
ses amis à M. Barthou pour lui demander
raison.
Erreur d’autant plus excusable, que si
cette phrase prise en elle-même et déta
chée de son contexte ne s’applique pas,
en effet, à M. Servat. M. Barthou, lui-mê
me. ne saurait nier qu’elle fût prononcée
à son occasion ni qu'il pensât à lui en la
prononçant.
Erreur, enfin, d’autant plus légère que
la Buite de la déclaration s’appliquait sans
doute possible à M. Servat.
Or, la suite fut au moins aussi sévère.
Et tout le monde sera certainement fort
surpris que M. Servat n’ait pas cru de
voir solliciter des explications sur le mot
« abominable », par lequel M. Barthou a
stigmatisé, aux applaudissements du Con
seil, la distinction établie par la phrase en
question entre les infirmières nobles ou
bien pensante et les autres.
Cette fois, M. Barthou aurait pu diflicL
lement soutenir que « le mot ne saurait
en aucune façon, s’appliquer à M. Ser
vat «.Mais c’est peut-être, pourquoi on a
jugé des éclaircissements inutiles : per
sonne, ici, ne pouvait s’y tromper.
La flétrissure demeure donc tout entiè
re.
Il n’appartient d’ailleurs à personne, pas
même à M. Barthou, de l’effacer ou de l’at
ténuer. Et l’on comprend, dès lors, fort
bien que les amis de M. Servat soient tom
bés si facilement d’accord avec M. Bar
thou, pour garder le silence sur une dé
marche aussi ridiculement vaine.
En rompant aujourd’hui ce pacte de dis
crétion, M. Servat ne fait qu’ajouter le
comique à l’odieux. Une fois de plus, il
vient de perdre une magnifique occasion
de se taire.
H. S.
SOCIETE DEPARTEMENTALE D’À=
GRICULTURE. — Concours de primes
an 1er degré.
Itinéraire de la Commission
Le mercredi 15 octobre. — Artix. 7 heu
res ; Arthez, 8 h. 30 ; Mazerolles, 10 heu
res ; Arzacq, 13 h. 30 ; Garlin, 16 h. 30.
Le jeudi 16 octobre. — Lembeye, 7 h. 30 ;
Montaner 9 h. 30- Poutacq 13 h 30 ; Nay,
15 h. 30.
Le vendredi FT octobre.— Asson, 7 h. 30 ;
Bruges, 9 h. 30; Lys, 11 heures; Ogeu,
15 h. 30
Le samedi 1S octobre. — Sarrance. 8 h.
30; Accous, 10 h. 30; Etsaut, 15 heures.
Le dimanche 19 octcbre — Lescun, 7
heures ;Aramits, 33 heures ; Géronce, 16 h.
30.
CONCOURS DE FRUITS. — Commu*
nication à MM. es Maires et les Prési»
dents de Syndicats Agricoles. — Le Con
cours de fruits, doté de prix importants
grâce aux subventions de l’Office Agri
cole régional du Sud-Oue3t et de l’Office
départemental des Basses-Pyrénées, qui
se tiendra au Palais d Hiver à Pau pen
dant les journées des 25 et 26 octobre, a
pour but de dresser l’inventaire de notre
production fruitière, de faire une sélec
tion des variétés dont la cultnre doit être
plus particulièrement encouragée dans le
Bassin de l’Adour, de mettre sous les veux
des cultivateurs le petit arsenal de l’ou
tillage d’arboriculture, d’exposer les pro
cédés d’emballage qui donnent de la vo-
leur aux beaux fruits, et les moyens de
conservation certaine qui assurent l’ap
provisionnement de toute l’année, et sur
tout. de faire connaître et apprécier à
l’acheteur les hautes qualités de nos
fruit-s.
Je vous demande de. collaborer à la
réussite de cette manifestation en déci
dant quelques-uns de vos administrés ou
co-syndiqués à se faire inscrire avant le
18 octobre (Direction des Services Agri
coles. Pau) pour quelques lots qui de
vront être expédies ou apportés au Pa
lais d’Iliver avant midi le 24 octobre.
En outre des récompenses, les agricul
teurs retireront des avantages certains
de ce Concours oui sera visité par de
nombreux étrangers et par des acheteurs
importants.
Le Directeur des Services Agricoles.
Affections
de la Peau
Les souffrances provenant de maladies de
la peau peuvent être évitées en employant
à temps la Pommade Cadam Elle arrête
immédiatement les démangeaisons, câline et
guérit toute irritation ou inflammation de la
peau. Bien des souffrances sont évitées en
cm ployant à terrips I a Pomm ade Cadum con tre
l’eczéina, les boutons, dartres, gale, érup
tions, écorchures, hémorroïdes, urticaire,
croûtes, teigne, coupures, plaies, brûiures.
PAU-VSLLE
Pau, 8 Octobre 1924
Le thermomètre de la Maison Daipnas,
Opticien, rue Taylor, marquait :
9 heures Couvert + io“8
Midi Couvert + 15°6
3 heures . Couvert + 10°3
Maxima -f 16°9
Minima + ll°2
Le baromètre est à 750 en hausse.
CORRECTIONNELLE. — Audience du
7 octcbre 1924. — Les affaires concernant
deux chasseurs, surpris en temps prohibé,
sont renvoyées à huitaine.
— Le sieur T.., entrepreneur de peintu
re à Pau, poursuivi pour outrages à agent
et excès de vitesse, est condamné à 25 fr.
d’amende pour le délit et 5 franc3 pour la
contravention.
— La veuve B., ouvrière à Pau, surprise
au hameau de Pau au moment où elle dé
racinait des pommes de terre dans un
champ qui ne lui appartient pas, est con
damnée. par défaut, à six jours d’empri
sonnement
— Le nommé M. a adressé des paroles
outrageantes au garde-champêtre du Ha
meau : 25 francs d’amende.
— Le nommé L., garçon de café à Pan,
actuellement en fuite, a adressé des mena
ces de mort à son ancienne fiancée. Il est
condamné en 50 francs d’amende. La vic
time s’étant portée partie civile à l’au
dience. L. est condamné, en outre, à
payer à cette dernière 25 francs à titre
de dommages-intérêts.
— Le Tribunal reçoit le serment de I
Peboseq, Antoine, en qualité de conduc
teur à la Cie des chemins de fer du Midi.
Comment se üfleubîer
Pour le savoir, demandez Ja Revue il
lustrée « Nos Meubles » envoyée gratuite
ment par les Etablissements Paul Gior»
dano. Ateliers, Exposition# xv Mar-
soulan, PARIS.
ŒUVRE D’EDUCATION MATER
NELLE. — Consultation de nourrissons.
- Ecole maternelle Henri IV. Jeudi à
h. i
CROIX=ROLGE FRANÇAISE. —
Union des Femmes de France. — Les
cours pour l’obtention du certificat d’in
firmière commenceront le lundi 20 octo
bre à 18 h. — Les personnes qui désirent
suivre ces cours sont priées de se faire
inscrire au Dispensaire, 0, rue Gachefc,
tous les jours de 16 à 17 heures.
ASSOCIATION BOURBAKI. - Réu
nion en vue de la préparation militaire et
de l’entraînement au tir, vendredi 10 oc
tobre, à 0 h. du soir précises, au siège
de l’Association, 8, rue Bourbaki.
Lee jeunes gens des classes 1925, 1920 et
1927 et la catégorie des post-militaires
désirant pratiquer le tir, sont invités à
y assister.
, ARRESTATION. - Mardi, à 15 h. 45, à
l’arrivée des trains, le commissionnaire
Jean M. sollicitait les voyageurs d’une
manière importune. Un agent lui i»yant
fait une observation, M. lui a réplique par
des outrages.
Immédiatement arrêté, il a été déféré
au Parquet qui l’a fait écrouer.
LE BOUC DANGEREUX. — Mardi,
vers 17 heures 30, rue de Liège, le jeune
Georges Huât, 8 ans, a reçu un coup de
tête d’un bouc qui se trouvait avec un
troupeau de chèvres. L’enfant a été blessé
àla figure, mais son état ne présente pas
de gTavité.
TAPAGE MATINAL. — Procès-verbal
a été dressé contre le nommé J. A., com
missionnaire qui, étant ivre, causait du
tapage mercredi matin, vers 2 heures, rue
du Hédas.
OBJETS TROUVES. — Une pipe ; deux
paires lunettes cassées ; un imperméable ;
une montre de dame ; petite somme : deux
parapluies ; un paquet de catéchismes ;
une pompe de bicyclette.
S’adresser au commissariat de police,
bureau n° 1.
NOUVEAUX modèles Bijoux FI AN'
CAILLES et MARIAGE. Le"-”*enx.
biioutier. rue Serviez, 15.
ETAT-CIVIL. — Naissance. — Michel-
Charles-Antonin-Marie-Joseph, fils de Jo-
seph-Louis-Antonin Pezeu, directeur des
Contributions Indirectes, chevalier de la
Légion d’honneur, et de Catherine Pitres,
sans profession.
Publications. — Victor Meavilla, plom
bier. et Marcelle-Elisabeth Sieuros. 8. p.
Décès. — Marie Etchart. veuve Elichi-
ry, s. P-, née à Mendionde, 80 ans. —
Germain Pey, garçon de laboratoire, né
à Lamayou, 54 ans.
LETTRES DE PART et CARTES DE
REMERCIEMENTS. — Imprimerie du
« Patriote ».
i il > » : ■ L 9 Acuité* vob bijoux
mAniAbtb a la gerbe dur
Réparations — Echanges — Achat
23, Hue Serviez, 23
Madame HUREL, de retour de Biarritz
informe sa nombreuse clientèle que sa
maison de couture est transférée 15, rue
du Lycée.
Speciaeies et Attractions
WVVVWV*
MUSIQUE DU 18 e R. I. — Programme
du concert qui sera exécuté le jeudi 9
octobre à 15 heures, place Royale :
1. Allegro militaire, X... ; 2. 'Macédoine
Basco-Béarnaise, Rouch ; 3. Timoléon, ou
verture, Méhul ; 4. La Mascotte, fantai
sie, Audran ; 5. Amour et Printemps,
valse, Waldt-eufel.
PALAIS D’HIVER. — Vallace Reid
dans « Cent à l’heure » comédie en 6 par
ties. — Le nom seul de cet artiste suffit
à faire gager du succès de oe nouveau
film. Quelle fougue dans cette course ver
tigineuse à travers l’orage. L’action se
déroule à travers tous les incidents, tou
tes les émotions et tous les coups de théâ
tre d’un sport mouvementé.
Un film comique 4 Escamoteur... esca
moté ».
AU CASINO PALACE. — Gros succès,
mardi soir, pour le gala donné par la cé
lèbre vedette de l’écran, Musidora. Une
salle archicomble, ainsi qu’il est de cou
tume au Casino Palace, a fait fête à
l’originale artiste qui présenta ses pitto
resques créations. Son partenaire, M. Ro
bert Gzanne, partagea les applaudisse
ments prodigués à la créatrice de « Pour
Don Carlos ». En lever de rideau, un cu
rieux film: « La Tierra de los Toros » a
initié l’assistance à l’existence si diverse
des toreros péninsulaires.
MANDRIN aux Variétés Cinéma. — Ce
ciné-roman de Bernède est un film passion
nant dont on attend avec impatiçpçe les
aventures aussi mouvementées le6 unes
que les autres. L’interpréation est de i
mier ordre. Romuald Joubé a créé un
Mandrin sympathique et puissant. Les ac
tualités par le Pathé Journal et nne déli
cieuse comédie Le gamin de Paris inter
prété par Sandra Milowanoff, René Poyeu
et la petite Bouboule, complètent ce mer
veilleux programme dont les débuts au
ront lieu aujourd'hui jeudi en matinée .
AU « BON CINEMA » . — Samedi soir
11 octobre, à 8 h. réouverture du « Bon
Cinéma ». Pour cette solennité artistique,
la direction présente un spectacle de tout
premier choix : Le Sac de Rome, formida
ble reconstitution d’événements histori
ques qui se déroulent à Rome en 1527 ;
c’est le chef-d’œuvre de Guazzoni, l’anima
teur de « Quo Vadis » : 50.000 acteurs ou
figurants.
La Corse, ducumentaire de toute beau
té.
Un client sérieux. Inutile de présenter
la joyeuse coméde de Courtelne que
le monde^ voudra voir à l’écran.
Donc, à samedi soir. 22 rue Bonado.
1
LA E MARQUE BARBIE
FONDÉE EN 4857 •
La Vieille Liqueur Basque
SEULE VÉRITABLE
Ü
LESCAR
Ecole Notre*Dame. — Session octobre,
Prevet Elémentaire. — Cinq élèves pré
sentées ; cinq élèves reçues : Louise Bérot,
du Boucau : Berthe Cahané, de I.oubieng ;
Marie Cabnné, de Sauvelade ; Marie Lar-
roque, de Mont : Marie Pédegert, de "ou-
rr.ourt.
Session Juillet-Octobre 1924 : 13 élèves
présentées au- divers Brevets ; 13 défini
tif eme it reçues.
Toutes nos félicitations au personnel en-
et aux élèves.
BIZANOS
Déclaration d’association. — « L'Ave
nir de Bizanos ». But : Education et sports
Siège : Ecole de Bizanos.
NAT
Nos pigeons voyageurs. — Dernièrement
une plainte était adressée au procureur
de la République contre m connu pour
chasse aux pigeons voyageurs
Des soupçons qui prenaient eorpe arrê
tèrent pendant quelque temps cette guer
re dévastatrice qui tendait à se généro-
liser.
Cependant, la semaine dernière, un éle
veur constatait l’absence de deux de ses
pigeons et il est persuadé qu ils ont été
abattus par un chasseur sans scrupules.
Quand on pense que certains couples
sont estimés 150 francs, il ne faut pas
croire qu'on se livre à cet élevage pour
faire plaisir à certains chasseurs qui ne
devraient pas d’ailleurs ignorer que ces
volatiles sont protégés par nos lois. La
Société colombophile et les particuliers
sont bien décides à poursuivre les per
sonnes qui tuent leurs pigeons.
SOUMOULOU
Concours de tir. — Rectification, —
Dans les résultats du concours une omis
sion a été faite; Clercq Jean, de Pau,
est classé 6® de la catégorie A avec 76-70
points; 7®, Bourda, de Nay, 76-68 p.
11 y a également lieu d’ajouter les lau
réats suivants :
16®. Ouyeu (d’Arthez-d’Asson), 69 p. ;
17®, Oourriades (Limendous), 68; 18®,
Payan Emile (Soumoulou), 67; 19®, Ma-
renc.y (Arthez-d’Asson), 67 ; 20®, Labarthe
(Arthez-d’Asson), 66 points.
Les pTix pourront être retirés chez M.
Léon Rechou, vice-président, à partir du
jeudi 9 courant
La Société remercie très vivement les
généreux donateurs, MM. Catalogne, sé
nateur. Léon Bérard, Champetier de Ri-
bes, députés, Camille Servat. conseiller
général, Paul Fouriscot, conseiller d’ar
rondissement, Terré, Cazenave-Camps et
Cie. Barthé, la « Dépêche », la « Petite
Gironde », le « Patriote », « l’indépen
dant », la « Gazette du Béarn », «l’Auto »
la « Liberté du Sud-Ouest » oui ont ré
pondu à l’appel de la Société et, par leur
générosité, ont contribué au succès de
cette manifestation.
OLORON
Fête de la Saint=Grat. — Voici le pro
grammé de la fête de la St-Grat qui sera
célébrée avec l’entrain habituel par le
quartier de Ste-Marie les 18. 19 et 20 cou
rant.
Samedi 18 octobre: 18 h. salves d artil
lerie — 20 h. 30 — La vraie Revue avec
« Lyjo » au cinéma-théâtre Lahaderne.—
21 heures, îetraite aux flambeaux.
Dimanche 19 octobre: 6 heures, saives
d’artillerie; 8 heures, concours dz tir à la
carabine, 200 francs de prix en espèces ;
10 heures, au trinquet Bigué. partie de
pelote à mains nues; 11 h. 45, aperitif-
concert, place de la Cathédrale, 15 heures,
partie de rugby entre les équipés premiè
res du Sport Athlétique Mauléonnais et
du F. C. Oloronais ; 16 h. 30, ouverture du
bal- 21 heures, concert, place de! a Cathé
drale par un groupe de chanteurs et l’har
monie municipale ; 21 h 30 grand bal, ba
taille de confetti ; 22 heures, Toio de fue-
g°.
Lundi 20 octobre: 8 heures, reprise du
concours de tir; 14 heures, course de fi-
cyclett-es, licenciés toute catégones, ré
gionale, Oloron, Navarveux, Olorou. Aret-
te, issor, Oloron. 300 francs de prix ;
14 h. 30 : courses à pied, aux ânes, à la
valise, aux sacs, aux œufs ; 16 heures,
grand bal ; 17 heures, distribution des prix
des jeux et courses : 21 heures, reprise du
bal, des illuminations, bataille de confïett 1 ;
22 heures, lancement d’un ballon. Le co
mité décline toute responsabilité quant
aux accidents qui pourraient survenir du
rant la durée des fêtes.
ARETTE
Dans les Contributions. — Notre compa
triote M. Oscaby Jean, ex-adjudant-chef
d’infanterie coloniale> a été nommé pré
posé des contributions indirectes à Cor-
behen (Pas-de-Calais).
Depuis quelques mois, M. Oscaby exer
çait parmi nous, les fonctions de secrétai,
re de la mairie, avec une régularité tou
te militaire dont tous étaent satisfaits.
Serviable pour tous, il sut acquérir la
sympathie de tous. On le reerettera à
Arette.
Etat-Civil de septembre 1924. — Nais
sances : Casette Moulie Marthe Lahour-
cade Cousture Jean, Loustalot Superville
François, Lousteau Lapouble Henri.
Décès.— Casette Marthe Marie, 12 joui
Bonneu .Julie, 69 ans.
ASASP
Succès.— Noire jeune compatriote Mau
rice C laverie, vient d’être admis au con
cours pour le Brevet de Préparation mili
taire supérieur.
Nos félicitations.
GABARDINES — IMPERMEABLES
G. LAPÂSSERIE & C le PAU
GRTHEZ
Au Conseil municipal. — Dans sa réu
nion, le Conseil a autorisé M. le Maire à
intervenir dans le contrat qui doit être
passé entre le département et Mme de
Parage, proprietaire de l’immeuble occu
pé par la gendarmerie de notre ville, et
à prendre charge au nom de la commune,
pour la durée du bail, de l’entretien du
gros-œuvre des bâtiments.
L’adduction des eaux. — Le Conseil
municipal ayant définitivement approuvé
le projet d’adduction des eaux du Gave
pour l’alimentation et les besoins divers
de la poulation, et ayant créé 165 centi
mes extraordinaires destinés à gager pen
dant 30 ans l’emprunt contracté, a autori
sé M. le Maire à passer avec le Crédit
Foncier de France, acte définitif de l’em
prunt de 995.000 fr aux conditions por
tées dans le texte proposé par le prêteur :
Les centimes extraordinaires votés par
le Conseil demeurent le gage de cet em
prunt, mais ils ne seront mis en recouvre-
me P^ PU en cas d’insuffisance des revenus
orrinsires, ou encore dans la mesure né
cessaire, après imputation des subven
tions de l’Etat.
ARZACQ
Comice agricole. — Nous rappelons que
la Comice cantonal aura lieu dimanche
prochain, 12 octobre. Les agriculteurs ha
bitant les communes subventionnant le
concours, peuvent exposer moyennant une
ootisatiou de 5 francs.
. A l’issue du concours, aura lieu le tradi
tionnel banquet, chez le maître d’hôtel
Lastécouères. (Couvert : 12 francs).
ATHOS-ASPIS
Une promenade agitée. — Lundi matin,
vers 2 heures, des cris réveillaient lea ha
bitants de la ferme Labourdette : c’était
un groupe de six voyageurs dont la voi
ture venait de culbuter dans le fossé. Le
conducteur, M. P., charpentier à Sauve-
terre, trompé par l’obscurité, avait donné
un faux coup de guide et ses compagnons
délibéraient pour savoir comment il fallait
sortir du fossé. Pareil accident leur était
déjà arrivé, dans la même nuit, à Oraas,
près de la mais au G bague, à> un tournant
dangereux. Un peu auparavant, en Bot
tant de l’auberge d’Oraas, d'où ils avaient
dû aortir à l fleure reglementaire, no«
voyageurs, toujours trompés par l'obacu-
litê, avaient pris la direction de Salies au
li«u de celle de Sauveterre.Ce ne fut qu’a-
p»ès avoir accroché la voiture de M. V.,,
»ur la route de Lasbordes, qu’ils s’aperçu
rent de leur méprise. Et... il pleuvait à
torrents. Fort heureusement, malgré tous
ces accidents, ils en furent quittes avec
quelques contusions. Ayant dételé leur
cheval et, toujours à cause de l’obscurité,
n’ayant pas réussi à l’atteler de nouveau,
ils confièrent la voiture aux soins de M.
Cazala, fermier à jabourdette, jusqu'au
lendemain et ils durent enfin terminer à
pied leur promenade, toujours dans l’obs
curité et sous la pluie.
e BAYONNE
Syndicat des Contributions Indirecte»,
— On nous prie d’insérer :
« Le 5 octobre, dans cette belle salie du
Trinquet Moderne, à Bayonne, les sections
de Pau et Bayonne du Syndicat National
des Contribution Indirectes, ont tenu leur
banquet annuel, sous la présidence de
leur directeur.
« Tous les services d Inspection, Con
trôle, Exécution, Receveurs buralistes et
Octroi, avec un élan unanime et imposant,
ont répondu à l’appel du Comité organi
sateur.
« Après une chaude déclaration de bien
venue du distingué sous-directeur de
Bayonne à tous les invités, les camarades
Mène et Cabos, secrétaires respectifs des
sections syndicales, ont précisé, avec leur
ardeur et leur franchise connues, le sens
et la portée de cette importante manifes
tation qui a permis de cimenter définiti
vement la solidarité étroite et l’union inti
me des agents des Contributions Indirec
tes, dans toute la hiérarchie et dans tous
les services.
« Cette union crée une force qu'il ne
convient pas de méconnaître
« L’éminent Directeur départemental,
dans une page magistrale, d’une haute te
nue intellectuelle et morale a ouvert de
larges horizons nouveau sur' la vie Admi
nistrative, qui arrive à un tournant uni
que dans l’histoire, et a précisé, avec une
concision et une fermeté, qui ont su trou-
ver le cœur des assistants, son désir sin-
çere et réfléchi de collaboration officiel
le... »
Un débit détruit par un incendie.
Dans la nuit de lundi à mardi, vers ur.e
heure ou matin, l’alarme a été donnée
aux pompiers de Bayonne ; le débit du
Cantonnier », situé dans le ouar-
tier Saint-Esprit et habité par Mme Vve
Lescourret et ses deux filles, était en
flammes. Lorsque les secours arrivèrent,
la moitié de la maison et un hangar où
l’on remisait une charrette servant aussi
d ecune à un ane et contenant des poules
®t des canards, étaient déjà détruits
°n a pu éviter la perte totale de l’im
meuble, qui appartenait à M. Laeassa-
gne, commançlairi d artillerie à Bordeaux,
et que gérait M. Bayle, pharmacien à-
Bayonne, Place Saint-Esprit.
Les dégâts, évalués à une vingtaine de
mille francs, sont couverts par une assu
rance.
MAULEON
NomÎHation. — M. Gélestin Berterrèche
de Menditte figure sur la liste des com
mis princpaux admis à l'emploi de percep
teur.
Nos cordiales félicitations à notre sym
pathique compatriote.
L’exploitation de nos forêts.— Ces jours-
ci, il y a remue-menage au quartier de la
V ille-auBois. Une société italienne démon
te les diverses installations qu’une ancien
ne société moins fortunée avait faites sur
la prairie de M. Lafalt, sise sur la route
d Ainhorp.
Elle compte réinstaller une scierie à la
foret d Aussurucq qu elle va exploiter in
cessamment.
_ . SAINTPALAIS
Correctionnelle. — Le Tribunal a pro
noncé les ^condamnations suivantes :
Pour défaut d’immatriculation et de
carte, les sujets espagnols E. C., 26 ans,
et E.. Antino, 19 ans. manœuvres à Saint»
Martimd Arossa, 30 et 5 francs d’amende.
— Pierre E., 31 ans, cultivateur à Lasse
chassant avant 1 ouverture, fut surpris par
les gendarmes : 50 francs d’amende, 116
francs d’amende fiscale et confiscation de
l’arme.
— Deux jeunes gens de Seyries, les
nommés C., 25 ans, et F... 26 ansü attaquè
rent sans raison M. Arhamet, de la même
localité, et le blessèrent assez sérieuse
ment. 20 jours de prison et 100 francs
d’amende à C., et 50 francs d’amende àE.
— Quoique n’étant pas détenteur du
permis de chasse, le sieur Jean-Baptiste
C., 35, ans, propriétaire à Baïgarry, posa
des cédaies dans sa vigne : 50 francs d’a
mende 110 francs d’amende fiscale et
confiscation de cédaies
&GsevaiS@§ Sparîavss
VUUVWA
NOUVELLES GENERALES...
Jack Dempsey doit prochainement venir
eu Europe. Le champion du monde poids
lourds y disputerait un combat et ferait
quelques exhibitions. Comme ses préten
tions pour disputer un match ne seraient
point trop exagérées, des offres lui seront
faites pour combattre en France, et c’est
ainsi que déjà on parle de lui opposer
Paolino, mais les conditions financières
pour une telle rencontre seraient si con
sidérables néanmoins, qu’elles pourraient
bien dépasser les possibilités d un promo
teur français.
— On mande de Shanghaï que i’aviateur
argentin Zanni, atteint d une maladie
heureusement sans gravité, a déclaré qu’S
renonçait définitivement à poursuivre son
voyage autour du monde.
— Le champion de natation anglaii
Annison, vient d’abaisser, à Hestings, efr
13 33” 1/5, le vieux record des 1.000 yard/
que Billington détenait depuis 1905
— L’Américain Hvland a signé une de
mande de licence pour le Stade Françai#
Mais on prétend que l’autorisation dv
disputer les épreuves officielles ne serais
pas près de lui être accordée. De follefe
médisances circulent sons le manteau.
Allons-nous avoir une affaire Hvland?
— Le stayer Grassin, champion
France de demi-fond, courra les Six Joursc
cyclistes de Paris en 1925.
...REGIONALES ET LOCALES
C’est M. Douai, arbitre fédéral, qui
dirigera dimanche prochain, à Pau, Bour
baki-Stade Montes, comptant pour la
Coupe de France.
_— L'Aviron Bayonnais a changé d©
si裻 social Depuis le 1er octobre, il a
été du 3 rue Jacoues-Lafitte. transféré. 64,
Tue Bauruneuf. Téléphone 8-10
— M. Boulant, propriétaire des arènes
de Bayonne, ayant offert une bourse pour
un match oui opposerait Jack Demosey i
Paolino, vient de recevoir de Kearns, ma
nager dn champion nn câbloErramme 1 in
formant que ce dernier accepte moyen
nant un fixe et un pourcentage su»-
L--'
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 86.55%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 86.55%.
- Collections numériques similaires Bibliographie de la presse française politique et d'information générale Bibliographie de la presse française politique et d'information générale /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "BIPFPIG00"Bibliothèque Pireneas (Pau) Bibliothèque Pireneas (Pau) /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "PrnS001"
-
-
Page
chiffre de pagination vue 2/4
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k5255012m/f2.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k5255012m/f2.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k5255012m/f2.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k5255012m/f2.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k5255012m
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k5255012m
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k5255012m/f2.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest