Titre : Le Patriote des Pyrénées : paraissant tous les jours excepté le dimanche
Éditeur : [s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1924-10-08
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32834057k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 08 octobre 1924 08 octobre 1924
Description : 1924/10/08 (A29,N231). 1924/10/08 (A29,N231).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k52550116
Source : Bibliothèque patrimoniale de Pau, Ee 3195
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/03/2020
«
jflanifesté l'intention de lui faire un mau
vais parti. Le préfet de police de Postdam
^’a informé que s’il exécutait son projet,
il le ferait arrêter, afin fc de prévenir des
violences' possibles ».
— Abdul Medjid Effendi, ex-calife de
Turquie, est arrivé à Nice, accompagné de
Jta famille. L'ex-calife demeurera a Nice
dans une villa où il va prendre une re
traite définitive.
— Le général Galles, président de la
République uu Mexique, a déposé sur la
tombe du Soldat Inconnu une palme de
bronze, cravatée d’un ruban aux couleurs
françaises.
— M. Van den Bosch, qui vient d’arri
ver à New-York, a déclaré que F ex-kaiser
lui avait offert 2.500.000 dollars de sa
propriété située près de Doorn et voisine
de "celle de la reine mère de Hollande.
L’offre a été repoussée, conformément au
désir du gouvernement- de la Haye.
— On a décidé de reconstruire immé
diatement tout ce qui a été détruit par le
tremblement de terre d’Erzeroum. Kemal
Pacha a visité plusieurs des cent dix vil
lages détruits. Î1 a fait don de 50.000 li
vres turques pour secourir les victimes du
désastre.
— Une collision s’est produite, près de
Newcastle (Afrique du Sud) entre un train
postal et un tram de marchandises. On a
rele.-é jusqu’ici parmi les décombres sept
tués et vingt blessés. Les dégâts sont
considérables.
— La triple exécution de F. Jenkowski
et de ses deux fils, reconnus coupables
d’avoir commis 18 assassinats, a eu lieu à
Dantzig.
— A Mcntlouis (Pyrénées-Orientales) on
signale un cas de fécondité tout à fait
remarquable. Un gendarme avait semé
dans son jardin 28" kilos de pommes de
terre. Ayant procédé à la cueillette du
précieux tubercule, il a constaté que le
rendement était de 400 kilos, ce qui porte
à plus de 13 fois la quantité semée.
— Le psewio marquis de Champaubert
vient d’être interrogé sur commission ro
gatoire de Nantes, au sujet d’une affaire
d’escroquerie commise en 1922, à Nantes,
sens le nom de Gabriel Gouraud. Passai
a reconnu qu’en vendant des automobiles
can 'Miennes, dont partie payable après ia
commande, il avait réalise environ 250.000
fra-scs
— il® Geffroy, avocat de la comtesse de
Kernison. a été convoqué par le juge
d instruction pour recevoir communica
tion du rapport des médecins légistes, qui
conclut que la possibilité d’un suicide ou
d'un accident est inadmissible. Le comte
a été blessé à la figure et à la main par
deux balles différentes, la première tirée
à bout portant, alors qu'il cherchait à se
saisir du revolver: la seconde, à une dis
tance de 5 à 50 centimètres. La blessure
de la face n’était pas mortelle : c’est un
point très importa it, car, de ce fait, l’in-
culpation 'de la comtesse sera singulière
ment atténuée. Elle échappera sans doute
à l’accusation d’assassinat et à ses graves
conséquences, étant donné la probabilité
de circonstances aggravantes, en présence
des faits qui semblent établir la prémé
ditation.
o @ <
L’APPLICATION DU PLAN DÀWES
L’emprunt de S00 millions
Paris, 7 octobre.
Une conférence des banquiers est con
voquée pour cet après-midi à la présiden
ce du Conseil. Tous les banquiers fran
çais feront connaître leur opinion sur la
question de l’emprunt allemand émis en
France.
Les chemins de fer allemands
Berlin 7 octobre.
L’agence ’vYilff publie l’information sui
vante :
- Les pourparlers qui ont eu lieu entre
la Société des chemins de fer allemands
et l’administration de la Régie, en ce qui
concerne la remise des lignes exploitées
par cette dernière, sont presque termi
nes. La date de la remise a été fixée au
16 novembre.
Le, pacte de Londres prévoyait la date
du 7 décembre comme délai extrême.
« Le personnel allemand se rendra quel
que temps avant la date fixée, dans ses
anciens postes des lignes de chemins de
fer pour se remettre au courant. La re
mise des lignes de chemins de fer de la
zone de Dortmund s’effectuera 'avant le
16 novembre, sans doute le 19 octobre.
DES ORATEURS « FRANÇAIS »
PARLENT A POSTDAM
Ua Congrès pacifiste bien agité
Berlin, 7 octobre.
LIaSg ' i’interdiction formelle des Asso
ciations nationalistes et les menaces pro
férées par elles, la manifestation organi
sée pour lundi soir par la Ligue des droits
de i nomme a eu lieu et pour la première
fois depuis la guerre, des orateurs fran
çais ont pu parler à Postdam.
Sur l'ordre du ministre de l’intérieur
prussien, toute la police de sûreté a pied
et à cheval cantonnée à Postdam et dans
les environs, avait été mobilisée. De plus,
l’Association républicaine avait fait venir
spécialement de Berlin un renfort de 500
jeunes gens armés de matraques pour
coopérer activement à la réunion.
Le professeur Basch développa le thème
du rapprochement franco-allemand et par
la de l’entrée de l’Allemagne dans la
S.D.N., longuement ovationné, ainsi que
M. Buisson.
Plusieurs milliers de nationalistes et de
communistes s’étaient massés devant la
maison des Syndicats ehantant, les uns
des hymnes patriotiques et les autres
l’« internationale » et se bombardaient
réciproquement à l’aide de boules puan
tes. Par moments, ils en vinrent aux mains
mais l’intervention rapide et brutale de
ia police montée, évita des incidents plus
graves.
A la fin de la réunion, les rues furent
nettoyées et les orateurs purent regagner
la gare sous la protection de la police. Des
cortèges de manifestants se formèrent
alors dans les principales rues et des colli
sions eurent lieu à certains points entre
républicains et nationalistesj mais aucun
incident sérieux n’est à signaler. Une
trentaine d’arrestations de nationalistes
ont été opérées.
Le Congrès de la paix a adopté une ré
solution préconisant un rapprochement
franco-allemand et constatant que l'exécu
tion des engagements de réparer et la re
constitution des régions dévastées de la
France et de la Belgique est absolument
indispensable du point jde tue juridique
objectif. -L
LE REICH ET LA S. D. N.
L’Agence Wolff annonce que la répon
se française au mémorandum du gouverne
ment allemand concernant l’entrée de l’Al
lemagne dans la S. D. N. est arrivée hier
soir à Berlin.
Le texte de la réponse française sera pu
blié en même temps que la réponse des
auures puissances.
LA CRISE ANGLAISE
S'il est battu M. Mac Donald
dissout la Chambre
Londres, 7 octobre.
A la suite du conseil de cabinet qui a
eu lieu hier soir, et au cours duquel les
ministres se sont occupés de l’affaire
Campbell, qui vient aujourd’hui devant
la Chambre des Communes, les ministres
ont décidé de demander au roi de ratifier
la dissolution de la Chambre si le minis
tère est mis en minorité.
NOS ECOLES D’ORIENT
Angora, 7 octobre
Un compromis est intervenu, hier lundi,
entre le gouvernement turc et les direc
teurs des écoles congréganistes. Par une
décision du ministre de l’instruction pu
blique, des circulaires ont été envoyées
disant que les directeurs d’écoles doivent
adresser leur requête demandant la réou
verture des écoles sous condition d’obser
ver les ordres et les instructions du gou
vernement.
La nouvelle a produit une excellente im
pression.
AU MAROC ESPAGNOL
Londres, 7 octobre.
On mande de Tanger à l’« Exchange
Telegraph » que les troupes espagnoles
ont continué hier lundi leur progression
dans la direction de Bagakroz où les lignes
riffaines ont dû se replier. Un succès a été
obtenu malgré la difficulté du terrain.
TROUBLES A CUBA
La Havane, 7 octobre.
Des bandits ont arrêté, dans la soirée,
un train transportant le président Zayan,
près de la localité de Gamaquez. Quelques
wagons ont déraillé et des voyageurs ont
été blessés. Le président est sain et sauf.
LES BANDITS MEXICAINS
Londres, 7 octobre.
Oa mande de Mexico que les troupes
sont massées près de la- ville de Joachim,
à proximité de la Vera Cruz, afin de pour
suivie les bandits qui ont arrêté le train
et tué 61 personnes.
UU CHARGEMENT DE POUDRE
EXPLOSE
Dijon, 7 octobre
Lundi matin, à Pontailler-sur-Saône, un
choriot attelé d’un cheval et d’un mulet
transportant de la poudrerie de Vonges à
la cartoucherie de Pontailler, 800 kilos de
poudre chloratée, a fait explosion.
Le chariot a été réduit en miettes, le
cheval et le mulet ont été tués. Un enton
noir de dix mètres sur cinq s’est creusé
sur la route. Le conducteur, en apercevant
de la fumée sur le véhicule, avait pris la-
fuite. Il en a été quitte pour la peur.
L’explosion a occasionné des dégâts à
1a- cartoucherie voisine, où des bâtiments
ont été découverts, des cloisons brisées.
Trois employés ont été légèrement blessés
par la chute de matériaux,
BROYE PAR UN TRAIN
Gaillac, 7 octobre.
Charles Cabal, soldat à Toulouse, avait
passé le dimanche chez ses parents.
Avant manqué le train qui devait le ra
mener à Toulouse, il voulut prendre le
premier train de marchandises passant en
gare de Gaillac afin de rejoindre fin régi
ment avant minuit.
Or, ce train ne s’arrête pas en gare de
Gaillac. Ayant manqué le marche-pied, il
fut renversé et entraîné sous les rôties
des wagons. L’on a retrouve, lundi matin,
son corps horriblement déchiqueté.
POIGNÉE DE DÉPÊCHES
— A Saintes, Mlle E. Landreau, pres-
que complètement aveugle, avait deman
dé un chauffe-pied. Restée seule, ^ le feu
prit à ses vêtement-, et avant qu’on ait
pu lui porter secours, elle reçut des brû
lures atroces. Elle est morte quelques
heüres après.
— Au Bourget, une grande manœuvre
aérienne aura lieu du 8 octobre a,midi au
0 octobre au soir. Groupant les régiments
d’aviation du Bourget, de Chartres, Tours
et Châteauroux.
— On mande du Caire que le Comité
des notables du Dieddah a demandé aux
Wahabites d’envoyer deux délégués dans
cette ville en vue d’entamer des négocia*
tiens de paix. On attend la réponse.
— Le général Mayandia, membre 'du
Directoire espagagnol, a déclaré qu’il 3
commencé les opérations près de Benkar-
riche et que, malgré les difficultés du ter
rain et le nombre de l’ennemi, l’action se
développe normalement.
— Le président du Conseil de Rouma-
nie, M. Bratlano, est arrivé à Vienne. Il
a visité le chancelier, Mgr Seipel. Les
présidents de Conseil ont constaté la par
faite coordination d’idées pacifiques de la
Roumanie et de l’Autriche.
— M. Michalâcopoulos a réussi à for
mer le nouveau cabinet grec. Il s’est ad
joint notamment M. Roussos aux affaires
étrangères, M. Condylis à l’intérieur et
le général Kathaeis à 13 guerre.
— Le nouveau président de la Républi-
que du Mexique est venu hier, lundi,
après-midi, accompagné de sa famille, de
ses conseillers de égation et du consul
général visiter le château de Versailles.
Après une promenade dans le parc, puis,
en automobile, il s’est rendu à l’Ecole
Saint-Cyr où il a assisté à une prise d’ar-
si oa lui rouvrait les portes, feront bien
de lire le petit opuscule où notre excel
lent rédacteur parlementaire, M. Emile
Gilles, qui connaît mieux que personne
le détail et les dessous de l’histoire poli
tique depuis une vingtaine d’années, a
retracé T t Histoire de la Domination ra
dicale » (Edition du « Seine-et-Marnais »,
Melun, depuis le ministère Léon Bour
geois de 1895 jusqu’aux condamnations
de MM. Caillaux et Malvy par la Haute
Cour, l’un pour intelligences avec l’enne
mi, l’autre pour forfaiture dans l’exercice
de ses fonctions ministérielles.
Ce simple exposé des faits se trouve
être un réquisitoire. Quand on voit les
survivants de cette politique de désorga
nisation nationale redresser la tête et se
poser en censeurs de ceux qui ont assumé
la tâche ingrate de réparer les conséquen
ces d© leurs folies et de leur aveuglement,
il est bon de rafraîchir la mémoire du pu
blic en ce qui concerne leurs exploits. Il
est bon de se remémorer les procédés em
ployés par les proconsuls radicaux, com
me Henri Brisson et Combes, pour instal
ler un personnel préfectoral à leur dévo
tion, c’est-à-dire pins soucieux de ra-dica-
liser la France que do l’administrer. C’est
de cette époque que date le travail d’es
pionnage, de délation, de fiches, qui a
peu à peu transformé les fonctionnaires
en politiciens de clocher, lesquels sentent
que leur avancement dépend trop souvent
des services politiques plus que des servi
ces professionnels. Sans parler des scan
dales retentissants, comme l’affaire Des
claux, on a vu chaque jour le favoritisme,
le passe-droit, démoraliser à loisir notre
ancien corps de fonctionnaires dévoué,
intègres et consciencieux,' que l’Europe
pouvait nous envier. L’exploitation de
l’antiléricalisme est devenue alors uno
carrière, les budgets ont été mis au pil
lage e timpossiblcs à équilibrer «en temps
de paix », parce qu’on y a puisé sans mé
nagement la manne nécessaire à la clien
tèle électorale. Ces budgets, on n’arrivait
même plus à les voter, les douzièmes
étaient devenus la règle, ce qui est bon à
rappeler en passant aux radicaux, qui
font aujourd’hui la petite bouche parce
qu’on a voté un budget biennal. De leur
temps, le busget n’était ni biennal ni an
nuel, il était dilué en douzièmes provisoi
res, il n’était plus qu’un chiffon de pa
pier.
Est-il besoin de parler des affaires exté
rieures 1 Sur ce point, l’incurie du parti
radical était élevée à la hauteur d’un
principe. Delcassé est congédié parce
qu'il se permet une politique étrangère
que le kaiser ne trouve pas de son goût,
il faut démembrer le Congo sons la me
nace, M. Ribot est renversé sans phrases,
parce qu’il dénonce la menace des arme
ments allemands. Un député radical pro
nonce à ce sujet le mot de « chantage »,
un socialiste dévoile, aux applaudisse
ments du Bloc antinatioual d’alors, que
ces armements ne sont pas dirigés contre
nous. Et cela, deux mois avant la guerre !
M. Gilles a grandement raison de conclu
re que « la Chambre actuelle paie les fau
tes des radicaux », qui ont l’aplomb de
lui reprocher les difficultés inextricables
qu’ils lui ont léguées. Reste à savoir si
le public se laissera prendre à cette gros
sière manœuvre, qui suppose charitable
ment que le bonhomme Démos n’a ni mé
moire, ni discernement, ni raisonnement,
et qu’il préfère les charlatans aux hom
mes de bon conseil.
GALLUS.
mes.
LA DIFFICULTE DES COMMUNI
CATIONS tant avec Toulouse qu’avec
Bordeaux, Limoges et Paris, nous prive,
une fois de plus d’une notable partie de
notre service de DERNIERE HEURE.
lins petite Histoire Pu radicalisme
VWWIVW
Rien ne s’oublie aussi vite que l’histoi
re contemporaine. C’est même pourquoi
les mêmes erreurs se répètent et les mê
mes fautes recommencent, en dépit des
leçons de l’expérience. H faut donc sa
voir beaucoup de gré à ceux qui se don
nent la peine de résumer, de remettre
sans cesse sous les yeux du public, le ta
bleau de ce passé récent dont nous som
mes la continuation, et dont nous payons
souvent les malfaçons. Ceux qui veulent
se rendre compte des ruines matérielles
et morales qu’a laissées derrière elle la
domination radicale, et auxquelles elle ne
appliquerait pas d’en ajouter de nouvelles
M. Serval contre « Le Patriote »
Il y a quelques jours nous avions
annoncé que Ja Chambre criminelle de là
Cour de Cassation avait rejeté le second
pourvoi de M. Servat dans le procès in
tenté par ce dernier contre le « Patriote »,
après les élections au Conseil général,
en octobre 1922, procès que M. Servat
avait perdu d’abord devant le Tribunal
de Première Instance et devant la Cour
d’Appel de Pau et puis devant là Cour
d’Appel d’Agen.
Nous donnons aujourd’hui la partie
principale de cet arrêt intéressant :
« Attendu que la Cour d’Appel d'Agen,
statuant sur le renvoi ordonné par cette
Chambre, le 20 décembre 1923, après cas
sation d’un arrêt de la Cour de Pau dé
boutant Servat, partie civile, d’une pour
suite pour injures publiques contre
Gouaillardou, gérant du journal « Le
Patriote », et Sempé, rédacteur audit
journal, a déclarsé, conformément à l’ar
rêt de cassation susdaté, que les expres
sions de l’article publié dans le numé
ro du « Patriote » du 9 octobre 1922, sous
la signature H. S. : « Naturellement cette
lettre est injurieuse ; c’est une manie ! »
constituaient à l’égard de Servat, non
une diffamation, mais une injure, et qu’en
conséquence la: partie civile avait donné
à ce fait sa véritable justification légale,
en visant le délit d’injures dans sa cita
tion ;
« Mais que la Cour de renvoi a admis
d’autre part, au profit de Gouaillardou,
gérant du journal, et de Henri Sempé,
auteur de l’article, l’excuse légale de pro
vocation, et a débouté en conséquence
Servat de ses conclusions à fin de dom
mages-intérêts.
« Attendu que T arrêt attaqué a fait
résulter la provocation d’une lettre,
adressée le 28 octobre 1922, par le de
mandeur, à l’abbé Pon, directeur du
« Patriote », dans laquelle il accuse ce
journal de dénaturer ce qu’il dit et ce
qu’il fait par un besoin tournant à la
manie, et ajoute : « Vous devez savoir
« que si elles existaient, les prétendues
« injures qui me sont imputées ne seraient
« Tien, comparées à celles dont, en d’au-
« très circonstances, vous vous êtes fait
« à mon sujet le transcripteur bénévole
« et empressé,... » ; — que la Cour d’ap
pel a déclaré : « que l’emploi de pareils
« termes injurieux imprimait à la lettre
« de Servat un caractère outrageant à
« l’égard du directeur du journal et of.
« fensant pour le journal liu-même, justi
« fiant le refus d’insertion, ainsi que cela
« a été définitivement jugé ; qu’il échet
« également d’y trouver une provocation
« de nature à faire disparaître le carac-
« tère délictueux de l’article injurieux
« incriminé par la partie civile »,
« Attendu qu’en cet état des faits lea
juges du fond ont pu décider que les im
putations contenues dans la lettre préci
tée du 28 octobre 1922 étaient injurieuses,
et que les injures visaient directement et
personnellement le gérant du journal et
le rédacteur de l’article qui en ont eu con
naissance :
« D’où il suit qu’en admettant l’excuse
de la provocation, l’arrêt n’a violé aucun
des textes sus-visés.
Attendu que l’article 33 § 2 'de là loi
du 29 juillet 1881 n’exige pas la publicité
de la provocation comme une condition
de l’excuse qui peut en résulter ; qu’une
injure, bien que non publique, peut, sui
vant les circonstances, être considérée
comme une provocation excusant une in
jure publique ;
« Attendu au surplus, et dans l’espèce,
que la lettre du 28 octobre 1922, adressée
par Servat au directeur du journal le
« .Patriote», au cours d’une polémique
de presse, et dont son auteur demandait
lui-même son insertion, constituait non
un document privé, mais une lettre des
tinée à la publicité, et que faute de l’avoir
publiée, ce qui a été jugé être leur droit,
-es défenseurs ne sauraient être privés du
bénéfice de l’excuse de provocation ;
« Attendu enfin que le temps écoulé
entre la provocation et les injures ne
rend pas nécessairement celles-ci inexcu
sables, et que cette appréciation rentre
dans les pouvoirs des juges du fond ;
que d’ailleurs l’arrêt attaqué n’a visé la
lettre du 24 août 1922 comme autorisant
également l’admission de l’excuse de pro
vocation qu’à titre subsidiaire, « et s’il
en était besoin ».
« Par ces motifs, rejette le pourvoi de
Servat (Camille) contre l’arrêt de la Cour
d’appel d’Agen du 28 février 1924, qui l’a
débouté de ses conclusions visant la res
ponsabilité civile du « Patriote » et ten
dant à l’allocation de dommages-intérêts.
« Et le condamne à l’amende, à l’indem
nité de 150 fr. envers les défendeurs et
aux dépens ».
FIANÇAILLES. —Nous apprenons avec
plaisir les fiançailles de M. Richard Cha
pon, fils de M. Gustave Chapon, directeur
de notre confrère « La Petite Gironde »,
avec Mlle Francine Crespel, fille d’un ho
norable industriel du Nord.
Aux jeunes fiancés et à leurs familles,
nous présentons nos féjieitations.
INSTRUCTION PUBLIQUE
Par arrêté de M. l’Inspecteur d’Acadé
mie, ont été nommés stagiaires :
M. Camy-Courrèges, à Hosta mixte, (déf.)
Mme Corthondo, d’Estérençuby à Lecum-
berry.
M. Capdessus, d’Arhansus, à Arraute-
Charrite.
H. Lassalle, él.-m., à Morlàas.
M. Peyrègne, él.-m., à St-J.-P.-de-Port
M. Péoastamg, él.-m., à Arudy (adj.)
Mlle Touya, à Hasparren (Pégna).
Mlle Bignalet-Cazalet, à Lasse (Onçonoré)
Mme Plandé, à Larrau (Forges).
Mlle Prat, à Bédeille.
Mlle Pontacq, à Aussurucq (Caraibie).
Mlle Bacquès, à Ossas (Suhare).
Mlle Noguez, à Estérençuby (Béhobie).
Mlle Lavie, à Souraïde.
M. Salla, de Larrau, à Gamârtlie. -
Mile Dossun, à Banca (Haïra).
Mme Haure-Placé. à Lescun, adj.
M. Malabre, de Came, à Aheffze.
Mlle Magne, él.-m., à Ponson-Debat.
Mlle Bcllocq él.-m., à Barcus (Larraja).
Mlle Carabi, él.-m., à Arbus (ham.) adj.
M. Dobus él.-m., à Laruns, adjoint.
M. Cazanàva-Hourquet, à Monsassat.
Mlle Laborde-Dessus, él.-m. à Pouliacq.
Mlle Lavigne, él.-m. à Aast.
Mlle Aguer, él.-m. à Irissary (Baïgoura).-
M. Glaverie, él.-m. à Eseot (Barescou).
M. Sag’aspe ,él.-m. à Orsanco.
M. Pée dit Grâbet, de Salies à Luxe-Sum-
M. Bireau, élève-maître à Arroses.
M. Lassallette, él.-m. à Mauléon (B.-V.)’.
M. Bollocq, él.-m. à Jurançon, adjoint.
Mlle Pvétou, él.-m. à Bareus (Castellondo
M. Dachary, de S-de-Nav’àilles à Ithorrots
M. Sansuc. el.-m. à St-J.-P^-de-Port, adj.
Mlle Péré-Vergé, él.-m. à Larrau.
Mlle Bernadon, él.-m. à Lucq-de-Béarn.
Mlle Bertin, él.-m. à Esquiule (Narbé).
Mlle Jauhers, él.-m. à Roquiague.
M. Léon, élève-maître, à Mendionde.
M. Oamet-St-Laudy, él.-m. à Garos.
Mlle Ramondines, él.-m. à Licq-Larrau.
M. Cabannes, él.-m. à Ht-de-Bosdarros,
Mlle Jeanneton, él.-m., à Sévignacq.
M. Autier, débutant, à Larrau.
M. Assimans, él.-m., à Irissary.
M. Sallenave, de Bidache à Irissary.
Mme Lanabère, inter., à Irissary. 3dj.
Mlle Lucu, intérimaire, à Etchary.
Les Voitures Berliet
de Grand Luxe
2 LITRES ET DEMI ET 4 LITRES
A ceux qui aiment le grand confort et
les émotions que procurent les grandes
vitesses, BERLIET offre deux sortes de
châssis. 2 litres et demi et 4 litre, tout à
fait remarquables, traités dans la note
ultra-moderne. Et, bien que sur ces châs
sis de grand luxe l’on ait adopté les so
lutions mécaniques les plus perfection
nées, en reléguant au second plan les con
sidérations de prix de revient, leurs prix
de vente sont, malgré tout, relativement
peu élevés.
Les deux châssis ont reçu des moteurs
à haut rendement, à rotation rapide, con
séquence de l’allègement des pièces en
mouvement, à alimentation par soupapes
en tête actionnées par culbuteurs, à grais
sage sous pression.
Le moteur du châssis 2 litres et demi
est un 4 cylindres 78 x 130 ; celui du châs
sis 4 litres un 4 cylindres 95 x 140.
Les boîtes de changement de vitesses
permettent naturellement quatre combi
naisons de vitesses. Le freinage est assu
ré sur les quatro roues et se montre par
ticulièrement efficace aux grandes vites
ses sans que l’on ait à craindre des déra
pages. ,
Ainsi la sécurité est parfaite sur ces
voitures. Les châssis 2 litres et demi et
4 litres Berliet de grand luxe sont expo
sés au Salon, à côté du châssis 7 CV ; ils
forment avec ee dernier un ensemble har
monieux qui attire les resrr.rds des moins
prévenus.
e-
Un crime à Larcins
On a retiré du gave d’Ossau, près dé la
digue de l’usine de Béost, le cadavre d’un
ouvrier espagnol, Raymond Orus, disparu
depuis le 1er octobre, et qui travaillait à
l’exploitation forestière Chalut-Natal,près
de Miégebat. Le défunt revenait chaque
soir à Laruns à bicyclette et sa bicyclette
n’a pas été retrouvée.
Il résulte des premières constatations
médicales que le corps du défunt portait
la trace de nombreux coups de couteau. Il
s’agit donc d’un crime ; il reste à trouver
le ou les assassins]
AVIS AUX FAMILLES. — En appli
cation cîe la Circulaire Ministérielle du
29 septembre 1924. M. T Inspecteur d’A-
cadémie porte à la connaissance des fa
milles habitant la vile de Pau que les
classes primaires et élémentaires du Ly
cée sont ouvertes à titre gratuit Eux en
fants dans la limite des âges réglemen
taires et du nombre des places disponi
bles.
Les demandes 'd’inscription 'doivent être
adressées à M. le Proviseur du Lycée dé
Pau et cette admission est surtout prévue
et recommandée pour les enfants que les
familles destinent à poursuivre leurs étu
des secondaires.
Les enfants qui entrent au Lycée dans
ces conditions devront être présentés en
classe de septième à l’examen des bour
ses nationales. Un examen préalable
pourra d’ailleurs être institué pour fixer
leur désignation,
LE TIMBRE RONSARD EST EN VENTE
— Le « timbre Ronsard .•>, créé à l’occasion
du quatrième centenaire du poète, a été
mis en circulation lundi matin, au prix de
75 centimes.
« En circulation » est peut-être une ex
pression ambitieuse. Le nouveau timbre
circule pour le moment très peu. On n’en
trouve encore que dans quelques débits
de tabac. Mais on peut s’en procurer dan9
les bureaux de poste importants.
Le timbre est bleu foncé sur bleu clair;
la tête du poète, couronnée de laurier, est
placée dans une lyre heptacorde. Des deux
côtés de la vignette figurent les dates
1524-1924.
EXPOSITIONS CANINES. — Nous re
cevons la note suivante :
« La Société Canine Gers-Pyrénées, af
filiée à la Société Centrale pour l’amélio
ration des races de chiens en France, fait
savoir à MM. les Exposants qu’elle est
absolument étrangère à une présentation
de chiens qui a eu lieu à la Chaumière, à
Biarritz, le 17 septembre dernier.
« Elle rappelle à MM. les exposants que
seules les expositions canines organi
sées par elle ou sous son patronage sont
reconnues par la Société Centrale et sont
les seules dont les prx et le classement
sont homologués par cette société .
« Les chiens engagés dans des manifes
tations non reconnues par elle ne pour
ront, dans la suite, prendre part à aucune
manifestation en France sous les Règle
ments de la Société Centrale. S’il y avait
récidive, leurs propriétaires se verraient
exclus des dites manifestations. ».
PA U-VI LLE
Pau, 7 Octobre 1924
Le thermomètre de la Maison Daipnâs,
Opticien, ruo Taylor, marquait :
9 heures... Soleil -f io°6
Midi Soleil + 18°6
3 heures........ Soleil + 21°7
Maxima + 22°4
Mmima + g °2
Le baromètre est à 743 % en baisse.
O
LES CONCERTS D’ETE
Ils sont finis, au grand regret de nom
breux mélomanes, La clôture de cette
saison de concerts de plein air ne peut
nous laisser indiférents. Nous disions,
l’an dernier, à pareille époque, le grand
succès de cette initiative d’après-guerre.
Ce succès s’est une fois encore affirmé et
l’orchestre de M. Torts a provoqué un tel
mouvement d’intérêt que i’oa né pourrait
plus concevoir maintenant les cinq mois
de la « saison d’été » sans concerts.
On a tout dit en faveur de cette dis
traction de premier ordre qui manquait
à. Pau jusqu'ici. La foule nombreuse et
fidèle qui se pressait chaque jour autour
des kiosques de la Place Royale et du
Parc Beaumont est une preuve que cette
création répondait à un désir général et
la municipalité qui a su s’imposer les
sacrifices nécessaires fut véritablement
bien inspirée. Nul doute que les soirées
musicales de la Place Royale n’aient sou
vent retenu à Pau pendant quelques
jours des touristes qui sans elles n’au
raient fait que passer.
Beaucoup de villes pourraient nous en
vier l’excellence d'un orchestre qui, sous
l’habile baguette de M. Torfs a conquis
tous les suffrages. Félicitons encore ee
chef actif ainsi que les musiciens pour
les concerts qui viennent de se terminer
et pour l’intention qu’on leur prête déjà
de préparer pour 1925 une suite de pro
grammes plus sélectionnés encore.
Le amateurs de musique — et ils sont
nombreux à Pau — s’en réjouissent et
pour la satisfaction de leur art et pour
ia plus grande renommée de Pau « centre
agréable de tourisme estival .
PRO FAMILI4. — Avis. — On nous
prie d’annoncer que le collecteur de PRO
FAMILIA a recommencé ses visites pour
l’année 1924.
On espère que les amis des familles
nombreuses, dont la France a si grand be
soin, lui feront un très bon accueil.
COURS PROFESSIONNELS OBLI-
GATOIRES. — Réouverture. — Ces cours
reprendront le mardi 14 octobre et auront
lieu à l'Ecole Saint-Cricq. Les inscrip
tions des élèves seront reçues à la dite
école les 7, 8 et 13 octobre, à partir de
1S heures 30.
Il est rappelé aux industriels, et com
merçants qu’ils sont tenus de déclarer à
la Mairie, dans les huit jours de leur em
bauchage, les nom, prénoms, âge et adres
se des jeunes gens et jeunes filles de moins
de 18 ans qu’ils emploient. De plus, les
chefs d’établissements sont tenus de,lais
ser à ces jeunes ouvriers et employés de
l’un et l’autre sexe le temps et la liberté
nécessaires pour suivre les cours obliga
toires communaux.
Le Maire : Lacoste.
ASSOCIATION REGIONALISTE. —
I. — Musée régional béarnais. — La Com
mission d’organisation de ee Musée se
réunira samedi 11 octobre, à 16 heures
précisés, dans l’une des salles du .Fusée,
au Château de Pau. Tous les membres et
les délégués sont priés d’assister à cette
réunion.
II. — Bureau de l’Association Régions-
liste. — Ce Bureau se réunira à la Mairie
le dimanche 12 octobre, à 14 heures pré
cises,
III. — Assemblée générale annuelle. —
Cette Assemblée se réunira à là Mairie,
le dimanche 12 octobre, à 15 heures.
Ordre du jour ; 1° Correspondance ;
2 • Affaires courantes: 3° Comptes an
nuels ; 4° Admission de nouveaux mem
bres ; 5° Modification des statuts ; 6° Re
nouvellement du Bureau et des diverses
Commissions j 7° Compte-rendu de la
dernière réunion de la Commission du
Musée; 8° Renouvellement du premier
tiers de la Commission du Musée ; 9° Com
munications : a) Poèmes de Mlle Miguel,
de Mlle Delbousquet, de Mme Jehan Roc-
klys et de J. Casassus ; b) Communication
de M. André Sarrail sur un roman de Jac-
ques Dyssord ; c) Communication de M.
Palay sur le meuble béarnais ; d) Causerie
de M. Louis Duela. . .
Tous les membres de l’Association sont
priés de venir à cette assemblée.
TRIBU NE PUB LIQUE
Monsieur le Directeur,
Lundi, vers 4 h. de l’après-midi, j’ai
failli être victime d’un grave accident.
Au Cours Bosquet une voiture se diri
geant vers la bifurcation Pontacq-Mor-
laàs, marchait à une allure de cheval
emballé', tellement qu’il s’en est, fallu
d’un cheveu que je n’aie pas été pris
sous l’attelage.
Est-il donc permis en ville dé marcher
à une allure pareille, surtout un jour
de marché 1
Je vous serais obligé de signaler le fait
dans votre journal à M, Qui-de-Droit.
A*i»
COMITE DES FETES. — Banquet.
Le banquet déjà annoncé et qui doit réu*
nir membres actifs et honoraires, ne pou
vant avoir lieu à Assat, aura lieu au res
taurant Lesquerré, à Jurançon, le diman
che 12 octobre, à 13 heures. Prix du ban
quet 20 francs.
Se faire inscrire et payer le montant
chez M. Claverie, café du Musée, cours
Bosquet, et à M. Clos, trésorier, Syndicat
d’initiative, rue Saint-Louis, avant le 10
octobre au matin.
OBJETS TROUVES. — Une paire da
gants ; une clef : une écharpe ; une cein
ture cordelière ; sac à main fillette ; po
chette ; montre-bracelet ; dessus de voi
ture d’enfant ; sac à main ; ouvrage de
dame ; gant en confection ; bourse argent;
écharpe ; deux billets de banque ; un pa
quet étoffe ; Un bouton de manchette ; un
parapluie; un clé armoire.
FAITS DIVERS. — Des procès-verbaux
ont été dressés contre L. A.., de Pomps
pour excès do vitesse d’automobile ; M.
J..., de Bizanos, pour abandon de véhi
cule, rue Bernadoite; B. L..., de Par-
dies, pour abandon de camion-auto, rue
Bonado.
— Une vache qui errait sur la place
Gramont, lundi après-midi, a été mise
en fourrière dans les écuries de M. Hour-
t-icq, restaurateur, rue J.-B. Carreau.
LE BEARN-SPORTS
Nous prie d’informer sa fidèle clientèle
qu’il continue comme par le passé à four
nir ses articles de sports dans les même»
conditions et avec les mêmes garanties
qu’auparavant.
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PALAIS D'HIVER. — Vallace Reid
dans « Cent à l’heure » comédie en 6 par
ties. — Le nom seul de eet artiste suffit
à faire gager du succès de ce nouveau
film. Quelle fougue dans cette course ver
tigineuse à travers l’orage. L’action se
déroule à travers tous les incidents, tou
tes les émotions et tous les coups de théâ
tre d’un sport mouvementé.
Un film comique s Escamoteur... esca
moté ». (
THEATRE MUNICIPAL DE PAU
C’est le vendredi 10, samedi 11 et di
manche 12 courant, que la Tournée du
Théâtre Municipal de Paris donnera qua
tre sensationnelles représentations du
« Tour du Monde en 80 Jours ». pièce à
grand spectacle de Jules Verne, le chef-
d’œuvre du genre, dont de? milliers do
représentations à Paris, n’ont pas épuisé
le succès.
C’est la première fois qu’un , pareil
spectacle sera donné dans notre ville. Le
Théâtre du Châtelet a fait construira
tout spécialement pour cette tournée qui
doit visiter toutes les villes do Fiance,
un matériel spécial de décors, s’adaptant
à toutes les scènes et qui réalisera d’une
manière grandiose, les cinq actes et les
quinze tableaux de la captivante pièce de
Jules Verne. Les costumes sent les mê
mes que ceux du Châtelet et une inter
prétation de premier ordre assurera à
cette représentation un énorme succès.
Tros grands ballets seront dansés par
Mlle d’Arcueil, danseuse étoile et les
danseuses du Châtelet. C’est, véritable
ment un spectacle extraordinaire et rare
en province, un spectacle de famille, eue
tous nos concitoyens voudront applaudir.
Il y aura matinée le dimanche 12 à
quatorze heures trente.
La location sera ouverte comme d’usa
ge pour ces magnifiques représentations.
« TERREUR » avec Pearl White au Ca
sino Palace. — « Je tiens essentiellement à
ce que l’on sache qu’il s’agit d’un fflm
français sous toutes ses formes », a dit
Pearl White en présentant « Terreur ».
Dans « Terreur », film vraiment excep
tionnel. Pearl White atteint le summum
de l'audace et prodigue, pour la plus gran
de joie de ses admirateurs, les dons uni
ques qui caractérisent sa personnalité de
reine de l’écran. Au programme, Concours
Hippique, documentaire, « Les Grenouil
les demandent un roi », fantaisie ; les Ac
tualités et une saynète burlesque, « Malec
forgeron ». Débuts, en gala, ce soir mer
credi, à 20 h 45.
VARIETES CINEMA. — Représenta
tions du jeudi au dimanche, à 8 h. 45 ;
Matinées, jeudi et dimanche, à 3 heures.
Le n BON CINEMA » reprendra ses
séances le samedi 11 octobre à 8 h. i du
soir avec des films d’art de toute beauté
et des scènes du meilleur comique, dans
une salle entièrement transformée.
Habituellement deux séances par semai
ne: le samedi soit et le dimanche après-
midi.
Tous les amateurs de beau spectacle es
de asine gaîté viendront à la rue Bona-do
et ils ne seront pas déçus, bien au contrai
re.
EsêSè* seulenaeul et tous yerreæ.
jflanifesté l'intention de lui faire un mau
vais parti. Le préfet de police de Postdam
^’a informé que s’il exécutait son projet,
il le ferait arrêter, afin fc de prévenir des
violences' possibles ».
— Abdul Medjid Effendi, ex-calife de
Turquie, est arrivé à Nice, accompagné de
Jta famille. L'ex-calife demeurera a Nice
dans une villa où il va prendre une re
traite définitive.
— Le général Galles, président de la
République uu Mexique, a déposé sur la
tombe du Soldat Inconnu une palme de
bronze, cravatée d’un ruban aux couleurs
françaises.
— M. Van den Bosch, qui vient d’arri
ver à New-York, a déclaré que F ex-kaiser
lui avait offert 2.500.000 dollars de sa
propriété située près de Doorn et voisine
de "celle de la reine mère de Hollande.
L’offre a été repoussée, conformément au
désir du gouvernement- de la Haye.
— On a décidé de reconstruire immé
diatement tout ce qui a été détruit par le
tremblement de terre d’Erzeroum. Kemal
Pacha a visité plusieurs des cent dix vil
lages détruits. Î1 a fait don de 50.000 li
vres turques pour secourir les victimes du
désastre.
— Une collision s’est produite, près de
Newcastle (Afrique du Sud) entre un train
postal et un tram de marchandises. On a
rele.-é jusqu’ici parmi les décombres sept
tués et vingt blessés. Les dégâts sont
considérables.
— La triple exécution de F. Jenkowski
et de ses deux fils, reconnus coupables
d’avoir commis 18 assassinats, a eu lieu à
Dantzig.
— A Mcntlouis (Pyrénées-Orientales) on
signale un cas de fécondité tout à fait
remarquable. Un gendarme avait semé
dans son jardin 28" kilos de pommes de
terre. Ayant procédé à la cueillette du
précieux tubercule, il a constaté que le
rendement était de 400 kilos, ce qui porte
à plus de 13 fois la quantité semée.
— Le psewio marquis de Champaubert
vient d’être interrogé sur commission ro
gatoire de Nantes, au sujet d’une affaire
d’escroquerie commise en 1922, à Nantes,
sens le nom de Gabriel Gouraud. Passai
a reconnu qu’en vendant des automobiles
can 'Miennes, dont partie payable après ia
commande, il avait réalise environ 250.000
fra-scs
— il® Geffroy, avocat de la comtesse de
Kernison. a été convoqué par le juge
d instruction pour recevoir communica
tion du rapport des médecins légistes, qui
conclut que la possibilité d’un suicide ou
d'un accident est inadmissible. Le comte
a été blessé à la figure et à la main par
deux balles différentes, la première tirée
à bout portant, alors qu'il cherchait à se
saisir du revolver: la seconde, à une dis
tance de 5 à 50 centimètres. La blessure
de la face n’était pas mortelle : c’est un
point très importa it, car, de ce fait, l’in-
culpation 'de la comtesse sera singulière
ment atténuée. Elle échappera sans doute
à l’accusation d’assassinat et à ses graves
conséquences, étant donné la probabilité
de circonstances aggravantes, en présence
des faits qui semblent établir la prémé
ditation.
o @ <
L’APPLICATION DU PLAN DÀWES
L’emprunt de S00 millions
Paris, 7 octobre.
Une conférence des banquiers est con
voquée pour cet après-midi à la présiden
ce du Conseil. Tous les banquiers fran
çais feront connaître leur opinion sur la
question de l’emprunt allemand émis en
France.
Les chemins de fer allemands
Berlin 7 octobre.
L’agence ’vYilff publie l’information sui
vante :
- Les pourparlers qui ont eu lieu entre
la Société des chemins de fer allemands
et l’administration de la Régie, en ce qui
concerne la remise des lignes exploitées
par cette dernière, sont presque termi
nes. La date de la remise a été fixée au
16 novembre.
Le, pacte de Londres prévoyait la date
du 7 décembre comme délai extrême.
« Le personnel allemand se rendra quel
que temps avant la date fixée, dans ses
anciens postes des lignes de chemins de
fer pour se remettre au courant. La re
mise des lignes de chemins de fer de la
zone de Dortmund s’effectuera 'avant le
16 novembre, sans doute le 19 octobre.
DES ORATEURS « FRANÇAIS »
PARLENT A POSTDAM
Ua Congrès pacifiste bien agité
Berlin, 7 octobre.
LIaSg ' i’interdiction formelle des Asso
ciations nationalistes et les menaces pro
férées par elles, la manifestation organi
sée pour lundi soir par la Ligue des droits
de i nomme a eu lieu et pour la première
fois depuis la guerre, des orateurs fran
çais ont pu parler à Postdam.
Sur l'ordre du ministre de l’intérieur
prussien, toute la police de sûreté a pied
et à cheval cantonnée à Postdam et dans
les environs, avait été mobilisée. De plus,
l’Association républicaine avait fait venir
spécialement de Berlin un renfort de 500
jeunes gens armés de matraques pour
coopérer activement à la réunion.
Le professeur Basch développa le thème
du rapprochement franco-allemand et par
la de l’entrée de l’Allemagne dans la
S.D.N., longuement ovationné, ainsi que
M. Buisson.
Plusieurs milliers de nationalistes et de
communistes s’étaient massés devant la
maison des Syndicats ehantant, les uns
des hymnes patriotiques et les autres
l’« internationale » et se bombardaient
réciproquement à l’aide de boules puan
tes. Par moments, ils en vinrent aux mains
mais l’intervention rapide et brutale de
ia police montée, évita des incidents plus
graves.
A la fin de la réunion, les rues furent
nettoyées et les orateurs purent regagner
la gare sous la protection de la police. Des
cortèges de manifestants se formèrent
alors dans les principales rues et des colli
sions eurent lieu à certains points entre
républicains et nationalistesj mais aucun
incident sérieux n’est à signaler. Une
trentaine d’arrestations de nationalistes
ont été opérées.
Le Congrès de la paix a adopté une ré
solution préconisant un rapprochement
franco-allemand et constatant que l'exécu
tion des engagements de réparer et la re
constitution des régions dévastées de la
France et de la Belgique est absolument
indispensable du point jde tue juridique
objectif. -L
LE REICH ET LA S. D. N.
L’Agence Wolff annonce que la répon
se française au mémorandum du gouverne
ment allemand concernant l’entrée de l’Al
lemagne dans la S. D. N. est arrivée hier
soir à Berlin.
Le texte de la réponse française sera pu
blié en même temps que la réponse des
auures puissances.
LA CRISE ANGLAISE
S'il est battu M. Mac Donald
dissout la Chambre
Londres, 7 octobre.
A la suite du conseil de cabinet qui a
eu lieu hier soir, et au cours duquel les
ministres se sont occupés de l’affaire
Campbell, qui vient aujourd’hui devant
la Chambre des Communes, les ministres
ont décidé de demander au roi de ratifier
la dissolution de la Chambre si le minis
tère est mis en minorité.
NOS ECOLES D’ORIENT
Angora, 7 octobre
Un compromis est intervenu, hier lundi,
entre le gouvernement turc et les direc
teurs des écoles congréganistes. Par une
décision du ministre de l’instruction pu
blique, des circulaires ont été envoyées
disant que les directeurs d’écoles doivent
adresser leur requête demandant la réou
verture des écoles sous condition d’obser
ver les ordres et les instructions du gou
vernement.
La nouvelle a produit une excellente im
pression.
AU MAROC ESPAGNOL
Londres, 7 octobre.
On mande de Tanger à l’« Exchange
Telegraph » que les troupes espagnoles
ont continué hier lundi leur progression
dans la direction de Bagakroz où les lignes
riffaines ont dû se replier. Un succès a été
obtenu malgré la difficulté du terrain.
TROUBLES A CUBA
La Havane, 7 octobre.
Des bandits ont arrêté, dans la soirée,
un train transportant le président Zayan,
près de la localité de Gamaquez. Quelques
wagons ont déraillé et des voyageurs ont
été blessés. Le président est sain et sauf.
LES BANDITS MEXICAINS
Londres, 7 octobre.
Oa mande de Mexico que les troupes
sont massées près de la- ville de Joachim,
à proximité de la Vera Cruz, afin de pour
suivie les bandits qui ont arrêté le train
et tué 61 personnes.
UU CHARGEMENT DE POUDRE
EXPLOSE
Dijon, 7 octobre
Lundi matin, à Pontailler-sur-Saône, un
choriot attelé d’un cheval et d’un mulet
transportant de la poudrerie de Vonges à
la cartoucherie de Pontailler, 800 kilos de
poudre chloratée, a fait explosion.
Le chariot a été réduit en miettes, le
cheval et le mulet ont été tués. Un enton
noir de dix mètres sur cinq s’est creusé
sur la route. Le conducteur, en apercevant
de la fumée sur le véhicule, avait pris la-
fuite. Il en a été quitte pour la peur.
L’explosion a occasionné des dégâts à
1a- cartoucherie voisine, où des bâtiments
ont été découverts, des cloisons brisées.
Trois employés ont été légèrement blessés
par la chute de matériaux,
BROYE PAR UN TRAIN
Gaillac, 7 octobre.
Charles Cabal, soldat à Toulouse, avait
passé le dimanche chez ses parents.
Avant manqué le train qui devait le ra
mener à Toulouse, il voulut prendre le
premier train de marchandises passant en
gare de Gaillac afin de rejoindre fin régi
ment avant minuit.
Or, ce train ne s’arrête pas en gare de
Gaillac. Ayant manqué le marche-pied, il
fut renversé et entraîné sous les rôties
des wagons. L’on a retrouve, lundi matin,
son corps horriblement déchiqueté.
POIGNÉE DE DÉPÊCHES
— A Saintes, Mlle E. Landreau, pres-
que complètement aveugle, avait deman
dé un chauffe-pied. Restée seule, ^ le feu
prit à ses vêtement-, et avant qu’on ait
pu lui porter secours, elle reçut des brû
lures atroces. Elle est morte quelques
heüres après.
— Au Bourget, une grande manœuvre
aérienne aura lieu du 8 octobre a,midi au
0 octobre au soir. Groupant les régiments
d’aviation du Bourget, de Chartres, Tours
et Châteauroux.
— On mande du Caire que le Comité
des notables du Dieddah a demandé aux
Wahabites d’envoyer deux délégués dans
cette ville en vue d’entamer des négocia*
tiens de paix. On attend la réponse.
— Le général Mayandia, membre 'du
Directoire espagagnol, a déclaré qu’il 3
commencé les opérations près de Benkar-
riche et que, malgré les difficultés du ter
rain et le nombre de l’ennemi, l’action se
développe normalement.
— Le président du Conseil de Rouma-
nie, M. Bratlano, est arrivé à Vienne. Il
a visité le chancelier, Mgr Seipel. Les
présidents de Conseil ont constaté la par
faite coordination d’idées pacifiques de la
Roumanie et de l’Autriche.
— M. Michalâcopoulos a réussi à for
mer le nouveau cabinet grec. Il s’est ad
joint notamment M. Roussos aux affaires
étrangères, M. Condylis à l’intérieur et
le général Kathaeis à 13 guerre.
— Le nouveau président de la Républi-
que du Mexique est venu hier, lundi,
après-midi, accompagné de sa famille, de
ses conseillers de égation et du consul
général visiter le château de Versailles.
Après une promenade dans le parc, puis,
en automobile, il s’est rendu à l’Ecole
Saint-Cyr où il a assisté à une prise d’ar-
si oa lui rouvrait les portes, feront bien
de lire le petit opuscule où notre excel
lent rédacteur parlementaire, M. Emile
Gilles, qui connaît mieux que personne
le détail et les dessous de l’histoire poli
tique depuis une vingtaine d’années, a
retracé T t Histoire de la Domination ra
dicale » (Edition du « Seine-et-Marnais »,
Melun, depuis le ministère Léon Bour
geois de 1895 jusqu’aux condamnations
de MM. Caillaux et Malvy par la Haute
Cour, l’un pour intelligences avec l’enne
mi, l’autre pour forfaiture dans l’exercice
de ses fonctions ministérielles.
Ce simple exposé des faits se trouve
être un réquisitoire. Quand on voit les
survivants de cette politique de désorga
nisation nationale redresser la tête et se
poser en censeurs de ceux qui ont assumé
la tâche ingrate de réparer les conséquen
ces d© leurs folies et de leur aveuglement,
il est bon de rafraîchir la mémoire du pu
blic en ce qui concerne leurs exploits. Il
est bon de se remémorer les procédés em
ployés par les proconsuls radicaux, com
me Henri Brisson et Combes, pour instal
ler un personnel préfectoral à leur dévo
tion, c’est-à-dire pins soucieux de ra-dica-
liser la France que do l’administrer. C’est
de cette époque que date le travail d’es
pionnage, de délation, de fiches, qui a
peu à peu transformé les fonctionnaires
en politiciens de clocher, lesquels sentent
que leur avancement dépend trop souvent
des services politiques plus que des servi
ces professionnels. Sans parler des scan
dales retentissants, comme l’affaire Des
claux, on a vu chaque jour le favoritisme,
le passe-droit, démoraliser à loisir notre
ancien corps de fonctionnaires dévoué,
intègres et consciencieux,' que l’Europe
pouvait nous envier. L’exploitation de
l’antiléricalisme est devenue alors uno
carrière, les budgets ont été mis au pil
lage e timpossiblcs à équilibrer «en temps
de paix », parce qu’on y a puisé sans mé
nagement la manne nécessaire à la clien
tèle électorale. Ces budgets, on n’arrivait
même plus à les voter, les douzièmes
étaient devenus la règle, ce qui est bon à
rappeler en passant aux radicaux, qui
font aujourd’hui la petite bouche parce
qu’on a voté un budget biennal. De leur
temps, le busget n’était ni biennal ni an
nuel, il était dilué en douzièmes provisoi
res, il n’était plus qu’un chiffon de pa
pier.
Est-il besoin de parler des affaires exté
rieures 1 Sur ce point, l’incurie du parti
radical était élevée à la hauteur d’un
principe. Delcassé est congédié parce
qu'il se permet une politique étrangère
que le kaiser ne trouve pas de son goût,
il faut démembrer le Congo sons la me
nace, M. Ribot est renversé sans phrases,
parce qu’il dénonce la menace des arme
ments allemands. Un député radical pro
nonce à ce sujet le mot de « chantage »,
un socialiste dévoile, aux applaudisse
ments du Bloc antinatioual d’alors, que
ces armements ne sont pas dirigés contre
nous. Et cela, deux mois avant la guerre !
M. Gilles a grandement raison de conclu
re que « la Chambre actuelle paie les fau
tes des radicaux », qui ont l’aplomb de
lui reprocher les difficultés inextricables
qu’ils lui ont léguées. Reste à savoir si
le public se laissera prendre à cette gros
sière manœuvre, qui suppose charitable
ment que le bonhomme Démos n’a ni mé
moire, ni discernement, ni raisonnement,
et qu’il préfère les charlatans aux hom
mes de bon conseil.
GALLUS.
mes.
LA DIFFICULTE DES COMMUNI
CATIONS tant avec Toulouse qu’avec
Bordeaux, Limoges et Paris, nous prive,
une fois de plus d’une notable partie de
notre service de DERNIERE HEURE.
lins petite Histoire Pu radicalisme
VWWIVW
Rien ne s’oublie aussi vite que l’histoi
re contemporaine. C’est même pourquoi
les mêmes erreurs se répètent et les mê
mes fautes recommencent, en dépit des
leçons de l’expérience. H faut donc sa
voir beaucoup de gré à ceux qui se don
nent la peine de résumer, de remettre
sans cesse sous les yeux du public, le ta
bleau de ce passé récent dont nous som
mes la continuation, et dont nous payons
souvent les malfaçons. Ceux qui veulent
se rendre compte des ruines matérielles
et morales qu’a laissées derrière elle la
domination radicale, et auxquelles elle ne
appliquerait pas d’en ajouter de nouvelles
M. Serval contre « Le Patriote »
Il y a quelques jours nous avions
annoncé que Ja Chambre criminelle de là
Cour de Cassation avait rejeté le second
pourvoi de M. Servat dans le procès in
tenté par ce dernier contre le « Patriote »,
après les élections au Conseil général,
en octobre 1922, procès que M. Servat
avait perdu d’abord devant le Tribunal
de Première Instance et devant la Cour
d’Appel de Pau et puis devant là Cour
d’Appel d’Agen.
Nous donnons aujourd’hui la partie
principale de cet arrêt intéressant :
« Attendu que la Cour d’Appel d'Agen,
statuant sur le renvoi ordonné par cette
Chambre, le 20 décembre 1923, après cas
sation d’un arrêt de la Cour de Pau dé
boutant Servat, partie civile, d’une pour
suite pour injures publiques contre
Gouaillardou, gérant du journal « Le
Patriote », et Sempé, rédacteur audit
journal, a déclarsé, conformément à l’ar
rêt de cassation susdaté, que les expres
sions de l’article publié dans le numé
ro du « Patriote » du 9 octobre 1922, sous
la signature H. S. : « Naturellement cette
lettre est injurieuse ; c’est une manie ! »
constituaient à l’égard de Servat, non
une diffamation, mais une injure, et qu’en
conséquence la: partie civile avait donné
à ce fait sa véritable justification légale,
en visant le délit d’injures dans sa cita
tion ;
« Mais que la Cour de renvoi a admis
d’autre part, au profit de Gouaillardou,
gérant du journal, et de Henri Sempé,
auteur de l’article, l’excuse légale de pro
vocation, et a débouté en conséquence
Servat de ses conclusions à fin de dom
mages-intérêts.
« Attendu que T arrêt attaqué a fait
résulter la provocation d’une lettre,
adressée le 28 octobre 1922, par le de
mandeur, à l’abbé Pon, directeur du
« Patriote », dans laquelle il accuse ce
journal de dénaturer ce qu’il dit et ce
qu’il fait par un besoin tournant à la
manie, et ajoute : « Vous devez savoir
« que si elles existaient, les prétendues
« injures qui me sont imputées ne seraient
« Tien, comparées à celles dont, en d’au-
« très circonstances, vous vous êtes fait
« à mon sujet le transcripteur bénévole
« et empressé,... » ; — que la Cour d’ap
pel a déclaré : « que l’emploi de pareils
« termes injurieux imprimait à la lettre
« de Servat un caractère outrageant à
« l’égard du directeur du journal et of.
« fensant pour le journal liu-même, justi
« fiant le refus d’insertion, ainsi que cela
« a été définitivement jugé ; qu’il échet
« également d’y trouver une provocation
« de nature à faire disparaître le carac-
« tère délictueux de l’article injurieux
« incriminé par la partie civile »,
« Attendu qu’en cet état des faits lea
juges du fond ont pu décider que les im
putations contenues dans la lettre préci
tée du 28 octobre 1922 étaient injurieuses,
et que les injures visaient directement et
personnellement le gérant du journal et
le rédacteur de l’article qui en ont eu con
naissance :
« D’où il suit qu’en admettant l’excuse
de la provocation, l’arrêt n’a violé aucun
des textes sus-visés.
Attendu que l’article 33 § 2 'de là loi
du 29 juillet 1881 n’exige pas la publicité
de la provocation comme une condition
de l’excuse qui peut en résulter ; qu’une
injure, bien que non publique, peut, sui
vant les circonstances, être considérée
comme une provocation excusant une in
jure publique ;
« Attendu au surplus, et dans l’espèce,
que la lettre du 28 octobre 1922, adressée
par Servat au directeur du journal le
« .Patriote», au cours d’une polémique
de presse, et dont son auteur demandait
lui-même son insertion, constituait non
un document privé, mais une lettre des
tinée à la publicité, et que faute de l’avoir
publiée, ce qui a été jugé être leur droit,
-es défenseurs ne sauraient être privés du
bénéfice de l’excuse de provocation ;
« Attendu enfin que le temps écoulé
entre la provocation et les injures ne
rend pas nécessairement celles-ci inexcu
sables, et que cette appréciation rentre
dans les pouvoirs des juges du fond ;
que d’ailleurs l’arrêt attaqué n’a visé la
lettre du 24 août 1922 comme autorisant
également l’admission de l’excuse de pro
vocation qu’à titre subsidiaire, « et s’il
en était besoin ».
« Par ces motifs, rejette le pourvoi de
Servat (Camille) contre l’arrêt de la Cour
d’appel d’Agen du 28 février 1924, qui l’a
débouté de ses conclusions visant la res
ponsabilité civile du « Patriote » et ten
dant à l’allocation de dommages-intérêts.
« Et le condamne à l’amende, à l’indem
nité de 150 fr. envers les défendeurs et
aux dépens ».
FIANÇAILLES. —Nous apprenons avec
plaisir les fiançailles de M. Richard Cha
pon, fils de M. Gustave Chapon, directeur
de notre confrère « La Petite Gironde »,
avec Mlle Francine Crespel, fille d’un ho
norable industriel du Nord.
Aux jeunes fiancés et à leurs familles,
nous présentons nos féjieitations.
INSTRUCTION PUBLIQUE
Par arrêté de M. l’Inspecteur d’Acadé
mie, ont été nommés stagiaires :
M. Camy-Courrèges, à Hosta mixte, (déf.)
Mme Corthondo, d’Estérençuby à Lecum-
berry.
M. Capdessus, d’Arhansus, à Arraute-
Charrite.
H. Lassalle, él.-m., à Morlàas.
M. Peyrègne, él.-m., à St-J.-P.-de-Port
M. Péoastamg, él.-m., à Arudy (adj.)
Mlle Touya, à Hasparren (Pégna).
Mlle Bignalet-Cazalet, à Lasse (Onçonoré)
Mme Plandé, à Larrau (Forges).
Mlle Prat, à Bédeille.
Mlle Pontacq, à Aussurucq (Caraibie).
Mlle Bacquès, à Ossas (Suhare).
Mlle Noguez, à Estérençuby (Béhobie).
Mlle Lavie, à Souraïde.
M. Salla, de Larrau, à Gamârtlie. -
Mile Dossun, à Banca (Haïra).
Mme Haure-Placé. à Lescun, adj.
M. Malabre, de Came, à Aheffze.
Mlle Magne, él.-m., à Ponson-Debat.
Mlle Bcllocq él.-m., à Barcus (Larraja).
Mlle Carabi, él.-m., à Arbus (ham.) adj.
M. Dobus él.-m., à Laruns, adjoint.
M. Cazanàva-Hourquet, à Monsassat.
Mlle Laborde-Dessus, él.-m. à Pouliacq.
Mlle Lavigne, él.-m. à Aast.
Mlle Aguer, él.-m. à Irissary (Baïgoura).-
M. Glaverie, él.-m. à Eseot (Barescou).
M. Sag’aspe ,él.-m. à Orsanco.
M. Pée dit Grâbet, de Salies à Luxe-Sum-
M. Bireau, élève-maître à Arroses.
M. Lassallette, él.-m. à Mauléon (B.-V.)’.
M. Bollocq, él.-m. à Jurançon, adjoint.
Mlle Pvétou, él.-m. à Bareus (Castellondo
M. Dachary, de S-de-Nav’àilles à Ithorrots
M. Sansuc. el.-m. à St-J.-P^-de-Port, adj.
Mlle Péré-Vergé, él.-m. à Larrau.
Mlle Bernadon, él.-m. à Lucq-de-Béarn.
Mlle Bertin, él.-m. à Esquiule (Narbé).
Mlle Jauhers, él.-m. à Roquiague.
M. Léon, élève-maître, à Mendionde.
M. Oamet-St-Laudy, él.-m. à Garos.
Mlle Ramondines, él.-m. à Licq-Larrau.
M. Cabannes, él.-m. à Ht-de-Bosdarros,
Mlle Jeanneton, él.-m., à Sévignacq.
M. Autier, débutant, à Larrau.
M. Assimans, él.-m., à Irissary.
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Mme Lanabère, inter., à Irissary. 3dj.
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Les Voitures Berliet
de Grand Luxe
2 LITRES ET DEMI ET 4 LITRES
A ceux qui aiment le grand confort et
les émotions que procurent les grandes
vitesses, BERLIET offre deux sortes de
châssis. 2 litres et demi et 4 litre, tout à
fait remarquables, traités dans la note
ultra-moderne. Et, bien que sur ces châs
sis de grand luxe l’on ait adopté les so
lutions mécaniques les plus perfection
nées, en reléguant au second plan les con
sidérations de prix de revient, leurs prix
de vente sont, malgré tout, relativement
peu élevés.
Les deux châssis ont reçu des moteurs
à haut rendement, à rotation rapide, con
séquence de l’allègement des pièces en
mouvement, à alimentation par soupapes
en tête actionnées par culbuteurs, à grais
sage sous pression.
Le moteur du châssis 2 litres et demi
est un 4 cylindres 78 x 130 ; celui du châs
sis 4 litres un 4 cylindres 95 x 140.
Les boîtes de changement de vitesses
permettent naturellement quatre combi
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ré sur les quatro roues et se montre par
ticulièrement efficace aux grandes vites
ses sans que l’on ait à craindre des déra
pages. ,
Ainsi la sécurité est parfaite sur ces
voitures. Les châssis 2 litres et demi et
4 litres Berliet de grand luxe sont expo
sés au Salon, à côté du châssis 7 CV ; ils
forment avec ee dernier un ensemble har
monieux qui attire les resrr.rds des moins
prévenus.
e-
Un crime à Larcins
On a retiré du gave d’Ossau, près dé la
digue de l’usine de Béost, le cadavre d’un
ouvrier espagnol, Raymond Orus, disparu
depuis le 1er octobre, et qui travaillait à
l’exploitation forestière Chalut-Natal,près
de Miégebat. Le défunt revenait chaque
soir à Laruns à bicyclette et sa bicyclette
n’a pas été retrouvée.
Il résulte des premières constatations
médicales que le corps du défunt portait
la trace de nombreux coups de couteau. Il
s’agit donc d’un crime ; il reste à trouver
le ou les assassins]
AVIS AUX FAMILLES. — En appli
cation cîe la Circulaire Ministérielle du
29 septembre 1924. M. T Inspecteur d’A-
cadémie porte à la connaissance des fa
milles habitant la vile de Pau que les
classes primaires et élémentaires du Ly
cée sont ouvertes à titre gratuit Eux en
fants dans la limite des âges réglemen
taires et du nombre des places disponi
bles.
Les demandes 'd’inscription 'doivent être
adressées à M. le Proviseur du Lycée dé
Pau et cette admission est surtout prévue
et recommandée pour les enfants que les
familles destinent à poursuivre leurs étu
des secondaires.
Les enfants qui entrent au Lycée dans
ces conditions devront être présentés en
classe de septième à l’examen des bour
ses nationales. Un examen préalable
pourra d’ailleurs être institué pour fixer
leur désignation,
LE TIMBRE RONSARD EST EN VENTE
— Le « timbre Ronsard .•>, créé à l’occasion
du quatrième centenaire du poète, a été
mis en circulation lundi matin, au prix de
75 centimes.
« En circulation » est peut-être une ex
pression ambitieuse. Le nouveau timbre
circule pour le moment très peu. On n’en
trouve encore que dans quelques débits
de tabac. Mais on peut s’en procurer dan9
les bureaux de poste importants.
Le timbre est bleu foncé sur bleu clair;
la tête du poète, couronnée de laurier, est
placée dans une lyre heptacorde. Des deux
côtés de la vignette figurent les dates
1524-1924.
EXPOSITIONS CANINES. — Nous re
cevons la note suivante :
« La Société Canine Gers-Pyrénées, af
filiée à la Société Centrale pour l’amélio
ration des races de chiens en France, fait
savoir à MM. les Exposants qu’elle est
absolument étrangère à une présentation
de chiens qui a eu lieu à la Chaumière, à
Biarritz, le 17 septembre dernier.
« Elle rappelle à MM. les exposants que
seules les expositions canines organi
sées par elle ou sous son patronage sont
reconnues par la Société Centrale et sont
les seules dont les prx et le classement
sont homologués par cette société .
« Les chiens engagés dans des manifes
tations non reconnues par elle ne pour
ront, dans la suite, prendre part à aucune
manifestation en France sous les Règle
ments de la Société Centrale. S’il y avait
récidive, leurs propriétaires se verraient
exclus des dites manifestations. ».
PA U-VI LLE
Pau, 7 Octobre 1924
Le thermomètre de la Maison Daipnâs,
Opticien, ruo Taylor, marquait :
9 heures... Soleil -f io°6
Midi Soleil + 18°6
3 heures........ Soleil + 21°7
Maxima + 22°4
Mmima + g °2
Le baromètre est à 743 % en baisse.
O
LES CONCERTS D’ETE
Ils sont finis, au grand regret de nom
breux mélomanes, La clôture de cette
saison de concerts de plein air ne peut
nous laisser indiférents. Nous disions,
l’an dernier, à pareille époque, le grand
succès de cette initiative d’après-guerre.
Ce succès s’est une fois encore affirmé et
l’orchestre de M. Torts a provoqué un tel
mouvement d’intérêt que i’oa né pourrait
plus concevoir maintenant les cinq mois
de la « saison d’été » sans concerts.
On a tout dit en faveur de cette dis
traction de premier ordre qui manquait
à. Pau jusqu'ici. La foule nombreuse et
fidèle qui se pressait chaque jour autour
des kiosques de la Place Royale et du
Parc Beaumont est une preuve que cette
création répondait à un désir général et
la municipalité qui a su s’imposer les
sacrifices nécessaires fut véritablement
bien inspirée. Nul doute que les soirées
musicales de la Place Royale n’aient sou
vent retenu à Pau pendant quelques
jours des touristes qui sans elles n’au
raient fait que passer.
Beaucoup de villes pourraient nous en
vier l’excellence d'un orchestre qui, sous
l’habile baguette de M. Torfs a conquis
tous les suffrages. Félicitons encore ee
chef actif ainsi que les musiciens pour
les concerts qui viennent de se terminer
et pour l’intention qu’on leur prête déjà
de préparer pour 1925 une suite de pro
grammes plus sélectionnés encore.
Le amateurs de musique — et ils sont
nombreux à Pau — s’en réjouissent et
pour la satisfaction de leur art et pour
ia plus grande renommée de Pau « centre
agréable de tourisme estival .
PRO FAMILI4. — Avis. — On nous
prie d’annoncer que le collecteur de PRO
FAMILIA a recommencé ses visites pour
l’année 1924.
On espère que les amis des familles
nombreuses, dont la France a si grand be
soin, lui feront un très bon accueil.
COURS PROFESSIONNELS OBLI-
GATOIRES. — Réouverture. — Ces cours
reprendront le mardi 14 octobre et auront
lieu à l'Ecole Saint-Cricq. Les inscrip
tions des élèves seront reçues à la dite
école les 7, 8 et 13 octobre, à partir de
1S heures 30.
Il est rappelé aux industriels, et com
merçants qu’ils sont tenus de déclarer à
la Mairie, dans les huit jours de leur em
bauchage, les nom, prénoms, âge et adres
se des jeunes gens et jeunes filles de moins
de 18 ans qu’ils emploient. De plus, les
chefs d’établissements sont tenus de,lais
ser à ces jeunes ouvriers et employés de
l’un et l’autre sexe le temps et la liberté
nécessaires pour suivre les cours obliga
toires communaux.
Le Maire : Lacoste.
ASSOCIATION REGIONALISTE. —
I. — Musée régional béarnais. — La Com
mission d’organisation de ee Musée se
réunira samedi 11 octobre, à 16 heures
précisés, dans l’une des salles du .Fusée,
au Château de Pau. Tous les membres et
les délégués sont priés d’assister à cette
réunion.
II. — Bureau de l’Association Régions-
liste. — Ce Bureau se réunira à la Mairie
le dimanche 12 octobre, à 14 heures pré
cises,
III. — Assemblée générale annuelle. —
Cette Assemblée se réunira à là Mairie,
le dimanche 12 octobre, à 15 heures.
Ordre du jour ; 1° Correspondance ;
2 • Affaires courantes: 3° Comptes an
nuels ; 4° Admission de nouveaux mem
bres ; 5° Modification des statuts ; 6° Re
nouvellement du Bureau et des diverses
Commissions j 7° Compte-rendu de la
dernière réunion de la Commission du
Musée; 8° Renouvellement du premier
tiers de la Commission du Musée ; 9° Com
munications : a) Poèmes de Mlle Miguel,
de Mlle Delbousquet, de Mme Jehan Roc-
klys et de J. Casassus ; b) Communication
de M. André Sarrail sur un roman de Jac-
ques Dyssord ; c) Communication de M.
Palay sur le meuble béarnais ; d) Causerie
de M. Louis Duela. . .
Tous les membres de l’Association sont
priés de venir à cette assemblée.
TRIBU NE PUB LIQUE
Monsieur le Directeur,
Lundi, vers 4 h. de l’après-midi, j’ai
failli être victime d’un grave accident.
Au Cours Bosquet une voiture se diri
geant vers la bifurcation Pontacq-Mor-
laàs, marchait à une allure de cheval
emballé', tellement qu’il s’en est, fallu
d’un cheveu que je n’aie pas été pris
sous l’attelage.
Est-il donc permis en ville dé marcher
à une allure pareille, surtout un jour
de marché 1
Je vous serais obligé de signaler le fait
dans votre journal à M, Qui-de-Droit.
A*i»
COMITE DES FETES. — Banquet.
Le banquet déjà annoncé et qui doit réu*
nir membres actifs et honoraires, ne pou
vant avoir lieu à Assat, aura lieu au res
taurant Lesquerré, à Jurançon, le diman
che 12 octobre, à 13 heures. Prix du ban
quet 20 francs.
Se faire inscrire et payer le montant
chez M. Claverie, café du Musée, cours
Bosquet, et à M. Clos, trésorier, Syndicat
d’initiative, rue Saint-Louis, avant le 10
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chette ; montre-bracelet ; dessus de voi
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dans « Cent à l’heure » comédie en 6 par
ties. — Le nom seul de eet artiste suffit
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tigineuse à travers l’orage. L’action se
déroule à travers tous les incidents, tou
tes les émotions et tous les coups de théâ
tre d’un sport mouvementé.
Un film comique s Escamoteur... esca
moté ». (
THEATRE MUNICIPAL DE PAU
C’est le vendredi 10, samedi 11 et di
manche 12 courant, que la Tournée du
Théâtre Municipal de Paris donnera qua
tre sensationnelles représentations du
« Tour du Monde en 80 Jours ». pièce à
grand spectacle de Jules Verne, le chef-
d’œuvre du genre, dont de? milliers do
représentations à Paris, n’ont pas épuisé
le succès.
C’est la première fois qu’un , pareil
spectacle sera donné dans notre ville. Le
Théâtre du Châtelet a fait construira
tout spécialement pour cette tournée qui
doit visiter toutes les villes do Fiance,
un matériel spécial de décors, s’adaptant
à toutes les scènes et qui réalisera d’une
manière grandiose, les cinq actes et les
quinze tableaux de la captivante pièce de
Jules Verne. Les costumes sent les mê
mes que ceux du Châtelet et une inter
prétation de premier ordre assurera à
cette représentation un énorme succès.
Tros grands ballets seront dansés par
Mlle d’Arcueil, danseuse étoile et les
danseuses du Châtelet. C’est, véritable
ment un spectacle extraordinaire et rare
en province, un spectacle de famille, eue
tous nos concitoyens voudront applaudir.
Il y aura matinée le dimanche 12 à
quatorze heures trente.
La location sera ouverte comme d’usa
ge pour ces magnifiques représentations.
« TERREUR » avec Pearl White au Ca
sino Palace. — « Je tiens essentiellement à
ce que l’on sache qu’il s’agit d’un fflm
français sous toutes ses formes », a dit
Pearl White en présentant « Terreur ».
Dans « Terreur », film vraiment excep
tionnel. Pearl White atteint le summum
de l'audace et prodigue, pour la plus gran
de joie de ses admirateurs, les dons uni
ques qui caractérisent sa personnalité de
reine de l’écran. Au programme, Concours
Hippique, documentaire, « Les Grenouil
les demandent un roi », fantaisie ; les Ac
tualités et une saynète burlesque, « Malec
forgeron ». Débuts, en gala, ce soir mer
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VARIETES CINEMA. — Représenta
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Matinées, jeudi et dimanche, à 3 heures.
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séances le samedi 11 octobre à 8 h. i du
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