Titre : L'Indépendant des Basses-Pyrénées : paraissant les lundi, mercredi et vendredi ["puis" paraissant tous les jours excepté le dimanche "puis" journal républicain quotidien "puis" le mieux informé des journaux de la région]
Éditeur : [s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1898-07-07
Contributeur : Garet, Émile (1829-1912). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34416250c
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 07 juillet 1898 07 juillet 1898
Description : 1898/07/07 (A31,N226). 1898/07/07 (A31,N226).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5227183t
Source : Bibliothèque patrimoniale de Pau, Ee 3218
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/03/2020
compenses décernées à l’issue de la l’ète de
vmnastique du Lycée :
l>rix offerts par Monsieur le Ministre de
Instruction Publique. — Livre : Langlôs,
ouis ; Médaille de bronze : Tilh, Hélier.
Prix offert par le Lycée de Pau. — Médaille
argent : Edouard Labourie.
Sauts en longueur. — 1° Hélier Tilh, 5"83,
nédailk d’argent ; 2» Edouard Labourie, 5”75,
•Louis Fourmiguô, 5”7Ü ; 4“ Baget, omod.
Sauts en hauteur. — 1* Jean Rachou, lm60,
nédaillc d’argent ; 2* Jean Bordonave, Louis
’ourroiguô, Henry Izaac, 1”55.
Sauts & la perche. — 1' Louis Fourmiguô,
nédaille u'argent ; P Jean Rachou, «“‘50 ;
:• Hélier Tilh, 2“'40. . ,
Ce concours n’a pu être achevé, la perche
ivant été cassée.
Course de 100m plat. - P Louis Langlés,
Il l‘5, médaille d’argent ; 2* Henry Izaac,
(• Paul Pourtalô, 4“ Louis Fourmiguô.
Course de 110" haies. - 1* Louis Fourmigué,
7” 2 5, médaille d'argent ; 2* Hélier Tilh ,
!> Joseph de Sauvejunte.
Boxe et Bâton. - Henry Izaac, médaille
l’argent.
Escrime, ox-mquo. - Camille Denagiscarde,
îscale, médaille d'argent.
Barre fixe et Trapèze. - Sallenave, médaille
l'argent ; Ulysse Masse y s, médaille de bronze.
Extrait
du Bulletin de l'Instruction primaire.
par décision ministérielle du 22 juin 1898. M. le
Ministre de la Guerre a décerné des prix d'ins-
truction militaire et de gymnastique à :
1. — Instruction Militaire.
Mentions honorables :
Temboury, éiéve-maitre à l’Ecole normale de
Lescar.
i.aslellu, élèvemaitre à l’Ecole normale de
Lescar.
11. — Enseignement Gymnastique.
Médailles de brome :
Aublès-Trouilh, élève maître à l’Ecole normale
de f.escar.
Bignalet-Cazalet, élève-maître à l'Ecole normale
de Lescar.
Buzj, élève à l’Ecole primaire supérieure de
>ay - , ,
Darroozet, élève à l’Ecole primah'e supérieure
de Bayonne.
Mentions honorables :
l.abordc-Perrité, élève-maitre à l’Ecole normale
de Lescar. “ . , _ ,
Mlle Loustau, élève-maîtresse à 1 Ecole normale
de Pau. . ,
Mlle ( azenave, élève-maîtresse à 1 Ecole nor-
male de Pau. , ,
Larnqadiu, élève à l’Ecole primaire supérieure
*ic Pau
t.ajournade, élève à l’Ecole primaire supérieure
Vouhiran, élève à l'Ecole primaire supérieure
•le Lembeye. , .
Trémon, élève à l’Ecale primaire sup.de Bayonne
supervielle, él. a l'Ecole primaire sup.d «noion.
Labasiie, èleve à l’Ecole primaire sup. de Salies
silliou, élève au Cours compl. de Pontacq.
l.atourrette, élève au Cours compl. de Bedous.
sesniau'. élève au Cours complém. de Monein.
Josu^t, él. de l’Ecole publ. de garv.de Pau (Centre)
Ca/.enave, élève de l’Lcole publ. de uarç. de I ai
AudinoLéL*deVÊcole publ. de garç. de Pau (Musée)
Croutzet, él de l’Ecole pub.de gare;, de Pau (Nord)
Labadie, élève de l’Ecole publ. de garç. de Pat
Vissières, é'eve de l’Ecole puld. de garç. de Nay
Butau, élève de l’Ecole publ. de garç. de Bizanos
Jiaequé, élève de l’Ecole publ. de garç. de Morlaas
Hotineutazou, él. J.i. jarrague, élève de l’Ecole publique de garçon
île Bayônre (rue Vainsot).
Lincoin, élé e de l’Ecole publique de garçons d
Bayonne (St-Esprit).
l'orgucs, élève de l’Ecole publique de garçons d
Baronne (Saint-André).
Camiade, èleve de l'Ecole publique de garçons d
Bavoune (SIEtlonne).
Bonnecaze, èleve de l’Ecole publique de garçor
rie lParrltz truc des Ecoles).
Houard, élève de l’Ecole publique de garçons i
Biarritz (eue de France).
Asnarez, ôlèv • do l’Ecole publique de garçons t
Mauléon tiiaute-ville).
Hey (Cl ),élève de PEc. publ. degarç.deChéraut
Maucor, élève de l’Ecole publ. de garç. de Larun
Veloce-Club Béarnais
Voici le programme des Courses de Vél
cipèdes qui auront lieu au Vélodrome t
Parc Beaumont, dimanche prochain
juillet, à 3 heures de l’après-midi :
Première course. — 50 kilomètres
avec entraîneurs.
l' r prix : 150 fr. — 2” prix : 75 fr. —
3" prix : 20 fr.
Primes de 25 fr. au l”r et de 10 fr. au 2“
au 3 s’ils battent le record local de l'he
re : (40 kil. 239 mèlres.)
Deuxième Course. — Handicap réser
aux Membres du V. C. B.
1" prix : 40 fr. —2e prix : 20 fr. —3” pri
10 fr. — 4' prix : 5 fr.
Troisième Course. — Pourmachines mul- a
liples, réservée aux Entraîneurs et aux d
coureurs de la Course de 50 kil. non
classés mais ayant accompli un parcours y
de 20 kil. 4
prix : 100 fr. — 2* prix : 50 fr. — i
3e prix 20 fr. c
. (
Lis Vétérans des armées de terre et de mer
1870-1871
71* Section â Pau j
La réunion trimestrielle aura lieu le |
dimanche 10 juillet, à 9 heures du soir, à :
la Halle-Neuve. 1
Le Trésorier se tiendra à la disposition
des membres de la Société, à partir de
8 heures, pour recevoir les cotisations.
Le Président, DT ROBERT.
On est toujours sans nouvelles de la nommée
Mmthe Lacaze, âgée de 87 ans, qui a quitté
sou domicile le 25 juin dernier et dont nous
avons déjà annoncé la disparition.
Prière à ceux qui pourraient fournir quel-
ques renseignements d’en aviser Mme veuve
Fiéoliou, 6, rue Alexander-Taylor,
Un beau cadeau.
L’ambassade abvssine, est arrivée à Marsôille à
bord du <• Laos »‘et a été reçue par le général
Metzinger, M. Kloret, préfet des Bouclies-dU-Rlio-
ne, et M. Capeter, capitaine du port.
I os honneurs ont été rendus par une
compagnie du 61* de ligne et un escadron du 9*
hu: sards, chargés de l'escorte. La foule amassée
sur te quai, a applaudi.
1 ambassade est montée ensuite en voiture. Sur
tour le parcours, la population a fait aux Aby ssins
l’accueil le plus sympathique.
Bl ambassade est partie par le train de sept heu-
res quarante pour Paris.
Parmi les cadeaux envoyés par Ménélicx au
Président de la Hépublique figurent une paire de.
déb nses d’éléphant qui mesurent 2 mètres do
Ion tueur sur 50 centimètres de tour à la base,
d’uue valeur de 1 million.
Cyclisme et imprudences
B mlevard Pereire, un piéton était dernière-
ment renversé par la bicyclette d’un jeune homme
alla it à une vitesse exagérée. Le piéton Intenta,
dev mt la justice do paix du 17« arrondissement
une demande en dommages-intérêts contre le
père du bicycliste Inexpérimenté.
Voici les principaux attendus du jugement .
A tendu que la conduite de M. X... fils est ab-
solument répréhensible, qu’il convient de la ré-
primer sévèrement ; , .
Qu’en effet la rue se trouve trop souvent, a
Paris, envahie par de Jeunes étourdis qui, montés
la p upart sur des machine do louage, considèrent
la c haussée comme leur domaine exclusif ; quijs
v circulent à toute vitesse sanssouei des accidents
qu’ils peuvent causer ; qu’ils rendent la circula-
tion fort dangereuse pour les piétons et pour
ceiu-là meme qui, faisant de la bicyclette un
usage plus sage, se trouvent sur le passage de
ces imprudents ; qu’on ne saurait trop les rappe-
• i 1er au respect des règlements de police et des
i droits des autres citoyens... . _ .
Par ces motifs, M. X.., père, a été condamné,
comme civilement responsable de son fils mineur,
à payer au piéton renversé cent soixante-quinze
1 francs de dommages-intérêts.
1 OHRONIQUETTE
Mme la duchesse d’Uzès a un automobile.
Son (ils en a un autre. Or la chauffeuse el
3 le chauffeur comparaîtront demain jeudi
e devant le tribunal de simple police poui
avoir circulé à une vitesse exagérée,
e Ce n’est pas à cause de l’amende que j<
les plains. Ils pourront la payer beaucouf
0 plu* aisément que cos pauvres diables d<
is commissionnaires de la gare que l’on con
damne à 16 francs d’amende quand ils se
e raient si heureux d’avoir 16 sous dans b
le poche.
J’ouvre une parenthèse pour faire re
®- marquer la stupidité de notre législation.
Si M. Georges Hugo qui est batailleu
mais millionnaire échangeait quelques gil
I fies avec son cireur de bottes, le tribuns
les condamnerait tous les deux à 6 franc
d’amende. Or cette somme est ce que 1
°* cireur écoiomise en un mois quand il es
lu rangé, tandis que pour M. Georges Hug
10 6 francs représentent deux cigares dont
1 ne fume que la moilié. Condamnés à 1
môme peine pécuniaire pour le même fai
le n illionnaire n’est pas atteint et le pai
vre iiable est ruiné. Je ferme la parei
thèse. Cric ! crac !
et Pour en revenir à la duchesse et à so
IU- fils, je suis persuadé qu’ils trouvent l’avei
ture du plus mauvais goût.
vx Jadis, l’aristocratie avait seule des voit
I res. Aujourd’hui tout le monde a le tramw;
x . et le fiacre. v .
I 11 est resté aux riches le cheval, voi
hie la démocratique bicyclette compte près j
l’un million de cavaliers.
Par bonheur, l’automobile coûteux était y
ronu créer une élile parmi les «ens qui ne d
r0nt pas â pied. Mais tout aussitôt des ^
narchands enrichis, dos négociants cossus,
les coulissiers et des oisifs se sont jetés p
lrns le nouveau sport avec une rage qui P
i nécessité des règlements de police. (1
11 n’y a plus moyen de se singulariser à c
noins d’inventer autre chose. Mais quoi .
l! ircher à pied ? Quand on est duchesse, ce
serait dur, et puis, si on risque peu de j
procès-verbaux, on a taul de chances de se a
faire écraser par un marchand de sardines c
\ l’huile. Le mieux encore est d être écra-
seur... quand on en a les moyens.
BYZANTINE j
, f
CotirM» à Compïègne, 5 juillet
Prix de Carlcpont : Vers la joie (11), I Love j
Y
° Prbmle Royal-Lieu : Croisado (24.60), Mo-
rose, Arton. . • i /eo\
Grand Prix de Compïègne : Marcel \?£),
ICpHx de Villers-Cotterets : Hyksos (28), Mo-
nopole.
Course» à Colomlns», 0 juillet
(Par dépêche)
Prix de Gouvioux : Le Halbran (91), Poigne-
r*Pr?x d'e ia Vallée de la Solle : Lindo, Grelot.
Prix du Rabey : Louli (78-50)> Caj'ar
Prix Palikare : Artheaume (92.50), ste-uy*
rie i, Coquillette.
Prix Wavcrer : Cill-Dara, Hercule.
RAYONNE. — Hier, au moment de finir sa
journée, le nommé Arrogartena, charretier,
âgi de 4(1 ans, au service de M. Naier, entre-
pnneur â Biarritz, était monté au grcnier
pour jeter le foin nécessaire à son atte âge. il
se pencha un peu trop, perdit équilibre et
tomba de tôle sur le sol d une hauteur de .1
mètres M. le docteur de Lostalot Bachoué fut
appelé à donner ses soins au blessé, mais son
état lui parut des plus graves. Son diagnostic
s’est mollieureusement confirmé, car Arrogar-
tena est mort ce matin.
ST JEAN-PIF.D-DE PORT. — Le nommé
Xavier-Gaston Girad, ex-instituteur, signalé
comme anarchiste, a été mis en état d arres-
tation et conduit à Saint-Palais par les gendar-
mes Francès et Tarco.
11 était descendu au restaurant Bigot ou il
s’est laissé arrêter sans aucune résistance.
tîRRUGNE. — t-a gendarmerie de Saint-
Jean de-Luz était prévenue qu’un groupe de
jeunes gens devait faire une manifestation en
l’honneur du mariage du sieur Haramboure,
sous-brigadier en retraite à Lrrugne.
Mais la gendarmerie n entendant pas de
eetie oreille a dressé cinq procès-verbaux aux
nommés Ohaco, Sorçabal, éelardy, Etchaburu
et Arreguy.
BAIGORRY. — Les nommés Martin Uhart,
vingt ans, bohémien, plusieurs fois condamné,
et Etchevers Bétri. dit le Gitano, fiuarai?^
ans, ont été arrêtés, lundi, sous 1 inculpation
de rol par escalade et elîraeiion, au préjudice
. de a propriétaire de ta maison Itcé.
Nos félicitations à la gendarmerie.
) VH/ACQ. — Nous avons déjà signalé diveri
i vob commis en derniers temps dans la commuin
'^L’auteur présumé de ces vols vient d être dé
' couvert. C'est un jeune perruquier de seize ans
1 Jean C’angullliem. Mis en état d arrestation, il
été dirigé sur la prison d’Orthez, où il vient detr
« écrouê.
r SAINT-JE AN-DELL/.. -Un habillement con
olet d'un militaire a été trouvé dans un cham
il près Guetliary. La tunique portait le nom de L
o !>en: au crayon sur la doublure de la i>oclie , i
e kép! a la matricule 8,292; l’épée-baionnett
it 'Ve’0nommé Harguindeguy, métayer, malsc
o Ber aln, qui a fait cette trouva lie, s’est empresi
il de remettre tous ces effets entre les mains de
a gendarmerie.
1, •
1- MONT-DE-MARSAN. — Hier, le nommé Ma
1- sont ive a été écroué à la prison. Il était ordo
name d’un officier du 34- de ligne. Son ame
« tien est motivée par le voi d une montre qu il
n commis au préjudice du soldat 1 ordonnance q
i- p» remplacé. Le vol remonte au mois d’avi
u. ^['“prévenu est originaire de Bcrenxdtassi
Pyrénées).
lk DAX. — Nos courses du 14 Juillet, tout eomi
îiiè» d’août, s'ahtlcrtcent â la Ms brillantes et
'Brillantes et sérieuses comme
ues de tout temps et les prenders en k a .
ans notre ville, nous les ru^r’rfia les
jitOn de noire fêté locale. ave«jes Ouerrlta, les
everte et les Minuto comme .
originale avec des Guerrita en mltilatur^des
reiniers sujets de quinze ans. maniant 1 epee,
ique et la banderille comme .les grandis ma. 1res
ï.le sera la course espagn.ile v,a n10.ufuutlIef
onnée par los Ninos scvillanos *o H Juillet
ourant, jour de la Fête nationale.
BORDEAUX. — Mme Bertini, directrice de
'école communale de la rue David Johns ,
i porté une plainte à la police, hier, dans les
ir'constances suivantes : .
En jouant pendant la récréation, deux bllet-
es se heurtèrent et l’uned’elles, la petite Lan*
ri iis, se mit à pleurer, disant qu elle souffrait
leaucoup. Mme Bertini déshabilla aloi-s l cn-
’ant et fut stupéfaite en voyant son corps tout
jouvert d’ecchymoses. c'
interrogée, la fillette répondit en hésitant p
iue son père la battait fréquemment avec un e
fouet et cela durait depuis bien longtemps, s
a t-olle dit. d’où les traces de blessures décou 8
vertes sur le corps de l'enfant. .... r
M. Martin, commissaire de police du sixième ,
arrondissement, a fait appeler le père ; mais ce {
matin il n’avait pas encore répondu a cet appel, j
Une enquête très sérieuse est ouverte sur les l
agissements de ce père dénaturé.
| <
■ ” l i
( AHGRS — Le soldat Gramon», du 7» de ligne,
FT'oificler était en permission et personne dans
SÜ558S. wfrAEÜ!
aucun Srlt. On ignore donc la cause de cette
fui.este détermination.
MnvrrviDEO Une révolution vient d’écla- I
â iVmsil'la^e ^"commencé ce matin de bonne,
neureele se pot&t dans le. environs w*
llià « dfi la ville. Le gouvernement a déclare
Montévbléo en état de%lège. Il a convoque la
®,Onecroff°que’ cette insurrection est due aux
menées du docteur l terrera, ancien président de j
l’Uruguay. . ,... „
i n aénéral Estevan, à la tête des révolution^
pfmare parc d’artillerie, l.’orgam-
’S' delà garde nationale est vivement pou»
SÔnes hatatiies ont lieu dans les rues. Des marins
anglais ont été débarqués i>our delendre le consu-
lat d’Angleterre.
Effroyable aocident
TAitRc un terrible accident s’est produit
hier à Beàumont-la-Ronce. Un nommé Louis Bi-
Llf.aPa âgé de vingt et un ans, domestique chez
M. Boisvinct, était parti pourfanerayec une
Kfeaffi'ha‘^<ô™ent^
ife rs OElliou«rTmd^
SStSiSàttM protondeur 11 de'^trente «
» malheureux jeune homme eut tout de même
le courage d’an-acher l’outil et de retourner chez
i son patron en bouchant avec ses mains 1 hoi rime
J me sure et en poussant des hurlements de dou-
1CLe médecin désespère de le sauver.
s MUSIQUE DU 18* DE LIGNE
8 Programme du 7 Juillet 1898 à 8 h. Ij2 soi,
H*iits-n*xv®
3 1. Salut Lointain (allegro) Doring.
2. Roi do Lahore (ouverture) Masscnet
3. Loin de Toi (valse) Broustot.
P 4. Les Dragons de Villars HUtaiSie). Maillart.
o- 5. Péché Mignon (polka) Gentil.
Ie —
m n n il r K II économique avec sa grillade i
,n FOURNEAU une colonne de tuyaux a vendr
au restaurant .sauctiez, rue V tellle-l laile.
13
«Iiriinnr de suite, clôtures de Boxe:
A VtnUnt s’adresser21, rueJean-Révei
l*
a- Le tempe qu’il fait
g
ut La température s’abaisse en France et e
ril Allemagne. Elle était ce matin de +1; à Bodc
13- ù Paris, 23 à Moscou. On notait 4-5' t
iSr Mont Ventoux, 4 au Puy de Dôme, 2- au P
^En France, le beau temps est probable avi
ne hausse de la température.
Bulletin météorologique
Observations de U. WE1L, Opticien.
— 0 Juillet 1898. —
9 heures Soleil +
Midi Soleil + 21 8
3 heures Soleil + ^
Minima.. + 1P4 I Maxima.. + 23, 4
Plutôt mourir !
Ni le préfet, ni sa police,
Et ni tout son peuple sergot,
Ne me feraient dire : « Conÿo,
« Tu ne rendras pas ma peau nsse!»
Albert Cimaise, au savonnier l amxer.
L’ordre des saisons !.-•
Toute chose doit venir en wu tanps-
ÿsssJsssiS iSKîîry r »
lotion de la sensibilité e de a^(dr^ le c10^
*>cm’
lire ceux qui en fout usage ^
milliers de certificats, rt®" n?,vaïïL.i0 ilcliaux,
la curieuse brochtzre que M. Marto
Ph irmacien, 164, rue .^sonne qui lui
envole gratta et franco a toute l^rsonne^u
en fait la (lemande^ Après lect ia attcsta-
Zâ dea uTéritéUSeè eurs & et ne se dé-
cider qu’en toute connaissance de cause.
CONVOI FUNÈBRE
Sî;, lïVamiS et
de leu^fàh-e" l’honneur d’assister
aux obsèques de .
Sarah-Éloise-Marguerlte LARTIGUE
MESSE ANNiyERSMRE S
professeur au Lycée ®‘ 30, a„-s et con-
-p- *>
1 l’âme de feue
Madame Jeanne-Euginl» LAHORE,
MESSE DE HUITWNE. “■AE
TOURNÉ, QrtmîS’’i. Ho«.p’i,
amis et connaissances de voutoir bien M® 3 a
à la messe de huitaine qui scra célébrt
l’église St Martin, vendred.,8 jmllet à9 heures
et demie, pour le repos de 1 ame de Monsieu
Jean-Baptiste COUEYLAS, médecin
■ 111A Pour cause de saaté le <’ablnet
M S,<^sart21!S,SS&^’-
1 OTMMMNS N F l 6NCE )
* PAIRIQUI D’HORLOCIAII I
' A BARTHBT. àB*wço“^. I
î “'"‘“Proôadrar «Consommateür I
~~ iT»nn ü Maison L DEViNIiY,
IU II ml I II V 29, Rue des Cordeliers
n,Il * I linX A l’honneur d’informer ses
IJIlllIlJU clients que sa maison de
rente et de
appareils orthopédiques, Daignue. Ils
etc , a été achetée par M. i M.
, grÛàïïï BandagLte-Orthopédiste, 14,
lt Rw Taylor, PAU. _ _ ■—
• PAVANE-VALSE enseignée^ en
- dix minutes à titre gracieux chez J LAoL“'_
5 ^m^m*.
l! > mil MT sérieux, ayant loisirs.
F NF HOMME demande petitecomp
tabidté 4 tenir ouéeritures, quelconques a
?!.“ •rtina lui. S’adresser au journal■ ^
in * * * ,., r un peintre en voitures
* ON DEMANDE n, rue d’Orléans. _
tu
iC émnrnir MERCERIE bien achalandée
EPICERIE à vendre pour cause de décès.
Adresse au bureau du journal.
I : n.ttn ÔDOQUO. en effet, je suis bien car-
FEUILLETON DE L’INDÉPENDANT 16b f
— — t
PIERRE SALES ‘
I 1
I i
PREMIER PRIX D'OPERA '
— Hélas ! Et j’imagine, prononça la prin-
cesse Gcitrude avec un très fin sourire, que M.
le duc de La Motlie Ardent ne doit pas non
plus être absolument de votre avis t.. Mais je
11e doute pas que nous ne parvenions à les I
persuader tous les deux et à arranger... toutes
nos difficultés.
Files étaient arrivées dans le boudoir de la
duchesse. Elle en reforma les portes, puis fit
vsseoir la princesse sur un canapé et s assit I
luprès d'efle, en plaçant son visage bien en 1
mco du sien. Et déjà elles lisaient dans leurs
seux qu’elles étaient franches toutes doux et I
que leur explication allait vite marcher.
— Ma lettre ne vous a pas surprise, mada- I
me » interrogea la princesse.
— Je inc préparais à vous en écrire une
semblable.
— Alors, vous trouvez comme moi que ce
serait une mauvaise action que d empêcher I
deux nobles jeunes gens, tels que votre fils et 1
le mien, de so lier, sous prétexte quil y a eu,
autrefois, des dissentiments entre nos deux
ftwüliwf
— C’est absolument mon idée, mon désir, ir
nad ime. 11 serait absurde que des enfants su- v
fissent la faute de... . . d
La duchesse s’arrêta, trouvant, tout d un q
ioup, fort difficile à continuer. C’est qu il u y n
ivait eu aucune faute de leur côté ; son mari j<
l’avait rien à se reprocher, et le seul coupable ti
•n tout ceci avait été le prince Michel Se- 6
renoff. La princesse Gertrude eut un amer p
sourire. , . r
— Vous n’osez pas achever, madame, vous s
n’osez pas nommer un mort...
F.lic trembla un peu. f
— C’est donc moi qui dois avoir le courage, j
non pas de le juger, non pas de lui donner c
tort ou raison, mais de rappeler ce qu il fut, de 1
dire comment il agit. .. ..
— J’ai profondément détesté, jadis, votre... 1
puis je dire votre parente» mademoiselle Ma-
rie du La Mothe-Ardent...
Malgré l’iirégularité de sa situation,nous
aurions été tout prêts à la traiter en parente,
madame, si la mort ne nous l’avait enlevée au
moment même où nous venions do faire sa
connaissance ; car elle était certainement di-
gne de nous.
— Oui, madame, très digue d occuper une
place, et une très grande, dans la plus grande
famille ; je lui dois cet hommage, moi qui 1 ai
connue, beaucoup connus, puisqu’elle était
chargée de m’élever, que nous avons passé
deux années côte à cote ! Je lui dois de pro-
clamer combien elle était tière et bonne, en
raison de la liaine que je lui avais vouée ;
mais peut-on être juste quand on est jalouse ?
— Vous n’étiez pourtant, madame, quuno
fillette, lorsque »... ..... „1Jlln
— C’est que, tout enfant, j uifnai mon cousin
Michel ; il était le seul jeune honupe qui
iàt un peu cette solitude de Novograd, et j a- A
ais bien compris lo désir de la princesse Anna *'
B me donner à son fils. Et quand je devinai
uc Michel aimait Marie, oh I combien malgré c
ia jeunesse, je souffris ! Et pourtant, quoique F
s connusse leurs préparatifs de fuite, je ne les
rahis pas... La nuit où ils partnent, j états f
veillée Quant elle vint se pencher sur mon
,etit lit, avant de s’éloigner pour jamais, oU : 1
non ccaur se brisait, parce que Michel, dans
a hâte de l’entraîner, de Va persuader, car elle t
léshait, résistait même, disait les paroles es 1
,lus brûlantes, lui faisait les promesses les
dus formelles, les plus solennelles. Cela m est
■ruel m’est pénible , mai« je dois cet aveu à
a famille de La Moitié-Ardent...
Et je YOUS en remercie de tout mon coeur,
11 El^instinotivement, la duchesse attira la
princesse Gertrude contre elle, et elles pleurè-
rent un peu.
_ Je ne dis rien ù ma tutrice, la princesse
Anna.Cc départ lui avait causé une colOrc ter-
rible ; et c’est de ce moment que date sa grau
de haine contre les Français. Des années et
des années s’écoulèrent. Ma marraine ne me
parlait jamais de mon ancienne institutrice ;
elle s’était contentée de déclarer une uuique
fois devant moi que c’était une malheureuse
et qu’il fallait l’oublier... Et plus jamais il 11e
fut question d’elle que lorsque, d’elle-mème, du
moins me l’a-t-on assuré, elle écrivit au prince
Michel de lui rendre sa parole .. J’ignorais,
à ce moment, qu’une enfant fut néo de leur
union ; j’étais folle d’amour pour mon cousin,
je mourrais d’envie de me marier ; je ne crus
pas commettre uno mauvaise action eu lui
donnant ma mm. Il y avait si longtemps
que j’attendais ce dénouement de ma vie • • • •
rous savez, sans doute, combien mon Donneur j
^Oui . en effet... balbutia la duchesso j
n baissant les yeux. Nous... nous avons ap- J
’Te^gai-d fixe, assombri, la jeune princesse
mursuivait son récit :
— Il n’y avait pas dix jours que nous étions
nariés, lorsqu’on mo rapporta mou pauvre .
.rince Michel frappé d’une balle en p eine pot- 1
,rine. Avec sa grande obligeance, il n avait
ias voulu, malgré sa luue de miel, refuser a
111 ami de lui servir de témoin ; et il s’était
nceupé d’acheter les armes. Comment des pis-
lolets neufs pouvaient-ils se trouver armés !...
On fit bien une enquête... Mais à quoi bon
une enquête V A faire renvoyer un employé né-
gligent. .. ou trop zélé»... Cela ne pouvait
me-reodre mon mari...
Et, avec un brusque sanglot, elle se laissa
aller sur le sein do madame de La Motne-Ar
dent en balbutiant • ....
— Pardonnez inei d'étre aussi libre avec vous
madame ; mais je vous sens si bonne ! Et au-
près de ma belle-mère, i’unique compagne de
ma vie en dehors do mon fils, les moments
d’abandon sont si rares, si difficiles t
Un peu glacée, la duchesse songeait : « No
serait-ce pas le moment de lui avouer que mon
mari a été la cause indirecte de son malheur» »
Car il faudrait bien en arriver là. Toute trom-
perie lui répugnait. « Mais tout à 1 heure se -
Semant, se dit-elle, tout à l’heure, quand elle
sera plus calmo .. » .
Du reste, la princesse continuait :
— Si vous saviez quel bien cela me fait do
m’épwr.her ! Et puis, j’ai besoin que Vous me
plaigniez un peu, pour que vous accueilliez
avec indulgence lo reato do mon récit.». «L
inc enfant innocente.. . étou*
_ Oh ! madame, ih la duchesse aussi
née qu’attristée... Est-ce bien possible»
— Vlélas ! madame. C’est que non scu e
l’étais jalouse de la femme que le Pfmc®
-hel avait aimée avant moi, mais je le devins,
instantanément,de la fille qu’i avaiteuedelo
et dont ma belle-mèi*m apprit seulement »U»rs
rovUtance en même temps que la mort de sa
mère li’faut vous dire que nous ne savions
,ms encore qu’un enfant du prineé tressaillait
' nihi°ôtrange revirement s’était fait dans 1 es-
ilHSSï
<7i L. prineeM* d,.
J'Ç je vous fai* sincèrement ma confession,
madame Peu de temps après, d ailleurs, jo
Savais do ma grosses : notre, vw »v u
m but le but qui pouvait nous être mpo
i. ï tnules là, i » ~ I-, fc
question de cette pauvre fallotto entre m<*
befhrmère et moi. Et pourtant.,® 1e sen^1bu*,
■luiourd’hui, à mes remords, il eut été û®
devoir de m’occuper raoi-mème dune enr-“\
jamais porter la peine des parenti, nes.c
pa,Tr(»a4ouc«®ent> 1* ûuchease prononça :
vmnastique du Lycée :
l>rix offerts par Monsieur le Ministre de
Instruction Publique. — Livre : Langlôs,
ouis ; Médaille de bronze : Tilh, Hélier.
Prix offert par le Lycée de Pau. — Médaille
argent : Edouard Labourie.
Sauts en longueur. — 1° Hélier Tilh, 5"83,
nédailk d’argent ; 2» Edouard Labourie, 5”75,
•Louis Fourmiguô, 5”7Ü ; 4“ Baget, omod.
Sauts en hauteur. — 1* Jean Rachou, lm60,
nédaillc d’argent ; 2* Jean Bordonave, Louis
’ourroiguô, Henry Izaac, 1”55.
Sauts & la perche. — 1' Louis Fourmiguô,
nédaille u'argent ; P Jean Rachou, «“‘50 ;
:• Hélier Tilh, 2“'40. . ,
Ce concours n’a pu être achevé, la perche
ivant été cassée.
Course de 100m plat. - P Louis Langlés,
Il l‘5, médaille d’argent ; 2* Henry Izaac,
(• Paul Pourtalô, 4“ Louis Fourmiguô.
Course de 110" haies. - 1* Louis Fourmigué,
7” 2 5, médaille d'argent ; 2* Hélier Tilh ,
!> Joseph de Sauvejunte.
Boxe et Bâton. - Henry Izaac, médaille
l’argent.
Escrime, ox-mquo. - Camille Denagiscarde,
îscale, médaille d'argent.
Barre fixe et Trapèze. - Sallenave, médaille
l'argent ; Ulysse Masse y s, médaille de bronze.
Extrait
du Bulletin de l'Instruction primaire.
par décision ministérielle du 22 juin 1898. M. le
Ministre de la Guerre a décerné des prix d'ins-
truction militaire et de gymnastique à :
1. — Instruction Militaire.
Mentions honorables :
Temboury, éiéve-maitre à l’Ecole normale de
Lescar.
i.aslellu, élèvemaitre à l’Ecole normale de
Lescar.
11. — Enseignement Gymnastique.
Médailles de brome :
Aublès-Trouilh, élève maître à l’Ecole normale
de f.escar.
Bignalet-Cazalet, élève-maître à l'Ecole normale
de Lescar.
Buzj, élève à l’Ecole primaire supérieure de
>ay - , ,
Darroozet, élève à l’Ecole primah'e supérieure
de Bayonne.
Mentions honorables :
l.abordc-Perrité, élève-maitre à l’Ecole normale
de Lescar. “ . , _ ,
Mlle Loustau, élève-maîtresse à 1 Ecole normale
de Pau. . ,
Mlle ( azenave, élève-maîtresse à 1 Ecole nor-
male de Pau. , ,
Larnqadiu, élève à l’Ecole primaire supérieure
*ic Pau
t.ajournade, élève à l’Ecole primaire supérieure
Vouhiran, élève à l'Ecole primaire supérieure
•le Lembeye. , .
Trémon, élève à l’Ecale primaire sup.de Bayonne
supervielle, él. a l'Ecole primaire sup.d «noion.
Labasiie, èleve à l’Ecole primaire sup. de Salies
silliou, élève au Cours compl. de Pontacq.
l.atourrette, élève au Cours compl. de Bedous.
sesniau'. élève au Cours complém. de Monein.
Josu^t, él. de l’Ecole publ. de garv.de Pau (Centre)
Ca/.enave, élève de l’Lcole publ. de uarç. de I ai
AudinoLéL*deVÊcole publ. de garç. de Pau (Musée)
Croutzet, él de l’Ecole pub.de gare;, de Pau (Nord)
Labadie, élève de l’Ecole publ. de garç. de Pat
Vissières, é'eve de l’Ecole puld. de garç. de Nay
Butau, élève de l’Ecole publ. de garç. de Bizanos
Jiaequé, élève de l’Ecole publ. de garç. de Morlaas
Hotineutazou, él.
île Bayônre (rue Vainsot).
Lincoin, élé e de l’Ecole publique de garçons d
Bayonne (St-Esprit).
l'orgucs, élève de l’Ecole publique de garçons d
Baronne (Saint-André).
Camiade, èleve de l'Ecole publique de garçons d
Bavoune (SIEtlonne).
Bonnecaze, èleve de l’Ecole publique de garçor
rie lParrltz truc des Ecoles).
Houard, élève de l’Ecole publique de garçons i
Biarritz (eue de France).
Asnarez, ôlèv • do l’Ecole publique de garçons t
Mauléon tiiaute-ville).
Hey (Cl ),élève de PEc. publ. degarç.deChéraut
Maucor, élève de l’Ecole publ. de garç. de Larun
Veloce-Club Béarnais
Voici le programme des Courses de Vél
cipèdes qui auront lieu au Vélodrome t
Parc Beaumont, dimanche prochain
juillet, à 3 heures de l’après-midi :
Première course. — 50 kilomètres
avec entraîneurs.
l' r prix : 150 fr. — 2” prix : 75 fr. —
3" prix : 20 fr.
Primes de 25 fr. au l”r et de 10 fr. au 2“
au 3 s’ils battent le record local de l'he
re : (40 kil. 239 mèlres.)
Deuxième Course. — Handicap réser
aux Membres du V. C. B.
1" prix : 40 fr. —2e prix : 20 fr. —3” pri
10 fr. — 4' prix : 5 fr.
Troisième Course. — Pourmachines mul- a
liples, réservée aux Entraîneurs et aux d
coureurs de la Course de 50 kil. non
classés mais ayant accompli un parcours y
de 20 kil. 4
prix : 100 fr. — 2* prix : 50 fr. — i
3e prix 20 fr. c
. (
Lis Vétérans des armées de terre et de mer
1870-1871
71* Section â Pau j
La réunion trimestrielle aura lieu le |
dimanche 10 juillet, à 9 heures du soir, à :
la Halle-Neuve. 1
Le Trésorier se tiendra à la disposition
des membres de la Société, à partir de
8 heures, pour recevoir les cotisations.
Le Président, DT ROBERT.
On est toujours sans nouvelles de la nommée
Mmthe Lacaze, âgée de 87 ans, qui a quitté
sou domicile le 25 juin dernier et dont nous
avons déjà annoncé la disparition.
Prière à ceux qui pourraient fournir quel-
ques renseignements d’en aviser Mme veuve
Fiéoliou, 6, rue Alexander-Taylor,
Un beau cadeau.
L’ambassade abvssine, est arrivée à Marsôille à
bord du <• Laos »‘et a été reçue par le général
Metzinger, M. Kloret, préfet des Bouclies-dU-Rlio-
ne, et M. Capeter, capitaine du port.
I os honneurs ont été rendus par une
compagnie du 61* de ligne et un escadron du 9*
hu: sards, chargés de l'escorte. La foule amassée
sur te quai, a applaudi.
1 ambassade est montée ensuite en voiture. Sur
tour le parcours, la population a fait aux Aby ssins
l’accueil le plus sympathique.
Bl ambassade est partie par le train de sept heu-
res quarante pour Paris.
Parmi les cadeaux envoyés par Ménélicx au
Président de la Hépublique figurent une paire de.
déb nses d’éléphant qui mesurent 2 mètres do
Ion tueur sur 50 centimètres de tour à la base,
d’uue valeur de 1 million.
Cyclisme et imprudences
B mlevard Pereire, un piéton était dernière-
ment renversé par la bicyclette d’un jeune homme
alla it à une vitesse exagérée. Le piéton Intenta,
dev mt la justice do paix du 17« arrondissement
une demande en dommages-intérêts contre le
père du bicycliste Inexpérimenté.
Voici les principaux attendus du jugement .
A tendu que la conduite de M. X... fils est ab-
solument répréhensible, qu’il convient de la ré-
primer sévèrement ; , .
Qu’en effet la rue se trouve trop souvent, a
Paris, envahie par de Jeunes étourdis qui, montés
la p upart sur des machine do louage, considèrent
la c haussée comme leur domaine exclusif ; quijs
v circulent à toute vitesse sanssouei des accidents
qu’ils peuvent causer ; qu’ils rendent la circula-
tion fort dangereuse pour les piétons et pour
ceiu-là meme qui, faisant de la bicyclette un
usage plus sage, se trouvent sur le passage de
ces imprudents ; qu’on ne saurait trop les rappe-
• i 1er au respect des règlements de police et des
i droits des autres citoyens... . _ .
Par ces motifs, M. X.., père, a été condamné,
comme civilement responsable de son fils mineur,
à payer au piéton renversé cent soixante-quinze
1 francs de dommages-intérêts.
1 OHRONIQUETTE
Mme la duchesse d’Uzès a un automobile.
Son (ils en a un autre. Or la chauffeuse el
3 le chauffeur comparaîtront demain jeudi
e devant le tribunal de simple police poui
avoir circulé à une vitesse exagérée,
e Ce n’est pas à cause de l’amende que j<
les plains. Ils pourront la payer beaucouf
0 plu* aisément que cos pauvres diables d<
is commissionnaires de la gare que l’on con
damne à 16 francs d’amende quand ils se
e raient si heureux d’avoir 16 sous dans b
le poche.
J’ouvre une parenthèse pour faire re
®- marquer la stupidité de notre législation.
Si M. Georges Hugo qui est batailleu
mais millionnaire échangeait quelques gil
I fies avec son cireur de bottes, le tribuns
les condamnerait tous les deux à 6 franc
d’amende. Or cette somme est ce que 1
°* cireur écoiomise en un mois quand il es
lu rangé, tandis que pour M. Georges Hug
10 6 francs représentent deux cigares dont
1 ne fume que la moilié. Condamnés à 1
môme peine pécuniaire pour le même fai
le n illionnaire n’est pas atteint et le pai
vre iiable est ruiné. Je ferme la parei
thèse. Cric ! crac !
et Pour en revenir à la duchesse et à so
IU- fils, je suis persuadé qu’ils trouvent l’avei
ture du plus mauvais goût.
vx Jadis, l’aristocratie avait seule des voit
I res. Aujourd’hui tout le monde a le tramw;
x . et le fiacre. v .
I 11 est resté aux riches le cheval, voi
hie la démocratique bicyclette compte près j
l’un million de cavaliers.
Par bonheur, l’automobile coûteux était y
ronu créer une élile parmi les «ens qui ne d
r0nt pas â pied. Mais tout aussitôt des ^
narchands enrichis, dos négociants cossus,
les coulissiers et des oisifs se sont jetés p
lrns le nouveau sport avec une rage qui P
i nécessité des règlements de police. (1
11 n’y a plus moyen de se singulariser à c
noins d’inventer autre chose. Mais quoi .
l! ircher à pied ? Quand on est duchesse, ce
serait dur, et puis, si on risque peu de j
procès-verbaux, on a taul de chances de se a
faire écraser par un marchand de sardines c
\ l’huile. Le mieux encore est d être écra-
seur... quand on en a les moyens.
BYZANTINE j
, f
CotirM» à Compïègne, 5 juillet
Prix de Carlcpont : Vers la joie (11), I Love j
Y
° Prbmle Royal-Lieu : Croisado (24.60), Mo-
rose, Arton. . • i /eo\
Grand Prix de Compïègne : Marcel \?£),
ICpHx de Villers-Cotterets : Hyksos (28), Mo-
nopole.
Course» à Colomlns», 0 juillet
(Par dépêche)
Prix de Gouvioux : Le Halbran (91), Poigne-
r*Pr?x d'e ia Vallée de la Solle : Lindo, Grelot.
Prix du Rabey : Louli (78-50)> Caj'ar
Prix Palikare : Artheaume (92.50), ste-uy*
rie i, Coquillette.
Prix Wavcrer : Cill-Dara, Hercule.
RAYONNE. — Hier, au moment de finir sa
journée, le nommé Arrogartena, charretier,
âgi de 4(1 ans, au service de M. Naier, entre-
pnneur â Biarritz, était monté au grcnier
pour jeter le foin nécessaire à son atte âge. il
se pencha un peu trop, perdit équilibre et
tomba de tôle sur le sol d une hauteur de .1
mètres M. le docteur de Lostalot Bachoué fut
appelé à donner ses soins au blessé, mais son
état lui parut des plus graves. Son diagnostic
s’est mollieureusement confirmé, car Arrogar-
tena est mort ce matin.
ST JEAN-PIF.D-DE PORT. — Le nommé
Xavier-Gaston Girad, ex-instituteur, signalé
comme anarchiste, a été mis en état d arres-
tation et conduit à Saint-Palais par les gendar-
mes Francès et Tarco.
11 était descendu au restaurant Bigot ou il
s’est laissé arrêter sans aucune résistance.
tîRRUGNE. — t-a gendarmerie de Saint-
Jean de-Luz était prévenue qu’un groupe de
jeunes gens devait faire une manifestation en
l’honneur du mariage du sieur Haramboure,
sous-brigadier en retraite à Lrrugne.
Mais la gendarmerie n entendant pas de
eetie oreille a dressé cinq procès-verbaux aux
nommés Ohaco, Sorçabal, éelardy, Etchaburu
et Arreguy.
BAIGORRY. — Les nommés Martin Uhart,
vingt ans, bohémien, plusieurs fois condamné,
et Etchevers Bétri. dit le Gitano, fiuarai?^
ans, ont été arrêtés, lundi, sous 1 inculpation
de rol par escalade et elîraeiion, au préjudice
. de a propriétaire de ta maison Itcé.
Nos félicitations à la gendarmerie.
) VH/ACQ. — Nous avons déjà signalé diveri
i vob commis en derniers temps dans la commuin
'^L’auteur présumé de ces vols vient d être dé
' couvert. C'est un jeune perruquier de seize ans
1 Jean C’angullliem. Mis en état d arrestation, il
été dirigé sur la prison d’Orthez, où il vient detr
« écrouê.
r SAINT-JE AN-DELL/.. -Un habillement con
olet d'un militaire a été trouvé dans un cham
il près Guetliary. La tunique portait le nom de L
o !>en: au crayon sur la doublure de la i>oclie , i
e kép! a la matricule 8,292; l’épée-baionnett
it 'Ve’0nommé Harguindeguy, métayer, malsc
o Ber aln, qui a fait cette trouva lie, s’est empresi
il de remettre tous ces effets entre les mains de
a gendarmerie.
1, •
1- MONT-DE-MARSAN. — Hier, le nommé Ma
1- sont ive a été écroué à la prison. Il était ordo
name d’un officier du 34- de ligne. Son ame
« tien est motivée par le voi d une montre qu il
n commis au préjudice du soldat 1 ordonnance q
i- p» remplacé. Le vol remonte au mois d’avi
u. ^['“prévenu est originaire de Bcrenxdtassi
Pyrénées).
lk DAX. — Nos courses du 14 Juillet, tout eomi
îiiè» d’août, s'ahtlcrtcent â la Ms brillantes et
'Brillantes et sérieuses comme
ues de tout temps et les prenders en k a .
ans notre ville, nous les ru^r’rfia les
jitOn de noire fêté locale. ave«jes Ouerrlta, les
everte et les Minuto comme .
originale avec des Guerrita en mltilatur^des
reiniers sujets de quinze ans. maniant 1 epee,
ique et la banderille comme .les grandis ma. 1res
ï.le sera la course espagn.ile v,a n10.ufuutlIef
onnée par los Ninos scvillanos *o H Juillet
ourant, jour de la Fête nationale.
BORDEAUX. — Mme Bertini, directrice de
'école communale de la rue David Johns ,
i porté une plainte à la police, hier, dans les
ir'constances suivantes : .
En jouant pendant la récréation, deux bllet-
es se heurtèrent et l’uned’elles, la petite Lan*
ri iis, se mit à pleurer, disant qu elle souffrait
leaucoup. Mme Bertini déshabilla aloi-s l cn-
’ant et fut stupéfaite en voyant son corps tout
jouvert d’ecchymoses. c'
interrogée, la fillette répondit en hésitant p
iue son père la battait fréquemment avec un e
fouet et cela durait depuis bien longtemps, s
a t-olle dit. d’où les traces de blessures décou 8
vertes sur le corps de l'enfant. .... r
M. Martin, commissaire de police du sixième ,
arrondissement, a fait appeler le père ; mais ce {
matin il n’avait pas encore répondu a cet appel, j
Une enquête très sérieuse est ouverte sur les l
agissements de ce père dénaturé.
| <
■ ” l i
( AHGRS — Le soldat Gramon», du 7» de ligne,
FT'oificler était en permission et personne dans
SÜ558S. wfrAEÜ!
aucun Srlt. On ignore donc la cause de cette
fui.este détermination.
MnvrrviDEO Une révolution vient d’écla- I
â iVmsil'la^e ^"commencé ce matin de bonne,
neureele se pot&t dans le. environs w*
llià « dfi la ville. Le gouvernement a déclare
Montévbléo en état de%lège. Il a convoque la
®,Onecroff°que’ cette insurrection est due aux
menées du docteur l terrera, ancien président de j
l’Uruguay. . ,... „
i n aénéral Estevan, à la tête des révolution^
pfmare parc d’artillerie, l.’orgam-
’S' delà garde nationale est vivement pou»
SÔnes hatatiies ont lieu dans les rues. Des marins
anglais ont été débarqués i>our delendre le consu-
lat d’Angleterre.
Effroyable aocident
TAitRc un terrible accident s’est produit
hier à Beàumont-la-Ronce. Un nommé Louis Bi-
Llf.aPa âgé de vingt et un ans, domestique chez
M. Boisvinct, était parti pourfanerayec une
Kfeaffi'ha‘^<ô™ent^
ife rs OElliou«rTmd^
SStSiSàttM protondeur 11 de'^trente «
» malheureux jeune homme eut tout de même
le courage d’an-acher l’outil et de retourner chez
i son patron en bouchant avec ses mains 1 hoi rime
J me sure et en poussant des hurlements de dou-
1CLe médecin désespère de le sauver.
s MUSIQUE DU 18* DE LIGNE
8 Programme du 7 Juillet 1898 à 8 h. Ij2 soi,
H*iits-n*xv®
3 1. Salut Lointain (allegro) Doring.
2. Roi do Lahore (ouverture) Masscnet
3. Loin de Toi (valse) Broustot.
P 4. Les Dragons de Villars HUtaiSie). Maillart.
o- 5. Péché Mignon (polka) Gentil.
Ie —
m n n il r K II économique avec sa grillade i
,n FOURNEAU une colonne de tuyaux a vendr
au restaurant .sauctiez, rue V tellle-l laile.
13
«Iiriinnr de suite, clôtures de Boxe:
A VtnUnt s’adresser21, rueJean-Révei
l*
a- Le tempe qu’il fait
g
ut La température s’abaisse en France et e
ril Allemagne. Elle était ce matin de +1; à Bodc
13- ù Paris, 23 à Moscou. On notait 4-5' t
iSr Mont Ventoux, 4 au Puy de Dôme, 2- au P
^En France, le beau temps est probable avi
ne hausse de la température.
Bulletin météorologique
Observations de U. WE1L, Opticien.
— 0 Juillet 1898. —
9 heures Soleil +
Midi Soleil + 21 8
3 heures Soleil + ^
Minima.. + 1P4 I Maxima.. + 23, 4
Plutôt mourir !
Ni le préfet, ni sa police,
Et ni tout son peuple sergot,
Ne me feraient dire : « Conÿo,
« Tu ne rendras pas ma peau nsse!»
Albert Cimaise, au savonnier l amxer.
L’ordre des saisons !.-•
Toute chose doit venir en wu tanps-
ÿsssJsssiS iSKîîry r »
lotion de la sensibilité e de a^(dr^ le c10^
*>cm’
lire ceux qui en fout usage ^
la curieuse brochtzre que M. Marto
Ph irmacien, 164, rue .^sonne qui lui
envole gratta et franco a toute l^rsonne^u
en fait la (lemande^ Après lect ia attcsta-
Zâ dea uTéritéUSeè eurs & et ne se dé-
cider qu’en toute connaissance de cause.
CONVOI FUNÈBRE
Sî;, lïVamiS et
de leu^fàh-e" l’honneur d’assister
aux obsèques de .
Sarah-Éloise-Marguerlte LARTIGUE
MESSE ANNiyERSMRE S
professeur au Lycée ®‘ 30, a„-s et con-
-p- *>
1 l’âme de feue
Madame Jeanne-Euginl» LAHORE,
MESSE DE HUITWNE. “■AE
TOURNÉ, QrtmîS’’i. Ho«.p’i,
amis et connaissances de voutoir bien M® 3 a
à la messe de huitaine qui scra célébrt
l’église St Martin, vendred.,8 jmllet à9 heures
et demie, pour le repos de 1 ame de Monsieu
Jean-Baptiste COUEYLAS, médecin
■ 111A Pour cause de saaté le <’ablnet
M S,<^sart21!S,SS&^’-
1 OTMMMNS N F l 6NCE )
* PAIRIQUI D’HORLOCIAII I
' A BARTHBT. àB*wço“^. I
î “'"‘“Proôadrar «Consommateür I
~~ iT»nn ü Maison L DEViNIiY,
IU II ml I II V 29, Rue des Cordeliers
n,Il * I linX A l’honneur d’informer ses
IJIlllIlJU clients que sa maison de
rente et de
appareils orthopédiques, Daignue. Ils
etc , a été achetée par M. i M.
, grÛàïïï BandagLte-Orthopédiste, 14,
lt Rw Taylor, PAU. _ _ ■—
• PAVANE-VALSE enseignée^ en
- dix minutes à titre gracieux chez J LAoL“'_
5 ^m^m*.
l! > mil MT sérieux, ayant loisirs.
F NF HOMME demande petitecomp
tabidté 4 tenir ouéeritures, quelconques a
?!.“ •rtina lui. S’adresser au journal■ ^
in * * * ,., r un peintre en voitures
* ON DEMANDE n, rue d’Orléans. _
tu
iC émnrnir MERCERIE bien achalandée
EPICERIE à vendre pour cause de décès.
Adresse au bureau du journal.
I : n.ttn ÔDOQUO. en effet, je suis bien car-
FEUILLETON DE L’INDÉPENDANT 16b f
— — t
PIERRE SALES ‘
I 1
I i
PREMIER PRIX D'OPERA '
— Hélas ! Et j’imagine, prononça la prin-
cesse Gcitrude avec un très fin sourire, que M.
le duc de La Motlie Ardent ne doit pas non
plus être absolument de votre avis t.. Mais je
11e doute pas que nous ne parvenions à les I
persuader tous les deux et à arranger... toutes
nos difficultés.
Files étaient arrivées dans le boudoir de la
duchesse. Elle en reforma les portes, puis fit
vsseoir la princesse sur un canapé et s assit I
luprès d'efle, en plaçant son visage bien en 1
mco du sien. Et déjà elles lisaient dans leurs
seux qu’elles étaient franches toutes doux et I
que leur explication allait vite marcher.
— Ma lettre ne vous a pas surprise, mada- I
me » interrogea la princesse.
— Je inc préparais à vous en écrire une
semblable.
— Alors, vous trouvez comme moi que ce
serait une mauvaise action que d empêcher I
deux nobles jeunes gens, tels que votre fils et 1
le mien, de so lier, sous prétexte quil y a eu,
autrefois, des dissentiments entre nos deux
ftwüliwf
— C’est absolument mon idée, mon désir, ir
nad ime. 11 serait absurde que des enfants su- v
fissent la faute de... . . d
La duchesse s’arrêta, trouvant, tout d un q
ioup, fort difficile à continuer. C’est qu il u y n
ivait eu aucune faute de leur côté ; son mari j<
l’avait rien à se reprocher, et le seul coupable ti
•n tout ceci avait été le prince Michel Se- 6
renoff. La princesse Gertrude eut un amer p
sourire. , . r
— Vous n’osez pas achever, madame, vous s
n’osez pas nommer un mort...
F.lic trembla un peu. f
— C’est donc moi qui dois avoir le courage, j
non pas de le juger, non pas de lui donner c
tort ou raison, mais de rappeler ce qu il fut, de 1
dire comment il agit. .. ..
— J’ai profondément détesté, jadis, votre... 1
puis je dire votre parente» mademoiselle Ma-
rie du La Mothe-Ardent...
Malgré l’iirégularité de sa situation,nous
aurions été tout prêts à la traiter en parente,
madame, si la mort ne nous l’avait enlevée au
moment même où nous venions do faire sa
connaissance ; car elle était certainement di-
gne de nous.
— Oui, madame, très digue d occuper une
place, et une très grande, dans la plus grande
famille ; je lui dois cet hommage, moi qui 1 ai
connue, beaucoup connus, puisqu’elle était
chargée de m’élever, que nous avons passé
deux années côte à cote ! Je lui dois de pro-
clamer combien elle était tière et bonne, en
raison de la liaine que je lui avais vouée ;
mais peut-on être juste quand on est jalouse ?
— Vous n’étiez pourtant, madame, quuno
fillette, lorsque »... ..... „1Jlln
— C’est que, tout enfant, j uifnai mon cousin
Michel ; il était le seul jeune honupe qui
iàt un peu cette solitude de Novograd, et j a- A
ais bien compris lo désir de la princesse Anna *'
B me donner à son fils. Et quand je devinai
uc Michel aimait Marie, oh I combien malgré c
ia jeunesse, je souffris ! Et pourtant, quoique F
s connusse leurs préparatifs de fuite, je ne les
rahis pas... La nuit où ils partnent, j états f
veillée Quant elle vint se pencher sur mon
,etit lit, avant de s’éloigner pour jamais, oU : 1
non ccaur se brisait, parce que Michel, dans
a hâte de l’entraîner, de Va persuader, car elle t
léshait, résistait même, disait les paroles es 1
,lus brûlantes, lui faisait les promesses les
dus formelles, les plus solennelles. Cela m est
■ruel m’est pénible , mai« je dois cet aveu à
a famille de La Moitié-Ardent...
Et je YOUS en remercie de tout mon coeur,
11 El^instinotivement, la duchesse attira la
princesse Gertrude contre elle, et elles pleurè-
rent un peu.
_ Je ne dis rien ù ma tutrice, la princesse
Anna.Cc départ lui avait causé une colOrc ter-
rible ; et c’est de ce moment que date sa grau
de haine contre les Français. Des années et
des années s’écoulèrent. Ma marraine ne me
parlait jamais de mon ancienne institutrice ;
elle s’était contentée de déclarer une uuique
fois devant moi que c’était une malheureuse
et qu’il fallait l’oublier... Et plus jamais il 11e
fut question d’elle que lorsque, d’elle-mème, du
moins me l’a-t-on assuré, elle écrivit au prince
Michel de lui rendre sa parole .. J’ignorais,
à ce moment, qu’une enfant fut néo de leur
union ; j’étais folle d’amour pour mon cousin,
je mourrais d’envie de me marier ; je ne crus
pas commettre uno mauvaise action eu lui
donnant ma mm. Il y avait si longtemps
que j’attendais ce dénouement de ma vie • • • •
rous savez, sans doute, combien mon Donneur j
^Oui . en effet... balbutia la duchesso j
n baissant les yeux. Nous... nous avons ap- J
’Te^gai-d fixe, assombri, la jeune princesse
mursuivait son récit :
— Il n’y avait pas dix jours que nous étions
nariés, lorsqu’on mo rapporta mou pauvre .
.rince Michel frappé d’une balle en p eine pot- 1
,rine. Avec sa grande obligeance, il n avait
ias voulu, malgré sa luue de miel, refuser a
111 ami de lui servir de témoin ; et il s’était
nceupé d’acheter les armes. Comment des pis-
lolets neufs pouvaient-ils se trouver armés !...
On fit bien une enquête... Mais à quoi bon
une enquête V A faire renvoyer un employé né-
gligent. .. ou trop zélé»... Cela ne pouvait
me-reodre mon mari...
Et, avec un brusque sanglot, elle se laissa
aller sur le sein do madame de La Motne-Ar
dent en balbutiant • ....
— Pardonnez inei d'étre aussi libre avec vous
madame ; mais je vous sens si bonne ! Et au-
près de ma belle-mère, i’unique compagne de
ma vie en dehors do mon fils, les moments
d’abandon sont si rares, si difficiles t
Un peu glacée, la duchesse songeait : « No
serait-ce pas le moment de lui avouer que mon
mari a été la cause indirecte de son malheur» »
Car il faudrait bien en arriver là. Toute trom-
perie lui répugnait. « Mais tout à 1 heure se -
Semant, se dit-elle, tout à l’heure, quand elle
sera plus calmo .. » .
Du reste, la princesse continuait :
— Si vous saviez quel bien cela me fait do
m’épwr.her ! Et puis, j’ai besoin que Vous me
plaigniez un peu, pour que vous accueilliez
avec indulgence lo reato do mon récit.». «L
inc enfant innocente.. . étou*
_ Oh ! madame, ih la duchesse aussi
née qu’attristée... Est-ce bien possible»
— Vlélas ! madame. C’est que non scu e
l’étais jalouse de la femme que le Pfmc®
-hel avait aimée avant moi, mais je le devins,
instantanément,de la fille qu’i avaiteuedelo
et dont ma belle-mèi*m apprit seulement »U»rs
rovUtance en même temps que la mort de sa
mère li’faut vous dire que nous ne savions
,ms encore qu’un enfant du prineé tressaillait
' nihi°ôtrange revirement s’était fait dans 1 es-
ilHSSï
<7i L. prineeM* d,.
J'Ç je vous fai* sincèrement ma confession,
madame Peu de temps après, d ailleurs, jo
Savais do ma grosses : notre, vw »v u
m but le but qui pouvait nous être mpo
i. ï tnules là, i » ~ I-, fc
question de cette pauvre fallotto entre m<*
befhrmère et moi. Et pourtant.,® 1e sen^1bu*,
■luiourd’hui, à mes remords, il eut été û®
devoir de m’occuper raoi-mème dune enr-“\
jamais porter la peine des parenti, nes.c
pa,Tr(»a4ouc«®ent> 1* ûuchease prononça :
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