Presse et revues
8 pages
Titre : Le Journal des brasseurs : paraissant le jeudi de chaque semaine
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Lille)
Date d'édition : 1900-12-16
Contributeur : Puvrez Bourgeois, Julien. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327992938
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 16 décembre 1900 16 décembre 1900
Description : 1900/12/16 (A44,N48). 1900/12/16 (A44,N48).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG59 Collection numérique : BIPFPIG59
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5113132r
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOA-444
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/07/2019
JOURNAL OES BRASSEURS
Actuellement, que l'accise soit perçue
d après la quantité de farine déclarée ou
d après la capacité de la cuve-matière, la
déclaration du travail doit comprendre
indistinctement toutes les indications men
tionnées à l'article 13 de la loi du 2 août
1N22 ; or. quelques-unes deces indications
sont surannées.
V ! avenir, la déclaration, qui devra être
Conforme au modèle arrêté par le Ministre
de- Finances, art l ,r . $> 1 ,r du projet, sera
différente selon que le brasseur aura adop
te l'un ou l'autre mode de travail
La disposition du $ 2 de l'article I r a
pour but de supprimer l'obligation de dé
clarer un versement minimum de 15
kilogrammes de farine par hectolitre de
capacité des vais-eaux imposables : ce
minimum constitue une entrave pour le
tiavail des brasseurs qui utilisent, pour la
plupart, des grandes cuves-matières.
h après l'article fit de la loi du 2 août
IN 22 . le commencement et la durée du
itav.ul dans la cuve-iualière varient d'après
la contenance de ce vaisseau et suivant que
la brasserie est située ou non dans l’enceinte
d une ville ou dans une autre localité où
résident des agents de l’Adminislrtilion ;
ces distinctions n'ont plus de raison d être.
Il a donc paru nécessaire de remplacer
les dispositions dont il s'agit par celles de
l'aiticje 2 du projet, qui permettront de
concilier les intérêts du brasseur et ceux
delà surveillance.
I, article 3 a pour objet de réunir dans un
seul article et de rendre plus claires les
dispositions similaires inscrites dans l’arti
cle 21 de la loi du 20 août 1880. modifié
par celle du 13 août 1887 ; de plus, l'article
nouveau permet, par dérogation a l’article
i de la loi du 2 août 1822. les versements
partiels de farine dans les brasserie* où
l'accise est perçue d'après la quantité de
farine déclarée.
Les articles 4 à 7 ont pour objet de
mettre les dispositions concernant les iIpii-
simètres et les thermomètres, le cautionne
ment et la durée des termes de crédit, ainsi
que les pénalités, en harmonie avec les
prescriptions des autres lois d'accise.
L'article 8 abroge les articles 0. dernier
alinea, cl If de la loi du 2 août 1822 ainsi
nue les articles 15, S *. 1(1 et 1/ de la loi
du 20 août 188.">, qui permettent aux bras
seurs imposés à raison de i francs par
h«*i tolitre de capacité de la cuve-matière,
de verser de la farine en chaudière moyen
nant une augmentation d’un tiers du droit
d accise précité II a été établi que certains
brasseurs, travaillant d'après ce système,
installent la chaudière comine une cuve-
matière et y versent la même quantité de
farine qu'en cuve-matière.
L'accise perçue dans ce cas est beaucoup
moins élevée que si les deux cuves étaient
soumises à l'impôt comme vaisseaux impo
sables ou si la taxe était calculée d’après la
quantité de farine déclarée (10 centimes
par kilogramme) ; le Trésor est ainsi lésé et
il s'établit entre brasseurs une concurrence
peu loyale. Cet abus ne peut être toléré
plus longtemps.
L’article 8 abroge encore :
l u L'article 13 delà loi du 2août 1822,
à l'exception des trois derniers alinéas, et
l'article 22 de la loi du 20 août 1883, modi
fié par l'article 2 de celle du 13 août 1887.
qui se rapportent à la déclaration de tra
vail et à l’heure du commencement des
travaux en cuve-matière ; ces dispositions
sont remplacées pari article T’ r . S i ,r , et par
l’article 2 du projet ;
2" L’article 18 de ladite loi de 1822 et le
tarif y annexé ayant trait à la durée de
travail en cuve-matière (voir httéra b de
i article 2 du projet ) :
3° Les articles 47, 2 e alinéa, et 48 à 52
de la même loi, qui traitent du ci édit accor
dé aux brasseurs et aux vinaigriers (voir
article 5 du projet :
4" L’article 4 de ia loi du 20 août 1885
concernant le densimètre et le thermomètre
(remplacé par l'article I du projet ;
a° L’article 3 de la loi du 20 août 1883,
modifié par celle du 13 août 1887, qui
stipule un minimum de versement de 15
kilogrammes de farine par hectolitre de
contenance dans la cuve-matière : ce
minimum n’est plus reproduit à l'article 1 er
§ 2, du projet :
6° L’article 21 de la loi du 20 août 1885,
modifié par celle du 13 août 1887. qui con
cerne le mode de verseiueut de farine en
cuve-matiere : les dispositions de l'article
3 se rapportent a cet objet.
En résumé, le projet constitue une
sérieuse simplification « les dispositions
existantes : les nouvelles prescriptions
faciliteront a la fois le travail des brasseurs et
la surveillance des agents des accises.
Certains eulros vœux ont été exprimés
par I industrie de li brasserie Ils se rap
portent a des dispositions faisant l'objet
l’arrêtes émanant du Gouvernement. Ils
seront réalisés ultérieurement par voie
d'arrêté royal.
(s ne Smf.t ne Natb*.
PROJET DE LOI
TITRE l«
Accises.— Ihmniifs
Article Premier
§ l r . La déclaration de travail des bras
seurs et des vinaigriers est conforme au
modèle arrêté pai le Ministre et contient
toutes es indications exigées par ce
modèle.
S 2 Les déclarations concernant le
versement de (ai ines dans les cuves-matiè
res ou autres vaisseaux _v as-imiles ne peu
vent comprendre que des quantités expri-
méts eu nombre entier, la totalité du
versement ne peut être inférieure à 300
kilogrammes.
Art. 2
Le Ministre fixe :
(i) Les heures avant et après lesquelles
les travaux dans les cuves-matières ne
peuvent commencer :
h) La durée des travaux dans ces
vaisseaux.
Art. 3.
ü 1 pr I n délai de deux heures, à partir
de l’heure indiquée dans la déclaration pour
le commencement du travail, est accordé
pour le versement et le mouillage des farines
osns les vaisseaux utilisés a cet elbt. Le
brasseur est tenu de déclarer le temps
qu’il juge nécessaire a ces opérations :
passé ce temps, l’existence non justifiée de
matières premières est interdite soit dans
le local agréé, soit dans celui ou se trouve
la ruve-malièie ou la trémie de chargement.
S 2. Dans les brasseries où Farcis ■ est
perçue d'après la quantité de farine décla-
lée, le Ministre peut, aux conditions qu'il
détermin-ra, accorder des facilites pour le
versement, en plusieurs fois, des farines
dans la cuve-matière ou dans les vaisseaux
y assimiles.
Art. 4.
§ 1 er . La densité des moûts du hrassin
est établie par degre et par dixième de
degre du densimètre de Giy-Lussac. a la
teinpératurede 17 1/2 degrés du thermo
mètre centigrade ; ce qui concerne ta den
sité, les fractions inférieures à un dixième
de degré sont négligées.
S 2. La densité et la température des
moûts sont déterminées au moyen d'instru
ments dont le modèle est arrêté par le
Ministre
Art. 5.
Le brasseur et !e vinaigrier obtiennent,
moyennant caution suffisante, un crédit de
quatre mois pour l’apurement de leur
compte.
Ce terme prend cours a partir du dernier
jour du mois pendant lequel les ampliations
des déclarations de travail du brasseur ou
les documents de prise en charge du
vinaigrier ont été délivres.
Art. (i
§ 1 er . Est punie d’une amende de 1.000
francs toute contravention soit aux disposi
tions de la présente loi. aux mesures arrêtées
par le Ministre, pour laquelle aucune
pénalité n'est spécialement édictée.
S 2 Indépendamment du paiement des
droits fraudés, l’amende de 5.0UÛ franc-
édictée par l'article 23. S 2. de la loi du 20
août 1885 est rendue applicable aux bras
seurs qui auront brassé sans être munis
d'une ampliation de déclaration, autorisant
les travaux, délivrée par le receveur des
accises du ressort.
Art. 7.
§ 1 er . Les personnes dénommées à
l'article 231 de la loi générale du 2ti août
1822 qui ont corrompu ou tenté de cor
rompre un agent de l’Administration, soit
directement, soit par l’intermédiaire d’un de
leurs agents ou d’un tiers, sont passibles,
outre les pénalités édictées par l’article 252
du Code pénal, d’une amende de 10.000
francs au profit du Trésor.
S 2. Celle amende est doublée en cas de
deuxième infraction oust,itée dans les trois
ans, alois même que le contrevenant auiait
été adrnisà arrêter par transaction les suite*
du premier procès-verbal.
S 3. Les dispositions des articles 220 et
231 de la loi générale précitée sont applica
bles. le cas échéant, aux amendes édictées
par le présent article.
Art. 8.
Sont abrogés :
n) L’aiiielo 0, dernier alinéa, 1'arl'cle 13.
4 l’exception des Imis derniers alinéas, 1rs
articles 10. 18 l’aitide 47, 2* alinea, cl 1rs
articles 48 a .">2 de la loi du 2 août 1882.
ainsi que le tarif annexé a cette loi :
l>) Les articles 4.15, § 2. 10.17, 21 et 22.
SS 2 el 3, de la loi du 20 août 1884. ainsi
que les dispositions des articles 1 et 2 de
la loi du 13 août (88*. en tant qu’elles sr
rapportent aux articles 5. 21. Ji 1 r 2" alinéa
cl 22. S i. de la loi du 20 août 1885 modi
fiée.
lirussrrie du Xord.
|©o._ ■ °©| —
BLÉ ET ORGE
Au moment ou la question des bon*
d'importation intéresse si vivement le par
lement et passionne certes davantage l*\*
gros négociants ainsi que les cultivateurs,
il sciait bon (pie tout intéressé a initie
agriculture cherche a bien comprendre sa
situation actuelle et a dégagei de celte
élude des conclusions pratiques.
Presque chaque année, la France pro
duit trop de blé, elle doit donc écouler son
excédent à des prix avilis pour pouvoii
; lutter avec les grands centres producteurs;
celte situation annihile l'effet des droits
i protecteurs et nos blés restent a des taux
sensiblement inférieurs a ceux des blés
exotiques rendus aux u-ines. Les cours,
ainsi réduits, ne permettent plus au ouïti-
I valeur i!i* trouver pour son Itav.iil des pi iv
j rénumei aleur.*.
D’autre paît, notre pays si propice à la
! culture de l'orge, exporte ses meilleures
qualités Iet lors des bonnes récoltes plus
|d’un cinquième de sa production, alors
que nos brasseurs ne peuvent déjà trouver
en France les quantités dont ils ont besoin.
Chaque année, de grandes brasseries
anglaises n tamment de Ibirton-oii-Tieni;
viennent dans nos meilleurs districts, la
où le terrain est le plus calcaire, acheter
les orges de choix a des prix supérieur
île I a 2 francs par quintal a ceux payés
par nos brasseries françaises les plus s ui-
I eieuses d utiliser les belles qualités, tant
ces maisons anglaises tiennent a se réseï ver
nos belles orges.
Jusqu’ici, ces brasseries anglaises ont
limité leurs achats, a quelques petites
régions dans la Sarlhe, Sablé, L' ne,
Meslay. Chàleau-Gonlier, etc.. , dan* la
Vendée ; Luçon, Fontenay. Nalliers, Me èt,
etc...; dans l’Ouest Saûmur, Chacé-Yar-
rains, Saint-Cyr, les Troi* Moutiers, etc. .;
dans le Centré • Issomlum, Avait, Saint-
Georges, Reuilly, Paudy, etc..., pa ce
qu elles n'ont pas trouve dans les au' es
régions les orges de tout premier ch ix
qu elles désiraient.
Il ne tiendrait pourtant qu’à nos api
culteurs de soigner un p*u plu* leur cul
ture, de la pratiquer d'une façon plus
rationnelle pour profiter de ces cuirs
avantageux et trouver dans la vente de
leur orge des prix plus rémunérateurs qui
les récompensent de leurs peiues el mur
permettent de trouver plus de profit et le
bien-être.
Comme nou* l’avons dit, il existe peu le
terrains et de climats aussi favorables a la
culture de l'orge qu'en France 'et suit ut
dans le lierrv) mais malheureusein nt
notre agricultuie ne la considère trop que
comme un assolement nécessaire auq ici
elle ne pourrait se soustraire, — et pour
tant, quelle culture plus facile!
Nous pouvons en peu de mots en ié-
sumer brièvement la théorie :
Choisir une semence pure bien française,
orge de Saumur. grain long (c’est celle qui
cm vient le mieux a notre sol . éviter ri
goureusement les sortes dites : Chevalier,
Canada, Hongroise qui dégénèrent trop
vite et manquent toujours de vitalité.
Labourer peut profondément et éviter
les engrais azotés nitrate o.u sulfate d’a ii-
moniaque, fumier) qui donne au grain de
l’azote au détriment de l’amidon :1a teire
demande seulement, et encore n’est-ce
qu’occa-ionnellement, des scories, super
phosphates et cendres. Le grain sera alors
tu ri ne* ii x, de peau tendre, il n aura pas
cette cassure vitrée, celle écorce dure,
tendue, des org**s poussées en terre trop
fumée. En observant ces règles, l’orge sera
-i les conditions atmosphériques ne vien
nent pas en contrarier la venue, de qualité
siipéi ieuiv, très recherchée et l’objet d’une
vente aisée a des ptix avantageux.
L’orge demande en outre a être semée
dès que la terre e-t sè< he et le plus tôt
possible; tandis qu’au contraire, elle doit
être récoltée le plus tard possible quand les
grain est parvenu a pleine maluiité. Les
e|tis doivent être i amassés, mis en meule
a l’abri des pluies et d* s orages et conser
vé* le plus longtemps, le grain s’améliore
en meule. Le urain sera ballu avec précau
tion pour éviter les bouts abimés el la
décortication, il sera aussi peu ebarbé que
possible.
Si le cultivateur pont encore pa r un bon
nettoyage au crible et au trieur éliminer
les avoines folles, le blé, les grains cassés
aux conséquences si redoutables |h»ui le
iii.dtriir. il trouvera encore une plus-value
de 0 lr 75 par 100 kilos et il pourra tou
jours utiliser a la ferme les déchets de
nettoyage poui le bétail.
Les cultivateurs ont, cette année, vendu
leur orge a raison de 14.KO a 15.KO les 100
kilos, tandis que leurs camarades de la
région de l’Ouest (Ghacé, \airains, etc )
vendaient aisément 18,85; pourquoi les
autres cultivateurs ne profileraient-ils pas
eux aussi de ces prix avantageux que le
blé de la nouvelle récolte n’a pas encore
atteint et ne parait pas malheureusement
devoir atteindre ?
(Test évidemment ce que chacun si* «*e-
maiide cl ce qu'il pourraient obtenir en
suivant les quelques prescriptions que nous
venons de leur indiquer.
Ils prendront alors |>lus de goût et d’in
térêt a la culture de l'orge «lès qu’ils auront
eu leurs efforts récompensés, nous verrions
a nouveau notre agriculture prospère et
notre France agricole s'enrichit.
\.
Itiitlrtin det Haller.
——*J«o ■»>©o,< , oCf-
IIKVIE COMMKhCI\u:
Le* marché* étrangers sont généralement
calmes, et jana la plupart des pave de
production, la demande se borne aux besoins
courants de la brasserie. Les prix se sou
tiennent cependant. sans changement appré
ciable. et l'opinion générale se prononce pour
des afïairps plus actives dans le courant du
mois prochain.
MUNICH Bavière 10 décembre
Voici les prix moyens de noire marché du
fi décembre : Houblons de ia haute et basse
Bavière, espèces moyennes Rm. »»».»■• ;
sories préférées de Holledau campagne Km.
300. ; de la Frnnconie centrale : qualités
moyen usa Rm . totrirou ée 8 poil et
Kinding Km. 310 92 ; Spalt ville el Moosharh
Km. »< Autres houblons allemands : Bade
Km ; Wurtemberg Km 284.33. Bohême :
district de Saazville et environs Rm. 387. tfi
Attacha Km » •••,••» autre* provenances de
Bohème Km •• ; houblons de St.vrie Km.;
•"* ; Arrivages de la semaine : 5.361 kil.-
ventes : 10.76»; kil. » ; stock au fi décembre :
212,lût! kil. 3.
ORGES.— Les transactions restent difficiles
beaucoup de qualités ne donnent pas de bons
résultats à la germination, les sortes blan
ches qui étaient demandées pour l'exportation
sont déjà rares. Les prix sont à peu prés les
mêmes sur les lieux de production, mais
varient suivsnt les qualités On les cote en
effet, de 13 a 16.30 les 100 kilos en Champagne
et dans l'Ailier. En Iteauce et dans leGAtinais
on tient de 16 25 a 10.75 les UN) kilos nets
pour les bonnes qualités, duos la Sarthe et la
Mayenne de Ifi a tfi.25.
Ll’NÊVILi.K. Meurthe et Moselle 10 Décembre
Affaires calmes.
Les .. ordmair* 100 fr. les 3n kilos, il ne
reste plus de Keplaut de Spalt. les derniers
ont éie payés J2a fr. les .">o kil. premier coût
en cul’ure.
IIAGUENAU (Alsacei 10 décembre.
Prix moyen : 80 m*.
IbTbuogr aph i e
Annuaire Brasserie Belge
Dim s RODDEN
HOUBLONS
.‘AKIS, 12 décembre
La semaine s’est écoulée sans que rien
ne vienne modifier la situation La publica
tion d'un bulletin serait même superflue si
nous n'avions pas a rendre à nos lecteurs
attentifs A lu diminution croissante des
siocks. tant en culture que dans les maisons
de commerce. Ainsi. A Nuremberg, les
transactions de la semaine ont atteint le
chiffre Je 2.000 balle tandis que les arrivages
n'ont pas excédé le chiffre de Ooo balles.
Voici plus de 5 semaines que nous consta
tons que les ventes dépassent journellement
les arrivages Les stocks diminuent dore
façon sensible. II est juste de tenir compte
de ce fait, qui peut avoir une grande impor
tance, lorsque, avec la reprise de camjiagne
de fabrication, reprendra forcément le mou
vement d achats.
Kn attendant, les affaires se trament et les
acheteurs mettent le grand calme A profit
pour exercer sur les cours une pression,
tentative qui leur réussit dans les circons
tances présentes. Les |>rix ont donc plutôt
fléchit et la tendance actuelle est dénuée de
toutentrain.
On ne signale de fermeté qu’en Amérique
ou les achats se poursuivent sans disconti
nuer. Le mouvement d’exportation d’Améri
que vers l’Angleterre est très grand et pren
drait des proportions plus considérables en
core si les moyens de transport ne faisaient
pas défaut.
A Londres le marché est très calme. On y
attend de arauds arrivages d'Amérique. La
consommation n'est pas des plus actives.
Les cours ne se maintiennent que pénible
ment.
En Belgique situation identique.
Kn Bourgogne affaires très calmes et prix
en légère réaction.
Voici lesdprmers prix pratiqués au marché
de Nuremberg : Maaktwaare prima. 105 à
MO fr ; seconda, de 90 à 100 fr., Hallertau. de
125 a 150 fr.; Woluzach, de 135 a 155 fr.; Spalt
de lfiO a 175 fr ; Saaz. de lfi5 à 185 fr.; Wur
temberg. de 125 à 15ufr.; Bade, de 125 a 145 fr.;
Alsace, de 10.5 a 125 fr., les 50 kilos.
ALOST. 8 décembre
Depuis mercredi dernier, notre marché est
devenu beaucoup plus ferme, et pour le hou
blon 1900. livraison courant décembre-janvier
qui. la semaine dernière, ne trouvait des
acheteurs qu'au prix de fr 83 84 par 50 kilos,
il a été offt-rt tousces derniers jours fr. 86 87.
Sur les mois de février-mars, il n’y a de
nombreux acheteurs en huit marques de con
trat à fr. 87 1,2 mais les vendeurs sur ces
époques, qui sont du reste peu nombreux,
exigent généralement fr 89 et même jusqu'à
l’r. 90 les 50 kilos.
Les achats chez les planteurs deviennent
laborieux par suite de la rareté de marchan
dise existant encore en premières. Il a été
alloué pour quelques petites parties fr. 90, et
exceptionnellement fr. 92 1 2 par 50 kilos prix
de culture et premier coût.
Le marché de ce jour était entièrement
dépourvu de houblon.
Les crus d Ab st de la récolte 1899 restent
par continuation l'objetdequelques demandes
pour la consommation de la brasserie, aux
prix de 70 à 72 fr .mais le stock de cette sorte
de houblon est devenu si restreint, qu’il ne
consiste plus qu'en quelques petits lotsisolés
Comme le houblon d'Alost de 1898 et années
antérieures et totalement épuisé, nos bras
seurs vont se trouver dans la nécessité de se
servir exclusivement du produit de la der
nière récolte.
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de nos lecteurs sur la 3 m0 Edition du
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Actuellement, que l'accise soit perçue
d après la quantité de farine déclarée ou
d après la capacité de la cuve-matière, la
déclaration du travail doit comprendre
indistinctement toutes les indications men
tionnées à l'article 13 de la loi du 2 août
1N22 ; or. quelques-unes deces indications
sont surannées.
V ! avenir, la déclaration, qui devra être
Conforme au modèle arrêté par le Ministre
de- Finances, art l ,r . $> 1 ,r du projet, sera
différente selon que le brasseur aura adop
te l'un ou l'autre mode de travail
La disposition du $ 2 de l'article I r a
pour but de supprimer l'obligation de dé
clarer un versement minimum de 15
kilogrammes de farine par hectolitre de
capacité des vais-eaux imposables : ce
minimum constitue une entrave pour le
tiavail des brasseurs qui utilisent, pour la
plupart, des grandes cuves-matières.
h après l'article fit de la loi du 2 août
IN 22 . le commencement et la durée du
itav.ul dans la cuve-iualière varient d'après
la contenance de ce vaisseau et suivant que
la brasserie est située ou non dans l’enceinte
d une ville ou dans une autre localité où
résident des agents de l’Adminislrtilion ;
ces distinctions n'ont plus de raison d être.
Il a donc paru nécessaire de remplacer
les dispositions dont il s'agit par celles de
l'aiticje 2 du projet, qui permettront de
concilier les intérêts du brasseur et ceux
delà surveillance.
I, article 3 a pour objet de réunir dans un
seul article et de rendre plus claires les
dispositions similaires inscrites dans l’arti
cle 21 de la loi du 20 août 1880. modifié
par celle du 13 août 1887 ; de plus, l'article
nouveau permet, par dérogation a l’article
i de la loi du 2 août 1822. les versements
partiels de farine dans les brasserie* où
l'accise est perçue d'après la quantité de
farine déclarée.
Les articles 4 à 7 ont pour objet de
mettre les dispositions concernant les iIpii-
simètres et les thermomètres, le cautionne
ment et la durée des termes de crédit, ainsi
que les pénalités, en harmonie avec les
prescriptions des autres lois d'accise.
L'article 8 abroge les articles 0. dernier
alinea, cl If de la loi du 2 août 1822 ainsi
nue les articles 15, S *. 1(1 et 1/ de la loi
du 20 août 188.">, qui permettent aux bras
seurs imposés à raison de i francs par
h«*i tolitre de capacité de la cuve-matière,
de verser de la farine en chaudière moyen
nant une augmentation d’un tiers du droit
d accise précité II a été établi que certains
brasseurs, travaillant d'après ce système,
installent la chaudière comine une cuve-
matière et y versent la même quantité de
farine qu'en cuve-matière.
L'accise perçue dans ce cas est beaucoup
moins élevée que si les deux cuves étaient
soumises à l'impôt comme vaisseaux impo
sables ou si la taxe était calculée d’après la
quantité de farine déclarée (10 centimes
par kilogramme) ; le Trésor est ainsi lésé et
il s'établit entre brasseurs une concurrence
peu loyale. Cet abus ne peut être toléré
plus longtemps.
L’article 8 abroge encore :
l u L'article 13 delà loi du 2août 1822,
à l'exception des trois derniers alinéas, et
l'article 22 de la loi du 20 août 1883, modi
fié par l'article 2 de celle du 13 août 1887.
qui se rapportent à la déclaration de tra
vail et à l’heure du commencement des
travaux en cuve-matière ; ces dispositions
sont remplacées pari article T’ r . S i ,r , et par
l’article 2 du projet ;
2" L’article 18 de ladite loi de 1822 et le
tarif y annexé ayant trait à la durée de
travail en cuve-matière (voir httéra b de
i article 2 du projet ) :
3° Les articles 47, 2 e alinéa, et 48 à 52
de la même loi, qui traitent du ci édit accor
dé aux brasseurs et aux vinaigriers (voir
article 5 du projet :
4" L’article 4 de ia loi du 20 août 1885
concernant le densimètre et le thermomètre
(remplacé par l'article I du projet ;
a° L’article 3 de la loi du 20 août 1883,
modifié par celle du 13 août 1887, qui
stipule un minimum de versement de 15
kilogrammes de farine par hectolitre de
contenance dans la cuve-matière : ce
minimum n’est plus reproduit à l'article 1 er
§ 2, du projet :
6° L’article 21 de la loi du 20 août 1885,
modifié par celle du 13 août 1887. qui con
cerne le mode de verseiueut de farine en
cuve-matiere : les dispositions de l'article
3 se rapportent a cet objet.
En résumé, le projet constitue une
sérieuse simplification « les dispositions
existantes : les nouvelles prescriptions
faciliteront a la fois le travail des brasseurs et
la surveillance des agents des accises.
Certains eulros vœux ont été exprimés
par I industrie de li brasserie Ils se rap
portent a des dispositions faisant l'objet
l’arrêtes émanant du Gouvernement. Ils
seront réalisés ultérieurement par voie
d'arrêté royal.
(s ne Smf.t ne Natb*.
PROJET DE LOI
TITRE l«
Accises.— Ihmniifs
Article Premier
§ l r . La déclaration de travail des bras
seurs et des vinaigriers est conforme au
modèle arrêté pai le Ministre et contient
toutes es indications exigées par ce
modèle.
S 2 Les déclarations concernant le
versement de (ai ines dans les cuves-matiè
res ou autres vaisseaux _v as-imiles ne peu
vent comprendre que des quantités expri-
méts eu nombre entier, la totalité du
versement ne peut être inférieure à 300
kilogrammes.
Art. 2
Le Ministre fixe :
(i) Les heures avant et après lesquelles
les travaux dans les cuves-matières ne
peuvent commencer :
h) La durée des travaux dans ces
vaisseaux.
Art. 3.
ü 1 pr I n délai de deux heures, à partir
de l’heure indiquée dans la déclaration pour
le commencement du travail, est accordé
pour le versement et le mouillage des farines
osns les vaisseaux utilisés a cet elbt. Le
brasseur est tenu de déclarer le temps
qu’il juge nécessaire a ces opérations :
passé ce temps, l’existence non justifiée de
matières premières est interdite soit dans
le local agréé, soit dans celui ou se trouve
la ruve-malièie ou la trémie de chargement.
S 2. Dans les brasseries où Farcis ■ est
perçue d'après la quantité de farine décla-
lée, le Ministre peut, aux conditions qu'il
détermin-ra, accorder des facilites pour le
versement, en plusieurs fois, des farines
dans la cuve-matière ou dans les vaisseaux
y assimiles.
Art. 4.
§ 1 er . La densité des moûts du hrassin
est établie par degre et par dixième de
degre du densimètre de Giy-Lussac. a la
teinpératurede 17 1/2 degrés du thermo
mètre centigrade ; ce qui concerne ta den
sité, les fractions inférieures à un dixième
de degré sont négligées.
S 2. La densité et la température des
moûts sont déterminées au moyen d'instru
ments dont le modèle est arrêté par le
Ministre
Art. 5.
Le brasseur et !e vinaigrier obtiennent,
moyennant caution suffisante, un crédit de
quatre mois pour l’apurement de leur
compte.
Ce terme prend cours a partir du dernier
jour du mois pendant lequel les ampliations
des déclarations de travail du brasseur ou
les documents de prise en charge du
vinaigrier ont été délivres.
Art. (i
§ 1 er . Est punie d’une amende de 1.000
francs toute contravention soit aux disposi
tions de la présente loi. aux mesures arrêtées
par le Ministre, pour laquelle aucune
pénalité n'est spécialement édictée.
S 2 Indépendamment du paiement des
droits fraudés, l’amende de 5.0UÛ franc-
édictée par l'article 23. S 2. de la loi du 20
août 1885 est rendue applicable aux bras
seurs qui auront brassé sans être munis
d'une ampliation de déclaration, autorisant
les travaux, délivrée par le receveur des
accises du ressort.
Art. 7.
§ 1 er . Les personnes dénommées à
l'article 231 de la loi générale du 2ti août
1822 qui ont corrompu ou tenté de cor
rompre un agent de l’Administration, soit
directement, soit par l’intermédiaire d’un de
leurs agents ou d’un tiers, sont passibles,
outre les pénalités édictées par l’article 252
du Code pénal, d’une amende de 10.000
francs au profit du Trésor.
S 2. Celle amende est doublée en cas de
deuxième infraction oust,itée dans les trois
ans, alois même que le contrevenant auiait
été adrnisà arrêter par transaction les suite*
du premier procès-verbal.
S 3. Les dispositions des articles 220 et
231 de la loi générale précitée sont applica
bles. le cas échéant, aux amendes édictées
par le présent article.
Art. 8.
Sont abrogés :
n) L’aiiielo 0, dernier alinéa, 1'arl'cle 13.
4 l’exception des Imis derniers alinéas, 1rs
articles 10. 18 l’aitide 47, 2* alinea, cl 1rs
articles 48 a .">2 de la loi du 2 août 1882.
ainsi que le tarif annexé a cette loi :
l>) Les articles 4.15, § 2. 10.17, 21 et 22.
SS 2 el 3, de la loi du 20 août 1884. ainsi
que les dispositions des articles 1 et 2 de
la loi du 13 août (88*. en tant qu’elles sr
rapportent aux articles 5. 21. Ji 1 r 2" alinéa
cl 22. S i. de la loi du 20 août 1885 modi
fiée.
lirussrrie du Xord.
|©o._ ■ °©| —
BLÉ ET ORGE
Au moment ou la question des bon*
d'importation intéresse si vivement le par
lement et passionne certes davantage l*\*
gros négociants ainsi que les cultivateurs,
il sciait bon (pie tout intéressé a initie
agriculture cherche a bien comprendre sa
situation actuelle et a dégagei de celte
élude des conclusions pratiques.
Presque chaque année, la France pro
duit trop de blé, elle doit donc écouler son
excédent à des prix avilis pour pouvoii
; lutter avec les grands centres producteurs;
celte situation annihile l'effet des droits
i protecteurs et nos blés restent a des taux
sensiblement inférieurs a ceux des blés
exotiques rendus aux u-ines. Les cours,
ainsi réduits, ne permettent plus au ouïti-
I valeur i!i* trouver pour son Itav.iil des pi iv
j rénumei aleur.*.
D’autre paît, notre pays si propice à la
! culture de l'orge, exporte ses meilleures
qualités Iet lors des bonnes récoltes plus
|d’un cinquième de sa production, alors
que nos brasseurs ne peuvent déjà trouver
en France les quantités dont ils ont besoin.
Chaque année, de grandes brasseries
anglaises n tamment de Ibirton-oii-Tieni;
viennent dans nos meilleurs districts, la
où le terrain est le plus calcaire, acheter
les orges de choix a des prix supérieur
île I a 2 francs par quintal a ceux payés
par nos brasseries françaises les plus s ui-
I eieuses d utiliser les belles qualités, tant
ces maisons anglaises tiennent a se réseï ver
nos belles orges.
Jusqu’ici, ces brasseries anglaises ont
limité leurs achats, a quelques petites
régions dans la Sarlhe, Sablé, L' ne,
Meslay. Chàleau-Gonlier, etc.. , dan* la
Vendée ; Luçon, Fontenay. Nalliers, Me èt,
etc...; dans l’Ouest Saûmur, Chacé-Yar-
rains, Saint-Cyr, les Troi* Moutiers, etc. .;
dans le Centré • Issomlum, Avait, Saint-
Georges, Reuilly, Paudy, etc..., pa ce
qu elles n'ont pas trouve dans les au' es
régions les orges de tout premier ch ix
qu elles désiraient.
Il ne tiendrait pourtant qu’à nos api
culteurs de soigner un p*u plu* leur cul
ture, de la pratiquer d'une façon plus
rationnelle pour profiter de ces cuirs
avantageux et trouver dans la vente de
leur orge des prix plus rémunérateurs qui
les récompensent de leurs peiues el mur
permettent de trouver plus de profit et le
bien-être.
Comme nou* l’avons dit, il existe peu le
terrains et de climats aussi favorables a la
culture de l'orge qu'en France 'et suit ut
dans le lierrv) mais malheureusein nt
notre agricultuie ne la considère trop que
comme un assolement nécessaire auq ici
elle ne pourrait se soustraire, — et pour
tant, quelle culture plus facile!
Nous pouvons en peu de mots en ié-
sumer brièvement la théorie :
Choisir une semence pure bien française,
orge de Saumur. grain long (c’est celle qui
cm vient le mieux a notre sol . éviter ri
goureusement les sortes dites : Chevalier,
Canada, Hongroise qui dégénèrent trop
vite et manquent toujours de vitalité.
Labourer peut profondément et éviter
les engrais azotés nitrate o.u sulfate d’a ii-
moniaque, fumier) qui donne au grain de
l’azote au détriment de l’amidon :1a teire
demande seulement, et encore n’est-ce
qu’occa-ionnellement, des scories, super
phosphates et cendres. Le grain sera alors
tu ri ne* ii x, de peau tendre, il n aura pas
cette cassure vitrée, celle écorce dure,
tendue, des org**s poussées en terre trop
fumée. En observant ces règles, l’orge sera
-i les conditions atmosphériques ne vien
nent pas en contrarier la venue, de qualité
siipéi ieuiv, très recherchée et l’objet d’une
vente aisée a des ptix avantageux.
L’orge demande en outre a être semée
dès que la terre e-t sè< he et le plus tôt
possible; tandis qu’au contraire, elle doit
être récoltée le plus tard possible quand les
grain est parvenu a pleine maluiité. Les
e|tis doivent être i amassés, mis en meule
a l’abri des pluies et d* s orages et conser
vé* le plus longtemps, le grain s’améliore
en meule. Le urain sera ballu avec précau
tion pour éviter les bouts abimés el la
décortication, il sera aussi peu ebarbé que
possible.
Si le cultivateur pont encore pa r un bon
nettoyage au crible et au trieur éliminer
les avoines folles, le blé, les grains cassés
aux conséquences si redoutables |h»ui le
iii.dtriir. il trouvera encore une plus-value
de 0 lr 75 par 100 kilos et il pourra tou
jours utiliser a la ferme les déchets de
nettoyage poui le bétail.
Les cultivateurs ont, cette année, vendu
leur orge a raison de 14.KO a 15.KO les 100
kilos, tandis que leurs camarades de la
région de l’Ouest (Ghacé, \airains, etc )
vendaient aisément 18,85; pourquoi les
autres cultivateurs ne profileraient-ils pas
eux aussi de ces prix avantageux que le
blé de la nouvelle récolte n’a pas encore
atteint et ne parait pas malheureusement
devoir atteindre ?
(Test évidemment ce que chacun si* «*e-
maiide cl ce qu'il pourraient obtenir en
suivant les quelques prescriptions que nous
venons de leur indiquer.
Ils prendront alors |>lus de goût et d’in
térêt a la culture de l'orge «lès qu’ils auront
eu leurs efforts récompensés, nous verrions
a nouveau notre agriculture prospère et
notre France agricole s'enrichit.
\.
Itiitlrtin det Haller.
——*J«o ■»>©o,< , oCf-
IIKVIE COMMKhCI\u:
Le* marché* étrangers sont généralement
calmes, et jana la plupart des pave de
production, la demande se borne aux besoins
courants de la brasserie. Les prix se sou
tiennent cependant. sans changement appré
ciable. et l'opinion générale se prononce pour
des afïairps plus actives dans le courant du
mois prochain.
MUNICH Bavière 10 décembre
Voici les prix moyens de noire marché du
fi décembre : Houblons de ia haute et basse
Bavière, espèces moyennes Rm. »»».»■• ;
sories préférées de Holledau campagne Km.
300. ; de la Frnnconie centrale : qualités
moyen usa Rm . totrirou ée 8 poil et
Kinding Km. 310 92 ; Spalt ville el Moosharh
Km. »< Autres houblons allemands : Bade
Km ; Wurtemberg Km 284.33. Bohême :
district de Saazville et environs Rm. 387. tfi
Attacha Km » •••,••» autre* provenances de
Bohème Km •• ; houblons de St.vrie Km.;
•"* ; Arrivages de la semaine : 5.361 kil.-
ventes : 10.76»; kil. » ; stock au fi décembre :
212,lût! kil. 3.
ORGES.— Les transactions restent difficiles
beaucoup de qualités ne donnent pas de bons
résultats à la germination, les sortes blan
ches qui étaient demandées pour l'exportation
sont déjà rares. Les prix sont à peu prés les
mêmes sur les lieux de production, mais
varient suivsnt les qualités On les cote en
effet, de 13 a 16.30 les 100 kilos en Champagne
et dans l'Ailier. En Iteauce et dans leGAtinais
on tient de 16 25 a 10.75 les UN) kilos nets
pour les bonnes qualités, duos la Sarthe et la
Mayenne de Ifi a tfi.25.
Ll’NÊVILi.K. Meurthe et Moselle 10 Décembre
Affaires calmes.
Les .. ordmair* 100 fr. les 3n kilos, il ne
reste plus de Keplaut de Spalt. les derniers
ont éie payés J2a fr. les .">o kil. premier coût
en cul’ure.
IIAGUENAU (Alsacei 10 décembre.
Prix moyen : 80 m*.
IbTbuogr aph i e
Annuaire Brasserie Belge
Dim s RODDEN
HOUBLONS
.‘AKIS, 12 décembre
La semaine s’est écoulée sans que rien
ne vienne modifier la situation La publica
tion d'un bulletin serait même superflue si
nous n'avions pas a rendre à nos lecteurs
attentifs A lu diminution croissante des
siocks. tant en culture que dans les maisons
de commerce. Ainsi. A Nuremberg, les
transactions de la semaine ont atteint le
chiffre Je 2.000 balle tandis que les arrivages
n'ont pas excédé le chiffre de Ooo balles.
Voici plus de 5 semaines que nous consta
tons que les ventes dépassent journellement
les arrivages Les stocks diminuent dore
façon sensible. II est juste de tenir compte
de ce fait, qui peut avoir une grande impor
tance, lorsque, avec la reprise de camjiagne
de fabrication, reprendra forcément le mou
vement d achats.
Kn attendant, les affaires se trament et les
acheteurs mettent le grand calme A profit
pour exercer sur les cours une pression,
tentative qui leur réussit dans les circons
tances présentes. Les |>rix ont donc plutôt
fléchit et la tendance actuelle est dénuée de
toutentrain.
On ne signale de fermeté qu’en Amérique
ou les achats se poursuivent sans disconti
nuer. Le mouvement d’exportation d’Améri
que vers l’Angleterre est très grand et pren
drait des proportions plus considérables en
core si les moyens de transport ne faisaient
pas défaut.
A Londres le marché est très calme. On y
attend de arauds arrivages d'Amérique. La
consommation n'est pas des plus actives.
Les cours ne se maintiennent que pénible
ment.
En Belgique situation identique.
Kn Bourgogne affaires très calmes et prix
en légère réaction.
Voici lesdprmers prix pratiqués au marché
de Nuremberg : Maaktwaare prima. 105 à
MO fr ; seconda, de 90 à 100 fr., Hallertau. de
125 a 150 fr.; Woluzach, de 135 a 155 fr.; Spalt
de lfiO a 175 fr ; Saaz. de lfi5 à 185 fr.; Wur
temberg. de 125 à 15ufr.; Bade, de 125 a 145 fr.;
Alsace, de 10.5 a 125 fr., les 50 kilos.
ALOST. 8 décembre
Depuis mercredi dernier, notre marché est
devenu beaucoup plus ferme, et pour le hou
blon 1900. livraison courant décembre-janvier
qui. la semaine dernière, ne trouvait des
acheteurs qu'au prix de fr 83 84 par 50 kilos,
il a été offt-rt tousces derniers jours fr. 86 87.
Sur les mois de février-mars, il n’y a de
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