Titre : Le Radical de Marseille
Éditeur : [s.n.] (Marseille)
Date d'édition : 1935-08-05
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32847191z
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 05 août 1935 05 août 1935
Description : 1935/08/05 (A67,N27511,ED2). 1935/08/05 (A67,N27511,ED2).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG13 Collection numérique : BIPFPIG13
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5043446d
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-88660
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/06/2019
I
\
t
LUNDI
5
DIRECTION, A r MINISTRATI0N
119, Boulevard loua) - MARSEILLE
Téléphone National 15-90
Pnbücifî : AGENCE HAVAS - 20, La UrcEitre, AtntiÜE
DEUXIEME
• EDITION =
AOUT 1935
67™ Annee — fF 27 EU
BUREAUX DE VILLE
30, me Sainte, 30 - MARSEILLE
Tél. : Dragon 88.60 - Inter 39-50
25 Cent.
Vacances ! Vacances !
ROME ET ADDIS=ABEBA DEVANT GENEVE
3 ans et demi : 70 kilogs J
Cette jeune personne, qui est une danseuse réputée (elle tient, pour
une fois, à garder l’anonymat, mais ses admirateurs la reconnaîtront
sans doute) a fui l'étouffante chaleur de la ville, pour goûter les enivrantes
libertés d’un champêtre séjour. Et la voici, moaerne bacchante, tentant
mais vainement, dans l’explosion de sa joie, de charmer par ses danses
le premier épouvantail venu.
Bravo
Clermont !
Villedieu, S. F. I. O., candidat du
Front populaire, est élu à Clermont-
Ferrand.
L’esprit de discipline des gauches
a triomphé des manœuvres de divi
sion et de trahison.
Il doit en être ainsi partout où
s’affirmera, désormais, sous quelque
forme que ce soit, le péril réaction
naire.
11 doit en être ainsi, et il en sera
ainsi.
il en sera ainsi, car, comme l'écrit
Léon Blum, dans le « Populaire »,
l’élan est donné. Le grand rassem
blement du 14 juillet a créé le cou
rant, a propagé à travers le pays
cet irrésistible mouvement de mas
ses qui doit tout emporter.
Clermont-Ferrand vient de don
ner l’exemple.
Il faut qu’il soit suivi.
Il y aura alors, mais alors seule
ment, quelque chose de changé dans
la vie politique du pays.
Quelque chose de grand, de franc,
de lumineux, que de mesquines
combines électorales empê
chaient jusqu’ici de s’épanouir.
La victoire de Villedieu, c’est
«ne leçon de morale.
DRAME NAVRANT
Une grande parade patriotique à Addis=Abeba
D’importantes concentrations de troupes sur
la frontière, près d’Oual-Ouai
Ce bébé phénomène est naturellement Américain. Il a 3 ans et 6 mois, —•
et pèse 70 kilos. Il est le septième enfant de la famille —, et ses si*
frères et soeurs sont normaux. On le voit ici, cassant une petite croûte..«
avec une miche de pain —, en attendant l’heure du dîner.
viipioîe sa fine
ai sgi) petii-flis
pensani leur sommeil
Liège, 5 Août.
Cette nuit, vers 1 heure du matin, un
septuagénaire nommé Mcntulet. a vi
triole sa fille âgée de 43 ans, ainsi que
son petjt-fils âgé de 21 ans, alors que
I ceux-rci donnaient.
Le coupable a également porté des
coups de couteau à la gorge de sa fille.
Il a ensuite -tenté de se tuer en se tail
ladant les tempes.
Tous trois sont à l'hôpital dans tut
état très grave.
Moniulet donne comme mobile de son
acte la peur d'être délaissé, sa fille ayant
I manifesté l’intention de se remarier.
LE DRAME DE LA PLACE DES TERNES
Le fils des victimes fait
le récit du dra me
C’est parce quelle refusait de reprendre
la vie commune que son mari l’a tuée
UUIC3
il
♦♦♦
Une force neuve
Dans le « Pooulaire ». M. Léon Blum,
dit que la tradition de la discipline
républicaine, telle qu'elle se pratique
couramment depuis tant d'années,
n'aurait pas suffi pour faire remporter
cette victoire.
« Il a fallu la force neuve du Rassem
blement Démocratique, du Front Popu
laire : il a fallu l'élan et l’enthousiasme
que cette idée développe dans les mas
ses.
« C'est pour la même raison qu'à la
nouvelle de l'élection de Villedieu, l'elan,
le mouvement d'enthousiasme vont se
propager demain dans la France entière;
l'évènement esi symbolique.
« Bien aveugle seraient ceux, dans le
gouvernement et hors du gouvernement
qui n'en comprendraient pas le sens et
qui n'en apercevraient pas la portée. »
Le verdict est rendu
D'autre part. « l'Œuvre ». déclare qu’il
s'agissait de savoir si le rassemblement
du 14 juillet, qui avait groupe à Paris
500.000 républicains, répondait bien au
sentiment de la majorité du pays.
« Le verdict est rendu. Il n’y a plus
qu’à s'incliner.
« En une circonscription où l'on
croyait pouvoir penser que les comités
locaux auraient assez d'autorité pour
imposer leur façon de voir, le courant
des électeurs a fait savoir que c'en était
fini de la tyrannie et des prétentions à
la diplomatie des dit comités.
« Le moment n'est plus où l'on peut
ruser et jouer sur les deux tableaux. »
(> Non ! »
Par ailleurs, dans « l’Humanité ».
P. Vaillant-Couturier, écrit qu'une fois
de plus, le gouvernement Laval, est con
damné par le peuple.
« Après Toulon. Clermont-Ferrand.
« L'imnrudence des réactionnaires
avait voulu faire de l'élection de Cler
mont un plébiscite en faveur des dé
crets-lois. Ils sont servis. Les électeurs
ont répor.du « NON » !
Une fillette se tue
en tombant d’un train
en marche
Meaux, 5 Août.
A un kilomètre de la gare de Meaux,
l'express Paris-Château-Thierry stop
pait subitement, vers 13 h. 30, en pleine
voie. Un voyageur qui avait tire le
signal d'alarme en descendait affolé et.
courant sur le ballast, relevait sa
fillette Monique, qui, tombée par la
portière, avait été tuée sur le coup.
L'enfant allait en vacances à Châ
teau-Thierry, en compagnie de son père,
M. Robert Joliet, trante-sept ans, em
ployé à la compagnie de l’Est, 160, fau
bourg Saint-Martin.
La portière s’est ouverte brusque
ment sans que la fillette ait touché au
loquetau.
Le Négus, en uniforme de feld-marshai, passe ses troupes en revue aux environs d’Addis-Abeba
Londres. 5 Août.
A la réunion prévue pour le 4 sep
tembre, ou les négociations aboutiront;'
ou le Conseil s'acquittera des obliga
tions qui sont les siennes en vertu du
« Convenant ».
Toute la presse insiste sur ces pa
roles prononcées par M. Eden à Ge
nève et sur le fait que M. Laval s’y
est associé.
Les éditoriaux s'accordent pour y
voir un sérieux avertissement à l'adresse
de M. Mussolini.
Ce sont là de graves paroles, écrit le
« Daily Herald », prononcées avec une
parfaite conscience de leur gravité. Ni
le gouvernement britannique, ni le gou
vernement français ne font pareille
déclaration sans savoir ce qu’ils veu
lent dire.
Avertissement au Duce
Le Duce est maintenant prévenu :
il sait maintenant que si l’Italie recourt
à la guerre, au mépris de ses engage
ments, les obligations imposées en pa
reil cas par le pacte aux membres de
la S. D. N. seront exécutés.
Et la grande majorité du public bri
tannique se tient fermement derrière
tout gouvernement qui demeure lui-
même fermement attaché à la S. D. N.
Si le Cabinet français est prêt à sui
vre M. Eden dans sa courageuse décla
ration écrit de même le « News Chro-
nicle », il reste un esooir de sauver le
système collectif et d'en faire un usage
essentiel. Personne ne saurait prétendre
que l'on soit arrivé jusqu'ici, de quel
que façon qu’il soit, à un règlement du
différend qui menace la paix du monde.
Tout'ce qu’on a fait, c’est de se don
ner du temps.
La voix de la prudence
Pour le « Daily Telegraph », c'est d’ail
leurs un point essentiel, à la fois par les
possibilités de négociation qui sont en
Un enfant s’asphyxie
en jouant
Angoulème, 5 Août.
Près de Raffec (Charente), deux en
fants, au cours du battage, s'amu
saient dans un grenier où l'on rangeait
Jes balles de blé.
Ayant glissé parmi les sacs, l’un
d’eux, le jeune Arnoux. a été asphyxié.
Son camarade & pu être ramené à la
Me,
core ouvertes et par l'influence que
peuvent avoir les circonstances elles-
mêmes sur l'évolution du conflit.
Les considérations économiques et fi
nancières, écrit l’organe conservateur,
pourraient bien renforcer d'une façon
de plus en plus sensible la voix fai
ble encore de la prudence qui, de temps
en temps, doit défier la suprême assu
rance du Duce.
Le même journal insiste d>une façon
toute particulière* sur les déclarations
de M. Eden à la T. S. F., nouvel aver
tissement voile à. l'encontre de l'in
transigeance italienne.
Le « covenant »'
« Ce sera le devoir du Conseil, lors
qu'il se réunira le 4 septembre, a dé
claré le ministre pour les affaires de
la S. D. N., de s'acquitter des obliga
tions du « covenant » à la lumière de
la situation telle quelle se présentera
a ce moment-là ».
Que signifient exactement ces mot ?
écrit M. Gordon Lennox, rédacteur di
plomatique du « Daily Telegraph »,
qui passe pour être souvent le porte
parole de M. Eden.
U faut évidemment, pour répondre,
s en rapparter à la situation telle qu'elle
se présentera à ce moment-là. On n'est
pas forcé de supposer que la guerre
aurait été déclarée.
Le « covenant » offre des mécanis
mes multiples pour continuer sur la
vcue de la conciliation ; mais, si les
hostilités ont véritablement commencé.
' e C°! lse ^ devra faire face à sa respon
sabilité suprême : l'application de
sanctions contre l'Etat reconnu comme
ayant recouru à la guerre en violation
du pacte.
U est impossible, pour le moment, de
supposer a 1 avance quelle ligne de con
duite s imposerait alors à la S. D. N.
L amitié franco-anglaise
« Il est, cependant, un point que je
puis affirmer, poursuit M. Gordon Len
nox : c’est que les pays représentés à
Geneve auraient soutenu une action plus
énergique dès la phase actuelle du con
flit, si les grandes puissances avaient
considéré que la prévention de la guerre
en aurait été mieux assurée grâce à
plus d ^énergie.
« Derrière cela, il est un fait qui
présente un grand intérêt pour l’An
gleterre : la situation ne serait pas ce-
qu’elle est sans l’étroit resserrement
des liens qui unissent la France et la
Grande-Bretagne.
« C’est une donnée qui. selon moi.
ne sera pas sous-estimée à Rome, au
cours des semaines qui viennent ». ’
- ♦♦♦
Paris, 5 Août.
Voici en quels termes le jeune Sadi
Volant, un lycéen de 17 ans, fils du com
mandant, a raconté au commissariat le
drame qui a coûté la vie à sa mère,
place des Ternes :
« Mon père, dit-il, le commandant
Eugène Volant, est âgé de 45 ans. Il est
actuellement directeur du Centre mobi
lisateur d'infanterie n 31 au Havre, où
nous habitons. 88. rue Jules-Lefèvre.
« Il y a trois semaines environ, ma
mère nous a quittés pour gagner Paris
où ma grand mère, Mme Meunier, domi
ciliée, 86. rue de la Chapelle, exerce les
fonctions de gouvernante chez M. Vitre,
7, rue Faraday.
« L’entente ne régnait pas dans le mé
nage de mes parents : cependant, mon
père désirait très vivement une réconci
liation. C’est dans ce but que nous som
mes venus du Havre, hier matin, par la I
route.
En taxi
« Pensant bien que ma mère était chez
ma grandmère, rue Faraday, c’est, là que
nous nous sommes rendus” : mais, ne
voulant point déranger M. Vitre, nous
avons attendu leur sortie devant la
porte, à l'intérieur d'un taxi que nous
avions pris aux abords de la gare Saint-
Lazare.
« Enfin, un peu avant 17 heures, tou
tes deux ont quitté la maison. Nous les
avons suivies en voiture jusqu’à la rue
Torricelli, où nous les avons abordées.
« J'ai alors, ajouta le jeune homme,
supplié pies parents de s'embrasser ; ils
l'ont fait, mais d'assez mauvaise grâce,
et visiblement pour me faire plaisir et
ne pas être importunés.
avait emporté un pistolet automatique
et que cette arme était chargée : mais
je ne soupçonnais pas qu'il pût avoir le
projet de s’en servir ».
Mme Meunier
Voici, d'autre part, ce que dit Aime
Meunier.
« C'est pour ma fille, a-t-elle dit, la
fin d'un long martyre. Marthe qui avait
maintenant 37 ans. s'érait mariée à 19
ans. Elle n'avait, dès lors, cessé de souf
frir du caractère de son mari, un ancien
colonial fort peu sobre et extrêmement;
jaloux.
« Elle avait patienté jusqu’ici pour
achever l'éducation de son fils. Elle étal*
à bout de forces quand elle s'est déc>
dée, enfin, à se réfugier chez moi. »
Colloqi
jue anime
« Nous avons alors décidé de suivre à
pied l'avenue des Ternes. Mes parents
partirent les premiers et ma grand mère
et moi les suivions à quelque distance
pour ne pas déranger leur conversation,
qui devint rapidement assez animée.
« Que se dirent-ils ? Je l'ignore.
« Mon père devait presser ma mère de
reprendre la vie commune. Sans doute,
lui opposa-t-elle un refus catégorique,
d’où le drame.
Le drame
« Nous n’avons pu qu'assister impuis
sants à cette tragédie, qui se déroulait
à quelques mètres de nous. Je savais,
ajouta le jeune homme, que mon père
Non ! Concours de beauté. Mais
Influencé par le charme du visage,
Ça se passe : sur la plage de Coney.
de beauté corporelle seulement. Aussi, pour que le jury ne soit en rien
les concurrentes se sont-elles coiffées de cagoules. C'est en Amérique que
Island, près de New-York.
Patriotisme éthiopien
Addis-Abeba, 5 Août.
Une foule considérable a assisté hier
à une réunion patriotique organisée par
les vétérans de la bataille d'Adoua
(1896».
(Lire la suite à la quatrième page)
Le fondé de pouvoir
d’un négociant bitterrois
«puisait» dans le compte
en banque de son patron
Béziers. 5 Août.
M. Cabrol, négociant en vins à Bé
ziers, ne fut pas peu surpris, en rece
vant le relevé de son compte en banque,
de constater que diverses sommes, for
mant un total de 66.000 francs, étaient
portées retirées avec la mention (par
vous).
Or, les retraits avaient été opérés par
son ancien comptable. Pierre Bezut, qua
rante-deux ans, domicilié 38, avenue du
Maréchal-Foch, à Béziers, oui ne ren
contra aucune difficulté, étant donné sa
qualité de fondé de pouvoir.
Bezut, qui avait quitté son emploi le
30 juin dernier, avait fait en sorte, lors
qu'il était en fonction, que les relevés
de la banque ne parviennent jamais à
M. Cabrol.
C'est donc après son départ que ce
dernier put découvrir les détournements
dont il a été victime, Bezut, mis en état
d'arrestation, a fait des aveux. Il a été
écroué.
La guerre des timbres
La Hongrie a émis un timbre-pos
avec l’inscription « Justice pour
Hongrie », représentant l'avion de
j nom. En raison de cette inscription,
gouvernement tchécoslovaque n'a p,
voulu reconnaître ce timbre et a refu:
de délivrer les lettres ainsi affranchie
Le gouvernement hongrois a protes
à la Conférence postale internaliona
au Caire, et après avoir obtenu sati
faction, a protesté à son tour conti
le timbre tchécoslovaque dont la v
gnette représente la croix de fa Haul
Tatra, qui se trouve également dar
les armoiries de la Hongrie. Inutile d
dire que les philatélistes suivent ave
un intérêt passionné ce pacifique confli
Avertissement
au luee
« le 4 septembre, a déclaré lord Eden,
on les négociations abontiront, on la s. 9. N.
s’acquitter a fie ses oblig ations... »
...C’est à dire que les sanctions prévues par
le « covenant » seront prises contre l’Etat coupable
de violation du pacte
Cependant l’Abyssinie se prépare à la guerre
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LUNDI
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DIRECTION, A r MINISTRATI0N
119, Boulevard loua) - MARSEILLE
Téléphone National 15-90
Pnbücifî : AGENCE HAVAS - 20, La UrcEitre, AtntiÜE
DEUXIEME
• EDITION =
AOUT 1935
67™ Annee — fF 27 EU
BUREAUX DE VILLE
30, me Sainte, 30 - MARSEILLE
Tél. : Dragon 88.60 - Inter 39-50
25 Cent.
Vacances ! Vacances !
ROME ET ADDIS=ABEBA DEVANT GENEVE
3 ans et demi : 70 kilogs J
Cette jeune personne, qui est une danseuse réputée (elle tient, pour
une fois, à garder l’anonymat, mais ses admirateurs la reconnaîtront
sans doute) a fui l'étouffante chaleur de la ville, pour goûter les enivrantes
libertés d’un champêtre séjour. Et la voici, moaerne bacchante, tentant
mais vainement, dans l’explosion de sa joie, de charmer par ses danses
le premier épouvantail venu.
Bravo
Clermont !
Villedieu, S. F. I. O., candidat du
Front populaire, est élu à Clermont-
Ferrand.
L’esprit de discipline des gauches
a triomphé des manœuvres de divi
sion et de trahison.
Il doit en être ainsi partout où
s’affirmera, désormais, sous quelque
forme que ce soit, le péril réaction
naire.
11 doit en être ainsi, et il en sera
ainsi.
il en sera ainsi, car, comme l'écrit
Léon Blum, dans le « Populaire »,
l’élan est donné. Le grand rassem
blement du 14 juillet a créé le cou
rant, a propagé à travers le pays
cet irrésistible mouvement de mas
ses qui doit tout emporter.
Clermont-Ferrand vient de don
ner l’exemple.
Il faut qu’il soit suivi.
Il y aura alors, mais alors seule
ment, quelque chose de changé dans
la vie politique du pays.
Quelque chose de grand, de franc,
de lumineux, que de mesquines
combines électorales empê
chaient jusqu’ici de s’épanouir.
La victoire de Villedieu, c’est
«ne leçon de morale.
DRAME NAVRANT
Une grande parade patriotique à Addis=Abeba
D’importantes concentrations de troupes sur
la frontière, près d’Oual-Ouai
Ce bébé phénomène est naturellement Américain. Il a 3 ans et 6 mois, —•
et pèse 70 kilos. Il est le septième enfant de la famille —, et ses si*
frères et soeurs sont normaux. On le voit ici, cassant une petite croûte..«
avec une miche de pain —, en attendant l’heure du dîner.
viipioîe sa fine
ai sgi) petii-flis
pensani leur sommeil
Liège, 5 Août.
Cette nuit, vers 1 heure du matin, un
septuagénaire nommé Mcntulet. a vi
triole sa fille âgée de 43 ans, ainsi que
son petjt-fils âgé de 21 ans, alors que
I ceux-rci donnaient.
Le coupable a également porté des
coups de couteau à la gorge de sa fille.
Il a ensuite -tenté de se tuer en se tail
ladant les tempes.
Tous trois sont à l'hôpital dans tut
état très grave.
Moniulet donne comme mobile de son
acte la peur d'être délaissé, sa fille ayant
I manifesté l’intention de se remarier.
LE DRAME DE LA PLACE DES TERNES
Le fils des victimes fait
le récit du dra me
C’est parce quelle refusait de reprendre
la vie commune que son mari l’a tuée
UUIC3
il
♦♦♦
Une force neuve
Dans le « Pooulaire ». M. Léon Blum,
dit que la tradition de la discipline
républicaine, telle qu'elle se pratique
couramment depuis tant d'années,
n'aurait pas suffi pour faire remporter
cette victoire.
« Il a fallu la force neuve du Rassem
blement Démocratique, du Front Popu
laire : il a fallu l'élan et l’enthousiasme
que cette idée développe dans les mas
ses.
« C'est pour la même raison qu'à la
nouvelle de l'élection de Villedieu, l'elan,
le mouvement d'enthousiasme vont se
propager demain dans la France entière;
l'évènement esi symbolique.
« Bien aveugle seraient ceux, dans le
gouvernement et hors du gouvernement
qui n'en comprendraient pas le sens et
qui n'en apercevraient pas la portée. »
Le verdict est rendu
D'autre part. « l'Œuvre ». déclare qu’il
s'agissait de savoir si le rassemblement
du 14 juillet, qui avait groupe à Paris
500.000 républicains, répondait bien au
sentiment de la majorité du pays.
« Le verdict est rendu. Il n’y a plus
qu’à s'incliner.
« En une circonscription où l'on
croyait pouvoir penser que les comités
locaux auraient assez d'autorité pour
imposer leur façon de voir, le courant
des électeurs a fait savoir que c'en était
fini de la tyrannie et des prétentions à
la diplomatie des dit comités.
« Le moment n'est plus où l'on peut
ruser et jouer sur les deux tableaux. »
(> Non ! »
Par ailleurs, dans « l’Humanité ».
P. Vaillant-Couturier, écrit qu'une fois
de plus, le gouvernement Laval, est con
damné par le peuple.
« Après Toulon. Clermont-Ferrand.
« L'imnrudence des réactionnaires
avait voulu faire de l'élection de Cler
mont un plébiscite en faveur des dé
crets-lois. Ils sont servis. Les électeurs
ont répor.du « NON » !
Une fillette se tue
en tombant d’un train
en marche
Meaux, 5 Août.
A un kilomètre de la gare de Meaux,
l'express Paris-Château-Thierry stop
pait subitement, vers 13 h. 30, en pleine
voie. Un voyageur qui avait tire le
signal d'alarme en descendait affolé et.
courant sur le ballast, relevait sa
fillette Monique, qui, tombée par la
portière, avait été tuée sur le coup.
L'enfant allait en vacances à Châ
teau-Thierry, en compagnie de son père,
M. Robert Joliet, trante-sept ans, em
ployé à la compagnie de l’Est, 160, fau
bourg Saint-Martin.
La portière s’est ouverte brusque
ment sans que la fillette ait touché au
loquetau.
Le Négus, en uniforme de feld-marshai, passe ses troupes en revue aux environs d’Addis-Abeba
Londres. 5 Août.
A la réunion prévue pour le 4 sep
tembre, ou les négociations aboutiront;'
ou le Conseil s'acquittera des obliga
tions qui sont les siennes en vertu du
« Convenant ».
Toute la presse insiste sur ces pa
roles prononcées par M. Eden à Ge
nève et sur le fait que M. Laval s’y
est associé.
Les éditoriaux s'accordent pour y
voir un sérieux avertissement à l'adresse
de M. Mussolini.
Ce sont là de graves paroles, écrit le
« Daily Herald », prononcées avec une
parfaite conscience de leur gravité. Ni
le gouvernement britannique, ni le gou
vernement français ne font pareille
déclaration sans savoir ce qu’ils veu
lent dire.
Avertissement au Duce
Le Duce est maintenant prévenu :
il sait maintenant que si l’Italie recourt
à la guerre, au mépris de ses engage
ments, les obligations imposées en pa
reil cas par le pacte aux membres de
la S. D. N. seront exécutés.
Et la grande majorité du public bri
tannique se tient fermement derrière
tout gouvernement qui demeure lui-
même fermement attaché à la S. D. N.
Si le Cabinet français est prêt à sui
vre M. Eden dans sa courageuse décla
ration écrit de même le « News Chro-
nicle », il reste un esooir de sauver le
système collectif et d'en faire un usage
essentiel. Personne ne saurait prétendre
que l'on soit arrivé jusqu'ici, de quel
que façon qu’il soit, à un règlement du
différend qui menace la paix du monde.
Tout'ce qu’on a fait, c’est de se don
ner du temps.
La voix de la prudence
Pour le « Daily Telegraph », c'est d’ail
leurs un point essentiel, à la fois par les
possibilités de négociation qui sont en
Un enfant s’asphyxie
en jouant
Angoulème, 5 Août.
Près de Raffec (Charente), deux en
fants, au cours du battage, s'amu
saient dans un grenier où l'on rangeait
Jes balles de blé.
Ayant glissé parmi les sacs, l’un
d’eux, le jeune Arnoux. a été asphyxié.
Son camarade & pu être ramené à la
Me,
core ouvertes et par l'influence que
peuvent avoir les circonstances elles-
mêmes sur l'évolution du conflit.
Les considérations économiques et fi
nancières, écrit l’organe conservateur,
pourraient bien renforcer d'une façon
de plus en plus sensible la voix fai
ble encore de la prudence qui, de temps
en temps, doit défier la suprême assu
rance du Duce.
Le même journal insiste d>une façon
toute particulière* sur les déclarations
de M. Eden à la T. S. F., nouvel aver
tissement voile à. l'encontre de l'in
transigeance italienne.
Le « covenant »'
« Ce sera le devoir du Conseil, lors
qu'il se réunira le 4 septembre, a dé
claré le ministre pour les affaires de
la S. D. N., de s'acquitter des obliga
tions du « covenant » à la lumière de
la situation telle quelle se présentera
a ce moment-là ».
Que signifient exactement ces mot ?
écrit M. Gordon Lennox, rédacteur di
plomatique du « Daily Telegraph »,
qui passe pour être souvent le porte
parole de M. Eden.
U faut évidemment, pour répondre,
s en rapparter à la situation telle qu'elle
se présentera à ce moment-là. On n'est
pas forcé de supposer que la guerre
aurait été déclarée.
Le « covenant » offre des mécanis
mes multiples pour continuer sur la
vcue de la conciliation ; mais, si les
hostilités ont véritablement commencé.
' e C°! lse ^ devra faire face à sa respon
sabilité suprême : l'application de
sanctions contre l'Etat reconnu comme
ayant recouru à la guerre en violation
du pacte.
U est impossible, pour le moment, de
supposer a 1 avance quelle ligne de con
duite s imposerait alors à la S. D. N.
L amitié franco-anglaise
« Il est, cependant, un point que je
puis affirmer, poursuit M. Gordon Len
nox : c’est que les pays représentés à
Geneve auraient soutenu une action plus
énergique dès la phase actuelle du con
flit, si les grandes puissances avaient
considéré que la prévention de la guerre
en aurait été mieux assurée grâce à
plus d ^énergie.
« Derrière cela, il est un fait qui
présente un grand intérêt pour l’An
gleterre : la situation ne serait pas ce-
qu’elle est sans l’étroit resserrement
des liens qui unissent la France et la
Grande-Bretagne.
« C’est une donnée qui. selon moi.
ne sera pas sous-estimée à Rome, au
cours des semaines qui viennent ». ’
- ♦♦♦
Paris, 5 Août.
Voici en quels termes le jeune Sadi
Volant, un lycéen de 17 ans, fils du com
mandant, a raconté au commissariat le
drame qui a coûté la vie à sa mère,
place des Ternes :
« Mon père, dit-il, le commandant
Eugène Volant, est âgé de 45 ans. Il est
actuellement directeur du Centre mobi
lisateur d'infanterie n 31 au Havre, où
nous habitons. 88. rue Jules-Lefèvre.
« Il y a trois semaines environ, ma
mère nous a quittés pour gagner Paris
où ma grand mère, Mme Meunier, domi
ciliée, 86. rue de la Chapelle, exerce les
fonctions de gouvernante chez M. Vitre,
7, rue Faraday.
« L’entente ne régnait pas dans le mé
nage de mes parents : cependant, mon
père désirait très vivement une réconci
liation. C’est dans ce but que nous som
mes venus du Havre, hier matin, par la I
route.
En taxi
« Pensant bien que ma mère était chez
ma grandmère, rue Faraday, c’est, là que
nous nous sommes rendus” : mais, ne
voulant point déranger M. Vitre, nous
avons attendu leur sortie devant la
porte, à l'intérieur d'un taxi que nous
avions pris aux abords de la gare Saint-
Lazare.
« Enfin, un peu avant 17 heures, tou
tes deux ont quitté la maison. Nous les
avons suivies en voiture jusqu’à la rue
Torricelli, où nous les avons abordées.
« J'ai alors, ajouta le jeune homme,
supplié pies parents de s'embrasser ; ils
l'ont fait, mais d'assez mauvaise grâce,
et visiblement pour me faire plaisir et
ne pas être importunés.
avait emporté un pistolet automatique
et que cette arme était chargée : mais
je ne soupçonnais pas qu'il pût avoir le
projet de s’en servir ».
Mme Meunier
Voici, d'autre part, ce que dit Aime
Meunier.
« C'est pour ma fille, a-t-elle dit, la
fin d'un long martyre. Marthe qui avait
maintenant 37 ans. s'érait mariée à 19
ans. Elle n'avait, dès lors, cessé de souf
frir du caractère de son mari, un ancien
colonial fort peu sobre et extrêmement;
jaloux.
« Elle avait patienté jusqu’ici pour
achever l'éducation de son fils. Elle étal*
à bout de forces quand elle s'est déc>
dée, enfin, à se réfugier chez moi. »
Colloqi
jue anime
« Nous avons alors décidé de suivre à
pied l'avenue des Ternes. Mes parents
partirent les premiers et ma grand mère
et moi les suivions à quelque distance
pour ne pas déranger leur conversation,
qui devint rapidement assez animée.
« Que se dirent-ils ? Je l'ignore.
« Mon père devait presser ma mère de
reprendre la vie commune. Sans doute,
lui opposa-t-elle un refus catégorique,
d’où le drame.
Le drame
« Nous n’avons pu qu'assister impuis
sants à cette tragédie, qui se déroulait
à quelques mètres de nous. Je savais,
ajouta le jeune homme, que mon père
Non ! Concours de beauté. Mais
Influencé par le charme du visage,
Ça se passe : sur la plage de Coney.
de beauté corporelle seulement. Aussi, pour que le jury ne soit en rien
les concurrentes se sont-elles coiffées de cagoules. C'est en Amérique que
Island, près de New-York.
Patriotisme éthiopien
Addis-Abeba, 5 Août.
Une foule considérable a assisté hier
à une réunion patriotique organisée par
les vétérans de la bataille d'Adoua
(1896».
(Lire la suite à la quatrième page)
Le fondé de pouvoir
d’un négociant bitterrois
«puisait» dans le compte
en banque de son patron
Béziers. 5 Août.
M. Cabrol, négociant en vins à Bé
ziers, ne fut pas peu surpris, en rece
vant le relevé de son compte en banque,
de constater que diverses sommes, for
mant un total de 66.000 francs, étaient
portées retirées avec la mention (par
vous).
Or, les retraits avaient été opérés par
son ancien comptable. Pierre Bezut, qua
rante-deux ans, domicilié 38, avenue du
Maréchal-Foch, à Béziers, oui ne ren
contra aucune difficulté, étant donné sa
qualité de fondé de pouvoir.
Bezut, qui avait quitté son emploi le
30 juin dernier, avait fait en sorte, lors
qu'il était en fonction, que les relevés
de la banque ne parviennent jamais à
M. Cabrol.
C'est donc après son départ que ce
dernier put découvrir les détournements
dont il a été victime, Bezut, mis en état
d'arrestation, a fait des aveux. Il a été
écroué.
La guerre des timbres
La Hongrie a émis un timbre-pos
avec l’inscription « Justice pour
Hongrie », représentant l'avion de
j nom. En raison de cette inscription,
gouvernement tchécoslovaque n'a p,
voulu reconnaître ce timbre et a refu:
de délivrer les lettres ainsi affranchie
Le gouvernement hongrois a protes
à la Conférence postale internaliona
au Caire, et après avoir obtenu sati
faction, a protesté à son tour conti
le timbre tchécoslovaque dont la v
gnette représente la croix de fa Haul
Tatra, qui se trouve également dar
les armoiries de la Hongrie. Inutile d
dire que les philatélistes suivent ave
un intérêt passionné ce pacifique confli
Avertissement
au luee
« le 4 septembre, a déclaré lord Eden,
on les négociations abontiront, on la s. 9. N.
s’acquitter a fie ses oblig ations... »
...C’est à dire que les sanctions prévues par
le « covenant » seront prises contre l’Etat coupable
de violation du pacte
Cependant l’Abyssinie se prépare à la guerre
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