Titre : Le Radical de Marseille
Éditeur : [s.n.] (Marseille)
Date d'édition : 1935-08-04
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32847191z
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 04 août 1935 04 août 1935
Description : 1935/08/04 (A67,N27510,ED2). 1935/08/04 (A67,N27510,ED2).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG13 Collection numérique : BIPFPIG13
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5043444k
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-88660
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/06/2019
DIMANCHE
4
DIRECTION, ADMINISTRATION
119, Boulevard National - MARSEILLE
Téléphone : National 15-90
Pnïlicitl : AGENCE LAVAS - ÎO. li (mliiie, Iintiüe
DEUXIEME
i EDITION i
AOUT 1935
67 « Annee — K* 27 510
BUREAUX DE VILLE
30, rue Sainte, 30 - MARSEILLE
Tel. : Dragon 88.G0 - Inter 39-50
25 Cent.
CEPENDANT QU’A GENEVE...*;
A ceux, dit-il, qui prétendent nous arrêter
par des papiers ou des paroles, nous
répondrons par l’action »
« Nous marcherons, ajoute-t-il, contre qui que ce soiL de
quelque couleur qu'il soit, qui voudrait nous barrer la route »
il conclut :
décisive et
« Nous sommes engagés dans une lutte d’une importance
inébranlablement décidés à la mener jusqu’au bout »
A Dubbo, la mission catholique française aurait
été pillée et incendiée par les Abyssins
Un détachement de guerriers abyssins en manœuvre. Les fusils qu’ils portent ont été pris à l’ennemi en 1868, i
c Magdalla et en 1896. à Adua.
c tome, 4 Août.
L’Agence Stéfani rapporte, d’après le
c Popolo d’Italia ». le texte du discours
prononce a Eboli par M. Mussolini et
dont, dit-elle, les journaux étrangers
ont publie des résumes apocryphes et
tendancieux
Ce discours était inédit et serait de
meure inédit puisqu’il n’était destiné
Kqu aux quatre bataillons de c hem. ses
noires partant pour l’Afrique Orientale a
qui s'adressait le Duce inimpr.visant :
mais le « Popolo d'Italia ». en publie le
texte a titre de mise au point, en rai
son des résumés tendancieux qui en
ont été faits :
— Camarades légionnaires, a dit le
Duce, je suis venu parmi vous pour
.vous apporter le salut du gouvernement
fascisme et plus particulicre.aent mon
salut de camarade.
« Ce salut n’ert nas un encourage
ment . : d'encouragement vous n’en,
n’avez pas besoin, car il est bien cer
tain que vous ferez votre devoir tout le
temps- Vous vous présenterez magnifi
quement. solides, bien assis, décidés, dé
jà prêts au combat, aussi bien au phy
sique qu’au moral.
Combattre
« Aussi bien, le but dernier de tout
notre espoir na-t-il pas toujours été le
combat ? Le caractère particulier du
fascisme, n’est-ce pas de préférer les
r.sques d une vie héroïque à la stagna
tion d’une existence insipide ?
soldats, mais se souciait seulement de
basses manœuvres parlementaires.
« Je vous dis. chemises noires volon
taires. qui portez dans votre sang le
combat, comme d’ailleurs toute la jeu
nesse de cette époque rasciste, je vous
dis. chemises noir,es du Piémont solide
et de la Sicile ardente, je vous dis que
nous sommes engages dans une lutte
d’une importance décisive et que nous
sommes inébranlablement décides à la
mener jusqu'au bout ».
les Abyssins pillent
et incendiint des missions
cûliiolips ‘ françaises
Paris, 4 Août.
Le « Petit Parisien » publie cette dé
pêche de Rome, d'après les journaux
italiens :
Des nouvelles de Harrar rapportent
que la mission catholique française de
Dubbo a été pillée et incendiée par des
groupes armes d'Abyssins.
Il semble, en outre, que les missions
catholiques françaises dans le Sidamo et
dans le Uollamo aient été, ces jours der
niers. l’objet d’agressions de la part des
Abyssins.
Sud, c'est-à-dire dans la province de
l’Ogaen par les vallées de cinq fleuves en
direction d’Addis-Abeba et devraient
marcher, durant au moins 500 kilomè
tres, 20.000 abyssins, commandés par
Nassibou, les attendraient dans ia ré
gion.
A l’Est, trois autres colonnes italienes
partant de l’Erythree de la ville d As-
sab. située à environ 200 kilomètres au
Nord de Djibouti, iraient à la ren
contre des cinq premières, en traversant
le désert de Dankali où l’on sait que le
thermomètre Ferenheit atteint jusqu’à
115 degrés.
Le prince heritier d'Abvssinie avec
40.000 hommes, postés sur les hauteurs
de Wcllo les recevraient. Au Nord de
l’Ethiopie se dérouleraient alors les vé
ritables opérations militâmes.
Une colonne importante traverserait
la piaine de Wolgait et marcherait du
rant des centaines de kilomètres dans
la direction de Gondar où 70.000 guer
riers, sous les ordres du ras Kasa, les
attendraient.
Enfin, la 10" colonne italienne dans
laquelle réside au fond, tout l’espoir
des italiens, partirait de Tasmanara, ca
pitale de l'Erythrée italienne, située dé
jà à la hauteur des hauts-plateaux, soit
environ 2.500 mètres, suivrait à nouveau
la route classique qu’ont suivie, dans
les cours des âges toutes les invasions
abvssines y compris celle au cours de la
quelle. vers 1395, les italiens furent dé
faits à Adoua.
« Dans toutes les épreuves que vous
vous d sposerez à alfro.iter. vous saurez
réaliser entre vous, camarades, la for
mule « un pour tous et tous pour un »
La bataille d’Adoua
« A ceux qui prétendent nous arrêter
par des papiers ou des paroles, nous
répondrons par le mot héroïque de nos
premières phalanges : « Action », et
nous irons contre qui que ce soit, de
quelque couleur qu’il soit, qui voudrait
nous barrer la rouie.
« Rapplez-vous que lorsque les forces
n’etaient pas pr.r trop inégales, les sol
dats italient ont régulièrement battus
les Ethiooiens a Adoua. on a vu 14.000
italiens se heurter à 90.000 Ethiopiens,
mais le massacre de ces derniers fut
tellement grand que le soir, ies Ethio
piens durent dccamper et se retirer sur
leurs montagnes.
« L'heroïsme des soldats italiens ce
jour-là fut magnifique ; le monde en
tier l'a reconnu. La bataille d’Adoua
n'a pas été perdue par nos troupes :
c ne a été perdue par un gouvernement
ne se souciait pas du sacrifice des
Inspections des troupes
italiennes
Naples, 4 Août.
M. Baistrochi. sous-secrétaire d'Etat
à la Guerre, a inspecté les troupes et
les services d’Afrique Orientale dû cen
tre de Naples.
♦♦♦
Les plans de campagne
de r armée italienne
Paris, 4 Août.
Dans « l’Œuvre ». Mme Tabouis pu
blie des révélations qui viennent d’être
faites à Genève sur les plans de cam
pagne dos ar.nécs itaPennes en EtïTo-
nie. Elle se résument, dit-elle, à peu près
à ceci :
Simultanément et pendant que 5 co
lonnes italienne-s massées en Somalie
italienne pénétreraient en Abyssinie du
♦♦♦
Le Reich et la S. D. N.
Eerlin, 4 Août.
La presse allemande du matin rend
compte du résultat des délibérations
du Conseil de la S. D. N. Elle s'efforce,
à cette occasion, de minimiser le rôle
joué par l'institution genevoise à l'égard
du litige italo-abyssin.
— 444
M. Laval rentre à Paris
Genève, 4 Août.
M| Pier-»? Laval. Drésident du Con
seil, minist-ce des Affaires étrangères,
a quitté Genève, ce matin, a 9 h. 10 en
automobile, pour Paris
Le président du Conseil est. accompa
gné de M. Alexis Léger, .secrétaire gé
néral du ministère des Affaires étran
gères, et de M. l\mo Iiochi.t, chef de
son Cabinet,
A 108 mètres de hauteur
La fleur de lys
et la taie de mort
Dans la « Lumière » Denise Moran
relate une, visite gulellc a ïaile^ dans un
dessein d‘tn formation, au « Courrier
Royal », à Paris, organe de propagande
du duc de Guise. Elle y est reçue par
un collaborateur du comte Edouard de
La Rocque, irère du chef des « Croix de
Feu » à qui elle se présente sous les
apparences d'une dame royaliste de pro
vince inquiète des intentions de son fils.
— J'ai, dit-elle à son interlocuteur, un
fils qui veut adhérer aux Croix de Feu.
Et ceci m'inquiète. Les Croix de Feu
sont-ils dans la bonne vme ? N'exisle-
t-il pas un mouvement plus pur ?
« Ce doute que j’exprime, concernant
les Croix de Feu. parait toucher au vif
mon interlocuteur. Avec chaleur il tait
l'él;ge du mouvement Casimir : son
ampleur, sa discipline.
— Nous, n’est-ce pas, nous sommes
LE COMTE CASIMIR
(vu par Ambroggiani).
un organe de propagande. Les Croix de
Feu sont un groupe d'action. Us descen
dront dans la rue s'il le faut.
Ici la voix s est faite ardente.
— Mais pour qui combattront-ils ?
Le monsieur se recueille. Il cherche
des nuances.
— Le colonel de La Rocque se dit ré
publicain. fait-il. Il lest sans cloute...
Je ne sais pas... Il n'a pas de pro
gramme ; vous comprenez qu’il n en
peut pas avoir, à moins de réduire beau
coup ses effectifs. Il lui faut toucher
le grand nombre.
— Mais enfin, il est du bon côté ?
— Il groupe des éléments nationalis
tes. ce qui est excellent. Je ne dis pas
qu'il serve ie Roi. mais supposez que
le Roi paraisse, le passé, les traditions
du colonel le placent à côté du Roi.
— Mais ses troupes ?
Le monsieur prend un air de conni
vence :
U y a, parmi les Croix de Feu, un
gr^nd nombre de royalistes.
Il souligne :
— un très grand nombre. Evidem
ment des éléments républicains aussi.
Et le danger serait, pour un jeune
homme, de subir l'influence de ces élé
ments. Mais le risque est mince, croyez-
le Je n’en dirais pas autant s’il s'agis
sait des Jeunesses Patriotes. Là. n est-ce
pas. c’est plus mêlé...
La voix redevient chaleureuse :
— Il faut adhérer aux Croix de Feu.
C est le mouvement le plus sérieux,
celui qui a les chances.
— Vous croyez vraiment ?
(Lire la suite à la quatrième page)
...cet ouvrier travaille, avec une remar
quable aisance, à la réfection d’une des
3.159 statues qui ornent la cathédrale de
Milan. C’est le moment ou jamais de se
placer sous la protection d’un bon ange.
Au Congrès national des instituteurs
Le secrétaire général Delmas, à la tribune, pendant la séance d’ouver.
ture du Congrès, hier, à la salle Huyghens.
L’ASSASSINAT DU « PERE MITTELETTE »
((
))
ean le Gontrebandiei
est arrêté à Alger
Sa maîtresse, Marthe Khun, est également arre
tée ; elle était activement recherchée par les
Parquets de Toulon et de Marseüb
AU PROCHAIN CONSEIL
DES MINISTRES DE JEUDI
M. Frossard proposera
un programme
de grands travaux où
ne seront employés
que les seuls, titulaires
de la carte de chômage
, r
Paris, 4 Août.
A propos de l’ajournement du Conseil
des ministres primitivement prévu pour
mardi prochain, dans les 1 milieux bien
informés, on pense que le Conseil qui
doit s'occuper du nouveau train des dé
crets-lois pourra se tenir jeudi prochain
8 août.
Absorbé par le règlement de la ques
tion italo-abyssine. le chef du gouver
nement, qui détient, ne l'oublions pas,
le portefeuille des Affaires étrangères,
a été dans l'obligation de surseoir à
l'examen des dispositions destinées a
contre-balancer l'effet des mesures de
déflation par un abaissement du coût
de la vie
Scs collaborateurs, cependant, ont
poursuivi, dans leurs départements res
pectifs l'étude des mesures susceptibles
de ranimer l'activité économique de la
nation.
(Lire la suite à la quatrième page)
L’accident d'auto
de M. le sénateur Bergeon
Les nombreux amis que M. le séna
teur Bergeon, vice-président de la Com
mission ce la Marine marchande
compte dans notre ville ont appris avec
peine, ce matin, l’aicident d’automobile
dont il a été victime, hier, dans la ré
gion de Saint-Etienne
M. Bergeon, avec sa femme, son fils
et un peintre de ses amis, venait de Pa
ris en auto lorsque entre Feure et Mont-
rond, a un endroit où la route est en
rechargement, un pneu, coupé par un
silex, éclata et la voiture roula dans un
fossé.
Dans l'accident M. le sénateur
Bergeon eut une fracture de la rotule,
M. LE SENATEUR BERGEON
sa femme et son fils se firent des con
tusions multiples et le peintre fut assez
sérieusement blessé au front.
Une ambulance conduisit les blessés
clans une clinique de Saint-Etienne où
M. Andrieu, du Conseil général de la
Loire, M. Jean Neyret, sénatuer de la
Loire, président du Conseil général et
M. Louis Soulier, maire de Saint-Etienne
se rendirent auprès d'eux.
Rassurons les amis de M. le sénateur
Bergeon, Les nouvelles qui arrivent de
Saint-Etienne ne sont pas alarmantes
et on escompte un assez prompt réta
blissement.
C'est le vœu que nous formons en re
nouvelant à M. le sénateur Bergeon et
aux siens, en cette circonstance, nos vi
ves sympathies.
Alger, 4 Août.
A la suite de patientes recherches qui
nécessitèrent de multiples investigations,
la gendarmerie vient de procéder à Al
ger à l'arrestation de Jean Dagoury, dit
Jean lé Contrebandier, dit Jean Oos. né
le 2 janvier 1913, à Saint-Junien iHaute-
Vienne) et qui serait l'un des meur
triers du père Mittelette. le coiffeur de
Presles-et-Boves trouvé assassiné, le 7
juin dernier, dans le baraquement qu il
habitait a Cys-la-Commur.e, petit vil
lage de la vailée de 1 Aisne.
Deux hospitalisés
C’est à l'hôpital d Alger, où il s'était
fait admettre, il y a une dizaine de
jours, sous le nom de Jean Oos. que le
bandit a été arrêté par les gendarmes.
Une nouvelle maîtresse, qu'on ne lui
connaissait pas. Marthe Khun, née le
28 juillet 1910 à Blois, et qui l'accom
pagnait à son arrivée dans la capitale
algérienne, a été également arrêtée
dans un dispensaire où elle s'était lait
admettre le jour même de l'hospitalisa
tion de son amant.
Il apparaît toutefois qu’aucune in
culpation ne saurait être retenue contre
el'.e dans L assassinat du coiffeur de
Presles. Néanmoins elle sera retenue en
prisons, pour répondre d autres délits
commis par elle, notamment à Toulon
et a Marseille.
Une bande de « frappes »'
On eau, en effet, que la femme qui
accompagnait le bandit à Cys-la-Com-
mune. le jour du drame, et connue sous
le nom de Jeanne, les grosses jambes
est actuellement détenue à la Petite-Rcn
quette.
Quant à Dagoury, son arrestation
permettra de jeter un peu plus de lu
mière sur ce drame, dont les auteurs
principaux, actuellement détenus, se re
jettent la responsabilité tout en inci
tant a son compte la plus grosse part.
On sait, en effet, qu Albert Chacun,
ci.t Bebert, dit Jean la Massue ré io
2 novembre 1908 à Angers ; Louis le >
messier. dit Petit Louis le Saucisson
et Raymond Duranton. dit Fred le Zi-
gotto. arrêtés dans la nuit du 4 au 5
juillet, a Bagnolet. par le maréehal-dcs-
logis-chef Drouhin. du scrv.ce des re
cherches de la caserne des Minimes.
1 adjudant Renaud et le. gendarmes
Baron et Guironnct. de Sevran-Livry,
lorsqu ils furent condu ts devant M.
Derieu, commissaire de police .chargé
de l'enquête, reconnurent avoir parti
cipé à l'expédition.
(Lire la suite à la quatrième page)
L’avion pour tous ou le vélo volant
L* « Aviette » va-t-elle enfin
cours Lépine (en la voit ici non
des hélices. Elle sera, Is jour de
réaliser le problème du vol humain 7 Celle-ci, qui sera présentée au prochain Con-
encore entoilée) se compose d’une bicyclette sur laquelle sont adaptées des ailes tt
;a présentation, actionnée par le commandant Douet»
4
DIRECTION, ADMINISTRATION
119, Boulevard National - MARSEILLE
Téléphone : National 15-90
Pnïlicitl : AGENCE LAVAS - ÎO. li (mliiie, Iintiüe
DEUXIEME
i EDITION i
AOUT 1935
67 « Annee — K* 27 510
BUREAUX DE VILLE
30, rue Sainte, 30 - MARSEILLE
Tel. : Dragon 88.G0 - Inter 39-50
25 Cent.
CEPENDANT QU’A GENEVE...*;
A ceux, dit-il, qui prétendent nous arrêter
par des papiers ou des paroles, nous
répondrons par l’action »
« Nous marcherons, ajoute-t-il, contre qui que ce soiL de
quelque couleur qu'il soit, qui voudrait nous barrer la route »
il conclut :
décisive et
« Nous sommes engagés dans une lutte d’une importance
inébranlablement décidés à la mener jusqu’au bout »
A Dubbo, la mission catholique française aurait
été pillée et incendiée par les Abyssins
Un détachement de guerriers abyssins en manœuvre. Les fusils qu’ils portent ont été pris à l’ennemi en 1868, i
c Magdalla et en 1896. à Adua.
c tome, 4 Août.
L’Agence Stéfani rapporte, d’après le
c Popolo d’Italia ». le texte du discours
prononce a Eboli par M. Mussolini et
dont, dit-elle, les journaux étrangers
ont publie des résumes apocryphes et
tendancieux
Ce discours était inédit et serait de
meure inédit puisqu’il n’était destiné
Kqu aux quatre bataillons de c hem. ses
noires partant pour l’Afrique Orientale a
qui s'adressait le Duce inimpr.visant :
mais le « Popolo d'Italia ». en publie le
texte a titre de mise au point, en rai
son des résumés tendancieux qui en
ont été faits :
— Camarades légionnaires, a dit le
Duce, je suis venu parmi vous pour
.vous apporter le salut du gouvernement
fascisme et plus particulicre.aent mon
salut de camarade.
« Ce salut n’ert nas un encourage
ment . : d'encouragement vous n’en,
n’avez pas besoin, car il est bien cer
tain que vous ferez votre devoir tout le
temps- Vous vous présenterez magnifi
quement. solides, bien assis, décidés, dé
jà prêts au combat, aussi bien au phy
sique qu’au moral.
Combattre
« Aussi bien, le but dernier de tout
notre espoir na-t-il pas toujours été le
combat ? Le caractère particulier du
fascisme, n’est-ce pas de préférer les
r.sques d une vie héroïque à la stagna
tion d’une existence insipide ?
soldats, mais se souciait seulement de
basses manœuvres parlementaires.
« Je vous dis. chemises noires volon
taires. qui portez dans votre sang le
combat, comme d’ailleurs toute la jeu
nesse de cette époque rasciste, je vous
dis. chemises noir,es du Piémont solide
et de la Sicile ardente, je vous dis que
nous sommes engages dans une lutte
d’une importance décisive et que nous
sommes inébranlablement décides à la
mener jusqu'au bout ».
les Abyssins pillent
et incendiint des missions
cûliiolips ‘ françaises
Paris, 4 Août.
Le « Petit Parisien » publie cette dé
pêche de Rome, d'après les journaux
italiens :
Des nouvelles de Harrar rapportent
que la mission catholique française de
Dubbo a été pillée et incendiée par des
groupes armes d'Abyssins.
Il semble, en outre, que les missions
catholiques françaises dans le Sidamo et
dans le Uollamo aient été, ces jours der
niers. l’objet d’agressions de la part des
Abyssins.
Sud, c'est-à-dire dans la province de
l’Ogaen par les vallées de cinq fleuves en
direction d’Addis-Abeba et devraient
marcher, durant au moins 500 kilomè
tres, 20.000 abyssins, commandés par
Nassibou, les attendraient dans ia ré
gion.
A l’Est, trois autres colonnes italienes
partant de l’Erythree de la ville d As-
sab. située à environ 200 kilomètres au
Nord de Djibouti, iraient à la ren
contre des cinq premières, en traversant
le désert de Dankali où l’on sait que le
thermomètre Ferenheit atteint jusqu’à
115 degrés.
Le prince heritier d'Abvssinie avec
40.000 hommes, postés sur les hauteurs
de Wcllo les recevraient. Au Nord de
l’Ethiopie se dérouleraient alors les vé
ritables opérations militâmes.
Une colonne importante traverserait
la piaine de Wolgait et marcherait du
rant des centaines de kilomètres dans
la direction de Gondar où 70.000 guer
riers, sous les ordres du ras Kasa, les
attendraient.
Enfin, la 10" colonne italienne dans
laquelle réside au fond, tout l’espoir
des italiens, partirait de Tasmanara, ca
pitale de l'Erythrée italienne, située dé
jà à la hauteur des hauts-plateaux, soit
environ 2.500 mètres, suivrait à nouveau
la route classique qu’ont suivie, dans
les cours des âges toutes les invasions
abvssines y compris celle au cours de la
quelle. vers 1395, les italiens furent dé
faits à Adoua.
« Dans toutes les épreuves que vous
vous d sposerez à alfro.iter. vous saurez
réaliser entre vous, camarades, la for
mule « un pour tous et tous pour un »
La bataille d’Adoua
« A ceux qui prétendent nous arrêter
par des papiers ou des paroles, nous
répondrons par le mot héroïque de nos
premières phalanges : « Action », et
nous irons contre qui que ce soit, de
quelque couleur qu’il soit, qui voudrait
nous barrer la rouie.
« Rapplez-vous que lorsque les forces
n’etaient pas pr.r trop inégales, les sol
dats italient ont régulièrement battus
les Ethiooiens a Adoua. on a vu 14.000
italiens se heurter à 90.000 Ethiopiens,
mais le massacre de ces derniers fut
tellement grand que le soir, ies Ethio
piens durent dccamper et se retirer sur
leurs montagnes.
« L'heroïsme des soldats italiens ce
jour-là fut magnifique ; le monde en
tier l'a reconnu. La bataille d’Adoua
n'a pas été perdue par nos troupes :
c ne a été perdue par un gouvernement
ne se souciait pas du sacrifice des
Inspections des troupes
italiennes
Naples, 4 Août.
M. Baistrochi. sous-secrétaire d'Etat
à la Guerre, a inspecté les troupes et
les services d’Afrique Orientale dû cen
tre de Naples.
♦♦♦
Les plans de campagne
de r armée italienne
Paris, 4 Août.
Dans « l’Œuvre ». Mme Tabouis pu
blie des révélations qui viennent d’être
faites à Genève sur les plans de cam
pagne dos ar.nécs itaPennes en EtïTo-
nie. Elle se résument, dit-elle, à peu près
à ceci :
Simultanément et pendant que 5 co
lonnes italienne-s massées en Somalie
italienne pénétreraient en Abyssinie du
♦♦♦
Le Reich et la S. D. N.
Eerlin, 4 Août.
La presse allemande du matin rend
compte du résultat des délibérations
du Conseil de la S. D. N. Elle s'efforce,
à cette occasion, de minimiser le rôle
joué par l'institution genevoise à l'égard
du litige italo-abyssin.
— 444
M. Laval rentre à Paris
Genève, 4 Août.
M| Pier-»? Laval. Drésident du Con
seil, minist-ce des Affaires étrangères,
a quitté Genève, ce matin, a 9 h. 10 en
automobile, pour Paris
Le président du Conseil est. accompa
gné de M. Alexis Léger, .secrétaire gé
néral du ministère des Affaires étran
gères, et de M. l\mo Iiochi.t, chef de
son Cabinet,
A 108 mètres de hauteur
La fleur de lys
et la taie de mort
Dans la « Lumière » Denise Moran
relate une, visite gulellc a ïaile^ dans un
dessein d‘tn formation, au « Courrier
Royal », à Paris, organe de propagande
du duc de Guise. Elle y est reçue par
un collaborateur du comte Edouard de
La Rocque, irère du chef des « Croix de
Feu » à qui elle se présente sous les
apparences d'une dame royaliste de pro
vince inquiète des intentions de son fils.
— J'ai, dit-elle à son interlocuteur, un
fils qui veut adhérer aux Croix de Feu.
Et ceci m'inquiète. Les Croix de Feu
sont-ils dans la bonne vme ? N'exisle-
t-il pas un mouvement plus pur ?
« Ce doute que j’exprime, concernant
les Croix de Feu. parait toucher au vif
mon interlocuteur. Avec chaleur il tait
l'él;ge du mouvement Casimir : son
ampleur, sa discipline.
— Nous, n’est-ce pas, nous sommes
LE COMTE CASIMIR
(vu par Ambroggiani).
un organe de propagande. Les Croix de
Feu sont un groupe d'action. Us descen
dront dans la rue s'il le faut.
Ici la voix s est faite ardente.
— Mais pour qui combattront-ils ?
Le monsieur se recueille. Il cherche
des nuances.
— Le colonel de La Rocque se dit ré
publicain. fait-il. Il lest sans cloute...
Je ne sais pas... Il n'a pas de pro
gramme ; vous comprenez qu’il n en
peut pas avoir, à moins de réduire beau
coup ses effectifs. Il lui faut toucher
le grand nombre.
— Mais enfin, il est du bon côté ?
— Il groupe des éléments nationalis
tes. ce qui est excellent. Je ne dis pas
qu'il serve ie Roi. mais supposez que
le Roi paraisse, le passé, les traditions
du colonel le placent à côté du Roi.
— Mais ses troupes ?
Le monsieur prend un air de conni
vence :
U y a, parmi les Croix de Feu, un
gr^nd nombre de royalistes.
Il souligne :
— un très grand nombre. Evidem
ment des éléments républicains aussi.
Et le danger serait, pour un jeune
homme, de subir l'influence de ces élé
ments. Mais le risque est mince, croyez-
le Je n’en dirais pas autant s’il s'agis
sait des Jeunesses Patriotes. Là. n est-ce
pas. c’est plus mêlé...
La voix redevient chaleureuse :
— Il faut adhérer aux Croix de Feu.
C est le mouvement le plus sérieux,
celui qui a les chances.
— Vous croyez vraiment ?
(Lire la suite à la quatrième page)
...cet ouvrier travaille, avec une remar
quable aisance, à la réfection d’une des
3.159 statues qui ornent la cathédrale de
Milan. C’est le moment ou jamais de se
placer sous la protection d’un bon ange.
Au Congrès national des instituteurs
Le secrétaire général Delmas, à la tribune, pendant la séance d’ouver.
ture du Congrès, hier, à la salle Huyghens.
L’ASSASSINAT DU « PERE MITTELETTE »
((
))
ean le Gontrebandiei
est arrêté à Alger
Sa maîtresse, Marthe Khun, est également arre
tée ; elle était activement recherchée par les
Parquets de Toulon et de Marseüb
AU PROCHAIN CONSEIL
DES MINISTRES DE JEUDI
M. Frossard proposera
un programme
de grands travaux où
ne seront employés
que les seuls, titulaires
de la carte de chômage
, r
Paris, 4 Août.
A propos de l’ajournement du Conseil
des ministres primitivement prévu pour
mardi prochain, dans les 1 milieux bien
informés, on pense que le Conseil qui
doit s'occuper du nouveau train des dé
crets-lois pourra se tenir jeudi prochain
8 août.
Absorbé par le règlement de la ques
tion italo-abyssine. le chef du gouver
nement, qui détient, ne l'oublions pas,
le portefeuille des Affaires étrangères,
a été dans l'obligation de surseoir à
l'examen des dispositions destinées a
contre-balancer l'effet des mesures de
déflation par un abaissement du coût
de la vie
Scs collaborateurs, cependant, ont
poursuivi, dans leurs départements res
pectifs l'étude des mesures susceptibles
de ranimer l'activité économique de la
nation.
(Lire la suite à la quatrième page)
L’accident d'auto
de M. le sénateur Bergeon
Les nombreux amis que M. le séna
teur Bergeon, vice-président de la Com
mission ce la Marine marchande
compte dans notre ville ont appris avec
peine, ce matin, l’aicident d’automobile
dont il a été victime, hier, dans la ré
gion de Saint-Etienne
M. Bergeon, avec sa femme, son fils
et un peintre de ses amis, venait de Pa
ris en auto lorsque entre Feure et Mont-
rond, a un endroit où la route est en
rechargement, un pneu, coupé par un
silex, éclata et la voiture roula dans un
fossé.
Dans l'accident M. le sénateur
Bergeon eut une fracture de la rotule,
M. LE SENATEUR BERGEON
sa femme et son fils se firent des con
tusions multiples et le peintre fut assez
sérieusement blessé au front.
Une ambulance conduisit les blessés
clans une clinique de Saint-Etienne où
M. Andrieu, du Conseil général de la
Loire, M. Jean Neyret, sénatuer de la
Loire, président du Conseil général et
M. Louis Soulier, maire de Saint-Etienne
se rendirent auprès d'eux.
Rassurons les amis de M. le sénateur
Bergeon, Les nouvelles qui arrivent de
Saint-Etienne ne sont pas alarmantes
et on escompte un assez prompt réta
blissement.
C'est le vœu que nous formons en re
nouvelant à M. le sénateur Bergeon et
aux siens, en cette circonstance, nos vi
ves sympathies.
Alger, 4 Août.
A la suite de patientes recherches qui
nécessitèrent de multiples investigations,
la gendarmerie vient de procéder à Al
ger à l'arrestation de Jean Dagoury, dit
Jean lé Contrebandier, dit Jean Oos. né
le 2 janvier 1913, à Saint-Junien iHaute-
Vienne) et qui serait l'un des meur
triers du père Mittelette. le coiffeur de
Presles-et-Boves trouvé assassiné, le 7
juin dernier, dans le baraquement qu il
habitait a Cys-la-Commur.e, petit vil
lage de la vailée de 1 Aisne.
Deux hospitalisés
C’est à l'hôpital d Alger, où il s'était
fait admettre, il y a une dizaine de
jours, sous le nom de Jean Oos. que le
bandit a été arrêté par les gendarmes.
Une nouvelle maîtresse, qu'on ne lui
connaissait pas. Marthe Khun, née le
28 juillet 1910 à Blois, et qui l'accom
pagnait à son arrivée dans la capitale
algérienne, a été également arrêtée
dans un dispensaire où elle s'était lait
admettre le jour même de l'hospitalisa
tion de son amant.
Il apparaît toutefois qu’aucune in
culpation ne saurait être retenue contre
el'.e dans L assassinat du coiffeur de
Presles. Néanmoins elle sera retenue en
prisons, pour répondre d autres délits
commis par elle, notamment à Toulon
et a Marseille.
Une bande de « frappes »'
On eau, en effet, que la femme qui
accompagnait le bandit à Cys-la-Com-
mune. le jour du drame, et connue sous
le nom de Jeanne, les grosses jambes
est actuellement détenue à la Petite-Rcn
quette.
Quant à Dagoury, son arrestation
permettra de jeter un peu plus de lu
mière sur ce drame, dont les auteurs
principaux, actuellement détenus, se re
jettent la responsabilité tout en inci
tant a son compte la plus grosse part.
On sait, en effet, qu Albert Chacun,
ci.t Bebert, dit Jean la Massue ré io
2 novembre 1908 à Angers ; Louis le >
messier. dit Petit Louis le Saucisson
et Raymond Duranton. dit Fred le Zi-
gotto. arrêtés dans la nuit du 4 au 5
juillet, a Bagnolet. par le maréehal-dcs-
logis-chef Drouhin. du scrv.ce des re
cherches de la caserne des Minimes.
1 adjudant Renaud et le. gendarmes
Baron et Guironnct. de Sevran-Livry,
lorsqu ils furent condu ts devant M.
Derieu, commissaire de police .chargé
de l'enquête, reconnurent avoir parti
cipé à l'expédition.
(Lire la suite à la quatrième page)
L’avion pour tous ou le vélo volant
L* « Aviette » va-t-elle enfin
cours Lépine (en la voit ici non
des hélices. Elle sera, Is jour de
réaliser le problème du vol humain 7 Celle-ci, qui sera présentée au prochain Con-
encore entoilée) se compose d’une bicyclette sur laquelle sont adaptées des ailes tt
;a présentation, actionnée par le commandant Douet»
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