Presse et revues
14 pages
Titre : L'Ouest-Éclair
Éditeur : [s.n.] (Rennes)
Date d'édition : 1930-10-12
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb41193642z
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 12 octobre 1930 12 octobre 1930
Description : 1930/10/12 (Numéro 12393). 1930/10/12 (Numéro 12393).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG14 Collection numérique : BIPFPIG14
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Description : Collection numérique : BIPFPIG72 Collection numérique : BIPFPIG72
Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque... Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4986684
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/01/2008
Apres la tempête
DE NOUVEAUX SECOURS
M Jean Jadé, député, a adressé
hier 10 octobre, au Ministre de la
Marine Marchande, le télégramme
suivant
c Louis Rollin, Ministre Marine
Marchande, Paris.
Bateaux Waz-Bihen, Stereden ar
MtoÀn, quartier Douarnenez. conside-
rés comme perdus Demande adresser
d'extrême urgence secours aux famil-
les des disparus.- Jean Jade, député»
Quelques heures après, M. Jean
Jade recevait le télégramme suivant:
c Ministre Marine Marchande a
Jean Jadé, députe, à Quimper.
c Espère encore retour bateaux,
Douarnenez, mais donne instructions
pour que secours aux familles soient
immédiatement versés. Signe, Louis
Rcllin
LA BONNE CUISINE
POUR TOUS
Recettes économiques
Le célèbre livre de cuisine de
i Tante Agathe », contenant 700 re-
cettes différentes, simples et économi-
ques, est en vente chez tous nos dé-
positaires et dans les bureaux de ta-
A titre exceptionnel, ce livre, dont
le prix est de 10 francs, ne sera vendu
lue 7 francs (sept f:ncs) à nos lec-
teurs, port compris. c
VILLE DE MORLAIX
vu.' FOIRE-EXPOSITION
Il AU 19 OCTOBRE 1930
Grand Concours Agricole
11-13-14 OCTOBRE
Mairie tél. 68 et 105
Le ministre
des chemins de fer éthiopiens
est-il Français, Egyptien
ou Américain ?
Cherbourg, 10 octobre. (De no-
tre correspondant particulier). Le
cas de Gabriel Er Saleh Bey, qui fut
arrêté jeudi soir au débarquement des
pasagers de l'Europa comme Français
n'ayant pas satisfait aux lois militai-
res, est des plus curieux, des plus com-
pliqués et, peut-être aussi, sensation-
nel, en raison de la personnalité du
héros de la mésaventure.
Saleh Bey, que la France considère
Jusqu'à nouvel ordre comme M. Roh-
mer, Français insoumis, et veut pour-
suivre devant les tribunaux comme tel.
naquit à Paris en 1885 de Mme Thé-
rèse Rohmer et d'un père non dési-
gné à l'acte de naissance, mais qui,
selon lui, serait une des plus nautes
notabilités égyptiennes, le propre me-
decin actuel du roi Fouad, lequel, en
se mariant en Turquie avec sa mère,
l'aurait légitimé et aurait fait de lui
un sujet égyptien.
Saleh Bey assure que, bien qu'ayant
vécu longtemps à Paris, et notamment
de 1920 a 1925, il abandonna la France
avant son âge de 17 ans pour les
Etats-Unis et se fit naturaliser plus
tard américain. D'après lui, il aurait
été enrôlé pendant la guerre dans
l'armée américaine et se serait fait
aux Etats-Unis, comme ingénieur des
chemins de fer. une situation des plus
Importantes, qui l'aurait mis en rela-
tions avec les plus hautes personna-
lités d'Outre-Atlantique. Ces temps
derniers, il fut, en raison des émlnents
services par lui rendus et qui sont cer-
tisés par de véritables autorités amé-
ricaines, choisi pour être adjoint à la
mission diplomatique extraordinaire
envoyée par les Etat-Unis au couron-
nement du ras TaHari, empereur
d'Ethiopie, et désigné pour devenir
conseiller technique du ras, c'est-à-
dire, d'après son affirmation. le véri-
table ministre des chemins de fer
éthiopiens.
En débarquant à Cherbourg pour re-
joindre la mission dirigée par M. Ja-
cobi, ambassadeur extraordinaire des
Etats-Unis, et par le général Harts,
ancien attaché militaire américain à
Paris. Saleh Bey fut reçu par sa fem-
me. une parisienne, qui l'avait précédé
depuis quelques temps en France
mais il fut aussi accueilli par les gen-
darmes chargés d'arrêter l'Insoumis
Emile-Gabriel Rohmer, et ceux-ci,
malgré les protestations de l'intéressé
exécutèrent leur mandat.
A son arrivée, Saleh Bey était por-
teur d'un passe-port égyptien parfaite-
ment en règle et de nombreux autres
documents américains délivrés au nom
le Saleh Bey, sujet américain, rési-
dant 166, 5» avenue New-York. Il de-
vait être aussi détenteur d'un passe-
port américain qu'il remit à sa femme.
«quelle partit dès jeudi soir pour Pa-
ris, afin de commencer des démarches
propres à éclaircir cette affaire em-
brouillée et a obtenir sa libération
En attendant. Saleh Bey a pissé la
Mit de jeudi en subsistance dans une
;aseme et aujourd'hui les autorités
militaires -ont étudié le cas de plus
nès.
LA DIRECTION DE LA SOCIETE
ECONOMIQUE DE RENNES rappelle
lu'elle n'autorise personne à se pre-
.enter dans ses succursales pour vrn-
Ire quelque ce soit à ses gérants. eile
net ces derniers en garde contre de:;
«crocs qui les visitent actuellement
jrétencant faussement être autorises.
LA SEMAINE DE PROPAGANDE
DE L' « OUEST-ECLAIR» EN BRETAGNE
A Saint-Brieuc (suite)
La Municipalité et le Syndicat d'Ini-
tiative de Saint-Brieuc, qui ont saisi
la portée de notre entreprise, n'ont
point manqué d'exprimer leur satis-
faction et de remercier l'Ouest-Eclair
de l'intérêt qu'il porte au tourisme
breton.
A la fin du banquet de mardi soir.
M Rateau, qui dirige avec tant de
compétence le Syndicat d'Initiative,
prit le premier la parole.
Après avoir excusé M. Bogrand et
u une lettre de M. O.-L. Aubert, le
« fervent propagandiste du tourisme »,
qui, absent, regrette de n'avoir pu se
trouver parmi nous, il remercie la Mu-
nicipalité, la Chambre de Commerce.
dont le président est M. O.-L. Aubert.
« animateur convaincu, breton d'adop-
tion, près de qui on trouve toujours
d'excellents conseils. »
M. Rateau a ensuite un mot aima-
ble pour tous les présidents des syndi-
cats d'initiative du département. Il en
profite pour rappeler que (stir ce ter-
rain, au moins, gallos et mahos, les
frères trop souvent ennemis, ne s'af-
frontent pas !) « La Haute et la
Basse-Bretagne marchent la main
dans la main » pour tout ce qui con-
cerne l'industrie touristinuc. Il montre
ensuite l'œuvre du Syndicat de Saint-
Brieuc pt des syndicats du départe-
ment, qui ont toujours trouvé un
appui près des parlementaires. On a
donc obtenu des résultats encoura-
geants. Tous les présidents des syndi-
cats bretons ont été d'admirables réa-
lisateurs et le Syndicat de Saint-
Brieuc a toujours été dans le peloton
de tête.
M. Pasqulou, rédacteur en chef de
l'Eveil Breton, parle au nom de ses
confrères locaux.
M. Yves PérigoLs, bâtonnier de l'Or-
dre, président du groupement des so-
ciétés briochines. félicite, en termes
délicatement mesurés, ceux qui aident
au bien du chef-lieu des Côtes-du-
Nord, M. Râteau. M. O.-L. Aubert et.
après avoir souligné l'œuvre de la
presse, il lève son verre aux dames
dont la grâce pare la table d'honneur.
C'est au tour de M. Legrand-Dallix,
qui déclare tout net. au nom de la ca-
Vavane, que tous ses confrères sont
venus avec le fervent désir de se faire
naturaliser bretons.
Il louange la magnifique union qui
existe entre tous les hôteliers de S°.int-
Brieuc et de la plupart des villes que
nous traversons.
M. Legrand-Dallix ne peut faire ou-
blier qu'il a été un revuiste de talent
ses causeries sont pétillantes d'esprit.
Il remercie tout le monde, enfin. M
Rateau, en particulier. M. Le Bihan.
propriétaire de l'Hôtel de France, et
son maître d'hôtel.
« Saint-Brieuc, dit-il, en terminant,
doit devenir un grand centre de tou-
risme ».
M. Bahon-Rault. président de la Fé-
dération des Essi de Bretagne est venu
avec Mme Bahnn-Rault se joindre à
notre colonne. On sait quelle place 41
occupe dans le grand tourisme fran-
çais. En quelques mots, il va définir
cette Bretagne qu'il aime tant et en
présenter les asnects les plus variés.
Il loue M. Rateau. de suivre les tra-
ces de M. O.-L. Aubert comme prési-
dent du S. I. de Saint-Brieuc. et ins-
crit ce beau groupement au tableau
d'hnnneur du tourisme breton.
M. le sénateur-maire Servain, salue
les journalistes et, après avoir rappelé
que Saint-Brieuc est la plus accueil-
lante des villes, ce dont nous nous
apercevions bien. il adresse des remer-
ciements particuliers à l'Ouest-Eclair
pour cKte heureuse « Semaine de Pro-
pagande ».
TROISIÈME JOURNÉE
De Saint-Brieuc à Perros
M. Paul Beaufils. le vigoureux ro-
mancier du Domaine de Toul-ar-
Diaoul cet de la Morte Parfumée, se-
crétaire général du Syndicat d'Initia-
tive de Snint-Brieuc, fut pour nos in-
vités le plus enthousiaste et le plus
discret des guides.
Du bleu commençait de nager, au
ctel, et nous ptlmes admirer sous un
éclairage captivant les austères vallées
du Gouédic et du Gouët. Echappées
prestigieuses, sur le plus aéré des pla-
teaux marins.
Binic, dans le soleil de la matinée,
est clair comme un yacht fraîchement
repeint.
Saint-Quay est animé, dans ses rues
aux jardinets bourrés comme aux
jours les plus chauds.
Et c'est Paimpol, et, dans le bassin
clos, les premières goélettes revenues
des brumes polaires.
Nous nous arrêtons à Trésruier, où
nous attendent, pour nous piloter, M.
le comte de Kerguézec et M. Jacques
Guillou. du Syndicat d'Initiative.
La cathédrale est magnifique, avec
ses teintes de moisson ocèane et les
coulées de métal de ses verrières.
Dans le cloitre, sous la vieille
tour romane d'Hastings, un charmant
iardin provincial nous enveloppe. Tré-
guier est le béguinage breton.
Perros, ce canton immense dressé
devant une mer qui blanchit autour
de lourdes iles. nous prendra à son
sortilège d'été. Toutes les couleurs du
nrisme. des houles de verdure et le sa-
ble clair.
Un groupe imposant de personnali-
tés a tenu il nous recevoir à l'entrée
du port M. Le Toiser. maire. M. Me-
net. président du Syndicat d'Initiative
MM .Tannoiix Le Tnrnez. Marodon.
Grolleau, du Syndicat d'Initiative
MAT1lI SOIR
10 h. 11 22 h. 29
8 h. 32 20 h. 43
8 h. 21 20 h. 38
Saint-Brieuc 8 h. 16 20 h. 20
8 h. 18 20 h. 16
6 h. 13 18 h 32
h. 53 18 h 14
Vannes. 8 h, 11 20 h. 16
5 h: 44 18 h. 2
La h, 31 17 h. 50
MM. Conan et Tilly, conseillers muni-
cipaux M. M. 0. et E. Grall M.
Bcauvin, etc.
Tout le long de la corniche, les ho-
rizons déroulés amènent des cris
d'admiration aux visiteurs.
Nous déjeunons à la Roseraie, le pa-
lace ouvert récemment par M. Le
Floc'h. Nous ne pouvons qu'exprimer
notre contusion notre reconnaissance
ne sera jamais à la mesure de la gen-
tillesse et la munificence de nos hôtes,
Le maitre Charles Le Goffie n'a
point manqué de venir se joindre à
des journalistes qui écriront à la gloire
de son cher Trégor.
M. Menet souhaite la bienvenue au
nom de tous. Il nous prouve que cette
« côte de granit rose » exerce sur ceux
qui la visitent un véritable envoûte-
ment puisque lui, champenois de la
Champagne, il s'y est fixé.
M. Le Toiser, maire, énumère les
beautés de sa commune et dit que le
plus cher de ses vœux sera que les
participants de la a Semaine de Pro-
pagande » 'emportent le souvenir de
n'avoir, nulle part, rencontré « Breta-
gne plus accueillante ».
M. LE GUENEDAL.
adjoint au maire de Brest qui repré-
sentait le maire de Brest au diner de
l'Ouest-Eclair.
Notre excellent confrère, M. Th. AI-
lain, rédacteur en chef des Nouvelles
de Strasbourg, va exprimer notre re-
connaissance à tous en une improvisa-
tion d'une forme impeccable. Il ne
manquera point d'unir la Bretagne et
l'Alsace.
M. Charles Le Gofflc reprendra cette
idée l'Alsace et la Bretagne, aux
deux extrémités de la France, sont
sœurs en effet. L'éminent écrivain ne
veut point, non plus, laisser échapper
cette occasion de dire sa sympathie à
ceux qu'il considère comme ses confrè-
res, lui qui fut un reporter, et de
quelle classe.
Nous terminerons notre randonnée
au pont de Plougastel; le maitre re-
prend, pour la documentation de nos
invités, l'étude qu'il flt dans son Ame
bretonne, du curieux et noble clan des
Plougastelliz.
Il est vigoureusement applaudi.
De Perros à Morlaix
Dans un crépuscule venteux, les ro-
chers de Ploumanac'h se tassent, vau-
trés comme des monstres échoués à la
lisière des landes brûlées.
Les vagues se cabrent, dans la cri-
que étroite, autour de l'oratoire de
Saint-Guirec. Les jeunes filles de la
caravane, Mlles Russo et Miss Hesse,
une franche américaine, connaissent-
elles la légende qui veut que Saint-
Guireci lorsqu'on lui pique le nez et
qu'il daigne conserver l'épingle, ma-
riera la soupirante dans l'année ?
Elles se jettetlt courageusement à
l'eau jusqu'à mi-jambe.
Encore un vin d'honneur chez l'ai-
mable Mme Pradel, propriétaire du
Beau-Site -Hôtel.
A Lannion, nouvelle halte. M. Wa-
renghem, président du S.I.; MM. Tas-
sel, notaire honoraire, adjoint au
maire, président du S.I.; du Préjostel
et Allain, notaire honoraire du S.I..
de Lannion, nous attendent. Récep-
tion hâtive dans la salle des fêtes de
la mairie; regrets partagés que l'ho-
raire nous ait forcés à négliger les
merveilleuses plages du Lannionnais
Trégastel et Trébeurden et après un
rapide regard sur les vieilles demeu-
res de la place du Centre, nous des-
cendons à l'hôtel de France, où la
sémillante Mme Leguen, nous offre
un apéritif d'honneur. La Lieue-de-
Grève et les bourgs de Saint-Michel,
Saint-Efflam, plantés au ras d'une
marée, s'emplissent d'une nuit aux blê-
mes remuements.
A Morlaix
ri pleut, lorsque nous entrons dans
Morlaix, en longeant la rivière. A
Morlaix, le S. I. de Morlaix avait bien
fait les choses. M. Derme, secrétaire,
le célèbre barde Fanch Gourvil
n'avait rien négligé; le diner fut servi
à l'hôtel BozeLlec. M. Bourgot, député,
maire de Morlaix, présidait, assisté
de M. Samante. sous-préfet; de M.
Rams, président de la chambre de
commerce et de M. Paris, président
du S.I.
Celui-ci, au dessert, avec une sim-
plicité bien sympathique, se déclara
heureux d'offrir le pain et le sel de
l'hospitalité aux participants de notre
semaine de propagande* Il remercie
jes personnalités présentes, et parti-
culièrement M. Legrand-Dallix, l'ani-
mateur de notre mouvement touris-
tique.
b-. Sarraut, sous-préfet, qui bien
que nouveau venu à Morlaix, a déjà
pu apprécier les resssources profon-
des qu'offre au tourisme cette terre
Léonard c lui succède M Bcrurgot,
député mairie, et M. Legrand-Dallix.
n'oublieront pc-rsonne dans leurs hom-
mages eux non plus.
Fanch Gourvll enfin. dont la fol bre-
tonne vient d'être à nouveau consacré
par l'attribution d'un prix de la Fédé-
ration française des Essis, magnifie sa
province avec le lyrisme qui fait un
poème de chacune des pages de son
beau livre En Bretagne. Fanch Gour-
vil n'oublie Jamais qu'il est barde et
il s'empresse de révéler à nos invites
quelques-uns des vers les plus prenants
du folklore armoricain. Il n'est point
de voix plus prenante que la sienne et
plus riche d'émotion intérieure.
Plus tard, M. D. R. Brown, de la
Chicago Tribune, qui se double d'un
dessinateur au crayon décisif, conti-
nuait silencieusement de distribuer des
ombres et de découper des profils.
Le Léon des Calvaires
Pendant que les Monts d'Arrée rou-
lent au bas du ciel comme des formes
de nuages, nous gagnons les courtils de
féerie à la merveilleuse florais i archi-
tecturale que sont les bourgs de Saint-
Thégonnec et d? Guimiliau. Fanch
Gourvil fait une véritable conference
bourrée de documentation, devant ces
ensembles uniques où la naïveté go-
thique s'unit aux plus purs joyaux de
I Ia Renaissance. C'est jeudi, et dans
les églises les enfants anonnent le
cathéchisme.
Nous suivons la vallée de l'Elom
dont les fourrés déjà touchés par l'au-
tomne remplissent les fonds d'une
douceur grave, et nous entrons dans
un Brest pavoisé, grouillant de curieux
aux costumes divers, montagnards de
l'Arrée, julots aux rubans pendants,
fouesnantaises aux collerettes planan-
tes. La caravane assistera l'après-midi
au lancement du Dupleix. Grande fête
maritime avec des officiers chamarrés
et des matelots à pompon rouge. La
vision formidable du croiseur glissant
dans les grincements de ses bosses
cassantes a vivement ému nos Invites.
Un magnifique banquet, remarqua-
blement mis au point, par notre ex-
cellent collaborateur de Brest, M.
Pierre Bouis, a réuni, jeuai soir,
autour de notre directeur, M. Emma-
nuel Desgrées au Loû, qu'accompa-
gnaient MM. Pierre Artur, adminis-
trateur général et Henri Morin, les
personnalités brestoises de la marine,
du commerce et du tourisme et les
personnalités de la Semaine de propa-
gande.
Nous reviendrons demain sur cette
importante manifestation régionale.
FLORIAN LE ROY.
AUJOURD'HUI
Horaire des marées. Pleine mer. k
Il h. 29 et 23 h. 58; basse mer, à
6 h. 45 et 19 heures
Bac de QuillebeuJ. Pas d'arrêt.
Bateau du Havre. Départ de Caen
à 8 h. 45; du Havre, à 9 h. 15. Durée
de la traversée, environ 3 heures.
Médecin de service. De 8 heures à
20 heures, Dr Souron, 11, boulevard des
Alliés, télé-1. 9-03.
Pharmaciens de service de jour et de
nuit. MM. Antoine, place St-Sauveur
et Costy, rue de Vaucelles.
Fête des 25 ans de l'Avant-Garde
Caennalse. A 7 h. 30, en l'église St-
Sauveur, messe célébrée à la mémoire
des morts de la Société par S. G. Mgr
Suhard. A 11 heures, défilé en ville de
l'A. G. C. et dépôt de gerbes aux mo-
numents aux morts. A 14 h. 30, salle
Guilbert, gala gymnique et artistique.
A 18 h., à l'église Saint-Sauveur, salut
d'actions de grâces.
Exposition d'automne de la Nouveauté
Caennaise.
Kermesse. Dans la cour du patro-
nage St-Plerre, 1 bis, rue des Cordes,
kermesse au profit des oeuvres de la pa-
roisse Saint-Pierre.
Concert. A 16 heures, salle Mauger,
concert Eugène Reuchsel.
Sports. Au Parc des Sports de Ve-
noix, exercices équestres par les Cosa-
ques Djigultes.
Cinéma. Représentations aux clné-
mas Select et Tria.non.
Route de la Délivrande
un camion s'écrase
contre un arbre
L'un des occupants est grièvement
blessé
Vendredi soir, vers 19 h. 45, un acci-
dent s'est produit route de La Déli-
vrande au lieu dit La Girafle. Un ca-
mion automobile appartenant à la
maison Bruneau, charbons, à Ouis-
treham, conduit par M. Paul Morel.
de Ouistreham, est allé, par suite
d'une circonstance non encore établie,
heurter un arbre sur le côté gauche
de la route de Caen à La Délivrande,
à 80 mètres environ de la limite de
l'octroi.
Pris sous le chargement, un homme
qui accompagnait le chauffeur, M. Bo-
leslaw Mardre, 29, rue de Strabourg,
également chaffeur, et qui devait ef-
fectuer par la suite cette tournée, a
eu la cuisse gauche brisée et porte des
blessures graves à la tête.
Il a été transporté à l'hôpital.
CAEN-EXTENSION, la plus impor-
tante société immobilière et foncière
de la région, porte son capital à
4 millions.
Fondée fin 1918, cette société a
donné l'essor au développement ur-
bain de la Ville de CAEN, en groupant
sur 500.000 mq. de terrains, dont la
moitié est aménagée et construite,
plus de 5.000 habitants.
Les quartiers ainsi créés sont le
Parc des Pépinières, la Villa Capo-
nicre et le quartier de la Demi.
Lune (24 hectares).
CAEN-EXTENSION dint la situa-
tion foncière et financière a permis
de distribuer annuellement, depuis
plusieurs années, 8 net de divi-
dende, va étendre son rayon d'action
à toute la région normande.
Il y a là un intéressant effort ré-
gional à encourager.
DEUX JEUNES SAUVETEURS
RÉCOMPENSÉS
Nos lecteurs se souviennent de la
terrible tragédie qui se déroula le
27 juillet dernier au large de Lion-
sur-Mer.
Une barque chargée de cinq per-
sonnes a chaviré alors qu'elle se trou-
vait à environ 800 mètres du rivage.
Un seul parmi les occupants put
être sauvé par une embarcation mon-
tée par deux jeunes gens qui, de la
plage de Luc, avaient été les témoins
du drame et s'étaient courageusement
portés au secours des naufragés.
Ces deux jeunes gens, Mathieu (Clé-
ment), 16 ans, employé, domicilié 5,
avenue du Château à Neuilly-s/ -Seine,
et Mathieu (Georges), 13 ans. étu-
diant, frère du précédent, viennent de
recevoir chacun une mention honora-
ble avec le motif suivant « Se sont
portés, le 27 juillet 1930, à bord d'une
embarcation, au secours d'un bateau
qui avait chaviré entre Luc et Lion-
sur-Mer ont recueilli à leur bord et
ramené à terre un des deux naufra-
gés, le second ayant coulé à pic. »
CHEZ LES SAPEURS-POMPIERS.
Par décret en date du 10 septem-
bre et paru à l'Officiel de ce jour. M.
Clément Jacquemard est nommé sous-
lieutenant de sapeurs-pompiers à
Caen. Nous lui adressons nos vives fé-
licitations.
Mouvement
dans l'Enseignement
primaire
Ont été nommés:
M. Jacqueline de Truttemer-le-
Grand à Carville; M. Chevalier à
Truttemer-le-Grand; Mme Lerin de
La Lande-Vaumont à Pontfarcy; Mlle
Raul. à La Landes-Vaumont: Mlle
Saillard à Saint-Agnan-le-Malherbe
Mme Pierre à Villy; Mme Saint Ja-
mes de Lisieux à Caen, rue de Geole;
Mlle Lafosse du Mesnil-Simon à Li-
sieux, Paul-Bert: Mme Vaubrun à Le
Mesnil-Simon; Mlle Bourges de Liva-
rot à Pierres; Mme Le Bret de Su-
bies à Barbeville; Mlle Pépin de la
Bazoques à Subies; fille Fleury. à La
Bazoques; Mme Cairon à Le Mesnil-
Patry Mme Escolivet de Vire, rue
de l'Hospice à Lisieux, Paul-Bert;
Mme Chevalier du Mesnil-Robert, a
Vire, rue de l'Hospice: Mlle Vaude-
vire à Mesnil-Robert; Mme Miot de
Thury-Harcourt à Percy-en-Ange
Mme Montigny de Livarot, à Thury-
.Harcourt: M. Legaye de Norrey-en-
Auge à Livarot; M. Le Guay à Nor-
rey-en-Auge Mlle Pcrrée de Russy
(non installée) à Mandeville; Mlle Ha-
i lot à Russy; Mme Ben-Haim à Bré-
ville Mme Goussaire de Dives-sur-
Mer à Cabourg; Mlle Fourcade de
Grandcamp à Littry; Mlle Lapierre à
Grandcamp; Mlle Maupas à Fresney-
la-Mer Mlle Goubert à Argences;
Mlle Loir à Falaise, place Carnot;
Mlle Jeanne à Falaise, cours prépa-
ratoire à l'E. P. S.; Mlle Bonnemain
à Saint-Aubin-des-Bois; Mlle Blondel
à Vire (cours préparatoire à l'E. P. S.;
Mme Lemoine de Ranchy à Bayeux-
la-Poterie M. Renouf de Cambremer
à Ranchy M. Martin, à Cambremer;
M. Saugrain, de Bayeux, à Vire M.
Michel, d'Argentan, à Bayeux Saint-
Laurent Mlle Messager, à Isigny
Mme Massé, à Magny-la-Campagne
Mme Tirel, de Géfosse-Fontenay, à
St-Martin-de-Blagny M. Tirard, de
St-Martin-de-Blagny, à Géfosse-Fonte-
nay Mme Bodey, de Trouville, à
Deauville Mlle Tinel, de Ste-Marie-
Laumont à Mézidon Mlle Doublet, à
Ste-Marie-Laumont M. Jacqueline, à
Vire M. Tillard à Jurques, M. Dor-
me à Vire Mlle Marie à Mesnil-au-
Grain Mlle Hergault, à Soulangy
M. Lefèvre, à Mézidon Mlle Schoch,
à Livarot Mlle Roberge, à St-Ouen-
des-Besaces Mlle Beauvais, à Mesnil-
viuement Mme Lefèvre, de Mor-
drainville, à Périers-sur-le-Dan Mme
Boulay, à Mordrainville M. Merlet
à Trouville Mlle Vieillot, à Moutiers-
en-Auge Mme Olivier, à Vieux-Fu-
mé M. Lacroix, à Touques Mlle
Scalour, à Montbertrand Mlle Dali-
gault. à Pont-Bellanger M. Planche-
nault, à Mlle
I^alan, à Moutiers-Hubert Mlle Ca-
therine, à Presles Mlle Carrère, à
Rocquancourt Mme Macé, à Aunay-
sur-Odon Mme Guilloux, à Ouilly-le-
Tesson; Mlle Delaporte, à Ste-Mar-
guerite-des-Loges M. Thomas, à Gen-
neville Mlle Derunes, à Ammeville
Mile Blondel, les Authieux-sur-Calon-
ne, à Dlves-sur-Mer Mme Tarais
les Authieux-sur-Calonne Mlle Le-
normand, de Neuilly-le-Malherbe, à
i "Sr*1?^8 Mlle Taupinel. à Neuilly-
le-Malherbe Mlle Lelandais, à Pont-
HSveque M. Bellest, à St-Cyr-du-
Ronceray Mlle Chauvin, à Clécy
Munira "vi? e;Mar"^s-BeSaceys
LES ACCtDENTS
DE LA CIRCULATION
Samedi, vers midi, un cheval que
conduisait M. Victor Leneuf, au ser-
vice de la Maison Blochon, à Caen,
n ayant plus voulu avancer pour s'en-
gager sur le pont de Vaucelles, le ca-
mion, en roulant, est a:lé se jeter
contre la devanture de M Lenoir.
marchand de meubles, rue de Vau-
celles, brisant la vitrine. Le cheval
a été blessé au jarret.
Rue Guillaume-le-Conquérant, à
hauteur de la place de l'Obélisque,
une voiture hippomobile de la Maison
Guerrier, marchand de charbons a
Caen, conduite à vive allure par le
charretier François Sénéchal, en vou-
lant passer entre une voiture' station-
née et un tramway qui arrivait, a
accroché l'avant de ce véhicule qui a
été entièrement détruit. Par une
chance inespérée, Mme Le Berre, qui
pilotait le tram, n'a pas été blessée.
Au pont des Abattoirs, un cy-
cliste. M. Louis Launay, 108. rue
d'Auge, est entré en collision nvec une
automobile conduite par M. Jules
Lautier, de Castillorn-en-Auge et a
été légèrement blessé a la jambe
AU THEATRE MUNICIPAL.
Nous rappelons que M. Ramoin, le
nouveau directeur du théâtre de Caen,
désireux d'inaugurer la nouvelle sai-
son 1930-1931 par un gala sensation-
nel a décidé de donner mercredi pro-t
chain 15 octobre. pour l'ouverture de
la saison une premiere représentation
d'opéra avec le concours de Mlle Ma-
deleine Mathieu de l'Opéra Comique
et de M. Razavet de l'Opéra Comique
dans « Carmen ».
Ces deux vedettes incontestees que
le disque en particulier a rendu jus-
tement populaires joueront sur la
scène de Caen, les rôles de Carmen et
elfe Don José dont ils sont titulaires &
l'Opéra Comique.
Dimanche 19 octobre « Véronique »
et débuts de la troupe d'opérette.
Mercredi 22 octobre « La Tosca »
avec Di Mazseï, le célèbre ténor.
SOCIET2 DU CHEVAL ANGLO-
NORMAND. L'Assemblée générale
des membres de la Société du che-
val anglo-normand aura lieu le ven-
dredi 18 octobre 1930. à 14 h. 30, a la
mairie d'Argences.
Ordre du jour: Rapport du secré-
taire général; Situation financière;
Nomination d'un membre du Conseil
d'Administration en remplacement de
M Conard, décédé.
POLICE DE LA CIRCULATION.
Au cours de la semaine qui vient de
s'écouler, les agents spécialement
chargés d'assurer la police de la cir-
cula Lion dans la ville n'ont pas dressé
moins de 129 contraventions pour in-
fraction au Code de la Route ou aux
arrêtés réglementant la circulation
dans la ville.
TRAIN CONTRE AUTO. Vers
18 heures, quai Amiral-Hamelin, un
train de la Cie des Chemins de fer
du Calvados, sortant du pont des
Abattoirs, a heurté légèrement une
automobile pilotée par M. Marie Fou-
tier, à Mont-en-Bessin. et lui occa-
sionné de très légers dégâts matériels.
SOCIETE CAENNAISE DE PHO-
TOGRAPHIE. On nous prie de
rappeler que la prochaine assemblée
générale se tiendra le lundi 13 octo-
bre à 20 h. 45 au siège, 33 rue de Cau-
mont.
Communications diverses; projec-
tions.
ETAT CIVIL
Naissances. Joseph Desmôles La
Malidrcrie; Ohristiane Heunequln, rue
de Falaise.
Publications dc mariages. Georges
Houx, lieutenant du génie à Mulhouse,
et Anne Niaudot. Infirmière. chemins da
Brettevl'Ue: Raymond Guérard, menui-
sier. rue du Général-Moulin, et Yvonne
Lecemte, s. p., à Banville (Ca-lvadoui;
Paul Madline. tôlier. Vallée de* Fleurs,
et Julienne Samson. s. p.. à Carentan
1 Manche
Mariages. Raymond Levai, électri-
cien, rue du Pont-Créon. et Edith Leba·
tard, s. p., rue de Bras: Alexandre Hor-
vath. ajusteur. rue Caponlàre, et Si-
monne Nérienne, s. p., rue Caponière:
Jean Laplante, contremaître il. Colom-
belles, et Germaine Houssin, s. p., rue
de !a Délivrande.
Décès. Julla Lavande, femme Slnl-
gsglla. 23 ans, rue de l'Engannerie:
Augustlne Savary. veuve Vautier, 85 ans.
rue du Vaugueux: Jean Bosqualn. 85
ans. s. p.. rue Porte-MIT.et; Eutièns
Chrétien, 66 ans, s. p.. avenue C:é1nen-
ceau Yvette Carceble, 3 mois, Place
Reine-Mathilde.
Villers-Bocage
AU COMITE DES FETES. Sur
la convocation qui leur avait été adres-
sée par M. Louis Marie, président du
Comité, MM. Doublet, Prentout. Thé-
rin. Vallée, Legorgeu. Féré. Pilard,
Duval, Gilette et Marguerite se sont
réunis à l'hôtel de ville de Villers-
Bocage.
Après avoir porté à la connaissance
des membres les démissions de MM.
Harson et Chiron, M. Louis Marie a
fait l'exposé de la situation financière
se balançant par une encaisse de
5.495 fr. 15.
Ensuite les membres présents ont
décidé de constituer un bureau. Ont
été élus:
Président: M. Louis Marie: Vice·
président: M. Gambier: Trésorier:
M. Thérin; Trésorier-adjoint: M.
Vallée; Secrétaire: M. Martçaerite;
Secrétaire-adjoint: M. Feré: Mem-
bres: MM. Legorgeu, Prentout, "Pilard,
Joseph Marie.
M. Doublet, maire de Villers-Bocage
a été élu président d'honneur du Co-
mité.
Brévllle
VOL. Sur plainte de M André
Parmelin, cultivateur à Bréville. les
gendarmes de Ouistreham ont enten-
du le jeune Gabriel Harang, 18 ans.
domestique de ferme, demeurant à
Bréville. au hameau Le Mesnil qui.
étant employé chez le plaignaîht. a dé-
robé au préjudice de celui-ci une
montre en argent estimée 900 ou
1.000 francs. Gabriel Harang a recon-
nu être coupable.
LA DËLIVBANDE
Une auto renverse
et blesse un cycliste
Vers 18 h. 46, revenant de Saint-
Aubin, M Robert Collette. commerçant
à Lisieux rue d'Orbec, venait de tra-
verser le bourg de la Délivrande avec
son automobile quand en arrivant au
lieu dit le « Nouveau Monde a, Il fut
obligé de mettre ses phares en veilleuse
pour croiser une autre automobile il
roulait dans ces conditions lorsqu'un
cycliste circulant sans lanterne est venu
se jeter sur l'avant de sa voiture.
S'arrêtant aussitôt, M. Collette flt
transporter le cycliste qui avait perdu
connaissance chez le pharmacien de la
Delivrande où il reçut les premier
soins. Le blessé. M. Armand Jean.
28 ans. chaufîpur d'auto, demeurant
à Douvres, soufire de blessures aux
mains et à la face. La bicyclette est
entièrement hors d'usage et la voiture
automobile a subi des dégâts assez
importants à l'avant.
ALLAHY LA NOUVEAU CODE DE LA
".OVTh. or*rir:we et illustre, donnant
les olu> récente* modTirnrtnns. vrai
-uiap au l'aniomnmlisrp. indispensable
pour lootention du permis de conduire.
La brochure, franco 3 fr. 95 adressé»
a notre bibliothèque. n n'est pas
fait d'envol contre remboursement.
DE NOUVEAUX SECOURS
M Jean Jadé, député, a adressé
hier 10 octobre, au Ministre de la
Marine Marchande, le télégramme
suivant
c Louis Rollin, Ministre Marine
Marchande, Paris.
Bateaux Waz-Bihen, Stereden ar
MtoÀn, quartier Douarnenez. conside-
rés comme perdus Demande adresser
d'extrême urgence secours aux famil-
les des disparus.- Jean Jade, député»
Quelques heures après, M. Jean
Jade recevait le télégramme suivant:
c Ministre Marine Marchande a
Jean Jadé, députe, à Quimper.
c Espère encore retour bateaux,
Douarnenez, mais donne instructions
pour que secours aux familles soient
immédiatement versés. Signe, Louis
Rcllin
LA BONNE CUISINE
POUR TOUS
Recettes économiques
Le célèbre livre de cuisine de
i Tante Agathe », contenant 700 re-
cettes différentes, simples et économi-
ques, est en vente chez tous nos dé-
positaires et dans les bureaux de ta-
A titre exceptionnel, ce livre, dont
le prix est de 10 francs, ne sera vendu
lue 7 francs (sept f:ncs) à nos lec-
teurs, port compris. c
VILLE DE MORLAIX
vu.' FOIRE-EXPOSITION
Il AU 19 OCTOBRE 1930
Grand Concours Agricole
11-13-14 OCTOBRE
Mairie tél. 68 et 105
Le ministre
des chemins de fer éthiopiens
est-il Français, Egyptien
ou Américain ?
Cherbourg, 10 octobre. (De no-
tre correspondant particulier). Le
cas de Gabriel Er Saleh Bey, qui fut
arrêté jeudi soir au débarquement des
pasagers de l'Europa comme Français
n'ayant pas satisfait aux lois militai-
res, est des plus curieux, des plus com-
pliqués et, peut-être aussi, sensation-
nel, en raison de la personnalité du
héros de la mésaventure.
Saleh Bey, que la France considère
Jusqu'à nouvel ordre comme M. Roh-
mer, Français insoumis, et veut pour-
suivre devant les tribunaux comme tel.
naquit à Paris en 1885 de Mme Thé-
rèse Rohmer et d'un père non dési-
gné à l'acte de naissance, mais qui,
selon lui, serait une des plus nautes
notabilités égyptiennes, le propre me-
decin actuel du roi Fouad, lequel, en
se mariant en Turquie avec sa mère,
l'aurait légitimé et aurait fait de lui
un sujet égyptien.
Saleh Bey assure que, bien qu'ayant
vécu longtemps à Paris, et notamment
de 1920 a 1925, il abandonna la France
avant son âge de 17 ans pour les
Etats-Unis et se fit naturaliser plus
tard américain. D'après lui, il aurait
été enrôlé pendant la guerre dans
l'armée américaine et se serait fait
aux Etats-Unis, comme ingénieur des
chemins de fer. une situation des plus
Importantes, qui l'aurait mis en rela-
tions avec les plus hautes personna-
lités d'Outre-Atlantique. Ces temps
derniers, il fut, en raison des émlnents
services par lui rendus et qui sont cer-
tisés par de véritables autorités amé-
ricaines, choisi pour être adjoint à la
mission diplomatique extraordinaire
envoyée par les Etat-Unis au couron-
nement du ras TaHari, empereur
d'Ethiopie, et désigné pour devenir
conseiller technique du ras, c'est-à-
dire, d'après son affirmation. le véri-
table ministre des chemins de fer
éthiopiens.
En débarquant à Cherbourg pour re-
joindre la mission dirigée par M. Ja-
cobi, ambassadeur extraordinaire des
Etats-Unis, et par le général Harts,
ancien attaché militaire américain à
Paris. Saleh Bey fut reçu par sa fem-
me. une parisienne, qui l'avait précédé
depuis quelques temps en France
mais il fut aussi accueilli par les gen-
darmes chargés d'arrêter l'Insoumis
Emile-Gabriel Rohmer, et ceux-ci,
malgré les protestations de l'intéressé
exécutèrent leur mandat.
A son arrivée, Saleh Bey était por-
teur d'un passe-port égyptien parfaite-
ment en règle et de nombreux autres
documents américains délivrés au nom
le Saleh Bey, sujet américain, rési-
dant 166, 5» avenue New-York. Il de-
vait être aussi détenteur d'un passe-
port américain qu'il remit à sa femme.
«quelle partit dès jeudi soir pour Pa-
ris, afin de commencer des démarches
propres à éclaircir cette affaire em-
brouillée et a obtenir sa libération
En attendant. Saleh Bey a pissé la
Mit de jeudi en subsistance dans une
;aseme et aujourd'hui les autorités
militaires -ont étudié le cas de plus
nès.
LA DIRECTION DE LA SOCIETE
ECONOMIQUE DE RENNES rappelle
lu'elle n'autorise personne à se pre-
.enter dans ses succursales pour vrn-
Ire quelque ce soit à ses gérants. eile
net ces derniers en garde contre de:;
«crocs qui les visitent actuellement
jrétencant faussement être autorises.
LA SEMAINE DE PROPAGANDE
DE L' « OUEST-ECLAIR» EN BRETAGNE
A Saint-Brieuc (suite)
La Municipalité et le Syndicat d'Ini-
tiative de Saint-Brieuc, qui ont saisi
la portée de notre entreprise, n'ont
point manqué d'exprimer leur satis-
faction et de remercier l'Ouest-Eclair
de l'intérêt qu'il porte au tourisme
breton.
A la fin du banquet de mardi soir.
M Rateau, qui dirige avec tant de
compétence le Syndicat d'Initiative,
prit le premier la parole.
Après avoir excusé M. Bogrand et
u une lettre de M. O.-L. Aubert, le
« fervent propagandiste du tourisme »,
qui, absent, regrette de n'avoir pu se
trouver parmi nous, il remercie la Mu-
nicipalité, la Chambre de Commerce.
dont le président est M. O.-L. Aubert.
« animateur convaincu, breton d'adop-
tion, près de qui on trouve toujours
d'excellents conseils. »
M. Rateau a ensuite un mot aima-
ble pour tous les présidents des syndi-
cats d'initiative du département. Il en
profite pour rappeler que (stir ce ter-
rain, au moins, gallos et mahos, les
frères trop souvent ennemis, ne s'af-
frontent pas !) « La Haute et la
Basse-Bretagne marchent la main
dans la main » pour tout ce qui con-
cerne l'industrie touristinuc. Il montre
ensuite l'œuvre du Syndicat de Saint-
Brieuc pt des syndicats du départe-
ment, qui ont toujours trouvé un
appui près des parlementaires. On a
donc obtenu des résultats encoura-
geants. Tous les présidents des syndi-
cats bretons ont été d'admirables réa-
lisateurs et le Syndicat de Saint-
Brieuc a toujours été dans le peloton
de tête.
M. Pasqulou, rédacteur en chef de
l'Eveil Breton, parle au nom de ses
confrères locaux.
M. Yves PérigoLs, bâtonnier de l'Or-
dre, président du groupement des so-
ciétés briochines. félicite, en termes
délicatement mesurés, ceux qui aident
au bien du chef-lieu des Côtes-du-
Nord, M. Râteau. M. O.-L. Aubert et.
après avoir souligné l'œuvre de la
presse, il lève son verre aux dames
dont la grâce pare la table d'honneur.
C'est au tour de M. Legrand-Dallix,
qui déclare tout net. au nom de la ca-
Vavane, que tous ses confrères sont
venus avec le fervent désir de se faire
naturaliser bretons.
Il louange la magnifique union qui
existe entre tous les hôteliers de S°.int-
Brieuc et de la plupart des villes que
nous traversons.
M. Legrand-Dallix ne peut faire ou-
blier qu'il a été un revuiste de talent
ses causeries sont pétillantes d'esprit.
Il remercie tout le monde, enfin. M
Rateau, en particulier. M. Le Bihan.
propriétaire de l'Hôtel de France, et
son maître d'hôtel.
« Saint-Brieuc, dit-il, en terminant,
doit devenir un grand centre de tou-
risme ».
M. Bahon-Rault. président de la Fé-
dération des Essi de Bretagne est venu
avec Mme Bahnn-Rault se joindre à
notre colonne. On sait quelle place 41
occupe dans le grand tourisme fran-
çais. En quelques mots, il va définir
cette Bretagne qu'il aime tant et en
présenter les asnects les plus variés.
Il loue M. Rateau. de suivre les tra-
ces de M. O.-L. Aubert comme prési-
dent du S. I. de Saint-Brieuc. et ins-
crit ce beau groupement au tableau
d'hnnneur du tourisme breton.
M. le sénateur-maire Servain, salue
les journalistes et, après avoir rappelé
que Saint-Brieuc est la plus accueil-
lante des villes, ce dont nous nous
apercevions bien. il adresse des remer-
ciements particuliers à l'Ouest-Eclair
pour cKte heureuse « Semaine de Pro-
pagande ».
TROISIÈME JOURNÉE
De Saint-Brieuc à Perros
M. Paul Beaufils. le vigoureux ro-
mancier du Domaine de Toul-ar-
Diaoul cet de la Morte Parfumée, se-
crétaire général du Syndicat d'Initia-
tive de Snint-Brieuc, fut pour nos in-
vités le plus enthousiaste et le plus
discret des guides.
Du bleu commençait de nager, au
ctel, et nous ptlmes admirer sous un
éclairage captivant les austères vallées
du Gouédic et du Gouët. Echappées
prestigieuses, sur le plus aéré des pla-
teaux marins.
Binic, dans le soleil de la matinée,
est clair comme un yacht fraîchement
repeint.
Saint-Quay est animé, dans ses rues
aux jardinets bourrés comme aux
jours les plus chauds.
Et c'est Paimpol, et, dans le bassin
clos, les premières goélettes revenues
des brumes polaires.
Nous nous arrêtons à Trésruier, où
nous attendent, pour nous piloter, M.
le comte de Kerguézec et M. Jacques
Guillou. du Syndicat d'Initiative.
La cathédrale est magnifique, avec
ses teintes de moisson ocèane et les
coulées de métal de ses verrières.
Dans le cloitre, sous la vieille
tour romane d'Hastings, un charmant
iardin provincial nous enveloppe. Tré-
guier est le béguinage breton.
Perros, ce canton immense dressé
devant une mer qui blanchit autour
de lourdes iles. nous prendra à son
sortilège d'été. Toutes les couleurs du
nrisme. des houles de verdure et le sa-
ble clair.
Un groupe imposant de personnali-
tés a tenu il nous recevoir à l'entrée
du port M. Le Toiser. maire. M. Me-
net. président du Syndicat d'Initiative
MM .Tannoiix Le Tnrnez. Marodon.
Grolleau, du Syndicat d'Initiative
MAT1lI SOIR
10 h. 11 22 h. 29
8 h. 32 20 h. 43
8 h. 21 20 h. 38
Saint-Brieuc 8 h. 16 20 h. 20
8 h. 18 20 h. 16
6 h. 13 18 h 32
h. 53 18 h 14
Vannes. 8 h, 11 20 h. 16
5 h: 44 18 h. 2
La h, 31 17 h. 50
MM. Conan et Tilly, conseillers muni-
cipaux M. M. 0. et E. Grall M.
Bcauvin, etc.
Tout le long de la corniche, les ho-
rizons déroulés amènent des cris
d'admiration aux visiteurs.
Nous déjeunons à la Roseraie, le pa-
lace ouvert récemment par M. Le
Floc'h. Nous ne pouvons qu'exprimer
notre contusion notre reconnaissance
ne sera jamais à la mesure de la gen-
tillesse et la munificence de nos hôtes,
Le maitre Charles Le Goffie n'a
point manqué de venir se joindre à
des journalistes qui écriront à la gloire
de son cher Trégor.
M. Menet souhaite la bienvenue au
nom de tous. Il nous prouve que cette
« côte de granit rose » exerce sur ceux
qui la visitent un véritable envoûte-
ment puisque lui, champenois de la
Champagne, il s'y est fixé.
M. Le Toiser, maire, énumère les
beautés de sa commune et dit que le
plus cher de ses vœux sera que les
participants de la a Semaine de Pro-
pagande » 'emportent le souvenir de
n'avoir, nulle part, rencontré « Breta-
gne plus accueillante ».
M. LE GUENEDAL.
adjoint au maire de Brest qui repré-
sentait le maire de Brest au diner de
l'Ouest-Eclair.
Notre excellent confrère, M. Th. AI-
lain, rédacteur en chef des Nouvelles
de Strasbourg, va exprimer notre re-
connaissance à tous en une improvisa-
tion d'une forme impeccable. Il ne
manquera point d'unir la Bretagne et
l'Alsace.
M. Charles Le Gofflc reprendra cette
idée l'Alsace et la Bretagne, aux
deux extrémités de la France, sont
sœurs en effet. L'éminent écrivain ne
veut point, non plus, laisser échapper
cette occasion de dire sa sympathie à
ceux qu'il considère comme ses confrè-
res, lui qui fut un reporter, et de
quelle classe.
Nous terminerons notre randonnée
au pont de Plougastel; le maitre re-
prend, pour la documentation de nos
invités, l'étude qu'il flt dans son Ame
bretonne, du curieux et noble clan des
Plougastelliz.
Il est vigoureusement applaudi.
De Perros à Morlaix
Dans un crépuscule venteux, les ro-
chers de Ploumanac'h se tassent, vau-
trés comme des monstres échoués à la
lisière des landes brûlées.
Les vagues se cabrent, dans la cri-
que étroite, autour de l'oratoire de
Saint-Guirec. Les jeunes filles de la
caravane, Mlles Russo et Miss Hesse,
une franche américaine, connaissent-
elles la légende qui veut que Saint-
Guireci lorsqu'on lui pique le nez et
qu'il daigne conserver l'épingle, ma-
riera la soupirante dans l'année ?
Elles se jettetlt courageusement à
l'eau jusqu'à mi-jambe.
Encore un vin d'honneur chez l'ai-
mable Mme Pradel, propriétaire du
Beau-Site -Hôtel.
A Lannion, nouvelle halte. M. Wa-
renghem, président du S.I.; MM. Tas-
sel, notaire honoraire, adjoint au
maire, président du S.I.; du Préjostel
et Allain, notaire honoraire du S.I..
de Lannion, nous attendent. Récep-
tion hâtive dans la salle des fêtes de
la mairie; regrets partagés que l'ho-
raire nous ait forcés à négliger les
merveilleuses plages du Lannionnais
Trégastel et Trébeurden et après un
rapide regard sur les vieilles demeu-
res de la place du Centre, nous des-
cendons à l'hôtel de France, où la
sémillante Mme Leguen, nous offre
un apéritif d'honneur. La Lieue-de-
Grève et les bourgs de Saint-Michel,
Saint-Efflam, plantés au ras d'une
marée, s'emplissent d'une nuit aux blê-
mes remuements.
A Morlaix
ri pleut, lorsque nous entrons dans
Morlaix, en longeant la rivière. A
Morlaix, le S. I. de Morlaix avait bien
fait les choses. M. Derme, secrétaire,
le célèbre barde Fanch Gourvil
n'avait rien négligé; le diner fut servi
à l'hôtel BozeLlec. M. Bourgot, député,
maire de Morlaix, présidait, assisté
de M. Samante. sous-préfet; de M.
Rams, président de la chambre de
commerce et de M. Paris, président
du S.I.
Celui-ci, au dessert, avec une sim-
plicité bien sympathique, se déclara
heureux d'offrir le pain et le sel de
l'hospitalité aux participants de notre
semaine de propagande* Il remercie
jes personnalités présentes, et parti-
culièrement M. Legrand-Dallix, l'ani-
mateur de notre mouvement touris-
tique.
b-. Sarraut, sous-préfet, qui bien
que nouveau venu à Morlaix, a déjà
pu apprécier les resssources profon-
des qu'offre au tourisme cette terre
Léonard c lui succède M Bcrurgot,
député mairie, et M. Legrand-Dallix.
n'oublieront pc-rsonne dans leurs hom-
mages eux non plus.
Fanch Gourvll enfin. dont la fol bre-
tonne vient d'être à nouveau consacré
par l'attribution d'un prix de la Fédé-
ration française des Essis, magnifie sa
province avec le lyrisme qui fait un
poème de chacune des pages de son
beau livre En Bretagne. Fanch Gour-
vil n'oublie Jamais qu'il est barde et
il s'empresse de révéler à nos invites
quelques-uns des vers les plus prenants
du folklore armoricain. Il n'est point
de voix plus prenante que la sienne et
plus riche d'émotion intérieure.
Plus tard, M. D. R. Brown, de la
Chicago Tribune, qui se double d'un
dessinateur au crayon décisif, conti-
nuait silencieusement de distribuer des
ombres et de découper des profils.
Le Léon des Calvaires
Pendant que les Monts d'Arrée rou-
lent au bas du ciel comme des formes
de nuages, nous gagnons les courtils de
féerie à la merveilleuse florais i archi-
tecturale que sont les bourgs de Saint-
Thégonnec et d? Guimiliau. Fanch
Gourvil fait une véritable conference
bourrée de documentation, devant ces
ensembles uniques où la naïveté go-
thique s'unit aux plus purs joyaux de
I Ia Renaissance. C'est jeudi, et dans
les églises les enfants anonnent le
cathéchisme.
Nous suivons la vallée de l'Elom
dont les fourrés déjà touchés par l'au-
tomne remplissent les fonds d'une
douceur grave, et nous entrons dans
un Brest pavoisé, grouillant de curieux
aux costumes divers, montagnards de
l'Arrée, julots aux rubans pendants,
fouesnantaises aux collerettes planan-
tes. La caravane assistera l'après-midi
au lancement du Dupleix. Grande fête
maritime avec des officiers chamarrés
et des matelots à pompon rouge. La
vision formidable du croiseur glissant
dans les grincements de ses bosses
cassantes a vivement ému nos Invites.
Un magnifique banquet, remarqua-
blement mis au point, par notre ex-
cellent collaborateur de Brest, M.
Pierre Bouis, a réuni, jeuai soir,
autour de notre directeur, M. Emma-
nuel Desgrées au Loû, qu'accompa-
gnaient MM. Pierre Artur, adminis-
trateur général et Henri Morin, les
personnalités brestoises de la marine,
du commerce et du tourisme et les
personnalités de la Semaine de propa-
gande.
Nous reviendrons demain sur cette
importante manifestation régionale.
FLORIAN LE ROY.
AUJOURD'HUI
Horaire des marées. Pleine mer. k
Il h. 29 et 23 h. 58; basse mer, à
6 h. 45 et 19 heures
Bac de QuillebeuJ. Pas d'arrêt.
Bateau du Havre. Départ de Caen
à 8 h. 45; du Havre, à 9 h. 15. Durée
de la traversée, environ 3 heures.
Médecin de service. De 8 heures à
20 heures, Dr Souron, 11, boulevard des
Alliés, télé-1. 9-03.
Pharmaciens de service de jour et de
nuit. MM. Antoine, place St-Sauveur
et Costy, rue de Vaucelles.
Fête des 25 ans de l'Avant-Garde
Caennalse. A 7 h. 30, en l'église St-
Sauveur, messe célébrée à la mémoire
des morts de la Société par S. G. Mgr
Suhard. A 11 heures, défilé en ville de
l'A. G. C. et dépôt de gerbes aux mo-
numents aux morts. A 14 h. 30, salle
Guilbert, gala gymnique et artistique.
A 18 h., à l'église Saint-Sauveur, salut
d'actions de grâces.
Exposition d'automne de la Nouveauté
Caennaise.
Kermesse. Dans la cour du patro-
nage St-Plerre, 1 bis, rue des Cordes,
kermesse au profit des oeuvres de la pa-
roisse Saint-Pierre.
Concert. A 16 heures, salle Mauger,
concert Eugène Reuchsel.
Sports. Au Parc des Sports de Ve-
noix, exercices équestres par les Cosa-
ques Djigultes.
Cinéma. Représentations aux clné-
mas Select et Tria.non.
Route de la Délivrande
un camion s'écrase
contre un arbre
L'un des occupants est grièvement
blessé
Vendredi soir, vers 19 h. 45, un acci-
dent s'est produit route de La Déli-
vrande au lieu dit La Girafle. Un ca-
mion automobile appartenant à la
maison Bruneau, charbons, à Ouis-
treham, conduit par M. Paul Morel.
de Ouistreham, est allé, par suite
d'une circonstance non encore établie,
heurter un arbre sur le côté gauche
de la route de Caen à La Délivrande,
à 80 mètres environ de la limite de
l'octroi.
Pris sous le chargement, un homme
qui accompagnait le chauffeur, M. Bo-
leslaw Mardre, 29, rue de Strabourg,
également chaffeur, et qui devait ef-
fectuer par la suite cette tournée, a
eu la cuisse gauche brisée et porte des
blessures graves à la tête.
Il a été transporté à l'hôpital.
CAEN-EXTENSION, la plus impor-
tante société immobilière et foncière
de la région, porte son capital à
4 millions.
Fondée fin 1918, cette société a
donné l'essor au développement ur-
bain de la Ville de CAEN, en groupant
sur 500.000 mq. de terrains, dont la
moitié est aménagée et construite,
plus de 5.000 habitants.
Les quartiers ainsi créés sont le
Parc des Pépinières, la Villa Capo-
nicre et le quartier de la Demi.
Lune (24 hectares).
CAEN-EXTENSION dint la situa-
tion foncière et financière a permis
de distribuer annuellement, depuis
plusieurs années, 8 net de divi-
dende, va étendre son rayon d'action
à toute la région normande.
Il y a là un intéressant effort ré-
gional à encourager.
DEUX JEUNES SAUVETEURS
RÉCOMPENSÉS
Nos lecteurs se souviennent de la
terrible tragédie qui se déroula le
27 juillet dernier au large de Lion-
sur-Mer.
Une barque chargée de cinq per-
sonnes a chaviré alors qu'elle se trou-
vait à environ 800 mètres du rivage.
Un seul parmi les occupants put
être sauvé par une embarcation mon-
tée par deux jeunes gens qui, de la
plage de Luc, avaient été les témoins
du drame et s'étaient courageusement
portés au secours des naufragés.
Ces deux jeunes gens, Mathieu (Clé-
ment), 16 ans, employé, domicilié 5,
avenue du Château à Neuilly-s/ -Seine,
et Mathieu (Georges), 13 ans. étu-
diant, frère du précédent, viennent de
recevoir chacun une mention honora-
ble avec le motif suivant « Se sont
portés, le 27 juillet 1930, à bord d'une
embarcation, au secours d'un bateau
qui avait chaviré entre Luc et Lion-
sur-Mer ont recueilli à leur bord et
ramené à terre un des deux naufra-
gés, le second ayant coulé à pic. »
CHEZ LES SAPEURS-POMPIERS.
Par décret en date du 10 septem-
bre et paru à l'Officiel de ce jour. M.
Clément Jacquemard est nommé sous-
lieutenant de sapeurs-pompiers à
Caen. Nous lui adressons nos vives fé-
licitations.
Mouvement
dans l'Enseignement
primaire
Ont été nommés:
M. Jacqueline de Truttemer-le-
Grand à Carville; M. Chevalier à
Truttemer-le-Grand; Mme Lerin de
La Lande-Vaumont à Pontfarcy; Mlle
Raul. à La Landes-Vaumont: Mlle
Saillard à Saint-Agnan-le-Malherbe
Mme Pierre à Villy; Mme Saint Ja-
mes de Lisieux à Caen, rue de Geole;
Mlle Lafosse du Mesnil-Simon à Li-
sieux, Paul-Bert: Mme Vaubrun à Le
Mesnil-Simon; Mlle Bourges de Liva-
rot à Pierres; Mme Le Bret de Su-
bies à Barbeville; Mlle Pépin de la
Bazoques à Subies; fille Fleury. à La
Bazoques; Mme Cairon à Le Mesnil-
Patry Mme Escolivet de Vire, rue
de l'Hospice à Lisieux, Paul-Bert;
Mme Chevalier du Mesnil-Robert, a
Vire, rue de l'Hospice: Mlle Vaude-
vire à Mesnil-Robert; Mme Miot de
Thury-Harcourt à Percy-en-Ange
Mme Montigny de Livarot, à Thury-
.Harcourt: M. Legaye de Norrey-en-
Auge à Livarot; M. Le Guay à Nor-
rey-en-Auge Mlle Pcrrée de Russy
(non installée) à Mandeville; Mlle Ha-
i lot à Russy; Mme Ben-Haim à Bré-
ville Mme Goussaire de Dives-sur-
Mer à Cabourg; Mlle Fourcade de
Grandcamp à Littry; Mlle Lapierre à
Grandcamp; Mlle Maupas à Fresney-
la-Mer Mlle Goubert à Argences;
Mlle Loir à Falaise, place Carnot;
Mlle Jeanne à Falaise, cours prépa-
ratoire à l'E. P. S.; Mlle Bonnemain
à Saint-Aubin-des-Bois; Mlle Blondel
à Vire (cours préparatoire à l'E. P. S.;
Mme Lemoine de Ranchy à Bayeux-
la-Poterie M. Renouf de Cambremer
à Ranchy M. Martin, à Cambremer;
M. Saugrain, de Bayeux, à Vire M.
Michel, d'Argentan, à Bayeux Saint-
Laurent Mlle Messager, à Isigny
Mme Massé, à Magny-la-Campagne
Mme Tirel, de Géfosse-Fontenay, à
St-Martin-de-Blagny M. Tirard, de
St-Martin-de-Blagny, à Géfosse-Fonte-
nay Mme Bodey, de Trouville, à
Deauville Mlle Tinel, de Ste-Marie-
Laumont à Mézidon Mlle Doublet, à
Ste-Marie-Laumont M. Jacqueline, à
Vire M. Tillard à Jurques, M. Dor-
me à Vire Mlle Marie à Mesnil-au-
Grain Mlle Hergault, à Soulangy
M. Lefèvre, à Mézidon Mlle Schoch,
à Livarot Mlle Roberge, à St-Ouen-
des-Besaces Mlle Beauvais, à Mesnil-
viuement Mme Lefèvre, de Mor-
drainville, à Périers-sur-le-Dan Mme
Boulay, à Mordrainville M. Merlet
à Trouville Mlle Vieillot, à Moutiers-
en-Auge Mme Olivier, à Vieux-Fu-
mé M. Lacroix, à Touques Mlle
Scalour, à Montbertrand Mlle Dali-
gault. à Pont-Bellanger M. Planche-
nault, à Mlle
I^alan, à Moutiers-Hubert Mlle Ca-
therine, à Presles Mlle Carrère, à
Rocquancourt Mme Macé, à Aunay-
sur-Odon Mme Guilloux, à Ouilly-le-
Tesson; Mlle Delaporte, à Ste-Mar-
guerite-des-Loges M. Thomas, à Gen-
neville Mlle Derunes, à Ammeville
Mile Blondel, les Authieux-sur-Calon-
ne, à Dlves-sur-Mer Mme Tarais
les Authieux-sur-Calonne Mlle Le-
normand, de Neuilly-le-Malherbe, à
i "Sr*1?^8 Mlle Taupinel. à Neuilly-
le-Malherbe Mlle Lelandais, à Pont-
HSveque M. Bellest, à St-Cyr-du-
Ronceray Mlle Chauvin, à Clécy
Munira "vi? e;Mar"^s-BeSaceys
LES ACCtDENTS
DE LA CIRCULATION
Samedi, vers midi, un cheval que
conduisait M. Victor Leneuf, au ser-
vice de la Maison Blochon, à Caen,
n ayant plus voulu avancer pour s'en-
gager sur le pont de Vaucelles, le ca-
mion, en roulant, est a:lé se jeter
contre la devanture de M Lenoir.
marchand de meubles, rue de Vau-
celles, brisant la vitrine. Le cheval
a été blessé au jarret.
Rue Guillaume-le-Conquérant, à
hauteur de la place de l'Obélisque,
une voiture hippomobile de la Maison
Guerrier, marchand de charbons a
Caen, conduite à vive allure par le
charretier François Sénéchal, en vou-
lant passer entre une voiture' station-
née et un tramway qui arrivait, a
accroché l'avant de ce véhicule qui a
été entièrement détruit. Par une
chance inespérée, Mme Le Berre, qui
pilotait le tram, n'a pas été blessée.
Au pont des Abattoirs, un cy-
cliste. M. Louis Launay, 108. rue
d'Auge, est entré en collision nvec une
automobile conduite par M. Jules
Lautier, de Castillorn-en-Auge et a
été légèrement blessé a la jambe
AU THEATRE MUNICIPAL.
Nous rappelons que M. Ramoin, le
nouveau directeur du théâtre de Caen,
désireux d'inaugurer la nouvelle sai-
son 1930-1931 par un gala sensation-
nel a décidé de donner mercredi pro-t
chain 15 octobre. pour l'ouverture de
la saison une premiere représentation
d'opéra avec le concours de Mlle Ma-
deleine Mathieu de l'Opéra Comique
et de M. Razavet de l'Opéra Comique
dans « Carmen ».
Ces deux vedettes incontestees que
le disque en particulier a rendu jus-
tement populaires joueront sur la
scène de Caen, les rôles de Carmen et
elfe Don José dont ils sont titulaires &
l'Opéra Comique.
Dimanche 19 octobre « Véronique »
et débuts de la troupe d'opérette.
Mercredi 22 octobre « La Tosca »
avec Di Mazseï, le célèbre ténor.
SOCIET2 DU CHEVAL ANGLO-
NORMAND. L'Assemblée générale
des membres de la Société du che-
val anglo-normand aura lieu le ven-
dredi 18 octobre 1930. à 14 h. 30, a la
mairie d'Argences.
Ordre du jour: Rapport du secré-
taire général; Situation financière;
Nomination d'un membre du Conseil
d'Administration en remplacement de
M Conard, décédé.
POLICE DE LA CIRCULATION.
Au cours de la semaine qui vient de
s'écouler, les agents spécialement
chargés d'assurer la police de la cir-
cula Lion dans la ville n'ont pas dressé
moins de 129 contraventions pour in-
fraction au Code de la Route ou aux
arrêtés réglementant la circulation
dans la ville.
TRAIN CONTRE AUTO. Vers
18 heures, quai Amiral-Hamelin, un
train de la Cie des Chemins de fer
du Calvados, sortant du pont des
Abattoirs, a heurté légèrement une
automobile pilotée par M. Marie Fou-
tier, à Mont-en-Bessin. et lui occa-
sionné de très légers dégâts matériels.
SOCIETE CAENNAISE DE PHO-
TOGRAPHIE. On nous prie de
rappeler que la prochaine assemblée
générale se tiendra le lundi 13 octo-
bre à 20 h. 45 au siège, 33 rue de Cau-
mont.
Communications diverses; projec-
tions.
ETAT CIVIL
Naissances. Joseph Desmôles La
Malidrcrie; Ohristiane Heunequln, rue
de Falaise.
Publications dc mariages. Georges
Houx, lieutenant du génie à Mulhouse,
et Anne Niaudot. Infirmière. chemins da
Brettevl'Ue: Raymond Guérard, menui-
sier. rue du Général-Moulin, et Yvonne
Lecemte, s. p., à Banville (Ca-lvadoui;
Paul Madline. tôlier. Vallée de* Fleurs,
et Julienne Samson. s. p.. à Carentan
1 Manche
Mariages. Raymond Levai, électri-
cien, rue du Pont-Créon. et Edith Leba·
tard, s. p., rue de Bras: Alexandre Hor-
vath. ajusteur. rue Caponlàre, et Si-
monne Nérienne, s. p., rue Caponière:
Jean Laplante, contremaître il. Colom-
belles, et Germaine Houssin, s. p., rue
de !a Délivrande.
Décès. Julla Lavande, femme Slnl-
gsglla. 23 ans, rue de l'Engannerie:
Augustlne Savary. veuve Vautier, 85 ans.
rue du Vaugueux: Jean Bosqualn. 85
ans. s. p.. rue Porte-MIT.et; Eutièns
Chrétien, 66 ans, s. p.. avenue C:é1nen-
ceau Yvette Carceble, 3 mois, Place
Reine-Mathilde.
Villers-Bocage
AU COMITE DES FETES. Sur
la convocation qui leur avait été adres-
sée par M. Louis Marie, président du
Comité, MM. Doublet, Prentout. Thé-
rin. Vallée, Legorgeu. Féré. Pilard,
Duval, Gilette et Marguerite se sont
réunis à l'hôtel de ville de Villers-
Bocage.
Après avoir porté à la connaissance
des membres les démissions de MM.
Harson et Chiron, M. Louis Marie a
fait l'exposé de la situation financière
se balançant par une encaisse de
5.495 fr. 15.
Ensuite les membres présents ont
décidé de constituer un bureau. Ont
été élus:
Président: M. Louis Marie: Vice·
président: M. Gambier: Trésorier:
M. Thérin; Trésorier-adjoint: M.
Vallée; Secrétaire: M. Martçaerite;
Secrétaire-adjoint: M. Feré: Mem-
bres: MM. Legorgeu, Prentout, "Pilard,
Joseph Marie.
M. Doublet, maire de Villers-Bocage
a été élu président d'honneur du Co-
mité.
Brévllle
VOL. Sur plainte de M André
Parmelin, cultivateur à Bréville. les
gendarmes de Ouistreham ont enten-
du le jeune Gabriel Harang, 18 ans.
domestique de ferme, demeurant à
Bréville. au hameau Le Mesnil qui.
étant employé chez le plaignaîht. a dé-
robé au préjudice de celui-ci une
montre en argent estimée 900 ou
1.000 francs. Gabriel Harang a recon-
nu être coupable.
LA DËLIVBANDE
Une auto renverse
et blesse un cycliste
Vers 18 h. 46, revenant de Saint-
Aubin, M Robert Collette. commerçant
à Lisieux rue d'Orbec, venait de tra-
verser le bourg de la Délivrande avec
son automobile quand en arrivant au
lieu dit le « Nouveau Monde a, Il fut
obligé de mettre ses phares en veilleuse
pour croiser une autre automobile il
roulait dans ces conditions lorsqu'un
cycliste circulant sans lanterne est venu
se jeter sur l'avant de sa voiture.
S'arrêtant aussitôt, M. Collette flt
transporter le cycliste qui avait perdu
connaissance chez le pharmacien de la
Delivrande où il reçut les premier
soins. Le blessé. M. Armand Jean.
28 ans. chaufîpur d'auto, demeurant
à Douvres, soufire de blessures aux
mains et à la face. La bicyclette est
entièrement hors d'usage et la voiture
automobile a subi des dégâts assez
importants à l'avant.
ALLAHY LA NOUVEAU CODE DE LA
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